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Le jour le plus long, Arrivée dans la ville
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Mercenaire
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- Glump !
Fut le seul son que parvint à émettre le pauvre Machevaïl en découvrant la véritable nature de cette créature terrifiante. ¤... de bordel de foutue poisse ! Mais c'est quoi c't'embrouille ?!¤ Si la plus simple correction n'autorise point de transcrire la belle suite de jurons qu'il égraina mentalement, à n'en pas douter, il n'en vociféra pas moins abondamment...
¤ T'es foutu mon pauv' vieux ! Va s'en j'ter une bonne rasade à ta santé là!¤ Dut-il se rendre à l'évidence. Il était à présent plaqué aux barreaux de la cellule dans le coin le plus reculé de celle-ci comme un enfant qui se recroqueville de frayeur sous ses draps suite à un cauchemar, sans espoir aucun, tout à fait réaliste sur sa condition, de sauver sa misérable existence. ¤ Un vampire... Bon sang ! Un vampire... ¤ S'il ne connaissait pas l'étendue des pouvoirs d'une telle créature dont il venait tout juste d'avoir un aperçu, il soupçonnait avec désespoir qu'il n'aurait aucune chance dans un affrontement contre un tel adversaire. Oui, vraiment pas la moindre... L'ironie de sa situation encore une fois le fit glousser nerveusement, totalement cynique dans son abîme vide et mortel, sans échappatoire. ¤ Un vampire... ¤ Répétait-il comme si en démystifier la nature en lui donnant son titre allait le rendre moins dangereux. ¤ Tu sais te faire des amis, vieille fripouille. Oh! Misère... ¤ Songea-t-il, jetant pendant un instant un regard vers le cadavre désarticulé baignant dans son sang.
Mais on ne pouvait que difficilement détourner les yeux du terrible non-mort s'approchant, affamé, les babines déjà rougies d'hémoglobine prêtes à laisser surgir les vilains crocs aux morsures si définitives. Les mains du roublard s'étaient levées involontairement, lentement, point cette fois dans une attitude défensive mais bel et bien pour implorer, implorer une clémence qui ne viendrait plus, un fatalisme s'exprimant par le langage corporel à l'instar des frissons et des sueurs froides qui balayaient tout son être. La terreur ! La terreur était intense, si intense à mesure que se rapprochait le monstre, que les jambes flageolèrent et l'individu chût lamentablement. S'il avait eu la vessie pleine, certainement qu'elle aurait jugée le moment opportun pour s'épancher sur ses guêtres...
- On peut peut-être s'arranger ? Bredouilla-t-il d'une voix chevrotante, toute conviction l'ayant déjà visiblement quittée. Je ne suis pas comestible... Euh, Voyez-vous la drogue...Oui, euh... Je suis un drogué... Un incurable drogué... Euh, vous ne me trouverez pas... Pas à votre goût... Non, dégoûtant, je suis sûrement dégoûtant... Pire que lui, encore! Le... Euh... Laudanum... voyez-vous ? Y'a plein de gardes joufflus et appétissants dehors. Je connais même un elfe... Vous aimez les elfes ? Enfin, je veux dire...Sa voix prenait certes un peu d'assurance à mesure qu'il débitait mais sa confiance en lui était en chute libre, accélérant sa course comme la bête réduisait l'écart, n'attendant que le contact létal pour s'écraser définitivement. At... Attendez ! Je peux être utile ! Je sais... Euh... faire plein de choses... Oui, demandez-moi ce que voulez... Oui... Je ferais tout ce que vous voudrez... Ordonnez, Machevaïl obéira ! Vous... Je vous en prie...
