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Douce Fortune
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Chuchoteur
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A vrai dire, la petite halfeline n'y comprenait plus rien. Elle aurait pu gagner le concours de Farce sur la scène prestigieuse d'Eauprofonde tant les mimiques de son visage passaient par plusieurs stades expressifs et drôles. Mais quelque chose lui dit qu'elle n'était pas du tout en présence d'un scénario humoristique, mais plutôt d'une noire comédie dramatique. Après, il était bien connu que la petite femme avait le don de dramatiser pas mal de choses, à commencer par l'absence de confiture de mûres dans une échoppe dédiée à la confiserie. Il est certain qu'elle en sortirait convaincue qu'une terrible malédiction avait frappé tous les muriers de l'univers et au-delà bien sûr !
Ayant une logique propre, elle décida le contraire de ce qui serait raisonnable. ¤ Quand on ne comprends rien allons direct à la source de l'incompréhension au lieu de tergiverser et posons les questions appropriées qui recevront très certainement réponse.¤ Folle la guêpe assurément, mais pas totalement dépourvue d'un minimum de prudence. Avant de mettre son inspiration du moment en place, elle se prépara le sort le plus puissant qu'elle connaissait, même si elle était quasiment sûre qu'il ne fonctionnerait pas. Mais au moins elle ne périrait pas sans panache et tout le monde pourra voir en lumière la présence de ces trois mages... Et puis le nom donné à ce sort était trop beau à ses yeux : coeur de feu ! Assurément c'était là le nom qui lui allait le mieux.
Après cette préparation, elle s'approcha des trois mages en ligne droit, la marche assurée, le visage peut-être un peu crispé par la concentration, mais chose qui est normale. Toute petite personne insignifiante s'approchant de ces terrible maitres de la magie peut avoir un visage un peu crispé. Dans la foulée elle chercha dans sa mémoire où elle avait déjà perçu cette aura d'évocation. Il est certain que son apprentissage des arts de la magie sous la houlette du sévère du dragon d'ombre laissait des traces.
¤Bon¤ se dit-elle alors qu'elle épiait les visages des trois lanceurs de sorts ¤J'ai déjà fait pas mal de conneries, mais je pense que celle-ci est de taille, à vrai dire c'est pratiquement gargantuesque. Mais au moins cela les distrairont peut-être un peu et brisera leur concentration ... Brandobaris, Père des Halfelins, réserve moi une place dans ton royaume !
La petite silhouette se planta face aux mages et se plia dans une jolie révérence respectueuse.
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Capitaine
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : sec et froid, alternance de nuages Température: froid, environ -8°C Moment: MatinSi l'incompréhension frappa les troupes de Norim et Kipepéo, le soulagement se dessina sur celui des mages. Même si Kipepéo supposait que ces trois là pouvaient les tuer d'un claquement de doigts. Apparemment, ils avaient besoins d'eux, vivant, libre et surtout, coopératifs. Pourquoi ? Ça, Kipepéo l'ignorait encore. Une chose est sure, ils s'étaient contenté d'un simple sort de charme personne sur Norim. C'était la journée des enchanteurs.
Les questions cependant cessèrent temporairement de tournée dans l'esprit de Kipepeo, alors que l'un des mages s'approchait d'elle et de Norim.- Oh, oui, les bateaux sont tout à vous… Enfin, à une toute petite conditions qui, je n'en doute point, vous conviendra parfaitement. Voyez vous, nous aimerions beaucoup parler avec le capitaine actuel du navire qui il n'y a pas si longtemps était à nous. Seulement, il ne se laisse pas approcher. Nous nous sommes dis qu'avec votre aide providentielle, puisque vous êtes des amis de ce Booney le rouge, nous pourrions peut-être échanger quelques mots avec lui ? Cela vous convient-il ? » Et les questions volèrent à nouveau dans l'esprit de Kipepeo, tandis que Norim sentait à nouveau une certaine méfiance à l'égard des mages revenir en lui. Bien qu'il les trouva toujours aussi sympathique.
