Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Douce Fortune
écrit le : Dimanche 22 Août 2010 à 21h17 par Moira
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Un silence un peu gêné s'installa quand ils s'aperçurent qu'aucun des trois ne pris la parole, que ce soit pour poser des questions ou donner des réponses. Moira n'aimait pas trop parler, mais se résolu à expliquer la situation alors qu'ils progressaient vers les quais.

-Nous cherchons un bandit appelé Boney le rouge. Mille pièces d'or. Responsable d'une bonne dizaine d'attaques en ville ces derniers temps.

Elle regardait de temps à autres aux alentours, sans vraiment savoir ce qu'elle cherchait.

-C'est une ancienne gloire de la piraterie. Sur le déclin, réduit à commettre ses rapines à terre, mais toujours dangereux. Norim pense qu'il dispose toujours d'un navire, peut-être plus en état de prendre le large, mais qui lui servirait d'abris.

Ce qui serait assez logique. Privé d'un navire en état de naviguer, le pirate en était réduit à redevenir bandit de grands chemins. Ce qui ne signifiait pas que ce serait facile à trouver. Si l'hypothèse était juste, ils pouvaient toutefois tenter leur chance à la capitainerie, et vérifier au registre les navire qui n'étaient plus sorti depuis fort longtemps. En graissant la patte à qui de droit, cela devait être possible d'obtenir cette information. Mais la guerrière n'aimerait pas que cette opération finisse par lui coûter plus d'argent qu'autre chose.

-Vous avez déjà entendu parlé de ce triste sire depuis que vous êtes arrivés ici?



Je n'ai peur de rien, je n'espère rien, je suis libre.

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écrit le : Lundi 23 Août 2010 à 14h51 par Escarboucle
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L'Escarboucle partit du principe que le nain était taciturne par nature et sans doute toujours circonspect quant au fait qu'il les accompagne. Aussi répondit-il sans tarder à la jeune femme s'assurant simplement d'un regard qu'il ne risquait pas de couper le Vigoureux.

-Non rien de bien spécial sur Boney. J'avais juste également cru comprendre que ses heures de gloires étaient derrière lui.

Il se tut songeur. En fait, quand d'autres rumeurs lui étaient tombées dans l'oreille, il était justement en train de spéculer sur ce pirate. Le gaillard semblait sur le déclin, et le Cormyrien s'étonnait qu'il en soit réduit aux attaques terrestres. Les gens de mer n'ont en général que mépris pour ceux du plancher des vaches et on pouvait peut-être penser qu'un type capable de capturer un navire de guerre d'Amn avait eu à un moment de sa vie de quoi mettre de côté pour ses vieux jours.
Sinon c'est qu'il avait mené grand train, et il n'en aurait que davantage laissé une trace...
Mais il était aussi lui très impressionné par le côté manipulateur des luskaniens et il le prenait en compte à chaque occasion maintenant.

¤ Et s'il était plus tentant pour lui désormais d'attirer des aventuriers dans un traquenard que de réparer un bateau et mettre sur pied un équipage ? Les aventuriers s'équipent le mieux possible et sont généralement plus riches que les personnes du commun...
Le genre de type susceptible de mettre sa propre tête à prix, peut-être.¤

Ces conjectures étaient vaines pour le moment. Il fallait trouver le début de quelque chose et dérouler ensuite. Et les docks étaient probablement le meilleur endroit pour ça.

- En tout cas c'est certainement la meilleure chose à faire que de commencer au port. Par nature, ce quartier est le plus ouvert et on peut même espérer que l'oppressante surveillance des locaux se relâche un peu là-bas ne serait-ce que pour ne pas gêner le commerce.

Il lui fallait assister du mieux de ses capacités le couple. En définitive, il n'était qu'un homme inexpérimenté alors que, si le nain demeurait totalement indéchiffrable pour lui, la Jeune Femme laissait apparaître un édifiant mélange de détermination et de prudence.
Tandis qu'il lui répondait, il se tournait à certains moments exagérément vers elle et d'un coup d'œil en coin en profitait pour s'assurer de leurs arrières.




 
 
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écrit le : Mercredi 25 Août 2010 à 14h15 par Arsia
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Arsia ne se sentait vraiment pas à sa place, le regard vide elle observait les lieux. Tout était déplaisant, son regard s’attarda sur Sully et ses frasques. Il n’ya avait plus de colère sur son visage, mais une profonde lassitude. Le son d’une voix féminine extirpa l’ensorceleuse de sa rêverie.

