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Douce Fortune
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : sec et froid Température: froid, environ -10°C Moment: un peu avant l'aubeTous deux menèrent leur plan à bien, la seule petite contrariétée qu'endura Kipepéo fut qu'Estafette ait déjà trop de repérage à effectuer de son côté, sans compter ses hommes à mener, et un plan à établir conjointement avec Booney le rouge. Néanmoins, il envoya avec elle un homme tout à fait capable et de plus excellent comédien. La mission fut un succès, et si Kipepéo ne rapporta pas un plan complet des lieux, elle ramena tout du moins assez d'éléments pour pouvoir commencer à constituer un plan d'action.
Estafette consacra toutefois un peu de son temps pour à prendre à Kipepéo quelques ficelle magique qu'il connaissait, il avait bien retenu la demande de Kipepéo de perfectionner sa magie. Le piaf l'avait envoyé vers eux, aussi Estafette montra à papillon tant la théorie que la pratique pour tout ce qui avait trait au vol et à l'interruption des sorts. Matière qui intéressa beaucoup la jeune Hin.
Lors de sa visite, en traçant les plans, elle fut surprise par la richesse des lieux, pavage de marbre dans les couloirs des batiments, colonnade en veux tu en voilà, amphithéâtre particulièrement sublime, surtout s'ils avaient put jouer une autre pièce que simplement la présentation d'esclaves... Juste au dessus, une taverne-restaurant où à peu de frais l'on pouvait manger délicieusement, et où les vendeurs venaient vous accoster pour savoir quel esclave vous a intéressés pour l'achat. C'est à ce moment là que Kipepéo entra en scène.
Elle et son "garde" jouèrent si bien leur rôle que malgré les réticence des vendeurs un tour complet des lieux leur fut proposés. Ou du moins, la partie comprenant les chambres d'esclaves... et pas uniquement des galériens. On les mena tout d'abord vers l'entrée d'où il virent un long couloir plein de chambres. Celles des gardes leur annonça-t-on. Et Kipepéo se souvint que c'était l'une des rares ailes avec des fenêtre uniquement au premier étage. Puis elle grimpa l'escalier. Ici, toute les chambres étaient celles d'esclaves. Aucune n'avait de fenêtre plus grande que quelques trous dans un mur. Mais pour le reste, les chambres étaient certes bien verouillée, mais relativement confortable. Lits propres, chambres individuelles et relativement spacieuses. Seuls les enfants étaient mal lotis, ils étaient quatre dans une chambre pour les plus jeunes, et les adolescents (au nombre de trois) avaient de petites chambres individuelles. Le plus cruel fut sans doute l'infirmerie. Non pas en raison des soins, mais parce qu'il s'y trouvait une pouponnière, il n'y avait que deux enfant en très bas âge... mais cela restait horrible aux yeux de Kipepéo. Au total, dans cette aile, on comptait dix neufs chambres, si l'on retirait les enfants et adolescent, cela faisait quinze adultes, trois femmes, et douze hommes. Cela semblait peut, mais le vendeur lui assuras que c'était parce que les esclaves restaient assez peu de temps ici.
On lui fit cependant visiter une autre aile. Les lits étaient ici luxueux, et les deux étages consacrés aux esclaves. Encore une fois sans fenêtre plus larges que des trous. Pourquoi des lits luxueux? hé bien, rien qu'à la vue du batiment on le devinait, il fallait passer sous une première arche couverte, pour tomber sur une petite cours éclairée de lanterne rouges, dont les colonnes décorée étaient aussi sculptée de façon suggestives. Le vendeurs ne put s'empêcher de préciser que certains acheteurs préféraient tester la marchandise. Seize chambres, quinze femmes et un homme. Là encore les condition de détention semblait plutôt bonne.
