|
|
Douce Fortune
|
Capitaine
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Huitième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (8 nuiteuse 1372)Kaj, NorimLieu : Luskan Climat : couloirs souterrains Température: environs 10°C Moment: InconnuC'est avec engouement que le groupe suivit le garde prisonnier. Ils suivirent toute une série de salle, fermant, et parfois bloquant, les portes derrière eux sur les conseils de Salim, cela retarderais l'avancé de leurs potentiels poursuivants. Il devint vite évident aux fugitifs que seuls, ils auraient perdu beaucoup de temps à chercher la sortie parmi toutes ces portes. Toutefois, de certaines filtrait une odeur violente et horrible de charogne et d'humus. Sans doute la cellule des trolls. Un coup soudain contre la porte les fit d'ailleurs sursauter, mais fort heureusement, cette dernière était renforcée de plaque de fer, et de gond d'acier.
D'une façon assurée le garde les mena par les couloirs, droit à une porte massive, devant laquelle, il s'arrêta tétanisé, tremblant. Il était plus que visible qu'il regrettait soudain d'avoir aidé les fugitifs, ou tout du moins, qu'il craignait ce qui se trouvait derrière la porte plus que le groupe lui-même. Il hésita, derrière la porte, on pouvait entendre un homme marmonner, peut être un sort, peut être autre chose.
Un silence pesant se fit sur le groupe. Il était inévitable que la personne derrière la porte les avait entendu. Et sans doute le temps n'était pas à l'hésitation, le prêtre n'en aurait que plus de temps pour se préparer, tandis qu'au loin, l'on entendait les premiers coups de béliers contre une porte. Il faudrait encore du temps aux gardes pour les surprendre par l'arrière. Mais cela voulait aussi dire qu'ils n'avaient pas l'éternité devant eux.
Norim portait toujours sur lui le pendentif protecteur, et de son côté, le garde refusait de franchir la porte. Il n'avait pas souhaité mourir de la main des esclaves, et il semblait encore moins vouloir mourir de la main du prêtre. Il faudrait bien réfléchir à la façon dont ils allaient pénétrer dans cette pièce.Kipepéo, Swan, DarvinLieu : Luskan, Auberge du Coutelas Climat : divers, pour conclure dans une taverne chaleureuse Moment: nuit noireSwan sourit à son amie. Quelque part embarrassée, ou peut être agacée, par l'enthousiasme de cette dernière. Rien n'est plus difficile à quelqu'un en plein dileme que de se trouver à proximité de quelqu'un qui semble parfaitement insouciant.
Mais cet entrain convenait à Maette. Si la jeune fille ne pipa un seul mot de tout le trajet, elle esquissa un bref instant un sourire sincère au groupe. Elle semblait un peu méfiante en ce qui concernait la proposition de Kipepéo. Lorsqu'elle entendit que l'on s'occuperait d'elle, qu'elle serait choyée, que les gens seraient jolie et gentille. Tout cela lui rappelait très certainement trop de mensonge. Aussi sembla-t-elle un instant plus distante. Néanmoins, elle semblait vouloir faire confiance à ses nouveaux alliés, c'était là son dernier appui.
Lentement mais sûrement, le quatuor arriva au temple. La place était presque déserte, hormis quelques gardes qui firent mine de vouloir s'intéresser à eux. Fort heureusement, ils étaient à l'autre bout de la place, et incapable aussi bien qu'empressé de les rejoindre avant qu'ils n'atteignent le temple, ces derniers reprirent vite leur ronde comme si de rien n'était. Il faut dire que dans une ville de pirate, les rendez-vous nocturnes, armés le plus souvent, les vols, et autres activités de ce genre étaient monnaie courante, et la garde sans doute plus qu'habituée à fermer les yeux, si possible contre monnaie sonnante.
