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Le jour le plus long, Arrivée dans la ville
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Aventurière
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a moniale était des plus ennuyée, alors qu’elle écoutait les dires des deux elfes devant elle et Poucet, elle comprit qu’ils devrait expliquer ce qu’ils avaient vu à l’entrée de la cité s’il voulait espérer rencontrer les membres du palanquin qui avait été amené ici. Hors même si cela ne la gênait point de perdre un peu de ta sur sa mission initiale pour se défaire de cette histoire de problème magique, la disciple de Sunie savait que cela n’était pas du tout le cas du hin qui l’accompagnait car celui-ci avait bien démontré sa volonté après l’entrée à Eauprofonde de ne point se faire remarquer en signalant qu’il avait été atteint par ce rayon. Aussi tout au long des longues palabres des deux elfes ou faux elfes, ce qui pour le moment ne l’intéressait guère, elle réfléchit aux mots qu’elle pourrait employer pour présenter les choses de façon suffisamment clair pour se faire comprendre des ces deux gnomes. A la fois, sans impliquer Poucet et surtout pour se faire comprendre n’y comprenant elle-même pas grand-chose en magie arcanique ou en tout autre magie de tout manière.
Alors qu’elle s’apprêtait à demander à Poucet, s’il voulait s’éclipser afin qu’elle puisse parler librement sans avoir à l’impliquer directement, les gardes arrivèrent pour jeter ces deux étranges elfes dehors. De toute évidence, soit ceux-ci étaient fous, soit les gnomes n’avaient pas été convaincus par leur histoire. Il était de toute façon à présent trop tard pour la réflexion, les gnomes l’invitaient déjà à présenter sa requête. S’avançant vers le bureau, Elora salua respectueusement les deux êtres qui pourraient l’espérait elle les sortir un peu de l’embarras.- Bonjour messires, je viens ici afin de témoigner d’un phénomène magique qui s’est produit plutôt dans la journée à l’entrée de la cité autour d’un objet en possession d’un palanquin qui a dut être amené ici il y a peu. Pour une raison, dont j’ignore tout ne comprenant rien à l’art de la magie, il semble que des rayons soient partit de la boite examinée magiquement par le mage de l’entrée, mais que ceux-ci n’ait été visible que par les personnes ayant malheureusement été touchées par ses dits rayons. Toutes les cinq personnes touchées, on vu en tout sept rayons partir, cinq vers chacun d’entre nous et deux vers la ville. La plupart des victimes sont restées parler avec le mage du poste de garde où s’est produit le phénomène, qu’en à moi j’ai préféré partir vers l’endroit où a été amené la dite boite. J’ai laissé avec eux ma compagne, afin que nous ne perdions pas les différentes personnes qui avaient été atteinte par ce phénomène. Avant de poursuivre ses explications et différentes observations du phénomène, la moniale attendit de voir la réaction des deux gnomes. Il était inutile de se perdre en palabre, si ces deux là ne croyait pas un mot de ce qu’elle venait de leur raconter. Elle pria simplement que le fait des faits réels comme l’incident de ce matin, l’arrestation du palanquin et l’arrivée sans doute remarquée de celui-ci, allait au moins poussait ces deux là, à au moins essayer de vérifier ses dires.
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Grand maître
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Narration
Matin
Machevaïl
Alors qu'il héla le prisonnier en face de lui, ce dernier grogna et se retourna. Son aspect était lugubre, presque cadavérique. Soit il avait été passé à tabac, soit il n'avait pas été nourri depuis longtemps. Le résultat était le même, car son aspect était plus que repoussant, inspirant même une certaine pitié, même pour Machevaïl. Sa voix était faible, mais grave. On aurait dit qu'elle venait des tréfonds de l'Outreterre.
-Quoi, laisse moi crever tranquille.
