Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Douce Fortune
écrit le : Jeudi 20 Janvier 2011 à 12h06 par Jebeddo
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim

Les bruits de pas s’arrêtèrent devant la porte coupant court aux réflexions de Norim sur ce qu’il prenait pour un échec et ce qui l’avait mené à le considérer comme tel. Le bruit d’un trousseau de clé, le crissement d’une d’elle dans la serrure, la poignée s’inclinant sans bruit, le tout accompagné d’un air siffloté que Norim ne connaissait pas. La porte s’ouvrit. Faisant rentré à flot une lumière jaunâtre venant du couloir.
Dans l’entrebâillement se tenait un homme malingre, d’age moyen, habillé d’une tunique de riche tissus mais dénuée de la moindre broderie ou autre élément permettant d’en préciser le porteur, derrière laquelle devait pendre un médaillon circulaire. Son regard gris inexpressif ne changea pas quand il croisa celui du nain, il ne pouvait deviner quoi que ce soit dans son attitude.

A son côté se tenait quelqu’un d’autre dont il ne pouvait voir qu’un bras nu, large comme un tronc, devant appartenir à un humain plus grand encore et sensiblement plus musclé que lui.


- Réveillé? Tant mieux. » Lui lança le malingre en guise de bonjour.
Il avança dans la pièce, suivi de près par l’autre, une véritable montagne de muscles, torse nu, portant bracelets, colliers et boucles d’oreilles d’or, un fouet à la ceinture et un tatouage étrange sur chacune des épaules.

- Qui es-tu étranger et que faisais-tu dans les catacombes? » Lui demanda-t-il d’une voix atone en observant les rares traces de blessures sur le corps. « On t'as soigné malgré que t'ai achevé trois d'entre nous, il serait juste que tu nous dise la vérité. »

Le colosse ne faisait quant à lui aucun effort pour cacher ses sentiments, tout dans son attitude montrait le mépris avec lequel il jugeait Norim et une impatience difficilement contenue.



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Jeudi 20 Janvier 2011 à 12h45 par Kipepeo
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Kipepeo se sentit légèrement désorientée, cependant le destin avait été clément avec elle, au moins, elle n'était pas seule. Poussant un soupir de soulagement de trouver à première vue tout en place, elle leva son regard clair sur les différents chemins qu'elles pouvaient emprunter toutes les deux. Aller se perdre dans les nombreuses ruelles ne disaient rien que vaille à la jeune femme. Il était notoire qu'un étranger totalement ignorant d'une ville, pouvait très rapidement se trouver dans des venelles sombres, étriquées, repaires de voleurs et d'assassins de tout poil, ou encore rencontrer des soupiraux exsudant des vapeurs nocives et si on voulait vraiment être paranoïa tomber dans les griffes de sombres cultes cherchant à dévorer corps et esprits. L'imagination galopante de l'halfeline bâtissait déjà des scènes de mutilations et tortures diverses, la faisant délicieusement frissonner d'effroi.

-Je pense que le piaf avait parlé d'un temple de l'autre côté de la rivière déclara-t-elle à sa compagne d'infortune le sourire renaissant un peu d'espoir et puis ces ruelles ne me disent rien que vaille. J'ai l'impression qu'on pourrait y disparaître comme un bateau disparaît dans les profondeurs de l'Océan, corps et biens, sans aucun espoir de retour.. Si on empruntait plutôt le pont, à la rigueur nous pourrons peut-être trouver des endroits un peu moins glauques... J'ai envie aussi de jardins, tu sais ces jardins publics qui rappellent au citadins les délices et les merveilles des campagnes... On va par là ?

Kipepeo espérait un assentiment de son amie, la pensée subite de jardins publics remplaçant toutes ses pierres sales et ses hordes de gens sombres, envahissant son esprit induisant tel un papillon ayant soif de nectar, un subit désir de trouver un endroit où le vent jouait avec les feuilles des arbres. Attendant la réponse de son amie, Kipepeo observa les fenêtres et les gens qui passaient par là, peut-être dans l'espoir d'y trouver une figure connue



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écrit le : Jeudi 20 Janvier 2011 à 13h04 par Swan
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Swan tentait d’apercevoir Phélès dans l’amas de foule, mais c’était certainement peine perdu. Elle commençait à perdre espoir, pour une fois qu’il y avait un peut de piquant depuis son retour à terre, il fallait que tout aille de travers. Mais c’état sans compter sur Kipepeo, elle semblait avoir quelques informations, un peu vague certes, mais c’était un bon début.

