La Force des Âmes, A l'Ouest se trouve le crépuscule

La vue du visage de la prêtresse bleuir ainsi que le son de ses os craquer par la contrition à deux pas du rôdeur fut comme une claque qu'il prit en pleine tête, un électrochoc qui devait l'amener à puiser dans ses réserves pour ne pas flancher. La sueur commençait à lui perler le long du visage sous l'effort qu'il mettait pour sauver sa soeur. Olafr se sentait comme un bûcheron voulant faire des bûches pour sa chaumière, la frénésie en plus.
Car c'était bien là tout l'enjeu. La pauvre elfe cuivrée ne tiendrait plus très longtemps. Et cela même malgré les attentions prodiguées par la druidesse...

*Tiens bon Mialyë ! Il ferait bon voir qu'une racine sauvage vienne entraver notre route. Tu t'es trompé d'ennemi, mauvaise herbe !*

Le brin d'humour n'enlevant rien à sa détermination, et sa lame était toujours désireuse de goûter son élixir de vie pour lui faire payer cette attaque en traître.
La sève blanchâtre continuait de se répandre sur l'herbe agitée, signe que l'annihile était pour bientôt! Redoublant d'effort, l'humain souleva son sabre, à l'instar d'un homme des bois sa hache, et frappa de toutes ses forces le même endroit que les coups précédents, espérant voir cette liane vaciller!


attaque liane avec sabre

Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : Zénith.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 55.
Nouvelle aube : 06 h 55.


MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

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Azur'Aël attaque projectile magique
Liane subit [3d4 +1] + [3d4 +1] = -8PVs reste 0Liane est mourante.

Iliana lance soins légers
5d8 +4 = 9PVs -> reste 12PVs

out à chacun avait bien conscience qu’une course contre le temps s’était maintenant engagée entre la créature végétale et le groupe des Gardiens Sylvestres et de leur amie. Une course qui aurait comme enjeu la survie de Mialyë. Une chose était certaine, malgré la crainte de la perdre aucun des aventuriers n’avait l’intention de se résoudre à l’inéluctable.

La Teu’Tel’Quess fit une nouvelle fois appel à la toile qui lui répondit favorablement. Deux nouveaux projectiles s’envolèrent pour foncer vers la cible définit par l’ensorceleuse. Dans une gerbe d’étincelle d’énergie, les deux projectiles percutèrent avec violence le tronc de la liane chasseresse.

Dans le même temps, Iliana avait eut un temps d’hésitation entre frapper l’ennemi pour lui faire rendre gorge et offrir immédiatement un sursis à la Saë’Tel’Quess. Le bruit des os cassant sous le pression et teint bleuâtre de Mialyë fixèrent sa décision. Faisant appel à la puissance du Roi Lion, Iliana offrit une étincelle de vie à la prêtresse de Solonor. L’attaque qui allait suivre serait probablement dévastatrice. Mais pour le moment Mialyë ouvrit les yeux pour les plonger dans ceux la druidesse qui avait déjà repris un teint de peau plus commun.

Lorsque la magie toucha le tronc, l’emprise de la liane Chasseresse cessa. Cette dernière retomba mollement. Tenace, elle reste enrouler autour de Mialyë mais n’offrait plus de force. Dans le même temps la prêtresse s’écroula à coté de l’orque qui avait eu moins de chance qu’elle. Elle se débâta pour retirer les liens végétaux comme ci-ces derniers la brûlaient par leur simple contact. Les traits du visage de la servante du Grand Archer étaient encore marqués du seau de la peur.

