La Force des Âmes, A l'Ouest se trouve le crépuscule

Une fois debout, la jeune femme remercia ses deux homologues druides et rassembla ses esprits pour comprends la situation.
Pas de pertes dans leurs rangs, mais une disparue. Pour la disparue, tout se fit très vite, les compagnons animaux se mirent au travail et ils tombèrent sur la jeune prêtresse elfe qui les suivait depuis le début. Et sur la chef de groupe également. Mais elle se trouvait dans un vraiment sale état. Iliana qui était encore très endolorie écoutât, puisque ses paroles étaient assez inintelligibles tant que sa mâchoire ne serait pas un peu mieux. Et malgré son esprit embrumé, les explications ne lui convenaient pas le moins du monde.
*Si elle était revenu, pourquoi n’était elle pas arrivé jusqu’à nous avant ? Le combat n’as pas été si rapide. Et puis, cette gnome, elle est encore la, mais je ne la vois plus… Comment fait-elle ca ? Et pourquoi se cache-t-elle maintenant ? Elle m’a soigné, pourquoi ne reste-t-elle pas ? Et de plus, quelle idée saugrenue que de vouloir qu’on la laisse la, alors qu’elle-même est revenu alors qu’elle allait a la base chercher des renforts ? Soit tout ceci n’a juste pas de sens parce que je suis trop mal en point, soit, le combat n’est pas encore terminé…*

Sans gestes brusques, Iliana dégaina son arc et une flèche qu’elle avait récupérée en chemin en suivant les autres, et banda son arc en direction de la prêtresse suspecte.

Le visage de la jeune femme était inexpressif tant les contusions étaient désagréables. Et ses paroles dites entre ses dents ne laissaient planer aucun doute sur la menace réel que la tigresse blessée présentait.


-Tu te lève, et tu recule de quelques pas. Si tu fais le moindre mouvement brusque, je te flèche. Si tu bouge tes mains, autrement que pour les mettre sur ta tête, je te flèche.


erueh’l a tuot ed drayuf ud noitamrofsnart al srpa tuotru tirucs al reuoj erfrp ej tios ne li’uq iou ici sap tnov en iuq sesohc sed tnemiarv a y li tios ett am vuorter erocne sap ia’n ej tios srol eriotsih ettec sap av en a rinever ed essertrp ettec a spmet el ressial ruop uaep as tnemerhc zessa udnev sap tia’n elle’uq etuod ej tuotrus te ici revuorter es ruop iuf ia ruz’uq etuod e elliatab al snad suon ceva sap elle tiat’n te ici elle tse iouqruop srola siam sap iouqruop edia’l ed rehcrehc rella’d euq ttulp redia suon ruop unever tse elle’uq tid ell
emm ed eriaf suon snoirved ert tuep ecnaifnoc sap tiaf iul en elle is t ehclf am ed tuob ua ennosrep ettec tse iuq neib sert tias elle srola spmet ec tuot siuped tius suon iuq elle tse’c i nosiar snas tuotrus te tnemelicaf issua sruo nu ertiarapsid sap tiaf en no te sruo nos ceva ecnesrp as snes ej euq srola urapsid a rusnoc erto ac sap emia’n ej roimah stellom sel eppohc eguob elle i ellif am l ellievru

êve, cauchemar ou réalité ? L’ensorceleuse était dans la confusion totale et ne savait plus à quel membre de la Seldarine se vouer. La rêverie, propre aux quessirs, est un phénomène complexe. Il arrive parfois qu’un message subliminal ou une prémonition s’y glisse. Tout ce chaos, ce sang et cette violence étaient -ils des éléments du passé ? Revivait-elle l’attaque des Démons qui avait ravagé la confrérie ? Ou alors voyait-elle ce que l’avenir réservait à sa belle cité sylvestre ?

La gardienne des mystères fit un exercice mental éprouvant pour structurer sa conscience et ses pensées. Elle décortiqua chaque pensée et souvenir pour analyser sa situation.

¤ Chaos, guerre, tribu, traître, disparition…¤

Elle prit alors conscience qu’elle avait une mission cruciale à réaliser. Si elle échouait, tout l’équilibre et la paix seraient remis en cause. Oui elle voyait l’avenir : les conséquences de son échec. La culpabilité la gagna. Alors qu’un individu quelconque aurait baissé les bras devant cette fatalité, l’ensorceleuse lunaire se rebella contre cette idée, luttant de toute la force de son âme pour trouver la lumière du jour afin de se battre aux côtés des seins, frères et sœurs sylvestres.

