Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> La Voie du Papillon, Elzear, Slann, Inymys, Dzahim, Fasur
écrit le : Jeudi 20 Octobre 2011 à 22h30 par Elzear
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Elzear écouta avec attention le vieil homme. Il enregistra de façon précise les noms et les lieux évoqués, il verrait bien sur le moment l’opportunité de se servir ou non de ces informations. Puis, l’elfe se dit que même sil ne voulait pas arriver en premier, il ne fallait pas non plus, qu’il arrive trop en retard au rendez vous. Il ne tenait pas non plus à prolonger la conversation avec le vieux barbu. D’une part en raison de l’odeur, et d’autre part parce qu’Elzear sentait que ce vieux type lui avait dit tout ce qu’il avait à lui dire !!! Il y a des choses qui se sentent !
Il remercia d’une tape sur l’épaule le vieil homme, et ajouta à voix basse:


-merci mon brave, bonne continuation à toi et ton chien. Comme tu le sais je suis attendu. Peut être à une autre fois.

Puis l’elfe prit congé du mendiant, et se dirigea tranquillement vers la porte où la troupe s’était donnée rendez vous. Sans arrières pensées, mais toujours sur ses gardes, Elzear marchait vers sa mission, avec la sensation d’en savoir un peu plus, même si toute cette mission lui paraissait bien flou.



 
 
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écrit le : Mercredi 02 Novembre 2011 à 09h37 par Kipepeo
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user posted imageuser posted image La Voie du Papillon.

1372 Année de la Magie Sauvage
Début de l'après-midi du 2ème jour de la Chute des Feuilles
Climat : froid, soleil
Everlund


Volan et Fasur

Souvent la meilleure méthode de passer inaperçu était de continuer à avancer sans se soucier des regards, une avancée nonchalante et dans un calme presque hautain comme si on était au-dessus des choses qui se passaient dans ce monde. A fur et à mesure qu'ils s'approchaient, l'éclat de voix un peu stridente de l'halfelin, fort facile à entendre, leur donnèrent la mesure. De l'autre côté de la porte, ils remarquèrent par ailleurs que deux caravanes étaient arrêtées sur le bord du chemin, entourée de quelques soldats qui examinait le contenu. Il était clair que ces deux chariots avaient été attaqués. Nombre de flèches étaient figés dans le bois, des traces de brûlures, les toiles déchirées complétaient le tableau d'un convoi qui faillit jamais arriver. Un femme halfelin tenait serré contre elle un jeune enfant, qu'elle entourait de ses bras comme si elle ne le lâcherait plus jamais. Son visage blême portait des traces de griffes et de morsures, sang qui coulait abondamment sur la tête de l'infant qui ne bougeait pas. A côté d'elle un blessé était assis la mine défaite de fatigue, hagard, portant des blessures suintantes, trois cadavres sans doute de la même famille gisaient sur le bas côté. Parmi ces cadavres un humain sans nul doute guerrier du Nord dont la tête blonde reposait sur l'herbe du chemin, entourée de plantes dont il ne connaîtrait jamais le nom. Ses yeux bleu clair sans vie, rendu presque blancs par le voile de la Faucheuse regardaient le ciel sans le voir.


Mais je vous dis que ces orques étaient commandés par un homme ! s'évertuait à expliquer l'halfelin de sa voix perçante et que ces orques étaient des morts-vivants, des abominations ! Sans Geowulf nous n'aurions pas pu en réchapper !

Calmez vous ! coupa la voix autoritaire et froide du soldat qui l'interrogeait. Il me faut savoir à quel endroit vous avez fait cette rencontre. Etait-ce près de la ville ? Dans quelle direction ?
Visiblement l'halfelin était trop choqué pour répondre clairement au questions du soldat qui voulait des réponses tout de suite. Il était chargé de la sécurité de la porte et visiblement se devait prendre la décision de fermer le passage rapidement. Il prit l'halfelin débraillé, par les épaules, le secouant légèrement comme pour faire sortir les minces renseignement que sa tête contenait.

C'est alors que Volan et Fasur entendirent une voix à leur gauche. Deux soldats s'avancèrent vers eux, la mine revêtue de leur importance soudaine, une mission de protection soudainement offerte à leurs compétences, qui leur donna des allures de hauts protecteurs, une importance que seul en tant de guerre les soldats pouvaient se targuer devenir pendant une brève période.