Une chose toute fois vint accélérer un peu la donne. Soudainement, dans les ruelles avoisinante, la garde de Luskan, qui était resté bien au loin pendant la majeure partie des événements se manifesta. De façon plutôt menaçante il faut dire. La garde était nombreuse, assez bien équipée, et prête à charger le groupe d'esclaves fugitifs. Déjà, on pouvait voir les capitaines pointer le groupe du doigts, et diriger leurs hommes par ici. Si un doute persistait, quelques carreaux furent tiré dans leurs direction, bien trop maladroitement pour atteindre qui que ce soit. Mais il était assez clair qu'il fallait fuir. D'autant que, et tous le remarquèrent, des esclavagistes furieux se joignaient au rangs des gardes.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Chuchoteur
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'est un grand honneur de pouvoir rencontrer les Hauts Mages de Luskan, dit Kipepeo d'une voix claire. Dans son fin visage brillait curiosité plutôt que méfiance. Elle était de celle qui s'adaptait à toutes situations. Là pour l'heure ces messieurs semblaient désireux de papoter, plutôt qu'autre chose. C'était dans les cordes de la petite halfeline : si ils voulaient papoter, allons-y. Elle chercha à mettre de l'ordre dans sa tenue : fallait être présentable. Frottant discrètement de sa main ses vêtements qui devaient puer le troll, arrangeant les mèches rebelles de ses cheveux blonds, elle esquissa un charmant sourire, toute ouïe aux demandes de ces hauts fonctionnaires.
Alors qu'elle s'apprêta à répondre, le tohu-bohu l'arrêta dans sa lancée, qui se voulait diplomatique, voire lyrique, enfin bref d'une extrême finesse. Mais qu'est qu'il nous veulent ceux-là ? finit-elle par dire d'une voix ennuyée, tout discours oublié. Mais elle comprit vite fait le noeud qui arrivait à toute vitesse sur eux. Les geôliers venaient libérer leurs prisonnier de leur emprise... Enfin bref, des messieurs pas content du tout. Des mages d'un côté cherchant à voir son grand ami Pirate, des Esclavagistes de l'autre avec des gardes cherchant à récupérer leur bétail humain ... Va falloir la jouer finaude ...- Ha oui, disons que nous avons plus ou moins déchargé ces gens là d'une responsabilité assez ardue de gérance d'être humain. Messieurs, si vous possédez un cheval de valeur, vous n'allez pas l'affamer, le laisser dans la boue et la fange, voire le donner à des Trolls pour leur amusement ? Je me suis dis que justement c'est la même chose avec des humains. Et vu les conditions dans lesquelles je les ai trouvé, j'ai pris sur moi de les amener faire une petite balade de santé sous ma direction bien entendu. C'est vraiment scandaleux de traiter sa marchandise avec autant de désinvolture ! ... Kipepeo fit un clin d'oeil, sachant fort bien qu'ils savaient pertinemment ce qui s'était passé. Sinon ils ne seraient pas là. Mais elle offrit déjà la première clé de négociation. Elle conclut donc :Je serais heureuse de vous présenter à mon ami Booney, même si je sais qu'il peut se montrer parfois fort rustre. Halala ! Mais ils sont pénibles ceux-là ! fit-elle tournant la tête vers les soldats et leurs premières flèches. Messieurs si vous pouviez faire montre d'autorité et éloigner ces gardes là et les bien piètres marchands, nous serions déjà beaucoup plus à notre aise pour discuter calmement, voire nous permettre de nous diriger tous ensemble vers le le bateau du Capitaine ? D'un air angélique elle leva la tête vers les Mages. Si il y avait bien une chose que Luskan lui avait apprit c'est que tout se monnayait et se négociait
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Frère des Marches
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Les paroles des mages mis la tête du nain sans dessus-dessous, si le bateau était anciennement à eux, c'est qu'ils était des mages locaux, mais ils étaient ses amis, du moins, il en avait l'impression, le problème, c'est qu'il n'avait pas d'ami parmi les mages locaux. Quelque chose n'allait pas, et le nain n'était pas à l'aise, loin de là, avec ce genre de chose, il n'y connaissait rien en magie, et préférer laisser ces affaires aux spécialistes. Fort heureusement pour lui, deux choses se passèrent, même si l'une d'entre elles n'étaient pas en soit une bonne nouvelle, elle lui permit de se concentrer sur quelque chose qu'il savait faire, à savoir l'arrivée des gardes et des esclavagistes, il donna donc quelques ordres pour que les quelques personnes capables de se battre entourent le reste des esclaves, évitant ainsi que des retardataires ne se fassent reprendre. L'autre chose qui arriva, c'est que la petite Kipépéo, qui avait été plus qu'utile en ouvrant les portes et en dirigeant les hommes dans le complexe, une vraie graine de héros cette petite, et qui semblait bien plus douée que lui-même lorsqu'il s'agissait de parler aux gens. En effet, il n'était pas une nouveauté que de dire que le nain était un peu un rustre, du moins, il était très direct dans ce qu'il disait, c'était inévitable pour un combattant, élevé au sain d'une discipline stricte comme c'était son cas, car à vouloir arrondir les bords, un cube est une sphère, et avec ce genre d'erreur, on perd la bataille, comme disait l'un de ses instructeurs, loin là-bas dans l'épine dorsale du monde, ce qui semblait être des siècles plus tôt. C'était à cause de l'imprécision, qui s'infiltrait petit à petit dans les rapports, oraux ou écrits, que l'on donne lorsqu'on ne veut pas se fâcher, bien se faire voir. Au moins, en étant direct, on pouvait ne pas aimer l'information, mais le messager ne faisait que son travail, et il le faisait bien. Toutefois, dans cette situation, ce n'était probablement pas ce qu'il fallait, aussi Norim était content que la halfeline s'en charge, et il lui fit un sourire pour l'encourager sans la gêner.