Le ton de la conversation était donné. Le message avait de quoi surprendre mais restait à savoir si le prisonnier parlait par métaphore ou bien plus directement, sans quoi il restait à espérer pour Machevaïl que cette situation ne le concernait pas. Sans quoi, il faudrait envisager de s'en sortir d'une manière plus illicite, même s'il n'avait plus aucune de ses possessions sur lui, mis à part ses vêtements.
Elora
Les gnomes écoutèrent le récit conté par Elora sans broncher ou même ne serait-ce que bouger un cil. Quand elle eut fini l'un d'entre eux la questionna.
-Ce matin, sept rayons vous dites ? Au moins ça c'est original, ce n'est pas un furoncle ou une sombre malédiction concocté par une sorcière d'un marais inconnu ou je ne sais quel magicien en mal de de sensation forte. Bien voyons voir Où avez-vous été touchée ?
La jeune femme désigna l'endroit et le gnome se leva de sa place et plaça un monocle à son œil. Il examina la jeune femme d'abord sur l'endroit désigné, puis alors qu'il allait glisser vers une partie plus haute de son corps, son compère l'arrêta d'une voix ferme.
-Cette partie là du corps n'est pas concernée il me semble, très cher confrère. Il serait inopportun de profiter des pouvoirs conférés par le mage d'Eauprofonde.
Elora nota le singulier employé par l'autre gnome comme désignant une personne d'une certaine importance dans cette ville. Personne qui devait être relativement connue à en voir la tête de l'autre gnome qui vira du rouge honteux au vert de peur. Il arrêta ses investigations et bafouilla quelques mots d'excuses.
-Ce n'était... que pour être bien sûr... qu'il n'y ait pas d'autres séquelles dissimulées ailleurs. Hum, hum. Bref, mes observations confirment votre récit. Vous avez bien étés en contact avec de la magie qui persiste dans votre corps. Je peux vous en débarrasser facilement. Qui veut passer en premier ?
Mussel se proposa spontanément et le gnome commença une série de mouvements étranges, d'une fluidité extrême, gracieux et même presque féminin. Il prononça des paroles venues d'un langage étrange et rude et appliqua sa main à l'endroit ou Mussel avait été touché par la magie. Quelque chose d'incroyable se produisit. Lorsqu'il eut fini d'incanter son sortilège, Mussel disparu brusquement. A sa place se tenait du vide. Un emplacement vide et sans aucune trace laissé par ce dernier comme s'il n'avait jamais été là. Le gnome s'approcha d'Elora et lui dit.
-Bien mademoiselle, ne bougez pas votre problème va disparaitre en un instant, heureusement qu'il n'y a que vous et votre compagne qu'il faudra nous amener si besoin était pour que l'on élimine cette magie. Rassurez-vous c'est sans danger.
Favouinn, Yossepha
Les deux compagnons s'étaient retrouvés en Eauprofonde. Alors qu'ils se trouvaient devant une taverne, deux hommes étaient sortis brusquement et les avaient un peu bousculé. Il n'y avait rien de méchant, car cela tenait plus de la maladresse du à une marche rapide sans la concentration pour regarder où l'on va devant soit que de la véritable intention de nuire. Mais quelque chose se passa que ils se percutèrent. Quelque chose de l'ordre de la perception intrinsèque à leur corps. Chacun d'entre eux ressenti comme une douce chaleur les envahir, chaleur se diffusant partout dans leur corps. Cette chaleur s'était répartie à partir de l'endroit même ou les inconnus les avaient rencontré : la tête. Ils avaient bien sûr un peu mal à cet endroit, du au choc assez brutal tout de même, mais la douleur s'estompa vite laissant place à des picotement et cette mystérieuse chaleur. Les deux inconnus s'excusèrent promptement et reprirent leur chemin plus que confus et légèrement honteux. Pour nos deux compères par contre, il fallait décider s'ils allaient continuer leur chemin jusqu'à l'intérieur de la taverne ou bien se trouver un autre endroit où les gens sortaient brusquement.