Olafr se laissa tomber à genoux à coté de la belle elfe des bois et l’aida immédiatement à se débarrassait de la liane. L’humain se rappelait fort bien de sa rencontre avec l’arachnéa et les paroles de réconfort de la part de la prêtresse qui lui avait reprendre courage. Mialyë plongea ses yeux noisette dans ceux du rôdeur qui n’avait hésité un instant pour se jeter dans la gueule du loup. La fidèle de Solonor regarda ses jambes et tenta de bouger ses pieds. Lorsque ces derniers répondirent, Mialyë se prit à rire doucement. Elle enlaça le cou de Olafr, déposa un baiser sur sa joue et lui murmura un merci à son oreille. Rapidement, elle cessa de rire pour se tenir les cotes qui la faisaient souffrir.

Naïlo et Thamior atterrirent presque sur eux. Le chien de selle avait toute sa puissance pour s’arracher à l’étreinte de la végétation sous l’effet du sortilège. Mais au moment de l’impulsion, cette dernière avait cessé en même temps que la liane eut trépassé. De fait, le bond avait été un peu trop puissant par rapport à la distance à parcourir.

Les compagnons avaient gagné cette course contre la mort, mais il s’en s’était fallu de peu pour que l’issue ne soit pas aussi favorable. La victoire n’était due qu’à leur unité et le désire de sauver l’une des leurs. Une fraternité qui pouvait faire bouger des montagnes, c’est en cela que résidait la véritable force des âmes de la Confrérie.

a gardienne des mystères fut soulagée de voir la liane desserrer son étreinte sur le corps de sa sœur gardienne qui commençait à reprendre une couleur plus elfique et vivante grâce aux soins magiques prodigués par Iliana.

L’ensorceleuse fit le constat que ses projectiles magiques l’avaient encore sauvée d’une situation délicate mais qu’il en avait fallu de peu…Elle devrait envisager à l’avenir à progresser sur un sort bien plus offensif car ses missions étaient des plus dangereuses…

¤ Bénie soit la magie de mes ancêtres…¤

Son instinct lui ordonna de rester prudente. En effet si la créature avait feint la mort ? Et s’il y avait d’autres lianes ? Elle donna aussitôt des ordres.

- Olafr, assure toi que la liane est bien morte…On ne sait jamais. Et attention qu’il n’y ait pas d’autres lianes…Sinon Myalee, tu m’as fait une peur bleue…Tu as besoin de te reposer, de soins ou juste reprendre son souffle ?

La Ly’aegisir resta toujours immobile, attendant la réponse de la rôdeuse de Solonor et plongée déjà dans une autre réflexion. Elle en fit profiter à tous en parlant à voix haute.

- Vous ne trouvez pas ça bizarre de trouver un orque aussi près du village ?

La lame du jeune rôdeur était sur le point de s'abattre une nouvelle fois sur le végétal quand il le vit tomber, pour ne plus réagir. La victoire semblait acquise et l'humain espérait que le prix n'avait pas été trop élevé. Instinctivement il se rapprocha de Mialyë et poussa un soupir de soulagement à la vue de son visage reprenant des couleurs.
Du haut de ses vingt-cinq ans , le forestier fut un tantinet surpris de la réaction de la prêtresse et sentit ses joues rougir. Il la remercia d'un sourire et se reprit pour lui proposer un onguent de soin car il voyait que la constriction avait laisser des séquelles.

Pour répondre à la demande d'Azur'Ael, Olafr reprit son sabre et redonna un coup dans la blessure béante afin de voir s'il y aurait une réaction. Le végétal n'offrant plus de résistance, et après une analyse rapide, le rôdeur en déduit qu'il ne représentait plus un danger.

Le sujet de l'orque à ces pieds le laissait plus perplexe.

