Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 4

Le venin craché par l’humain fit remonter à la surface de l’esprit de l’elfe doré tout le coté négatif de son éducation. Il avait pourtant parcouru du chemin depuis qu’il s’était mélangé à ce groupe de primitif. Mais là, s’en était trop pour lui. Peut-être que ceux qui lui avait donné cette éducation rigide et raciste avaient finalement raison. Les humains étaient-ils tous à l’image d’Ezedrine des balourds avec la finesse d’esprit d’un rothé ? Celui_là devait avoir quoi, à peine plus qu’un quart de siècle, un enfant aux yeux de l’elfe du soleil. Si seulement cet imbécile parlait l’elfique, il aurait pu sentir les nuances cachés des propos que la prêtre-mage avaient prononcés. Mais dans la langue grossière qu’était le commun, il fallait tout exprimer avec des mots. Et ceux du rôdeur ne lui inspiraient qu’une seule chose : un agacement non feint.

L’affront qui venait de lui être fait était vécu comme un défi. Pour largement moins que cela, il aurait été banni du clan pour qu’il puisse apprendre le respect dû à ses supérieurs. Aël’Telàwërith ne pouvait laisser passer cela. Il alla se planter devant Ezedrin qui se trouvait avec Shalan et l’enfant.

- Lâche et traitre est-ce donc cela que vous être N’Tel’Quess ? Vermine tout juste sorti de la franche où vous vous rouliez il n’y pas si longtemps, vous osez écorcher mon nom et mon honneur. Soit vous êtes complètement idiot et vous n’avez rien compris ou vous feignez de l’être. Dans tous les cas laissez faire ceux qui savent de quoi il parle. Ressaisissez-vous et tenez votre langage, misérable. Ne me faite pas porter le chapeau pour la faute d’autre.

Le Ar’Tel’Quess faisait allusion à leur rencontre. Comment aurait-il bien pu réagir différemment en voyant l’humain tenir en sa possession les armoiries d’une haute maison de la noblesse elfique ? Jamais il n’aurait pu imaginer qu’un héritier ait pu se séparer volontairement d’une telle chose qui avait été porté par ses aïeux, une relique familiale qui s’était transmise de génération en génération pendant des siècles et des siècles voir plus probablement pendant des millénaires. Seul avec un tel bien, l’humain ne pouvait être qu’au mieux un voleur au pire un assassin. En tant que dévot de Corellon Larethian il avait le devoir de veiller sur son peuple, et en tant que noble celui rendre justice. Jamais il n’aurait pu deviner que l’anneau des Symbaern avait pu être confié aussi légèrement à un N’Tel’Quess. Mais l’étiquette lui interdisait d’en parler ouvertement à Shalan. Et même dans ce moment critique, il ne le reprocha pas.

- Etes-vous juste un traitre pour sacrifier allègrement tous les autres enfants et vos compagnons d’arme en vous cachant derrière cet enfant là ? Car ne vous y trompez, si nous échouons, ils seront tous à la merci des drows. Et tout ce que nous avons fait, n’aura servit à rien. Quant à savoir s’il est disposé à nous donner du renseignement, il est évident que nous allons le prendre. Mais je vous interdis de m’insulter en me prêtant des pratiques qui ne sont pas miennes. Je ne torturerai pas cet enfant, ni aucun autre. Il a dû déjà suffisamment souffrir avec les Ssri’Tel’Quess. Son « maitre » nous l’a envoyé avec une mission précise à accomplir. Il est probablement celui qui risque le moins d’entre nous. Si Rilack ou son supérieur avait voulu le tuer, ce serait déjà fait. Quand au reste, vous ne connaissez visiblement rien à l’ennemi que nous allons affronter, alors taisez-vous.

Ils perdaient du temps. Un temps précieux qui permettait aux drows de s’organiser pleinement. Il fallait conclure cette discussion et passer à l’action. Mais quelque chose s’était brisée. Comment pouvait-on avoir encore confiance envers Ezedrin ?

