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Douce Fortune
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Aventurier
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Ainsi que le perspicace Escarboucle l'avait supposé, une fois parvenus sur le port, le pas de ses acolytes se fit plus hésitant.
Le départ impérieux du Coutelas, relevait moins du plan bien établi que du désir de bouger, même pour simplement s'agiter.
Ces créatures étaient entièrement vouées à l'action. L'attente, la réflexion, l'élaboration minutieuse d'une stratégie leur faisaient davantage horreur qu'un nécrophage attablé. Quoi qu'elles fussent en dehors des batailles, elles étaient presque gênées de le montrer.
Le cormyrien eut une pensée pleine de commisération pour le nain et l'humaine. quoi qu'il lui en coutât, il se promit à cet instant de leur laisser la part belle s'il devait y avoir du grabuge.
Depuis le début il s'était senti attiré car ils lui rappelaient quelqu'un sans qu'il puisse déterminer qui exactement. Ça y est ! ça lui revenait : Basse-Besogne le serviteur demi-orque presque stupide du magicien pour qui tous les travaux hormis ceux de force pure étaient indignes et devaient être bâclés comme des corvées.
Chassant ces vaines pensées et lissant ses fines moustaches pour favoriser la réflexion, Escarboucle embrassa l'activité du port d'un regard circonspect. Certes Tymora pouvait faire un clin d'œil à ceux qui cherchent sans savoir quoi, mais il valait mieux essayer de se débrouiller par soi-même.
La cible idéale lui sembla t-il, pouvait être un étranger mais habitué à Luskan. Un capitaine en fin de carrière, quelqu'un qui tout à la fois vienne ici depuis longtemps, mais ne soit pas forcément au fait des dernières rumeurs.
Une telle personne serait susceptible d'avoir eu par le passé maille à partir avec Boney le Rouge ou au moins d'avoir entendu parler de lui. Elle pourrait donc connaître le nom de son bateau.
Le Cormyrien se mit en devoir d'examiner depuis les quais les pavillons cherchant un capitaine qui eut à la fois l'air étranger et plus marchand que pirate.
¤sinon il faudra aller voir du côté de la cale sèche... voire des entrepôts s'il en est de désaffectés...¤
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Frère des Marches
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Le nain n’était pas un spécialiste de tout ce qui touchait à l’eau, il en avait d’ailleurs une peur bleue depuis son premier voyage sur un navire qu’il avait passé à vomir tripes et boyaux pendant que les marins faisaient leur possible pour éviter que le bateau ne chavire, même si aujourd’hui, le temps semblait plus clément et il lui serait surement possible de s’en sortir sans trop de mal s’ils devaient véritablement embarqué, encore qu’il restait à trouver cet hypothétique navire, mais au moins Norim savait que les humains aimaient bien tout mettre par écrit, il leur suffisait donc de trouver où cela était fait ou stocké pour trouver ce qu’ils voulaient. A moins bien sur qu’il n’y en est pas besoin, surtout que cela annoncerait à tout le monde, surtout dans cette ville où une personne sur deux recevaient des pots de vin, que l’autre versait certainement d’ailleurs, qu’ils cherchaient Booney le rouge. S’arrêtant un instant pour faire face aux deux humains, il leur dit :
- Des registres doivent sûrement être tenus pour marquer quelques sont les navires à quai, mais cela est certainement le meilleur des moyens pour se faire remarquer, aussi pourrions-nous commencer par voir quels sont les navires présents et voir lesquels ont le plus de chances de contenir ce que nous cherchons. Nous pourrons toujours voir les registres plus tard si nous n’y arrivons pas.
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Chuchoteur
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Avec toute l'application qu'elle était capable, Kipepeo laissa parler la grande personne de son métier. C'était d'ailleurs fort aimable de sa part de lui fournir des explications aussi détaillées. Les premières réactions de l'halfeline à l'énumération n'étaient pas des plus positives. Certes, débarrasser les rues de voleurs, meurtriers ou même psychopathes n'étaient pas malvenu, mais elle perçut, malgré son ignorance en matière de gouvernement et justice, les nombreuses malversations que ce genre de système pouvait engendre. Avec un frisson d'horreur, chatouillant désagréablement sa colonne vertébrale, elle essaya de s'imaginer en portrait sur un de ces parchemins, glissé dans un coffret de chasseur de prime, qui dès lors serait constamment à sa poursuite. Non pas pour mettre justice en oeuvre, ou pour une grande cause, ou un défi personnel, mais pour engranger au prix d'une vie qu'il jette dans les affres d'un destin d'esclave ou pire encore dans les griffes acérées de la Mort elle-même, une somme d'argent. Kipepeo, mal à l'aise subitement, bougea sur sa chaise, comme si elle hésitait entre se lever et tancer vertement cet homme qui avait du tuer ou faire emprisonner un nombre certains de gens, ou partir en courant droit devant, quitter cette ville, sans plus jamais regarder en arrière.