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Aventurier
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Favouinn en avait le vertige... La distance qu'il avait parcourut depuis son départ de son petit village arboricole était phénoménale... Et, il était là... Eauprofonde, cité des splendeurs; cité dont il avait, maintes et maintes fois, entendu les récits, les légendes...
Sa camarade Yossepha, une demi-orc, qu'il trouvait relativement stressée et facilement encline à la bagarre, et lui, avaient traversé Féerune du Sud-Est au Nord-Ouest, pour découvrir cette fabuleuse ville emplie de mystères.
Jamais, même dans ses rêves les plus fous, il n'aurait cru, un jour, pouvoir visiter cet endroit et en fouler ses pavés.
La vie grouillait en tous sens; des centaines de personnes s'agglutinaient aux portes de la ville; fermiers, marchands locaux et issus des peuplades indigènes, artisans, et bien d'autres encore franchissaient l'entrée afin de pouvoir y faire du commerce.
Au poste de garde, le contrôle d'identité et des intentions du voyageur était de rigueur pour ceux qui n'avaient pas de pass-droit.
Les formalités dûment remplies, ils pénétrèrent à l'intérieur de l'enceinte et leur premier souhait; enfin, surtout celui du Halfling; fût de prendre un bon repas dans une des auberges.
Ne sachant trop laquelle choisir, ils se dirigèrent vers celle où il y avait le plus d'affluence; signe de réputation d'un établissement; et, alors qu'ils allaient en franchir le perron, deux personnes sortirent de l'endroit et les percutèrent, visiblement sans la volonté de leur causer du tort.
Une douce chaleur fît frissonner le Hobbit, et la douleur dû au choc s'estompa rapidement...
Mais, Favouinn n'en oubliait pas cette technique très utilisée par les voleurs de bas-étages, celle qui consistait à bousculer quelqu'un afin de lui dérober sa bourse. Il examina rapidement ses affaires à la recherche d'objets manquants mais tout semblait en bon ordre.
- Bon, je crois que nous avons mérité un bon et gros repas accompagné d'un goutu cru régional, paraitrait qu'ils en ont de fameux ! sourit il à sa camarade.
Favouinn ouvrit la porte de l'établissement et invita Yossepha à y entrer, non sans oublier de lui signifier par les gestes de se presser quelque peu; son estomac commençant à se tendre grâce aux délicieuses effluves de mets provenant des cuisines.
- Après vous, madame, je vous en prie ! la poussa t il délicatement...
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Aventurière
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Le couple improbable Yossepha et Favouinn traversait la foule bigarrée et cosmopolite d'Eauprofonde. Si l'Hin semblait heureux comme un poisson dans l'eau, la demi-orque était plus nerveuse et regardait autour d'elle avec de grands yeux étonnées. ¤ Par les Dieux! Comment peut on faire vivre autant de monde ensemble! ¤
Elle esquiva un porteur d'eau pressé de livrer sa marchandise et pressa le pas pour se mettre dans le sillage de son compagnon. ¤ Que la Dame Rouge soit bénite! Le premier serviteur qu'elle m'a envoyé est fort utile. Il n'est pas très fort mais a un don pour trouver un repas et un lieux où giter¤
La demi-orque se remémora leur rencontre dans cette ferme-relais. Elle escortait une caravane mais le maitre de celle-ci avait joué avec le feu. ¤ Que maudit soit la cupidité des marchands!¤
Elle cracha pour marquer son dégout sans se préoccuper le moins du monde de la possibilité que celui ci atteigne quelqu'un. Même si on aurait pu la prendre pour un solide fille de ferme, son lourd haubert, la lame qui pendait à ses cotés et sa mâchoire caractéristique décourageaient souvent les réclamations. Sa main gantée se porta inconsciemment au casque qui pendait à la ceinture au coté d'une corne à boire. Les doigts parcoururent une entaille dans le couvre chef qui faisait facilement un demi pouce de large sur deux doigts de longueur. ¤ Sans lui je vous aurez rejoins père.¤
Yossepha acquiesça de la tête à Favouinn qui désignait une taverne de la main. Décidément il avait un 6eme sens pour les questions de logistique ou bien était-ce un besoin vital chez lui ? ¤ Bon! Laissons le manger, ensuite on ira voir les sages pour trouver où se trouve le fief de Roquetourbe. Mon héritage! Mon bien! Et ensuite nous irons réclam...¤
Tout à ses pensées, la jeune femme ne pris pas garde aux deux hommes qui sortaient précipitamment. Le choc la ramena au réel. Et se tenant la tête d'une main, elle leva un poing vengeur vers les deux malheureux qui s'épandaient en excuses. - Bande de rats! Vous méritez 100 coups de fouet! Partez avant que je vous ouvre le ventre! s'exclama-t-elle avec un un accent orque encore plus prononcé qu'à l'habitude.