- On peut effectivement se poser la question ! A ces mots, il se rapprocha de l'orque afin d'en savoir plus sur son compte. Depuis quand était-il là, d'où pouvait-il venir? Transportait-il quelque chose qui l'avait amené à proximité d'un village elfique?...
Après quelques peu ragoûtantes observations et fouilles, Olafr ramassa son arme qu'il avait posé avant son intervention sur l'immonde créature dont l'odeur commençait à lui prendre les narines. Puis se dirigeant à quelques mètres, il se mit à observer alentours tout en essuyant son sabre de la sève blanchâtre de la liane chasseresse. Bien qu'il estimait que le végétal ne représenté plus un danger, il n'en restait pas moins vigilant sur un éventuel autre ennemi attendant son heure.
Maintenant qu'ils étaient plus posés, le téthyrien sortit sa pierre à aiguiser car il sentait bien que son arme avait perdue de son mordant sur l'écorce épaisse de leur dernier ennemi.

attaque liane, connaissance de la nature pour la plante et l'orque, fouille le puant, perception auditive, détection

Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : Zénith.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 55.
Nouvelle aube : 06 h 55.


MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

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Olafr utilise connaissance de la nature sur la plante
15d20 +5(Degré)+2(modif. INT)+1(Chat)+2(synergie)= +25 -> réussite
Olafr c’est que la plante est morte et qu’elle se nourrit du corps de l’orque

Olafr utilise connaissance de la nature sur l’orque
17d20 +5(Degré)+2(modif. INT)+1(Chat)+2(synergie)= +27 -> Réussite
Olafr trouve des indices

Olafr utilise fouille
A la discrétion du MD

Olafr utilise détection
A la discrétion du MD

Olafr utilise perception auditive
A la discrétion du MD

La crainte de voir Mialyë périr s’était maintenant en allée, visiblement la Saë’Tel’Quess se remettait de son épreuve en retrouvant lentement son souffle à genoux. Elle en profita pour lancer un regard de remerciement à Iliana qui lui avait fait l’offrande de la puissance curative de Nobalion. Si le choix de la druidesse avait été autre, qui pouvait dire si la fidèle de Solonor serait encore là. La native des jungles de Chult n’était pas une Gardienne Sylvestre. Elle n’appartenait pas à la Confrérie et pourtant, elle se comportait exactement comme tel. Il n’était pas étonnant qu’Azur’Aël avait vu en elle une fidèle alliée et sans doute une fidèle amie aussi.

De son coté Olafr planta encore fois son sabre dans le tronc de la liane, mais cette dernière n’offrit aucune réaction. Sa première intuition avait été la bonne, l’ennemi était bel et bien terrassé, et la Haute-Forêt débarrassée d’une calamité qui n’avait rien de naturel. Certain de ce fait, il se pencha sur le corps de l’Orque. A première vu, il ne devait pas être ici depuis très longtemps. Mais lorsqu’il le retourna un peu, son avis fut plus mitigé. L’état de décomposition était bien plus avancé que ce qui aurait dû être. Il n’y avait qu’une seule solution logique. La liane devait se nourrir d’une manière ou d’une autre du cadavre.

Hors, il avait une chose qui avait la fâcheuse tendance à faire fuir les animaux qui n’étaient pas des charognards, comme les corbeaux, s’était bine la mort. Ce qui avait probablement fait fuir le cerf. Vu l’état du cadavre, la liane chasseresse aurait probablement prit Mialyë pour un engrais de tout premier choix. La simili plante avait bien choisit son endroit, juste à coté d’un plan d’eau, là où les animaux et aussi pourquoi pas les orques pouvaient venir se désaltérer ou faire le plein des outres d’eau fraiche. Bien mal en avait apprit à celui qui gisait céans.

Mais ce ne fut pas tout ce qu’il apprit sur la peau verte. Ce dernier venait de loin, de très loin même. Olafr était natif de Fort Olostin à se titre, il avait connaissance des rumeurs qui parvenait de Fort Noanar. Et ces dernières faisaient état d’une ancienne cité elfe qui était maintenant aux mains de plusieurs tribus orques. Pas moins de trois tribus vivaient à Lothen aux flèches d’argent. Ces tribus avaient ceci de particulier qu’elles ne vénéraient pas Gruumsh ou le panthéon orque. Et celui-ci, tout comme les Orques de Lothen portait la marque de Malar. Pour le rodeur, la coïncidence ne pouvait être ignorée. C’était peut-être un élément de réponse à prendre en compte pour répondre à la question d’Azur’Aël. Mais celle qui fut la plus prompt à parler fut Mialyë.