La flutiste avait enfin arrêté de jouer. Alors que rien ne l’obligeait, elle essaya même d’engager la conversation. Arsia avait peut-être exagérée, son état le lui avait fait commettre des impolitesses. Cette femme ne réclamait point réclamations pour son préjudice, elle avait l’air à première vue agréable néanmoins trop bavarde. Mais voulant se racheter pour son insolence, Arsia écouta les propos de cette femme jusqu’au bout.

Les mouvements de va et vient qu’effectuait la flutiste pour nettoyer son instrument lui inspirait le sommeil. Heureusement sa voix était beaucoup trop sonore pour seulement fermer les yeux. Et puis l’endroit n’était pas très adapté à la sieste.

Alors que cette femme se présentait, et essayait maladroitement d’engager une conversation, Corile finit par sortir de son sac. Le familier belette de l’ensorceleuse escalada jusqu’au sommet de la table. Regard intrigué envers l’interlocutrice d’Arsia, celle-ci par se blottir au creux des caresses de sa maitresse. Pendant ce temps, la mulan enregistrait touts les mots de cette femme nommée Pépi. A l’écoute de ce nom Arsia ne put s’empêcher de hausser un sourcil.


¤Encore un surnom, décidément beaucoup de gens aiment porter des masques et cacher leurs identités par ici.¤

Mais sans expressions notables, Arsia continua de caresser son familier. Intérieurement l’ensorceleuse ne put que se méfier devant ce flot de questions. Elle avait déjà son quota de problèmes pour la journée, inutile d’en rajouter. Il ne fallait surtout pas oublier que désormais l’ensorceleuse avait un rôle à jouer.

Détournant enfin son regard sur Pépi, Arsia répondit avec un sourire. Mettre ce masque souriant était très éprouvant pour Arsia, pourtant elle était très douée. Le ton de sa voix était paisible sans une note de froideur. La aussi la mulan fit un grand effort.


« Enchanté, je me nomme Arsia. Je suis arrivé à cette ville par caravane ce matin même, je suis ici pour rendre visite à de la famille. »

Croyant que cela suffirait, Arsia détourna nonchalamment la tête puis brusquement s’adressa de nouveau à Pépi.

« Oh euh non, l’air de la flûte ne me dit rien ce soir. Je vous en prie de vous donnez pas cette peine. »



La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
 
 
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écrit le : Jeudi 26 Août 2010 à 09h11 par Jarircie
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Le nain grinça encore un peu des dents lorsque Moira entama directement le sujet de la recherche de Boney le Rouge avec l’Escarboucle, mais il était vrai que si l’homme devait les accompagner, il se devait de savoir qui il cherchait. Bien évidemment, l’autre n’était au courant de rien, mais c’était à prévoir, après tout, le pirate était recherché et devait donc se terrer et tenter de se faire oublier, du moins avant son prochain coup.

Mais au moins reconnaissait-il l’intérêt d’aller sur le port, même s’il semblait septique sur les hypothèses qu’ils avaient pour l’instant. Dans tous les cas, que ce soit pour trouver le navire de Boney le rouge, enfin si celui-ci existait, ou pour interroger les marins, il fallait se diriger vers le port, aussi le nain fit-il la remarque à ses deux camarades en commençant à marcher :


- Venez-vous ? Car ce n’est pas en restant ici que nous trouverons ce que nous cherchons, à moins que notre cher ‘‘ami’’ est la bonté de venir nous dire bonjour, auquel cas il nous trouvera aussi facilement là-bas.



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Fiche Norim - Jarircie (second perso) ; Combat simultanés autorisés dans la Fosse
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écrit le : Jeudi 26 Août 2010 à 15h05 par Kipepeo
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Avant de se pencher sur le parchemin montré par leur Piaf, la jeune halfeline redressa la tête au son d'une flûte qui s'était élevée dans le brouhaha de la pièce. Son oreille exercée nota les quelques petites fautes de tempo mais il est vrai que c'était assez agréable à entendre. Elle se leva presque à demi pour voir au-delà de la marée des têtes humaines, puis ne résista pas à l'envie de monter sur sa chaise. C'est qu'ils étaient tous assez grands par ici... Tel une sentinelle faisant le guet, elle fit le tour de la pièce, la main sur les sourcils, comme pour s'abriter d'un soleil inexistant, mais qui en fait était un geste issu d'un naturel profond. Enfin elle aperçu le musicien qui se révéla être une femme d'une drôle d'allure. Elle nota à ses côtés une jeune dame au profil plus aristocratique. Une autre femme plus loin le verbe haut se clamait être une chasseuse de primes. Kipepeo détailla un instant son accoutrement fait de cuir puis, heureuse d'avoir satisfait sa curiosité, elle se rassied dans un envol de jupons, souriant d'un air enjoué en ses deux compagnons de table