- Nous savons maintenant envers qui va votre allégeance et ce que vous êtes prêt à faire. Ou plutôt ce que vous n’êtes pas prêt à faire. Il est maintenant hors de question que l’un de nos vaillants compagnons vous offre son dos. Vous voulez protéger cet enfant qui n’en a pas besoin pour le moment, libre à vous. Ca fait plaisir de voir que vous êtes volontaire pour marcher en tête de la colonne avec lui. Ainsi vous pourrez veiller sur lui tout à loisir. A moins que ce ne soit le contraire et qu’il ne vous serve de bouclier. Vous pouvez également rejoindre l’une des barques près des tours et reprendre le cours de votre vie.

Aël’Talwërith en était quasiment certain, l’enfant ne risquait rien tant qu’il n’aurait pas mené à bien sa mission pour son maitre. Et c’était l’unique raison pour laquelle il le faisait marcher devant et le laissait guider le groupe jusqu’à Rilack. Une fois là-bas, les choses seraient différentes. Et il faudrait le protéger, lui et les autres enfants. La seule manière de le faire efficacement serait d’arriver à ce point en étant le plus nombreux possible. Pour cette raison, le prêtre-mage espérait que l’humain allait se reprendre et rester avec eux.

- Vous pourrez même partir avec le petit d’homme, s’il vous dit ce qu’il sait et là où nous devons nous rendre. Cela nous retardera, cela nous exposera d’avantage et cela diminuera d’autant les chances que nous avons de sauver les autres. Mais vous pourrez dormir en paix avec votre conscience. Vous en aurez au moins sauvé un. Quant à nous, nous continuerons pour tenter de les sauver tous, si c’est possible. Nous finirons bien par trouver ce Rilack et les autres enfants, même sans guide, même sans vous. Ou bien, vous pouvez vous ressaisir, tenter de d’apprendre ce que sait le messager, nous en faire part et tenter de nous aider à les sauver tous. Mais, je resterai ferme sur ma position. La seule manière d’y parvenir, c’est de rester uni et inflexible. La perte d’un seul d’entre nous peut signer l’arrêt de mort de tous…y comprit celui des enfants. Il n’y aura pas d’échange, ni de compromis avec les drows.

es échanges verbaux tournaient au vinaigre. Le cœur du chevalier était entre les deux : le forestier qui montrait une vertu exemplaire et un cœur d’or et le pretre de la Seldarine défenseur de la terre du Beau Peuple. Il ne voulait donner raison à aucun des deux. Il avait appris que lors de sa dernière dispute rien n’en sortirait de bon. Il se leva, tout en souriant à l’enfant ( à remarquer que rares étaient ses sourires…), puis reprit son air sévère s’interposant entre les deux.

- S’il vous plaît, gardons notre farouche colère pour l’ennemi. L’enfant restera ici, avec un des forestiers Teu’Tel’Quess, qui pourra ainsi prévenir et témoigner si nous n’en revenons pas. Les enfants ne devraient jamais être mêlés à la guerre. Je préfère arpenter dix fois les labyrinthes des abysses que d’y avoir un enfant comme guide. Tentons d’avoir de lui le maximum de renseignements et laissons le en paix.Vous êtes tous les deux d’exemplaires courageux combattants du bien alors unissez vos forces comme il se doit. J’ai foi et confiance au Seigneur de la Seldarine dont sa magie et sa bonté saura nous guider et donner force à nos bras salvateurs. Les terres sont nullement sacrées par essence mais ce sont la magie des peuples qui leur influent leur beauté. Sauvons les enfants et ça sera le premier acte qui rendra la magie et la liberté à ses terres.

Les yeux d’or du chevalier les fixèrent. Ils leur faisaient totalement confiance. Il avait le pouvoir de lire dans les âmes et il savait que même si des siècles et des mondes les éloignaient tous les deux que la réconciliation était possible car tous deux avaient le cœur vaillant et bon.