Mialyë Calithrand

- Hihi, moi aussi, je dois bien l’avouer, j’ai eu la peur de ma vie. Merci bien, mais un peu de repos ce sera suffisant. Pour les soins, Solonor Thélandira veillera à y pourvoir dans sa grande miséricorde. Iliana, je te remercie sans tes soins… Et vous aussi frères et sœur de Thüldae. Quand à cet orque, ça prouve au moins une chose. La vigilance des Ny’Ath’Myï n’est plus ce qu’elle était sans quoi, les orques ne se seraient jamais aventuré jusqu’ici. D’ailleurs, nous ferions bien de nous méfier. Ils ne sont pas connus pour se déplacer seul. -------------------- Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.

Olafr de son coté termina sa fouille minutieuse et ne trouva sur l’orque que deux pièces d’or. Mis à part cela, il ne vit ni n’entendit rien de suspect et puis Iliana et sa jaguar veillait ainsi que Thamior et Naïlo.

Une vague de soulagement parcouru la jeune femme lorsque la liane lâcha son emprise. Elle avait donc probablement fait le bon choix en donnant un sursis a l’elfe empêtré. Maintenant il fallait savoir ce que cet orc faisait ici.

Iliana sortit du rayon d’action de la plante, bien qu’elle soit morte et re-morte si on considère les précautions de leur compagnon rôdeur. Tout en laissant la puissance de son dieu retomber en elle pour retourner à cette petite flamme au fond de son esprit, elle observait les environs. Ils n’avaient pas été très discrets, c’est le moins qu’on pouvait dire. Et cette liane n’était pas la cause des disparitions. Un corps disparu hier ne pouvait pas déjà être décomposé.

La jeune femme s’approcha de l’eau et s’y trempa le visage pour se rafraîchir les idées après cette petite poussée d’adrénaline. Rïanna toujours pas très loin d’elle attendait sagement la suite des événements.

Aux paroles de Mialye, Iliana tenta une ébauche de sourire, et lui répondit que ce n’était rien. Elle garda bien sur pour elle le choix difficile qui avait été fait.

Une fois qu’Olafr eut fini avec son orc, se fut a Iliana de se renseigner, mais elle choisis plutôt de regarder au niveau du tronc les potentiels anciens engrais qui avaient pu être décomposé. Peut-être y a-il autre chose à savoir sur cette plante. Et elle n’hésiterait pas à creuser un peu avec sa griffe pour fouiller plus en profondeurs.

Thamior essaya de se réceptionner tant bien que mal. Les lianes et branchages étaient miraculeusement retombés juste quand les quatre pattes Nailo décollèrent du sol. Le résultat aurait pu être comique si la situation n’était pas si désespérée pour leur sœur sylvestre. Thamior s’empressa de s’assurer qu’elle allait bien et fut rassuré de constater qu’elle n’avait rien perdu de sa joie de vivre, grâce aux soins rapides et efficaces de sa consœur druidesse.

Toujours aux aguets, il laissa Olafr, le rôdeur du groupe, procéder à la fouille des lieux et de ce qu’il restait de l’orque. Tout laissait pourtant penser que cette plante animée ne pouvait jouer aucun rôle dans les disparitions et les troubles diplomatiques du village voisin. Peut-être l’utilisait-on pour effacer les preuves, tout comme cela avait été le cas pour l’arachnéa ? Etait-ce un piège qui avait été orchestré à leur égard ? Que faisait cet orque ici ? Thamior resta silencieux à réfléchir à tous ces points qu’il essayait de juxtaposer de manière cohérente avec les derniers évènements, sans grands résultats toutefois.