Son cerveaux enregistra l'information que lui envoyaient ses sens: une douce chaleur se diffusait du point de choc vers le reste de son corps accompagnée d'un léger picotement, mais cela ne fut pas jugée comme étant important et fut classée en détail à oublier.
Voyant Favouinn faire un rapide point sur ses affaires, elle se souvint des avertissements de celui-ci sur les méthodes des vilains coupeur de bourse, mais à priori la maigre bourse à sa ceinture n'avait pas bougé. Elle soupira en entendant pour la nieme fois son compagnon trouver une excuse pour la prise d'un copieux repas. Laissant son « serviteur » lui ouvrir la porte, elle retira ses gants qu'elle passa à la ceinture. Puis pénétra dans l'établissement et marqua une pause sur le pas de la porte comme il se seyait à une Dame de haute lignée et histoire de voir dans quel lieu elle entrait rt se dirigea vers une table libre disponible, si possible au milieu de la pièce, car Yossepha aimait s'afficher fièrement.
Yossepha Niv1 Je suis Yossepha Fille d'Igmar de Roquetourbe Guerriere du Clan de la Main Rouge
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Aventurière
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a moniale fut ravie de voir que les gnomes prenaient au moins le temps de vérifier ses dires. Lorsque l’un d’eux s’avança pour utiliser sans doute un objet magique pour voir s’il y avait effectivement des traces d’un résidu magique à l’endroit où le rayon l’avait atteinte, elle sourit en voyant celui-ci se faire prendre à essayer de regarder les formes avantageuse de la fidèle de Sunie plutôt que la zone touchée par le rayon. En tout cas, ceci lui apprit une chose curieuse. Le deuxième gnome avait dit ‘le’ mage d’Eauprofonde, l’utilisation du singulier ici signifiait sans doute qu’il parlait sans doute du plus puissant d’entre eux du moins dans la cité.
Lorsqu’on leur apprit que les libérer de cette magie serait un jeu d’enfant, elle en fut grandement soulagée. Ils ne leur restaient plus qu’à retrouver les autres personnes qui avaient été tout comme eux touchées par ces rayons et cette histoire serait finie. Les deux moniales pourraient ainsi reprendre leur mission pour le monastère sans soucis. Malheureusement, elle déchanta vite, lorsqu’elle vit le hin qui s’était porté volontaire disparaître. Lorsque le gnome responsable de ce fait s’approcha d’elle en essayant de la rassurer, elle fit un pas en arrière. - Veuillez pardonner ma réaction, mais si cela est sans danger ! Peut être pourriez vous me dire où se trouve mon compagnon à présent. De plus, vous semblez ne pas m’avoir bien écoutée. Il y a eu sept rayons, ce qui veut dire sept personnes à traiter. Puis montrant d’un coup de tête, l’emplacement où se tenait Mussel, il y avait à peine trente secondes. Du moins, en espérant que ce traitement et le bon, car si vous comptez vous débarrasser du problème en nous faisant simplement disparaître, je crains qu’aucun de nous ne se laisse faire. Essayant de reprendre son calme, elle reprit : - Peut être pourriez vous au moins me rassurer en me disant ce qu’était ce sort qui nous a tous touché. Et si vous l’ignorez, j’aimerais dans ce cas en apprendre plus en questionnant avec vous les gens du palanquin. Car j’y connais peu en magie, mais je sais que jouer avec elle sans en connaître toutes les variables et un jeu très dangereux. Tout en parlant, Elora essaya d’examiner les différentes réactions des deux gnomes. Afin d’essayer de savoir s’ils étaient sur de ce qu’ils faisaient, et surtout afin de voir si leurs intentions étaient réellement de les aider ou de faire disparaître un problème pour la ville. De plus, elle était à présent sur ces gardes, il était hors de question de laisser l’un de ses gnomes lui faire un sortilège sans qu’elle sache au préalable de quoi il en retournait. Psychologie sur les deux gnomes. Et prête à saisir les bras du gnome devant elle, si celui-ci venait à essayer d'incanter sans lui demander la permission, non mais. Voleur de hin, va.