- Messieurs ! Veuillez vous arrêter ! Où pensez vous aller ainsi ? Il vous faut attendre ici pour l'heure ! La mine revêche du plus jeune et son air de petit seigneur donnait clairement la situation dans laquelle ils venaient de plonger, et dans laquelle leur compagnon de voyage n'allaient pas tarder à renforcer.


Dzahim et Nedjec

Ainsi se termina une rencontre brève mais fort satisfaisante pour Dzahim. Il ne sut expliquer pourquoi il ressentit que cette jeune rôdeuse paierait sa dette et que les membres de cette confrérie veilleraient sur leurs pas, aussi longtemps qu'il était possible et pour peu qu'ils ne passent sur leur chemin. Même si ce n'était nullement garantie de survie, il y avait de ces petits riens au cours d'une aventures qui pouvaient changer la situation désespérée en un mince espoir. Traversant le pont des Chevaliers, un magnifique ouvrage sans doute issue des ingénieurs nains, tout en rondeur comme un dos courbé, les deux aventurier eurent une jolie vue de la cité d'Everlund, marquant ses principaux sites et bâtiments, rappelant l'ancienneté de cette ville, un lieu qui avait vu naître et mourir les nains de Delzoun et les gens d'Ascalhorn, tout deux aux prises de la sauvagerie des Landes Eternelles et des peuplades monstrueuses qui y rôdaient.

La question de Dzahim sortit Nedjec de la transparence dans laquelle il s'était réfugiée. Un bref moment de stupeur colora son visage, puis s'éclaira brièvement ramenant la vie dans ses yeux, rapidement remplacé par ce masque de neutralité respectueuse.

Maître commença-t-il cet homme est d'une race de démons à la base. Je ne comprends pas pourquoi vous l'avez accepté en votre compagnie. Le démon est enjôleur et agréable mais reste essence de Mal. On ne peux faire confiance à un démon, même si il se jure loyal et fidèle. Maitre, si je puis me permettre de suggérer de mettre ses intentions à bonne épreuve. Testez sa loyauté envers vous et vos semblables...

Alors qu'il parlait d'une voix douce toujours placé derrière le thayen, telle une voix de conseiller derrière un trône, Nedjec et Dzahim aperçurent au loin près des portes les deux silhouettes familières de Volan et de Fasur. Ce dernier avait vu leur arrivée mais continua cependant avec le tieffelin vers les portes qui leur semblaient bien animées par la présence de soldats.

Quoiqu'il en soit Maitre termina humblement Nedjec avec un doux soupir, je veillerais à ce qu'il ne s'approche nullement de votre personne et il suffira d'un seul regard de votre part pour que je tente lui ôter la vie.. Dzahim aurait pu être surpris par la violence contenue dans la voix de son esclave qui n'était nullement entraîné à ce genre d'actes envers tout autre personne humaine. Il était bien vrai, que Nedjec ne pourrait que tenter et échouer au péril de sa propre vie. Un sacrifice ultime mais issu d'une vague d'émotion que le Maître n'avait jamais aperçu dans son serviteur.

Brièvement, le thayen croisa le regard d'un humain qui l'observa, parchemin à la main et qui venait de sa droite, un chemin qui menait vers une sombre bâtisse qui pourrait bien être l'Assemblée. Mais peut-être ne prêtait il pas fort attention car il aperçut le tieffelin et le nain qui semblaient être aux prises de deux soldats s'avançant vers eux.


Shamar Klat

Maître Stolig remit le parchemin au jeune homme, la mine tout à fait satisfaite à cette rencontre opportune, une chance que seule la grande Mystra aurait pu lui octroyer. Rendant son salut et souhaitant la bonne chance, celui-ci laissa partir Shamar, se tournant lui même vers l'Assemblée, hâtant ses pas car il s'était diantrement mis en retard.

Shamar se dirigea alors vers l'avenue menant aux portes donnant accès vers les Landes Eternelle, et il vit sur sa gauche un thayen suivit de près et en retrait un homme presque courbé lui parlant avec déférence à l'oreille. Brièvement leur regards se croisèrent mais l'attention de cet homme brun d'apparence hautaine, se tourna rapidement vers les portes. Jetant un regard dans cette même direction, Shamar comprit ce qui retenait l'attention du thayen. Cela n'allait pas être facile de passer tout compte fait. La horde de soldats semblaient empêcher tout passage, retenant ceux qui souhaitaient sortir comme ceux qui souhaitaient entrer. Voilà qui compliquait bien des choses.

