La Force des Âmes, A l'Ouest se trouve le crépuscule

Ce vol n'avait-pas été très long à peine quelques heures mais elle n'en avait perdu aucune seconde occupée à observé les paysages survolés, le contact de l'air froid sur son visage, le bruit envoûtant des ailes du grand aigle, c'était la première fois qu'elle volait et elle elle enviait Veluthil de pouvoir faire cela chaque fois qu'elle le souhaitait.
Elle arriva enfin à destination.Elle rejoignis un groupe de Cinq personnes : deux homme :un musclé en habit rouge, un jeune svelte la tête recouverte d'un capuchon deux gnomes : un homme et une femme et pour finir une elfe couleur argent immensément belle aussi belles que ..... une elfe.
La belle Teu’Tel’Quess vint vers elle et lui souhaita la bienvenue, elle vit bien qu'ils s'attendaient tous à des renforts plus puissants qu'une simple halfeline, il allait lui falloir beaucoup de courage et d'habileté pour qu'ils aient une autre opinion d'elle.

"Alae,

Mon nom est Elandë, je suis novice mais ma détermination est grande à rejoindre votre Guilde."
Je suis prête à faire ce qu'il sera nécessaire pour vous aider.
Je vous suis."

Et La jeune Hin emboita le pas du groupe qui était venu l’accueillir. Veluthil allait de l'un à l'autre des participant semblant se présenter à chacun d'eux en particulier.

"Je vous présente Veluthil, elle m'accompagne depuis le début de mon existence chez les elfes verts. Sans elle et son amitié je ne serais pas ici avec vous. Elle m'a beaucoup réconforté dans les moments de peine et de découragement.
J'espère qu'elle ne vous dérange pas trop en volant autour de vous de cette façon !"

Iliana n’en pouvais plus. La dernière fois dont elle se souvienne d’avoir été aussi désemparée de sa faiblesse était le jour du massacre des siens. Pourtant, tout retrouvais un peu d’ordre. Le camp fut monté, les présentations faites, et tout ce qu’il fallait pour que la nuit se passe sans encombre.

Autour du feu de camp, pourtant, la jeune femme écoutait sans rien dire. Toujours handicapé par sa mâchoire, même si elle avait eu quelque chose à dire, elle se serait tu en attendant au moins le lendemain qu’elle puisse se soigner un minimum. Mais baignant dans son sang, elle se sentait un peu mal à l’aise dans ses vêtements, et c’est au moment du premier tour de garde qu’elle décida d’y remédier. Bien que muette temporairement, elle ne voulait pas rater une miette de ce qui se passait dans le camp entre les gardiens et les nouveaux venus.

Autant la jeune gnomette lui laissait une impression de confiance absolue, autant ce prêtre guerrier, bien qu’une aide précieuse dans le combat, n’avais pas ce même effet sur elle. Elle ressassait un peu tous les événements récents tout en se lavant de tout ce sang coagulé du mieux qu’elle pouvais a la lueur d’une petite torche plantée sur le bord du lac. Elle ne pu alors que découvrir ses blessures du bout des doigts, toujours a vif. L’eau noire ne permettait pas de voir tout le sang qu’elle avait perdu, et finalement c’était bien mieux ainsi. Vu le poids de ses vêtements lorsqu’elle les enleva pour les nettoyer également, ils devaient être bien rouge. Le silence et la douleur passante de ses blessures lui permirent de reprendre un peu plus ses esprits et de faire le tri de l’histoire. Le froid de l’eau était également un bon facteur de réveil et de reprise de conscience. Alors qu’elle se sentait un peu moins souillée par tout ce sang, elle récupéra des bandages dans son sac et se les appliqua comme elle put. Ne voulant déranger le sommeil des autres qui avaient au moins autant qu’elle mérité de se reposer une bonne nuit. Elle n’avait pas d’onguents ni rien pour soigner ces blessures, mais au moins les bandages permettrais de pouvoir garder la plaie a peut prés propres.

En sortant de l’eau, elle enfila son manteau, seul rescapé de cette sanguinolente bataille et se sécha dedans en allant chercher quelques morceaux de bois. Le camp était déjà bien silencieux et tout le monde dormais ou rêvait. Silence apaisant. Seul le garde était encore éveillé au moment ou elle regagnait le camp. Elle se fabriqua alors un petit étendoir très rudimentaire avec le bois qu’elle avait ramassé et sa corde, sur lequel elle mit ses vêtements pour qu’ils soient un peu plus secs le lendemain. Prés du feu rougeoyant, cela ne devrait pas poser de problèmes. A la lumière du feu, elle réalisa que ses vêtements allaient être difficiles à rattraper. Autant en changer dans la prochaine ville. Tant pis. Elle posa le bois en trop sur le coté du feu pour pouvoir plus tard l’utiliser pour le raviver puis s’emmitoufla dans son manteau, posa sa tête entre les pates avant de sa compagne et commença sa prière silencieuse, blottie comme une enfant contre elle. Ce n’est qu’une heure plus tard que finalement elle se sentait assez sereine et décontractée pour s’endormir pour une courte nuit de sommeil.

Au petit matin alors que le camp se levait doucement, Iliana en fit de même. S’attirant doucement pour ne pas rouvrir des plaies à peine refermé, elle récupéra ses vêtements rapidement pour redevenir descente aux yeux de tous. La remise de l’armure serait une épreuve assez délicate mais elle devait d’abord se soigner un peu. Appelant les forces de la nature, elle pria une nouvelle fois son dieu pour lui prêter la vie et le soin nécessaire. A mesure que ses prières avançaient, ses blessures se fermaient de mieux en mieux. Sa mâchoire repris une couleur plus naturelle et cette douleur disparu totalement. Restait quelques griffures et ouvertures de ci de la, mais plus rien d’inquiétant comme la veille. Avec deux sorts de soin, c’était le moins qu’elle pouvait espérer.

Rapidement le groupe se mis en marche pour rejoindre une colline toute proche. Visiblement des renforts arriveraient sous peu. Iliana elle était plus intriguée par les corps délaissé des adversaires de la veille. Peut être ces monstres avaient ils un quelconque objet intéressant pouvant les aider. Elle commença bien entendu par le cadavre du garou et du magicien adverse, puis elle fini avec les autres.

Elle rejoignit un peu plus tard ses compagnons sur la colline, observant de loin l’aigle majestueux s’éloigner, plus léger d’un halfelin, mais lourd d’un message de la plus haute importance. Halfelin, qu’elle saluât d’un sourire timide.


*Une jeune druide, pensât elle. Les forces de la nature sont très présentent ici, et c’est tant mieux. Continu de traiter ta compagne comme il convient et elle te le rendra toujours.*

Grattant l’épaisse fourrure de sa compagne au passage, elle ne pu que laisser s’ouvrir son sourire en regardant le poil noir nettoyé soigneusement par la langue râpeuse efficace, et toujours a ses cotés malgré tout.