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Grand maître
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Narration
Matin
Elora
Le gnome parut complètement décontenancé par les propos d'Elora. Il s'arrêta dans son mouvement et questionna Elora.
-De qui parlez vous là ? De quel compagnon parlez vous ? Vous êtes venue toute seule nous demander de vous régler un petit soucis. Je n'ai fait disparaitre personne, en plus j'en suis bien incapable. Je suis certes doué mais quand même.
Le gnome prit une posture cherchant à le mettre en valeur pour impressionner Elora qui ne fut pas dupe. Cependant quelque chose dérangeait Elora. C'est que le gnome paraissait sincère. Elle ne décelait aucune malice dans le comportement ou dans les propos. Cela lui paraissait bizarre car soit le gnome était un menteur de génie, soit il n'avait jamais vu Mussel ou soit la magie dont elle était imprégnée lui jouait des tours. Le second gnome entra à son tour dans la conversation et lui aussi paraissait tout aussi convaincu de ses paroles.
-Il dit vrai mademoiselle. Vous êtes arrivée seule ici devant nous. -Quant à la magie, je ne puis dire ce dont il s'agit, tout ce que je sais c'est quelle est présente en vous. Sous forme latente, un peu comme si elle attendait d'être libérée. Vous ne voulez plus vous en séparer ? Pas de soucis, après tout elle disparaitra d'elle même si personne ne vient la recharger. -Vous voulez voir le palanquin et son propriétaire ? Et bien ce n'est pas ici que vous le trouverez. Il est retourné chez lui, dans le quartier...de la citadelle si ma mémoire est bonne. Un certain Iénar ou Iénari enfin quelque chose d'approchant. -Est-ce que nous pouvons faire quelque chose d'autre ?
Yossepha, Favouinn
Un examen dans leurs affaires respectives les rassura tous deux rapidement. Rien ne manquait, pas même la poussière acquise pendant le voyage jusqu'à Eauprofonde. Alors qu'ils cherchaient à s'installer autour d'une table. La garde s'invita dans la taverne.
-Que personne ne bouge ! Un vol a été commis il y a une demi chandelle de cela. Nous allons vérifier que tout le monde est en règle ici. Veuillez présenter vos sacs et autres bourses afin que nous vérifions le contenu.
Une dizaine de gardes commencèrent leur inspection systématique de toutes les poches, contenants, interstices ou même orifices pour certaines créatures. Ils passèrent en revue également les deux compagnons sans rien trouver de notable à leurs yeux. Finalement bredouilles, ils se retirèrent et laissèrent les conversation reprendre leur teneur. Ils s'installèrent sur la seule table vide qui était encore poisseuse des boissons précédentes. Une serveuse vint les accoster et nettoya rapidement la table tout en prenant leur commande.
-Et pour vous ça sera ?