Feylan se sentait quelque peu impuissant au sein de cet environnement qui n’était pas le sien, d’autant plus que les ténèbres gagnaient en force au beau milieu des sous-bois. La compagnie de ces défenseurs de la nature avait réussi à lui redonner de l’assurance malgré tout. Ces derniers jours à errer seul dans la Haute Forêt tenaient presque du supplice. Il pouvait enfin relâcher un peu de pression.

Mais le repos attendrait encore, il fallait sauver le dernier allié tombé au combat. Suivant discrètement les druides et rodeurs dont la sauvageonne humaine tout juste, les yeux de l’illuskien s’accrochaient à ces silhouettes qui progressaient avec une facilité déconcertante à travers ronces et fougères.

Très vite les compagnons à poils retrouvèrent la trace de cette meneuse elfe mais une fois de plus la surprise pointa. La présence d’une nouvelle oreille pointue au côté du corps inerte prit de court la petite assemblée. Tous la connaissaient, cependant la retrouver ici suscita de vivres réactions, pas toujours dirigé vers de sympathiques sentiments.

Feylan pris le temps d’observer tour à tour chaque intervenant, il essayer de comprendre les rôles de chacun et de déterminer qui était cette elfe apparue d’on ne sait où. Aussi décida t’il se rapprocher mais sitôt ses yeux pointèrent la créature allongée qu’ils s’écarquillèrent légèrement. La lunaire était doté une beauté singulière. Tout en se penchant sur le corps inerte, il tendait l’oreille aux échanges de discussion. Le prêtre de Tempus acquiesça silencieusement à la remarque du gnome mais son visage s’assombrit aux mise en garde de l’humaine à la panthère.

Dès lors ses visions de la créature démoniaque lui revinrent en un écran brumeux. Ces engeances du mal sont maîtres en duperie et la magie déployait il y en encore quelques instants pouvait en faire foi. D’un seul coup d’un seul le prêtre se redressa pour faire face à l’inconnue, dans ce même mouvement son bras armé vint à mettre assez de distance entre eux. L’aumônier de guerre se voulait plus dissuasif qu’agressif.

- J’ai besoin d’être sûr que vous n’êtes lié d’aucune sorte à ce démon qui commande les malarites…

Ses pupilles dilatées et nimbées d’azur toisaient la femme du beau peuple qui peut être feignait d’être une alliée.

Le vingt neuvième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
29 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : début de la nuit.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : Pleine lune
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 00.
Nouvelle aube : 07 h 00.

MJ
Narration : Azur'Aël, Thamior, Olafr, Feylan et Mialyë

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Thamior utilise psychologie
19D20 +0(Degré) +3(modif. SAG) = 22
Mialyë utilise bluff
12D20 + 4 (modif. CHA) = 16
Thamior sent que quelque chose cloche.

Thamior utilise baguette de soin
6d8 +4 = 10 PVs reste 7PVs
Baguette de soin léger perd une charge reste 18

Olafr utilise détection
6D20 +5(Degré)+3(modif. SAG) -1(Chat)= 13 ~ DD ???

Iliana attaque avec arc court et flèche
5d20 +3 BBA+2(modif. DEX) = 10 ~CA ?? -> échec

ue ce passait-il ? Le groupe des Gardiens Sylvestre était-il victime d’un quelconque sortilège qui les poussaient à se dresser les uns contres les autres ? Comment une servante de Solonor pouvait-elle être remise en cause de la sorte ? Tout cela était si étrange et pourtant, en l’espace d’un instant la belle prêtresse se retrouva menacée par une archère, une hache de bataille et faisait la suspicion de ses frères de la Confrérie. Mue par un réflexe de survie, Mialyë recula et laissa le corps inerte d’Azur’Aël accessible pour Thamior.

Mialyë Calithrand

- Mais vous êtes tous devenu fou ? Vous laissez partir ceux qui sont responsables de nos maux. Stupides créatures, vous mériteriez que je vous montre sur le champ de quel bois je me chauffe. Démoniaque ! tu mériterais que je te fasse avaler ta langue, minable humain. Cessez vos enfantillages et attrapez moi ce fuyard ! -------------------- Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.