Prière du soir, transformation du sort communication animale en soin léger (niv 1 les deux)
Utilisation de deux sorts de soin léger.
Fouille des corps

Le sourire chaleureux de Thamior disparut l’espace d’un instant lorsqu’Azur’ael l’enlaça si fort et posa délicatement sa tête contre la petite épaule du gnome. Son corps entier s’était figé. Son regard perdu fixait les herbes et brindilles qui se trouvaient alors devant lui sans vraiment les regarder. Une telle proximité avec une si belle dame, autre que gnome, était une chose totalement inédite pour lui. Le gnome de forêts avait appris à mettre sa timidité maladive de côté au sein de Thüldae ou aux côtés de ses frères gardiens. Il fut toutefois grandement pris au dépourvu, à la fois surpris et mal à l’aise par ce geste pourtant tendre et affectueux de la part de l’elfe de lune, au point d’esquisser presque un sursaut lorsque qu’il sentit les bras de la lunaire glisser derrière ses épaules.

Thamior ressentait une profonde admiration pour leur Ly’aegisir qui les guidait avec tant d’adresse et de maîtrise depuis qu’ils avaient quitté la cité du Saule Argenté. Alors qu’elle avait laissé les émotions prendre le contrôle de son corps, le gnome put sentir à quel point elle se surpassait à chaque instant pour assurer la protection de leur groupe et mener à bien la mission de grande importance qui leur avait été confiée. A chaque fois qu’il fallait prendre une décision importante les membres de leur groupe se tournaient verre elle, lui demandant indirectement d’endosser la responsabilité des décisions et des actes du groupe. Car là était bien le rôle d’un chef et le druide devait reconnaître que peu de monde étaient à même de remplir ce rôle aussi bien qu’Azur’ael le faisait.

Alors que toutes ces pensées traversaient l’esprit du gnome, ses muscles légèrement raidis se décontractèrent progressivement et comme l’emprise forte et pleine de tendresse ne se desserrait pas, il finit par succomber à l’émotion et à la tendresse et répondit avec ses propres bras à l’accolade très émotive de la lunaire.

Thamior laissa les bras d’Azur’ael se dérober et se releva à son tour, heureux de constater que le calme était pour de bon revenu dans cette partie de la haute forêt. Il regarda l’humain belliqueux à la hache avec méfiance, sans pour autant montrer ouvertement la distance qu’il garderait discrètement mais indubitablement à l’égard de cet humain encore inconnu. Il n’avait en aucun cas l’air d’un défenseur de la nature et il faudrait plus qu’une simple présentation ou nom de temple pour s’attirer la confiance du gnome. Qui plus est, cet humain pouvait très bien être une véritable menace malgré toutes les bonnes intentions du monde s’il avait été lui aussi infecté par un lycanthrope.

Le gnome des forêts accueillit avec joie le retour de sa consœur druide de Peuple Oublié ainsi que ses paroles qu’il trouvait étrangement délicieuses à écouter. Thamior s’allia alors à Olafr pour monter le campement, rassembler les bois morts qui leur permettrait de se réchauffer par cette froide nuit d’hivers. Façonner les assises de chacun afin que tous puissent se poser et se reposer confortablement autour du feu. C’est alors avec une fine adresse qu’il fit tout son possible pour s’asseoir le plus proche possible de sa cousine gnome des forêts et en même le plus loin possible de cet humain qui venait de faire irruption dans leur groupe.

Mais Thamior finit vite par oublier la présence, pour lui gênante, de l’humain, son esprit obnubilé par gnomette et ses grands yeux bleu qui brillaient devant les lueurs des flammes. Le gnome buvait les moindres paroles Lirralthwog comme s’il s’agissait d’un véritable élixir de jouvence. Sa surprise et sa joie furent d’autant plus grande quand il apprit qu’une communauté gnome des forêts s’était établie dans les environs. Si seulement leur rencontre avait pu avoir lieu dans un contexte plus favorable et un moment moins critique, ils auraient pu avoir tout le loisir de faire connaissance et Thamior de venir visiter leur village et partager des moments de joie et de bonheur tous ensemble.

Une ombre dans l’esprit du gnome se dressa toutefois suite aux paroles de Lirralthwog. Une sœur gnome des forêts et druide au savoir plus avancé venait de lui faire remarquer qu’un manque de vigilance de sa part avait en fin de compte fait courir un danger mortel à Azur’ael. Elle qui avait si tendrement enlacé son soi-disant sauveur devait en fait sa chute à une erreur d’attention du druide lui-même. Le petit être sylvestre pouvait difficilement se pardonner un tel affront, lui qui accordait une importance vitale à sa sécurité et celle du groupe, toujours vigilant et attentif au moindre détail pour justement se prémunir des menaces avant qu’elles ne surgissent. Il garda ces pensées pour lui-même mais ne put s’empêcher d’y penser et d’y repenser. A quel moment lui et Iliana pouvaient-ils bien avoir fait ce faux pas fatidique ?

La nuit était là et il serait bientôt l’heure pour le druide de prendre congé du groupe pour sa prière quotidienne. Thamior proposa alors au seul autre représentant du Peuple Oublié présent de rendre ensemble hommage à la Feuille Masquée qui avait si intimement veillé sur eux aujourd’hui. Tout gnome des forêts portait un amour infini pour la divinité tutélaire de ce petit peuple sylvestre, ce qui était encore plus vrai parmi les druides de Baervan Ermitterant. Thamior était vraiment heureux de pouvoir partager ce moment si intime et privilégié avec une sœur et homologue gnome druide, si cette dernière n’y voyait pas d’inconvénients bien entendu. Cela faisait très longtemps qu’il n’avait pas rencontré de frères de son peuple oublié, parmi le Peuple Oublié, en dehors des quelques-uns qu’il avait eu le plaisir de rencontrer à Thuldae. Ils auraient assurément beaucoup de choses à se dire en cette nuit calme et paisible.

Quand Thmaior ressortit de son petit bosquet de prière aux alentours du campement il put constater avec intérêt la petite installation que s’était faite Iliana au coin du feu. Cela lui rappela que lui et Nailo plus particulièrement méritaient un bon bain. Un peu à l’écart par bienséance il enleva tranquillement ses vêtements et son armure de cuir, miraculeusement immaculés et en relativement bon état, et les étendit sur des branchages pour qu’ils attendent bien sagement son retour. Il attrapa alors Nailo affectueusement par l’encolure et lui susurra quelques mots plaisantins à l’oreille. Il ne faisait nul doute que le fidèle compagnon avait saisi les intentions de son maître et il s’en réjouissait d’avance. Le gnome célibataire s’était forcément imaginé inviter sa chère gnomette le suivre une nouvelle fois mais se garda toutefois de formuler cette demande qui risquait de leur faire perdre un peu trop de vigilance tout les deux. Après peut-être, se retrouverait-ils tout les quatre, avec leurs compagnons, à goûter à l’eau pure et fraiche de l’hiver mais Thamior laisserait la Feuille Masquée en décider…