Il ne s'était pas même rendu compte dans sa panique, qu'il venait d'annoncer son vrai nom. Un nom qu'il ne gardait plus que pour l'intimité de ses pensées et qu'il n'avait plus dit à personne depuis bien des éons... Les yeux écarquillés sur le faciès démoniaque, le sembien n'était pas, n'avait jamais été et ne serait jamais un preux. Un de ces grands héros qui devant le plus terrible des maléfices ne cillera pas même d'un poil. Il avait été habile à se soustraire de bien des périls, de simples périls de mortels, d'une milice, d'un ennemi, de pigeons vengeurs avides de lui faire payer ses larcins, mais que pouvait-il bien espérer à présent. Il chiait dans son froc un point c'est tout. Qu'au sens figuré pour son grand malheur, la chose aurait peut-être été à même de le soulager au moins un peu ; tout comme son corps tout entier, ses intestins eux-mêmes refusaient obstinément la lutte. Le visage de mort était très proche maintenant, trop proche, les mots ne daignaient même plus s'extirper de sa bouche sèche. Aussi sèche que le serait toute sa carcasse après le repas de la créature. ¤ C'est la fin... ¤
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Maitre du Dharana
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Mercenaire
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Le sembien était paralysé... Déjà vautré sur son séant, une pichenette aurait probablement suffit à le coucher plus bas que terre. Il tremblait de manière incontrôlable, son corps refusant de formuler la moindre pauvre petite forme instinctive de survie : rien qu'une agitation involontaire et maladive tel un vieillard sénile. Le visage dégoûtant affreusement penché sur le sien, les miasmes refoulant le sang et la mort lui gâchant l'air qu'il n'arrivait plus même à aspirer de manière efficiente, tout le condamnait à la prostration incapacitante du gibier piégé.
¤ Oh plein de choses ! Oui, vraiment ! Euh, je sais... euh... Qu'est-ce que je sais faire moi déjà ? ¤ Seule partie encore vivante du roublard sous les yeux vicieux de la créature, son esprit s'agitait, désespéré, brodant des mots entre eux, tentant de fournir matière à formuler à voix haute pour peut-être, parvenir à retarder l'inévitable. Vain espoir du supplicié ! Machevaïl bégayait à présent sans parvenir à reprendre le contrôle du tranchant de sa langue pourtant habituellement si prolixe.
- Beau... beaubeau...beaubeau...beaubeau...beau...beaucoup...
¤ Mais parle ! Par Mask !¤ S'admonestait-il, frustré par son corps devenu étranger à ses pensées. ¤ Grande gueule, t'as vu la tienne ? ¤ Il avait effectivement un bon point de vue sur celle-ci... Il riait jaune mais riait au moins maintenant. Du moins intérieurement. D'un humour nerveux que l'imminence de sa mort rendait plus incoercible encore. Comme il aurait aimé avoir la force de lui jeter en pleine face cette maigre répartie! Il haït cette bête immonde du plus profond de ses tripes, maudissant sa puissance et sa stupide hégémonie sur leurs interactions ; la bête se jouait de lui comme un chat d'une souris, en préliminaire insipide à la curée qui ne manquerait point de s'affirmer en conclusion.
- BEAUCOUP D'CHOSES !
Soudain, le son avait jailli. Puissant et clair. Hurlement du cœur sans maîtrise, piètre excuse mal criée... Comme si cela venait de déchaîner tant ses paroles que ses idées, une réflexion s'affranchit du joug pour venir directement prendre ses mots :
- Je pourrais veiller sur vous, sur votre sommeil ! Le jour...
Il ne savait pas bien ce qu'il avait dit. Ne s'en rendait presque pas compte. Protéger un vampire ? Qu'est-ce que cela venait faire dans son esprit ; les voies de la survie sont impénétrables il faut croire...
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Maitre du Dharana
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Narration
Machevaïl
Essuyant du pouce le sang encore présent sur le bas de son visage, Machevaïl pouvait maintenant distinguer une certaine lassitude dans le comportement de l’assassin. Attitude aussitôt confirmée.
- Tu m’ennuie nobliau. Moi qui pensais avoir à faire à quelque chose susceptible de piquer ma curiosité, je suis déçu. Mimant le désarroi de manière exagérée, le vampire se mit à arpenter de long en large la cellule, jouant inlassablement, de sa main droite, avec une lame sortit de nulle part." Réfléchit un peu nobliau. Crois tu vraiment que j’ai besoin d’un insecte dans ton genre pour assurer ma sécurité."
Question dont la réponse paraissait indiscutable il reprit.
- Tu me semblais un peu plus vif d’esprit il y a quelques secondes.
Stoppant sa marche chaotique à travers la pièce, il regarda fixement le prisonnier encore recroquevillé contre la pièce froide de la cellule.