Ce qui étonna encore plus la rouquine, c’est la faculté de l’halfeline à s’égarer dans ses pensées. * Son prétendu ami vient tout juste de lui faire faux bond, et elle a déjà en tête de trouver des fleurs et des arbres. Soit elle est bien étrange, soit toute ça race est comme elle …

- C’est une bonne idée, surtout vu que c’est notre seule information, et ensuite nous irons si tu le veux toujours, chercher un de ces jardins, en admettant qu’il y en ait dans cette ville.

Swan se retourna et interpela le premier passant à portée.

-
Dites moi l’ami, savez vous ce que l’on peut trouver comme temple de l’autre côté du pont ? Elle espérait que l’un ou les noms rappelleraient quelque chose à sa comparse d’infortune, puis jetant un coup d'oeil dans sa direction, elle renchérie : « Et vous ne sauriez pas si Luskan dispose de jardins publiques par tout hasard ? »

Swan se moquait un peu de la présence de ses jardins, mais si cela pouvait remonter un peu le morale de Kipepo, elle n’en saurait que plus utile qu’un petit être déprimé.



L'esprit et l'éloquence sont les clés de la réussite. Laissons les lourdauds s'entretuer, et réclamons ce qui nous reviens de droit: le pouvoir

Fiche de Swan

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écrit le : Lundi 31 Janvier 2011 à 18h08 par Jarircie
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Le nain fut heureux de savoir qu’il s’était bien défendu, même contre un ennemi largement supérieur en nombre, mais beaucoup moins de savoir qu’il était maintenant aux mains de cet ennemi dont il ignorait tout, sinon qu’il semblait puissant et suffisamment riche pour soigner ses prisonniers par magie. Il espérait qu’ils avaient fait de même avec sa collègue Moira.
Il pensait qu’il valait mieux ne pas leur mentir, car ils ne valaient déjà pas qu’il perde plus encore de son honneur, et que de plus cela pourrait lui permettre de leur demander certaines choses, comme où se trouvait l’humaine qui était avec lui un peu plus tôt, enfin, il n’était pas dur de deviner que le rôle de la montagne était de le faire parler au cas où il voudrait se taire, aussi autant lui éviter cette peine et les douleurs que cela pouvait lui amener. Toutefois, tant qu’il ne savait pas de qui il s’agissait, il ne pouvait leur dire toute la vérité, comme par exemple qu’il préférait éviter les autorités de Luskan, surtout s’il était entre les mains de celles-ci.
Il répondit donc à l’homme en ces termes, essayant de paraître assez faible :

« - Qui je suis ? Un simple nain, renié par sa famille, tout simplement. Quant à ce que je faisais dans les catacombes, je cherchais quelque chose quand vous m’êtes tombé dessus, j’osais espérer que ma collègue et moi le trouverions avant de rencontrer quelqu’un d’autre.
D’ailleurs, en parlant de ma collègue, sauriez-vous où elle se trouve ? »

Il était fou de penser que l’homme mince en face de lui allait lui répondre mais cela ne coûtait rien pour lui d’essayer. Il aurait également aimé savoir qui était en face de lui, mais c’était un sujet plus compliqué à amener facilement.



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Fiche Norim - Jarircie (second perso) ; Combat simultanés autorisés dans la Fosse
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écrit le : Dimanche 06 Février 2011 à 20h19 par Arsia
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Les éléments donnés par Sully étaient disons plutôt léger voir lacunaire. Comment déterminer la prochaine cible d’un tueur en série avec aussi un si maigre début d’investigation. Le gnome choisit uniquement ses cibles en fonction du gain qu’il peut percevoir. Ce n’est qu’un tueur à gages, son prix élevé, il est efficace sachant cela le prix de ses services est élevé. Qui peut-avoir accès à ce genre de service ? Des fortunés certes, mais pour quelle cible ? Ennemis politique, héritage, conflit d’influence… Les possibilités ne manquent pas, cependant Arsia était sure au moins de quelque-chose la cible serait une personne influente ; riche, marchand, politique, officier et autres.

