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Douce Fortune
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Aventurier
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Escarboucle rebroussait chemin avec ses acolytes espérant au moins donner l'impression à d'éventuels observateurs pas trop concentrés, de passagers retenus qui prenaient un peu d'exercice sur le port. Des bateaux en réparation, il y en avait. Même trop pour qu'ils puissent confier à la seule chance, l'opportunité de découvrir l'éventuelle embarcation de Booney.
Restait à se rabattre sur la proposition du nain et à aller fouiller dans d'hypothétiques registres pour trouver un nom qui, du point de vue du cormyrien, était soit de notoriété publique, soit maquillé.
Avisant un matelot visiblement étranger à en juger par son hâle de bon aloi, Escarboucle décida de tenter le diable. Qui ne risquait n'avait rien après tout et qui avançait trop lentement pouvait se faire doubler par d'autres chasseurs de prime. - Excusez-moi mon Brave. Je vois en vous un marin d'expérience. Il laissa quelques instants afin que cette formulation élégante et proche du compliment, pénètre l'esprit de l'interpelé et ajouta. -Je cherche le nom d'un navire. Celui d'un pirate autrefois fameux, Booney le Rouge... Le connaîtriez-vous ?
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Aventurier
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Où était le Phélès sociable, souriant, à l’aise avec le monde ? Y en avait-il déjà eut un d’ailleurs ? Lui ne s’embarrassait avec des sourires et des faux semblants qu’avec les personnes avec lesquelles il travaillait, à défaut de les apprécier. Or les indésirables qui s’étaient joint à eux, à leur table, chassant le curieux volatile qu’était le Piaf, ne l’étaient en rien. Rien ne semblait les lier et rien ne les lieraient jamais. Sully, elle-même, avait cessée d’être la bienvenue au moment ou elle avait osé comparer le saltimbanque à un idiot.
Qui plus est, Kipepeo ne semblait pas l’apprécier non plus, alors pourquoi s’embarrasser de ces personnes souhaitant simplement profiter du vin gratuit et les comparer à de vulgaires navets ? Le seul petit réconfort auquel il aurait pu se raccrocher était la prépondérance de visages féminins, plutôt agréables ) regarder d’ailleurs, mais en chacune d’elles quelque chose clochait. Une fausse sincérité, une envie de pouvoir, cette soif de domination... Seule son associée était authentique, digne d’intérêt.
Déjà Phélès sentait le mécanisme illogique de son amitié se mettre en marche. Qu’est ce qui avait fait qu’il s’était senti proche du gnome Dobun, du nain Joinon, de cette hafeline et dans une moindre mesure du genasi d’eau qu’était Abysse ? Il réalisa soudain qu’aucun d’entre eux n’était humain... Pourquoi détestait-il tant ceux de sa race ? La jalousie qu’il lisait dans leurs yeux peut-être ? Leur perfidie ? Les personnes qu’il avait les plus abhorrées avait toujours eut ce point commun. Qu’ils soient calishites, pour Malig, ou autres pour Hérudae...
L’esprit volatile du barde s’égara sans crier gare. Il repensa au temple de Talona qui avait élu domicile juste à coté de celui de Sunie selon le Piaf. Comment ces deux clergés avait-il fait pour s’entendre ? Ces déesses avaient pourtant tout pour se détester. L’une vieille et enlaidie par la maladie alors qu’elle était jadis une magnifique femme. L’autre toujours aussi désirable craignait surement l’image de la vieillesse que la maitresse des maladies incarnait, tout en renvoyant à cette dernière l’image d’une vie qu’elle n’aurait jamais plus...