Enfin, alors qu'elle demandait ce qu'ils faisaient des malades et autre, on la mena à l'arène. Des combats à morts s'y tenaient, et les combattants semblaient pour certains souffreteux, pour d'autre d'ancien combattant qu'on destinait à une vie de gladiateurs, et considéré comme trop dangereux pour être lâché comme ça. Kipepéo demanda bien à visiter les chambres de ces derniers, mais cela lui fut refusé pour raison de sécurité. On lui assura cependant que le modèle de chambre était rigoureusement le même que celui aux étages supérieurs.
De son côté Norim mit en place son kidnapping, et il fut surpris de voir qu'allouer de l'argent à un plan pareil n'était pas du tout un soucis pour le groupe de pirate... au contraire! Il eu même à trier les volontaire, et engager seulement les moins portés sur la boissons. De plus, ils avaient trouvé la proie, le lieu, et le moment idéal. Ce ne serait que quelques heures avant leur plan d'action. Sur les conseils d'Estafette et de Salim, le moment idéal était le matin. Ils captureraient leur garde tard dans la nuit, et les esclavagistes semblaient veiller tard, et donc pour la plupart se lever tout autant. Aussi, vers quatre ou cinq heure du matin ils pouvaient compter sur le fait que les gardes endormis ne soient pas très réactif même si une alarme était donnée. Quand au poison, le risque était d'empoisonner les esclaves avec. Aussi il fut suggérer par Salim d'attendre le dernier moment pour placer un peu somnifère dans quelques ingrédient très spécifiques (en l’occurrence la bière). En espérant qu'ils seraient consommés dans la foulée. Pas assez pour endormir toute une troupe, mais suffisamment pour qu'un homme endormis ne se réveille pas facilement.
L'homme qu'ils capturèrent ne désaoula hélas pas assez vite avant l'expédition. Suffisamment pour avoir des informations fiable. Mais pas assez pour le voir dessiner un plan. Il leur donna les horaires précises des tours de gardes. Les postes principaux, à savoir deux gardes dans l'entrée, deux dans la cours, deux par couloirs. Le seul espace non surveillé était l'amphithéâtre. Mais ce dernier était verrouillé de partout durant la nuit. Norim appris aussi que la porte par laquelle ils s'étaient échappé avait été condamnée le temps de changer la serrure. Il appris aussi que ce qui était appelé "l'aile basse" était l'aile où on maquillait les esclaves, et que dans un coin se trouvait un portail où un commerce avec des hommes serpents s'effectuait. Il y avait toujours au moins une personne dans la cuisine et quelques gardes de repos jouant dans leur espace dédié. A vrai dire, certains y dormaient parfois par manque de place. Norim appris aussi que dans les sous-terrains se trouvait non seulement les combattants de l'arène, mais aussi la salle des gardes de base, dormant dans des hamacs. et plein de pièce où s'entassaient les esclaves de peu d'intérêt. Ceux qu'on destinait aux mines, aux champs, aux sacrifices rituels ou au commerce avec les hommes serpents, les malades étaient parqués là aussi. On les entassait selon l'arrivage, parfois à trois par chambre pour un seul lit. On les affamait aussi histoire qu'ils se tiennent calmes. Parfois après ce traitement, on leur trouvait un intérêt, et ils passaient à l'étage au dessus, mais ça n'arrivait pas souvent.
Outre cela, il y avait des fosse où l'on jetait les cadavre, de nombreuses salles où l'on stockait les objets capturé et encore à vendre. Salle qui pouvait aussi servir de salle de torture pour les trop fortes tête. La majorité des puit d'eau s'y trouvait. Enfin, à l'est de l'arène se trouvait la chambre des trolls. Deux trolls que tout le monde craignait depuis qu'ils avaient une fois défoncé la porte les emprisonnant. Depuis toute les portes menant à leur antre ont été renforcée, et les mécanismes pour les ouvrir se trouve dans un couloir entre l'arène et l'antre des trolls. Deux porte renforcée séparaient cet espace du passage menant les trolls de leur antre à l'arène.