Il ne resta pas impassible devant les évènements et il se passa à peine quelques secondes avant de le voir se pencher sur l’encolure de Nailo. Le brave chien de selle méritait toutes les félicitations de son maître, qu’il avait encore une fois protégé avec ténacité contre tous ces dangers. Un petit tour d’horizon suffit au druide pour en déduire que la grosse liane qui gisait au sol devait avoir été la source de l’enchevêtrement magique. De nouveau libre de leur mouvements, Thamior chuchota une dernier mot à Nailo pour l’encourager a garder toute sa vigilance. Il n’était pas impossible, voire probable, qu’un œil indiscret et malveillant se cache encore dans les parages.

'il y avait bien un dieu qu'Azur'ael détestait parmi tous c'était de loin le Seigneur des Bêtes, Malar, que les orques surnomment également Herne en Haute Forêt. En effet, native de Boislune, elle appartenait à un clan dont les membres consacraient leur vie à lutter contre les lycanthropes, créatures vénérées chez les malarites. Son père, chasseur de lycanthropes, avait fini par contracter lors d'une morsure cette malédiction. Après ce ne fut que tragédie...

C'est pourquoi l'elfe lunaire se raidit en apprenant cette découverte. Elle, qui d'habitude essayait de garder le contrôle, avait l'air décontenancée.

- Des malarites...qu'ils aillent tous brûler leurs âmes dans le feu des abysses. Plus nous avançons, plus ce que nous découvrons est sombre et malsain. Une arachnéa qui est sans rappeler la Reine araignée et maintenant un orque malarite. Et ce soir une liche aussi, tant qu'on y est ! Par la déesse des songes, dans quoi a-t-on mis les pieds !? Je préconise qu'on garde la preuve de notre découverte, en prenant sa tête...Oui un orque aussi prêt c'est de la négligence...C'est pas notre protecteur Adlareth qui aurait permis que cela arrive. Bon...Maintenant que fait -on ? J'avoue que je suis à court d'idées, à part le plan de la chèvre et du loup...


L'elfe lunaire se sentit sombrer dans le désespoir et malheureusement son beau sauvageon n'était plus présent pour lui apporter un brun d'énergie et de bonne humeur...

-Eh m... Saleté de puant! Le regard du jeune humain se figea quelques secondes à la vue de la marque du dieu malfaisant. Elle ne préfigurait rien de bons pour la suite ... Nombres de légendes circulaient sur la cruauté des malarites et Olafr n'était pas des plus joviales en voyant ce symbole de haine et à l'idée de les avoir comme ennemis alors qu'ils se trouvaient en petit comité !
Se tournant vers Azur'Ael, il se releva avec un regard qui en disait long sur la gravité de la situation
-C'est un orque malarite ... un destructeur de l'équilibre ! La vigilance des Ny'Ath'Myï est effectivement à remettre en cause !

Olafr avait probablement manquait de tact en disant cela et il ne s'attendait pas à autant de pessimisme de la part de la lunaire. Certes leur mission ne laissait présager rien de rassurant mais il ne fallait pas baisser les bras! Au contraire!

- Plus rien ne nous retiens ici je pense. Nous devons avancer, si notre soeur se sent d'aplomb bien sûr. Il reste encore des zones à prospecter et le soleil est déjà haut. Le temps nous manque et nos indices sont maigres bien qu'édifiants.
Disant cela, il rangea son arme, qui venait de récupérer de son mordant, dans son fourreau et récupéra son baluchon qu'il avait posé.

Les propos de Mialyë avait interpellé le rôdeur qui se mit à chercher d'autres traces d'orques mais aussi pour savoir d'où il venait et où il allait. De cela allait peut-être dépendre leur futur chemin.


connaissance de la nature, survie, détection

Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
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Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
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Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

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Olafr utilise survie
2d20 +5(Degré)+3(modif. SAG)+4(synergie)= +14 ~ DD 30 -> échec

¤ Fuis, fuis, court plus vite, encore plus vite. Ce sont des dingues dangereux et malades. Ils sont là, je le sais, je le sens. Ils sont là… ¤


a fouille d’Iliana n’amena pas grand-chose de nouveau. Quelques squelettes de rongeurs étaient la preuve que la Liane Chasseresse devait être établie en ce lieu depuis un certain temps déjà. Aussi, pour elle l’orque et Mialyë auraient été des mets de choix. Mais trop gourmande, sa dernière proie lui avait couté la vie.