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Mercenaire
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Le roublard hoqueta de surprise en découvrant la face de son compagnon de cellule. ¤ Merde ! Je comprends pourquoi on t'a enfermé l'affreux, tu ferais flipper les badauds avec une tronche pareille... ¤ Tout en commentant, satyrique, l'aspect de l'homme, il prenait conscience de l'ampleur du problème : le bonhomme famélique ne présageait rien de bon sur les conditions de logement dans cette prison. ¤ Quant aux odeurs... ¤ Moisirait-il ici définitivement sans même que l'on cherche à entendre ce qu'il avait à dire au sujet de "l'accident dont il était la victime" ? Regardant à nouveau le pauvre bougre desséché, les mots prononcés par une volonté brisée résonnaient dans son crâne... C'était inacceptable ! Il ne pouvait se résigner à s'éteindre à petit feu comme cet imbécile !
Se redressant complètement, il étira ses bras et fit rouler ses épaules et son dos pour ranimer toute la vivacité qui faisait tant défaut à son interlocuteur. Il se leva vif et preste, jouant des jambes et du bassin puis s'ébroua de façon très sonore. A dessein, il n'allait pas laisser l'image du crasseux prisonnier plomber sa bonne santé, et inconsciemment, lui gueulait presque par-là leur différence de tonus. Après quelques petits bonds toniques, il retomba dans le calme, debout et détendu à l'excès, centré sur sa respiration. Pendant plusieurs minutes, l'esprit vide, il gonfla et dégonfla sa carcasse, joignant le souffle à tout son corps pour apaiser et ressourcer sa chair. L'exercice était simple mais efficace : il fallait seulement respirer et infuser une partie de son anatomie, remontant de proche en proche jusqu'à en couvrir la totalité. L'effet de détente, de régénération et de focalisation de l'esprit était stupéfiant.
Achevant le réveil de son corps, il toussa fortement, expulsant les derniers miasmes du gaz soporifique. Et se concentra sur la cellule : ¤ Y'a pas de problème y'a que des solutions... ¤ S'encouragea-t-il, optimiste en approchant des barreaux. Avec soin, il examina dans le moindre détail sa geôle recherchant la faille exploitable, la brèche dans la cage... ¤ Je vais p't'être crever ici mais sûrement pas vautré dans la fange comme toi, vieille crapule ! ¤ Songea-t-il en passant proche de l'endroit qu'occupait son camarade d'infortune.
Fouille : Machevaïl fait 20 si possible en prenant tout son temps pour trouver une faille exploitable, et observer au-delà de la cellule si il voit ses geôlier ou pas.
Ce message a été modifié par Machevaïl le Jeudi 24 Février 2011 à 00h20
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Aventurière
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La demi-orque, suivie de son compagnon, avança en slalomant entre les tables. L'établissement était plus grand et plus bondait qu'elle ne le pensait, mais une table encore couverte de gobelets vides semblait leur tendre les bras.