De plus le rôdeur ne pouvait être totalement sûr que c'était bien l'homme à qui il devait de se présenter et pouvait d'ores et déjà se demander si c'était bien le moment opportun de venir renforcer les rangs de ce groupe. Toute la question était bien sûr, si le nombre aurait plus de chance d'emprunter le chemin ; ou si une personne seule serait capable de convaincre ce barrage de soldats investit dans la Loi de la cité d'Everlund.


Elzear

S'éloignant enfin, après avoir recueillit des renseignements qui pouvaient se révéler forts intéressant par la suite, Elzear entendit le vieillard prononcer une bénédiction formelle. Elle était un peu étrange dans ses mots, mais avait le mérite d'attirer l'attention des dieux. Une bien étrange rencontre, l'elfe en était conscient, et se surpris même à s'en féliciter.

Il traversa rapidement le marché de la cloche, se hâtant à rejoindre la troupe, impavide aux nombreuses sollicitations des marchands l'enjoignant à contempler leur étalage. Il fallait dire qu'à cette heure peu de personnes se pressaient dans les allées. Le large bâtiment du gouvernement de Everlund à sa gauche le laissa indifférent, alors que son regard se fixa clairement sur la silhouette de Dzahim et de son compagnon serviteur, tout au faîte du pont courbé. Il était facilement visible découpé ainsi, sur un ciel d'azur. Un vent léger se leva, balayant de sa morsure froide la promesse de longues nuits dans un climat typique de cette contrée.

Empruntant à son tour le pont, il eut la même vision de cette ville traversée par la Rauvin, un endroit où maintes gens de par les siècles se sont regroupés, bénéficiant de ses eaux et de sa bienfaitrice pureté. En contrebas, Elzear eut le bénéfice d'un regard plongeant qui dénotait les silhouette du chef de la compagnie et, plus loin, peut-être à son regret mélangé d'une satisfaction un peu malicieuse le tieffelin et le nain aux prises avec deux soldats qui s'avançaient vers eux. Sur la droite un homme était immobile regardant avec attention passer Dzahim et Nedjec, avec cette lueur d'un rôdeur ayant trouvé une piste qu'il allait sans nul doute suivre.



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écrit le : Jeudi 03 Novembre 2011 à 23h27 par Elzear
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Sans se presser, mais sans se laisser distraire non plus, Elzear se dirigeait vers la porte nord de la ville. Passant sur le pont enjambant la Rauvin, il prit le temps d’admirer le paysage quelques instants. D’un rapide coup d’œil il remarqua ses divers compagnons, ainsi que le chariot attaqué, les halfins et les gardes qui semblaient en pleine emulation. Ils ne semblaient pas disposer à laisser passer les gens dans un sens comme dans l’autre. Voyant que Dzahim et son esclave allaient arriver devant les soldats, il décida de les laisser gérer les problèmes qu’allaient sûrement causer Volan et Fasur. L’elfe remarqua deux maîtres et deux esclaves, il nota avec un petit sourire intérieur la symétrie de la situation. Il aimait trouver des symetrie dans la vie.
L’elfe ralentit légèrement le pas, afin d’attendre que Dzahim arrive au niveau des gardes. Ce prétentieux, tout chef qu’il aimait se définir, allait sûrement se mêler de la situation et créer de l’événement ! Bon ou mauvais c’est ce qu’on allait découvrir se disait Elzear. C’est là qu’on allait voir si c’était un bon ou un mauvais chef !
Puis l’elfe laissa traîner son regard sur un rôdeur qui semblait lui aussi porter beaucoup d’attention à ce Tahyen. Sans trop se soucier de ce nouveau personnage, l’elfe décida de garder un œil sur lui.

Tout en avançant vers la porte sans donner l’impression de vouloir la franchir à tout prix, Elzear adoptait la tactique de celui qui regarde et qui laisse l’action démarrer avant d’agir. Peut être que Dzahim allait réussir à faire passer la troupe grâce à un document officiel ou un papier de ce genre. Peut être qu’une confusion allait naître entre les soldats, Volan et Dzahim et leurs larbins et alors l’elfe pourrait tenter une sortie ‘en toute discrétion’. Peut être que le gnome de l’auberge allait surgir et les faire tous sortir par magie. Peut être qu’Elzear allait devoir improviser autre chose. De toute manière il avait décidé d’attendre un peu avant de se lancer dans la mêlée. De toute façon il n’était pas inquiet, il était loin d’être le plus demuni face à une telle situation.



