Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Douce Fortune
écrit le : Vendredi 11 Mars 2011 à 12h53 par Kipepeo
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Une fois de plus la petite halfeline de l'Assemblée était surprise de constater qu'il y avait cette méfiance toute innée à la ville. Elle se renfrogna légèrement. Il y avait de quoi être scandalisée ! Elle ! Sorcière et mauvais esprits. Pourtant elle ne dit rien, il était peut-être temps de trouver ce qui faisait si peur à tout ces gens, une frayeur telle qu'une ville entière était dans la brume de sa propre terreur, oubliant de ce fait de vivre et d'être heureux. Pourrait-elle de son enthousiasme effacer ces rides qui barraient les fronts, étirer les lèvres en un sourire tout doux et amener à ces yeux aveugles la lumière nécessaire pour qu'ils puissent enfin voir le cadeau de leur vie ? Elle en doutait, mais cela n'allait pas l'empêcher d'essayer. Se heurter de plein fouet aux murs, puis ensuite essayer de pousser de toutes ses maigres forces, butée, têtue tel une ânesse qui tire sur la longe jusqu'à ce qu'elle cède. Elle prit s'accrocha soudain souriante au bras de son amie, se rapprochant de cet être silencieux et peut-être timide. Elle avait peut-être des secrets ou même des intentions malveillantes. Ce n'était pas grave, de par son geste de confiance, sa façon de s'ouvrir tout naturellement à son amitié, engendrerait au moins quelque chose en bien ou en mal, l'importance ne se tenait pas là.

- Des sorcières vénérant des mauvais esprits... Non mais tu trouves qu'on à une tête à ce genre de pratiques ? Des plages... J'ai jamais vu des plages et l'océan non plus tiens ... Il n'y a pas d'arbres sur les plages... dit-elle s'éloignant. Tout à coup elle s'arrêta, se retourna et tira la langue vers ces étrangers, une petite langue toute rose de défi et de moqueries, puis se mit à rire. Voilà de la part de la sorcière tiens. Allons, viens mon amie, allons danser sur ce pont ! L'entrainant avec enthousiasme, elle virevolta, laissant sa robe rouge s'enrouler et se dérouler sur ses jambes, plongeant son regard sur les eaux qui coulaient dessous. C'était merveilleux un pont en fait. Peu de personnes y pensaient en empruntant ce chemin qui reliait deux rives, qui donnait l'impression que l'on marchait sur l'eau, qui faisait fi aux cassures géographique. Après avoir dignement fêté cet édifice qui à y regarder de près était sombres, elle retomba dans la contemplation des choses qui se dévoilaient peu à peu à son regard.

Elle s'arrêta net lorsqu'elle vit deux formes qui semblaient jouer au jeux du chasseur chassant un chassé. Ses yeux vifs détaillèrent la scène et ne manquèrent nullement la chose qui était tombée. Instinctivement, elle y courut ouvrant la bouche pour les appeler, mais se ravisa, ils ne l'entendraient surement pas, et puis ils étaient déjà parti. Curieuse elle se pencha sur ce qui venait de tomber, prête à le ramasser.




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écrit le : Vendredi 11 Mars 2011 à 16h54 par Swan
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La manière dont la femme pris le temps de répondre conforta Swan dans ses idéaux: il est tellement simple pour une femme de manipuler un homme, et ainsi d'arriver au pouvoir. Elle les écouta avec attention, puis les salua et pris la direction du pont.

- Enfin voyons! tu ne comprend donc pas? Elle mentait bien entendu, pour intimider son homme afin qu'il daigne nous répondre, contrairement à tout ses autres rustres qui font mine de pas nous voir. Elle se serait bien énerver un peu plus, mais cela la fit plutôt sourire. Après tout, c'est bien ce qu'elle voulait, être invisible et pouvoir agir tranquillement.

Plus Kipépéo s’exprimait, oralement ou gestuellement, plus Swan avait l’impression d’être en charge d’un enfant. Elle était lunatique à souhait, une vrai girouette, passant d’un sujet à l’autre sans accorder plus d’importance à ce qui l’est. Elles n’avaient vraiment pas le temps de danser ! La roublarde était en mission et n’avait pas de temps à perdre. Cependant elle n’eu même pas le temps de rappeler son acolyte à l’ordre, cette dernière c’était arrêtée et commençait à courir.

« Mais ou vas-tu ? » s’écria la rouquine en lui emboitant le pas. Elle espérait que la course ne fut pas trop longue, suivre une halfelin qui court entre les jambes de la foule va vite s’avérer difficile.



L'esprit et l'éloquence sont les clés de la réussite. Laissons les lourdauds s'entretuer, et réclamons ce qui nous reviens de droit: le pouvoir

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écrit le : Mercredi 16 Mars 2011 à 00h59 par Jebeddo
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi



Arsia

L'aubergiste sembla hésitant, de toute part, venaient des regards hautain et dépréciateur à l'encontre de la jeune Mulan. Dans les yeux de l'aubergiste se lisait clairement la crainte de perdre des clients. Mais à la surprise de tous, ce fut la sympathie qu'il éprouvait pour la Mulan qui l'emporta.