- Heureusement pour toi j’ai besoin d’une personne … dans ton genre. Un rat tel que toi, prêt à survivre par tous les moyens.
Marchant vers les barreaux de la cellule, la créature disparut à nouveau dans une brume quasi-imperceptible. Plongeant la cellule dans un silence plus que pesant, laissant Machevaïl et la dépouille. Après quelques minutes, qui ressemblaient davantage à des heures pour le roublard, une voix rauque et glacial s’éleva de nouveau. A ne pas douter, l’assassin venait de refaire son apparition.
- Je t’ai ramené un petit quelque chose nobliau. Apparaissant dans le coin opposé de Machevaïl, l’assassin s’avançait sortant ainsi de l’ombre que lui procurait l’éclairage. Portant à sa main un sac à dos en cuir bouillie sur lequel pendait une lame, plus particulièrement une rapière. Le disciple de Mask en était maintenant sûr, la créature lui avait ramené son équipement. Jetant le tout dans les bras du voleur. "Montre-moi ce dont tu es capable … Messire Machevaïl. Un sourire en coin. Poursuivant son discours par une révérence plus qu’exagérée. Nous aurons à faire toi et moi, j’en suis sûr."
Puis sans attendre, l’assassin disparut comme à son habitude, laissant Machevaïl de nouveau seul.
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Mercenaire
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Un profond soupir s'éleva, brisant le silence oppressant de la cellule du sembien rescapé. Il s'était bien écoulé quelques minutes depuis la dernière disparition du vampire mais le roublard toujours figé, n'avait osé prendre d'initiative, s'attendant encore à le voir réapparaître par quelque magie dont la créature avait le secret. Néanmoins, ces absences, ces répits providentiels lui avaient permis d'apaiser son trouble intérieur et de reprendre les rennes de son corps et de ses pensées. Il était plus calme lorsque la créature lui lança son paquetage sans ménagement, plus calme aussi lorsqu'elle lui assura qu'il auraient à faire ensemble... Ce dernier point, même s'il lui avait certainement sauvé la peau, n'avait rien pour le rassurer pourtant... ¤ Ouais je m'en serais bien passé ; si c'est là le prix de ma vie allons donc ! Faudra bien s'y résigner alors... Espérons qu'il ne me jette pas dans une situation bien pire. L'en s'rait capable l'animal ! ¤ Il avait peur, très peur même. Ce qu'il craignait le plus était les suites de leurs interactions : qu'est-ce qui empêcherait le vampire de lui pomper le sang une fois ses buts accomplis ? Et pouvait-il seulement espérer s'enfuir assez loin lorsqu'il en aurait l'occasion alors même que la bête avait su traquer sa proie jusque dans cette morne cellule d'Eauprofonde. ¤ Pas la moindre chance de lui échapper... ¤ Se résignait-il bien malgré lui, réaliste. ¤ Te voilà esclave et future nourriture, brave imbécile ! ¤ Il y avait néanmoins des alternatives qu'il lui fallait guetter ; nombreux étaient les ennemis naturels de ces non-morts nocturnes et il pourrait peut-être parvenir à en être débarrassé définitivement si l'opportunité se présenter. Un timide sourire mauvais ourla ses lèvres parcheminées. Le monstre le surveillerait de près... Il lui faudrait prendre garde à manipuler correctement les circonstances. ¤ Tu ne feras pas de moi ta chose ou ton souper, immonde créature. Pas sans que j'ai tenté quelque chose... ¤ Plusieurs options sournoises se glissaient dans les méandres de ses réflexions, comme des graines ne demandant que les conditions favorables pour s'épanouir. ¤ Tu regretteras de m'en avoir fait perdre mon sembien ! Saloperie !¤ C'est le moment où s'exprima le soupir marquant la résolution à l'action. Debout en un clin d'oeil, il sangla son ceinturon et remit en place son matériel. Puis se saisissant de ses outils de prédilection, un assortiment de clés, broches, crochets et fins leviers, il approcha de l'entrée de sa prison. Les mains ne tremblaient plus et sa volonté était entière. ¤ Voyons donc comment nous allons nous en tirer de là. Pas partageur l'autre... mmm... L'aurait pu me faire sortir ce sale radin ! ¤ Machevaïl tente un crochetage sur la serrure de sa prison. Il fait 20 sur son test et celui-ci est précédé d'une fouille méticuleuse (genre il a pas trop envie de se rebouffer un piège dans la face).