La porte du temple s'ouvrit, avant même que Swan ne put saisir le heurtoir, et l'Augure les fit entrer silencieusement, un doux sourire au visage.- Je suis si heureuse de ne pas m'être trompée ! Mes visions ne sont pas toujours assurées, et à vrai dire, l'issue de cette rencontre était loin d'être certaine, mais c'était la seule que je voyais pour sortir cette pauvre petite de là. » Sans dire un mot, elle tendit la main à Maette, et la coiffa du magnifique serre tête qui avait été offert à Kipepéo. Maette saisi cette main sans mot dire. D'un geste, l'Augure indiqua une jeune novice, et mit la petite main de Maette dans celle de la nouvelle venue. Toute deux partir, sans mot dire, au dernier moment, Maette tourna toutefois son regard vers ceux qui l'avaient sauvé, et les gratifia d'un sourire emplis de gratitude. Puis, elle disparut derrière une porte où sans doute l'on prendrais soin d'elle.- C'est bien la première fois que je vois quelqu'un offrir un cadeau divin à autrui. Mais le geste, comme l'objet, est beau. Sunie n'en prendra pas ombrage. Je crois voir que vous avez des idées pour l'enfant. Je vais en prendre les détails si ça ne vous dérange pas, je pourrais ainsi lui en toucher mot, bien que je sache déjà qu'elle acceptera. J'accompagnerais personnellement la petite là où vous le désirez, les visions sont un peu trop floue pour cela. Cependant, nous ne partirons pas tout de suite, le temps qu'elle reprenne pieds dans ce monde. Aussi, vous pourrez toujours passer la voir avant qu'elle ne parte si le coeur vous en dis. » Se tournant tout à coup vers Darvin, elle sembla à moitié étonné, et à moitié amusée de sa présence.- Vous m'intriguez jeune homme, figurez-vous que vous n'apparaissiez dans aucune de mes visions, et je ne vois pas d'avantage de chose en ce qui concerne votre passé ou votre futur. Votre destin doit être bien singulier pour échapper ainsi à l'oeil de la prescience. A moins qu'une quelconque force ne vous protège. Enfin, enfin, je me permet de vous offrir un rafraîchissement et un peu de repos, et puis... Il vous faudra retourner aux égoûts je le crains. Les personnes que vous cherchez ne seront pas trop difficile à rejoindre cependant. » Une légère, mais revigorante collation leur fut servie. Leur fatigue s'envola soudainement. Après ce repos bien mérité, et quelques précisions quant aux idées concernant l'avenir de la petite Maette furent échangés. La jeune enfant dormais déjà, ou faisait mine de dormir. Encore une fois, la prêtresse les mena à la grille souterraine, et encore une fois, elles durent traverser la crypte. Traverser ce long corridor suintant, pour aboutir à nouveau sur le marché. De là, selon les indications de la prêtresse, le trio pris un tunnel à droite. Ils débouchèrent rapidement sur les docks. Face au Coutelas.
Malgré l'heure tardive, la soirée battait son plein, chanson à boire, paillarde parfois aussi, coups de poings, chaises volantes, insulte, bagarres, vacarme divers et varié. Par endroit, on pouvait aussi voir quelque marins s'exercer à la gigue, ou se lancer des défit d'adresses au cours de cette même danse. Un peu plus loin, un vieux briscard, le visage à moitié ravagé par les vestiges de diverses maladie, le torse couverts de balafre qu'il exhibait, tout en racontant à son public comment il avait acquis chacune d'entre elles. Dans un recoin, au fond, qui formait à vrai dire presque une pièce séparée, Le trio aperçut Piaf qui leur fit un bref signe de la main. Avec lui se trouvait à sa table Sully la fée qui semblait d'humeur boudeuse, ainsi qu'un nain, plutôt grand pour sa race, à la barbe courte et propre. Ce dernier faisait vraisemblablement la morale à Sully. De son côté, le Piaf prenait l'air de celui qui s'ennuie d'écouter une telle conversation.- … Et je te rappelle que si tu consommais pas tant d'eau pour tes douches à répétition, je n'aurais pas à les réparer si souvent, et puis tu ne participes jamais à aucun frais. On est un groupe, et puis mince, c'est ptet un rafiot mais c'est le mien, donc si tu payes pas, je te débarque. J'en ai marre de me saigner aux quatre veines pour des insouciants de votre genre, même pas fichus d'amasser assez pour subvenir à leur besoin qu'il leur faut parasiter d'autre personnes. Vous êtes des bernacles, et... Interrompant le nain comme si ce dernier n'était pas en train de parler le piaf pris la parole.- On a de la visite Chet. » Grognant d'être ainsi interrompu, et peut être aussi de ne pas s'être montré sous son meilleur jour face à des inconnus.- Heum, hum... bonsoir. On vous attendais. » Et il leur indiqua quatre sièges qu'ils avaient réservés. Le piaf, d'un air circonspect regarda le groupe.- Votre ami qui se fait surnommer Yorick n'est pas là? » Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Xp : Bon, j'ai la flemme, donc j'ai pas mis le détail. Norim (22/25) 310+600 = 910 kaj (12/25) 100+300 = 400 kip (25/25) 390+400+900 = 1690 Darvin (5/25) 120+ 400 = 520
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
|
|
|
|
|
|
|
|
Chuchoteur
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Après s'être assurée que l'Augure eut tout les détails pour bien s'occuper de la petite, Kipepeo reparti le coeur allégé d'un fardeau. Elle dansait de bien-être, les rafraîchissement et le repos ayant été bénéfiques à tous. Sur le chemin qui la replongea dans les égouts, elle se demanda brièvement ce qui taraudait Swan. La jeune femme avait été silencieuse et semblait avoir oublié sa promesse de lui parler de son secret. Mais tout vient à qui sait attendre, Kipepeo n'en prit aucun ombrage, se disant que cette dernière viendrait le lui dire lorsqu'elle serait prête. D'ailleurs il y a de ces choses pour lesquelles il valait mieux ne pas vraiment savoir. Certains secrets étaient mortels, et bien que le petite barde était de nature curieuse, elle savait que certaines choses étaient mieux non dites finalement.