La jeune halfeline avait la langue bien pendue, métier exige, une langue impulsive, prompte à la colère, rapide au rire : mais là, elle se tint tranquille, réfléchissant profondément à ce qu'elle avait entendu. Ses yeux perdus dans le vague, elle formulait déjà une remarque pour faire sentir à son interlocuteur toute la peine qu'elle éprouvait pour ceux qu'il attrapait. C'est alors que vint s'assoir à sa table, sur l'invitation de son compagnon, une espèce de grande bringue aux allures des plus louche, prenant ses aises. Kipepeo se rembrunit davantage. Elle dévisageait la nouvelle venue "férue des hommes" avec une méfiance instinctive, jetant un regard à son compagnon afin de vérifier son expression. Tout cela commençait à faire beaucoup pour une ville : un pirate avec son poudre d'escampette, une auberge bruyante, un homme qui se faisait payer en échange d'un prisonnier et là une humaine qui apparemment vivait du même métier et qui devait user et abuser de ses charmes pour attraper tout imbécile qui y succombait. Ce fut peut-être le mot "jeune-premiers" qui tomba mal, comme une bouchée de trop qui rendrait atroce une digestion déjà pénible. Totalement hors-sujet, d'une voix froide et contenue, les yeux soudainement de couleur colère, d'un or fondu, Kipepeo ne put s'empêcher de laisser entendre son désaccord :
-Non mais dites donc! Nous ne sommes peut-être pas familier avec la ville ni avec votre métier de esclavagistes et de bourreau, mais faudrait pas nous prendre pour des demeurés non plus ! Vous courez et rattraper des gens que vous livrez sans même savoir si ils ont une vie, si ils sont innocents, si ils ne sont pas victimes de machination morbide d'un pouvoir que vous déclarez vous même corrompu ou même au profit d'une espèce de gnome aux intentions les plus suspectes. N'avez-vous donc pas d'âmes ?
S'agitant sur sa chaise qui au vu de sa taille la faisait ressembler à une gamine faisant un caprice devant ses parents, Kipepeo ne put s'empêcher de laisser transparaître son dégoût pour le métier de chasseur de prime. Toute curiosité avait disparu, elle se tourna vers la femme, indifférente à son air moqueur et suffisant, se sentant déjà mieux à ses éparpillements inutiles d'émotions :
- La nature indéniable d'une femme est de créer et protéger la vie, non point de la détruire ou de la jeter en pâture au Mal.
Kipepeo se tut soudainement mortifiée. Elle baissa ses yeux sur son verre. Elle ne se fit aucune illusion quand à la réaction des grandes personnes. Quolibets, moqueries, ou réponses cinglantes sans doute. Serrant les dents, dans l'attente d'une belle claque, elle pensa bêtement qu'au fait elle aurait peut-être à changer de carrière : paladine lui conviendrait mieux...
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Aventurière
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En temps normal, Arsia n’aurait pas refusé un minimum de chaleur humaine mais dans son état mieux ne valait pas réveiller une nouvelle fois sa colère. Cependant son humeur s’améliorait progressivement, son visage se détendait et n’affichait plus la dureté d’une reine des glaces. Elle ne devait pas cet apaisement à son interlocutrice un peu trop bavarde à son gout, mais plutôt à la présence du seul être qu’elle tolérait, sa belette Corile. Son regard attendrissant, et ses tentatives désespérées pour l’amuser finirent par adoucir le cœur glacé d’Arsia. Elle était maintenant calme, disposée à la discussion. De ce point de vue, elle aura fort affaire avec Pépi qui ne voulait pas en rester la manifestement.