Malheureusement c’était pour le moment la seule certitude d’Arsia, pour ce qui est de son mode opératoire il ne faisait aucun doute que le gnome maitrisait parfaitement l’illusionnisme voir même davantage. Il y’avait peu de conclusion a faire sur ce point, le gnome ne laissait aucunes chances a ses victimes, s’occuper d’un tel adversaire sans préparation semblait impossible. Pourtant c’est bien après les bottes de cette vermine que l’ensorceleuse était accrochée. Faire ce genre d’enquête n’était pas du gout de la Mulan, mais l’univers de Luskan était vraiment impitoyable.

Il ne fallut qu’un bref geste de la main et d’un dernier regard vers Sully pour qu’Arsia se décide à commencer son investigation. Les débuts de son enquête se dérouleront classiquement dans un établissement disons prestigieux. La Mulan se préparait a prendre le masque d’une bourgeoise en quête de bonne compagnie. C’était un rôle qui semblait ludique enfin jusqu'à un certain point. Arsia devait seulement se contenter d’écouter et de notifier les éventuel conflit d’intérêt en ville. C’était pour l’instant les seules possibilités qu’entrevoyaient la jeune ensorceleuse.

Réfléchissant en chemin, Arsia se décida à rejoindre l’auberge visité peu avant midi, après tout elle avait déjà fait forte impression auprès du réceptionniste. Elle aurait ainsi aucun problème a se faire accepter juste pour une soirée en compagnie du gotta de Luskan.


¤Un gotta, disons plutôt une gueule du loup, voyant comment se comporte le bas peuple je n’imagine même pas les coutumes des puissants. Cette ville est pourrie de la base au sommet.¤

Il commençait a se faire tard, seule dans les méandres des rues de Luskan Arsia se dirige d’un pas assuré vers la Perle des flots.




La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
 
 
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écrit le : Jeudi 10 Février 2011 à 23h41 par Jebeddo
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)

Lieu : Luskan
Climat : Pièce humide
Température: froid quand on est quasiment nu, environs 10°C
Moment: Inconu


Norim

L'homme esquissa un sourire disgracieux et mauvais. Tandis que derrière, le colosse restait impassible dans son mépris. Tout au plus lacha-t-il un grognement.

- Tu n’aurais pas du le soigner ce n'est qu'une loque… » Il fut aussitôt interrompu par l’autre d’un simple geste de la main : - Détrompe toi, ce nain sait juste montrer le respect qu'il doit à qui il faut. N'oublie pas qu'il a abattus trois des nôtres, et pas des moindres. Ça pourrait en intéresser beaucoup. »

Il inclina la tête sur le côté, sondant le guerrier de ses yeux gris perle. Il poursuivit, un léger sourire sans joie aux lèvres :
- Ta collègue a trouvé un moyen de payer les frais de ses soins. Enfin, on lui en a trouvé un pour elle. Tu ne la reverra pas de si tôt, mais si ça t'inquiète, elle est encore en vie. Quand à toi... »

Le colosse assura sa position. Il servait à n’en pas douter de garde du corps à ce qui devait être un guérisseur, prêtre sans doute, et était prêt à réagir au moindre geste de Norim. L’expérience lui dictait la prudence, habitué à l’ingratitude d’avoir l’insigne honneur de travailler pour eux.
- Un combat en arène. Pour juger ta valeur et combler nos frais. Et sans doutes quelques autres comme remboursement avec intérêt pour les pertes que tu nous as causée. Tu seras nourris, et logé ici même. Bien évidement il ne te sera pas permis de jouer les filles de l'air à la surface. Mais pour un fils de la terre tel que toi ce serait bien un comble. » Après une courtes pause emplie par un sourire froid et plein de morgue. « Ah, j'oubliais, tâche de bien combattre, car tu nous dois aussi la pension complète. Aussi plus vite tu nous assurera des gains, plus tu pourras espérer sortir d'ici rapidement. Cela te convient-il? »

Pour appuyer la question, le colosse fit craquer ses os et jeta un regard emplis de jubilation sadique quand à une possible mauvaise réponse. ça n’avait rien d’une innocente proposition…



Lieu : Luskan
Climat : Ciel légèrement nuageux, vent moyen
Température: environs 4°C
Moment: Après-Midi


Arsia

Arsia n'eut aucune difficulté pour retourner à l'établissement. Pour la seconde fois, elle perçut les regard mauvais et hautain dans sa direction, elle était l'étrangère, et beaucoup s'arrangeaient pour le lui faire sentir. En particulier les autres femmes qui ne se gênait pas pour faire des commentaire à haute voix sur la pauvreté de sa toilette, ou la gaucherie de ses gestes. Ni une ni deux, le serveur qu'elle avait rencontré aux alentour de midi se manifestant, surgissant soudainement devant elle.