Thamior ne fut pas dupe. Il y avait quelque chose qui n’était pas très clair là-dedans. Il regarda son compagnon fidèle pour tenter de déceler une quelconque information sur la nature de celle qui se tenait face à lui. Mais ça faisait déjà un moment que le Gnome avait demandé à Naïlo de ne pas tenir compte de ses instincts concernant Mialyë. Il en avait été de même pour Riana. Comment les animaux pouvaient-ils comprendre que maintenant on leur demandait autre chose ? Tandis que de son coté Olafr venait d’envisager la possibilité d’envoyer un mannequin à la prêtresse. Si ce dernier s’envolait ailleurs alors, c’est que la servante du Grand Archer n’était pas en face d’eux. Le gnome des forêts, sous le couvert de l’arc d’Iliana, pu s’occuper de soigner la lunaire. Usant de la magie de sa baguette, les effets bienfaiteur de l’objet magique agit et Azur’Aël reprit de la chaleur. Les yeux de la lunaire se mirent à s’agiter sous ses paupières. Puis, ils finirent par s’ouvrir sur le dernier visage qu’elle avait eu la possibilité de voir avant de sombrer dans l’inconscience : Mialyë. D’instinct, elle eut un moment de recul avant de revenir au visage familier de celui qui était penché sur elle. La vision rassurante du regard de Thamior eut pour effet de la détendre un peu.

Olafr quant à lui prit sa broche dans ses mains. Il posa ses yeux sur la broche du loup argenté que portait tous les Gardiens Sylvestres. La broche avait sa propre vie, elle était liée à jamais à son porteur. Aucune magie connue ne serait capable de tromper le lien existant entre le porteur et sa broche. C’était pourtant évident. Oui tellement évident, maintenant qu’il y faisait attention. Aucun Novice de la Confrérie ne pouvait oublier le moment où on leur avait donné la broche en argent à l’effigie d’une tête de loup. Aucun ne pouvait oublier l’éclat que la broche avait prit au premier contact avec leurs doigts. D’un métal mat et froid, la broche devenait un joyau brillant pulsant d’une puissante magie en se liant avec celui qui la porterait toute sa vie de Gardien durant. Celle de Mialyë avait se teint mat et froid.

L’elfe des bois recula sous la pression. Il était évident maintenant qu’elle ne pourrait plus aller beaucoup plus loin. Elle arrivait à une impasse et elle savait qu’elle avait échoué. Si près du but, elle avait été à deux doigts de rapporter une nouvelle reproductrice. Mais risquer sa vie pour ça, aurait été stupide. Et stupide, elle ne l’était certes pas. Alors que les regards se portaient sur celle qui revenait de parmi les morts, Mialyë changea.

Cela ne lui prit qu’un seul instant pour que de larges ailes membraneuses naissent dans son dos. La tenue sylvestre laissa la place à une autre tenue plus près du corps en cuir noir soulignant des courbes féminines et délicieuses. Les traits du visage de Mialyë changèrent également, mais ils restèrent d’une beauté elfique troublante. La paire de cornes qui ornèrent le front fin et les yeux qui s’emplirent d’une lueur rougeoyante furent suffisants pour que tous sachent qu’ils n’avaient pas à faire à leur sœur. La voix et son intonation changea également pour devenir beaucoup plus lascive et pernicieuse tout en claquant comme un fouet.

- Thüldae !! Merci pour tout, stupide Gardiens Sylvestres! Nous nous reverrons, patience. Et la vermine elfiques que vous cachez périras sous nos coups! Notre vengeance sera totale, allez donc le dire à votre Isorion.

Dans un claquement d’aile, cette créature quitta le sol pour s’envoler dans un courant d’air glacial. Iliana réagit immédiatement et lâcha le trait qu’elle avait préparé. La flèche s’envola pour se perdre dans la nuit. Alors que la créature disparaissait dans la nuit, un gros ours surmonté d'une jolie gnome des forêts réapparut en sortant d'un roncier.

Les doutes de Thamior étaient certains. Il ne pouvait pas vraiment dire pourquoi mais son instinct lui disait deux choses : agit avec prudence mais vite ! Dès que l’elfe des bois qui répondait au nom de Mialyë laissa libre d’accès le corps inerte de d’Azur’Ael, le gnome se dépêcha de s’agenouiller au près de leur Ly’Aegisir pour la tirer sans attendre de cet état entre la vie et la mort. Thamior était tellement concentré sur sa tâche qu’il ne fit pas attention au comportement encore plus suspect de l’elfe des bois et n’entendit qu’à moitié ses explications incohérentes. Il s’était déjà fixé son opinion et savait au fond de lui-même qu’il devait soigner la lunaire au plus vite, que son retour parmi eux règlerait bon nombre de questions et d’inquiétudes.