- Heu... humm... hé bien, je suppose que vous pourriez rester une soirée. Peut être quelqu'un ici vous accordera sa confiance après tout. Vous n'avez pas l'air d'être de Padhiver ou Lunargent,et vos manière ne sont pas discourtoise. Vous pouvez rester, mais au moindre esclandre, je vous met dehors.

Cette décision se fit au grand dépit d'un groupe de dame de « bonne famille », qui pour montrer leur mécontentement quittèrent l'auberge. Le tenancier ne semblait pour autant , et très étrangement, pas très affecté par ce départ d'une source conséquente d'argent potentiel.

Il guida Arsia vers l'arrière salle. Cette dernière put constater que la foule des consommateur était plus bigarée qu'à première vue. Si tout était clinquant et riche. Certaines personnes semblaient cependant avoir des origine ou des activité plus sombre. Un cache oeil en soie ici, un visage couturé de cicatrice dans un costume dernier cris par là. Quelque jeune femmes aux manière et vêtement plus proche de celle de courtisanes riches que de femme de haute naissance.

L'aubergiste mena la jeune femme à une table où se tenait un homme aux cheveux poivre et sel, à la moustache fine, et à la tenue classique, bien que soignée et dans des tissu de qualité. Ce dernier conversait avec un autre homme, un peu plus jeune, cheveux châtain, tunique de cuir sur un gilet blanc aux manche gonflante et rayée de pourpre. Avec eux, une jeune femme à l'air ennuyée, et à la mise simple, mais là encore élégante et de qualité.

L'aubergiste se tint à côté, attendant que l'un de ces messieurs ne daigne le remarquer. La jeune femme pendant ce temps ne quitta pas des yeux la Mulan, la scrutant comme si elle cherchait à lire en elle. Puis, le vieil homme tourna négligemment la tête vers l'aubergiste, un regard interrogateur. Ce dernier toussota, puis parla avec solennellité, accompagné d'un léger embarras.


- Monseigneur, je me permet de vous interrompre. Cette jeune femme nous vient d'une lointaine contrée. Pour son grand malheur, malgré ses manière distingué, elle se voit contrainte de loger au... au coutelas, dont elle n'apprécie guère l'écologie. Je me permet de l'introduire à votre table car je sais que vous êtes à la recherche d'une quatrième personne pour jouer aux cartes.

L'homme aux cheveux poivre-sel interrogea du regard sa jeune voisine, qui se pencha pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. L'homme esquissa un sourire, puis se tournant vers Arsia pris la parole d'une belle voix de basse.

- A la bonne heure ! Prenez place dame. Je me permet de m'introduire, je suis Cyron Lieutenant du navire marchand « le périple ». Voici mon camarade Dunfeld Bosco à bord du même navire, et la charmante Silicia, une amie de longue date. Vous vous y connaissez en jeu de cartes ? Nous souhaitions faire une partie d'Ushcite un jeu du Calimshan. Ou peut être du shaar. Joignez vous à nous si vous êtes partante.


Kipepeo, Swan

Devant Kipepeo, il y avait là une cape et un sac. Elle ne reconnaissait pas la cape, mais le sac lui disait vaguement quelque chose. Or intuitivement elle sentit que les seuls objets qu'elle pouvait reconnaître au hasard par ici ne pouvaient être que ceux de Phélès ou de la jeune femme rencontrée sur la route avant d'entrer à Luskan.

La cape semblait être sortie du sac, comme si on avait voulu la jeter mais qu'on avait finalement abandonné l'ensemble dans la précipitation. Peut être le sac était-il trop lourd ? Ou bien quelqu'un s'y était agrippé ?

De son côté Swan s’aperçut rapidement que quelqu'un les suivait, les observait, puis soudain, elle remarqua que peu à peu, des gens jetaient des regard intrigué vers la ruelle. L'air de rien, comme surpris par la présence des deux femmes alors qu'ils s’apprêtaient à faire un larcin facile. Arrivant hâtivement, puis étant soudainement saisi d'admiration pour l'eau s'écoulant sous le pont, ou la façade délabrée d'une maison, ou, pour les moins inspiré, le ciel. Une tension montait lentement, mais personne ne semblait vraiment en savoir précisément l'objet.




Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim

Quelques minutes s’écoulèrent, qui lui parurent des heures, dans ce couloir plus que pièce d’où transpirait le désespoir le plus complet. Les yeux des autre captifs ne reflétaient qu'une seule chose. La résignation. Cette résignation lasse, épuisée, trahissant une âme à moitié morte, évincée de tout désir, de tout principe de vie.

La torche lançait des ombres tout autour, accentuant les traits de visages, cicatrices et muscles dessinés. Les bruits indistincts et le silence des hommes assis, crispés à ses côtés, apportaient leur part à l’ambiance.