Nul doute que sa précédent venue avait laissé des traces. Il semblait plus hésitant, moins emplis de ce sentiment de supériorité qu'elle lisait dans les autres regards. Cependant, il ne pouvait faire autrement que débiter le discours attendu.


- Madame, je croyais avoir pourtant été clair, vous ne pouvez loger en cet établissement.
Il restait maintenant à Arsia de jouer avec suffisamment de finesse et de subtilité pour pouvoir montrer patte blanche et pénétrer dans le monde riche et bourgeois de la ville.

Swan, Kipepeo

Il ne fut pas facile de trouver à qui demander des renseignements, beaucoup se contentait de les ignorer, certains les fuyaient, en changeant plus ou moins subtilement de rue, de direction, voir tentant carrément de se dissimuler. Heureusement pour elles, une natives les pris en pitié, et après un bref clin d'oeil, elle se tourna vers son mari qui l'accompagnait.

-Réponds leur! Ou tu attireras le mauvais oeil sur nous. Ce sont peut être des sorcière protégée par de puissant esprits. »
L'homme frémissait d'avance de subir une telle malédiction, et il s'empressa de leur répondre à moitié en balbutiant, à moitié dans un débit digne d'un Halfelin bavard et empressé.
- De... de l'autre-côté-du-pont-il-y-a-quelques temple, l'-l-l'un dédié à sunie, l'autre en face, à Tallona. Renseignez-vous-là-bas-si-ce-ne-sont-pas-ceux-que-vous-cherchez.
Il allait s'empresser de partir, quand sa femme, avec une voix en apparence craintive, mais dans laquelle les deux bardes décelèrent un peu d'amusement.
- Quand aux parcs, hé bien, il n'y en a pas. Heu, ne vous fâchez pas, pas que nous n'aimons pas la nature, au contraire! Mais voyez vous, ici, les beau lieux où ressourcer nos coeur vers la douceur de la nature sont à chercher du côté de la mer. Nous avons de belles plages.
Et après une rapide courbette dans laquelle elle glissa une bref signe leur souhaitant bon courage, elle partit avec son mari, qui se pressait comme si la pire peste était à ses trousses.

Les deux femmes traversèrent donc le pont cherchant des yeux tout édifice ressemblant à un temple. Quand soudain Kipepeo aperçut des remous dans une ruelle. Des hommes s'y poursuivaient. Elle vit quelque chose tomber, puis se fut le calme plat.



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écrit le : Vendredi 11 Février 2011 à 18h52 par Jarircie
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Le nain se rassura, Moira était en vie, même s’il y avait fort à parier que son honneur avait été souillé, et plus d’une fois, même si elle avait due se défendre. Mais il ne pouvait rien faire pour la venger pour l’instant, sa propre condition était assez précaire.
Fort heureusement, l’autre semblait disposer à discuter, et lui proposa quelque chose dans ses cordes, même s’il n’était pas sur de survivre à de longs combat à répétition, il pouvait au moins en gagner un, surtout si c’était contre les mêmes hommes que ceux du groupe où il en avait descendu trois, en infériorité numérique et pris par surprise. Il devait pouvoir s’en tirer, du moins, s’il possédait ses armes et son armure, sans, les choses seraient beaucoup plus compliqués. Mais, ce n’est pas comme s’il avait le choix.

Se levant, il leur annonça :

« - Si pour sortir, je n’ai qu’à combattre, je le ferais, mais dans ce cas, je veux l’équipement que j’avais sur moi quand vous m’avez attaqué. Après tout, ça ne vous coûte rien, et si je meurs, vous pourrez toujours le récupérer. »

Restait à savoir si le combat serait équitable, mais le nain n’y comptait pas trop, leur assaut en était la preuve. Fort heureusement, il avait déjà brûlé la note de la confrérie, et même s’il possédait encore l’anneau de la phalange de la licorne, il ne l’aurait abandonné pour rien au monde, et celle-ci ne donnait compte en rien de sa mission, et ce détail pouvait s’avérer d’une importance capitale si jamais les deux hommes en face de lui s’avérait à la solde des la confrérie des Arcanes, ou pire encore, y appartenaient eux-mêmes.