Comme de coutume blotti contre le flan de son fidèle compagnon canin, le gnome se laissa doucement glisser dans un sommeil profond et réparateur. Son sang n’avait pas coulé aujourd’hui mais la fatigue n’était pas absente pour autant. Le gnome des forêts, pourtant très aventureux par rapport aux siens n’avais jamais vécu de péripéties aussi palpitantes et éprouvantes. Il pensa très fort à Baervan, son protecteur chéri qui le protégeait sans cesse contre les nombreuses mésaventures qui accablaient leur groupe et se revit enfant, jouant allègrement presque toute la journée durant et sans se soucier des petits soucis de la vie, étrangement absents dans les petites communautés de ces gnomes sylvestres. Mais la vision apaisante et heureuse changea quand un visage hideux d’orque apparût au coin d’un arbre. Epiant la vie tranquille du village et semblant se réjouir à la seule idée du massacre qu’il pourrait perpétrer ici avec ses comparses. Son sourire sarcastique fut toutefois de très courte durée, les crocs de deux fidèles loups amis du village mirent rapidement un terme aux pensées malsaines ainsi qu’à la vie de la peau verte. Un juron s’échappa du bosquet et un jeune gnome légèrement habillé et équipé en sortit l’air furieux. Alors qu’il s’élançait vers l’un de ses frères il lança révolté.

- Nous ne pouvons pas rester ainsi à rien faire et attendre que ces peaux vertes massacrent tout ce qui vit autour de notre village. Regardez ! Si je n’étais pas là ils nous auraient repérés. Vous pensez à fuir peur être mais on peut se battre ! Prendre l’initiative. Protéger ce lieu qui nous est cher. Chercher des alliés sylvestres qui se joindraient à nous contre ce mal qui nous ronge depuis déjà trop longtemps !

Aucune réponse ne se fit. Thamior venait d’ouvrir les yeux. Sourcils froncés et poings serrés il ne voulait en aucun cas voir cette communauté dérangée et menacée par ces maudites peaux vertes. Pour la première fois depuis longtemps, son esprit de Gnome des Forêts avait repris le dessus sur celui de Gardien Sylvestre. La mission confiée par les hautes instances de la Confrérie n’était plus son unique objectif désormais. Il se fixa l’objectif de tout faire pour protéger ses frères du peuple oublié, même si pour cela il devait quérir l’assistance de ses frères gardiens et ou d’Iliana. Le sage gnome pensait déjà à long terme. Il était persuadé que l’Archidruide Gostegotti serait sûrement ravi de pouvoir tisser des liens amicaux entre Thuldae et cette communauté amoureuse elle aussi de la nature.

Le matin était déjà là. Thamior finit ses préparatifs et se joignit alors aux autres pour lever le camp et aller à la rencontre des renforts qui venaient les épauler dans cette délicate mission. Le gnome s’était laissé imaginer une alliance entre les gardiens et Lirralthwog Wysrilf et son clan pour mener un assaut immédiat et imparable contre la démone qui les avait si honteusement bernés. Visiblement, il revit ses ambitions à la baisse quand Azur’ael s’exprima si sagement à l’attention de sa sœur du peuple oublié. Cette solution était peut-être la meilleure et Thamior garda ses intentions étrangement belliqueuse pour lui, se contentant de suivre le groupe jusqu’à la petite colline où les renforts les attendaient déjà.

Il salua alors l’être tout aussi petit que lui et que son compagnon animal. Le druide laissa Nailo renifler un peu l’halfeline comme il aimait bien le faire pour se familiariser avec les nouveaux arrivants. Il se contenta alors de sourire à l’attention de la druidesse Elande qui était venu renforcer leur équipe puis attendit que le groupe se mette en marche, mené par la Ly’aegisir des Mystères et guidé par Lirralthwog Wysrilf.

Repos sans armure, prière pour préparer les sorts.

Le jeune forestier avait une mine morose ce matin là. Il avait beau ressasser les paroles prononcées la veille par la gnome il ne parvenait pas à comprendre. Cette petite druidesse avait quasiment à elle seule terrassée le loup garou et elle refusait l'affrontement. Elle les avait suivies et observées alors qu'ils risquaient leur vie, les souvenirs ne manquaient pas pour le jeune humain, entre les pérytons, l'arachnée, ... Ils auraient bien eu besoin d'un allié supplémentaire dans ces moments là ! Olafr ne savait pas sur quel pied dansait face à un tel comportement. D'autant qu'elle leur parlait d'une menace dont son peuple savait visiblement beaucoup de choses, aussi habiles pour l'observation qu'ils semblaient l'être ... Et malgré ces connaissances et le fait qu'ils regroupent à eux seuls trois villages ! *Trois villages!!!* Une force de frappe qui ne devrait pas être négligeable normalement !
*Ce qui est arrivé à Mialyë aurait pu être évité.* pensa Olafr alors qu'il remettait son armure et prit de quoi se sustenter.

Il était partagé entre la rancoeur envers lui-même pour ne pas avoir pu aider sa soeur elfe des bois et la rancoeur envers la gnome pour son laxisme ou ce qu'il prenait comme telle, pour ne pas dire autre chose. Il prit cependant sur lui de ne rien dire. Cela aurait d'ailleurs pu nuire à la cohésion du groupe au vu du comportement de l'un d'eux. Il devait d'ailleurs être le seul à penser cela mais peu importe.

La veille au soir, il avait profité du calme pour panser ses blessures légères, la magie du prêtre ayant eu son effet. Il avait également ré-affûter son sabre qui avait eu fort à faire pendant la bataille et il remarqua les regards du servant de Tempus. Le rôdeur connaissait bien cette divinité, fort appréciée des illuskiens et su ce que signifiait ces regards. Il échangea quelques mots avec lui sur la bataille du jour et sur son implication dans le combat.
Puis le calme et la douceur du feu reprirent le dessus. Il en profita pour faire une prière à la rousse qui l'avait une nouvelle fois permit de se surpasser aujourd'hui.
En rouvrant les yeux, il vit revenir Iliana ses vêtements à la main et recouvert d'un simple manteau. Le jeune homme ne put retenir un sourire aux coins des lèvres. Il espéra d'ailleurs après coup que ce dernier soit passer inaperçu mais cela lui permit de s'évader un peu, puis il ferma les yeux pour ne les ouvrir qu'au petit matin.

L'arrivée des aigles était une chose dont il ne se lasserait pas. Quelle majesté et quelle prestance ! Les ordres d'Azur'Ael le sortirent de sa rêverie et le départ s'annonçait imminent. Il vit passer la jeune recrue et ne put s'empêcher de penser comme la lunaire. Après ce qu'ils avaient enduré, un bon guerrier aurait été le bienvenue mais bon, toute aide est la bienvenue.

-Sois la bienvenue Elandë ! Je me nomme Olafr.

Il réajusta son baluchon et se tint prêt au départ. Il avait bien récupéré et se sentait apte pour d'autres épreuves!

Les desseins des dieux sont parfois bien insondables et jamais Feylan aurait cru un jour se retrouver au beau milieu de la Haute Forêt parmi une petite bande de druides et autres protecteurs de la Nature. A quoi aspirait le seigneur des batailles, sur quel chemin Tempus désirait pousser son humble serviteur ? En ce début de soirée, l’esprit du prêtre n’eut qu’un court répit et de nouveau une foule de questions s’amoncelaient.