Puis la porte s’ouvrit grand, et un flot de lumière vive pénétra dans le couloir. Quelque sort devait être à l’œuvre car c’était comme si, soudain, cette porte menait au dehors, sous un soleil au zénith.
L’homme le plus proche de celle-ci se leva sans un bruit et sans se retourner vers les autres.
Deux fois plus grand que le nain, il devait avoir participé à nombre de ses combats à la vue des hématomes qui lui couvraient le corps et qu’aucune magie n’avait visiblement soigné.

Quand Norim pénétra à sa suite dans l’arène, l’éblouissement passé, il découvrit une salle de pierre lisse, d’une dizaine de mètres de côtés et de plus de cinq mètres de haut, entourée de gradins à mi-hauteur, habités d’ombres parmi les ombres, individus méconnaissables dans l’obscurité des renfoncements par contraste avec la puissante lueur qui éclairait la pièce.

Le nain jeta un coup d'oeil au alentour, tout les pourtour de l'arène étaient emplie d'arme et d'armure, à moitiés rouillée, entassée en vrac comme si elles avaient été jetée là. Dans tout ce tas, il devait très certainement se trouver son équipement qui l'aiderais à venir à bout du duegar.

Puis cherchant des yeux son adversaire, il ne vit que l'homme qui était entré avant lui. Tête basse, dans une position de défense, son adversaire l’attendait. Le nain compris alors qu'il devait se battre non contre des combattants extérieur, mais bien contre les autres captifs. Aucun signal ne lancerait les hostilités, elles avaient commencé.



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Mercredi 16 Mars 2011 à 20h17 par Swan
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Swan était bien contente d’avoir fais cette petite course. C’était une aubaine pour elle d’être arrivée avant tout ses vautours, prêts eux aussi à ce jeter sur ce sac abandonné. Elle donna une légère tape sur l’épaule de kipepeo, avant d’y laisser sa main, comme pour la félicité.

-Et bien mon amie, c’est une bien belle trouvaille que voilà! Ce sac me semble un peu lourd, aussi je te propose de le porter, même s’il risque, moi aussi, de m’encombrer. Après tout, s’il est abandonné là en pleine rue c’est surement que son propriétaire n’est plus, ou quittera ce monde bientôt, et si nous ne le prenons pas nous, ces chacals s’en chargeront. Dit elle en montrant la foule d’un signe de tête.

« On partagera ce petit butin après avoir retrouver ton ami, si on parvient à le trouver. » C’était peut être un point de vue un peu pragmatique pour cette halfeline persuadée que tout le monde est beau et gentil. Mais c’était là la seule possibilité, d’après Swan en tout cas. Elle n’allait quand même pas courir après le vent, risquant de s’attirer la foudre des coupables si elle enquêtait sur eux.



L'esprit et l'éloquence sont les clés de la réussite. Laissons les lourdauds s'entretuer, et réclamons ce qui nous reviens de droit: le pouvoir

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écrit le : Vendredi 18 Mars 2011 à 20h47 par Jarircie
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Le nain avait attendu ce qui pour lui avait été un long moment, seul avec ses pensées, si l’on exceptait les autres prisonniers qui restaient muets comme des carpes. Quand la porte s’ouvrit enfin, il rentra à la suite d’un humain couturé de cicatrices, qui visiblement était encore blessé, pendant dans un premier temps qu’il s’agirait d’un allié contre le Duergar, qu’il y est un minimum d’équité dans ce combat, ce qui expliquerait également pourquoi l’autre aurait parier sur lui, ou plutôt sur eux.
Mais une fois arrivé dans l’arène, il n’y avait personne d’autre que cet humain, et le nain compris donc que c’était lui son adversaire, un homme deux fois plus grand que lui, mais qui ne devait pas être plus fort que lui, de plus, les désavantages que le nain voyait à l’avoir en temps qu’allié étaient maintenant des avantages, comme les blessures de l’homme. Et surtout, l’homme était aussi nu et désarmé que lui. Il y avait fort à parier que la clef de ce combat serait l’équipement que chacun trouverait.

Détournant un instant son attention de son adversaire, il jeta un coup d’œil au tas d’équipement, oubliant dès l’origine les armures, qu’il n’aurait pas le temps d’enfiler, et préférant concentrer sa recherche sur les boucliers et les armes, de préférences une hache comme il avait l’habitude. Il voulait savoir où il allait foncer quand il le ferait, et préférait se concentrer sur son adversaire en attendant de voir comment celui-ci allait réagir, car il y avait toujours la possibilité que celui-ci l’attaque alors même qu’il était encore désarmé.
Il y avait également une dernière possibilité, même si c’était presque impossible que l’autre accepte sa proposition, il la formula tout de même :


« - Abandonnez, vous n’avez aucune chance. Vous êtes blessé, et il est possible que vous ne surviviez pas à un affrontement armé face à moi. »



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Fiche Norim - Jarircie (second perso) ; Combat simultanés autorisés dans la Fosse
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écrit le : Dimanche 20 Mars 2011 à 22h30 par Arsia
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A la réponse positive la jeune préceptrice put souffler mentalement. Sa demande avait reçut satisfaction il faut le confesser à la demi-surprise d'Arsia.Sa présence seule suffisait à faire partie une source non négligeable de cet établissement. La jeune Mulan ne put s'empêcher à la fuite de ces nantis d'adresser un regard teinté de fausse compassion. Évidemment en toute innocence et discrétion, comme le veut les règles de l'hypocrisie bourgeoise. Après tout il fallait bien s'acclimater aux règles locales.