 
 
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écrit le : Vendredi 04 Novembre 2011 à 11h11 par Phineas
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Ce qu'il avait entendu de la bouche de l'halfelin ne lui plaisait guère, si jamais il venait de l'endroit où il se rendait, le combat risquait d'être rude. Les orques sont déjà des adversaires redoutables vivant, alors mort... Même si il était tenté d'aller vérifié si les griffures sur le village de l'halfeline n'était pas en réalité d'origine animale, tout simplement, il se dit qu'un avantage pouvait se tirer de cette situation.

Cet obstacle, quel qu’en soit sa cause, était une excellente façon de jauger l'homme qui devait probablement être le chef de cette compagnie. Comment allait t-il passer ? Diplomatie ? Ruse ? Violence ? La réaction d'un homme dans les moments difficiles était bien souvent le reflet de sa personnalité. Mais si le rôdeur pouvait être sorti avant eux, afin de pouvoir suivre le groupe de loin, et ainsi conserver son potentiel de surprise un maximum de temps, ce ne serait pas non plus un mal.

Ainsi se mit il a analyser la situation, devant, si la foule se faisait suffisamment dense, il pourrait peut-être passer sans se faire attraper par les gardes. Opération certes risqué, mais c'était la plus simple. Ensuite venait les remparts, il regarda sur le chemin de ronde, pour voir si ils étaient gardés. Trouver une faiblesse dans le mur demanderais trop de temps, mais si il pouvait discrètement passer par dessus, traverser la Rauvin a la nage ne devrait pas être trop difficile. Mais de toutes évidences, les gardes foisonneraient bientôt la haut pour surplomber la porte. Restait donc soit la diplomatie, dans laquelle il n'excellait pas, soit la discrétion, dans laquelle il était bien plus doué mais qui pouvait lui apporter plus d'ennui que de bénéfice, soit l'observation.
Il choisi l'observation, et, remarquant qu'un elfe le suivait des yeux, il le garda, comme le thayen dans son collimateur, tout en allant se placer parmi la foule de badeaux qui observait avec une attention malsaine la scène, afin de rester plus invisible a leurs yeux.

Heureusement qu'il n'était pas pressé.



 
 
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écrit le : Mardi 08 Novembre 2011 à 15h54 par Jebeddo
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e thayen observa songeur les attitudes du nain et du diable face à ces nouveaux éléments. L'idée de l'esclave flotta dans son esprit, mais il prit finalement la parole.

- Je ne peut me permettre de mettre ainsi à l'épreuve le groupe. Pas assez soudé, et le danger est trop proche. Mais de toute façon, je ne mise pas trop sur la loyauté de ce groupe, ce n'est qu'un ramassis de barbare en tout genre. Cependant je dispose d'une infime autorité dont je peux faire usage, et la traîtrise œuvrera toujours dans le dos, et pas ouvertement. J'ai l'avantage pour l'heure. Et si tu as raison. Mais rassure toi, je n'ai pas plus confiance en ce diable qu'en ce nain. J'espère que la Rashémène viendra. Elle est peut-être subversive, mais au moins, elle avait la confiance du gnome, et m'aurait obéi tant que je respectais la direction donnée par celui-ci. Mais rejoignons le groupe, il se passe quelque chose.

Et le Thayen s'avança en direction de la porte. Sans avoir l'air de se presser, la main gauche sur le pommeau de son épée, l'allure calme et digne. Un accoutrement différent, mais surtout des cheveux, auraient put lui permettre avec cette attitude de passer pour un noble local. Son esclave derrière lui, Dzahim pris le temps d'observer et de jauger les différents protagonistes tout en marchant. A ses yeux, les cornes de diables étaient tout aussi horrible en présage que la barbe crasseuse du nain. Etrangement, c'est avec une certaine impatience que Dzahim anticipait la suite de l'aventure. Bien sur il y aurait difficultés, ennemis, antagonismes. Peut être la mort au bout du chemin. Mais cela ne l'effrayait pas tant. Il y aurait confrontation, enjeux, action, quelque chose de vif, de vivace. Il ne pouvait le penser, mais ce qui lui plaisait là, c'était l'insatiable palpitation des passions, des désirs, de ce qu'il y avait de premier en tout homme, à milles lieux de la prudente et insidieuse résignation de la civilisation thayenne.