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Fiche Norim - Jarircie (second perso) ; Combat simultanés autorisés dans la Fosse
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écrit le : Mercredi 02 Mars 2011 à 23h50 par Jebeddo
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
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Norim

L'homme malingre eu un sourire narquois tandis que le molosse derrière éclata d'un rire gras. Un court instant, sa masse fit disparaître la lumière du couloir. Un nuage orageux lourd de menace. Mais d'un geste le prêtre le retint.

« Et tu crois quoi? Qu'on va te fournir de quoi nous causer des pertes inutiles. Non, pas d'arme ni d'armure ici. Mais tu pourra les trouver au sol dans l'arène. Et tu peux toujours nous emprunter de quoi racheter tout ton équipement. Je te fais un prix. On te rend ton équipement à la sortie si tu le rachète cinq cent pièce d'or. Comme tu n'as pas d'argent, tu nous l'emprunte évidement. Comme tu nous dois déjà milles pièces pour les soins, et cinq cents autres pour les gars que t'as massacré. Ça fais deux milles tout rond. Une sinécure pour un nain brave comme toi. Prend juste garde à ne pas trop prendre de coup, les soins ne sont pas gratuit non plus après chaque combats. Et je ne soigne plus ceux qui sont trop endetté. »

Le colosse avait repris sa pose de garde, bras croisé, regard fixe et sévère, quoiqu'il était difficile maintenant de savoir ce qu'il exprimait, apparaissant à contre jour, la torche du couloir derrière lui. Quoique, ça n'était pas le manque de lumière qui gênerais un nain.
Puis soudains il se sentit empoigné par le colosse. D'un ton amusé, le prêtre repris.


« Le marché étant conclus, tu commence tout de suite. »

Encadré par les deux homme, le malingre à l'avant, et le colosse derrière lui, lui bloquant les mains dans le dos pour l'empêcher de fuir. Il fut guider à travers des couloirs mal éclairés, dont émanaient une odeur tenace et agressive de pisse, de sang et de sueur. Le nain n'était vêtu que d'un vague pantalon de toile trop serré et trop long en lambeau, ayant sans doute déjà servit. Aussi, ses pied nu s'écorchaient douloureusement sur les pierre froide et dure. Parfois recouverte de texture visqueuse dont le nain ne pouvait ni ne voulait en connaître la nature.
Il compta en tout une vingtaine de porte similaire à la sienne entre sa cellule, toute située à sa droite, et la pièce, a laquelle on accédait par la seule porte existante sur la gauche, où il fut projeté par le colosse. De légers bruits, râles, murmures, s’échappaient de chaque porte. D’autres gladiateurs ? Ou d’autres prisonniers moins chanceux, ne pouvant prétendre acheter leur liberté par un combat ?
Il fut soudainement poussé dans une sorte de sas, la voix du prêtre l’interpella, le faisant sursauter :

- « Je parierai sur toi, ne me déçois pas. »

Un bruit sourd et mat de loquet qu'on ferme retentit. Le nain en profita pour détailler la pièce devant lui. Il s'agissait d'un large couloir, de longs bancs de bois longeaient tout le mur à sa droite.
De pauvres ères, tous plus déconfits et en moins bon état que Norim y étaient assis. Minces malgré leur musculature certaine, le prêtre et le colosse autres devaient jouer sur la privation pour les motiver à se surpasser. Des six, pas un n’était dénué de cicatrices ou hématomes, le plus proche du nain portait en plus les traces caractéristiques du fouet sur les côtés, autant de marques indiquant la difficulté que les deux tortionnaires avaient du rencontrer avant de lui faire entendre raison. Aucun ne semblaient de la région mais c’était tout ce que Norim pouvait déduire des corps seulement couvert d'un pantalon de toile.

De la porte du fond surgit en même temps un nain à la longue barbe tressée d’un noir corbeau. Son teint grisâtre, son crâne aussi lisse que celui du moine et les yeux plissés comme si l’éclairage de la seule torche du couloir lui blessait les yeux le désignaient clairement comme un Duergar … sinistre et cruel nain des profondeurs …


- Tiens, un crevard d'écu. Pitoyable comme tout ceux de son clan. » Le ton était chargé de mépris, de haine, et hautain. Car le Duegar portait armes et armures sur lui, un fouet à la main, une arme lourde à la ceinture. « J'ai hâte de te voir pleurer, brisé comme de la pierre friable par un pet de gobelin. Hahaha, tu sera le prochain à passer quand l'arène sera propre. » Sans laisser le temps à Norim de répondre, il repartit d'où il était venu. Au travers de la porte filtrait une voix forte mais tout à fait incompréhensible. Sans doute la présentation des prochains combattants.