Heureusement certaine personne semblait encore sous l'empire des règles morales, comme cet aubergiste. Enfin... la confiance ne devait surtout pas être absolue, une naïveté exacerbée serait une mauvaise stratégie. Ce soir Arsia devait se contenter de se fondre parmi la foule des privilégiés de la perle des flots, ensuite apprendre et débusquer toutes informations susceptible de l'aider, enfin passer une bonne soirée si cela est possible.

Le charmant aubergiste amena Arsia vers une arrière-salle, il y régnait une ambiance qui tranchait visiblement avec la respectabilité affichée de l'auberge. C'était un milieu qui convenait parfaitement aux recherches de l'ensorceleuse. L'idée d'une partie de carte était aussi parfaite, par chance Arsia connaissait parfaitement les règles de ce jeu. Resté au départ un peu en retrait derrière l'aubergiste. Arsia se contenta au départ de sourire avec distinction envers le lieutenant Cyron, forme de remerciement passive. Le regard de Silicia fixé sur Arsia ne gêna en rien l'ensorceleuse qui s'en accommoda fort bien. Au contraire le paroles prononcés à l'oreille de Cyron par l'aubergiste éveillèrent les soupçons d'Arsia. Comme elle aurait aimé entendre ces quelques mots.

Finalement Arsia était invité à une partie de Ushcite,la Mulan prit place auprès de ses trois futur partenaire de jeu. Mais en prenant place, Arsia prit enfin la parole. Elle avait le don de parole, mieux valait dans ce cas ne pas souffrir de timidité et abattre une carte illusoire. L'illusion d'être dans un domaine parfaitement maitrisé, ce qui était à vrai dire partiellement le cas.

Tout en prenant place, la jeune Mulan parla d'une voix a demi-glacée, dénoté avec une douceur apaisante. Une voix symbolisant son éducation mais aussi sa nature d'âme. Nature qui est pourtant si camouflée, à vrai dire pour Arsia il s'agissait plus d'un jeu.


"Je vous remercie pleinement pour votre sollicitude, c'est pour moi un véritable plaisir de vous accompagner pour cette partie. J'en oublie les formalités, je me nomme Arsia Regret préceptrice de mon état je me suis retrouvée bien dépourvue lorsque j'ai appris les mœurs de cette cité. L'humeur du Coutelas est plutôt bruyante, avec tous ces chasseurs de prime et leurs jeux de chasse."

Après avoir pris suffisamment ses aises, évidemment tout en conservant une posture digne d'une véritable noble, la Mulan ajouta en conclusion.

"Excusez-moi, je vous ennui certainement avec le récit de mes péripéties. Je suis à votre entière disposition pour cette partie."



La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
 
 
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écrit le : Samedi 02 Avril 2011 à 14h33 par Kipepeo
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Kipepeo s'était penchée sur le sac. Écartant de ses doigts fins la cape, elle contemplait les quelques objets qu'elle y vit. Si le nom de son ami disparu lui trotta dans la tête c'était pas un hasard. Des pensées confuses et des images de Pheles volé par quelconque manant lui traversèrent la tête. Elle espéra de tout coeur qu'il n'avait pas rencontré un destin funeste, quoique dans cette ville rien n'était moins sûr. Un malaise profond l'avait saisi, mais elle était incapable de vraiment savoir pourquoi. Poussant la cape de côté, elle ouvrit le sac supposé de Phelès et se permit un coup d'oeil. Elle était distraite par toutes ces pensées qui effleuraient son esprit. La petite halfeline eut du mal à revenir à la réalité lorsque Pépi lui tapota l'épaule. Accroupie, elle hocha son assentiment mais resta assez perplexe. Elle aurait peut-être du suivre en courant l'ombre qui s'éloignait rapidement, au lieu de se pencher ici à perdre son temps. Mais était-ce un simple vol ou pouvait-on penser qu'il y avait bien plus que ça. A nouveau ses yeux effleurèrent les objets, dans une vaine tentative de dégoter ce qui aurait pu avoir de la valeur, puis, elle se reprit, consciente de l'impatience de son amie mais autre chose aussi.

Quelque chose la troublait dans ses paroles : était ce "la belle trouvaille" ? Ou le ton un peu trop satisfait d'avoir trouvé quelque chose qui lui serait profitable ? A moins que ce ne fusse la mention de presque mort ou mort ou même le mot chacal. Kipepeo s'efforça d'ordonner ses pensées. Ce n'est point le moment de devenir paranoïaque. Elle entreprit de fourrer dans son propre sac, la cape qu'elle y jeta en boule et se prépara à prendre un ou deux objets qui pourraient partager le poids. En général c'était des livres ou des grimoires qui pesaient un peu. Si elle en trouvait un elle le prendrait aussi, laissant le reste à la charge de Pépi qui était bien plus grande qu'elle et surement d'une force supérieure.