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Grand maître
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NarrationZénithMachevaïlCliquez ici pour dérouler le parchemin... fouille résultat incertain Crochetage réussite A peine remis de ses émotions que le roublard s'attela à ne pas rester plus longtemps ici. Il scruta soigneusement chaque parcelle de la porte de sa cellule pour ne pas retomber dans un piège. Un piège qui le ferait tomber dans une situation pire qu'il n'était déjà. Mais malgré un examen plus que poussé, il ne trouva rien qui ressemblait de près ou de loin à un piège. Il commença à s'attaquer à la serrure et tout en prenant son temps il l'a fit sauter. Cependant, même s'il était sorti de sa cellule un bruit venant de l'autre pièce lui fit dire que ses geôliers revenaient. La seule autre issue que le combat était une fenêtre où il pouvait se glisser rapidement. Mais il lui fallait réfléchir très vite pour ça et agir tout aussi rapidement.Favouinn,YossephaLe repas se termina sans incident ou une quelconque intervention extérieure. Les deux compagnons sortirent de l'auberge alors que celle-ci commençait sérieusement à déborder de monde. Les rues de la ville étaient un peu moins pleine, mais cela ne durerait pas. Les gens mangeaient pour la plupart, ce qui ne devrait pas excéder plus d'une heure pour qu'ils retournent à leurs occupations. Ils en profitèrent pour errer dans les rues à la recherche du fameux bâtiments contenant des livres en tout genre. Ils débouchèrent sur une grande place où une attraction mobilisait l'attention d'une multitude de badauds venus se distraire ou même passer le temps. Ils entouraient une arène où l'on pouvait voir un homme à l'aspect plutôt fluet faire la promotion d'un combat contre son champion. Il s'agissait d'un grand gaillard, bien bâti et solide sur ses jambes. Il dépassait largement de deux têtes toute personne autour de lui. Son torse nu laissait voir ses muscles saillants et épais. L'homme qui le préparait se remis à hurler.-Qui défiera le champion en une lutte sans arme ou seul les poings parlent ? Une récompense de vingt pièces d'or contre une inscription d'une seule petite pièce d'or à qui le vaincra avant que l'eau n'est fini de s'écouler. Il désigna un immense réservoir qui contenait de l'eau. Il était évident qu'il mettrait plusieurs minutes à se vider une fois plein. Restait à savoir si l'un d'entre eux voulait se mesurer à la force de la nature présent dans l'arène.
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Aventurière
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¤Une dissipation magique !! Je me dois absolument de ne point avoir à recevoir ce sortilège au vu de ses conséquences. En espérant que ce soit ce seul sort qui est un tel effet sur nous. ¤
La moniale se rappela du coup qu’elle avait aperçu juste avant de pénétrer dans ce lieu, l’une des personnes ayant reçu un des rayons. De plus, il s’agissait là, d’une de celle qu’Asaria devait ramener avec elle à leur point de rendez vous. Ils auraient dut être trois et voilà qu’une seule personne se trouvait là, pourvu que rien de fâcheux ne lui soit arrivée. Au vu de ce qu’elle venait d’apprendre, il lui fallait absolument prévenir tous ceux qui avaient était atteint par ce rayon. Et celle la plus proche était cet homme balafré qu’elle avait vu tantôt accompagné par un garde vers les échoppes.
Elle sortit donc de sa réflexion et constata que le gnome lui tendait un morceau de tissu avec un plan menant vers la personne du palanquin. Chose qui lui serait très utile lorsqu’elle aurait prévenu ses compagnons d’infortune du danger que pouvait entrainer ces mystérieux rayons. Elle prit donc le plan tout en remerciant les gnomes de l’aide qui lui avait apportée. Elle partit donc à la recherche des personnes ayant reçus également ce rayon avant d’aller voir les propriétaires du palanquin, espérant que cela n’était pas trop tard pour certains d’entre eux comme pour ce pauvre Poucet. Elle espérait même intérieurement qu’il existerait un moyen magique qui ferait en sorte de le ramener. Surtout qu’elle avait déjà un mauvais pressentiment pour les autres victimes de ces rayons.