Elle se concentra plutôt sur Darvin qui semblait s'être attaché à ses pas et donc allait dans un futur proche être quelqu'un sur qui elle devrait s'appuyer si le besoin s'en faisait ressentir. Il semblait un peu inexpérimenté, mais avait de l'étoffe, et pourrait à la longue devenir un compagnon de choix. Donc elle l'observa, et lui posa toutes les questions en ordre toute à fait désordonnée, telle son habitude. Les réponses seront rangées plus tard, le puzzle assemblé dans le temps pour qu'elle puisse se faire son image à elle du gaillard. Du pourquoi au où et comment, Kipepeo cherchait des réponses, jusqu'à demander si il aimait les tartes aux mûres...
Quoiqu'il en soit, ils retrouvèrent le piaf, qui aux yeux de Kipepeo s'était presque transformé en héros personnel. La femme là, Sully ne lui plaisait pas trop, même si jusqu'à présent elle ne lui avait pas vraiment témoigné de la méchanceté... Tout juste un degré de sarcasme qui pourrait bien être issu de la jalousie... Quoi d'autre ?
Yorick fit la jeune halfeline en réponse à la question du Piaf a disparu. Je l'ai vainement cherché, jusqu'à ce que je ne soit obligée d'aller me cacher dans les égouts où vous m'avez trouvée. Je ne comprends pas trop à qui les poursuivants en veulent vraiment, ni pourquoi, mais dès sa disparition j'ai eu des tas d'ennuis, mais alors des gros ! Peut-être pensaient-ils que je savais où il était... La jeune halfeline se hissa sur la chaise qu'on lui montrait, sans pour autant oublier de regarder autour d'elle, peut-être pour apercevoir un visage qui lui inspirerait de la crainte. Mais je ne sais pas où il est ... conclut-elle en levant un regard attristé vers le héros du jour. Puis elle observa le nain. Un nain qui semblait avoir des soucis de salle d'eau, et propre sur lui, voilà qui était nullement commun Heureuse rencontre Chet... En quoi vouliez-vous nous parler ? Vous aimez les tartes aux mûres ?
Question importante assurément, qui ne pouvait que déterminer le caractère de celui qui semblait vouloir lui parler
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Rassuré que Maette soit désormais en sécurité au temple de Sunie, Darvin n'en restait pas moins soucieux par les propos de l'Augure à son sujet. Un destin singulier ? Une force qui le protège ? Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier ? Était-ce Waukyne qui veillait sur lui ? Ou bien une autre force magique qui oeuvrait dans un but inconnu ? L'aquafondien n'en avait aucune idée, les quelques rudiments de divination que lui avait enseigné son maître ne lui était d'aucune aide pour essayer de comprendre le sens des propos du devin...
Mais pour l'heure, Darvin avait autre chose à penser : le rendez-vous avec le piaf au Coutelas. C'est par cette étape que sa quête allait certainement connaître une nouvelle avancée (et puis après tout, l'Augure ne lui a-t-il pas dit que les personnes qu'il recherchait se seraient pas difficile à rejoindre ?).
Le jeune ensorceleur repris donc de l'assurance tandis qu'il répondait aux étranges questions de l'halfeline sur une certaine spécialité pâtissière aux fruits...
Arrivé au Coutelas, Darvin reconnut le piaf mais il vit qu'il était accompagné d'une femme et d'un nain dont les visages lui étaient inconnus. Que pouvaient-ils bien vouloir ? S'en suivit une discussion entre le piaf et Papillon dont Darvin ne compris pas grand chose si ce n'est qu'il était question d'un certain Yorick disparu... Encore un nom qui lui était inconnu... Quoiqu'il en soit, l'ensorceleur préféra attendre avant de questionner le piaf, d'autant plus que Chet le nain semblait avoir quelque chose d'important à leur faire part....