Rappel diplomatie enfant, plus diplomatie groupe pour adoucir les esprits…

Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : 22°, ensoleillé, temps brumeux.
Moment :13h à 14h

MJ
Narration: Tous

Shalan tente une approche amicale avec l’enfant
Test de diplomatie Shalan DD ??: 16 (dé) + 10= Réussite - > L’enfant accepte la nourriture

noriel était resté silencieux jusqu’ici, se contentant d’écouter attentivement ce que les uns et les autres disaient et gardant un œil vigilant sur Yvhann. Depuis qu’ils se trouvaient en Cormanthor, il avait décelé chez son compagnon quelques infimes changements, comme s’il était en proie à d’intenses tourments intérieurs., et cela ne lui plaisait pas vraiment, mais alors pas du tout. Le ly’Aegesir des Gardiens Errants, s’il n’était pas d’ordinaire loquace, semblait se renfermer sur lui-même Le druide se rapprocha d’Arkh et lui glissa quelques mots dans la langue secrète que les trois Gardiens Sylvestres partageaient ensemble.

…te noitnetta ednarg sulp al ednammocer et ej hkr issu ceva snoref suon siam suov ed rengiol riovas em ed edi’l erug emia’n ej is emm ertrp ud nalp el ervius snolla suo

Enoriel choisit avec soin ses mots…

ertsevlys errf iot snoitnetta sia stnafne sel rbil te kcaly ed ecnaegne etiduam ettec ed ssarrabd ert suon ttis siort sel suot eadlh snorertner suo « ucniavnoc tiaruemed li tnod esohc euqleuq elffuos nu snad rehcl ed tnava ripuos nu snad litid tirucs erporp as ed te regnad ud sirpm ua srdisnocni etca sed erttemmoc ressuop el tneiarruop iuq rdommi eniah enu sword xua erilucitrap eniah enu etrop li’uq sias ej drag nos fitnetta iot ertnom issua nongapmoc erton tnanrecnoc tnemitnesserp erbmos nu ia’j siam teiuqni tnemelituni etuod snas ertnom em e nnahv reluap’d ednamed et ej t

Pendant qu’Enoriel rejoignait Yvhann, une légère tension s’était déclarée dans le groupe suite aux propos d’Ezédryn, et à raison. Cet enfant était devenu en l’espace de quelques instants une source d’inquiétude supplémentaire. Pour l’heure, le chevalier de la Seldarine voyait avec plaisir l’enfant se saisir de la nourriture proposée et la gouter, gardant la tête baissée, l’aura de l’enfant était incontestablement bonne même, mais alors que le bras armé de Corellon s’évertuait à apaiser l’enfant et à le mettre en confiance, les choses menaçaient une nouvelle fois de dégénérer au sein du groupe d’aventurier, il réagit avec sérénité, faisant appel au simple bon sens.

Non loin de là Inaë’wel et son groupe observaient les fait et gestes des uns et des autres, et la chef des lunaires poussa un soupir de lassitude en voyant cet échange qui en d’autre lieux aurait convenu. Mais là, sur un territoire qu’ils ne connaissaient pas, les choses pouvaient paraître incongrues. Quant Shalan termina sa phrase, Nériand plissa les yeux et se plaça aux côtés d’ Inaë’wel.

’

L’elfe argenté ne laissa pas terminer l’éclaireur…


’ ’ ’

Les trois autres elfes argentés comprirent immédiatement le propos de leur chef. Tous les trois se dirigèrent vers la porte, Narvarth et Mirtzar qui s’étaient déplacés vers l’ouverture avec Yvhann et Enoriel, virent ces derniers pousser les portes qui ne leur résistèrent pas et s’ouvrirent en grand sur une énorme cours remplie de bâtiments en pierre d’un autre temps et parcourue d’herbes folles. Au fond trônait une immense tour de pierre balance de plusieurs mètres de haut, aucun danger ne surgit.