¤Et après mère s’étonnera encore que je n’apprécie guère les arcanes et toutes autres sortes de magie. Comment espère t’elle qu’il en soit autrement, chaque fois que je croise la route de phénomène magique, ça tourne au désastre. ¤
Après avoir rangé le plan sous sa tunique, elle sortit du bâtiment, Puis se dirigea vers les échoppes, tout en cherchant en chemin à reconnaître le garde qu’elle avait vu en compagnie de Machevail quelques instants plutôt. Si celui-ci était encore dans les parages, il lui fallait absolument le retrouvé pour le danger qu’il encourait. Et puis, avec un peu de chance celui-ci saura où se trouvait actuellement, les deux autres personnes qui auraient dut être à ses cotés.
Elora utilise détection pour trouver le garde qui accompagnait Machevail quelques minutes plutôt. Si elle ne le trouve pas, elle cherchera à prendre renseignement en interrogeant les diverses marchands des échoppes se trouvant à l’endroit où il a disparu de son regard, en décrivant les traits caractéristiques comme sa balafre.
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Aventurière
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Tellement la taverne débordait de clientèle que pour la quatrième fois Yossepha ou sa chaise se trouvait heurtée. Le bruit, les cris, l’animation, la promiscuité faisait tourner la tête de la demi-orque, alors que son compagnon échangeait des plaisanteries avec les clientes de la table voisine et semblait particulièrement apprécié l’ambiance de l’établissement.
Ne tenant plus, la guerrière se leva et tout en saisissant ses affaires dit à Favouinn- -Je ne tiens plus ! Je t’attend dehors… Prends ton temps j’ai besoin de respirer.. La jeune femme traversa la salle en jouant des coudes et se trouva bientôt à l’air libre laissant son compagnon seul avec deux assiettes. L’une était non terminée et l’autre qui pourrait etre rangée directement dans l’armoire tellement elle avait été frotté par la mie de pain. A ces deux assiettes s’ajoutait évidemment la note du repas. Comme à son habitude, la demi-orque se désintéressait de ses futilités qu’elle qualifiait d’histoire de marchand. A l’extérieur, Yossepha passa la tête sous l’eau que dégueulait une gargouille grotesque de la fontaine publique et s’assit sur la margelle du bassin pour attendre et passa en mode introspection intérieure. Pourquoi donc sentait elle mal à l’aise dans cette ville, ou ne serait ce que dans la taverne, alors qu’un bon repas l’attendait ? Ce fut une scène quotidienne de la vie ordinaire d’Eauprofonde qui répondit à ses questions : Un bon bourgeois qui marchait dans la rue enjamba sans y prêter attention le mendiant qui tendait désespérément sa sébile. La où elle aurait donné un coup de pied à l’impudent, le bourgeois l’avait ignoré, comme si il n’existait pas. Depuis sa naissance, Yossepha avait connu toutes les réactions à son égard :le mépris, la peur, la haine, la fascination pour sa moitié non humaine mais jamais l’indifférence, or ici c’était l’indifférence qui prévalait. Voyant Favouinn sortir de la taverne la mine réjouie et le ventre repu, la demi-orque rangea cette problématique dans un coin du cerveau pour une réflexion ultérieure. - Petite promenade digestive maintenant ? Plus calme dans les rues je trouve. Le couple arpenta les ruelles au hasard avant de tomber sur la foule qui s’était attroupée. Après une légère bousculade le duo découvrit l’aréne, ainsi que l’annonceur qui hurlait pour appâter le badaud. ¤A mains nues ? Pas vraiment mon truc… Je préfère une bonne lame.¤ Par habitude professionnelle, elle jaugea le lutteur, et se pencha vers son compagnon.- - C’est une belle somme tout de même… Je pense que tu as tes chances face à lui Elle laissa le temps à Favouinn de digérer l’idée.- Sérieusement 20 pièces d’or, nous permettrait de tenir un moment. Tu vois une arnaque ici ?.Il est bien bati mais je sais être plus forte que lui. Question pratique, j'imagine que le combat se fait sans armure l'arene est constituée comment? un ring, un cercle fermé par des gradins ? Comment est constitué le sol , pavé , terre battue ou sable ?