Près des chambres des gladiateurs, séparé par plusieurs portes et murs se trouvait l'accès aux égouts. à l'origine, on pouvait y accéder directement depuis les chambres, mais il y avait déjà eu une échappée d'esclave par ce biais. Du coup, le mur entre l'escalier et les chambre d'esclave avait été muré.
Un autre accès aux égouts se trouvait vers les salles de maquillages, mais le garde ne s'y était jamais rendu lui même.
Leur principal soucis était la façon d'entrer. Il n'y avait que peu de porte vers le complexe. L'une très gardée par les égouts, une autre était celle privative du prêtre qu'ils avaient tué... et la porte serait forcément gardée en raison de cela. Et enfin, la dernière entrée était la porte principale.
Il restait aussi les fenêtres, il y en avait très peu, et la plupart possédaient des barreaux. Ou encore les toits, si quelqu'un trouvait le moyen de pouvoir y accéder. Une fois le plan d'action déterminée, il ne leur resterait plus qu'à mener l'attaque.EDIT: Les cartes : 1er étage (par Kip) rez-de-chaussée (par kip) Sous-sol (par norim)
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Les plans de tous le monde s'étaient bien déroulé, et au moins avaient-ils pu obtenir un plan complet, ou presque, des lieux, avec les emplacements des esclaves, avant de partir, une chose appréciable, notamment par le fait qu'ils n'auraient pas besoin de fouiller toutes les pièces. Il restait à mettre au point le plan de l'assaut à proprement parler. Norim, pour sa part, avait vu deux principales possibilités. La première, et probablement la plus sage, était d'arriver par les toits au premier étage, en se servant d'échelles, à la fois pour monter et, à l'horizontal, pour traverser les gouffres sans danger. De là, il pourrait être fcile d'atteindre la salle des gardes, et une fois ceux-ci défaits, de retenir les renforts dans les escaliers pendant que d'autres se chargeait de la libération à proprement parlé des esclaves. Le plus gros problème de se plan était la libération des esclaves du rez de chaussée, mais quelques personnes discrètes pouvaient certainement s'en charger pendant que les plus brutaux, Norim en tête, faisaient diversion et s'occupaient des garde. Le second plan était beaucoup plus insensé, et pourtant le préféré du nain, qui n'était pas surnommé le fou pour rien. Il s'agissait alors d'un assaut frontal, roulant sur les renforts avant qu'ils ne soient prêt à se battre pour ensuite revenir se charger des gardes qui descendraient. Ce plan reposait sur un concept un peu étrange, mais qui pourtant s'avérait généralement juste : plus un point est bien protégé, la porte d'entrée principale en l'occurrence, moins ceux qui sont chargé de sa surveillance y font attention, certain que personne n'attaquera par là. L'effet de surprise aidant, il y avait donc moyen de faire quelque chose en passant par là, mais seul avec ce plan, Norim n'aurait aucune chance, c'est pour cela qu'il suivrait le groupe si ce dernier choisissait le plan "raisonnable".
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Penchée sur les différents plans, Kipepeo transpirait à grosses gouttes. La barde n'avait aucune idée de stratégie. Elle écoutait le plan de Norim avec intérêt, pensant que peut-être il n'avait pas tort de vouloir entrer par la porte d'entrée. Pourtant la petite barde, halfeline jusqu'au bout des orteils pensait qu'une issue plus discrète devait exister. N'y avait-il pas des couloirs de replis pour si jamais quelqu'un venait à interférer avec le cours des affaires. La question lui semblait idiote dès qu'elle la posa : bien sûr que non, vu que ces transactions étaient pratiquement licite dans une ville comme Luskan.
Sans cesse son esprit se tourna vers les environs immédiats des bâtiments qu'ils souhaitaient investir et sur la sécurité des esclaves une fois libérés. Comment allaient-il en sortir vivants ? Faisant confiance à celui qui semblait pratiquement sûr de son coup, elle tenta quand même un dernier recours : celui d'aller au moins observer ce qui entourait les bâtiments, notamment voir si une porte "d'artiste" peut-être dérobée existait du côté de la scène.