De leur coté, Naïlo et Thamior veillaient à la sécurité du groupe qui devisait. Mais rien ne vint troubler la quiétude du lieu. Rien si ce n’était à nouveau cette présence que le gnome des forêts pu à nouveau ressentir. C’était décidemment très étrange. Mais aussi tellement fuguasse, juste une sensation qui disparue presqu’en même temps qu’elle était apparue. Au point que le Novice de la Confrérie ne pu penser autre chose que son esprit lui jouait des tours. A force de veiller en s’attendant à voir un quelconque danger surgir de partout, on finissait par inventer des chimères qui n’existaient que dans la tête de celui qui les créait.

La réaction d’Azur’Aël avait de quoi troubler. La belle lunaire qui gardait le contrôle en toutes circonstances semblait avoir été clairement bouleversée par la dernière découverte. Il fallait bien avouer que l’existence même de Malarites à proximité avait de quoi inquiéter. Ces derniers n’étaient pas connus pour porter les elfes dans leur cœur, ni les adorateurs de Nobalion non plus. Il fallait dire que Malar gardait un mauvais souvenir du Rugissement des Ombres. Un orque était un orque, mais orque adorateur de Malar s’était encore autre chose.

Au final, voyant le trouble de la Ly’Aegisir des Gardiens des Mystères, ce fut Olafr qui sonna l’heure du départ. Il fit remarquer que s’il comprenait le désire d’apporter des preuves aux Ny’Ath’Myi était une bonne idée. Celle de se promener en pleine forêt en trimbalant une tête à moitié décomposée, n’était peu être pas une bonne idée. Cela risquait fort d’attirer les prédateurs ou charognards des environs.

Mialyë avait eut le temps de lancer quelques prières curatives qui avaient achevé de la remettre sur pied. Mais son arsenal de magie divine en avait prit un sérieux coup. Toute fois, elle était fin prête à reprendre les recherches.

Ainsi, le petit groupe se remit en route et continua d’inspecter la zone en élargissant les recherches. Olafr ne pu trouver la moindre trace de pas à suivre sur un sol aussi gelé. Ils ne purent s’en remettre qu’à la providence et prier pour les dieux les mettent sur la bonne voie. Ce qui ne fut visiblement pas vraiment le cas. Car la journée allait toucher à sa fin, sans qu’il n’y eut rien de nouveau. Le mystère ne faisait que s’épaissir et le temps passait inexorablement. Mais que faire de plus ?

Les Gardiens Sylvestres abordèrent une nouvelle clairière, alors que le jour déclinait et que le crépuscule s’annonçait. Avant même qu’ils ne se posent la question de savoir s’ils devaient continuer à avancer ou s’il devait s’arrêter pour la nuit. Naïlo et Rïana virent se placer devant leur maitre respectif en grognant regardant tous deux vers l’Ouest-Nord-Ouest. Rapidement on entendit des les taillis et les branches s’écarter, puis le bruit de pas course. Enfin, un homme déboula en trombe et tenta de s’arrêter. A bout de souffle et de force, il tomba à terre, pour se remettre en appuis sur ses bars. Il était presque nu, son corps bien fait qui aurait pu être agréable à regarder, portait les marques de nombreuses griffures probablement dues à la végétation. L’homme était crasseux et couvert de filet de sang, mais ce qui marqua le plus, ce fut le regard de terreur qu’il adressa au groupe.

- Au secours, aidez-moi ! Ils sont là ! Ils veulent me tuer. Par Mailikki aidez-moi ou tuez-moi, maintenant.