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Douce Fortune
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Frère des Marches
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- À vos ordre mon général ! répondit Norim, un peu ironique, continuant tout de même en si dirigeant vers les portes les plus proches : sauf que je n'ai pas de dague, mais une hache fera tout aussi bien l'affaire.
Habitué aux chaînes de commandement clairement établies, et se considérait dans ce groupe, en particulier dans ce petit détachement, comme celui en charge, de part son expérience militaire, le fait que le reste ne soit qu'un ramassis de renégats et de pirates, voleurs et autres contrebandiers n'aidait pas, puisqu'il ne leur faisait pas assez confiance pour recevoir des ordres de leur part, mais ce que disait la demi-portion était juste, surtout si on ajoutait que l'incapacité évidente de la halfeline à se battre la mettait hors du cercle militaire auquel il était habitué.
Il dirigea le reste du groupe de huit de la manière suivante : deux personnes restaient en arrière pour les avertir si du grabuge arrivait par l'arrière, en profitant pour prendre les armes qui traînaient : toute arme qu'ils prenaient avec eux n'était pas utilisé contre eux, et pouvait servir à armer les gens libéré, même s'il s'agirait principalement d'enfants ici. Deux autres ferait de même plus loin, au bout du couloir, prêt de la salle de garde qu'ils avaient déjà occupé une fois, quelques temps plus tôt, se préparant à recevoir un assaut de ce lieu et écoutant pour déterminer s'il était occupé. Les quatre personnes restantes, incluant Kipépéo et lui-même, fouilleraient les lieux, nettoyant les lieux des occupants hostiles et libérant les esclaves, en finesse pour la seule fille du groupe, en force pour les autres. Dès lors qu'ils auraient fini, ils pourraient lancer l'assaut sur l'autre salle de garde si elle était occupé, éventuellement même avant que les portes résistantes aux haches n'aient été ouverte par leur serrurière de service, vu qu'elle leur serait inutile pour affronter l'acier qui risquait de les attendre.
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Capitaine
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : sec et froid, alternance de nuages Température: froid, environ -8°C Moment: MatinKipepéo ne trouva pas grand chose dans les coffres. Des vêtements, de la graisse, de l'huile pour les lampes. Quelques babioles qui devaient surtout avoir un intérêt émotionnels pour le garde qui le possédait. De temps à autre une ou deux piécette, un carreau d'arbalète, des torches, des capes, des draps, des couverts, des broc à bière, de petit miroir d'acier, des dagues de facture moyenne, des nécessaire de rasage,... bref, tout ce qu'on peut s'attendre à trouver dans le coffre d'un garde, rien de mirobolant, mais peut être des choses utiles.
Les hommes de Norim piquèrent rapidement les armes sur les rateliers. Et le plan de l'halfeline se mit en place. Et le hasard fit bien les choses.
De son côté Kipepéo tomba sur une petite salle vide, avec deux portes closes de chaque côté, chacune avec un judas qu'elle ne pouvait atteindre. Mais à l'odeur, il devait y avoir des êtres vivants (et sans doute humanoïdes) derrière ces portes.
De leur côté, Norim et ses hommes eux tombèrent sur des gardes jouant au dés... très surpris de se voir tout à coup envahit. Sans doute avaient-ils entendu l'alarme, mais ils étaient loin de se douter que la sources de tout ce branle bas de combat leur tomberait dessus.
Près des deux hommes... une fontaine. Sans doute directement prélevée au fleuve de la ville. Proche d'eux, au sud, trois portes mal agencée, c'était comme si l'on avait ajouté de la maçonnerie récente dans une grande salle. Mal agencé, mais exploitant le moindre espace possible. Le porte comportaient une petite fenêtre grillagée par laquelle on devait pouvoir voir ce qui se trouvait à l'intérieur.