Enjoignant Norim à la patience, elle se déguisa une fois de plus en jeune garçon et s'en fut avec un "papa" d'emprunt afin d'aller explorer les ruelles les plus proches et éventuellement trouver des portes dérobées. Elle pensa de même de faire un recensement des plaques d'égouts éventuels, si une cache d'urgence s'avérait nécessaire. Après tout son séjour dans les dessous de Luskan lui avait peut-être appris une leçon : regarder sous terre ...
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Capitaine
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : sec et froid Température: froid, environ -10°C Moment: un peu avant l'aubeKipepéo se fit vite rappeler à l'ordre. Ils n'avaient plus le temps pour de nouvelles investigations. C'était à l'aube ou jamais. Aussi, bougonnant peut être un peu, elle rentra dans le rang, pas très à l'aise, et l'angoisse au ventre à cette perspective d'assaut guerrier imminent.
Pour le reste, le premier plan de Norim fut largement accepté, tandis que le second n’accueillit qu'un froid toussotement. Beaucoup semblaient le trouver un peu trop risquer, mais personne n'osa se moquer du nain. Durant ces quelques jours, il avait acquis le respect des combattants.
L'équipe se fit confier les échelles et un peu d'équipement, tandis que les pirates semblaient à leur tour en plein préparatifs. Des tonneaux de cette poudre gnomique qu'on appelle poudre noire passait dangereusement sous des rangée de torches, des chansons de marin volaient dans l'air, et une seule chose pouvait être ressentie. L'empressement, la hâte de prendre le large, mettre les voiles. Quitter cette condition de brigand pour celle de... pas vraiment différente aux yeux des honnêtes gens... de pirate.
Ils avaient toutefois compté qu'ils leur faudrait attendre que les libérateurs d'esclave pour mettre leur plan éclair à exécution.
C'est dans la nuit noire qu'ils firent les dernières préparations. Sur les conseils de Salim ils avaient tous passé du noir sur leurs lames ainsi que leurs visages. Le groupe avançait dans le silence avec un bruit sinistre de métal et de bois entrechoqué. Ils se placèrent en rang face au mur portant le moins de fenêtre, et le plus à l'abris des regards. Il y eu un moment d'arrêt, de silence, d'immobilité. Puis les échelles commencèrent à être placées. On avait placé un peu de tissus pour amortir le choc au moment où le bois heurterait la pierre, si bien que tout se fit sans un bruit. Ils grimpèrent tous les échelles, il était maintenant l'heure de mettre leur plan à exécution.
Mais déjà ils avaient des éléments à prendre en compte. En contrebas, deux équipes de deux gardes effectuaient leurs ronde. Deux dans la grande cours, et deux devant la bâtisse des esclaves contraints de se prostituer. Vous êtes en a/b 56. il y a deux gardes en h et j 36, et deux en y 46 et 47 de la carte 1er étage
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Suivant le mouvement, Norim prit même l'initiative de se placer assez rapidement en tête de groupe, faisant parti de ceux qui pouvaient voir sans difficulté dans la nuit, sans avoir non plus besoin d'allumer de torches, autant dire de signaux pour être repéré par ceux chez qui ils allaient. Sans vraiment étonner le nain, c'était le premier des deux plans qu'il avait proposé qui fut choisi, alors même que c'était pour cette raison que le second était parfait, tellement fou que personne ne le choisirait, donc qu'il n'y avait pas besoin de se défendre contre lui, si bien qu'il en devenait beaucoup plus simple, puisque sans résistance ou en surprenant totalement le peu qui pouvait exister, mais il doutait de pouvoir faire changer d'avis un si grand nombre, il n'était pas un aussi bon meneur d'hommes.