- Nous aurons besoin de tous pour que nous parvenions à sauver ces enfants, si vous ne le comprenez pas maintenant, il vous faut choisir votre voix maintenant car nous ne pouvons plus reculer. Messire Ezédryn, votre volonté de veiller cet enfant est à votre honneur, mais l’interêt d’un seul ne peut prévaloir sur l’intérêt général même si ces mots sont difficiles à entendre. Avançons et que cet enfant soi placé sous la protection d’Ezédryn qui aura à cœur de le protéger, il veillera ainsi sur nos arrières sans exposer la vie de l’enfant inutilement, au moins un certain temps, déclara Inaë’wel d'une voix douce.

Maintenant que les portes étaient ouvertes sur le domaine où se terrait le drow, restait à savoir si l’enfant allait maintenant leur désigner le chemin à suivre. Dans le ciel, le compagnon ailé d’Yvhann ne donnait aucun signe d’alarme. Le temps était donc venu de prendre des décisions, les éclaireurs étaient-ils prêt à faire usage de leurs talents pour s’engager au-delà de l’enceinte. Les voix de l'enfant les fit presque sursauter.

- La tour..il faut aller vers la tour

L'échange verbale entre le noble et le forestier humain faisait qu'augmenter la rage du grugach; la rage dû a la vengeance était un vivifiant mais aussi un couteau a deux tranchants: la rage des échanges venaient mêler haine et animosité défaillante. Alors le dernier des Yössmar restant avec son faciès toujours aussi impassible, se mit en possition comme l'avait suggéré le nobliau et tout son corps respirait la vigilance. Juste à l'ouverture de la porte du temple, le dirigeant des gardiens errants siffla Floyr pour qu'il puisse pénétrer à l'intérieur.

C'est à la voix de l'enfant et de la missive de ce dernier, que les yeux du grugach furent fixé vers la tour. Il prit un contact visuel avec ses confrères et s'avanca d'un pas certain et vigilant. Son arc bandé et chargé, n'attendait que de se décharger sur un drow.

en avancant il inspectait dans les moindres détail l'ensemble de la pièce ainsi que la tour, il ne voulait en rien, laisser passer un indice qui pourrait leurs faire savoir si il y avait des piège ou bien un passage secret ou bien caché quelque part.

Le fait d'entré dans le temple l'appaisa un brin, il y ressentait une énergie bienfaitrice qui, autrefois devait être d'une pureté rare et magnifique. mais l'instant présent lui demandait toute sa concentration sur les lieux et le moment.




don:vigilance. détection.

L'enfant, qui n'avait toujours pas donné son nom, dévorait la nourriture à pleine dents et ce spectacle donnait du baume au coeur d'Ezédryn aussi écoutait-il sans grande attention les différents échanges. Au fil du temps, Ezédryn en était venu à douter de tout et des mots en particulier. Le contentement qui envahissait les traits de l'enfant avait plus de sens que toute la rationnalité de tous les discours que pouvaient tenir des adultes.

Captant néanmoins l'essentiel des discours, il comprenait qu'il avait fait peut être fausse route et que tous n'étaient pas prêts à sacrifier les enfants à d'autres buts qui restaient encore obscurs à ses yeux.

Un bref instant il voulut réagir aux différents propos qui venaient d'être tenus mais au final il se ravisa. Après tout, il avait ce qu'il voulait, à savoir la garde de l'enfant, et c'était bien ce qui comptait. Le silence a parfois des vertus appaisantes...

Se tournant vers son petit protégé, il lui tendit sa dague.

- Tiens petit, prends ça et range le sous ta chemise. Tu ne t'en sers pas à moins que nous soyons séparés... En ce cas souviens toi d'une chose : En ce monde ce sera peut être ton seul ami...

Le temps des palabres était révolu et l’humain avait dû retrouver la raison. L’intervention du chevalier de Corellon n’y était probablement étrangère. Aël’Telàwërith n’ajouta rien et se contenta de gagner la porte à la suite des lunaires. Eux aussi connaissaient l’ennemi et ils savaient l’importance d’être en force pour faire face à ce qui ne manquerait pas de les attendre.