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Voyant que le prisonnier ne voulait pas avancer, Norim songea qu'il valait mieux ne pas le forcer, il était mieux de le garder en vie pour les guider dans la suite du dédale qu'était ce souterrain. En attendant, ils avaient un problème plus urgent en la personne du prêtre qui devait attendre de l'autre coté de la porte, et un autre qui arrivait de l'autre coté, mais eux n'étaient pas un danger immédiat.
Réfléchissant rapidement, le nain annonça à voix basse aux autres un plan certainement un peu foireux sur les bords, de ceux qui pouvait contribuer à sa réputation de fou :
- Voilà ce qu'on va faire : déjà, au moins deux personnes avec des haches, ou d'autres armes, mais bon, restent auprès de prisonnier, derrière tout le monde, pour le mettre entre nous et nos poursuivants, si jamais ceux-ci arrivent avant que ne soit réglé l'autre problème. Pour celui-ci d'ailleurs, que toutes les arbalètes soient chargés. Je vais ouvrir la porte, et à ce moment la volée partira sur la première chose que chacun verra, avec un peu de chance un carreau partira au bon endroit. Je foncerais alors pour attirer les problèmes de type magique qu'il pourrait lancer, ceux qui savent se battre et qui veulent me suivre, ne vous gênez pas, les autres, rechargez les arbalètes, je peux aussi vous prêter mon arc si quelqu'un sait s'en servir, cela fera toujours une tir de plus et ce sera plus menaçant si jamais les autres arrivent par l'arrière. Les tireurs doivent se souvenir d'une chose, ne tirez que si vous êtes sur de deux choses : ne pas toucher un allié et ne pas attirer plus l'attention que les autres. Dernière chose, une personne sera chargée de fermer la porte en cas de problème, si jamais un sort de destruction de masse devait arriver, il serait mieux qu'il trouve une porte fermée plutôt que la totalité du groupe.
|
|
|
|
|
|
|
|
Capitaine
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Huitième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (8 nuiteuse 1372)Kaj, NorimLieu : Luskan Climat : couloirs souterrains Température: environs 10°C Moment: soir ou matinRapidement, son plan fut mis à éxécution. Un homme à l'oeil agile pris l'arc de Norim, tout le monde pris place, Kaj à proximité du nain. Prêt à en découdre avec ce qui se trouverais de l'autre côté de la porte. Le silence se fit profond tout d'abord. Nul n'osait parler, et aucun sort d'arcane ne semblait être lancé. Certains des esclaves s'attendaient à voir la porte s'ouvrir d'elle même d'un moment à l'autre par la magie. Mais il n'en fut rien. Et Norim dût de lui même ouvrir la porte. Par chance, il devait la pousser, ce qui lui conférait un avantage sur son adversaire. Par chance aussi, elle n'était pas verrouillée, et ce malgré la présence d'un loquet. La personne derrière la porte devait être sacrément confiante en ses capacités...
Norim ouvrit brusquement la porte, et avant qu'il n'ait le temps de réagir, les cordes vibrèrent derrière lui. Un pluie de flèches et de carreaux s’abattit dans la salle. La plupart finissant contre le mut ou le mobilier des lieux. L'une percuta un sac emplis de pièces d'or, qui volèrent en une lumineuse explosion à proximité d'une fenêtre.
La lumière blafarde d'un crépuscule d'hiver perçait les carreaux opaque de la pièces. Sur le mur de droite, derrière un large bureaux recouvert de papiers, de bourses, de coffrets, et d'objets en tout genre, un feu brûlait. Le mur en face de la porte ouverte par Norim comportait porte et fenêtre. Il donnait sans doute sur la rue, ou peut être un escalier menant à la rue. En tout cas vers l'extérieur. Le mur gauche était emplis de placard et de riche mobilier. Une bibliothèque emplie de grimoires et de livres divers, un autre de potions, et de flasques.
Au milieu de la pièce, l'air plein de suffisance, se tenait le prêtre de Baine, celui-là même qui avait visité les cellules accompagné de son colosse. Un carreau l'avait atteint, mais il ne semblait pas en souffrir plus que de raison.