Sur place avec les échelles, ils purent monter sans difficulté, et Norim insista pour en placer une à l'horizontale pour éviter une chute malencontreuse qui les révèlerait à tous un peu trop tôt. Le but était d'ainsi traverser facilement pour atteindre l'infirmerie, en traversant lorsque les gardes étaient au plus loin, et de les tenir en joue, pour les abattre s'ils les remarquaient, quand ils étaient près. Dès que certains, Norim inclut, auraient atteint l'infirmerie et ce serait introduit à l'intérieur, ils pourraient se séparer en deux groupes, l'un, discret, libérant l'aile occupée sur deux étages, pendant que les autres, bien moins discret, se chargerait de l'autre aile en attirant l'attention sur eux et en retenant les gardes dans les escaliers.
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Les yeux agrandis par l'effort, cherchant à calmer les battements de son petit coeur, la petite barde s'efforçait de suivre les grands, s'agrippant à l'échelle, avec sous les pieds un vide des plus alarmants. Kipepeo s'efforçait de ne pas regarder en bas, et de suivre fidèlement Norim, qui s'était révélé assez bon stratège dans la préparation des plans. Elle n'avouera jamais d'ailleurs la fierté arrogante qu'elle ressentit lorsqu'elle leur apporta les plans détaillés de l'antre qu'ils allaient dès à présent investir. Se raccrochant, yeux, pieds dont les orteils recourbé agrippaient la mince barre en bois et mains aux doigts tellement serrés que mille démons n'auraient pas la force de détacher, ma mine brave mais le coeur fébrile, la jeune femme escaladait cette échelle, fixant des yeux le pantalon de celui qui précédait.
La jeune femme avait décidé d'y aller au plus léger, allant même jusqu'à se déchausser, pour avoir une prise ferme sur toutes surfaces qu'ils allaient bientôt devoir dompter. Elle n'aimait toujours pas cette idée de Norim d'attirer les gardes en une bataille d'un côté pendant que de l'autre on délivrerait les prisonniers, pensant que les hommes là-dedans n'étaient pas fous et qu'ils rencontreraient bien des problèmes à réveiller tout le monde. Elle avait plaidé auprès du nain à savoir de tuer les gardes certes, mais de manière la plus discrète possible, aussi longtemps qu'il put le faire. De toute façon pour tous, le but était de commencer par l'infirmerie.
Passer par les toits avait le bénéfice de la vue en hauteur et déjà deux patrouilles étaient visibles. Kipepeo vérifia son paquetage et se rassura que son arbalète était bien placée, ses carreaux bien rangée, dague à la ceinture, les outils de cambrioleur (une récente acquisition)... ¤ Bon allez, ça va le faire, suis pas toute seule non plus... ¤ Elle avait d'ores et déjà décidé de prendre la tête du second groupe, celui qui allait aller délivrer les pauvres esclaves. La vue d'un petit bout de femme ne pouvaient que les rassurer, et les inciter à la suivre.
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : sec et froid Température: froid, environ -10°C Moment: un peu avant l'aubeL e plan du nain semblait bon. Même si une rapide frayeur s'empara de tout le groupe tandis qu'ils s'avançaient sur le toit au su des gardes, rampant le plus discrètement du monde. Il y avait en effet deux écueils, le premier, il allaient devoir passer sur la crète d'un toit situé tout juste entre les deux zones de patrouilles. Et c'était là une affaire bien risquée...
l'autre écueil, qui n'en était que la moitié d'un.. excepté l'amphithéâtre, et par chance l'infirmerie, toute les fenêtres du bâtiment n'étaient en réalité que de maigre petit trou pas plus large qu'un livre. Heureusement, l'infirmerie possédait, elle, de vrais fenêtre de ce côté ci. Sans doute afin d'aérer la chambre des malades pour éviter miasmes et contagions. Toutefois, aucune des fenêtres ne donnait directement sur les toits, elles étaient légèrement décalées, sans doute pour éviter les fuites trop aisées d'esclaves récalcitrant. Il fallait toutefois noter que les volets étaient clos, imposant un obstacle supplémentaire, mais pas nécessairement insurmontable. Par contre, ils n'avaient pas de voie de secours s'ils se manquaient sur l'un ou l'autre point.