Mais il fallait d'abord faire quelque chose des deux hommes, et agir vite.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Frère des Marches
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Tombant sur les deux hommes, Norim ne prit que le temps de remercier les dieux de la chance que ce soit lui et non la petite dame qui soit tombé sur ce duo avant de foncer dans le tas. En effet, malheureusement pour ses adversaires, il n'allait pas pouvoir leur laisser la possibilité de se rendre, à moins qu'ils n'y pensent d'eux-mêmes, car cela voudrait aussi dire leur donner le temps de donner l'alarme s'ils le voulaient, que ce soit avant ou après s'être rendu, comme avait failli le faire l'homme à l'étage supérieur après avoir été capturé. Mais c'était l'ordre des choses, ceux qui s’entraînent à se battre et font ce métier savent qu'il existe un risque qu'un jour, ils tombent sur plus fort qu'eux et décèdent dans le pire des cas, comme cela avait failli arrivé une fois à Norim et où seul la chance l'avait sauvé, celle-là même qui l'avait déshonoré aux yeux des siens, de ceux qui savaient qu'il avait survécu en pensaient que c'était uniquement parce qu'il avait fuit le combat, et non parce qu'il était tombé inconscient des suites de ses blessures avant de tomber sur une bonne âme qui l'avait sauvé, même si certaines traces restaient encore, dans sa manière de marcher, et de courir, principalement. Norim fonçait donc sur les deux hommes, la hache levée, bien décidé à faire tomber le premier, agonisant, à terre avant même qu'ils n'aient pu réagir, et si tout se passait parfaitement à faire tomber le second dans la foulée, avant en tout cas qu'il n'est eu l'idée de sonner l'alarme. Norim charge l'ennemi le plus proche
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Chuchoteur
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Kipepeo sourit de toute ses dents lorsque Norim la traita de Général. En fait c'est vrai, elle était un peu dirigiste, d'ailleurs cela ne la servait pas toujours, l'entrainant parfois dans des méandres compliqués et complexes au vue de sa petite taille. Mais comme disait le vieux proverbe halfelin (qu'elle venait d'inventer afin de se rassurer) : "Quand on est petit faut avoir une grande gueule". Un proverbe plein de bon sens en fait, n'était-ce point les plus petits chiens qui donnaient de la voix en jappements aigus d'une intensité assez énervante. Sauf qu'elle n'avait pas envie d'être énervante. Aussi fit-elle un clin d’œil à Norim et sans se répartir de sa bonhomie habituelle lui répondit : Je dirais plus ma générale, mon bon Norim. Mais bon il est évident que tu as bien plus de galons que moi, ce qui te fait commandeur de toutes les armées ! Bonne chance !
Elle le regarda un instant comme pour insuffler cette bonne chance alors qu'il donna bon ordre sur la façon dont ils allaient se répartir, puis se dirigea avec son groupe vers la porte qu'elle avait arbitrairement choisie. Retenant son souffle comme si cela éviterait à la porte de grincer, la petite halfeline passa d'abord la moitié de son visage ne jetant qu'un oeil, offrant le moins de surface possible à tout éventuel assaillant. Bon d'accord en matière de courage on avait vu bien mieux, mais Dame vaillance reviendra lorsqu'elle se glissera dans une de ses colères ou coup de tête habituels. Peste soit toutes ces hauteurs ! jura-t-elle tout bas Entre les tables trop hautes, les chaises que je dois pratiquement escalader, les bars trois fois mon hauteurs sans parler des lits pareils à des gigantesques plaines où je me réveille à l'envers, me voici devant un judas que je ne peux pas atteindre !
Elle avait deux solutions : soit elle demandait qu'on la porte afin qu'elle puisse voir par elle-même ce que contenait ces cellules dont l'odeur lui chatouillait les narines, soit elle demandait à l'un des hommes l'accompagnant de regarder à sa place ... Elle opta très vite pour la première solution, un visage de femme était plus agréable qu'une face de pirate en fait et effraierait bien moins les résidents de ces cellules. Elle approcha celui qui semblait le plus neutre et d'une petite voix, usant de son sourire charmeur, battant à peine les cils elle lui demanda d'une petite voix de la hausser à la hauteur du judas.