À vrai dire, Norim n'eut pas vraiment le temps d'observer tout ça. A peine avait-il ouvert la porte, les flèches atteint leur but, qu'un souffle de feu se répandis dans la pièce. Heureusement pour tous, le pendentif du nain absorba la totalité du sort... Avant d'imploser dans un son sourd et mat.« Tiens dont... Ainsi, c'est entre vos mains que se trouvait ma perle Volesort. Dommage pour vous, il semble que ses charges soient épuisées. » Il aurait certainement continué à parlé si Kaj n'avait pas lui même chargé au travers de la pièce à l'encontre du prêtre. Le coup qu'il porta n'atteignit cependant pas son but. La lame de sa hache fut ralentie à l'approche de l'armure par une puissance magique. Nul doute que leur ultime ennemis s'était préparé pour l'affrontement...Darvin, Kipepéo, SwannLieu : Luskan, Auberge du Coutelas Climat : une taverne chaleureuse Moment: nuit noireLe piaf fut soudainement pensif lorsqu'il apprit la disparition de Yorick. Un air pensif qui s'effaça rapidement sous un sourire chaleureux. Mais ni Kipepéo, ni Darvin n'eurent le temps de le regarder plus longuement, car Chet pris rapidement la parole.- La tarte au mure, vous savez, pour moi c'est un met tellement rare, car cher, qu'en goûter a la saveur du paradis. Mais bref, passons aux choses sérieuses. Tout d'abord, on vous remercie et on s'excuse un peu. C'est grâce à vous que nous avons pu arrêter ce tueur à gage, ou plutôt ce tortionnaire qui poussait une jeune fille à assassiner des gens pour son compte. A vrai dire... » Il sembla hésiter, Sully esquissa un sourire, mais déchanta rapidement lorsque Chet repris la parole. « A vrai dire, la seule chose qu'on savait, c'est que l'assassin, quel que fut son identité en avait après la personne détentrice d'un artefact très très puissant que vous avez sur vous. » Sully soupira, agacée. « Comme personne ne connaissait l'identité de l'individu, mais que nous vous avions rapidement identifié comme la cible... On a décidé de vous suivre discrètement. De fait, comme nous avons risqué vos vie, et qu'en outre vous êtes en grande part responsable de l'issue positive du combat, nous devions. En principe, vous fournir une part conséquente de la prime. Assez élevée soit dis en passant. » Il sortit alors le portrait robot d'un gnome en ombre chinoise avec de la brume autour de lui, et des insectes. En dessous était indiqué qu'il s'agissait d'un meurtrier multirécidiviste, terroriste, et espion de Padhiver. Cependant aucun nom n’était donné. Parmi les victimes de ce gnome, on trouve mentionnés de nombreux mage de la tour des arcanes, mais aussi des femmes et des enfants de Luskan. La somme offerte pour sa capture montait à huit milles pièces d’or vif, et seulement milles pour son cadavre. Laissant la prime bien en vue de tous, Chet poursuivit.- Seul soucis, cette annonce là, pour Luskan, est à mon avis bidon. Pour sur on sera payé, si on peut prouver que c'est lui. Mais je devine qu'ils vont le relâcher. La prime, c'était plus un moyen d'effacer les traces de le contraindre à respecter le contrat et à faire profil bas en ville. Il y a une autre prime sur le même homme à Eauprofonde et Padhiver. La somme proposée est de neufs milles écus d'or. Avec le change, on peut même se faire cinq cents pièces d'or de plus en la jouant fine. Mais surtout, là bas, il sera jugé pour ses crimes et pour ce qu'il a fait... Si on arrive à prouver qu'il s'agit bien de lui... » Chet scruta maintenant leurs regards, hésitant. Sully semblait au comble de la rage, tandis que de son côté le piaf semblait s'enfoncer dans un ennui profond. De toute évidence, les comptes, ce n'était pas son truc.- Donc, hum, on se demandait ce que vous préféreriez. Etant donné qu'on vous dois un petit quelque chose. Soit, on le livre à Luskan, dans ce cas vous toucheriez six cent pièces d'or chacun. Soit, on le livre à Eauprofonde... et comme on ne peut hélas pas vous avancer l'argent, on vous fera bénéficier de nos contact auprès d'un vendeur de Luskan pour qu'il vous fasse une remise ou je ne sais quoi d'un montant qu'on réussira à négocier... »
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Darvin écouta attentivement le récit de Chet, cette fois-ci il comprit parfaitement de quoi il en retournait et l'attention du jeune ensorceleur se porta tout particulièrement sur le passage où il était question d'Eauprofonde et de Padhiver. Ainsi, ce bourreau d'enfants était aussi connu pour ses méfaits à la Cité des Splendeurs ? Peut-être était-ce lui, le véritable assassin des Ambrecouronne ? A la proposition du nain, Darvin s'avança et pris la parole :
- Si je puis me permettre, maître nain, je viens moi-même d'Eauprofonde. Si ce que vous dites est vrai, à savoir que la tête de cet homme est également mise à prix dans ma cité, alors je souhaite personnellement que vous le livriez à Eauprofonde, pour qu'il soit jugé et condamné pour ces crimes dans cette cité. Des gens qui me sont cher ont mystérieusement été assassinés il y a quelques années. Cet homme est peut-être le coupable, mais même s'il ne l'est pas, ça ne change rien, trop de sang a déjà été versé à cause de lui, il doit payer pour cela. La voix de Darvin se perdit alors dans un murmure. "Il doit payer pour cela"
L'aquafondien se tourna alors vers Kipepeo :
- Bien sûr, si tu souhaites le livrer à Luskan, on peux en discuter, je ne veux pas non plus t'imposer à tout prix mes décisions.