Cela ne l’étonna guère, la femme s’intéressait à sa cousine. Qui passerait à coté de cette greluche ? La seule vision de cette imbécile rendait malade Arsia. Elle haïssait cette femme mais paradoxalement elle se sentait proche de sa cousine, elle ne savait pour quelle raison mais elle aurait aimé être à ses cotés. La voir parlementer avec un groupe d’inconnu devant ses yeux était insupportable. La présence de Pépi était devenu un poids. Néanmoins, ce n’était pas à cause de la femme, le responsable c’était le caprice d’humeur de la mulan.
Plus elle regardait sa cousine, plus elle se sentait attirer vers cet être c’était étrange et cela ne ressemblait pas à l’ensorceleuse. Les premiers instants elle se contenta de la fixer, n’oubliant pas les bonnes manière elle écoutait attentivement les propos de son interlocutrice. Cette situation devenait progressivement insoutenable. C’est au moment du service des cervoises, que Arsia décida d’agir une fois pour toute. La réflexion ne guidait pas ses pas ou presque. Restait ici à se morfondre et écouter les dires en silence de cette femme ne servait à rien. Elle se devait d’agir, prendre les devants et écouter ce qu’avait à dire sa chère cousine à ce groupe d’inconnu. Dans l’éventualité ou elle serait débouté de sa demande, au moins elle aurait fait les démarches nécessaires.
Prenant la cervoise d’une main, attendant que Corile grimpe sur son épaule. Arsia se leva avec toute la grâce d’une demoiselle de son éducation. Puis elle s’adressa finalement à Pépi, comme le recommandait les bonnes manières.
« Je ne peut vous répondre assurément concernant l’engagement de ma cousine. Elle a surement les qualités requises pour ce que vous recherchez. Mais de la à vous garantir son acceptation, le mieux est de lui parler personnellement vous ne croyez pas. A ce propos je vous quitte un instant, j’aimerai passer un plus de temps avec ma cousine. Si le cœur vous en dit venez donc. Je vous remercie pour votre geste Pépi c’est aimable de votre part. »
C’était incroyable Arsia portait à merveille ce nouveau masque, sa voix était changée son attitude également. Constatant cela l’ensorceleuse éprouva des frissons. Espérons que cela ne soit que temporaire, Arsia avait peur d’y prendre goût.
Arsia se dirigea d’un pas assuré vers la table ou siégeait sa cousine. Apparemment elle arrivait à un mauvais moment, l’ambiance était refroidit, une jeune halfeline venait de faire une remarque qui contrastait énormément avec l’endroit. Arsia ne se formalisa point de ce changement d’humeur et continua vers cette table. Ne voulant imposer sa présence elle se stoppa derrière sa cousine. Amusé par la situation ou se trouvait Sully elle décida de répondre directement à la jeune halfeline.
« Voila de bien belles paroles mademoiselle, néanmoins entaché d’une certaine naïveté qui ne convient pas à cette place j’en ai peur. »
Les mots d’Arsia étaient doux et avait le mérite de vouloir détendre cette atmosphère. Mettant une main sur l’épaule de sa chère cousine. Elle continua léger sourire aux lèvres son discoure.
« Malgré vos bons mots je ne pense que c’est le genre de discoure qui peut affecter ma chère cousine. Veuillez excuser mon intrusion si soudaine. Je commençait légèrement à m’ennuyer et l’envie de revoir ma chère cousine était si forte. Cependant je peut concevoir que ma présence puisse paraitre non désirée… »
Bien sur que non, elle ne voulait pas en rester la elle souhaitait s’incruster dans les affaire de Sully. Jouer encore un peu avec elle. Maintenant qu’elle était lié d’une certaine manière à ce diable, aucune avance ne devait être concédée. Toute les informations étaient bonnes à prendre.
La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
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Aventurier
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Swan prenait soin de boire sa cervoise à petites gorgées, lentement, comme le ferait une femme de bonne famille, et non en trinquant, renversant, et en coulant sa pinte d’une traite comme avec les marins. Pour le coup, celle-ci eu vraiment l’effet escompté. La jeune femme jouait la comédie en passant sa commande, mais le breuvage commençait déjà à la réchauffer, ou alors était ce l’alcool en lui-même ?
La proposition d’Arsia était satisfaisante, de toutes manières elle n’aurait pu en espérer plus d’une personne autre que celles concernées.