- Tu as raison. Nul besoin de traîner ici finit-elle par dire Tiens j'ai pris une ou deux petites choses pour répartir le poids, mais bon tu aura encore le plus encombrant. Mais tu semble bien plus forte que moi. Harnachant ses affaires, Kipepeo jeta un coup d'oeil autour d'elle, afin de se repérer. Elle laissa son regard s'attarder sur les détails, comme à la recherche d'un indice, observant avec soin les visages des passants. Un nouveau malaise lui enserra le coeur et tout ce qu'elle put penser c'était qu'en cet instant, elle devenait une cible, un lapin traqué par tout les chasseurs de la ville...



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écrit le : Samedi 02 Avril 2011 à 18h20 par Jebeddo
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi


Malkan

Il aimait passer ses journées à errer prêt du temple de sunie. À s'exalter devant la beauté des lieux, dans une ville aussi sombre et lugubre que pouvait l'être Luskan la paranoiaque. Surtout en plein hivers, lorsque le froid saisi jusqu'à la fange des ruelles. Lui rendant sa viscosité et son odeur repoussante lorsque par miracle un rayon de soleil daigne émergé des nuages d'hiver. Un mois qu'il était là, le temps de se refaire pour voyager. Et puis, il avait su si facilement se faire passer pour un des locaux, quelques précaution, un peu d'accents, une assurance et des manière à prendre, ça n'était pas si difficile. C'eût été idiot de manquer cette chance de visiter Luskan sans mage des arcanes derrière le dos, sans les milliers de regards suspicieux de la foules, et d'en pénétrer les lieux secrets, les demeures gardées.

Mais inlassablement et toujours, il revenait au temple, et au charmes de ses gardiennes. L'une d'elle notamment lui ouvrait parfois les portes de son séjour dans le temple. C'est elle qui l'avait aidé à se fondre dans Luskan, et lui avait appris les expressions locales, et les manières de faire ou de dire les choses. Une fille intelligente et rusée, mais encore novice dans son clergé. Elle approchait une grâce merveilleuse, quand, après d'étranges et sensuelles danses, elle entrait dans une forme de méditation à mi chemin entre le sommeil de fatigue et la transe, puis restait longuement assise face à un bassin qui projetait leurs deux reflets. Parfois quelque mots s'échappaient de ses visions. Elle en savait toujours plus qu'elle ne daignait en dire, et pour cause, comme toute personnes ayant tâté de la divination, elle savait au combien un mot de trop ou de moins pouvait peser dans la balance des destins. Mais ce jour là, après avoir longuement contemplé le reflet de Malkan dans le bassin elle parla sans réserve à son invité, un sourire amusé sur les lèvres.


- Aujourd'hui, tu vas te retrouver embarqué dans une bien folle affaire. Tu as entendu cette histoire à propos de l'artefact qui remue tant Luskan ? Ne dis pas non, c'est moi qui t'ai instruite à ce sujet. Hé bien, tu croisera sa route, mais pour cela, il te faudra approcher deux autres femmes, l'une petite et enjouée, l'autre habile et rusée. Je ne t'en dis pas plus, tu les reconnaitras. Vas-y, et dépêche toi un peu, tu vas les rater !

Sur quoi elle le mit promptement, mais délicatement, et ardemment à la porte. Le jeune homme erra un peu dans le temple, espérant taquiner ainsi les prédiction de la prêtresse. Puis sortit, pour assister à un étrange spectacle.

Un homme élégant, emplit d'une grâce précieuse et rafiné, au teint cependant blafard se précipitait, la main sur un pendentif. Au début, Malkan songea que l'humain voulait se rendre au temple de Sunie, mais l'homme, se dirigea en face. Dans le temple de Talona. Malkan avait toujours trouvé saugrenue cette disposition des temples, qui faisaient rager nombre de Sunite, tous persuadé qu'il s'agissait là d'une ignominieuse provocation. Nombre d'habitant avaient cependant repris le discours des prêtre de Talona, selon lequel la disposition était bien pratique. Après les ébats dans le temple de la beauté, on allait prier pour être préservé des « maladie honteuse ». Pure diffamation.