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Capitaine
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : sec et froid, alternance de nuages Température: froid, environ -8°C Moment: MatinIl devint très vite évident qu'ils n'avaient pas vraiment le temps de se lancer dans des pourparlés. En outre, les mots prononcés par Kipepeo, traitant a priori les esclaves comme de la marchandise, sema le trouble dans le groupe. Trouble qui s'accentua lorsque Norim pris des mesures pour protéger les esclaves qu'ils venaient de libérer. Heureusement, le fait que ces même hommes, équipés de pavois, aient sauvé beaucoup d'esclave d'une volée de flèches et que certains des esclaves ayant compris la manœuvre rassuraient les autres permis de justesse d'éviter la panique.
En outre, le long discours de Kipepéo n'obtint qu'un haussement d'épaule de la part du mage de la tour. Il ne lui laissa pas trop de doute à ce sujet d'ailleurs.- Nous sommes ici incognito. À vrai dire, je préférerais encore vous tuer, ainsi que tout les témoins, plutôt que de laisser suggérer que les mages de la tour sont impliqué dans cette affaire. Voyez vous, nous avions un accord avec les esclavagistes que vous venez de voler. Et en temps normal, on aurait fait partit de la troupe chargée de vous récupérer. Mais pressons, charger autant de personne prendra du temps. » Et à peine ces mots prononcés, les mages furent les premiers à embarquer. Un par navire, se contentant par de discret sort de se protéger eux même ainsi que les bateaux.
L'embarquement ce fit à la hâte, sans qu'aucune occasion de poursuivre les négociations n'ai put se profiler. Les personnes libérées avaient trop hâte de mettre à distances leurs tortionnaires. Et la cohue aurait put causer la pertes d'un navire. Heureusement, les hommes de Norim surent quoi faire pour calmer et guider la foule. Si bien qu'au final, de tout l'embarquement, sous les carreaux et une charge, il n'y eu que trois personnes à déplorer.
La première, une femme enceinte, qui pris un carreau à l'omoplate alors qu'elle tentais de monter à bord. Elle tomba dans l'eau, et nul ne la vit refaire surface. Le second était un jeune homme, qui s'interposa devant un de ses compagnons de cellule, prenant le trait fatal à la place de ce dernier.
Le dernier mort enfin, devait rester dans la mémoire de Norim, l'un de ses hommes, un de ceux avec qui il s'était échappé une première fois des geôles et qu'il se rappela être un ancien caravanier trahit par son embaucheur. Cet homme donc, alors que les derniers hommes à embarquer allaient être rattrapé par la charge de la garde, sauta à l'eau, saisit et lança dans le navire les deux dernières personnes. Poussa la barque sans espoir de pouvoir embarquer à son tour. Et se retournant, fit face seul à la garde. Tandis que depuis la barque tout ses compère, Norim compris, tentaient de le couvrir en lançant une volée de flèches et autres projectiles. Au final, l'homme tint quelques minutes seul face à la garde, envoya dans l'autre monde cinq à six hommes à lui seul, avant de préférer s'empaler sur l'une des lances de la garde plutôt que de finir à nouveau dans les geôles.