D’autant plus que la situation était loin de se calmer et que de plus grands dangers s’annonçaient dans l’avenir du prêtre tels des nuages toujours plus sombres au-dessus du paysage déjà bien chaotique de la vie du jeune illuskien.
Aux dires de la gnome et de l’elfe de la lune, rentrées toutes deux un débat largement teinté de diplomatie sur fond d’échanges d’informations, une guerre faisait rage au pied de cet océan d’arbres séculaires. Le dieu de la guerre avait-il envoyé ici Feylan en tant qu’émissaire ? en tant qu’observateur ? Quoiqu’il en soit pour l’humain, il y avait matière à creuser et son dogme l’encourageait vivement à parcourir les zones de belligérance afin d’aider à résoudre les conflits rapidement et d’y déloger toutes traces de monstruosité.

La brume se dissipa lentement et le cadet des Calgard prit quelque peu conscience du rôle qui lui incombait au sein de cette petite troupe de gardiens et au regard de sa divinité tutélaire. La première tâche sera de trouver sa place parmi des êtres déjà liés par une franche amitié, à la vue des étreintes et des regards amicaux qu’ils se lancèrent tous après l’éreintante épreuve du sang. Sans compter que la plupart étaient membre de la même « compagnie ».

Gagner leur confiance comme offrir la sienne ne sera pas chose aisée pour Feylan qui lors du montage du camp sentit le lourd poids des regards suspicieux de ses opportuns alliés. Il ne s’en offusqua pas et ne s’en contraria pas plus, il les comprenait d’autant plus que les gens de la nature sauvage n’étaient pas réputés des plus sociables au premier et second abord.

Le prêtre alla trouver apaisement auprès de celui brillait toujours à l’instar d’un flambeau dans la nuit, l’entité pour laquelle il brandit sa hache et parcourt le Nord de Féérune pour équilibrer les jeux de la guerre. Le jeune homme se faufila parmi la végétation, non loin de ses compagnons d’aventure, et à portée de voix. Il s’agenouilla au bord d’une mare dont les ondes laissaient refléter un disque d’argent et dont les berges plantés de saules éparses camouflaient légèrement sa silhouette. Puis il disposa sa hache face à lui, posée sur le sol avant de s’entailler le pouce de la main gauche pour enfin laisser s’échapper quelques gouttes d’un liquide carmin sur le fer de son arme.
Son rituel achevé, il entama un chant à mi-voix les bras croisés sur sa chemise de mailles, c’est ainsi qu’il loua Tempus de lui transmettre une infime partie de ses pouvoirs divins afin de le servir un autre jour de plus.

Avant de s’allonger pour une nuit de sommeil bien méritée, Feylan devisa avec le forestier avec qui il avait combattu côte à côte. Ils partagèrent une partie de leur tour de garde à échanger certaines réflexions quand à cet épisode tumultueux de l’attaque des malarites. Le jeune prêtre narra aussi à Olafr comment il s’était retrouvé dans cet environnement hostile au beau milieu d’un affrontement dont il ignore presque tout.

Le lendemain matin l’illuskien se sentant retrouver une bien meilleure forme après un repos pleinement veillé par un groupe d’experts des milieux forestiers, se prépara hâtivement pour gagner le site du combat avec une idée bien précise. Il grignota rapidement tout en cheminant avant de poser ses yeux et ses mains sur l’équipement des ennemis refroidis. Le prêtre était à la recherche d’une arme à distance et dénicher un arc serait une aubaine même si il y avait qu’un mince espoir de faire pareil trouvaille. Visiblement il n’était pas le seul en maraude, l’humaine sauvageonne et à l’air peu commode glanait elle aussi les restes puants des peux vertes. Feylan ne lui décocha qu’un bref signe de tête à peine perceptible avant de poursuivre sa dégoûtante besogne mais au fond surement nécessaire.

Il suivit la druidesse lorsqu’elle quitta les lieux et pressa le pas pour arriver à sa hauteur avant de lui glisser quelques mots d’un ton qui se voulait sincère.

- Content de voir que vos blessures guérissent et que vous avez recouvert de vos forces…

Puis le Tempurite accéléra la marche pour rejoindre le sommet et au fur et à mesure qu’il gravissait la pente l’expression de son visage trahissait un mélange de surprise et d’émerveillement. Un aigle géant, chevauché par une elfe et une créature humanoïde de taille plus modeste.

A hauteur du groupe, Feylan se contenta d’observer la scène presque onirique. Il avait cru apercevoir un jour au-dessus des contreforts de la chaine de montagnes de son pays natal, le vol lointain de ses puissants rapaces mais ici nul doute n’était permis. La journée commençait bien.

De derrière les autres protagonistes, il posa son regard sur la nouvelle arrivée ainsi que sur son compagnon à plumes et laissa les gardiens et leur alliée l’accueillir. Ce qui ne l’empêcha pas d’adresser un discret sourire à la dénommée Elandë.

Prière dans la soirée et fouille à l’aube des cadavres.

Le vingt neuvième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
29 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : début de la nuit.


Température la plus basse : 7 °C
Température la plus haute : 15 °C
Température effective : -- °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : Pleine lune
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 00.
Nouvelle aube : 07 h 00.

MJ
Narration : Azur'Aël, Thamior, Olafr, Feylan, Elandë et Mialyë

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Iliana utilise fouille
13d20 +0(degree) +0(modif. INT) = 13

Feylan utilise fouille
20d20 +0(Degré) + 1(modif. INT) = 21
Feylan trouve deux gemmes dont l’une porte un symbole.

Iliana lance soin léger
8d8 +4 = 12 PVs reste 15
4d8 +4 = 8 PVs reste 23
Iliana ne peut pas convertir le sort en soin, réservé aux prêtres

Iliana dort pendant 8 heures reste 27 PVs
Azur'Aël dort pendant 4 heures reste 11 PVs
Olafr dort 8 heures reste 17 PVs
Olafr récupère 1 point à sa Dextérité reste 15
Feylan et Thamior sont max de leur PV's

Dans ce soleil levant, et qui commençait à réchauffer la terre gelée de la Haute-Forêt, les choses allaient bon train. Les Gardiens Sylvestres s’étaient rassemblés autour de la nouvelle venue. En ces temps troublés, ce n’était pas le tact qui étouffait les frères et sœurs sylvestre. Lorsque les dirigeants de Thüldae leur avaient annoncé l’arrivée imminente de renfort, les Gardiens Sylvestres s’étaient attendus à quelque chose de plus musclé qu’une Hin. Et les regards qu’Elandë avait pu percevoir lui avaient apprit à quoi elle devait s’attendre. Pour la druidesse, il ne suffirait pas de se présenter en portant le loup argenté pour qu’on lui tende le tapis de velours. Non, elle devrait faire ses preuves, elle le savait et cela lui allait parfaitement. Les salutations furent brèves et assez sèches.