Yossepha Niv1 Je suis Yossepha Fille d'Igmar de Roquetourbe Guerriere du Clan de la Main Rouge
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Aventurier
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Favouinn savourait son repas; la quantité, ici, prévalait sur la qualité mais il ne ferait pas la fine bouche; le voyage avait été long et il avait fallut remplir sa panse copieusement... C'était chose faite...
L'affluence gagnait l'établissement et une bouchée sur deux qu'il tentait d'avaler finissait par terre ou, parfois même, sur des gens alentours...
Alors qu'il entamait son dessert, une belle tarte renversée débordant de crème, Yossepha se leva, visiblement excédée, et sortit de l'endroit en prétextant le besoin de prendre l'air...
Il avait hésité à la suivre immédiatement mais il tenait déjà sa cuillère dans une main, la délicate fumée du dessert lui chatouillant les narines...
* Elle pourra bien attendre quelques minutes * pensa t il attaquant promptement son assiette...
Après avoir réglé la note, il sortit de l'endroit et rejoignit sa camarade.
Ensemble, ils déambulèrent dans les rues pavées; Favouinn ne perdant pas une miette du spectacle qui s'offrait à lui; il était sidéré par la grandeur de cette ville; son architecture, ses artisans, les spectacles de rues...
Ils arrivèrent sur une petite place ou une attraction semblait attirer les nombreux badauds qui passaient par là...
" Hmmm, heu oui... Mais, voyez vous, je n'ai pas totalement digéré et je ne voudrais rejeter tout le repas que je viens d'avaler en m'agitant trop ! " sourit il à Yossepha.
" Et puis, je dois dire que me battre, ainsi, pour le plaisir ou pour une coquette somme n'est pas du tout mon activité préférée ! En revanche, je suis d'accord sur le fait que cet argent nous ferait le plus grand bien, pensant déjà aux futures auberges qu'ils pourraient visiter, alors, si effectivement, vous vous sentez de taille, je n'hésiterais pas à vous encourager du mieux que je le pourrais, Madame !"
Favouinn sortit sa blague à tabac et, tout en attendant la décision de Yossepha, bourra sa pipe...
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Mercenaire
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lic ! ¤ Hé hé ! Le bruit de la victoire ! ¤ S'enorgueillit le sembien enfin libre de ses entraves. Un faible sourire ornait ses lèvres comme il rangeait précautionneusement ses outils de cambriole. Sourire qui disparut pourtant aussi sec lorsqu'il perçut les bottes claquant la pierre de la soldatesque s'en revenant à son poste. ¤ Pas foutu d'être là quand on a besoin d'eux mais bien présent quand on s'en passerait foutrement ! ¤ Grognait-il en fourrant les broches et tiges métalliques en vrac dans sa besace retrouvée. Il fallait faire vite ; poussant la porte il évalua la situation : ¤ 'Sont deux au bruit... Panique à bord ! ¤ Que fallait-il faire ? Il serait déjà considéré comme un assassin, un voleur et un fugitif par les autorités, fallait-il qu'il ajoute à la liste de ses crimes, le meurtre de deux soldats ? ¤ Crétin de vampire de mes fesses !¤ Pesta-t-il, impuissant. Il avait ses armes et son paquetage, le porte était ouverte et un cadavre jonchait le sol dans une marre de sang... Tout le condamnait de manière si criante qu'il eut été plus que stupide d'espérer la moindre clémence dans ces conditions. ¤ Le gibet voilà tout ce que je mérite pour ce que je n'ai pas fait ! ¤ Et pire encore ! Les gardes verraient les marques si atypiques de morsure sur le moribond et il n'aurait plus seulement la milice sur le dos mais tous les preux représentants de la sainteté dans la cité... ¤ un vampire en pleine rue : mon portrait va être placardé partout. Faut s'barrer fissa ! adios Eauprofonde ! ¤ Les yeux affolés cueillirent l'étroite fenêtre au vol et sans chercher plus ample méditation, le roublard s'y jeta, bottes et capes avec opiniâtreté...
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