- Très bien ! J’accepte votre invitation ! La rouquine se leva, et emboita le pas jusqu’à la table, sans oublier sa bière sur la sienne. Le filet se resserrait petit à petit, il ne restait plus qu’a espérer que cela fonctionne jusqu’au bout. Elle essayait de masquer son anxiété, mais si une once d’incertitude, de peur, ou autre, se faisait sentir dans sa voie elle savait déjà comment l’expliquer. Après tout, il n’est pas commun pour une femme de bonne éducation de faire irruption à une table, et cela suffirait amplement à expliquer sa gêne.
Arrivée à la table, elle choisit la carte de la timidité. Ce n’est pas parce qu’elle c’était montrer très ouverte avec une femme qui prenait place à sa table, qu’elle oserait s’asseoir à celles des autres et prendre la parole. Du moins c’est le jeu qu’elle voulait mener. Elle décida donc de rester derrière Arsia, légèrement sur le coté, de façon à être visible sans être invasive. Faisant le pied de grue, elle attendait qu’on veuille bien lui prêter attention, et si les choses n’allaient pas dans son sens, elle se lancerait, timidement.
* Ça passe ou ça casse, en tout cas si ça ne marche pas comme ça, je ne vois vraiment pas comment je pourrais m’y prendre * Il est vrai que si ces deux là ne voulait pas d’elle, elle aurait du mal à mener à bien ses petites affaires. Mais la roublarde est débrouillarde, elle finira bien par trouver une solution, même bancale…
L'esprit et l'éloquence sont les clés de la réussite. Laissons les lourdauds s'entretuer, et réclamons ce qui nous reviens de droit: le pouvoirFiche de Swan Réputation 2
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Mercenaire
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Sans laisser transparaître de réel enthousiasme, Moira se contenta de hausser les épaules. L'idée de Norim était un peu ce à quoi elle pensait. Les registres étaient sûrement bourrés de faux noms, mais peut-être que les dates étaient les bonnes, car il y avait moins de raisons de les contrefaire. S'ils gardaient l'idée que la planque du pirate était un vieux rafiot à quai depuis une éternité, cela pourrait réduire leurs recherches. De son côté, Escarboucle ne disait plus rien, et ce n'était pas forcément plus mal. La guerrière n'était pas encore vraiment convaincue de sa capacité à faire des approches subtiles comme il s'en targuait, elle le croierait quand elle le verrait en action. Au pire, Norim serait sûrement ravis de se défouler sur quelqu'un.
Se tournant vers le nain, elle lui dit :
-Sha na atan ibeth nakum, tod un ed'en?
Elle venait de déclarer ça le plus naturellement du monde, avec une espèce d'inspiration assez sinistre toutefois. Quand elle se rendit compte que quelque chose n'allait pas, un petit soupçon de malaise perça pour la première fois sur son visage impassible.
-Mmh, je veux dire, c'est une bonne idée. On commence par ceux mis au radoub?
Serrant un peu les dents, elle espéra qu'ils choisissent de faire comme s'il ne s'était rien passé, faute de comprendre vraiment ce qu'il venait de se passer. Elle serait de toute façon bien en peine d'expliquer quoi que ce soit, à part promettre que ce n'était pas un genre d'incantation maléfique.
¤ Bon sang, ça ne peut pas prévenir quand je vais faire ça? ¤
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Aventurier
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L'idée selon laquelle Booney habitait sur son rafiot qui serait toujours amarré ou en réparation à Luskan, n'était qu'une hypothèse. De prime abord, elle n'était pas dénuée d'une certaine cohérence et même vraisemblance, mais son principal avantage était de permettre aux enquêteurs d'avancer un peu sans se dévoiler. Escarboucle opina donc du chef relativement distraitement car il continuait à réfléchir. Tout ce qu'on pourrait faire sans évoquer directement Booney serait préférable, même si planquer au Coutelas, où on avait aperçut récemment le ruffian en question, aurait sans doute été l'attitude la plus sage.
Le risque avec les registres, outre de révéler l'objet de leurs recherches, étaient qu'ils pouvaient être aisément falsifiés. Car enfin ce Booney avait une dualité extraordinaire. Foirant lamentablement trois sur quatre de ses forfaits, il n'était jamais pris ! Il devait bien avoir un talent quelque part, si ce n'était celui d'attaquer, c'était celui de ne pas laisser de traces… Et c'est cela qui chiffonnait le moustachu. Sa planque risquait bien d'être plus élaborée que son propre navire immobilisé au su de tout le monde. Sa planque et peut-être même sa personnalité. Le bandit si maladroit dans ses attaques, si habile dans sa dissimulation… tout ça n'était peut-être qu'une façade.