La Gardienne des Mystères, quand à elle, para au plus urgent et au plus important. Elle ignora purement et simplement la nouvelle venue. La Teu’Tel’Quess avait profité de la nuit pour écrire un parchemin relatant la situation telle qu’elle était. Et comme on le lui avait fait comprendre à son départ de Thüldae, puis chez les Ny’Ath’Myï, la révélation de la nuit dernière, si elle était la solution du mystère qui entourait les disparitions mystérieuses cela n’était pas la fin du combat, bien au contraire. Les Fey’ri étaient des adversaires à ne pas prendre à la légère. Ils avaient été capables d’emmener Eaerlann, Ascalhorn et Mirmmara à leur perte. Azur’Aël le savait très bien, tout comme elle était au fait de leur haine envers les Tel’Quessir. Aussi, pressa-t-elle le Gardien des Vents de repartir séance tenante et de ne s’arrêter qu’une fois face à Adlareth. Thüldae n’avait probablement jamais connu pareil péril et c’était toutes les communautés elfiques, voir toute la Haute-Forêt qui était en danger. Il n’y avait qu’à voir les ravages que les démons avaient été capables de faire chez les Ny’Ath’Myï en les conduisant près de la guerre civile.

Finmwénwë ne discuta pas, il prit le parchemin et le rangea précieusement dans la doublure de sa lourde veste de cuir doublée de fourrure et il s’assura de l’avoir bien refermé. Conscient de l’importance cruciale de sa mission. Il salua une dernière fois, les enfants de Thüldae.

[elfique]- Je crains que les choses ne soient pas aussi simples, Azur’Aël. Le Protecteur m’a donné pour ordre de vous ramener séance tenante à la cité sylvestre. Il semblerait qu’une autre affaire d’importance réclame votre attention. Vous pourrez donc, remettre vous-même votre rapport au Haut-Armathor. Nous n’avons que peux de temps, je vous invite à enfiler ce manteau. Il ne fait pas chaud là-haut, même pour Tel’Quessir. Mais un renfort devrait arriver, j’étais suivi par un autre Gardien des Vents.[/elfique]


La Ly’Aegisir prit tout de même le temps de mettre en place une stratégie. Elle laissa Elandë aux bons soins des autres gardiens sylvestres et se retourna vers Lirralthwog. Après avoir partagé un moment privilégié avec le beau Thamior, la gnome des forêts avait passé une partie de la nuit à réfléchir à la situation. Depuis le début, elle avait placé de grands espoirs dans ce groupe. Aujourd’hui, ils avaient des raisons de s’entre aider et sans cela, c’était sans doute la fin et pour son clan, et de ce qu’elle avait compris cette fin entraînerait d’autres conséquences. Et elle en était certaine, elle ne pouvait imaginer jusqu’où cela pourrait bien aller. Cela coûtait à la druidesse de ne pouvoir entrer elle-même dans cette bataille. Rester sans rien faire n’était pas dans sa nature. La proposition d’Azur’Aël était donc une issue qui lui permettrait de ne pas rester sur la touche. Lirralthwog Wysrilf posa un regard qui en disait long sur le druide à coté de son fidèle et féroce chien de selle. Il ne semblait pas insensible à ses charmes et il savait faire preuve d’une vaillance peut commune chez les membres du peuple oublié. En cela, ils se ressemblaient. Elle devait se l’avouer, elle n’était pas non plus insensible aux charmes de Thamior. Même si elle devait mettre ses sentiments en berne eut égard à la situation, elle espérait bien le revoir une fois que tout serait terminé.

- J’accepte Ly’Aegisir de Thüldae. Je vais donc retourner au village elfique et je vais voir cette Siannodel et tout lui expliquer. Si nous devons être alliés et puisque vous allez risquer vos vies pour lutter contre ce mal, je me ferai un devoir de faire tout ce qui me sera possible de faire pour éviter cette guerre. Oui, vous pouvez compter sur nous. Son regard croisa celui de Thamior. Et que les dieux fassent que nous nous revoyions tous.

Faisant fi de toute discrétion, elle se porta à la hauteur de Thamior, suivit de près par son colossal ours. Elle prit délicatement les mains du gardien sylvestre dans les siennes et planta ses yeux bleu dans ceux de Thamior.



Après de rapides au revoirs, et sans plus de cérémonie Azur’Aël et le Sy’Tel’Quess sautèrent sur Rahd-drimme. Sans ménagement, l’aigle géant qui avait bien perçu l’urgence et l’importance de la situation, décolla dans un malstrom d’air, de neige et de feuilles mêlées. Si le rapace avait semblé magnifique, en cet instant il n’était que puissance à l’état pur. Pour ceux qui avaient déjà chevauché ces créatures, ils pouvaient imaginer ce que l’aquilier devait ressentir. Pour les autres, cela restait hors de portée.

Une fois l’aigle ayant décollé, le groupe de sauvetage se retrouvait avec un coup de masse d’arme lourde sur le crâne. Celle qui les avait guidé jusque là venait de partir en les laissant à leur destiné. Les jeunes novices de la Confrérie n’avaient pas reçu d’instruction quant à savoir qui devrait prendre la tête des évènements. Un silence lourd s’était installer, c’était un peu comme si le temps était suspendu. Mais pas pour tout le monde.

De son coté, Thamior vivait une toute autre expérience. Un peu à l’écart du reste du groupe, Lirralthwog laissa glisser une des ses mains dans celles de Thamior et laissa l’autre au contact du druide. Pour l’emmener un peu plus loin. Laissant Olafr avec la halfeline.

Pendant ce temps là, sur ce qui avait été le champ de bataille de la veille, Iliana et le prêtre de Tempus cherchait quelques matériels valables ou autre indication sur les orques. Mise à part, les armes, ils trouvèrent des pièces, une potion et une flasque. Le dévot du Seigneur des Batailles fouilla le corps du Loup-Garou et il trouva une petite bourse en cuir épais et à l’intérieur, il trouva deux gemmes. L’une d’elle portait un symbole. Une espèce d’aigle flamboyant, mais avec des ailes de dragon qui tenait dans son bec un fouet barbelé brûlant.

Un peu à l’écart du reste de groupe, les deux gnomes des forêts s’étaient isolés. Lirralthwog n’avait pas lâché la main de Thamior. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas senti un tel émoi. Et bien qu’elle tentait de le cacher, pour Thamior le message était clair. Cette jolie gnome avait de la tendresse pour lui. Elle avait à nouveau plongé ses yeux dans ceux de Thamior et resta silencieuse pendant un instant.