- Je n'ai jamais vu une auberge aussi mouvementée : des personnes entrent, d'autres sortent, c'est à se donner le tournis. Une véritable plaque tournante en fait, on dirait que tout Luskan se retrouve ici, puis dans un élan de dégoût de peur ou de je ne sais pas quoi, s'éloigne vite fait s'éparpillant dans les rues à le recherche de je ne sais quoi... S'arrêtant un instant, elle rendit le sourire au Piaf, notant sa réaction lorsque la femme avait parlé de primes et se penchant d'un air plus concentré sur la feuille qu'il tendait... Étonnée elle suivit de son petit doigt le tracé du visage puis leva la tête brusquement, les yeux agrandis, les boucles blonds rejetés brusquement en arrière

Yorick ! Regarde c'est l'homme qu'on a vu mort ! C'est bien lui, enfin j'ai pas trop regarder, j'aime pas trop regarder les morts longtemps, je préfères sauver ce qu'il reste de la vie... On avait même vérifié voir si il ne lui restait encore un souffle, chose qu'il n'y avait pas d'ailleurs. Il était mort de chez mort si vous voyez ce que je veux dire ! Mais... poursuivit-elle rapidement comme si une évidence venait de la frapper de plein fouet vous aussi vous êtes chasseur de primes, comme cette femme là ? Au fait c'est quoi ce métier ?

Aussitôt Kipepeo tourna la tête cherchant à observer cette créature avec plus d'attention. C'était pas marqué sur le front certes, mais peut-être quelques détails supplémentaires pourraient lui fournir l'occasion de reconnaitre dans le futur tout chasseur de primes qui se présenterait à elle



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écrit le : Dimanche 29 Août 2010 à 11h59 par Phélès
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e téthyrien tira trois grands coups sur sa pipe alors que le piaf tentait de la lui allumer. Une fois le tabac embrasé, il se laissa aller dans son siège en essayant de profiter de cet instant privilégié. Cependant la faune du Coutelas ne l’entendait pas de cette façon. A travers le brouhaha déjà dissonant aux oreilles sensibles du barde, un son haut perché et détestable se rajouta au tout. Au grand dam du comédien, les voix et les clameurs diverses ne parvenaient en rien à étouffer les notes aiguës qu’il entendait. Aussi, il se redressa, l’air furibond, cherchant alentour sa provenance et ne tarda pas à l’identifier. Une flutiste qui semblait déjà ranger son instrument pour le plus grand plaisir du blafard Phélès.

Peut-être avait-elle compris qu’elle gênait. Que de pousser la chansonnette alors que personne n’était prêt à écouter était d’une idiotie infinie... Il exhala la fumée qu’il avait dans les poumons, évitant soigneusement de tout cracher au visage de ses voisins de table car même l’homme qui s’était incrusté ici ne méritait pas un tel affront, pas pour le moment du moins. Et il avait allumé sa pipe après tout... Il lui devait bien ça... Enfin la mélodie cessa et le saltimbanque des ombres put enfin se détendre, ou essayer de le faire, sachant que sa vie n’était reliée que par une fine cordelette de cuir qu’il avait autour du cou.

La pipe toujours dans la bouche, se massant doucement le targus – ce petit bout de cartilage proche du conduit auditif de l’oreille – comme si faire de la sorte soulagerait ses tympans endoloris, il se pencha vers le feuillet que lui montrait le piaf. Ses sourcils se froncèrent pour afficher un air circonspect et allait ouvrir la bouche quand l’halfeline prit les devant. Les explications du petit bout de femme à ses cotés, balancées de but en blanc d’une façon des plus comique, étirèrent les lèvres du téthyrien en un irrépressible sourire. Kipepeo était pleine de surprises, imprévisible à souhait. Phélès s’était attendu à un visage peiné, des condoléances, une remarque sur la jeunesse de l’homme qui avait été fauché en pleine fleur de l’âge.