Pendant ce temps, les barques, emportant mages, esclaves libérés et aventuriers, s'écartaient des embarcadères, pour rejoindre le centre du port.
Le port de Luskan a cela de particulier qu'il constitue une anse à l'embouchure d'un fleuve, et fermé d'un côté par un chapelet d'îles, si bien qu'au pied de la cité se trouve comme un grand lac salé et dont la rumeur prétend qu'au point le plus profond dors une créature gardant les très nombreux trésors tombés en cet endroit. Ce qui est certains, c'est que si créature il y a, cette dernière devait dormir à point fermé. Car au milieu du lac, le navire amiral de la ville. La fierté navale de la tour, pétaradais à tout vas. Depuis le navire, de régulière salve de baliste aux traits enflammés partaient en direction des quelques navires du ports qui tentaient une approche. Tandis que tout autour, de nombreux éclat magiques semblaient comme se briser et disparaître une fois à proximité du bateau.
Kipepéo et Norim commençaient à comprendre ce que les mages de la tour faisaient là… à bord de leurs barques.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Frère des Marches
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L'embarquement se passa mieux qu'on ne pouvait l'espérer dans de telles circonstances, mais cela n'empêcha pas des pertes de survenir. Malgré leur faible nombre, Norim ne pouvait que se sentir responsable de ces pertes, et particulièrement de son homme. Le seul réconfort qu'il trouvait était de savoir que ces personnes étaient mortes libres, ce qui valait peut-être mieux qu'une vie en tant qu'esclave, surtout qu'il n'y avait guère de doutes sur le fait qu'une forte punition aurait été appliqué à toutes les personnes qui auraient été reprises, ne serait-ce que pour décourager d'autres tentatives.
Ils avaient certainement fait le plus dur, car maintenant ils n'avaient plus qu'à rejoindre le navire. Malgré tout, Norim ne savait pas trop ce que comptait faire les magiciens. Ils avaient l'air amicaux, si bien qu'il doutait de leur volonté de prendre le navire par la force, mais ils restaient des mages locaux, dirigeants du lieu peut-être même, s'il avait bien compris ce qu'avait dit la petite halfeline. Le nain ne serait toutefois pas mécontent une fois monté à bord du bateau, mais il ne pourrait pas monter avec son bouclier au bras et sa hache en main, pas plus qu'il ne pourrait nager comme cela, il préféra donc profiter de ce temps mort pour lui pour ranger ces affaires à leur place, surtout que si quelque chose devait arriver, c'était certainement l'arc qui serait le plus utile, à moins qu'ils ne se fassent aborder bien sur, mais encore le verraient-ils venir à l'avance, en temps normal tout du moins, et dans une situation pareille, avec tout l'équipage attentif, plus encore.
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Chuchoteur
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Les mots du Mage de la Tour frappèrent Kipepeo en plein visage. Sa tentative de médiation diplomatique était un colossal échec, et même si elle se cherchait des excuses à savoir qu'elle ne connaissait pas les rouages compliqués de la politique et de la société de Luskan, elle était en train de tout simplement trahir les seuls qui lui avaient montré un peu d'humanité : les pirates. Éperdue elle regarda autour d'elle, regrettant un instant l'absence de Baltimore, bien plus puissant qu'elle en matière de magie. Sa main chercha la garde de son épée, furtivement et ses pensées s'élevèrent vers Brandobaris, cette fois-ci en un appel sérieux, une de ces prières profondes emplie de tristesse et de désespoir. Spontanément elle entonna un chant :Tout part toujours dans les flots Au fond des nuits sereines Ne vois-tu rien venir ? Les naufragés et leurs peines qui jetaient l'encre ici Et arrêtaient d'écrire...
Ami, qu'on crève d'une absence Ou qu'on crève un abcès C'est le poison qui coule Certains nageaient sous les lignes de flottaison intimes A l’intérieur des foules.