L'esquisse de sourire s'effaça des lèvres de Yossepha quand la garde entra dans la taverne. Des yeux elle chercha un échappatoire possible si les choses tournaient au vinaigre. ¤ On ne nous a rien pris mais on a pu nous glisser quelque chose...¤
La guerrière nota que les gardes étaient nombreux et procédaient avec méthode. Aux yeux de Yossepha la citée d'EauProfonde venait de gagner un bon point. Voyant un garde s'approchait d'elle, elle fit glisser son sac au sol pour qu'il puisse l'inspecter et attendit. C'était un jeune homme guère plus âgé que Yossepha, qui mettait toute sa conscience professionnelle de débutant dans ses actions. Ceci amusa la demi-orque. ¤ En voilà un qui n'a pas encore gouté au sang¤
Le garde retourna la paillasse contenu dans le sac dans tous les sens. Les mains fouillèrent profondément dans les poches du ceinturon et de la bandoulière et même le carquois fut inspecté sous toutes les coutures. Alors qu'il allait passer à Favouinn, la jeune femme porta la main aux lanières de cuir de son haubert ouvrant sur sa poitrine. - Vous ne regardez pas là? Demanda t-elle de sa voix rauque et avec un sourire carnassier
C'est un garde de couleur pivoine qui commença à fouiller Favouinn tandis qu'un vétéran du guet eut un éclat de rire bien gras. La guerrière attendit qu'il eut fini pour dire: - Sinon, il y a pas 2 minutes, 2 hommes sont partis d'ici comme des voleurs... Ils ont pris la rue montante à droite... 'fin j'dis ça pour aider moi... ¤ Voilà pour les deux qui ont osé nous bousculer¤
Enfin la garde finit son inspection et abandonna les clients de la taverne à leur consommation. A peine la porte refermée, le brouhaha des conversation reprit son cour. Yossepha tira une chaise et s'affala dessus, elle posa ses affaires à coté d'elle et posa le ceinturon qui soutenait son arme sur la table. Elle ne prêta qu'une attention limitée à la serveuse qui débarrassa la table. - Deux plats de la marmite là-bas dans la cheminée, et un pichet de vin avec 2 gobelets. Elle marqua sa demande en frappant du plat de la main la table. - On cherche aussi où dormir, pas cher, sans vermine dans la paillasse et sans avoir la gorge tranchée le matin.
Alors qu'elle l'avait devancé sur la commande, Yossepha ne remarqua pas la mine contrariée de son partenaire et se pencha vers lui. - Parlons peu. Nous devons vite trouver de quoi remplir nos bourses. Elles sont aussi plates que celles des moines. La vie est chère ici. Tu as une idée ?
Yossepha Niv1 Je suis Yossepha Fille d'Igmar de Roquetourbe Guerriere du Clan de la Main Rouge
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Aventurier
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Alors que le Halfling pénétrait dans l'établisement et cherchait une table libre pour s'y installer avec sa compagne de route, la garde fit irruption et somma la clientèle de ne pas bouger. Un garde s'approcha de lui afin de le fouiller de pieds en cape; lorsque celui ci ouvrit sa bandoulière, Favouinn s'empourpra, gêné par les objets qui se trouvaient à l'intérieur mais, le garde ne sembla même pas surprit, occupé qu'il était, à chercher quelque chose en particulier.
Après avoir fouillé minutieusement chaques clients, chaques personnels de l'auberge, la garde repartit, visiblement, bredouille. Le tumulte de l'établissement reprit de plus bel et Yossepha se fraya un chemin jusqu'à une table pas encore débarassée des restes des clients précédents. Favouinn s'installa à ses côtés; il ne pouvait pas nier que Yossepha avait pour don de le rassurer; et entreprit de bourrer sa pipe avant de prendre leur déjeuner. La carte des plats trônait en bonne place, sur un grand tableau noir suspendu derrière le comptoir et le Hobbit salivait à chaques mets qu'il enonçait dans sa tête...
¤ Andouillette sauce moutarde et ses patates au lard... Gigot d'agneau confit au miel et ses haricots aillés... Blanc de volaille et ses petits champignons...
- Mhmmh, tout ça semble délicieux ! ¤
Il n'avait même pas remarqué que la serveuse s'était approchée de leur table pour la débarasser et Yossepha n'avait même pas prit la peine de lui demander ce qu'il voulait, qu'elle avait déjà passé commande...
¤ Rhmmumppf ¤
- Hopopop !!! Brave demoiselle, pourriez vous, accompagné de tout ce que mon amie vous a déjà commandé, rajouter une portion de votre andouillette maison ainsi qu'un plateau de fromage, du pain, de la salade et... Heu... Et, nous verrons pour le dessert en fin de repas, je vous en serais gré !
Puis, comme si de rien n'était, Favouinn alluma sa pipe et s'installa confortablement dans sa chaise, à semi-vautré pourrait on dire... Il savoura cet instant... Eauprofonde... Incroyable !!! Et là, il était dans un bel endroit prêt à découvrir de nouvelles saveurs... Magnifique !!! Quand il raconterait çà à ses pairs, jamais ils ne le croiraient !!!