[gnome]- Hum, excuse-moi de ces manières, mais le temps presse et nous allons bientôt repartir. Je te fais confiance et j’accepte bien volontiers cette mission. Ca me rassure de savoir que tes amis peuvent compter sur toi. Je prie pour que notre victoire soit complète et je prie pour te revoir entier Thamior Amakiir. Ne me déçoit pas. Tient prend ce foulard, puisse-t-il te porter chance. Mais j’y tiens beaucoup, alors mon cher tu as intérêt à me le remettre en main propre lorsque ce sera fini. Que la Feuille Masquée veille sur toi druide de la Haute-Forêt.[/gnome]

Finmwénwë n’avait pas menti. Le temps de rassembler les quelques objets et indices qui pouvaient éventuellement donner des indications supplémentaires sur leurs ennemis ou le apporter un avantage substantiel. Un autre aigle géant se posa non loin au même endroit que son prédécesseur. Cette fois, il s’agissait de Leril et de son d’aquilier Naöèll Ojimma. Si le spectacle était toujours aussi impressionnant, l’attente de savoir qui allait être ce nouveau renfort l’emportait sur tout le reste.

Et ce fut, une jeune femme vêtue d’une armure de cuir finement ouvragée de très bonne qualité, qui sauta du dos de l’aigle géant. L’aquilier lui lança son sac, puis une arbalète légère. La jeune femme mit son sac sur son dos et plaça son arbalète en bandoulière puis en prenant appui sur son bâton, elle rejoignit le reste du groupe qui la dévisageait tandis que Leril reprenait déjà son envol.

Myriame Dansemain

le Haut-Armathor m’a envoyé pour vous prêter main forte. Je tiens à vous prévenir tout de suite, je ne suis pas une Gardienne. J'appartiens normalement à la Garde Sylvestre de Thüldae. Mais on m'a dit que ma pratique et mes connaissances en magie et sur le secteur, pourrait peut-être vous rendre service. Par contre, on ne m'a pas réellement mis au courant de votre mission. Tout au plus que vous étiez engagé dans une mission de sauvetage, à la demande des Ny'Ath'My. Je ne sais pas ce qui se trame en ce moment, mais on dirait que Thüldae est une ruche dans laquelle un ours aurait mit sa grosse patte. Heu d’ailleurs en parlant d’ours… celui-ci à-t-il déjà manger ? -------------------- Myriame est une jeune femme de 25 ans native de Lunargent. Magicienne de son état, elle a gagné Thüldae lorsque les rescapés de la Cité ont été mis à l'abri dans le Joyau du Nord. Elle a intégré la Garde Sylvestre pour assurer la protection de Thüldae. Vaillante et volontaire, elle a répondu présente lorsqu'Adlareth lui demanda de prêter main forte à un groupe de Novices de la Confrérie.

Ce message a été modifié par Aalric le Mercredi 03 Octobre 2012 à 13h03

Le départ d'Azur'Ael fut si soudain que le forestier en resta sans voix quelques minutes. Laisser ainsi le groupe n'était pas compréhensible pour le jeune humain... *L'autre aigle amènera probablement un nouveau représentant de la confrérie...*En attendant Olafr voyait bien que les effectifs du groupe n'allait pas en se fortifiant. Certes l'arrivée de ce prêtre guerrier était une aubaine pour ne pas dire une aide divine, mais la confrérie n'était plus représentée que par trois novices. Leur principal atout était maintenant Iliana car c'était la plus expérimentée mais c'était aussi la plus chaotique d'entre eux...
*Lahmëe nous a quitté et c'est maintenant Azur'Ael qui s'en va ...* Une certaine nostalgie emplit un instant l'esprit du téthyrien, mais qui bien heureusement le quitta aussi vite pour se consacrer sur son nouvel objectif. En effet nos routes divergent mais le combat continue, et Mialyë nous attend.
-Azur'Ael! interpella Olafr non sans dissimuler une certaine amertume du à ce départ précipité.
-Que les dieux te protègent sur ton nouveau chemin. Nous nous reverrons à Thuldäe avec Mialyë !
Il accompagna ses paroles d'un sourire et d'une main sur la poitrine en guise d'au revoir. Il respectait beaucoup cette elfe. Le temps passait à ces côtés l'avait grandi d'une certaine manière et le fait de ne plus voir son sourire radieux illuminer cette rude mission lui fit un pincement qu'il tenta toutefois de dissimuler. Probable héritage illuskien où personne n'affiche trop ces sentiments dans la peur de montrer ces hypothétiques faiblesses ...

Le jeune rôdeur regarda l'oiseau s'envoler et quitter la cime des arbres. Une nouvelle ère ... L'arrivée de l'autre aigle ne se fit pas attendre. Olafr n'avait pas bougé d'un iota et était resté dans ses pensées des nouvelles épreuves à venir et de la hâte qu'ils allaient devoir déployer pour sauver leur soeur.
Il salua d'un geste l'aquilier qui repartit aussi vite qu'il était arrivé.
L'aide providentielle annoncée était une mignonne humaine que les traits et l'attitude ne manquèrent pas de titiller le rôdeur... Il fit un pas en avant afin de l'accueillir :
-Sois la bienvenue dans notre groupe! Ton aide nous sera essentiel si nous voulons mener à bien notre mission! Sois rassurée, cet ours nous a sauvé la vie pas plus tard qu'hier soir. Il accompagne Lirralthwog Wysrilf que voici, une gnome des forêts du clan Pierremousse. Et voici Thamior et Elandë, tous deux gardiens avec Nailo et Veluthil, leur compagnon respectif. Et derrière Iliana, une amie de la confrérie avec sa panthère Riana et Feylan Calgard, un prêtre dont la hache nous a rendu un fier service face aux orques. Et je me nomme Olafr et toi?
-Si tu veux bien nous continuerons cette discussion en chemin car nous sommes sur le départ. Et comme tu le comprendras la hâte est notre meilleure chance de réussite!
Le rôdeur se tourna vers les gnomes et accompagna les paroles d'un geste explicite.
-Lirralthwog, si tu veux bien !
-Thamior, tu prends la surveillance de la tête je suppose Il suivit ses mots d'un regard "polisson" au druide Je prends l'arrière!

La froideur de Marpenoth les suivit alors qu'ils empruntaient le chemin vers leur soeur. En route, il renseigna la magicienne sur leur aventure depuis leur départ de Thuldaë et lui expliqua le but de leur mission. Une fois ceci fait, il reprit sa place de surveillance.

Que de mouvements en cet endroit de la forêt, ceux qui se nommaient les gardiens sylvestres semblaient ne faire qu’un avec la végétation dans laquelle ils se déplacent avec tant d’aisance. Ils faisaient preuve de cette même affinité avec les animaux sauvages qu’ils chevauchent et avec lesquels ils devisent. Quel spectacle pour l’humain des marches d’argent.

Feylan n’avait jamais rien vu de tel, ce ballet aérien d’aigles géants qui emmenait les uns et amenait les autres lui arracha un sourire, comme celui qu’exprime un enfant à la vue du merveilleux.

Il salua l’humaine de la manière aussi discrète qu’il l’avait fait pour Elandë. Une magicienne, quel heureux hasard… Ses talents seront soumis à rudes épreuves contre les lycanthropes et les démons qui ravagent les environs songea le prête du seigneur des batailles. Le jeune illuskien détailla cette femme qui dans sa manière de parler faisait preuve d’une assurance certaine. De plus, son joli minois ne le laissa pas plus insensible.