Le temps qu'il rejoigne Volan et Fasur, ces derniers eurent amplement le temps de répondre au garde. Et Dzahim savait qu'il avançait de façon à pouvoir entendre ce qui se dirais de vive voix.



« Une définition de la réalité n’a pas besoin d’être vraie pour influencer le comportement des gens »

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écrit le : Dimanche 13 Novembre 2011 à 17h10 par Kerlomar
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Volan regardait se qui se passait, et laissait traîner ses oreilles. Et se qu'il entendait ne lui plaisait pas. il n'avait aucune affinité avec les orques, bien au contraire. Sa haine à leur égard n'avait pas de frontières. Rien que d'y penser, une envie sanguinaire s'emparait de lui. Le seul qui avait su remonter légèrement dans son estime, au point de lui faire avoir des regrets lors de sa mort, était Brahm, le barbare demi orque avec lequel il avait combattu des démons. Bien que cette période ne soit guère vieille, il avait l'impression que des années lumières le séparait de Quaervar et de la bataille qu'il y avait mené. De même que des orphelins qu'il était allé voir avec Vëla. La paladine avait su toucher un point sensible de son coeur et de son âme, malheureusement, ou pas, elle n'avait pas été la plus forte. Zelkior avait réussi son oeuvre, et le prêtre guerrier avait opté pour une tout autre voie. Il n'avait cependant aucun regret et se qu'il faisait désormais, sa mission l'intéressait et l'enthousiasmait bien plus que la précédente. Il avait vu se qu'il aurait pu devenir et cela ne plaisait pas, ou plus.

Revenant peu à peu à l'histoire des orques morts-vivants, il regarda le halfelin d'un air mauvais avant de reporter un regard neutre et lisse sur les gardes qui l'écoutaient. Finalement, les cadavres capables de marcher étaient une bénédiction qu'il lui fallait utiliser. Même s'il savait se qu'on allait lui demander si jamais ils rencontraient de telles créatures. Mais il savait qu'en toutes circonstances, il ferait son travail jusqu'au bout. Regardant le nain qui était à ses côtés, il retint son sourire et reprit sa marche lorsqu'il entendit les deux gardes lui parler. Soupirant car agacé d'une telle interpellation, il reprit un air calme rapidement et se tourna vers les deux miliciens. L'un d'eux lui arracha même un sourire en voyant qu'il se prenait pour un être supérieur en cette heure où, par le plus grand des hasards, il avait enfin le pouvoir.

- Bonjour à vous. Tels que vous nous voyez, nous comptions quitter la ville car nous devons rejoindre des camarades à la sortie de la ville afin de partir. Combien de temps seront nous retenus ici ? Est ce à cause de cette histoire d'orques non-morts que nous sommes retenus ? Avez vous prévenu le temple de Kelemvor le plus proche ?

Volan décidait de jouer son rôle, jusqu'au bout. Il restait parfaitement calme, en " homme " que la situation n'effraie pas. Il était un prêtre de Kelemvor et devait jouer son rôle jusqu'au bout. il savait qu'il servait une divinité aussi cruelle que pernicieuse et capricieuse et ne comptait pas se trahir vertement. Il était se qu'il était et faisait se qu'il devait faire.



Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.

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Fiche de Volan Dante

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Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
 
 
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écrit le : Lundi 14 Novembre 2011 à 16h52 par Fasur
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Fasur observait les alentours, en alerte. Son regard s'attarda sur les chariots, et le nain préférait ne pas rencontrer comme ennemi ceux qui avaient fait cela. Les gémissements du Halfelin lui donnèrent un frisson, non pas de la pitié envers le petit être, mais l'idée d'orques mort-vivant l'effraya. Jamais le guerrier n'avait eu affaire à de telles abominations. Et si ils étaient en plus dirigés par un humain...

¤Une force de frappe puissante, et un cerveau pour la diriger.¤

L'arrêt exigé par le garde le rendit nerveux. S'attarder dans un tel endroit avec pareille ambiance ne lui plaisait guère ; peut-être que les blessés allaient se transformer ? Fasur se surpris lui-même de sa peur (car il s'agissait bien de peur) des démons, et de ces orques à demi mort.

Le nain laissa parler Volan. Il savait très bien qu'il était inutile de rajouter quoique ce fût, de plus, le Tiefelin semblait gérer la situation sans peur, contrairement à lui, tout à sa honte.