Avant que l'homme n'ai put rentrer dans le temple, une troupe d'homme des bas fond,surgit de la ruelle d'où était sortit l'homme blafard. Ils étaient à ses trousses, et une bille de fronde fut même envoyée. Heureusement pour l'homme il put rentrer dans le temple, ce qui stoppa le groupe de brigand, écœuré et effrayé par l'idée même d'approcher le temple de Talona. Ils se regroupèrent pour discuter un peu à l'écart. Mais guettant ceux qui auraient l'idée de les surveiller. Aussi, Malkan pris la direction des ponts pour rejoindre l'autre rive. Prenant une rue parallèle à celle d'où étaient venu les malfrats. Il comptait la remonter par la suite discrètement pour essayer de connaître les raison de cette course poursuite. Mais, au moment de changer de rue et de faire demi-tour, il apperçut une Halfeline et une jeune femme ramassant quelque chose au sol. Quelques-un des malfrats avaient déjà fait demi tour, et semblaient eux aussi surveiller les charmantes demoiselles.
Il sut tout de suite que la prédiction de la prêtresse parlait d'elles. De ces deux femmes là. La tentation de ne pas suivre la vision de la prêtresse était forte, histoire de la taquiner un peu. Mais celle de se plonger dans l'inattendu l'emporta finalement. Et sans prendre de précaution qui n'auraient fait que tarder l'échéance, il se dirigea vers elle.




Kipepeo, Swan

Le sac ne contenait finalement pas grand chose. En dehors de la cape, ne s'y trouvaient qu'un carnet de bord avec quelque morceau de fusain, que Kipepeo embarqua rapidement, un jeu de talis, que l'Halfeline conserva après une hésitation, une pipe en bois accompagné d'une blague à tabac d'une douce odeur épicée, de quoi faire du feu. On y trouvait aussi le strict minimum nécessaire pour qui vadrouille de ville en ville, torche, outre d'eau, et boussole. Il faut cependant noter que la moitié du sac était occupée par divers objet appartenant bien plus au monde du théâtre. Des élément de costumes capable de faire habilement impression, une trousse de maquillage complète, plus complète que celle de Kipepéo et Swan réunie par ailleurs, de quoi faire de faux cheveux ou de fausse barbes et moustaches, des teintures pour cheveux, faux sourcils, etc. De quoi se grimer aisément en n'importe qui.

Le partage fut rapidement fait, quand levant les yeux, les deux jeunes femmes aperçurent un jeune homme à la mise originale autant qu'élégante, le sourire aimable et un sourire à la fois amusé, cachant sans doute une bonne répartie prête à bondir, mais à la fois serein et amical. L'homme se dirigeait de toute évidence vers elles. Malgré leurs méfiance, il apparaissait comme digne de confiance.




Arsia


Au mot de préceptrice le marin prit un air amusé, assortit d'un clin d'oeil au bosco. Les deux partirent d'un rire gras, rapidement sanctionné par un regard lourd de menace lancée par Silicia.

- pardonnez. »repris le Lieutenant. «  mais Dunfeld et moi avant eu en d'autre temps la même préceptrice. Et, hum... disons qu'elle a certainement été bien soulagée d'être débarrassée de nous. Enfin, c'était un autre temps. »

Jusque là, Silicia ne s'était guère exprimée, et tandis que Cyron distribuait les cartes, elle jeta plusieurs regards curieux à la jeune Mulan. Comme si elle cherchait à percer un masque, à lire au fond de son esprit.

Après quelque politesse et échanges banals, une rapide mise au point sur les règles, la partie se lança. Un jeu de plis comme nombre de cartes. Un jeu où il fallait à la fois amasser le plus de point, mais en outre éviter certains point négatif. Le tout complété par un système d'annonce lorsqu'on estimait être celui qui allait l'emporter. Devant l'habileté d'Arsia, les deux hommes en vinrent vite à se comporter comme avec un camarade de jeu habituel, n'évitant plus les coup en traitres, et se permettant même quelques piques assassines lorsque Arsia avait le malheurs de faire une erreur tactique. Seule Silicia restait silencieuse, tout a son observation, sans pour autant perdre au jeu.

De temps à autre, un sujet semblait revenir dans les discussions. Cela concernait quelque chose apparemment très recherché dans Luskan, notamment par au moins un des hauts capitaines et même la tour des mages. Régulièrement, les deux hommes se demandaient si réellement « cela » avait bel et bien été récupéré par la tour à l'extérieur de la ville, ou si ça n'était pas plutôt des brigand qui l'avait récupéré. La garde, soudoyé ou non par les mages, aurait put aussi faire courir un faux bruit histoire d'être les seul à récupérer l'objet à la douane ou avant. Ces discussions étaient à mot couvert, voir sous entendue. Seule la garde était clairement mentionnée le mot même était chargé d'un mépris moqueur. Elle devina que le « nous » et « le chef » désignait l'un des haut capitaines et ses subordonnés, que le « eux » lancé avec discrétion, presque hésitation, et remplacé providentiellement par « la tour » lors d'un échange, ne pouvait concerner que les mages de la tour des arcanes.

La partie devint rapidement tendue. Arsia, Dunfeld et Silicia étaient à peu de point d'écart, et il ne restait plus que trois cartes en mains à chacun. Parmi ces cartes, trois (sur les douze) rapporteraient nombres de points. Mais une ferait perdre la partie à qui aurait le malheur de l'emporter. Dunfeld joua avec dépit l'une des cartes valant beaucoup de point, mais de valeur faible, ce qui ne lui permettrait sans doute pas de l'emporter. C'était maintenant à Arsia de jouer. Devait-elle laisser la main ? Ou prendre le pli ? C'est à ce moment crucial que Silicia pris soudainement la parole.