La porte s’ouvra sur une large courre. Face à eux, un colombier et derrière ce dernier se trouvait le temple. L’objectif à atteindre désigné par l’enfant. En pleine journée, il était vraisemblable que les drows resteraient à l’intérieur. Pour autant, rien n’assurait qu’il n’y avait pas encore d’autres petites mains cachées dans les bâtiments. Le plan était clair et assez simple. Avant d’avancer vers l’objectif comme les papillons de nuits attiré inexorablement par une source de lumière, il fallait sécuriser le terrain.

Sur la droite, il y avait des bâtiments. Aël’Telàwërith tenta de se rappeler de ce qu’il avait pu sur cet endroit. L’espace d’un instant, il essaya d’imaginer ce que pouvait être le temple au temps de sa grandeur. Mais il secoua la tête, pour revenir rapidement au présent. Il adressa rapidement une prière au Père de Tous les Elfes. Puis d’un geste du bras droit, il indiqua la droite puis dégaina sa lame.

- Bon on s’adapte ! Enoriel est-ce que Khell peut passer devant avec toi. Son flair sera une aide précieuse pour savoir s’il y a du monde ou pas dans ces bâtiments. Il faut s’assurer qu’on ne laisse aucun ennemi dans notre dos. Il faut allez vite. Que les dieux veillent sur vous et que la Seldarine nous aide à rendre sa pureté à ce lieu sacré.

L’elfe doré grimaça voyant Yvhann foncer bille en tête jusqu’à la tour. Traversant la courre, comme il le faisait, il s’exposait et tout ceux qui le suivrait également. Le prêtre-mage aurait préféré que l’autre groupe progresse le long des remparts sur la gauche et vérifie que les murs ne renfermaient aucune mauvaise surprise. Il faudrait faire avec.

Sur ces gardes, le Ar’Tel’Quess progressa prêt à soutenir les éclaireurs de sa magie ou de sa lame elfique. Grâce au fidèle ami du Gardien Sylvestre, la fouille devrait être rapide. Et s’était tant mieux, car il avait beaucoup de bâtiments à sécuriser tout autour du temple avant de pénétrer dans ce dernier.


Aël’Telàwërith utilise perception auditive pour tenter de détecter une mauvaise surprise.

Le sagespectre n'éprouvait aucune sympathie pour la race humaine habituellement, bien au contraire, mais à ce moment présent il se permit une pensée amicale à la réaction d'Ezédryn, qui était intervenu de façon très naturelle, sans se soucier des convenances, pour tenir tête à l'elfe dorée à la manière de pensée si inhabituelle.
Peut être que plus tard, quand tout ce serait calmé, Narvarth prendrait le temps de réfléchir à ce qu'avait dit le nobliau, et surtout dans quel but il l'avait dit.
Il devait y avoir une dimension de réflexion qui lui échappait totalement, des implications qui étaient surement très clair pour Aël'Telàwërith, à un point qu'il était peut être le seul à comprendre, mais qui lui donnaient surement raison quand à sa réaction du moment.

Mais en attendant de pouvoir analyser le raisonnement de l'elfe doré, il devait prendre part au mouvement ambiant.

Il alla se placer plus proche du temple, autant pour accélérer la remise en marche de la troupe que pour éviter de se retrouver à arbitrer le débat lancé...