|
|
|
|
|
|
|
|
Chuchoteur
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
¤Mince !¤ Était la seule chose que la petite barde pensait alors qu'elle écoutait les explication de celui qu'on appelait Chet. Elle était bien loin de se douter qu'elle avait affaire à un véritable tueur en série. Quelque part elle devait s'avouer se sentir vachement fière d'avoir participé, à son insu certes, à la capture de cet individu qui méritait de voir ses journées à l'ombre d'une prison de pierres avec comme seule lumière celle que les barreau laisseront passer. Elle se souvint aussi qu'il y a pas si longtemps que ça, elle fustigeaient les chasseurs de primes, les considérant presque comme de la racaille. Seulement voilà, elle était devenue sans le savoir une aspirante chasseuse de primes ! Ses pensées s'envolèrent brièvement vers l'Assemblée, là où elle avait fait brève connaissance avec un maitre dans l'art de voler des sorts. A l'époque, la petite hin s'était fait des serments de dingues, que jamais de sa vie elle utiliserait sa magie pour voler celle d'autrui. ¤ Me revoilà face à mes grand principes à la con ! ¤ se dit-elle ¤ Ces hommes se font payer pour capturer des malfrats, et rendent service aux gens de bien...¤
Il y avait bien des choses à remettre en question et Kipepeo se devait d'être moins hâtives sur ses jugements parfois ho combien trop péremptoires, et tous issus d'un manque de discernement et de connaissances. Elle observa le piaf à la dérobée, puis porta son attention sur le nain. Bizarrement elle leur faisait confiance : après tout ils n'étaient pas obligés de leur faire part de la prime à partager avec eux. Ils auraient pu l’empocher sans rien dire. Cela démontrait une code de conduite et un honneur que bien des gens dit "respectables" ne suivaient pas Maitre nain, dit-elle tout sourire voilà qui est fort équitable de votre part. Pour moi cet homme vous en faites ce que bon vous semble : si vous pensez qu'il sera jugé pour ses crimes à Eauprofonde et qu'il ne vous faudra pas à nouveau courir après lui dans quelques années, allez-y, menez le là-bas, d'autant plus que cela fera plaisir à mon ami Darvin... Pour être franche, un peu d'or est toujours le bienvenu, mais je n'ai pour l'heure pas encore un besoin vital. Je considèrerais cela comme un investissement pour le futur... Par contre continua-t-elle doucement je vous en laisserais bien une partie en échange d'un service... Kipepeo rougit soudainement, sans trop savoir pourquoi. Elle cherchait ses mots, des mots qui changeraient le cours de tout ce qu'elle avait connu jusqu'à présent, une nouvelle voie à suivre et à découvrir
- Au cours de ces quelques jours à Luskan, je me suis rendu compte à quel point j'avais besoin d'enseignements pour me défendre... Elle leva un regard clair vers le Piaf et que sans votre intervention, je ne serais pas ici. Je veux apprendre à me mouvoir en silence, à suivre des traces, à fondre sur un ennemi sans qu'il ne s'en rende compte, le combat et les pièges à éviter, enfin bref tout ce que vous pourrez dispenser comme enseignement dans votre branche... Kipepeo baissa les yeux, attendant que l'on se moque d'elle, ou qu'on la réprimande sévèrement, ou pire que la femme ne laisse exploser sa colère, colère dont elle ignorait l'origine, mais qu'elle devinait être histoire d'argent...