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Capitaine
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : sec et froid, alternance de nuages Température: froid, environ -8°C Moment: MatinNorim Tout se passa très vite. La charge du Nain de laissa même pas à son adversaire le temps de sortir son arme. Si le coup ne fut pas fatal, l'homme en resta abasourdis, et blessé, tomba à terre, criant qu'il se rendait.
Le second ne fit pas meilleure figure. Il tenta bien de riposter. Mais avant même d'avoir put dégainer il avait déjà reçu un coup de masse, un coup de lance l'amocha plus encore. Il porta bien un coup, mais l'armure de Norim en déporta la plus grande partie. Tout au plus sentit-il la force du coup. Il s'en sortirait sans doute avec un hématome. Puis, les dagues achevèrent le travail, et le garde passa de vie à trépas.
Les hommes de Norim investirent la salle, et sans question ni tracas, commencèrent à enfoncer les portes de ce qui s'avéra être des prisons. De nombreuses personnes en sortir. Trop nombreuses pour un espace si réduit, Norim commença même à se dire que en comparaison, lui et les autres gladiateurs avaient été très bien traités. La plupart d'entre eux étaient rachitiques et étourdis par leur libertés soudaine. Quelques-uns, sans doute capturés récement, étaient encore frais et alertes, ravis d'être libéré... mais pas vraiment assez fort pour pouvoir se battre. Trop maigre, trop vieux, trop jeune, trop malade...
Kipepéo
[i]De son côté, l'Halfeline jeta un oeil dans l'une des salles. Et le spectacle qu'elle vit la remua jusqu'au plus profond d'elle même. Elle bouillait de rage. Là, entassés se trouvaient des personnes faibles, peut être malade, sous alimentées, et en surnombre. Tous avaient l'air effrayés, blessé, sans doute battu. Il y avait aussi des nombreux enfants à l'air si sombre et surtout... seuls, malgré la masse, sans doute séparé de leur famille. Tout à coup, quelqu'un se précipita à la grille, faisant sursauter Kipepéo.- Qui que vous soyez ! Sortez nous de là par pitié ! » Après ce cri, il y eu du remu ménage à toute les portes. Des visages apparurent au différent grillage. Généralement les personnes les plus récemment arrivée, en meilleure santé, et qui n'avaient pas encore ce regard « éteint ». Parmis eux, il y avait des malades, enfermés dans l'une des cellules un peu à part.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Frère des Marches
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- Ferme là ! Tout de suite, menaça Norim de l'homme qui criait au sol, sans quoi je te fait taire de force, définitivement.
Norim ne bluffait pas, la mission se devait d'être discrète, sans quoi les renforts ennemis allaient leur tomber dessus sans plus de cérémonie, si bien qu'ils ne pouvaient pas se permettre d'avoir quelqu'un qui criaient à tout va, même si cela voulait dire les réduite définitivement au silence.
Une fois ce problème réglé, d'une manière ou d'une autre, à la préférence du premier concerné, les cellules proches furent ouvertes, montrant toutes les personnes incapables de se battre qui s'y entassaient au delà de ce qui aurait dû être possible, sans même parler de respectueux, comment autant de personnes arrivaient à tenir en aussi peu d'espace ? Incapables de se battre, ils allaient avoir besoin de protection, mais c'était bien pour cela que Norim et les autres étaient venu. Malgré tout, il leur indiqua les armes des gardes ainsi que celles qu'ils avaient récupéré plus tôt :
- Prenez-les, même si vous ne savez pas ou en servir, vous en aurez peut-être besoin, car je ne pense pas qu'ils prennent la peine de vous reprendre en vie lors de cette évasion groupée.