Seulement les elfes lunaires prirent sur eux d'aller plus loin encore, et ce qui se dévoila au hin quand ils ouvrirent les portes du temple dépassa de loin de à quoi il s'attendait. Il avait devant les yeux une petite ville, perdue sur une ile en plein Cormanthor sauvage.
De l'extérieur il ne s'attendait pas à voir autant de bâtisses. Il se demanda depuis combien de temps elles étaient là, tout en se disant qu'en ces lieux le temps pouvait être une notion assez abstraite. Il n'y connaissait pas grand chose en architecture, mais entre ce qu'il avait devant les yeux et ce qu'il avait entendu du noble, ces bâtiments étaient anciens, construits pour survivre a de longs défilements de saisons, et la totale opposition entre ces lieux et les campements provisoires auxquels étaient habitués les siens lui sauta aux yeux.
Ce lieu était important, et même la végétation n'avait pas eu de prise sur le temple. Et le fait qu'eux doivent y pénétrer, et marquer leur passage à leur manière, alors que la Nature elle même n'y était pas parvenue en des décennies voir des siècles d'abandon, il n'arrivait absolument pas a s’imaginer combien de temps les lieux avaient été ainsi, lui paraissait une totale surestimation de leur valeur.

Comparés à la Nature, ils n'étaient rien, plus insignifiants encore que quelques grains de sables portés par le vent.
Et ils pensaient pouvoir faire mieux que la terre elle même?
Quelle hérésie.

Le hin se raisonna en se disant qu'ils allaient tenter une action brutale, rapide, par opposition avec la lente avancée de la Nature et son travail de fond.
Et qu'ils s'en prendrait à des êtres éphémères en comparaison avec la longévité des bâtiments, que c'était là leur seule chance de parvenir à faire leurs preuves.

Une fois encore il se dit qu'il devrait garder ses pensées pour plus tard, lorsqu'ils en seraient ressortis, et qu'il allait devoir y aller.
Il contempla la végétation alentour, adressant une prière muette à Yondalla, lui demandant son soutien pour les heures à venir, puis assura sa prise sur les poignées de ses armes et se mit a avancer.

Yvhann se dirigeait directement vers la tour annoncée comme leur destination par l'enfant? Il ne fallait pas se séparer maintenant, aussi prit il le même chemin que le gardien errant.

Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)
Lieu : Cormanthor
Temps : 22°, ensoleillé, temps brumeux.
Moment :13h à 14h

MJ
Narration: Yvhann, Arkh, Shalan et Narvarth

Test de perception auditive Yvhann DD 19: 13 (dé) + 6 (DM) 3 (Sag)+ 2 (race) + 2 (Don vigilance) = 26 >< Test de déplacement silencieux ??: 9 (dé) + 3 (compétence) + 4 (bonus raciaux) = 16 : Réussite
Yvhan entend des crics d’arbalètes (3) en provenance du colombier
Test de réflexe Yvhann DD ??: 17 (dé) + 8= 25 -> Réussite
Test de réflexe Narvarth DD ??: 13 (dé) + 5 = 18 -> Réussite
Test de réflexe Shalan DD ??: 19 (dé) + 5 = 24 ->Réussite
Test de réflexe Arkh DD ??: 15 (dé) + 5= 20 -> Réussite

vhann prit l’initiative, faisant fi de toute concertation et de prudence, écoutant son seul instinct , il faillit le payer au prix fort quand il s’apprêta à dépasser le magnifique colombier à pilier qui trônait dans la cour. L’elfe vert fit un roulé boulé sur sa gauche lorsque le premier trait d’arbalète fusa et se réceptionna de justesse contre l’une des quatre sections rondes qui assuraient l’assise. De la structure. Deux autres suivirent pour frapper les boucliers d’Arkh et Shalan qu’ils avaient relevés par réflexe, évitant de bien vilaine blessure. Narvarth ne fut pas visé, mieux que cela, le sagespectre réussit à atteindre le premier pilier où se trouvait maintenant adossé le gardien errant. Un coup d’œil en hauteur, et ils aperçurent une grande trappe situé à environ une vingtaine de pieds par laquelle on pouvait normalement accéder à l’intérieur mais en l’absence d’échelles, l’ascension allait être difficile.

Le novice de la confrérie et le chevalier de la Seldarine demeuraient encore à plus de six toises des piliers, en terrain découvert, prêt à être tiré comme des lapins. L’heure était à l’action, une nouvelle fois et pour le bras armé de Corellon, l’ennemi dont il détectait trois auras qui n’avaient rien de bénéfiques dissimulé derrières les murs de cette construction dont les multiples ouvertures qui perçaient la façades étaient toutes des sources de dangers potentiels.