 
 
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écrit le : Mardi 22 Novembre 2011 à 08h53 par Kipepeo
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Everlund : La porte des Landes Éternelles



Il fallait toujours un petit rien pour mettre un soldat en grand émoi ce qui en règle générale se trahissait par une méfiance quasi paranoïaque. Volan avait parlé avec grande calme, assurance posée mentionnant Kelemvor, farouche opposant de tout ce qui était mort-vivant. Le demi-fiélon aurait peut être pu pousser son avantage, en forçant le passage au nom de la divinité dont il était au vue de tous, l'ardent adepte. D'après ce qu'ils avaient entendu et entendirent par la suite, la chose n'aurait pas été tout à fait incongrue.

Prenant son temps pour répondre, le soldat tourna brièvement la tête face à l'halfelin qui se tordait les mains, que ce soit d'émotion du au choc récemment subit ou d'énervement face au mur de grandes-gens qui le poussaient à répondre, difficile à déterminer, mais il était clair que l'homme était assez énervé. Le "gradé" en face de lui le percevait d'ailleurs assez clairement et l'exhortait à se calmer.

Elzear avait une belle place et pouvait admirer sans trop se fatiguer la façon dont ses "compagnons" de route allaient essayer de convaincre des sentinelles farouches à passer outre le barrage qu'il s'étaient volontairement dressés pour justifier leur menu salaire journalier. Il sentit plutôt qu'il ne vit l'approche du reste du groupe. Plus loin son attention discrète était fixée sur ce rôdeur qui avait accroché son regard pendant un bref moment et qui semblait cherche non seulement un moyen de sortir aussi, mais en outre profiter du spectacle du duel des volontés.

Dzahim et Nedjec pouvait que deviner ce qui se passait alors qu'il s'approchait, notant au passage la présence du groupe au complet, à l'exception faite de la belle rashméni, qui a du changer d'avis ou qui maintenant s'était peut-être trouvé une place plus confortable. Tous ayant maintenant une vue claire des morts, des blessés, du chariot ayant subit de gros dégâts et de la mention des orques mort-vivants et avaient entendu le demi-fiélon suggérer la présence nécessaire d'un prêtre de Kelemvor. Il ne fallait pas être devin pour saisir ce qui se passait ou tout naturellement ce qui s'était passé. Par ailleurs le meneur de la troupe ne pouvait que se féliciter de compter dans ses rangs un prêtre de Kelemvor. A défaut de lui faire confiance, au moins son rôle dans le futur allait-il être d'importance.

Le jeune soldat qui avait harangué Volan et Fasur et dont le front s'ornait d'une acné sauvagement mutilée par son heureux propriétaire, eut comme un mouvement de recul devant l'assurance de Volan. Il observa brièvement remarquant la nature démoniaque de son interlocuteur. Une vague incompréhension se lisait dans son visage alors qu'il essayait d'amalgamer la nature de Volan et Kelemvor. Ce fut son collègue a la mine de boeuf renforcé par son visage rond et son nez plat qui répondit à sa place

- Bien sûr que les mesures ont été prises. Notre capitaine n'est pas un sot ! Il sait gérer les choses. L'assertion typique de l'autorité en place, que ce soit vrai ou non, le civil se devait croire que les forces de l'ordre avaient les choses en mains et pensaient à tout. Le boutonneux se tourna vers la face de boeuf, l'air un peu ennuyé que ce dernier ne lui ait volé la réponse puis enfin sur Volan s'apprêtant sans doute à appuyer cette réponse, s'interrompant voyant l'approche d'Elzear, suivit de près par le Thayen et son serviteur. Sa mine se renfrogna. Il leva la main exigeant sans doute l'arrêt immédiat des nouveau venus. Cependant l'halfelin en proie aux questions du capitaine décrivait les lieux de l'attaque "du côté de la forêt de Turlang... Sont sorti comme des démons de leur boîte et repartis tout aussi rapidement... des véritables furies... au nombre de quatre si pas plus" Le capitaine encouragea davantage le demi-homme cherchant maintenant des réponses sur le soi-dit meneur de ces "démons sortis de la forêt de Turlang".