Ainsi, ils seraient plus intimidant en cas de besoin, et si jamais des ennemis passaient leur rideaux défensif (ou plutôt offensif, ces derniers temps), ils seraient en mesure de se défendre, ou au moins de le tenter. Ces détails réglés, Norim passa aux salles suivantes, laissant Kipépéo se débrouiller là où elle était, puisqu'elle n'avait pas l'air d'avoir besoin d'aide, si bien qu'il valait mieux libérer tous les autres le plus rapidement possible, puis prendre une nouvelle fois la route qui les avait emmené à la surface lors de sa première visite, contre son gré, ici.
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Chuchoteur
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ue Bradobaris m'en soit témoin ! Je m'en vais étriper ces saleté de saloperies de fils de putes de bas étage ! Le regard flamboyant de rage, la petite halfeline dépêcha les hommes à ouvrir à ces pauvres gens. Elle arpentait de long en large la pièce, battant des bras comme si elle se battait à l'encontre d'une armée de spectres. Ouvrez-moi tout ça ! Et si ça résiste enfoncez le tout nom d'un chien ! Son ton souvent si rieur, sa voix douce s'était chargée d'une tempête que seul le grand dieu des halfelin, Brandobaris lui même saurait calmer.
Ses pensées étaient bouillonnantes rêvant à devenir de ces grandes guerrières paladines qui pouvaient pourfendre d'un coup d'épée de feu tout le mal qui se dressait à leur encontre. Graduellement, à bout de souffle et de colère la petite femme essaya de rassurer les pauvres prisonniers qui sortirent un à un, offrant un sourire à l'un, une caresse sur la joue d'un enfant, prenant les mains des autres, comme pour leur insuffler de la force. Elle organisa le groupe, car c'était bien de libérer maintenant il fallait les sortir. Elle dépêcha un de ses hommes à la recherche de Norim avec le message qu'elle les avait trouvé et qu'il y avait un gros paquet à faire sortir. Elle insista sur le terme gros paquet pour bien montrer l'urgence de la situation. Norim ne devait pas être très loin et elle espérait que le messager reviendrait vite avec des renforts.
Dans l'attente de son retour, elle fit le tour de chacun demandant si ils pouvaient marcher ou se battre, cherchant à rassurer les plus faibles On ne vous laissera pas ici, n'ayez crainte, tout le monde sortira usant de toutes ses capacités de douceur et de charme pour rassurer tout le monde. Inquiète elle se pencha sur ceux qui étaient les plus faibles ou ceux qui refusaient presque de bouger. Un peu de vaillance leur ferait du bien décida-t-elle. Doucement, usant de la magie naturelle qui l'enveloppa lorsqu'elle chantait, elle leur offrit une petite chanson de son cru pour les ragaillardir et rallumer la flamme de l'espoirMontez, montez, oiseaux, à la fange rebelles, Du poids fatal les seuls vainqueurs ! A vous le jour sans ombre et l'air, à vous les ailes Qui font planer les yeux aussi haut que les cœurs ! Des plus parfaits vivants qu'ait formés la nature, Lequel plus aisément plane sur les forêts, Voit mieux se dérouler leurs vagues de verdure, Suit mieux des quatre vents la céleste aventure, Et regarde sans peur le soleil d'aussi près ? Fuyez, fuyez, oiseaux, à la fange rebelles, Du poids fatal les seuls vainqueurs ! A vous le jour, à vous l'espace ! à vous les ailes Qui promènent les yeux aussi loin que les cœurs ! Les pâles exilés, quand vos bandes lointaines Se perdent dans l'azur comme les jours heureux, Sentent moins l'aiguillon de leurs superbes haines ; Et les durs criminels chargés de justes chaînes Peuvent encore aimer, quand vous chantez pour eux. Chantez, chantez, oiseaux, à la fange rebelles, Du poids fatal les seuls vainqueurs ! A vous la liberté, le ciel ! à vous les ailes Qui font vibrer les voix aussi haut que les coeurs ¤ Bon alors il arrive Norim ¤ se dit-elle soudainement, finissant son poème
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : sec et froid, alternance de nuages Température: froid, environ -8°C Moment: MatinNorimL a salle d'après était vide de gardes, mais contenait six cellules. Deux d'entres elles étaient vide, l'une contenait exclusivement des enfants d'entre cinq et douze ans, les deux cellules d'après n'avaient que trois femmes chacunes, pour de grand espaces. Toutes les six étaient enceintes, et bénéficiaient apperament d'un traitement spécial. Ce fait parut quelque peut étrange au nain.