Afin de détacher son attention de la nouvelle venue, le fils Calgard s’écarta du groupe pour fouiller dans son havresac et en sortir une des gemmes qu’il avait soutiré du cadavre du loup garou. Il l’observa sous tous les angles. Cet étrange symbole appartenait il à une armée, un dieu, une puissante famille ? Le tempurite fouilla dans sa mémoire, ces longues heures à éplucher les livres poussiéreux de la bibliothèque du temple d’Havredest lui seront-elles profitables ? Quoi qu’il en soit, cet aigle aux ailes de dragon mordant un fouet ardent ne lui inspirait rien de bon.

Soudain il prit toute la mesure du départ de la meneuse de groupe. Comment cette Azur’ael pouvait abandonner ses compagnons de combat dans un moment si dur, où l’avenir les plongeait tous dans les ténèbres et le sang ? L’aumônier de guerre ne voulut juger plus avant l’elfe de la lune, ne connaissant pas tous les tenants et aboutissants, peut-être avait-elle un plan ou un motif valable…

Il s’adressa alors intérieurement à son dieu :

* Ô seigneur des batailles, Grand pourfendeur des monstres de cette terre et des cieux, j’ai fait le choix de poursuivre le combat avec les gardiens sylvestres afin de débusquer les démons qui sévissent dans cette région. Ne me blâme pas pour m’être écarté de ma mission première mais permet moi seulement de suivre ton exemple. Comment pourrais-je les abandonner alors qu’ils luttent contre plus fort qu’eux avec un tel courage et un tel acharnement. Je cheminerai avec ces gardiens de la Nature jusqu’à l’issue que vous aurez choisi pour votre humble serviteur.*

Feylan rouvrit doucement les yeux avant de ranger la gemme mystérieuse. Il était plus déterminé que jamais à accompagner Olafr, Thamior, Iliana, Elandë, la gnomme et la magicienne dans leur périple.

Feylan effectue un test de connaissance (religion, mystères) sur la gemme.

Elandë regarda l'aigle s'envoler avec envie, jamais elle n'oublierai ce vol.
Elle apprêtais à suivre le groupe lorsqu'elle vu l'elfe qui l'avait accueilli la première repartir avec l'aigle qui venait de la déposer. Elle ne serait donc pas renfort mais remplaçante et là, la tâche lui paru beaucoup trop importante . Jamais elle ne pourrait remplacer une personne avec un tel charisme, cela allait la décourager quand elle aperçut un autre aigle atterrir et déposer une femme qui dit appartenir à la garde sylvestre, enfin quelqu'un rompu aux arts de la guerre, qui allait prendre la place de l'elfe disparue. Cela la rassura. l'homme resté près d'elle s'adressa à la nouvelle venue et les présenta tous. elle en profita pour se présenter à son tour :
" Alae, je viens d'arriver moi aussi à l'instant. Mais contrairement à vous je suis novice à Thuldae, aussi je crois que vous avez rassuré la plupart des personnes ici présente en effet ils attendaient tous du renfort et quand j'ai débarquée ils ont été légèrement déçus et je les comprends. Donc bienvenue !".
Elandë suivi le petit groupe dans leur nouvelles aventures en se disant qu'un défit de taille l'attendait mais elle n'avait pas peur un jour elle serait acceptée totalement par le groupe elle s'en faisait la promesse.

Le trentième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
30 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : début de journée.


Température la plus basse : 4 °C
Température la plus haute : 15 °C
Température effective : -- °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 16Km/h
Phase de Séluné : 3ème quatier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 00.
Nouvelle aube : 07 h 00.

MJ
Narration : Azur'Aël, Thamior, Olafr, Feylan, Elandë et Myriame

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Feylan effectue un test de connaissance religion sur la gemme.
9D20 +3(Degré) + 1(modif. INT) = 13 ~ DD 20 -> échec

Feylan effectue un test de connaissance mystère sur la gemme.
10D20 +3(Degré) + 1(modif. INT) = 14 ~ DD 20 -> échec

Pour le moins, les Gardiens Sylvestres et leurs amis étaient restés un moment sans voix après le départ précipité d’Azur’Aël. Perde à la fois, une chef de groupe appréciée de tous et la seule pratiquante d’art profane en aurait sonné plus d’un. Surtout qu’ils le savaient, l’avenir restait pour le moins sombre et incertain.

Dans son coin le serviteur du Seigneur des batailles examina attentivement la gemme frappée d’un curieux symbole. Il eut beau réfléchir, laisser sa mémoire fouler les manuels qu’il avait bien pu lire. Rien… cela ne lui rappelait strictement rien. Il fallait avouer que les Fey’ri, s’ils avaient été tristement célèbre en leur temps, avaient complètement disparu de la surface de Faerûn depuis plusieurs siècles. Il n’y avait rien d’étonnant qu’un N’Tel’Quess, de surcroîts humain et non natif de la Haute-Forêt, n’ait jamais entendu parler de ces créatures.

La nouvelle venue avait écouté avec attention les propos d’Olafr. Cela eut l’avantage de lui permettre d’associer un visage sur les noms qui lui avaient été donnés. En l’absence d’Azur’Aël, le rôdeur semblait prendre les choses en main. Il annonça clairement le moment du départ. Puis ce fut Elandë qui lui souhaita la bienvenue à sa façon.

Moment, où les aventuriers qui s’étaient rassemblés autour du nouveau leader purent voir une chose étrange. Ca volait, ça avait des ailes membraneuses, mais ce n’était pas un volatile. Non, clairement il s’agissait plutôt d’un chat. Un chat ailé qui vint se poser aux pieds de Myriame. Rangeant ses ailes membraneuses, il se frotta sur les bottes de la Garde en ronronnant et en faisant le dos rond.

Myriame Dansemain

- Ca va, il n’y a rien alentour, sinon Zébul me l’aurait dit. Bien avant de partir, j’ai quelques petites choses que je dois vous remettre. Merci de votre accueil les amis. Elandë, si tu es là, je suis certaine que ce n’est pas par hasard. Ce n’est pas le genre ni d’Isorion, ni d’Adlareth d’envoyer des Gardiens Sylvestres à la légère. Et c’est encore plus vrai avec les Novices. Le doute ne doit pas assombrir ton esprit. Tu as ta place, n’en doute pas et je suis fière d’être parmi vous. Je ne sais pas dans quel guêpier vous vous êtes fourrés, mais c’est suffisamment grave pour que la Confrérie casse ses bas de laine pour vous. -------------------- Myriame est une jeune femme de 25 ans native de Lunargent. Magicienne de son état, elle a gagné Thüldae lorsque les rescapés de la Cité ont été mis à l'abri dans le Joyau du Nord. Elle a intégré la Garde Sylvestre pour assurer la protection de Thüldae. Vaillante et volontaire, elle a répondu présente lorsqu'Adlareth lui demanda de prêter main forte à un groupe de Novices de la Confrérie.