Aux sombres héros de l'amer Qui ont su traverser les océans du vide A la mémoire de nos frères Dont les sanglots si longs faisaient couler l'acide... Empruntant les paroles à des troubadours célèbres, le chant qu'entonna Kipepeo lui redonna du courage à elle et tout ceux dont elle avait la charge. Attirant volontairement l'attention sur elle, et peut-être celle du Capitaine Booney lui donnant un indice sur ce qui se passait, la jeune femme attendit quelques instant après ses dernières notes, laissant la magie de la beauté opérer dans ces lieux si sombres, laissant le bruit des vagues et des clameurs reprendre le dessus. Puis elle lança un long regard sur Norim, incertaine de ses pensées, pensées qu'il ne pouvait pour l'heure partager avec elle, chose qu'il faisait rarement du reste. Les yeux de Kipepeo avaient perdu leur éclat de lumière optimiste, elle savait que ce qu'elle allait entreprendre pourrait signifier un véritable génocide.
Elle savait que sa magie opérerait quelques instants seulement, à peine une dizaine de minutes, peut-être que cela suffirait. Prenant tout le monde au dépourvu, sans crier gare elle attaque le mage, espérant que son exemple serait suivit par ses amis. Car il y a bien une chose sur laquelle elle comptait, c'était leur incroyable arrogance et assurance que personne n'oseraient ou ne pourraient les toucher. A situation désespérée, acte désespéré. Je ne sais pas si on a encore des bonus/joker Chant de vaillance, qui devrait servir aussi de feinte. Elle attaque ensuite le Mage et si réussi vol du sort qui le protège. Elle continue à l'attaquer après, jusqu'à ce qu'il tombe à la mer de préférence. Norim réveille-toi ! ^^
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Capitaine
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : sec et froid, alternance de nuages Température: froid, environ -8°C Moment: Milieu de matinée 16 Nuiteuse 1372
On peut dire qu'un vent de folie soufflait ce jour là sur la ville de Luskan. Aux petites heures, nombres de bonne gens avaient été éveillé par des cris d'alarmes. Pour tous (sauf peut être pour ceux habitant dans une certaine rue mal famée qui eux avaient dû même entendre quelques bruits de combats plus tôt. Mais sans doute avaient-ils l'habitude, cela ne les alarma pas) la folie vint d'abord en provenance du port, comme toujours dirais-t-on à Luskan. Enfin, ce jour là, c'était particulièrement bruyant. Il y avait eu tout d'abord quelques bruit de combats, des flasques en tout genre jetée de ci de là, quelques morts, un rafiot pris. Puis un léger calme.
Mais lorsque les quelques personnes éveillée avaient vu le navire amiral de la tour des arcanes se faire la voile. Ils surent que ce jour n'était pas habituel. Selon les personnalité de chacun, on allumait la pipe en admirant le spectacle d'une vie pour être sur de pouvoir en raconter les détails. On fonçait vers le lieu de l'action, histoire de voir si on pouvait encore en être part, ou du moins être au première loge. On allait à l'auberge raconter l'histoire et se faire offrir des pintes alors même que l'action avait encore lieu de l'autre côté de la porte. Si l'on manquait d'originalité, on prenait des paris (la cote était de 1 contre 23 que le navire quitte le port sans soucis, et la plus grosse mise était montée à 2000 pièces d'or pour un gain potentiel de 17,000 pièces dans les quartiers huppés). Certains malandrins misèrent même carrément leur vie pour tenter leurs coups les plus fumeux, les grand capitaine de la ville profitaient du chaos pour lancer quelques coups fumeux. Et, enfin, quelques personnes courraient partout affolées criant à la fin de la ville ou à l'attaque de la garde de Padhiver, au milieu des rires et des moqueries des enfants.
En fait, c'était un jour normal à Luskan.
Mais sur le navire, où il était question de vie et de mort, on était loin de percevoir la chose ainsi. Lorsqu'à la fin de son chant, la jeune petite halfeline, déjà bien courageuse, se mit soudainement à poignarder le mage à la poupe de sa barque… hé bien, on peut dire que beaucoup eurent sous leurs yeux une expérience concrète de la nature profonde du chaos. Le mage avait bien tenté de lancer un sort au premier geste de la Barde, mais il eu la surprise de voir son sort (une flèche acide de Melf qu'il pensais bien suffisant) être dérobé par le premier coup de dague.
Et il n'eut pas trop le temps de revenir à lui, puisqu'avec le second coup de dague vint la mort sous la forme d'une aide de la part de l'un des soldats de Norim, tandis que deux autres agirent, mais trop tard, pour tenter de retenir les deux furieux.