- Des Informations ou des objets vous dites ? Il regarda Kipepeo avec un air étonné, tout en ignorant superbement la nouvelle arrivée. "Mais le corps que nous avions trouvé, n’était-il pas le seul, la survivante exceptée, qui n’était pas carbonisé ? Je me souviens que certains de ses habits ne portaient pas la moindre trace de combustion... Peut-être était-ce là ce que vous cherchiez... La milice qui est tombée déçu à déjà du les récupérer... Dommage pour vous, fit-il pensif, un léger sourire sur le visage. Saviez-vous qui recherchait cet homme ? A part tous les chasseurs de primes de la ville j’entends bien..."
Bluff
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Chuchoteur
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Il était déjà assez difficile pour une halfeline de se trouver dans un milieu qui l'obligeait à lever la tête sans cesse pour apercevoir les visages des interlocuteurs, de devoir grimper sur des chaises trop hautes, de se perdre non pas dans une marée de visages mais dans une marée de torses, mais si de plus tout les torses autour d'elle portaient une paire de seins, la coupe était prête à déborder ! Kipepeo ne savait pas trop si elle allait d'ailleurs se fatiguer à adresser la paroles à ces péronnelles qui se pressaient autour de sa table. C'était avec grand regret qu'elle vit partir le seul étranger qu'elle jugea intéressant, et il était fort probable qui si Pheles n'avait pas été là, elle aurait sans hésité suivit le monsieur Oiseau si ce n'est pour en apprendre plus sur ces gens qu'il pourchassait sans relâche. Elle aimait bien cet étranger, il avait quelque chose de bien plus humain que la femme avec qui il travaillait, du moins apparemment. De plus, tout le monde semblait en vouloir taxer leur bouteille de vin qui commençait à dangereusement se vider. Kipepeo ne fit pas de mystère, elle la prit et la garda près d'elle, affichant une mine farouche d'un nain assis sur son tas de gemmes.
Pendant que Pheles parlait à la sans gêne qui pensait lui faire une leçon de vie, Kipepeo attarda son regard sur les deux autres femmes, surtout la femme qui avait joué de la flûte et qui avait une allure de guerrière. Elle ignora l'autre une bécasse pincée cousine de la sans-gêne commandant en outre un repas. Malgré la bravade de ses paroles, la petite barde sentait confusément que cette femme silencieuse qui se tenait un peu en retrait, était perdue. Qui dit "perdue" à Kipepeo, aura la réponse "faut que je l'aide". Aussi l'observa-t-elle soigneusement, puis lui sourit avenante. Le fait qu'elle se déclarait "nouvelle en ville" la rendait plus fragile et ses mots cachaient une envie de compagnie. Kipepeo pouvait parfaitement comprendre, la solitude est une chose détestable déjà et dans cette ville de Luskan non seulement détestable mais dangereuse. C'est donc vers elle que se tourna l'halfeline, laissant le soin à Pheles de régler les choses avec les cousines. S'assurant qu'il y avait encore un fond de vin dans la bouteille, en la levant à la hauteur de ses yeux, Kipepeo l'offrit en geste gracieux, le sourire aux lèvres, la curiosité allumée dans son regard tout en l'invitant à s'assoir à côté d'elle : - Prenez une chaise et trinquons entre "nouvelles en ville". Vous venez de loin ? On se tutoie ? C'est quoi ton nom ? Ca fait longtemps que tu joues à la flûte ?
C'était bon signe : l'halfeline avait manifestement rallumé sa curiosité et accablait sa nouvelle victime d'une déferlante de questions chaotiques. Après tout la grande aventure est avant tout une découverte des êtres qui peuplent les Royaumes Oubliés.