Mais, Yossepha ne semblait pas personne à se détendre, il faudrait qu'il lui enseigne et elle semblait préssée de trouver du travail; vrai, que leurs provisions et leurs bourses diminuaient à vue d'oeil mais... Ils pouvaient bien s'offrir le luxe d'un bon moment de repit !
- Madame, voulez vous, je vous pries, bien vouloir prendre le temps de déjeuner avant de réfléchir à tous ces problèmes de logistiques; vous savez, le cerveau, pour mon peuple, se situe ici ! sourit il, ¤ enfonçant son doigt profondement dans sa panse ¤,
- Et je ne saurais réfléchir efficacement sans un ventre plein !
- Ecoutez, cette ville fourmille de choses à faire, à voir, à découvrir; je pense, que prendre notre temps quelques minutes ne pourra nous faire que le plus grand bien et je vous promets de penser à tout ceci... Heu... avec quelques fraises au sucre que nous prendrons tout à l'heure accompagnées d'une fine liqueur de poire, qu'en pensez vous ?!? ¤ souriant tel un enfant à qui l'on ne pouvait rien refuser. ¤
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Aventurière
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Le sourire de Favouinn s’effaça doucement en voyant l’attitude de la demi-orque. En arriere sur sa chaise, elle fronçait les sourcils tout en se tapotant l’arrete du nez en pleine reflexion. L’Hin connaissait sa compagne de route, et il la savait là en train de suivre une logique que seul ceux qui ont vécu chez les orques peuvent avoir. Parfois le résultat est pertinent par sa simplicité et son bon sens mais les autres fois c’est terrifiant pour un esprit rationnel
Brusquement, elle se pencha en avant, les coudes sur la tables et la tête s’appuya sur ses mains croisées. Elle prit une inspiration, et parla lentement et doucement, comme en réfléchissant chaque mot qu’elle allait dire. Si ton peuple a sa cervelle dans le ventre… Ca veut dire que tu as le ventre dans la tête… Donc si on te coupe la tête c’est comme si on t’ouvrait le ventre…. Et si on t’ouvre le ventre, c’est comme si on te coupe la tête… Petit silence Il y en a qui survive apres avoir eu le ventre ouvert, tu peux vivre si on te coupe la tête ? Nouveau silence Je comprend… Vous avez le ventre à coté de la bouche, c’est pour ça que tu peux manger autant que les males du clan…
Elle se redressa rayonnante d’avoir découvert un des mystères de la vie : comment Favouinn faisait pour avaler autant de nourriture !
Elle tapa bruyamment du plat de la main sur la table et interpella la serveuse. Rueiréfniertê !Le meilleur pichet de vin pour nous et ce que veut mon camarade ! Par l’enfer j’aurai du m’en douter que c’était ça !
Elle commença à se balancer en arrière sans prêter attention au grincement inquiétant de sa chaise avec un sourire qui dévoilait de superbes canines inférieures d’un blanc immaculée qui faisaient bien 4 cm de long et mieux acérées que des poignards. -Pour retrouver mes terres, nous demanderons aux mages. Il paraît qu’ils savent beaucoup de choses, enfin plus que tous les pouilleux que nous avons questionnés dans les auberges en venant ici. Quand ils nous auront dit où se trouve Roquetourbe, nous trouverons de l’argent pour le voyage.
Tout son discours, bien plus long que d'habitude, avait été dit d’une voix qui ne laissait aucun doute sur le fait que Favouinn était d’accord avec ses choix personnels. Ellejeta un regard impatient vers la serveuse qui devait apporter leur commande et commença à juger de l’utilité d’avoir à crier sur le service trop long à son gout.
Yossepha Niv1 Je suis Yossepha Fille d'Igmar de Roquetourbe Guerriere du Clan de la Main Rouge
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