Autant dire qu'après avoir envahit l'esprit de l'halfeline, le chaos s'empara de la barque. Des personnes furent à deux doigts de se jeter à l'eau, ou pire, de renverser toute la barque tant elle tanguait. Mais soudain, un cris à bord, d'une jeune femme exaspérée. Un simple « ça suffit ! » tonitruant (et accessoirement quelqu'un qui se découvrait une vocation de leadership). Calma les esprits, et permis aux personnes avec les rames de reprendre le contrôle de l'embarcation. Dans la confusion tout de même, Kipepéo avait sentit un sort lui arriver dessus. Coup de chance, un seul, et c'était un sort qui ne la visait qu'elle. L'embarcation aurait put être purement et simplement coulée avec un sort de boule de feu. Quand au mage qui avait lancé le sort, il baignait maintenant dans l'eau. Incapable d'incanter.
Et le troisième mage ?
Et bien, il avait pris la fuite par les airs. Sans doute au départ pensait-il lancer un sort de là haut. Mais il se ravisa pour une raison que tous ignorèrent.
Autant dire par contre, qu'à bord du navire de Kipepéo, la situation était tendue, et ne se calma que quand on retira les armes de la jeune Hin et qu'on la ficela malgré ses blessures (un sort de projectile magique fait quand même assez mal).
La nouvelle capitaine de bord, celle qui dans la panique avait crié. Une jeune femme enceinte, encore robuste, sans doute tout récemment capturée, calma les esprits en expliquant que non, personne ne serait assez stupide pour lancer une expédition aussi désespérée de vol d'esclave comme celle-ci pour les revendre par la suite. Et que oui, ils étaient bien libre. Mais que bon, tant qu'à faire, elle aurait préféré que l'expédition soit un peu mieux organisée, même si elle remerciait chaleureusement ses sauveurs. Une fois les esprits complètement apaisés, on retira la corde qui ficelait Kipepéo (mais on ne lui rendis pas ses armes pour autant).
Un des membres du groupe en expédition fit tourner un peu d'alcool et de vivre tandis que la chaloupe approchait du navire amiral de la tour des arcanes, tout récemment décoré d'un drapeau pirate.
On les fit monter à bord, où certains esclaves eurent la frayeur de voir, en chair en os et en barbe la crinière noire d'un personnage éminent de leur libération. Le capitaine Booney. Et il faut admettre que ce n'étais pas là une vision rassurante. L'homme ayant tout d'un pirate de mauvais genre.
Et à vrai dire, même Norim et Kipepéo eurent du mal à recoller ce personnage, à l'aise, plein d'assurance, et donnant des ordres sensés malgré une attitude un peu débonnaire et rustaude (seul lien avec la version précédente du capitaine), avec le capitaine "corsaire", maladroit, timoré dans ses attaques, soucieux, et terriblement mal à l'aise tels qu'ils l'avaient vu sur la terre fermes et dans les catacombes de la ville.
Tout en maintenant la barre avec sérieux. Il jeta un œil rieur aux aventurier, avant de leur parler.« vous en avez mis du temps ! Presque un quart entier que je me pavane comme un coq dans ce port sous le regard médusé et sans doute paniqué de la tour. D'ailleurs, c'est quoi le bazard qu'il y a eu sur vos barques ? J'ai pas trop compris l'entourloupe. »
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Kipepeo s'en sortit meurtrie : dans sa chair et dans son esprit. Elle avait fait au mieux, mais il en ressorti ce qui devait arriver : le pire. Dans son brouillard de douleur physique et mentale, elle eut du mal à se concentrer, et c'est à peine consciente qu'elle se vit confisquer ses armes. Au fond, elle s'en fichait un peu, elle avait toujours ses sorts et des trésors d'imaginations pour s'en servir.
Le projectile l'avait blessée lourdement, laissant un instant entrevoir la grande faucheuse, l'incompréhension de son entourage l'avait meurtrie au plus profond. Dans sa volonté de ne pas se laisser mener par un destin qui la ballottait tel un frêle esquif sans capitaine d'un bord à l'autre, dans sa façon de refuser de trahir celui à qui elle avait donné sa parole, dans ses actes pour sauver le maximum d'innocence, elle avait mis toute ses forces et son sacrifice à s'engager dans une voie non tracée par les dieux eux mêmes : et elle l'avait payé au prix fort. C'était ainsi pour ceux qui cherche toujours en dehors des sentiers normalisés, ils s'en retrouvaient seuls et incompris par ses pairs, et surtout incapable d'expliquer exactement la base sur laquelle cela avait été construit.