MJ
Narration: Nériand, Mirtzar, Enoriel et Aël’Telàwërith

JS de réflexe Mirtzar DD ??: 18 (dé) + 2= 20 -> Réussite
JS de réflexe Enoriel DD ?? : 13 (dé) + 6= 19 ->Réussite
JS de réflexe Aël’Telàwërith ?? : 20 (dé) + 2= 22 -> Réussite
JS de Réflexe Nériand ?? : 5 (dé) +5= 10 -> Echec
Nériand perd 8 PV

’attaque que subissait Yvhann et son groupe fut loin d’être isolée, bien au contraire et tandis que la porte de ce qui fut des temps anciens, des logements de gens d’armes, fut frappé d’un carreau d’arbalète au moment ou Nériand allait pousser la porte, certain de n’avoir pas détecter de danger potentiel. Hélas, le danger ne venait pas de là. Cinq autres tirs fusèrent dans l’air, le premier frappa Nériand à la cuisse, le second à l’épaule, Enoriel, Mirtzar et Aël’Telàwërith eurent plus de chance, ils évitèrent tous les trois les projectiles en faisant légèrement mouvement, Khell bondit en avant d’Enoriel, sur une position défensive tandis que les yeux du prêtre de Corellon se posèrent sur la construction en pierre blonde qui se trouvait à une vingtaine de toise de leur position actuelle. Des ombres au fenêtre en ogive au premier et unique étage indiqua la provenance des tirs. L’entrée du bâtiment se trouvait sous un patio couvert de vigne vierge, au rez de chaussé et dont il était impossible de voir la porte sur le moment.

Tout laissait penser qu’ils allaient bien s’amuser et que ce comité de réception avait patiemment attendu qu'ils fassent irruption dans l'enceinte.

Narration: Les lunaire, Ezédryn et l’enfant[/b]

’enfant se pressa instinctivement contre la jambe gauche d’Ezédryn, cherchant à se protéger devant l’enchainement des actions. Par chance, ils se trouvaient tous les deux près de la grande porte quand l’attaque avait débuté, les traits ravagé par la peur. A gauche de la position de leur position le groupe de lunaire qui s’assurait de la vacance des bâtiments furent les seules pour le moment à ne pas être confronté à un assaut en règle, Inaë’wel et les siens se mirent en position défensive, leurs regard analysant une situation qui pouvait leur échapper rapidement…

1er Round
Initiative libre-ennemi jouent en dernier.

Au son des crics d’arbalètes, le grugach téméraire réussi de justesse et grâce à sa dextérité, éviter les tirs qui lui était destiné en trouvant refuge au pied du colombier. Adossé, il vit l'être mètre en faire autant et sans blessure. Sur le coup une rage l'envahi, qui encore une fois lui donnait un air sauvage. Mais rapidement un sourire carnassier apparut sur ses lèvres mince. La chasse commençait et de plus au coté d'un être qu'il avait apprit à connaitre depuis le début de leur aventures et qu'il appréciait de plus en plus.

Toujours adossé il put avec désagrément voir ce qui se tramait de l'autre coté de la cours et ses sourcils se plissèrent de mécontentement quand il entrevit l'un des leurs se faire frapper par deux reprise par des carreaux. Il fallait encore une fois agir rapidement.

Son héritage maternelle plus téméraire lui criait de tenter de grimper au parois du colombier pour en venir au corps à corps rapidement, mais son héritage paternelle et plus sage lui envoyait une missive qui ne put s'empêcher de commencer sur l'instant, à exécuter, lui demandant de déposer son arc et ses deux flèches sur ses genoux.