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Une fois de plus, l'objet avait absorbé la magie qui avait ciblé le nain, protégeant ainsi ce dernier et ceux qui se trouvaient derrière lui, une très bonne chose pour tous, donc. Il était ainsi maintenant face au lanceur de sorts, avec le demi-orque qui prenait les devants et fonçait comme un grand malade. Leur adversaire pris tout de même le temps de lui annonçait que le talisman serait maintenant inefficace, et l'implosion qui l'avait frappé avait malheureusement tendance à lui donner raison, même si un miracle pouvait toujours se produire pour la suite. Mais quel que soit l'état du talisman, si l'homme n'arrivait plus à lancer de sorts, il n'y aurait même pas à tester la véracité des propos adverses. Et pour ce faire, le plus simple était de gêner les mouvements de l'homme, qu'il essaye d'attaquer ou de se défendre, par magie ou par des moyens conventionnels, pendant que les autres combattants de près, le demi-orque, dans ce cas, se charge de le mettre hors d'état de nuire. Il préféra aussi répéter aux anciens prisonniers derrière lui :- Que quelqu'un se charge de la porte, le prochain sort risque de fonctionner à pleine puissance. Charge le sorcier dès qu'il fait une action hostile (attaque ou sortilège, quel qu'il soit)
|
|
|
|
|
|
|
|
Capitaine
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Huitième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (8 nuiteuse 1372)Kaj, NorimLieu : Luskan Climat : couloirs souterrains Température: environs 10°C Moment: soir ou matinLe Prêtre ne se laissa pas submerger si facilement. D'autres anciens esclaves pénétrèrent dans la pièce tandis que les arbalètes étaient rechargées. L'archer ne put lâcher sa flèche car trop de monde était entré dans la pièce. Le prêtre, songeant sans doute à tord qu'il avait perturbé Norim, commença à incanter. Le nain bondit, droit sur lui au moment ou le sort allait être lâché, le coup portat, malgré l'armure épaisse, et les sorts de protection du prêtre. Un coup puissant qui ne manqua pas de déséquilibrer le prêtre. Qui cependant, imperturbable, lança son sort. Immédiatement, la quasi totalité des esclaves pris la fuite. Norim lui même sentit son esprit vaciller face à une sourde frayeur venu du plus profond de son être. Un coup de chance, une pensée fugace de son honneur de nain, de sa quête personnelle lui permit de ne pas fuir à l'instar de la quasi totalités des autres esclaves. Même Kaj, le vaillant semi orc semblait avoir cédé à la peur, et reculait. Le Prêtre eût un sourire victorieux. Face à lui ne se tenait plus que deux adversaires. Un bien armé, l'autre ne possédant qu'un maigre bouclier et l'une des épées prises sur le corps des soldats. La pièce étroite empêchait en outre les fuyard de partir bien loin, si bien qu'il bouchèrent rapidement le passage derrière la porte, tandis que d'autre tentait frénétiquement d'ouvrir la porte située en face, à côté de la fenêtre.
La situation avait soudainement pris un autre cours. Le mage semblait maintenant bien moins submergé, et bien plus maître de la situation que ne l'était ses adversaires. Mais, la blessure que lui avait infligé Norim saignait abondament, peut être après tout avaient-ils encore une chance?Darvin, Kipepéo, SwannLieu : Luskan, Auberge du Coutelas Climat : une taverne chaleureuse Moment: nuit noireSully se fit tout à coup souriante, comme soulagé d'un fardeau trop énorme pour ces petites épaules. Et sans attendre la suite, ni rien, elle se leva d'un bond. Dansant presque sur place. Si elle avait semblé regretter l'absence de Yorick au début, elle semblait s'être vite remise lorsqu'elle entendit Kipepéo et Darvin affirmer qu'ils préféraient prendre un avantage plutôt qu'une part du butin.- Je vous laisse! » Et elle disparut. De leur côté, Chet et le Piaf étaient tout sourires, soulagés de la disparition de cette femme qui était pourtant leur coéquipière. Chet se tournant vers Kipepéo allait parlé, l'air soudainement embarassé, lorsque tout à coup, un jeune Halfelin, sans doute un adolescent, surgit à la place de Sully. Le nain s'emporta, se dressant tout à coup (surprenant au passage Kipepéo et Darvin, car il était grand pour un nain, et avec sa barbe courte taillée comme des favoris, on aurait presque put le prendre pour un humain de très petite taille, particulièrement poilus et musculeux).« Non mais, qu'est-ce que tu fais là toi! C'est pas un endroit pour toi ici! Fred! » « Hihi » Répondit le jeune Halfelin, avec un air mi-malicieux, mi faussement embarrassé. Chet allait s'embarquer dans une longue diatribe lorsque le Piaf l'interrompit en plaçant sa main entre les deux protagonistes. Il s'adressa cependant directement à Kipepéo et Darvin.