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Aventurier
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L’indifférence du jeune homme à son égard était assez troublante. Même s’il n’était pas intéressé, comment pouvait-il ne pas, au minimum, s’attarder sur les charmes de Swan. Elle semblait invisible à ses yeux, et son égo en pris un sacré coup. * Comment !? Pourquoi ? Moi, qui joue tout le temps de mon corps, que ce soit pour de l’argent ou parvenir à mes fins, je n’attire même pas son œil ? C’est impossible ! *
Heureusement, l’intervention de l’halfeline la tira de ses râlements mentaux. Elle ne s’attendait pas du tout à ce que soit cette personne qui s’intéresse à elle, mais qu’à cela ne tienne, cela lui convenait tout autant. Ce qui était par contre assez dérangeant, c’était cette série de questions dans laquelle se lançait sa nouvelle interlocutrice. Mais si elle ne pouvait pas jouer de ses charmes, elle devrait bien satisfaire la curiosité de cette petite créature, puisque c’était là ce qui semblait le meilleur moyen de l’apprivoiser. La Chondatienne hésitait à se dévoiler ainsi, devant tant d’inconnus, mais elle ne semblait pas avoir le choix, et mentir à des questions assez futiles aurait été une prise de risque inutile, surtout maintenant.
La jeune femme attrapa donc une chaise libre où elle pouvait et s’assis au côté de la petite curieuse.
- Je te remercie pour l’invitation, par contre, loin de moi l’envie de t’offusquer, mais je préfère finir ma cervoise temps qu’elle est chaude. Elle prit une bonne gorgée, et laissa échapper un soupir de satisfaction. "Et bien, par ou commencer … Déjà, tu auras pu comprendre que je n’ai rien contre le tutoiement, ensuite, tu peux m’appeler Pépi. Je suis d’Eauprofonde, donc au final, de pas si loin que ça. Et oui, cela fait un moment que je joue de la flûte, hélas, je n’ai pas toujours le temps de m’entrainer. Et toi ? Comment t’appelles-tu ? Et que fais tu donc dans cette ville de Luskan ? Pour ma part, je n’ai pas choisis d’y faire escale, j’ai été débarquée car le navire n’était plus en état de prendre le large, alors je m’en accommode."
Swan espérait captiver l’halfeline, et que celle-ci voudrait bien de sa compagnie. Cela semblait bien partie, elle rentrait dans son jeu, répondant à ses questions et en tentant d’obtenir à son tour des réponses.
L'esprit et l'éloquence sont les clés de la réussite. Laissons les lourdauds s'entretuer, et réclamons ce qui nous reviens de droit: le pouvoirFiche de Swan Réputation 2
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Frère des Marches
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Le nain songea que, malheureusement, ils allaient devoir en passer par les registres du port s’ils ne voulaient pas trop attirer l’attention de Booney le rouge. Il ne restait qu’à espérer que ces registres n’est pas été trop falsifiés, il n’était pas dupe au point de penser qu’ils ne l’étaient pas du tout, surtout en voyant certains des bateaux visiblement maquillés, même si cela était parfois mal fait. A son plus grand désarroi, il fallait croire que l’humain qui venait de les rejoindre n’avait pas du tout la même idée de la discrétion que lui, alors pourtant qu’il se vantait de pouvoir passer inaperçu, car celui-ci prit un marin au hasard pour lui poser des questions. S’ils avaient de la chance, celui-ci saurait quelque chose, mais dans tous les cas, il y aurait fort à parier qu’un espion se trouvait dans les parages, surtout qu’ils avaient dû être remarqués à la taverne. Mais il fallait toujours savoir user des erreurs des autres, et si un espion se trouvait dans les parages, peut-être se trahirait-il, et ils auraient ainsi une source d’informations s’ils arrivaient à l’attraper. Il y avait toutefois beaucoup de variables, mais cela valait le coup d’essayer, aussi Norim, se désintéressant totalement du marin que l’Escarboucle interrogeait, observa la foule pour voir si quelqu’un réagissait au nom de Booney.