La réaction de l’elfe de lune fut à la hauteur des espérances du gnome quand elle tenta de bouger d’un coup. Le gnome posa une main rassurante sur l’épaule de la lunaire et laissa allègrement laisser paraître sa joie de la voir se réveiller de ce sommeil bien trop profond. Ils avaient vraiment eu de la chance de l’avoir retrouvée à temps. Au vue de l’imposante tâche rouge qui s’était répandue dans la neige, Thamior avait craint le pire. De la chance ? Pour le fidèle de Baervan Ermiterrant il n’en n’était point. Depuis l’apparition de cette représentante du Peuple Oublié qui vola à leur secours et pu mettre la puce à l’oreille au groupe, le gnome des forêts était persuadé que la Feuille Masquée en personne avait veillé sur eux et guidé leurs pas.

Préoccupé par l’état de santé de santé de leur sœur sylvestre et soucieux de s’assurer que désormais ses maux les plus terribles étaient passés, le druide ne remarqua pas tout de suite la transformation de la créature maléfique qui se trouvait en fait en face d’eux. Il ne releva la tête qu’au son de cette voix inconnue et menaçante qui scandait vengeance. Encore sous le choc de cette apparition et disparition, Thamior resta de marbre aux côtés de l’ensorceleuse, sa précieuse baguette de soins encore en main.

e nouveau consciente, la gardienne des mystères fit vite rappeler au monde des vivants en sentant tout son corps endolori et le goût amer du sang dans sa bouche. Elle tremblait comme une feuille. Le choc ou le froid, qui savait ?

Son instinct lui cria garde en voyant Mialye à ses côtés. Ses yeux émeraude la fixèrent comme deux arbalètes ne réclamant qu’à jeter leurs traits mortels sur l’être immonde qui venait de se transformer. Si elle avait eu la force et la magie, la démone ne serait pas partie en si bon compte. Elle fut donc rassurée de la voir s’envoler car elle n’avait plus vraiment la force et la vitalité d’un autre affrontement.

Un chaos d’un éventail de sentiments l’envahit : l’expérience de la mort, la tristesse de la probable disparition d’une sœur gardienne, et le bonheur de voir que tout le monde était sain et sauf. Devant la bouille de Thamior, elle ne résista : elle l’enlaça autour de ses épaules, le serrant très fort, posant sa tête sur son épaule. L’instant dura une éternité, se refusant à relâcher son sauveur.

Finalement, elle le relâcha, en caressant de sa main frêle le visage du gnome, pour encore montrer toute son affection.

¤ Azur’ael, reprends-toi ! Tu es leur chef, leur guide ! Ils ont besoin de toi. Pense aux enfants de Thuldae, à leur sécurité !¤

Elle récupéra sa rapière tombée au sol lors de l’affrontement puis s’aida du tronc d’arbre pour se redresser. Une fois la rapière rentrée dans son fourreau, elle se frotta machinalement le corps pour se réchauffer. Elle lança un léger sourire à l’intention d’Olafr et d’Iliana, un signe qui en disait bien plus qu’un millier de mots. Puis elle plongea son regard vers les nouvelles têtes, comme si elle les invitait à se présenter. Cela lui donnait ainsi du temps pour reprendre ses esprits, comprendre et analyser la situation actuelle.


Connaissances (sur la créature)pour l'identifier sa race, son type et leurs habitudes...

Arrivé devant leur soeurs, Olafr fut littéralement scotché sur place. Ne sachant que faire et que dire. Pourquoi Mialye n'arrivait que maintenant si elle disait vrai? Son histoire masquait-elle une autre moins reluisante? Il avait confiance en elle mais plus en ce qu'il voyait depuis cette aventure. Il avait fait courir un gros risque au groupe avec la change forme ainsi qu'avec l'humain loup garou ... Il y regardait à deux fois maintenant, cependant là il s'agissait d'une gardienne! Se contentant de regarder, il observa la froideur de la broche que portait Mialye et comprit.