-Quoi qu'il en soit messieurs, vous ne pouvez pas passer pour l'heure. Et peut-être allons nous fermer les portes dans peu de temps... appuya le boutonneux avec une conviction toute autoritaire, la main toujours levée vers Dzahim et ses deux acolytes en guise d'indicateur d'arrêt Il en va de votre sécurité, et peut-être même de la nôtre. D'ailleurs quelles sont ces affaires ? Pourquoi voulez vous emprunter le chemin des Landes Éternelles ? Qui me dit que vous n'êtes pas de connivence ? Le regard clairement soupçonneux se posait sur Volan, après tout quand on parle de démons et qu'en plus on en voit la queue...

Quoiqu'il soit à portée de voix, le rôdeur pour l'heure passa inaperçu tant les soldats étaient occupés soit à questionner, soit à arrêter le passage des gens qui s’amassaient. Car outre le groupe, il y eu quelques curieux qui virent s'ajouter ici et là, restant un peu à distance mais près assez pour être témoin des évènements. Shamar avait échangé un regard avec cet elfe et sans savoir exactement pourquoi, peut-être la façon dont il se tenait maintenant près du Thayen, du nain et de l'étrange homme aux cheveux rouge, Shamar eut la certitude qu'il était mêlé à cette histoire, peut-être un aventurier faisant partie du groupe. Le tout était de déterminer de quelle façon.

Malgré ses recherches minutieuse, le rôdeur dut se rendre à l'évidence. A moins de perdre un temps précieux à trouver un autre chemin et perdre la trace de ceux avec qui il était supposé voyager, il n'y avait d'autres solution que d'attendre là voir ce qui se passait. Shamar avait réussi à se mettre sur le côté, près de la porte de ce qui semblait être une taverne, d'où ne s'échappait aucun bruit. Un rapide coup d'oeil par la fenêtre noircie par la fumée de bougie, lui indiqua que celle-ci était vide et que longue pièce semblait porter quelque tables. Le bâtiment continuait vers le mur de l'enceinte, toute en longueur et alla pratiquement rejoindre la muraille de la ville, ne laissant qu'un mince passage. Du moins pour le moment tout à l'intérieur semblait totalement vide, ou peut-être cette taverne n'est elle nullement fréquentée, à moins qu'elle ne servait de refuge aux soldats lors des heures longues à garder la porte principale. Ainsi discrètement il pouvait continuer à observer ce qui se passait devant lui, tendant une oreille attentive et parcourant des yeux ce qui se passait.



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écrit le : Mercredi 23 Novembre 2011 à 21h19 par Jebeddo
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zahim constatait que la chose ne tournait pas au mieux malgré le coup de maître du demi-démon. Dzahim trouvait amusant que, ici, en pleine terre barbare, il puisse se retrouver nez à nez avec un défaut qu'il considérait comme propres aux civilisations avancées, à savoir l'extrême procéduralité des gardes et autres agents civiques. Cependant, nous étions bien en terre barbare, le supérieur du garde n'était pas un pratiquant de l'Art, et la relation n'étaient dès lors basé que sur la suspicion et le sens amoindri d'ignorants.

Ce ne serait pas facile d'en tirer quelque chose, mais il pouvait essayer. Dzahim s'avança, et, s'adressant directement au gardes qui lui avait fait geste de s'arrêter, il ajouta en bon commun.


- Veuillez me permettre de m'avancer au nom de mes hommes. Dzahim Traon, je suis actuellement chef de l'expédition auxquels appartiennent ce prêtre de Kelemvor, et ce mercenaire. Ainsi que cet elfe ici présent et mon serviteur personnel. Nous n'allons pas spécifiquement vers les landes éternelles, mais il me semblait que la porte sud était celle de la route commerciale qui mène à Eauprofonde ? L'on m'as chargé de négocier quelques accords commerciaux sur ce trajet. Je ne sais si vous vous y entendez a propos de loi de la concurrence et d'enjeux de marché. Mais nous souhaiterions passer afin d'éviter d'être devancé par nos concurrents. Comme vous pouvez le voir, nous avons prévu de voyager léger pour ces raisons. Je puis aussi me permettre d'avancer que, puisque vous avez la situation en mains concernant cette citée et sa route, nous n'avons sans doute pas grand chose à craindre à proximité de la ville. Pour la suite, j'ai engagé ces hommes suffisamment capables pour assurer ma sécurité et mener à bien la mission dont on m'a chargé. Je puis vous fournir les documents attestant qu'il s'agit là de mes employés si nécessaires. »

Un mensonge n'était efficace que lorsqu'il était léger et dis avec assurance et conviction. Le Thayen avait dû s'avancer un peu quant aux raisons de son voyage. Il estimait d'une part que Stolig n'apprécierait peut-être que peu l'idée que toute la ville soit informée de leurs petits soucis, et de deux, que les poursuivants potentiels n'étaient peut-être pas encore aux faits de l'identité de tout à chacun. Restait maintenant, après avoir rassuré le garde, à commencer l'argumentation sur le pourquoi de l'exceptions qu'ils accorderaient au groupe. Ce serait là plus délicat.