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Mercenaire
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Elle conserva le silence comme à son habitude et fit mine de s'intéresser à autre chose, promenant son regard aux alentours. L'Escarboucle était passé à l'action, il était temps de voir si le sens du contact dont il se targuait était surestimé ou non. Pour le moment, il fallait avouer que c'était un peu décevant ; arrêter un type au hasard dans la rue et lui demander tout de go où s'il connaissait Booney, elle aurait pu en faire autant. Moira s'était imaginé que l'espion allait engager la conversation en demandant un renseignement sur un sujet anodin, l'amener à parler de la criminalité, et voir si l'homme allait spontanément évoquer le bandit... Du moins ce serait ainsi qu'elle s'y serait prise. Mais bon, l'Escarboucle devait avoir ses raisons de procéder de cette manière, alors mieux valait ne pas être trop prompt à juger.
¤ Impressionne nous... ¤
Moira était du genre patiente. Même si cette ville lui donnait envie d'être ailleurs. Norim lui, semblait ne guère avoir envie de faire du sur-place. Mais pour qu'un nain se montre pressé, c'est qu'il devait y avoir beaucoup en jeu. Pas seulement de l'or, mais quelque chose de plus personnel. Peut-être un compte à régler, pour ce que la guerrière pouvait intuitivement supposer. Il sera toujours temps d'en parler, plus tard. Peut-être. Elle n'était pas très à cheval sur les motivations de ses camarades du moment, même si c'était toujours intéressant à entendre.
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Aventurière
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Qu’avait-elle cherché en arrivant ici ? Arsia ne se souvenait pas. Sa vision plongea dans son verre, le reflet de l’ensorceleuse lui apparut. C’était un visage assez abattu et maussade, on pouvait lire de la nostalgie. Une détresse ? Sa fierté lui empêchait de montrer ce genre de sentiments. Par des gestes nonchalant, la mulan continuait de s’abreuver en légères gorgées. Son état pouvait parfaitement s’apparenter à de l’apathie. Ce masque était trop lourd à porter, l’ensorceleuse commençait à éprouver de la fatigue. La remarque moqueuse de sa cousine ne provoqua en elle aucune réaction. Que faisait-elle ici ? Dans quel lieux avait-elle échoué ? Le rêve finira bien par se finir, ce n’est qu’une mauvaise farce.
¤Un peu de réalisme, il ne faut pas sombrer dans le chaos…¤
Emergeant de cette brume passagère, Arsia observa l’assaut de question de l’halfeline pour Pépi.
¤Elle arrivera surement à ses objectifs avec cette attitude… Mais moi suis-je condamné à demeurer avec Sully ? Est-ce mon intérêt ? ¤
Ecrasée par les doutes, Arsia apposa sa main froide sur sa tête. Lassée, elle se contenta de suivre le fil de la conversation et d’observer les réactions. Accompagnée en apparence mais finalement seule sur cette table, Corile sentant la détresse de sa maîtresse vint se blottir aux creux de ses bras. Tout désormais lui paraissait lointain.
La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
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Capitaine
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen Température: environs 4°C Moment: Après-MidiPhélès, Kipepéo, Arsia, SwanTandis que d'un côté Swan et Kipepéo se lançaient dans une discussion de rencontre, et qu'Arsia sombrait en plein doute. Sully, tout en mangeant férocement, et presque sans grande grâce, son plat du jour. Ecouta attentivement les paroles de Phélès. Puis après un bref regard d'hésitation, comme si elle sentait une fausse note dans le discours du Théthyrien, elle se ravisa, et bu avec lenteur et en le savourant le seul verre de vin qu'elle avait put emprunter à ses hôtes. Et si elle avait bien noté l'air farouche de l'halfeline qui serrait la bouteille contre elle. Sully pris un malin plaisir à bien montrer qu'elle buvait de leur vin.- Très savoureux. Quand à vos question jeune homme. Hé bien, pour ma part, je ne cherchais que le corps, de préférence en vie. Ou plus exactement la prime qui va avec et qui nécessite de présenter le corps. Pour le reste, ce sont les affaires des autorités locales. En général, mieux vaut ne pas trop s'en mêler si on ne veux pas se retrouver avec une prime sur le dos. Encore que, Luskan étant ce qu'elle est, même, et surtout, en étant honnête on peut se retrouver vite avec un avis de recherche à son nom. Et la femme jeta un regard empli de moquerie à la jeune Halfeline, avant de se tourner vers Phélès. À qui elle jeta un regard plein de fausse promesse et d'amabilité théâtrale. Sachant très bien que ni lui ni elle n'étaient dupe.