Une fois de plus ces yeux l'avait abusé et le démon s'échappait devant le regard médusé du forestier.
C'est avec une joie non dissimulée qu'il vit la lunaire se lever et lui sourire. Il lui répondit comme il aurait sourit à une amie qu'il croyait disparu.
Cependant sa joie ne dura que le temps du regard d'Azur'Ael car une autre pensée vint sabrer son esprit. Où se trouvait l'elfe des bois alors ? Etait-elle partie au village ou avait-elle trouvé la mort par ce démon en y allant ? Olafr devait en avoir le coeur net au plus vite !
Il se mit sans attendre en quête de brindilles et autres dans le but de réitérer l'opération qu'il avait commencé avec leur chef de mission. L'idée de la voir allongée dans la neige inconsciente le faisait redoublé de vitesse aussi sûrement qu'un cheval traqué par une meute de loups...

Feylan gardait fermement sa cognée entre lui et la créature à l'apparence elfique. Ses mots et son attitude suintaient le mensonge si ce n'est la fourberie. Son instinct le mettait toujours en alerte.
L'aumônier de guerre laissa même glissait l'insulte à son encontre, se contentant seulement de serrer les dents.

Un doute persistait dans le fait que seule la sauvageonne et lui semblaient aussi animés à écarter cet individu du corps de la meneuse Tel Quessir. Sensiblement le groupe se connaissait assez bien pour mettre une telle confusion dans leur esprit.

La barrière d'acier et de bois que la druidesse et Feylan avait dressé permit au gnome de soigner tranquillement la belle elfe inconsciente. Mais si tôt l'elfe des bois se mua en engeance démoniaque tout en vociférant envers "Thuldae" et "les gardiens sylvestres". Il fallut que cette succube s'exprime pour que le prêtre connaisse l'identité de ces forestiers. Son visage exprima le dégoût et la haine envers la cornue qui échappa au revers de sa hache lorsqu'elle s'arracha du sol pour fuire.

Il comprit alors qu'il était tombé au beau milieu d'une guerre invisible aux regards des simples gens des marches d'argent. Des démons dans la Haute Forêt…son clergé devait en être informé. Une fois à Havredest, Feylan devrait livrer au commandeur ce qu’il avait vu et entendu.

Lorsqu’il aperçut ensuite l’ours et sa cavalière réapparaitre depuis le taillis puis la beauté elfique se redresser, l’illuskien sentit qu’enfin les événements revenaient en sa faveur. Tempus accordé un léger repos au guerrier !? Enfin il ne sentait plus le poids de la soumission à cet environnement hostile, cette atmosphère de danger constant qui pesait lourdement sur lui.
Tout en glissant son arme de prédilection derrière sa ceinture, il sonda le regard de la chef de groupe avant de lui adresser d’un ton assuré.

- Ce sont de bien précieux alliés et amis que vous avez là, Dame elfe. Je suis Feylan Calgard du temple d’Havredest. Dès que le moment sera opportun, j’aurai à vous parler si vous le voulez bien.

A ces mots le prêtre s’effaça pour aller se retirer à quelques mètres derrière le groupe, mais toujours assez proche pour observer, écouter et comprendre. Les compagnons de Thuldae avait surement pas mal de choses à se dire.

Le vingt neuvième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
29 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : début de la nuit.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : Pleine lune
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 00.
Nouvelle aube : 07 h 00.

MJ
Narration : Azur'Aël, Thamior, Olafr, Feylan et Mialyë

Il ne faisait maintenant aucun doute que les défenseurs de la nature avaient été abusés. Mais c’était un art dans lequel le malin était souvent maître en son domaine. Pourtant, à bien y réfléchir, il y avait eu des signes, des choses qui auraient dû attirer l’attention des Gardiens Sylvestres.

Azur’Aël revenait a elle, si elle n’avait pas eu la force et le temps d’incanter un nouveau projectile magique elle avait pu voir l’explication de sa dernière vision. Elle avait vu Mialyë sortir de nulle part et plonger sa rapière dans son corps. Cette vision d’une sœur en qui elle avait une totale confiance qui la trahissait. Certes, il y avait ce regard rougeoyant qui l’avait marqué, car c’était la dernière chose que l’ensorceleuse avait pu voir. Oui, Azur’Aël aurait aimé terrasser la démone. Mais il était encore un peu pour penser repartir au combat. Et ce ne serait pas son amie Iliana ou son frère Olafr qui lui en voudrait. L’une venait de se relever de peu, l’autre avait bien faillit tomber sans l’intervention du dévot de Tempus qui se dressait face à la Lunaire.