La jeune femme avait une voie grave et envoutante, pleine de suavité. Cependant, la tonalité de ses mots sonnait comme une menace, une lame de glace dans un vent tiède.


- Je me demandais, quand êtes vous donc arrivée aujourd'hui, car vous êtes arrivée aujourd'hui n'est-ce pas ? J'ai eu vent d’échauffourée ce matin parmi les nouveau venu en ville, j'espère que vous n'avez pas eu la malchance de vous retrouver au milieu d'eux.

Il y avait un piège quelque part dans la question. Mais était-ce pour la déstabiliser et reprendre la main sur la partie, ou était-ce autre chose ? Arsia n'aurait put le dire.





Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu



Norim


Un éclat de rire suivit d'un grognement circula derrière les lumières. Des ombres s'agitaient, criant, huant, encourageant, humiliant les gladiateurs.
- Encore cette loque ? Quand va-t-il mourir celui là ? » « Allez le nain, pas de chichi, massacre le ! » « c'est quoi ce nain, un trouillard, qui en voudrait ? » « battez vous ! Mais battez vous ! ».

L'humain en face, semblait impassible, attendant l'approche du nain. Il ne jeta pas un seul regard vers les armes. Son regard ne semblait même pas vraiment observer, emplis de lassitude, il n'attendait qu'un chose, les mouvement du nain pour adapter les siens et peut être placer une riposte. Il répondit cependant au nain.

- on a pas le choix, finissons en. »

D'un coup d'oeil, le nain repèrera rapidement son équipement. Il était situé juste à côté d'une porte close et barrée de métal, légèrement sur la droite, derrière son adversaire. Norim repéra aussi une hache bien plus proche, sur sa gauche, un peu en retrait. Cependant, l'humain avait de plus longue jambe, il était possible que l'humain le rattrape lorsqu'il saisirait la hache. Restait à savoir ce que son adversaire avait l'intention de faire de son côté.


Initiatives :
Norim : 22
Adversaire : 17

Plan de l'arène
Légende:
Rouge: adversaire
Gris clair: Norim
Maron: armes et objets en vrac
Jaune: Haches
Gris Foncé: portes closes (celle du bas est l'entrée par laquelle tu es arrivé)



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Mardi 05 Avril 2011 à 10h28 par Malkan Kraenor
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Bas
 
 

Il hésita longuement sur la conduite à tenir une fois que la prêtresse lui eu pratiquement fermé la porte sur le nez. Fixant le bois, sa fierté ne pouvait se résoudre à venir quémander quelques affections même si la douceur de la peau, la caresse des lèvres, la ...

¤Ne commence pas à penser à toute ces choses, tu ne pourras pas tenir.¤

Puis alors qu'il repense à celle qui viens de l'éconduire, il revoit le visage de celle-ci, faisant résonner l'écho de ses dernières paroles.

¤De toute façon, elle avait l'air bien trop sérieuse. Si j'allais faire un tour plutôt, après tout je n'ai PAS de rendez-vous.¤

Un sourire mutin au coin des lèvres, Malkan commença à arpenter les couloirs du temple, s'amusant à sauter de pierre en pierre, évitant ainsi d'interrompre les lignes, se glissant dans les ombres comme à l'affût de quelques secret avant de se lasser petit à petit, se mettant à marcher sans vraiment savoir où aller.
Invariablement ses pas finirent par l'amener dans des endroits familier, ravivant de trop nombreux souvenirs.
C'est dans ce coin qu'ils échangèrent leurs premiers baiser, c'est là-bas qu'elle lui fit des propositions qui le firent presque rougir et là qu'ils se cachèrent quand ils voulaient croire qu'ils étaient deux amants en fuite.
Chaque pas le ramenais à un souvenir de plus en plus précis, chaque pas le fit douter de plus en plus. Se mettant presque à sentir le parfum musqué de sa compagne, il n'y tint plus et se dirigea vivement vers la sortie.


¤De l'air, j'ai besoin d'air....Ah ca va mieux!¤

Sortant enfin du temple, il prit une grande inspiration presque aussitôt interrompue par un spectacle des plus étranges. Il vit un homme, évoquant un spectre en furie, se diriger en courant vers lui, du moins c'est ce qu'il crut jusqu'à ce que le chemin de celui-ci l'amène vers le Temple de Talona. Le roublard n'y aurait pas prêter attention si quelques instants après, une bande à l'aspect peu recommandable ne sortait du même endroit que le fuyard, car visiblement ils en avaient après lui, le tir de fronde ne laissant que peu de doute à ce sujet.