Néanmoins à Luskan, rien ne semblait impossible. Il fallait en avoir le cœur net de cette histoire de navire au radoub, et le plus tôt serait le mieux.
La Jeune femme se mit alors à soliloquer dans un langage inconnu. Escarboucle pensa qu'il s'agissait d'un aparté avec le nain dans un idiome qu'ils pratiquaient tous les deux, la langue des fils de la pierre peut-être ? Mais comme elle parut légèrement confuse, ça ne devait pas être ça.
N'attachant pas d'importance excessive à l'incident, il répondit laconiquement:
-D'accord.
Il tâcha de garder l'œil et les oreilles ouvertes tandis qu'ils arpentaient le port en direction des cales sèches.
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Frère des Marches
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Surpris lorsque sa camarade lança une phrase dans un dialecte qui lui était totalement inconnu, si celui-ci existait, le nain décida de se taire pour ne pas risquer de passer pour un béta ou mettre sa camarade dans une situation délicate envers cet Escarboucle dont ils savaient fort peu de choses. Heureusement l’acquiescement des deux autres lui donna de quoi faire sans remarquer les choses bizarres que prononçait l’humaine. Humaine qui, d’ailleurs, semblait bien plus au courant de l’univers des ports que le nain, parlant d’un endroit en particulier dont Norim ignorait jusqu’au nom et à l’existence. Toutefois, il était trop fier pour l’avouer devant d’autres que lui-même ou sa famille proche, si jamais il revoyait celle-ci un jour, une fois son blason personnel redoré. Le FièreHache, faisant travailler sa tête, décida de faire passer cela pour une simple marque de courtoisie, aussi ralentit-il et, en faisant un grand signe sans équivoque voulant à ce que Moira le précède, il déclara :
- Honneur aux dames. Nous vous suivons dans cette recherche, ma chère.
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Capitaine
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen Température: environs 4°C Moment: Après-MidiPhélès, kipepeo, Swan, Arsia Sully la fée, après avoir jeté un regard concerné aux propos de Phélès s'apprêtait à répondre, quand elle fut interrompue par ce petit bout de femme qu'elle avait jusque là à peine remarquée. Lorsque celle-ci parla, un regard dubitatif s'afficha sur son visage. Mais l'air perplexe se changea rapidement en une froide distance qui pris la forme d'un sourire condescendant, celui que l'on adresses aux enfants trop jeunes qui ne comprennent rien et à qui on a pas envie d'expliquer longuement les choses. Puis son regard revint a Phélès, sans réponse ni mots à la jeune Halfeline.
De son côté le piaf avait pris un air plus affecté aux propos de l'halfeline. Mais malgré un bref sourire amical, il ne répondit pas beaucoup plus. De toute façon, sully ne lui en aurait pas laissé l'occasion car elle prit rapidement la parole.« Ne vous faites pas plus idiot que vous ne l'êtes. Il est évident qu'il n'avait de prime sur lui qu'uniquement pour attirer les gens comme nous. Il devait avoir quelque chose de précieux sur lui, information ou objets, qu'il fallait détruire ou voler. Cependant, s'il se trouvait là, c'est qu'il savait sans doute quelques chose sur une autre affaire qui nous intéresse bien plus. Mais là, ne comptez pas sur nous pour vous en dire plus, toutes.... » Soudainement une nouvelle venue fit irruption autour de la table, suivit de prêt par une autre jeune femme. Un instant phélès eu put croire que c'était pour son charme que tout ces dames venait. Mais l'une se présentant comme la cousine improbable de Sully, les deux femmes n'ayant aucun point commun apparent. Quand à la seconde, elle ne fit que suivre discrètement, attendant manifestement qu'on lui adresse la parole. Sully pris la parole.-Bien sur ma cousine adorée que tu peux venir, tu devrais bien t'entendre avec la petite dame. Vous referez le monde ensemble. » Le ton était presque moqueur. De son côté le piaf semblait absorbé dans ses pensée, son regard posé fixement sur un point de la table qui semblait contenir tout son monde intérieur. Il tira une longue et goulée de sa pipe, puis, se penchant en arrière et regardant le plafond recracha la fumée, avant de se redresser calmement.- Bon, je crois que je n'ai plus rien à faire ici. Vous êtes ma foi bien sympathique. On se reverra sur la route. » Il appuya cette dernière préposition d'un geste d'un clin d'oeil adressé à Kipepéo, accompagné d'un geste de la main. Puis, nonchalamment, il sortit du coutelas.