Mais rien de rien ! Et c’était tant mieux à vrai dire. La candeur pouvait se révéler remarquablement cruelle par moment. Peut-être qu’il pourrait alors se montrer sous son vrai jour sans attirer les foudres de ce petit être chaotique à souhait. Il faudrait simplement masquer ses réelles intentions et les faire passer pour ce qu’elles n’étaient pas, alors que le résultat, lui, serait strictement le même. Il prit une nouvelle bouffée de tabac avant d’ôter la pipe de sa bouche pour apporter quelques précisions au discours du pied-léger. Divulguer des informations gratuitement n’était surement pas le meilleur choix économique, mais le saltimbanque n’était pas particulièrement intéressé par la chasse d’êtres humains contre de l’argent. C’était bien trop risqué à son goût.


- En effet, Horatio. Il savait que le nom qu’il employait pour sa compagne était totalement tiré par les cheveux et s’en fichait totalement. C’est bien lui, par contre celui qui s’est occupé de lui ne semblait pas intéressé par la récompense. Un règlement de compte peut-être ? Car si j’en crois mes yeux, même mort ce jeune homme rapportait une certaine... somme... Il resta un moment dubitatif, s’il avait eut vent de cette prime, alors peut être l’aurait-il ramené en ville... Après un bref instant, il se ravisa. Il s’était fait attaqué sans crier gare alors qu’il n’avait rien. Etranger et avec un sac de chair valant cinq milles pièces d’or dans les bras, il n’aurait jamais réussi à atteindre le coutelas en vie...

- Je n’ai rien vu de l’affrontement, mais il a du être impressionnant. J’étais à plusieurs lieues de là, mais j’ai quand même aperçu des éclairs dans un ciel sans nuage... Le résultat ? Des corps calcinés presque partout. Cet homme était étalé raide mort sur le sol bien que son corps, lui semblait intact... Je me demande ce que cela cache. Pourquoi était-il recherché ? fit Phélès, alors qu’il ramenait son havresac entre ses jambes, soudain anxieux. ¤ Va pas falloir que je traine bien longtemps avec ses affaires dans mon sac ! On risque de me prendre pour lui... L’argent aveugle les hommes et même mon faciès divin risquerait d’être confondu avec celui de ce pauvre hère. ¤



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écrit le : Dimanche 29 Août 2010 à 15h24 par Jebeddo
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 3°C
Moment: Midi



Escarboucle, Norim, Moira

Après une brève mais soucieuse vérification, le nain constata avec ravissement que sa bourse n'avait été ni dérobée, ni vidée, ni remplacée par une autre emplie de cailloux. Soulagé de cette absence de vol, le trio pris la route du port. Malgré toute sa bonne volonté, Escarboucle ne put savoir si le groupe était suivit ou non. Trop de monde et de mouvements.

Le groupe n'était pas très loin du port, quelques mètres à travers une ruelle chargée d'immondices et suffisamment animée pour qu'il ne soit pas toujours possible d'éviter de marcher dans les flaques d'allure douteuse. Puis, la vue s'ouvrait sur la mer, et l'embrun chassait les odeurs néfastes de la ville et de ses imondices, en apportant d'autre pas forcément plus agréable de poissons mis à sécher, l'odeur rances des enduits pour les bateau, ainsi que celle du goudron servant à calfater les interstice dans les coques des navires. A tout cela se mêlait l'odeur d'iode et de sel marin. Et cet appel du large, les immensité attrayante de l'océan, l'envie de s'élancer dans cette immense étendue d'eau. Seul Norim y fut insensible, toute cette eau vous comprenez.

Le port étant exactement tel qu'on pouvait le soupçonner. Un port où marchand et pirates font escales en bon entendement approximatif. De nombreux navire, une activité effreinées, des gardes par ci par là devant chaque quai et sur chaque navire. Des vols, des courses poursuite, des provocations en duel, des bagarres à mains nues, des cargaisons de partout, des cris de joie de retrouver des personnes laissé à terre ou partie en mer, des cris de détresse en apprenant la disparition de quelqu'un. Des cris pour affaires, les cris des vendeurs et des filles de joie, ceux des ivrognes répondant à celui des mouettes. Les harangues de manoeuvres, les jurons des charetiers et des commerçant ou capitaines concurrents. Ce n'était guère l'endroit où chercher du calmes, et encore moins celui où cuver une cuite. Mais fort heureusement, notre trio cherchait ici autre chose. Restait maintenant à trouver un interlocuteur.