- Bien évidement, nous n’interférerons aucunement avec vos affaires de sécurité que vous gérez sans doutes milles fois mieux que nous serions capable de le faire. Après tout, chacun son travail, et vous faites le vôtre avec brio. Mais je soupçonne que vous refusez l'aide d'un prêtre de Kelemvor, les bras puissants d'un nain, et l'oeil subtile d'un elfe qu'uniquement par soucis de nous préserver du danger. Apprenez alors que je suis disposé à mettre ces forces à votre service si vous aviez, à tout hasard car j'imagine que votre capitaine a déjà échafaudé milles plans dont celui là, besoin d'un groupe ressemblant suffisamment à une troupe marchande et donc susceptible d'être attaqué, mais qui serait à même de se défendre pour affaiblir et localiser cette menace. Les risques, je suis prêt à les prendre, et d'ailleurs, j'ai formé mon escorte en les prenant en comptes. Peut-être pourriez vous nous laisser passer avant de fermer les portes, ou tout du moins toucher mot de notre proposition à votre capitaine? »



Bluff, puis diplomatie avec les gardes.



« Une définition de la réalité n’a pas besoin d’être vraie pour influencer le comportement des gens »

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Fiche Pj de Dzahim
 
 
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écrit le : Mercredi 23 Novembre 2011 à 22h29 par Phineas
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Shamar constata que le demi-fiélon servait le Juge des Damnés. Si cela se révélait véridique, cela confirmerait son opinion quant à la nocivité des à priori raciaux. Malheureusement, il ne saurait se permettre dès maintenant une opinion établi. Aux dires du Thayen, Dzahim, donc, bien celui qu'il devait chercher, il avait devant lui ses autres comparses.
Outre le demi-fiélon, un rougeoyant nain. Il n'avait pas côtoyer beaucoup de nains dans son Val, celui ci semblait être un guerrier, bien qu'un étrange regard emplissait ses yeux à la vue des halfelin. Pitié ou peur ? Voilà qui ferait toute la différence.
Le quatrième membre était l'elfe qu'il avait déjà remarquer, son instinct l'avait bien guidé. Il lui semblait au premier abord le plus amical de la compagnie, il s'entendait généralement bien avec les elfes, tant qu'ils n'avait pas la peau noire. Mais, encore une fois, la prudence était de mise. Il passa outre sur ce qui semblait être le serviteur du thayen, qui pour l'instant, ne l’intéressait guère.

L'intervention de Dzahim le mis face à un dilemme : si ce qu'il savait être un mensonge réussissait a convaincre les gardes, le plus simple était encore d'aller directement rejoindre la compagnie. Seulement l'idée de perdre immédiatement son avantage de discrétion sur un groupe si hétéroclite ne lui plaisait pas.
La fenêtre a coté de lui lui donnait une autre possibilité, si son intuition se révélait juste, il y avait peut-être là une faille dans la muraille. Cette taverne embrassait si bien l'enceinte qu'il lui était permis de supposer qu'elle contenait un chemin annexe même si il n'avait rien pour en être sur puisque le bout de la salle était à ce moment dans un angle mort. Chemin bien ouvert a ce moment là puisque la taverne était vide. Il espérait avoir le temps de vérifier sa supposition et de revenir si elle se trouvait fausse. Quant à prévenir les autres si leur tentative échouait ? Chaque chose en son temps


¤Maïlliki me protège¤

Avec toute la discrétion dont il était capable dans un environnement aussi découvert, le rôdeur se déplaça d'abord de l'autre coté de la fenêtre pour tenter d'acquérir d'autre d'information sur l'intérieur de la barque. Puis toujours à pas de loup il se dirigea vers la porte du bâtiment en espérant que sa déesse lui donnerait la chance d'une porte ouverte, et d'un instinct juste.

Jet de discrétion pour entrer discrètement dans la "taverne"



 
 
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