- Quand aux restes de vos question tendre ami. Officiellement, la ville de Luskan était à la recherche de cet homme. Sinon il n'aurais jamais eu de chasseur de prime sur le dos. Par contre, pour vous dire qui de la garde, parmi les cinq haut capitaine, ou de la tour des arcanes a lancé cet avis... Je pencherais pour la dernière, étant donné que la garde de la ville ne prend que très exceptionnellement d'initiative, que les hauts capitaines ont leurs propres réseaux, et que la confrérie émet régulièrement des avis. Mais je suppose ne pas répondre à votre question. Vous cherchez à savoir qui a bien put doubler tout le monde. Pour le coup, je dirais n'importe qui de suffisamment informée à Luskan. Quelqu'un qui saurait pourquoi ce type était réellement recherché. Ou quelqu'un travaillant avec la garde la laissant découvrir ce que l'homme possédait, et évitant qu'il ne parle trop. Ou quelqu'un d'embarrassé par ce qu'il pouvait révélé. Peut être le fameux gnome, bien que la mort de ce type ne ressemble pas à ce à quoi il nous a accoutumé. Un instant, Kipepéo, Phélès, Swan et Arsia purent voir Sully la fée frémir malgré elle.Moira, Norim, EscarboucleLe marin, tout sourire écoutât avec attention ce qu'Escarboucle avait à lui dire. Puis faisant mine de réfléchir un instant, il se décida à parler. Prenant des allures d'intrigant.- Ah ça! Mais vous ne connaissez pas l'histoire de c'fameux corniaud de barbu de poissard de pirate! J'm'en vais vous dire. C'qu'il a eu plusieurs navire, mais le plus connu, a vrai dire le seul que j'connais, c'est l'os qu'est un peu sur les rotules, c'qui fait bien rire les gens. Vous pouvez voir l'épave à l'abandon dans l'port. C't'une ancienne galère de marchand d'esclave, l'captain Boonney le rouge l'a capturé et a libéré tout les esclave, et recruté les membres de l'équipage qui voulaient le rejoindre, les autres et les soldats, il les a passé à la planche en leur accrochant les menottes des esclaves. L'capitaine du navire, qui s'ap'lais alors l'orchidée, on lui ont mit toute les chaine qui restait, soit quarante pour chaque membres. D'puis, l'captaine Bonnet est r'cherché. Surtout qu'il en a pillé des navire d'esclave et de commerce! Pis ben, il a dû s'faire trahir, et il a failli s'retrouver coincer. Y s'en est sortit, mais avec un épave, et pas un rond pour la r'mettre à l'eau. D'puis, il essaye de s'refaire en brigandant, mais ça l'réussi pas. Le regard du marin pétillait de joie, et il indiqua rapidement une longue épave, dont le bois ancien, percé de toute part, le cordage pourris ou manquant, et l'un des bord défoncé par un coup d'éperon. Devant l'épave, le marin eu l'air pensif et nostalgique.-V'là, un beau navire que c'était. Et de sacré coup qu'il a fait l'Booney. Par ici, tout l'monde l'connais. L'est toujours traqué aussi. J'espère qu'il l'auront pas. D'un regard, norim put constater qu'en effet, beaucoup de gens ici connaissaient le capitaine Booney. Que ce soit la mention du noms qui ai attiré de nombreux regards, l'air affligé, amusé, ou songeur de personnes près du navire qui entendaient l'histoire, regardant eux aussi l'épave. Une chose était sure. N'importe qui pouvait prévenir le capitaine que des gens cherchaient à connaître le nom de son navire. Néanmoins, le nain nota aussi rapidement que seul des marins où personnes habitant le port avaient réagis. Les rares Luskanien de la ville semblaient quand à eux jauger avec mépris le marin qui contait l'histoire. Mais à vrai dire, ils semblaient tout jauger avec mépris et méfiance.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Mercenaire
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La guerrière écouta, impassible. L'explication avait de quoi intéresser. D'une part, le revers de fortune du capitaine pirate, trahi par l'un des siens semble t-il. D'autre part, le fait qu'il jouissait de l'estime du petit peuple pour s'être attaqué aux esclavagistes. Un type de commerce pour lequel Luskan était réputée ne pas être regardante. Elle glissa discrètement à Norim :
-Voilà qui complique la tâche. Notre homme est un héro populaire. Pas étonnant qu'il se cache si bien, il ne doit pas manquer d'appuis.