Arsia, Swan

Sully n'eu pas l'air surpris du revirement de sa « cousine » et ajouta même un regard narquois et moqueur à la remarque d'Arsia. Mais elle ne lui répondit qu'une brève formule de politesse adapté aux circonstances. Puis elle se détourna tout à fait d'elle et se mit à minauder, et galvauder avec quelques marins. Dont certains semblaient presque vouloir la fuir, ou l'éviter, mais une fois pris au filets, ne lui échappaient guère sans avoir répondu à ce qu'elle demandait.

Plongé dans la plus profonde détresse, les manière de Pépi ne soulagèrent guère Arsia de ses envies de appesantir. De son côté, Swan nota que son intermède musical ne fut pas du goût de tout le monde, quelques regard en coins, un ou deux sourire amical, et principalement une ignorance totale de sa performance qu'elle n'avait pas jugée si mauvaise pourtant. Le serveur, en apportant les deux cervoise chaudes se permit de prendre la parole.


- Si je puis me permettre, on n'autorise les itinérant à ne jouer que durant la soirée où lors d'occasion spéciales. Mais il y a un espace en ville où vous pouvez jouer tout votre saoul, ainsi qu'au port si cela vous chante. Mais évitez de le faire dans l'auberge ainsi sans prévenir. Certains n'apprécient guère. Dans tout les cas, demandez l'autorisation à l'aubergiste, s'il vous reprend à jouer sans son accord, vous serez priée de quitter les lieux.

Le ton était morne et méthodique, comme si ces propos étaient coutumiers et réguliers. Tout en parlant, il désigna l'aubergiste situé au bar, et prenant en note dans son registre les personnes demandant ou quittant leurs chambres.

Phélès, Kipepéo

Le piaf esquissa un délicieux sourire à Kipepéo. Puis après avoir écouté Phélès conclure, il repris la parole. S'accoudant toujours sur le rebord de sa chaise sa pipe fumante à la bouche. Un regard songeur et pensif.

« C'est bien dommage qu'il soit mort... Il ne valait pas grand chose, cinq cent pièce d'or à peine. Cependant, selon des sources officieuse, il possédait des informations sur un autre criminel beaucoup plus recherché, mais introuvable. Cette histoire est étrange, très étrange, pour être franc, si vous n'aviez été des étrangers tant à la ville qu'à mes réseaux d'informations, je ne vous aurais pas cru. Le plus étrange étant que la garde n'ai encore rien annoncé. »

Le piaf regarda un instant le plafond, l'air pris dans ses pensée, puis soudainement, revint a la discussion avec Phélès et Kipepéo.

« Le métier de chasseur de prime est très simple, il y a une prime. » Il désigna le parchemin avec le portrait et l'annonce en dessous. « Et on doit la retrouver pour encaisser l'argent auprès du demandeur. Le tout est de chercher les bonnes primes et d'être le premier à mettre la main dessus en respectant les conditions. En général, les personnes sont à rechercher vives. Parfois il s'agit même de jeunes fugueur qu'il faut en outre ménager et escorter. » Puis regardant la prime. «  Quand à celui là, maintenant qu'il est mort je veux bien consentir à vous dire ce que je sais. Apparemment c'était un membre d'une guilde obscure d'Eauprofonde qui aurait pris la fuite. Sauf que c'est ce que dis la prime ici, et elle est à encaisser ici. Et non à Eauprofonde, où d'ailleurs il n'y a aucune prime sur lui. La chose étrange étant qu'il venait effectivement d'Eauprofonde et allait mettre les pieds pour la première fois de sa vie à Luskan. Cet homme devait aimer les mystères, c'est tout ce que je puis dire. » Il haussa les épaules, jetta un bref regard à quelqu'un dans la salle, puis tira quelques lampée de sa pipe. Au même moment Sully rejoignit leur table.

« Alors tes jeunes premiers l'ont vu? » Et elle jeta un regard carnassier aux deux bardes.
« Oui, mort, et laissé tel quel en pleine nature. » Il roula le parchemin et le rangea dans un compartiment contenant un bon paquet de rouleau semblable. Un air de dépit profond s'afficha sur le visage de sully. Qui lâcha un juron de charretier, bien qu'avec une voix exquise. Elle regarda un moment le sol. Phélès aurait parié qu'elle regardait justement ses pieds entre lesquels il venait de glisser son sac.