« On est navré, mais on ne prend personne à bord, on est déjà assez tassé. Et c'est pas ce nain Bougeons qui dira le contraire. Par contre... on a quelque contact en ville. Si frayer avec des gens recherche vous ennuie pas trop, je vous mettrait en contact. Ainsi qu'avec un excellent marchand qui vous fera des prix plus qu'intéressant, et chez qui on a un acompte, vous pouvez taper dedans. » « Sur le compte de Sully! » S'exclama Fred amusé, ni le Piaf ni Chet n'y trouvèrent à redire. Chet repris la parole.« Heum, oui, donc, mis à part cela, j'ai cru comprendre que vous cherchiez des infos. La petite donzelle à propos de vos poursuivant, et le monsieur à propos de soucis de famille. Heum... je vais commencer par la donzelle, parce qu'on sait ce que c'est déjà. » Il prit une courte pause à laquelle il donna un air dramatique. Il était surprenant combien ce personnage pouvait soudainement passer du nain à gros bras, à quelque chose de plus sophistiqué. Sans doute était-il plus cultivé qu'il ne le laissait paraître.- Bon, on sait à vrai dire pas trop les tenant et aboutissant du truc, mais vous avez apparament récupéré un objet puissant, plus puissant que vous n'en avez l'air. Aussi tout le monde en a soudainement après vous pour récupérer l'objet. » Comme sortant soudain de sa boîte, Fred, qui ne tenait pas en place sur sa chaise, mit le pied sur la table, et avec une posture et une voix tout aussi énergique, s'écriat.- On vous repère à des kilomètres! Soit c'est un artefact, soit c'est un sort puissant, mais y'a des sorts qui servent à rien, et là, c'est trop fort pour pouvoir dire quoique ce soit! Na na na! » L'adolescent regagna sa place en chantonnant. Et à vrai dire, kipepéo se demanda s'il ne s'agissait pas en fait d'une jeune fille très habilement déguisée en garçon. Ou peut être pas, certains jeunes garçons ont une voie très féminine avant leur mue. Chet grimaça devant la pétulance du garnement, mais n'en dis rien. - Oui, donc, on ne saurait que trop vous conseiller de vous débarrasser de la cape, de la vendre, ou autre. Sachant que vu la puissance, c'est peut-être un artefact ancien. Toujours est-il que les mages de la Tour des arcanes ont payé l'assassin que vous avez rencontrer pour tuer le porteur de l'objet, et ramener la cape. » Se tournant vers Darvin, il pris un air quelque peu aimable. Et posant ses deux bras sur la table. Il commença son enquête.- A vous maintenant. En quoi puis-je vous être utile. Je connais toute l'histoire des assassins en bordure de la mer des épée, et même du Calimshan. Vous enquêtez sur un meurtre si j'ai bien compris. » Tout le temps que la discussion avait durée, le piaf s'était perdu dans la contemplation du plafond. De son côté, swan glissa un court billet dans la main de Kipepéo lorsque l'attention se porta sur Darvin.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Le combat avait à peine commencé, et déjà la majorité des alliés partaient dans tous les sens, même l'énorme demi-orque, qui pourtant ne semblait pas quelqu'un qui avait peur facilement, parti en courant, fuyant un ennemi pourtant déjà bien blessé, si on en jugeait pas le coup de hache que le nain lui avait fait subir. Ils n'étaient plus que deux à vraiment se battre, plus éventuellement les arbalétriers qui n'étaient pour l'instant pas en état de tirer, cachés derrière des alliés. Le nain espérait que l'autre n'hésiterait pas à attaquer, pendant que lui continuait à distraire le sorcier, même si cela ne semblait pas avoir été efficace, il avait des doutes quand à la capacité d'un être à rester en permanence insensible à la morsure d'une hache pour une tache aussi complexe qu'une incantation ou aussi précise qu'une attaque armée sur une personne qui l'était elle aussi. Regardant ceux qui s'échinait à ouvrir la porte fermée, le nain se dit qu'avec un peu de chance, même dans leur délire de peur absolu, ces gens auraient l'intelligence de se servir de leur arme pour ouvrir la porte, ce qui leur ferait certainement gagner un temps précieux pour la suite, même s'il aurait été préférable de l'ouvrir grâce à une clef, leur permettant ainsi de la refermer derrière eux et de ce fait de ralentir à moindre frais leurs poursuivants. attaque (en puissance, à fond) le sorcier dès qu'il fait une action hostile (attaque ou sortilège, quel qu'il soit), de préférence en prenant en tenaille si possible
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|