L'énergie de Sylvanus qui coulait en lui comme son propre sang se mit ainsi à circuler en symbiose avec le rustre sauvageons qu'il était. Se voyant battre des ailes tel son dragon protecteur, il saisi un petit bout de tissus rouge et commençait soigneusement son aide et sa requête auprès du dieu de la nature. Visuellement il entrevit des chauves sourit pénétrer par la trappe qui donnait à l'étage supérieur pour en attaquer les tireurs embusqués.

Il ne doutait pas que Narvarth puisse le couvrir durant qu'il en appelait au force e la nature qui les avait si bien aidé depuis le début de cette chasse. Son corps chantait un chant unique, celui que les druides apprécies en tout point. Sa nature intérieur prenait assurance lorsqu'il en appelait ainsi à cette force forte de toute chose, il se sentait toujours plus centré en lui même, là, au coeur de sa rose, celle qui lui donnait souffle et force dans toute les épreuves.


Nuée grouillante.

Le prêtre de Corellon se voyait déjà à sécuriser les salles du guet. Mais ses plans changèrent lorsqu’une volée de flèche vint les accueillir. Le cri étouffé de Nérian prouva que toutes n’avaient pas manqué leur cible. Immédiatement l’elfe doré se retrouva sur la défensive et fit volte-face afin de déterminer la menace. Vu le nombre d’impacte, il ne s’agissait pas d’un tireur isolé.

Du coin de l’œil, Aël’Telàwërith constata qu’ils n’étaient pas les seuls à subir une offensive en règle. Yvhann et son groupe avaient déjà fort à faire. Une chance qu’ils avaient formé deux groupes distincte sans quoi, ils se seraient fait tirer en feu croisé. Redoutable et les pertes auraient probablement été conséquentes.

Néanmoins, et pour le moment Yvhann et ceux qui l’accompagnaient devraient se débrouiller seul. De la même manière, ils ne pourraient attendre un quelconque soutient du second groupe. Il fallait réagir et vite. Répliquer d’ici, et tirer tout en restant à découvert, n’était pas une solution envisageable. Il fallait se mettre à couvert des tirs ennemis. Il leur faudrait le temps de réarmer. Et c’était de ce temps là, qu’ils disposaient. Deux solutions s’offraient à lui.

La première rentrer dans le bâtiment et échapper aux tirs ennemis. C’est le plus sécurisant pour eux. De là, ils pourraient arroser les tireurs. Mais à cette solution, il y avait deux inconvénients. Le premier c’était que l’ennemi bénéficiait en parti d’un abri et qu’il ne serait pas aisé de les toucher. Le second, s’était que les tireurs allaient se retourner sur le groupe d’Yvhann à découvert. S’était, selon le prêtre-mage, les condamner à une mort certaine et rapide.

La seconde solution, c’était d’aller dénicher les tireurs là où ils se trouvaient. Au pied du mur, leurs armes à distance seraient quasiment inutiles. Et s’ils voulaient s’en servir, ils seraient obligés de se découvrir. Là, ils pourraient riposter. Mais avant cela, il fallait arriver au pied du mur.

Sans plus attendre car le temps était compté, le noble evereskan donna ses ordres.

- Enoreil, Khell doit aider Narvarth ! Tous ensembles, à l’assaut !!

Vu la distance, en un bond rapide, il serait à destination. Le fait d’y aller tous ensemble était un gage de réussite de l’entreprise osée. Il faudrait que l’ennemi choisisse leur cible, cette dernière serait en mouvement, et ils ne pourraient pas tous toucher en même temps. N’écoutant que son devoir, l’elfe doré s’élança en première ligne. Courant aussi vite que possible, Aël’Teläwerith sprinta son seul objectif : atteindre le pied du mur. L’elfe doré ne se retourna pas pour voir si on le suivait. Si tel était le cas, lui et les autres avait une chance. S’il était seul, il était mort. Une pensée furtive fut dédiée à la Couronne d’Arvandor et pour se donner du courage, il lança l’antique cri de guerre elfique :




Aël’Telàwerith course x4 jusqu’au bâtiment