La Ly’Aegisir allait prendre la parole, lorsqu’une petite gnome des forêts se présenta à son tour devant celle qui dirigeait ce groupe en qui la gnome des forêts plaçait tant d’espoir.

- Quant à moi, je suis Lirralthwog Wysrilf du clan Pierremousse. Heureuse de voir que vous allez mieux, et oui Feylan à raison, ce sont de bien précieux amis que vous avez là. Le danger est écarté, le moment est donc opportun. Je crois que nous devons parler et que vous devez vous récupérer avant d’aller plus loin.

Les paroles de la druidesse n’étaient que sagesse, Olafr entendit le mot d’ordre pour dresser un campement. Il se manifesta afin que le groupe reparte immédiatement au secours de leur sœur… si elle était encore en vie. Mais la mise en garde de Lirralthwog, fut suffisamment efficace pour forcer quiconque à raisonner. Par chance, il n’avait pas encore lancé son petit mannequin. L’état actuel du groupe, ne lui permettrait probablement pas de subir de nouveaux combats sans prendre un peu de repos, recouvrer leur magie et en apprendre un peu plus sur les nouveaux venus et leur motivation. Le contraire serait sans doute tout simplement suicidaire.

Bientôt un petit feu de camps réchauffait les corps et les âmes meurtries. Les rations furent sorties, il n’y aurait pas de chasse cette nuit là. Et les aventuriers purent entamer les discutions. Et ce fut la nouvelle druidesse blottie dans la chaude fourrure de son compagnon qui prit la parole en premier. Elle devait se faire violence, visiblement pas coutumière du fait de parler en public. Et encore moins, pour demander de l’aide… et pourtant.

- Comme je vous l’ai dit je suis du clan Pierremousse, avec deux autres clans, nous nous sommes établis il y a de nombreuses décennies sur un territoire non loin d’ici. Nos familles vivaient en paix sur ce territoire oublié du monde. Il y a quelques mois, maintenant, nous avons perçu une activité anormale près d’un mausolée elfique qui se trouvait là, sans doute bien avant nous. Il était resté inviolé, au moins depuis, que nous nous étions installé. C’est alors que tout commenca. Cette créature que vous avez vue et d’autres de son espèce ont prit possession du mausolée. Mais, ils ne sont pas arrivés seuls. Plusieurs orques les accompagnaient, visiblement sous les ordres de ces choses démoniaques.

Lirralthwog Wysrilf prit le temps de boire à son outre un peu d’eau et de manger une ou deux bouchées de nourriture. Puis elle reprit son récit.

- Les orques ont commencés à chasser et a bouleverser l’équilibre du lieu. Outre le fait qu’ils risquent tôt ou tard de tomber sur notre village, ce qui a plusieurs reprises à bien faillit se produire, ils détruisent tout. Bientôt, nous ne pourrons plus rester et il nous faudra partir… mais pour aller où ? J’ai donc prit sur moi de les observer, je les ai étudié autant que faire se pouvait. C’est là que j’ai vu le pouvoir de destruction dont ils sont capables. Il y a cependant une chose qu’ils ne détruisent pas. Ce sont les elfes qu’ils rapportent dans le mausolée. Régulièrement, ils en ramènent un. Ce qu’ils font d’eux reste un mystère. Mais pour moi, il a une certitude. Nous ne pouvons rester cacher en attendant qu’ils nous trouvent.

La druidesse expliqua que seule, elle ne pouvait rien faire contre un tel ennemi. De plus, elle ne pouvait pas mettre en danger tous les membres de son clan par une action personnel. Lirralthwog ne pouvait pas risquer d’attirer l’attention ni des orques, ni des autres créatures. Elle était donc partie en quête d’alliés, et c’est à ce moment là qu’elle avait aperçu un groupe capable de défier des Pérythons pour sauver un jeune Senmurv. Elle fit également mention du respect que le groupe avait envers la nature, notamment lorsque Thamior avait tenté d’amadouer des ours sanguinaires. La fille du peuple oublié avait pu apprécier la retenue dont ils avaient fait preuve.