¤C'est la première fois que je vois une meute de chien chasser le fantôme. Quoiqu'il en soit, quand il y a chasse, il y a proie. On va voir si je me sent d'humeur charognarde ce soir.¤

Peu désireux d'attirer l'attention sur lui mais très curieux de découvrir ce qu'il pouvait bien se tramer, Malkan se dirigea vers une rue parallèle afin de contourner le groupe pour pouvoir l'espionner à a sa guise.
Hélas, mille hélas, les dieux se rappelèrent à lui. A peine avait-il fait quelques pas qu'il tomba sur deux jeunes femme visiblement occupé avec un paquet.
Comme si il avait reçu un coup en pleine poitrine, il en eut le souffle coupé et alors qu'une nouvelle fois les paroles de la prêtresse lui revenais en mémoire, il sut sans l'ombre d'un doute que c'était d'elles qu'elle parlait.


¤Détourne-toi, il est encore temps. Ne laisse pas un autre décider de ton chemin, pas même un dieu... Je sais il y a l'artefact, puis regarde celle-là, elle est plutôt jolie non ? Et depuis quand on se dérobe face à l'inconnu?¤

Bien qu'hésitant encore dans ses pensées, son corps avait déjà fait son choix. Sans vraiment sans rendre compte il s'était avancé vers les deux jeunes femmes et c'est donc plus pour la forme qu'il accorda sa pensé à son geste, se convaincant qu'il avait décidé d'agir de son propre chef. C'est donc l'esprit et le pas vif qu'il avança.

¤Certains des hommes semblent surveiller le coin, il va falloir faire attention. Ils me semblent peu enclin à la discussion.¤

Adoptant un pas rapide, il prit un air contrarié et, relevant la tête pour se donner un air hautain, se mit à parler d'une voix forte et un peu nasillarde.

-Mesdames allons allons, on ne traîne pas ! Tapant dans ses mains, il fit des petits gestes frivoles pour les inviter à bouger. La fête va bientôt commencer et si on a coutume de dire qu'on ne sait jamais quand elle va s'arrêter on sait toujours quand ca commence.

Il laisse échapper un faux rire un peu porcin tandis qu'il fini de s'approcher. Essayant de capter leur regard , ses yeux font de grand signe en direction des malfrats.

-Allez, allez on se dépêche je vous prie.

Adoptant une posture agacé, il commence à se recoiffer, profitant de faire des grand geste pour murmurer à l'attention des deux femmes devant lui.

-Nous avons peu de temps, j'ai peur que si l'on reste trop longtemps ici nous soyons en danger. Il faut faire vite.

Conscient qu'il doit paraître des plus louches, il ne peut hélas en faire plus. Attendant, il guette du coin de l'oeil le moindre mouvements des hommes qui les surveillent.



 
 
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écrit le : Mercredi 13 Avril 2011 à 15h39 par Swan
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Hélas pour Swan, le sac ne contenait pas vraiment d’objet de valeur. Toutefois, certains accessoires pouvaient se montrer utile, elle était surtout intéressée par cette belle trousse de maquillage, ainsi que les teintures pour cheveux. Il va sans dire qu’elle ne les convoitait pas dans un souci d’esthétiques, mais plutôt pour changer d’apparence, au cas où.

Une fois la répartition effectuée, elle tenta, avec certes quelques difficultés, de prendre le sac sur son dos, tout en ayant son havresac en bandoulière. Elle était obligée de se courber un peu pour supporter le poids total, et savait pertinemment que cela allait la ralentir, qu’elle devrait l’abandonner en cas de danger. Mais pour l’instant elle était en ville et devait bien pouvoir gérer cette surcharge.


« Et bien ma chère, voilà qui va nous ralentir, espérons au moins pouvoir en tirer quelques pièces. Si tu le veux bien, nous pouvons reprendre la recherche de ton ami » C’est alors que la rouquine vit arriver un jeu homme, qui se dirigeait visiblement vers elle, elle rajouta donc à voix basse, en plaçant sa main sous sa cape, sur la garde de son cimeterre : « du moins quand nous saurons ce que nous veut cet homme… »

Swan eu un léger sursaut en entendant les paroles de cet inconnu. Il se permettait quelques familiarités bien déplaisantes pour la demoiselle. Et même si on ne tranche pas une gorge pour si peu, il pourrait se passer des choses, à la longue.
* Quelle impolitesse ! Et qu’elle extravagance ! S’il veut attirer l’attention sur nous c’est réussit, déjà que je me sens épier par tous ces paranoïaques *

Mais la roublarde ravala sa colère lorsque l’étranger lui confirma ses craintes, il utilisait visiblement les mêmes méthodes qu’elle, à savoir se montrer au grand jour pour mieux passer inaperçu, ce qui peut être difficile à comprendre pour certains. Elle fit donc mine de rien, lâchant la garde de son arme elle posa la main sur l’épaule de l’halfeline.

« Et bien mon amie, je pense que ce gentille homme à raison, nous devrions l’accompagner, qu’en dis tu ? » elle parlait à voix haute, du moins de manière intelligible, sans crier non plus et espérait qu’un sourire et un clin d’œil suffirait pour que cette halfeline un peu lunatique ne pose pas trop de questions.



L'esprit et l'éloquence sont les clés de la réussite. Laissons les lourdauds s'entretuer, et réclamons ce qui nous reviens de droit: le pouvoir

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