Toutefois, cela suffit pour légèrement retarder la mise en place du plan. Et profitant d'un moment d'attente, afin que les gardes de la grande cours s'éloignent un peu, les lébérateurs tinrent conseils à voix basses.- Dîtes, quelqu'un sait comment nous ouvrirons ces foutus volets? Le plan de Norim me semble bon ce point là excepté. On n'aura aucun mal à abattre silencieusement les deux gardes de la petite cours, et les deux gêneur de la grande lorsqu'ils s'approcheront. Il y a pas mal de bon points d'où manier l'arbalète discrètement et sans êtres vus. Par contre... entrer ne me semble pas si facile. L'amphithéâtre me semble plus facile d'accès. Mais eux aussi doivent le savoir, puisqu'ils semblent avoir prévu de potentielles fuite, ou assaut par les toits. On suit quel plan? » les bons point pour atteindre les gardes se situent en b-c 40 environs, car la pente du toit (rectangle) permet de vous y cacher plus ou moins discrètement. Il faudra juste éviter de manquer les tirs. Par contre, passer sur toute la ligne 43/44 sans êtres vu est clairement impossible sauf gardes aveugles. De même, le toit entre m et J 38/40 ne vous offre aucune cachette face aux gardes situés dans la cour.Carte
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A dire vrai, Norim espérait bien tomber sur des fenêtre plus facile d'accès, avec une telle disposition, ils risquaient de ne jamais pouvoir atteindre des fenêtres, ou au moins certains d'entre eux, lui le premier. Dans tous les cas, vu qu'il allait falloir descendre les gardes qui se baladaient dans les cours, il allait falloir descendre pour cacher, au moins grossièrement, les corps, et de ce fait, ils pourraient tout aussi bien entrer par le rez de chaussée, ce qui serait aussi simple pour tout le monde. Faisant part de ses conclusions au reste du groupe, il fit aussi remarquer que, dans le calme de la nuit, les tirs feraient du bruit. Pas forcément assez pour réveiller les endormis, mais assez pour que d'une cour à l'autre, les gardes entendent. Aussi, il allait falloir se séparer et abbatre les quatre gardes en une seule salve, coordonnée par quelqu'un qui ne tirait pas, comme par exemple la petite halfeline, celle qui était venue pieds nus avec eux, une folie du point de vue de Norim.
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Kipepeo coula un regard interrogateur vers Norim. Il semblerait qu'ils étaient plus ou moins coincés par ces gardes. Il dut s'en apercevoir aussi, même si ils cherchaient une solution alternative, aucune ne s'offraient à eux à part tout recommencer du début, c'est à dire chercher une autre issue. La tête relevée au milieu des grands, se trouvant presque au centre, la petite halfeline écouta les nouvelles stratégies murmurées par la bande de conspirateur.
¤Ho hé, pensa-t-elle un peu rageuse, ¤ Me prend pour une blonde celui-là... Hum c'est vrai que je suis blonde ... Attends voir petit bonhomme, dès que j'en aurais l'occasion, tu va en être espoustanflée ¤
La fierté meurtrie de Kipepeo méritait bien un nouveau mot dans la langue du Commun. Ravalant sa frustration, Kipepeo agréa au plan proposé. Si elle avait bien compris, deux groupes, visant chacun une patrouille ; elle au centre des deux, eux les yeux fixés sur sa blondeur (sic...) Elle attendit donc que tous ait pris leur place, tout en pensant qu'en fait elle ne devait pas râler : tous avait leur attention centrée sur sa petite personne, elle aimait assez ça. Elle n'oublia pas d'armer son arbalète, peut-être qu'un carreau supplémentaire pouvait faire la différence puis se mit en position.