« Case départ donc. Pff, c'est à se demander si ce gnome démoniaque existe vraiment. Reste a espérer que Chet ai eu plus de chance » Elle haussa des épaules. Puis regardant Phélès avec un ravissant sourire. « Accepteriez vous qu'une jeune demoiselle férue des hommes aux allures Théthyrienne s'installe a votre table un instant? »



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Dimanche 29 Août 2010 à 22h30 par Swan
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* Parfait ! *

Son interlocutrice semblait rentrer dans son jeu, peut être pour les mêmes raisons qu’elle, mais après tout, tant que cela servait ses intérêts, elle n’allait pas s’en plaindre. Elle devait continuer à feindre son gout pour la conversation, ce qui n’allait pas pouvoir continuer longtemps. Ce montrer chaleureuse et aussi enthousiasme à partager avec une inconnue, voilà bien quelque chose qui l’agaçait, mais elle n’avait pas le chois.

- De la famille ? Oui , j’ai cru comprendre, puis pointant, d'un signe de tête, dans la direction de la femme qui était arrivée avec elle : « j’ai cru entendre que c’était votre cousine ? Vous semblez avoir à faire, peut être qu’elle, pourrait me montrer la ville et les endroits à éviter, à moins que ces camarades de table n’accepte ma compagnie. » et d’une moue pas rassurée pour un sous. « c’est que cela m’embêterais de me retrouver seule au mauvais endroit au mauvais moment »

Elle faisait tous les efforts du monde, mais être aimable n’étais vraiment pas son fort. Surtout avec un animal sur la table. Si cette belette avait un coup de folie, elle serait assez rapide pour aller griffer son joli visage. La réponse serait radicale, mais le mal serait fait. Et créer des histoires à cause d’une belette n’étais pas le but. Surtout si elle voulait tirer partie de cette nouvelle relation.

L’arrivée de sa cervoise la refroidit plus qu’autre chose. Visiblement l’art étais à la limite du crime en ces lieux, la musique n’avais pas plus à tout le monde et on le lui faisait bien comprendre. Elle s’arma de son plus beau, et plus faux, sourire et s’expliqua calmement:


« Vous m’en voyez désolée, dites à votre patron que j’irais m’excuser au près de lui en payant pour ma table. » Elle espérait s’attirer les faveurs de sa nouvelle amie en lui faisant comprendre que sa consommation était offerte et ne pas s’attirer les disgrâces du tenancier en allant pas le voir expressément. Mais la réponse qu’elle attendait aller pouvoir changer bien des choses …



L'esprit et l'éloquence sont les clés de la réussite. Laissons les lourdauds s'entretuer, et réclamons ce qui nous reviens de droit: le pouvoir

Fiche de Swan

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écrit le : Mercredi 01 Septembre 2010 à 14h07 par Phélès
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uelle étrangeté, ce piaf. Alors que Phélès l’avait prit pour le premier énergumène venu, il se révélait être bien plus qu’un simple amateur de vin. Ainsi, il disposait d’un réseau d’informateurs disséminés aux quatre coins de la ville et même au-delà, puisqu’il leur servait des nouvelles d’Eauprofonde l’air de rien. De plus il semblait être accompagné de quelques autres gens de son espèce. Un certain Chet et la donzelle à l’allure singulière - à la fois chasseuse de prime, catin et charretière - qui semblait désireuse de se joindre à eux. Rien d’étonnant en somme pour l’éphèbe et son joli minois téthyrien.

Il l’invita à prendre place d’un geste dédaigneux à leur table qui, après tout, était déjà squattée par son associé. Une personne de plus ou de moins, rien n’y changerait. Il ôta sa pipe de sa bouche et caressa son visage lisse de sa main restée libre. Un léger froncement de sourcils venait compléter son expression pensive. Comment avait-elle deviné son origine par un simple coup d’œil ? Lui, dont la pâleur n’avait rien à envier aux illuskiens et ses cheveux bruns dont la couleur rappelait ceux des condathiens.

La région du Téthyr était un vaste melting-pot où toutes les ethnies faeruniennes avaient du se rencontrer au moins une fois. Aussi identifier clairement un individu de cette contrée se révélait compliqué puisqu’il arborait des traits plus ou moins dominants en fonction de sa généalogie. Il soupira avant de reprendre une bouffée de tabac. Par ces simples paroles en l’air, elle lui avait prouvé son savoir faire en tant que chasseur de prime. Et si lui n’était pas particulièrement physiologiste, préférant de loin son reflet dans un miroir, rien n’empêchait les autres de l’être...