De son côté sully ne salua son associé que d'un bref soupire agacé. Elle pris gracieusement place sur la chaise qu'il laissait libre. Elle daigna alors seulement observer swan. Mais après lui avoir adressé un bref sourire provocateur, l'invitant à venir lui adresser la parole si elle l'osait, sully se détourna vers ses hôtes du moment.- Quand à moi, je vais rester ici vous m'avez invité après tout. il sembla cependant à kipepéo que ce n'était pas exactement là leur propos. Une certaine méfiance se manifesta d'ailleurs quand elle fit en outre soudainement appel aux garçon pour commander un plat du jour et qu'elle se servit d'un verre du vin offert par l'aubergiste aux deux bardes.Moira, Norim, EscarboucleL'humaine ouvrit la marche, guidant le groupe vers les cales sèches et les navires en réparation. Cependant, Luskan semblait avoir pour particularité d'avoir une quantité non négligeable de rafiot amarré pour réparation. Sur quelques navires, des réparations étaient en cours, mais d'autre navire, en cales sèche ou simplement amarré dans les chantiers, attendaient, parfois vainement, que des réparation leurs soient apportée. De manière évidente, la plupart des navire présent ici avaient subit des combats, mats manquant, trace de feu, de coups de hache, bastinage arraché par le bec d'un corbeau, ces passerelle qu'usent parfois les galères calimshite pour l'abordage. Sabords, voies d'eau, cordes manquante ou tranchées, voiles en piteux états. Le plus impressionnant était sans aucun doute celui d'un navire où les mats semblaient avoir été arraché de leur place laissant des trou béant. Ils notèrent discrètement les noms des navires quand ceux-ci étaient lisibles ou existant. Ils en virent certains mal maquillés portant deux noms. Impossible donc de trouver le bon navire sans poser de questions.
Quand à la faune locale, Escarboucle constata au départ avec ravissement, mais rapidement avec dépits, que la foule était composée principalement de matelots étrangers, dont une partie en fin de carrière, dont beaucoup semblaient être des habitués.
Malheureusement, pas un seul capitaine. Mais peut être un membre d'équipage plus humble pourrait faire l'affaire? L'un d'entre eux allait justement passer sous leur nez dans quelques pas.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Aventurier
Aucune chambre
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Swan profita de ce moment de silence pour tenter de prendre la parole. Si elle ne le faisait pas maintenant, ce serait sans doute mal vu de le faire plus tard, lorsque les autres parleraient entre eux, s’ils l’ignorent. Sur un ton timide et humble, elle tenta donc sa chance, en s’adressant dans un premier temps à la cousine de sa voisine de table.
* Vous me voyez désolé de jouer l’incruste à votre table, je suis nouvelle en ville, et je ne connais pas bien l’endroit. Votre cousine semble penser que vous seriez tout à fait en mesure de m’indiquer les bons coins, tout comme ceux qu’il vaut mieux éviter. * S’armant d’un sourire et d’un regard sensé lui attirer compassion et sympathie, elle continua son discours tout en tournant en direction du seul mâle de la table. * Si toutes fois vous étiez trop occupée, peut être que ce charmant jeune homme et son amie accepteraient ma compagnie. Non pas que je ne sache pas me défendre, mais il est toujours plus facile de s’en sortir à trois que seule.* dit elle en relevant légèrement sa cape au dessus de sa rapière, sans pour autant prendre un air agressif ou menaçant, bien au contraire. Levant les yeux, elle surenchéri, tentant encore de s’attirer leurs bonnes grâces.
- De plus, côtoyer des gens civiliser ne me ferais pas de mal, cela me changerais des marins avec qui j’étais.
La jeune femme misait gros sur ce coup là, s’il venait à échouer, elle se retrouverait seule, et dans la quasi impossibilité d’accomplir la tache qui lui était demandée. Son cœur commençait à s’emballer, mais elle ne devait rien en montrer. Restant impassible, elle aurait pu compter les secondes qui lui semblaient durer des heures avant que l’un d’entre eux ne veuille bien lui répondre.
L'esprit et l'éloquence sont les clés de la réussite. Laissons les lourdauds s'entretuer, et réclamons ce qui nous reviens de droit: le pouvoirFiche de Swan Réputation 2
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