La dernière cellules contenait différents esclaves... ayant apparemment subis des tortures il y a peu, et dont les corps étaient couverts de blessures et de cataplasmes. Il y avait cinq personnes en tout. C'est à ce moment là qu'un des hommes qu'ils avaient embarqué pour cette mission entra dans la pièce, et allant droit à Norim lui fit son rapport.- Kippepeo me fait te dire qu'on a trouvé plein d'esclave... Au moins une vingtaine dans une cellule dont des enfants. Elle te demande de venir, ou de me renvoyer l'avertir de la prochaine étape. » Soit à peut près le même nombre que ce qu'ils avaient trouvé dans la première salle. Au total, ils se retrouvaient avec une soixantaine d'homme et de femmes et d'enfant faible et en mauvaise santé, six femmes à un stade avancé de grossesse, et cinq personnes dans un état grave... Tout ça à protéger à huit... Et à faire sortir d'ici en vie. La tache se complexifiait, alors qu'ils étaient si près de la fin.KipepéoSon chant calma une bonne partie des esprits, et elle vit certains yeux retrouver de la vie, des esprit revenir à la conscience de soi. Mais pas chez tous, les plus abattus restaient dans cet ailleurs abrutissant les sens, les empêchant de trop souffrir leur situation, mais aussi, pour cette libération, d'en savourer la joie. Chez d'autre, la souffrance restait première et le chant ne pouvait rien pour eux.
La seconde porte fut ouverte... et si l'odeur était la même, le contraste avec la précédente pièce était foudroyant. La pièce était petite, étroite, et se rétrécissait en formant un triangle dont l'un des bord était arrondit. Au fond de la pièce, une seule personne, enchaîné de toute part et plus effrayant encore, une bouche couverte de sang formant un sourire sadique. L'homme s'empressa d'ailleurs de parler à ceux qui venaient de lui ouvrir la porte.- Bienvenue à mes libérateurs, oui je vous appel ainsi car j'ose espérer que vous voudrez bien de moi ? Ah, j'espère que vous avez la clef pour me... comment dit-on en commun, ah oui, me dévêtir de tout ce métal. J'ai les poignets douloureux, et j'aimerais me rincer la bouche et laver mon visage si vous avez de quoi. » La situation était plus qu'étrange, quelque chose de malsain semblait émerger de l'homme. Dans tout les cas il fallait qu'elle prenne une décision, et en tout cas, qu'elle lui retire ses chaînes.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Kipepeo était toute en efferversence. Elle faisait ce pour quoi elle était née : aider des pauvres gens. ¤ J'aurais du être paladine ¤ pensa-t-elle, alors qu'elle se faufilait dans les rangs pour rassurer tout le monde. Mais voilà, elle avait beau avoir le coeur sur la main, le sourire doux et le mot gentil, elle fut toute interdite de voir au fond de ce trou puant cet humain qui avait un air tout à fait taillé sur mesure pour apparaître tel un vilain méchant dans toute sa splendeur. Même n'étant pas paladine elle pouvait distinguer cette aura malsaine qui exsudait de sa personne.