- Etrange que rien n’ait été annoncé en effet. D’autant que des soldats, ou ce qui y ressemblait de loin, s’approchait bien vite du lieu de l’affrontement. Par contre, savoir s’ils venaient de Padhiver, de Luskan ou de plus loin, impossible de m’avancer. Nous ne nous sommes pas attardés. J’ai comme qui dirait le don de me trouver au mauvais moment au mauvais endroit, aussi quand je vois des forces de l’ordre rappliquer, je trace ma route. Je ne voulais pas me retrouver en cabane pour un meurtre que je n’ai pas commis...

Il reprit, pensif. Tout de même, cinq cent pièces d’or pour un cadavre, c’est bien cher payé. Même si ce n’est rien comparé à ce qu’il valait vif. Comme quoi un corps sans vie peut se révéler source d’informations précieuses malgré tout... Il fit une pause. Cette histoire est vraiment bizarre... Un jeune homme au service d’un gnome démoniaque, on y mêle Eauprofonde, mais rien ne vient corroborer ces dires. Ne pensez-vous pas qu’il ne s’agit que d’un bouc émissaire, désigné comme tel car ses idées gêneraient le gouvernement en place ? Ce qui expliquerait aussi l’absence d’informations au sujet de la mort du jeune mage...

Il arrêta là son discours, exhalant la fumée qu’il avait avalé. A quoi bon après tout ? Justice et chasseurs de primes n’allaient pas de paire. Ils n’en avaient strictement rien à carrer, et lui non plus d’ailleurs. Juste ou non, ce qui les intéressait s’était l’argent promis. Et bien que l’histoire d’un gnome démoniaque titillait sa curiosité morbide, le comédien faisait la conversation par pure courtoisie. Tout ce dont il avait envi à l’instant présent c’était de s’en aller, de trouver le temple de Talona et de recommencer une vie sans attaches...



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écrit le : Jeudi 02 Septembre 2010 à 10h37 par Moira
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Moira contempla le large en silence. Bien qu'étant indiscutablement une fille de la montagne jusqu'au fond des os, elle trouvait le mystère de l'océan envoûtant. Que pouvait-il bien se trouver là-bas, au-delà de l'horizon? Des terres inconnues et exotiques, ou rien que l'infinité des flots? La brise marine dérangea les mèches noires de la guerrière pensive, chassant temporairement les effluves malodorantes de la ruelle derrière eux. Elle se retourna, ses lourdes bottes métalliques claquant sans ménagement dans les flaques saumâtres qui parsemaient les quais.

Il y avait encore beaucoup de monde à cette heure-ci, mais au moins leur apparence disparate se fondrait un peu plus dans le décors ici. Bon nombre de prospecteurs et d'aventuriers étaient en transit vers les Dix-Cités, allant tenter leur chance dans le grand nord. Le nord. Voilà quelque chose qui lui conviendrait. Le Valbise, l'Epine Dorsale du Monde, les terres reculées et loin... loin des villes puantes et du genre humain décevant. La simplicité tranquille des grands espaces lui manquait. Elle ne concevrait jamais de vivre entassé les uns sur les autres comme les luskaniens le font. Cela ne pouvait amener qu'au pourrissement de l'âme. Et en ce qui concernait les gens d'ici, c'était bien entamé.


¤ Allons, encore une crise de misanthropie... voyons, nous sommes au port, ça y est. Et on cherche quoi, maintenant ? ¤


Elle secoua calmement la tête. Sur le moment, cela avait paru être une bonne idée, mais à présent, il ne restait qu'à admettre qu'ils ne savaient malheureusement pas trop où aller. Marcher au hasard, comme cela avait été plus ou moins implicitement suggéré? De toute façon, il n'y avait plus que ça à faire. Mais secrètement, elle se prit à espérer que cela ne donne rien, et que finalement ils s'essayent à un autre type d'activité. Qui, de préférence, les emmènerait hors d'ici. Alors que pourtant, elle n'était pas du genre à abandonner facilement la partie.

Ses propres contradictions faillirent lui arracher un sourire.




Je n'ai peur de rien, je n'espère rien, je suis libre.

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