- J’ai donc décidé d’en apprendre un peu plus sur vous. Et je vous ai suivi. J’ai vu l’enlèvement de l’elfe de la tribu Ny’Ath’My lorsqu’il s’était isolé du groupe et comment vous avez été abusés. Je vous ai retrouvé lorsque vous avez repris votre quête. J’ai vu comment vous avez été capable de résister à l’assaut orque, et j’ai également vu votre amie se faire enlever et ce faire remplacer par cette créature. A ce sujet, vous auriez du écouter vos compagnons animaux frères druides. Eux ne s’étaient pas laissés abuser, vous oui. Aujourd’hui, je suis certaine que si quelqu’un peut m’aider, vous êtes ceux là. Je ne sais ce qu’est Thüldae où les Gardiens Sylvestres, mais votre cohésion est forte et capable de bouger des montagnes. Et nous avons des intérêts communs.

Lirralthwog laissa un moment pour que son auditoire puisse prendre toute la mesure de ce qui venait d’être dit. Il fallait bien avoué également que la druidesse avait aussi besoin de retrouver un peu de quiétude. Il était très rare qu’elle parle autant et surtout d’un seul trait.

- Si j’ai bien compris, vous désirez retrouver votre amie et faire stopper les agissements de ces êtres. De mon coté, je veux qu’on libère mon village de la menace qu’ils représentent. Je ne dispose pas de la force d’attaque qui est à votre disposition et surtout, je ne peux prendre par directement au conflit sans que cela risque de mettre notre existence en avant. Mais je sais où ce trouve leur repère et je peux vous y conduire. Alors qu’en dite-vous ? Pouvons-nous être des alliés ?

Un vieil adage disait que la nuit portait conseil, cela était sans doute un sage conseil et ce n’était pas une Tel’Quess qui allait se priver d’un peu de temps pour réfléchir à tout cela. Une autre chose était certaine, c’était que la nuit allait leur redonner des forces et de la puissance magique disponible. Les tours de garde furent organisés, mais la nuit se passa d’une seule traite sans être perturbée.




Le vingt neuvième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
29 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : début de la nuit.


Température la plus basse : 7 °C
Température la plus haute : 15 °C
Température effective : -- °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : Pleine lune
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 00.
Nouvelle aube : 07 h 00.

MJ
Narration : Azur'Aël, Thamior, Olafr, Feylan, Elandë et Mialyë

Cette journée commençait comme celle de la veille. Il faisait beau et le soleil était de la partie en cette nouvelle aube, la température était elle aussi plus clémente et forçait le dégel rendant le sol plus humide et plus marquant. Il fallut un peu de temps pour se restaurer et pour se préparer. Il y avait également une question qui était restée en suspend depuis la veille au soir. Il y eu également une nouvelle inattendue qui prit la forme d’un petit oiseau de brindille qui vint se poser sur l’épaule de la Ly’Aegisir des Gardiens des Mystères.

¤ Alae Azur’Aël, j’ai été dans l’obligation de rappeler Lahmee à Thüldae. Ce qui était moins prévu s’était le retour de Celedor, de fait je suis bien conscient que votre groupe s’en trouve affaiblit. Je vous envoi donc du renfort, ils suivront de peu ce messager. Veillez à trouver un endroit un peu dégagé pour permettre au gardien des vents de pouvoir se poser. J’espère qu’il n’est pas trop tard. Le temps passe, mes enfants tenez moi informé de l’avancé de vos investigations. Avez-vous besoin de d’avantage de renfort ? ¤

A la lumière du jour, il était évident que même un aigle géant pourrait se poser sur la petite crête à proximité. Il n’y avait plus qu’à patienter et pendant ce temps, régler les questions à l’ordre du jour. L’attente ne fut pas très longue. Bientôt un nouveau petit mannequin virevolta autour de la Teu’Tel’Quess, il fut suivit d’un cri perçant qui ne laissait planer aucun doute sur celui qui en était à l’origine : un rapace, et belle taille. Quant au message, il fut simple : Nous sommes là !!

Pour Elandë, le vol avait été court. A peine quelques heures, alors qu’il aurait fallu des jours en marchant entre les arbres tout en faisant attention aux mauvaises rencontres. Là, le tapis d’air froid glissant sous les ailes de Rahd-drimme les avaient fait filer vers leur destination. La descente avait été brève et rapide, alors que l’atterrissage se fit tout en douceur, mais dans un bassement d’air violent dû au mouvement des ailes de l’aigle géant.