La petite hin lui fit face, les mains sur les hanches, se donnant l'air assuré, celui qu'elle avait déjà espionné sur la face des grandes dames. Bon ce n'était pas facile avec ses pieds nus, ses cheveux tout ébouriffés de ses dernières heures, un pantalon sali par ses galipettes sur le toit, la chemise portant les traces de sueurs de ses exercices, mais que cela ne tienne. Les mains encore toujours sur les hanches pour augmenter sa taille en largeur à défaut de l'augmenter en hauteur, le petit bout de barde fronça les sourcils, et fit la moue distinguée, avançant la lippe comme qu'il fallait : - Monsieur ? Un cachot privé pour vous tout seul... Elle s'arrêta un instant sans se départir de cet air hautain ¤bah oui idiote que je suis, privé c'est tout seul ! Je suis en train de perdre mes moyens tiens ¤ pensa-t-elle nerveusement. Se reprenant elle continua :
Voilà qui est tout confort ... Elle consulta du regard ses compagnons. Après tout ils étaient Luskaniens, ils en avait peut-être déjà entendu parler. Puis-je vous demander votre petit nom avant de prendre une décision. Vous comprenez bien que je n'aimerais pas me retrouver avec ma jolie personne écrasée en bouillie dès que je vous aurais libéré de ces chaines ...
Kipepeo savait qu'il pouvait mentir, aussi l'observa-t-elle de près, cherchant dans son visage et sur son corps des indices et des signes qui pourraient la renseigner davantage sur cette drôle de pourriture qui habite un cachot en triangle ?? ¤ Je parie que c'est un nécromant ¤ se dit elle ¤ peut-être même pire ... ¤
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Libérant les femmes enceintes, Norim était ronchon, car il n'avait guère de doutes que ce n'était pas de leur pleine volonté que les dames s'étaient retrouvées ainsi. Certes, cela leur valait pour le moment quelques faveurs, mais il y avait tout à parier que c'était pour leur arracher leur enfant à la naissance, pour en faire soit des esclaves obéissant dès leur plus jeune âge, soit les vendre comme des enfants d'adoption pour les couples riches et sans scrupules qui ne voulaient ou ne pouvaient avoir d'enfants eux-mêmes, si les-dits couples ne comportaient pas le géniteur de l'enfant, ce qui n'était pas impossible quand on considérait la noirceur des trafiquants, et de leur clients qui non seulement autorisaient, mais également encourageaient cela. Néanmoins, les dames n'y étaient pour rien, bien au contraire, elles étaient des victimes dans l'affaire, aussi Norim indiqua aux autres de faire attention à elles, comme aux autres d'ailleurs, avant de se diriger vers Kipépéo en l'indiquant au messager :
- J'y vais, occupe toi bien de ces gens en attendant mon retour. Et pense que les apparences sont importantes, alors que toutes les armes soient en main même si ces dernières ne peuvent s'en servir. Même vos armes de secours et celles récupérées sur les gardes. Cela pourrait faire fuir quelques opposants, et Moradin sait que nous en auront besoin.
Le nain ne tarda pas à retrouver Kipépéo, les esclaves qu'elle avait libéré, à qui il indiqua la direction des autres pour tous les regrouper en un lieu, où il serait plus facile de les protéger, mais également celui qui était seul dans sa cellule. Et cela au moment où la demoiselle indiquait qu'il bénéficiait d'une cellule personnelle. Ce simple fait était étrange, puisque même les femmes enceintes ne bénéficiaient pas de ce traitement. Cela voulait dire qu'il n'en était que plus précieux, et plus dangereux, à en juger par les chaînes qui le retenait malgré la porte maintenant déverrouillée. Heureusement, ils n'auraient pas qu'à se fier à la parole de l'homme sur ce qu'il était, grâce à l'atout qu'ils avaient dans leur manche. Bien sur, cela ne voulait pas dire que Norim se posait la question de le libérer ou non. Les esclaves étaient une chose contre laquelle il se battrait de toutes ses forces, aussi même s'il trouvait un orque ou un gobelin enchaîné de la sorte pour être vendu en esclavage, il le libérerait. Par contre, la question qui se posait était celle de le laisser ou non en vie. Se signalant à la halfeline, il lui indiqua :
- Tu m'as demandé ? C'est quelqu'un d'étrange que tu nous a trouvé là. Tu sais pourquoi il est dans cet état ? Enfin, on peut toujours demander au gardien, on a réussi à en capturer un.
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