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écrit le : Mercredi 09 Mars 2011 à 20h16 par Jarircie
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Le nain était horrifié, et conforté dans ses soupçons sur les hommes qui l’avaient capturé. Il aurait été d’accord pour rembourser ses dettes contractées par ses soins, mais les sommes nommées par ces pirates étaient inaccessibles, et en plus ils voulaient lui faire payer son propre matériel, qu’il avait acquis à force de dur labeur, il avait amassé pièce après pièce pour avoir cette armure et ces armes, il n’allait pas repayer, et plus cher que la première fois, pour ces objets. Et il allait devoir en plus combattre sans celui-ci pour ce premier combat, c’était trop ! Car il savait qu’il serait impossible de mettre son armure tout en combattant contre une de ces horreurs de Duergar, mais au moins pourrait-il peut-être récupérer une arme et son bouclier en combattant.
Ce premier combat serait son remboursement de la dette contractée par les soins, mais il ne leur devait rien d’autre. Il leur demanderait son équipement et trouverait un moyen de fuir. Il voulait aussi retrouver son carnet, mais avec un peu de chance, il serait avec son équipement, sans quoi il lui faudrait juste passer plus de temps dans le bastion de ses ennemis avant de s’en aller. Il n’avait pas de toute sur le fait qu’il puisse vaincre en un contre un n’importe lequel de ces petits minables, après tout, il en avait tué trois alors que ceux-ci étaient en très, très large supériorité numérique.



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Fiche Norim - Jarircie (second perso) ; Combat simultanés autorisés dans la Fosse
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écrit le : Mercredi 09 Mars 2011 à 21h53 par Arsia
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A l’évidence l’homme n’avait pas oublié la visite antérieure d’Arsia. Le contraire aurait été gênant, actuellement commencer sur cette base était confortable. Cependant le plus dur n’était pas encore réalisé. C’était l’heure ou tout pouvait commencer ou s’achever. Aucune erreur ne devait être commise. Ni l’endroit ni les critiques ne dérangeaient la jeune ensorceleuse après tout depuis la matinée elle avait commencer par se faire aux mœurs locales. Le point dérangeant était surtout de jouer un rôle dont elle n’avait guère envie de revêtir le masque ce soir. Aborder une couche de la société déjà hostile a son être était déplaisant surtout si pour cela des compromis étaient nécessaires.
Premièrement même si l’ensorceleuse n’était pas à son meilleur avantage niveau apparence, elle se devait d’apparaitre le plus convenable possible. Une posture haute et fière, une démarche lente et rythmée, une allure en un seul mot, élégante. Un éclaircissement de la voix et du visage, et pour finir un soupçon d’amabilité pour nuancer avec la froideur de sa beauté. Corile s’était bien évidemment cachée pendant l’entrevue ne voulant pas gêner sa maitresse. Arsia après avoir jeté un bref regard répondit avec courtoisie à l’homme, sa voix était état mesurée, douce mais calculée.

« Bonsoir, en effet vous avez été très clair à ce sujet, n’ayez crainte je viens ici pour une tout autre raison. »

Le regard d’Arsia dériva lentement vers les tables ou étaient assis les influents de cette ville. Voir à ce qu’ils ressemblent et les observer un certain temps semblait intéressant. Après tout si son plan marcherait elle allait devoir s'adapter au climat de la table. Revenant doucement du regard vers le serveur avec un sourire a peine dissimulée, Arsia continua sa plaidoirie.


« Voyez-vous j’ai rencontré quelques problèmes d’accoutumance à l’auberge ou j’ai dut par nécessité échouer. La fréquentation est des plus malsaine, je ne peut me permettre de rester une soirée en compagnie de si sombres personnages. J’aimerai si vous me le permettez de rester une soirée ici, en la compagnie d’honnêtes personnes.»

Une note plus bas, et un regard plus attendrissant à la limite de la séduction sans vouloir pour autant franchir la limite, Arsia prit une voix plus douce, une voix disons plus chaude et subjective.

« Je vous en prie, comprenez mon problème monsieur, je ne demande qu’une soirée ici. Je repartirai dès que vous en jugerez nécessaire. Votre assistance me sera dès plus précieuse.»



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