Alors que Finmwénwë débarrassait la jeune halfeline de sa lourde cape de cuir, le groupe qu’elle était venue rejoindre apparu au sortir du relief de la petite crête de roche et de terre.

a rêverie avait été des plus profitables après ce début de nuit si mouvementé. L’ensorceleuse avait tant éprouvé en frôlant la mort d’aussi près. Elle était en plus à demi rassurée. La gardienne connaissait maintenant le visage de leur ennemi mais elle savait aussi que cet ennemi était doté d’une certaine puissance. Le groupe serait-il en mesure de le combattre ?

¤ De toute façon, nous n’avons pas de choix.¤

Elle assuma une responsabilité, celle de s’engager la voix de l’affrontement contre cette créature et surtout elle espérait pouvoir délivrer sa sœur sylvestre. Elle aurait aimé avoir l’avis du haut protecteur mais il était loin et quelque part elle était convaincue qu’il aurait pris la même décision. Elle remercia chaleureusement la gnomesse du clan Pierremousse et lui fit part son intention de l’aider. Toutefois, elle lui demanda quelque chose en retour :

- Lirralthwog, je vous remercie pour ces informations précieuses qui nous éclairent sur les récentes disparitions. Je dois vous avouer que je suis encore sous le choc. Je croyais que les créatures démoniques, ces viles Fey’ri, avaient disparu depuis le temps de l’ancienne d’Earlann. Je n’ose imaginer quelle expérience macabre ils doivent réaliser avec leurs captifs elfiques. Si je comprends que vous ne pouvez rentrer en affrontement direct avec eux, vous pouvez aussi nous être d’un autre secours, de nature plus politique ou diplomatique. En effet, Siannodel la dirigeante du clan Ny'ATh'Myï nous a confié la mission d’enquêter sur la disparition de certains membres de sa tribu. Ce clan est actuellement lié par un esprit de soutien et d’amitié avec la communauté de Thuldae et la confrérie des gardiens sylvestres que je représente. Cet esprit est dangereusement remis en cause car ces créatures démoniaques ont laissé croire que nous pourrions être la cause de ces disparitions à un tel point que certains membres du clan Ny'ATh'Myï réclame vengeance et la destitution de dame Siannodel. La division, la confusion et même la guerre, voilà ce que recherchaient ces démons. Votre présence et témoignages sont donc précieux. Je vous demande donc d’aller à leur rencontre, de leur expliquer et de les convaincre de rallier notre cause. C’est en unissant nos forces que nous vaincrons. Je ne peux affronter ces démons tout en sachant que dans mon dos une guerre ouverte contre les miens se prépare. Alors, est ce que je peux compter sur vous ?


La gardienne des mystères laissa le temps à la gnomesse de répondre car une gardienne des vents venaient à leur approche.

¤ Enfin du renfort !¤


Elle salua chaleureusement Finmwénwë, trop heureuse d’avoir des nouvelles de sa cité. Mais elle se garda de l’envahir de questions car le temps était trop précieux.

- Alae Finmwénwë, je vais faire bref et ne m’interrompt pas. J’ai écrit dans ce parchemin un compte rendu précis de ce qu’il passe. Il est impératif qu’il soit remis en mains propres au haut protecteur. Thuldae est en danger ! Tu n’as pas le temps d’une chandelle à perdre, vole vite remettre ce message. De mon côté, j’enverrai également le même message par le biais de la broche. Je veux être sur qu’il arrive à destination.


Ce rapport était complet, relatant de tout ce qu’elle avait découvert et vécu tels que les paroles de la gnomesse, le combat avec les orques et les garous, les relations avec le clan des Ny'ATh'Myï, la disparition de Mialyë, le mausolée elfique . Dedans, elle insistait fortement sur les pouvoirs de métamorphose de l’ennemi qui pouvait infiltrer n’importe quelle organisation.

Enfin, elle jeta son dévolue sur ce fameux « renfort ». Son regard émeraude se baissa sur l’halfeline, comme si un chef des armées passait en revue ses troupes. La gardienne fit presque la moue.

- Je m’attendais à un véritable guerrier comme on peut les trouver dans les fins escrimeurs de mon Peuple…Mais bon un talent ne se mesure pas par la taille mais par le cœur. Heureuse rencontre à toi. Mon nom est Azur’ael Ly Aegisir des gardiens des mystères. Soit la bienvenue. Nous partons sur le champs...

La gardienne laissa tout de même un peu de temps à la novice de se présenter auprès du groupe. Maintenant elle attendait surtout une réponse de la gnomesse...