¤Bon ! ¤ pensa la petite suivant des yeux les patrouilles ¤tout repose sur moi en fait, faut pas que je me loupe, ce sera peut-être le geste le plus important de ma vie, ou bien le dernier ... ¤ Lentement elle leva le bras, celui qui tenait l'arbalète, afin de s'agrandir un tantinet, regarda d'un air insistant et sérieux les uns puis les autres, pour être sûre que tout le monde était bien concentré, puis après quelques instants, puis le coeur battant soudainement un peu plus vite, elle abaissa le bras. ¤ Je viens d'ordonner la mort de quatre êtres vivants ...¤ Elle ne sut pas bien pourquoi, cela lui fit un choc
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : sec et froid, alternance de nuages, lune claire (croissant ascendant) Température: froid, environ -10°C Moment: un peu avant l'aubeUn instant après que le bras de Kipepéo fut baisser, le bruit des cordes lachée retentit dans le silence. C'était un bruit sec, mat, suivit d'un autre du même type, accompagné cette fois-ci de léger cris et bruissement de gorge, puis de quatre chutes lourdes et métalliques. Puis ce fut à nouveau le silence, la voie était libre.
Quatre hommes venaient de passer de vie à trépas, sans s'être douté de rien, sans avoir vu venir les tirs. Kipépeo resta un instant heurté par ce qui venait de se passer, c'était elle qui avait donné l'ordre, fait le geste d'abattre son bras, déclenchant le tir et la mort des quatre gardes. C'est là qu'elle réalisa la portée de leur mission. Libérer les esclaves signifiait tuer leurs geôliers, sournoisement sans leur laisser la possibilité de se défendre ou de répliquer (du moins, si possible). C'était une mission de soldat, loin des images de ces héros pourfendant « proprement » un ennemi toujours si vil, si perfide, si mauvais qu'ils en paraissaient inexistant, lointain. Une main discrètement posée sur son épaule la fit se ressaisir. C'était l'un des esclaves libéré, dans l'obscurité, elle ne put dire de qui il pouvait s'agir, mais l'essentiel passa. Elle ne retint que son regard, celui d'un soutient, et de compréhension. Oui, c'était horrible, mais ils n'avaient pas le choix. Et surtout, leur propres vie, leur liberté courrait un risque tout aussi grand que celui des gardes.
Il faut dire que le groupe de Norim et Kipepéo avait maintenant tout d'un petit commando. Norim avait put s'en rendre compte, leur petit entraînement n'avait pas été inutile. Tous étaient synchronisé, tant pour les déplacement que pour les tirs. Et à vrai dire, il constata qu'il était sans doute le plus bruyant du groupe, car ses compagnons de combats s'étaient avérés bien plus discrets que lui dans leurs armures légères. L'échelle fut rapidement posée, et tous descendirent dans la cours. Dissimulant les corps dans les coin d'ombre, ou derrière les piliers. Une fois en bas, il constatèrent deux choses.
D'une, tout le monde ne dormait pas, ils entendaient du bruit et des rires au loin dans l'une des pièces. L'autre point concernait les portes, celles menant vers l'arène ou l'amphithéâtre étaient lourdement fermée (et sans doute de même autant à l'intérieur qu'à l'extérieur), tandis qu'à l'opposé, celle qui menait vers le hall d'entrée (K46), l'aile des « esclaves sexuels » (ijk 35), ou encore, celle menant vers une aile inexplorée (h43) ne semblaient pas verrouillées.
Selon le plan de Norim, deux groupes commençaient à se former, l'un, composée d'une dizaine de personne, Norim inclus, irait s'en prendre aux gardes de l'aile principale. L'autre, composée de trois personnes, et qui semblait proposer à Kipepéo de les rejoindre, allait s'occuper de libérer l'aile des esclaves sexuels.
Tous cependant attendaient l'avis du nain, qui semblait être soudainement investit du leadership de la mission.
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