Elle leva un regard où les différentes douleurs s'entremêlaient, dans le visage souriant d'un pirate qui, lui aussi, n'avait rien compris. Mais que cela ne tienne, elle avait réussit, ils avaient réussis. Des grosse larmes montèrent dans ses yeux habituellement emplie de rire, et tournant la tête vers Norim, elle s'assura que ce dernier était bien indemne : On a réussi lui murmura-t-elle,l'ondée inondant son visage fatigué. On a réussi dit-elle un peu plus fort, saisissant sa main comme pour se rassurer d'être encore en vie. D'une voix tremblante elle dit au Capitaine pirate
- Capitaine Booney, les mages voulaient se servir de nous pour reprendre le navire. Nous, enfin j'ai du intervenir de manière assez violente pour éviter ça. Heureusement, Norim était là pour m'aider, heureusement des gens courageux ont terminé ce que je n'aurais pas eu la force d'accomplir. Nous avons donc libéré les esclaves, nous avons déjoué les plans des mages et nous voici, avec un peu de retard. Dieu que je suis mal ... finit-elle faiblement. Sans attendre sa réponse, elle se laissa choir, assise là sur le pont, les genoux ramené à elle pour en arrêter un tremblement incontrôlable.
Une crainte s'immisça en elle... un sentiment de malaise intense ... et si elle avait libéré ces gens pour les remettre en mains propre de pirates esclavagistes ? Sûrement, le destin ne pouvait pas être aussi cruel ?
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Alors que Norim fermait les yeux un instant, tentant par cette micro-sieste de récupérer tout le sommeil qu'il n'avait pu avoir durant la nuit, sans grand effet toutefois, la barge fut parcourut par un mouvement de panique. c'était à n'y rien comprendre. Un instant, tout allait bien, celui d'après, il y avait un mort à bord, la halfeline était gravement blessée et les mages des deux autres barques s'étaient enfuit, l'un avec plus de classe que l'autre. Norim était perdu, mais il était sur d'une chose, ce n'était pas une arme conventionnelle qui avait frappé la mascotte, aussi sortit-il son arc en deux-deux pour viser avec soin le seul magicien en état de se servir des arcanes, prêt à le déconcentrer de la manière la plus fine qui était, à savoir un projectile dans une partie sensible de son anatomie. Heureusement pour lui, et pour eux aussi très certainement, il préféra partir tranquillement, les laissant arriver à Booney sans autre problème. Malgré tout, Norim n'était pas tranquille, et avait bien envie de savoir ce qui s'était passé, malgré tout, il était déjà honteux d'avoir baissé sa garde au mauvais moment, il n'allait pas en plus le faire remarquer à tout le monde.
Le nain se contenta donc de suivre le mouvement, laissant les autres, particulièrement la femme enceinte, en charge des décisions le temps de monter à bord, où le capitaine posa la même question que celle qui travaillait le guerrier. Il laissa la petite halfeline répondre, ce qui lui permit d'apprendre les dernières nouvelles, mais il n'allait pas pleurer un mage de la tour, loin de là. Lui préféra remonter plus loin pour expliquer ce qui c'était passer, sans avoir le talent oratoire de sa camarade :
- On a du se séparer après avoir libéré le gros des esclaves, car il en restait au sous-sol, et qu'il valait mieux être un peu discret. En plus, ceux qu'on avait récupéré n'allaient pas bien. Ça c'est mal passé, clairement. C'était pas beau, et en plus on s'est fait repéré. Ils nous ont poussé vers les arènes, certainement pour nous y canarder, mais peut-être aussi pour les trolls qu'on a croisé. Heureusement qu'ils en prenaient aussi soin que de leurs autres prisonniers, ou on serait tous mort, on aurait pas été assez nombreux, ni assez bien armé. De là, on est parti par les égouts, c'était crade, ais ça fait le boulot, et on a eu la chance de tomber sur les barques, et leur propriétaires. Je sais pas trop pourquoi, si au début je les ai pris pour des ennemis, après c'était des copains, m'enfin on s'en est bien tiré, grâce à la petite, conclut-il en ébouriffant les cheveux de la chanteuse. Par contre, je pense qu'il lui faut des soins.
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