Myriame récupéra un petit sac à dos en cuir, visiblement fait pour les petits gens. Elle prit soin de l’ouvrir largement. Puis elle récupéra un morceau de parchemin dans l’une de ses poches. Elle le lu : armure pour Thamior, puis plongea sa main dans le sac pour en ressortir avec un peu de difficulté, une armure de petite taille fait d’une peau assez particulière. On pouvait même se demander comment cette armure avait pu rentrer dans ce sac. Elle l’a tendit à Thamior en lui expliquant qu’il s’agissait de la peau d’un animal exotique que l’on nommait rhinocéros. Elle lu à nouveau son parchemin et cette fois sortie tour à tour deux potions. L’une était une potion de soin importante. L’autre selon ses dires allait permettre à qui la boirait de pouvoir grimper au mur comme une araignée. De ce petit sac, elle sortit un arc long composite qui avait dû demander des années de fabrication au maître archer de Thüldae. Elle le tendit à Olafr. Techniquement, il était clairement impossible qu’une arme de cette taille puisse tenir dans le sac. Ce qui révéla sans ambigüité la nature magique du sac en question. La distribution continua ainsi, il y en avait pour tous excepté pour le prêtre de Tempus.

La distribution terminée, Myriame tendit le sac à Thamior. Tient, c’est pour toi. Tu peux ranger ce que tu veux dedans en prononçant son nom. Après, il te suffit de redire ce même nom pour que la chose en question vienne toute seule dans ta main. Tu verras c’est très pratique, et plus ça ne pèse rien.

Olafr venait d’hériter d’un magnifique arc long elfique. Et une très belle armure esti, qui restait parfaitement silencieuse même si on la secouait vigoureusement. Iliana, quant à elle, se vit doté de deux bracelets de griffe dont la facture ne laissait planer aucun doute sur l’efficacité de ces griffes acérées. Pour aller avec, une paire de bracelet et une paire de lunette dont Myriame l’assura qu’elles étaient magiques. Enfin, un flacon contenant une potion qui devait décupler ses forces en cas de besoin.

Myriame expliqua à la jeune recrue, que malheureusement il n’y avait pas eu le temps de préparer quelque chose pour elle. Vu la rapidité avec laquelle la décision de l’envoyer en mission avait été prise. Elle devrait faire son équipement du moment, excepté la vingtaine de flèche de maître qu’elle lui tendit. Il restait encore quelques affaires qui gisaient sur le sol. Myriame semblait chercher quelque chose du regard, ou plutôt quelqu’un.

Myriame Dansemain

- Hum, excusez-moi. Mais on m’avait dit qu’il devait y avoir aussi Myalië avec vous. Où est-elle ? J’ai des choses pour elle aussi. -------------------- Myriame est une jeune femme de 25 ans native de Lunargent. Magicienne de son état, elle a gagné Thüldae lorsque les rescapés de la Cité ont été mis à l'abri dans le Joyau du Nord. Elle a intégré la Garde Sylvestre pour assurer la protection de Thüldae. Vaillante et volontaire, elle a répondu présente lorsqu'Adlareth lui demanda de prêter main forte à un groupe de Novices de la Confrérie.

Il y eut comme un vide emplit seulement d’un silence gêné. Enfin, Olafr prit la parole pour expliquer ce qui c’était passé et à qui ils avaient à faire. Tout du moins, il répéta le nom qui avait été donné par la Ly’Aegisir des Gardiens de Mystères : les Fey’Ri.

Il fallut un moment pour que Myriame accuse le coup de cette révélation. Ses yeux se posèrent sur l’humain, puis sur les affaires qui restaient au sol.

Myriame Dansemain

- Feylan ? C’est bien ça ? Je ne sais pas si vous savez à quoi nous avons à faire, mais la partie risque d’être très serrée. Et c’est bien le moins que l’on puisse dire. Si vous le désirez, je vous propose de prendre ses quelques affaires. Il n’y a aucun doute qu’on aura besoin de tous nos atouts. -------------------- Myriame est une jeune femme de 25 ans native de Lunargent. Magicienne de son état, elle a gagné Thüldae lorsque les rescapés de la Cité ont été mis à l'abri dans le Joyau du Nord. Elle a intégré la Garde Sylvestre pour assurer la protection de Thüldae. Vaillante et volontaire, elle a répondu présente lorsqu'Adlareth lui demanda de prêter main forte à un groupe de Novices de la Confrérie.

Il y avait plusieurs potions, des flasques et une armure constituée de lame de métal qui se chevauchaient sur une armature de cuir et de maille. Il y avait aussi deux gantelets, le tout de belle facture.

Myriame Dansemain

- Bien pour ma part, je suis prête à vous suivre et je mets ma magie à votre service et à celui de la Confrérie. Toutefois, je pense que notre action va bien au-delà de tout ça. Que savez-vous sur les démons Fey’ri ? Mis à part, qu’ils peuvent prendre l’apparence qu’ils souhaitent. -------------------- Myriame est une jeune femme de 25 ans native de Lunargent. Magicienne de son état, elle a gagné Thüldae lorsque les rescapés de la Cité ont été mis à l'abri dans le Joyau du Nord. Elle a intégré la Garde Sylvestre pour assurer la protection de Thüldae. Vaillante et volontaire, elle a répondu présente lorsqu'Adlareth lui demanda de prêter main forte à un groupe de Novices de la Confrérie.

Sur ce, le groupe s’ébranla et suivit les deux gnomes des forêts. Zébul s’était envolé et il servait d’éclaireur averti. Il fallu quelques chandelles d’une marche à bonne allure. La température fraiche était plutôt une bonne chose, mais le dégèle transformait peu à peu le sol en boue glissante. Le pâle soleil était monté haut dans le ciel, lorsque les gnomes des forêts imposèrent une halte. Ce fut Lirralthwog qui l’annonça assez brutalement.

Myriame Dansemain

- Nous y sommes ! Là devant, il y à l’entrée du temple. Il y a des chances que la démone ait averti ses petits camarades. Vous risquez bien d’être attendu, alors soyez prudent. Thamior, veille sur eux. On se revoit très vite. J’ai une promesse à respecter et je la respecterais. Je retourne chez les Ny’Ath’Myï. Que la Feuille Masquée vous garde et faite moi plaisir botté leur les fesses qu’ils aillent voir dans les neuf enfer s’il fait beau. -------------------- Myriame est une jeune femme de 25 ans native de Lunargent. Magicienne de son état, elle a gagné Thüldae lorsque les rescapés de la Cité ont été mis à l'abri dans le Joyau du Nord. Elle a intégré la Garde Sylvestre pour assurer la protection de Thüldae. Vaillante et volontaire, elle a répondu présente lorsqu'Adlareth lui demanda de prêter main forte à un groupe de Novices de la Confrérie.

Sans plus de cérémonie, Lirralthwog tourna les talons et partie sans un regard en arrière et pour cause. Pour elle cette séparation était douloureuse et à plusieurs titres. Se retourner maintenant rendrait les choses encore plus difficiles.

Le groupe mandaté par la Confrérie des Gardiens Sylvestres se retrouvait devant sa destinée. Il fallait maintenant établir une stratégie et il fallait mieux pour eux qu’elle soit efficace.


entrée du temple