Cela se voyait à l'admiration que le marin portait au capitaine. Mais il devait y avoir plus que ça. Certes, briser des chaînes était un moyen facile de recruter des gens reconnaissants et de se faire un nom, mais la mise en scène spectaculaire de l'exécution du capitaine de l'ex Orchidée tendait à démontrer une certaine dent contre les marchands de chair humaine. Pas sûr pour autant que cela fasse de Booney le Rouge un brave type. Il restait tout de même un pirate, qui avait dû se rendre coupable de quelques pillages en règle.
Moira attendait la suite. Il y avait plusieurs questions qui lui venait, et elle espérait que l'Escarboucle les poserait à sa manière au marin. Peut-être pourrait-il parler de l'équipage de Booney, car faute de le trouver directement lui, les aventuriers pourraient commencer par un de ses hommes. Ainsi que détailler ses faits d'armes et sa personnalité, pour déterminer de quoi le bonhomme était capable. Mais avant tout ça, elle espérait également que l'Escarboucle avait réfléchit à un mensonge crédible justifiant pourquoi trois étrangers en armes cherchait le célèbre pirate, si ce n'était pas pour la prime sur sa tête.
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Frère des Marches
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Le nain écoutait d’une oreille le discours du marin interrogé et se dit en son for intérieur que ce bandit aurait pu faire pire comme acte de piraterie, car même si attaquer un bateau quelconque était mal, le trafic d’être intelligent l’était également, mais que cela ne devait pas être son seul acte de piraterie, sans quoi il n’aurait pas survécu très longtemps et ses marins ne l’auraient pas suivit, comme le disait l’autre, il avait également pillé des navires de commerce. De plus il étai étonnant qu’il se soit mis au brigandage alors qu’il avait encore un navire, même si celui-ci n’était plus en état. Rien ne l’empêchait de se servir de celui-ci pour en prendre un autre, quelque chose avait dû arriver. Mais cela ne concernait pas le nain, l’important, c’était de mettre la main sur cet homme, quel que soit le métier malhonnête qu’il exerce. Se demandant laquelle des épaves ce bateau était, il revint sur son idée première, à savoir qu’il pouvait servir de base. Il pouvait être retapé petit à petit, suffisamment pour pouvoir prendre la mer sans grand danger tout en restant extérieurement en mauvais état. Il devait y avoir des limites à ce qui pouvait se faire, mais si ce Booney était intelligent, et il devait l’être s’il avait réussi aussi longtemps à échapper à ses poursuivants, même s’il n’en montrait guère lors de ses actes de brigandages et qu’il avait la population, en partie du moins, avec lui. Il ne restait plus à l’Escarboucle qu’à se débarrasser du marin, mais Norim espérait qu’il le ferait d’une meilleur manière qu’il ne l’avait abordé, manière qui avait déjà dû alerté toutes les personnes aux alentours, et si l’on considérait leur tenue, il était peu probable que personne n’est deviné leurs intentions.
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