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Douce Fortune
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Aventurier
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Escarboucle se pencha un tantinet vers l'homme ne pinçant même pas ses narines, un peu comme quand deux vieux amis se racontent une histoire à ne pas mettre entre toutes les oreilles. Il accentua son intérêt et s'esclaffa bruyamment en se tenant les côtes à la plaisanterie de "l'os qui était sur les rotules". Il n'eut pourtant pas à se forcer outre mesure car le marin était plutôt sympathique de prime abord et que lui était de charmante humeur. En effet, il sentait dans son dos la sourde animosité du nain, et cela l'amusait. Celui qui pensait que fouiller dans les registres serait plus discret que de demander quelque chose à un marin passant -Comme si quelqu'un assez organisé pour faire surveiller le port et se faire rapporter toutes les conversations un peu étranges qui s'y tiendraient ne serait pas à même de maquiller les livres pour ne rien dire ou pire, orienter sur une fausse piste- fulminait comme un dragon qui aurait égaré sa gemme-fétiche.
Pour l'instant, l'hostilité continuelle, peu constructive et pour tout dire stupide du Vigoureux, alors qu'ils étaient exposés dans une ville dangereuse, ne lui pesait pas trop. Mais il n'était pas écrit qu'il la supporterait bien longtemps encore. Il comptait sur la femme qui semblait plus juste, plus pragmatique et en tout cas plus sincère dans sa démarche pour huiler un peu le drôle d'équipage qu'ils formaient.
Le fin moustachu, en faisant mine de toujours s'intéresser à l'exposé de son interlocuteur, ne se priva pas d'étudier autant que possible la carcasse du bateau. Il vérifia s'il y avait une passerelle ou des cordages qui permettaient un accès, quels étaient leur état d'entretien, s'ils semblaient avoir servi récemment et également tout ce qui aurait pu être intrigant dans ce navire.
Pour finir, Escarboucle remercia l'homme et se proposa de lui offrir une chopine en témoignage de sa gratitude. Ce petit stratagème, au-delà de marquer l'excellence des manières du cormyrien, permettrait de démasquer un éventuel espion qui après les avoir écouté d'un peu trop près sur les quais, les filerait dans l'estaminet. C'est pourquoi, tandis qu'il s'éloignait du navire ravagé, il lorgna un peu sur tous ceux qui le dévisageaient un peu trop.
De toute façon, plus le marsembrien en apprenait sur Booney, plus il le trouvait sympathique et moins il avait envie de lui tomber dessus. Voilà qui lui donnerait un peu de temps pour remettre de l'ordre dans ses idées. D'autant qu'il commençait à soupçonner quelque chose de plus vaste, un destin où même le prestigieux Booney ne serait qu'un fil... Bluff pour feindre un intérêt sincère au récit du marin Jet de détection sur l'épave et au tour détection encore sur les curieux qui écoutent notre conversation
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Chuchoteur
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Kipepeo trouvait quelque chose de touchant à cette femme qui jouait de la flute. Un mélange de fragilité et de force, surtout lorsqu'elle s'exprimait de manière presque maladroite, comme si c'était important pour elle de se faire une alliée. Comme toujours dans ces cas là, la fibre essentiellement féminine et maternelle de la petite halfeline vibra et la conduisit droit vers une envie de bien faire. Elle lui sourit gentiment, non sans écouter les paroles de l'espèce de traqueuse d'âmes à condamner. Elle semblait montrer une certaine appréhension et quelque part Kipepeo n'était pas fâchée de voir s'altérer cette belle arrogance qu'elle affichait jusqu'à présent. Malgré le fait qu'elle écoutait la conversation, elle tourna résolument la tête vers Pepi. Elle hésitait de donner son vrai nom, coulant un regard vers Pheles qui semblait lui aussi un peu au dessus de tout ce vacarme, comme si son esprit voguait vers d'autres cieux :
- Je suis Papillon sortit elle sans savoir vraiment pourquoi. Peut-être le fait que Pepi lui avait fait penser à un papillon et ça lui allait bien. Moi je suis éternelle voyageuse, je n'ai pas de souvenir vraiment tenace d'une maison ou alors dans mon enfance. J'adore la musique, et j'aime beaucoup chanter, peut-être qu'on pourrait s'entrainer ensemble. A voir comment les choses évoluent bien sûr...
Kipepeo leva les yeux vers l'autre femme se tenant silencieuse comme en retrait. La cousine de l'arrogante ne faisait pas grand bruit et pourtant semblait intéressée par la conversation. Elle fronça un instant les sourcils, puis continua à l'adresse de Pepi :
- Moi aussi je suis nouvelle ici et déjà on a rencontré un drôle de pirate là qui voulait quelque chose... Je n'ai pas trop compris quoi en fait... D'une voix conspiratrice elle approcha ses lèvres de l'oreille de sa nouvelle amie puis dit d'un ton très sérieux : je me demande si c'est pas lié à ce que la tour des mages cherche avec tant d'empressement, un objet maudit peut-être, ou ce gnome mort mais peut-être pas.... Relevant la tête elle continua à voix plus haute : franchement, y a vraiment pas longtemps que je suis là, mais entre nous ... Ça craint grave !
Après cette assertion, secouant ses boucles blondes pour bien marquer son point, Kipepeo observa les différents visages de près afin d'y déceler quelconque réaction, non sans lever un menton têtu vers l'arrogante qui sans doute allait encore sortir une de ses petites remarques assassines et moqueuse. Mais elle n'en avait cure, elle était partie sur le sentier dont le panneau indicateur mentionnait : "je veux savoir ce qui se passe ici". Un sentier périlleux, mais ho combien intéressant à sa nature de curieuse. Jouer les innocents avait parfois quelque mérite et surtout grand résultats
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Aventurier
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Pépi ne prêtait guère attention aux autres acteurs de la scène, trop concentrer dans le rôle qu’elle devait jouer au près de sa « nouvelle amie ». Elle ne pu retenir un sourire en coin à l’écoute du nom de son interlocutrice.
* Papillon, mais voyons... Bonjour je suis grenouille verte !... Enfin bon … * Qu’importe, pour Swan ce n’était pas le vrai nom de l’halfeline qui l’intéressait, loin de là.
- Bien sûr ! Je serais ravie de t’accompagner à la flûte ! Cela me changera d’avoir une partenaire avec qui rêvasser au travers de l’art ! [i]Et pour le coup, cela était plutôt vrai. Jouer seul pour se changer les idées c’est bien, mais tout musicien aime à jouer avec des compagnons, entremêlant les sons de leurs différents instruments.
La suite du discours du petit être vint perturber la rouquine. Elle n’était pas vraiment au fait du fonctionnement de la ville, alors la tour des mages ne lui parlait pas vraiment, encore moins ces histoires de gnome, et fit donc mine de s’y intéresser. A voix basse, et prenant un air sérieux, elle relança « papillon ».
- Tout ça est pour moi bien étranger, mais je compte sur vous pour me conter plus de détails sur cette tour des mages et ce gnome. Cela semble assez vous intéresser en fait. Vous les aidez ? Vous courrez après ce gnome ? La voix de son mentor vint alors raisonner dans sa tête * n’oublies pas, plus tu en sais, mieux c’est ! * Avoir le plus d’information possible était cruciale pour survivre, du moins d’après son ancienne troupe. Et cela se trouvait bien vrai dans sa situation…
L'esprit et l'éloquence sont les clés de la réussite. Laissons les lourdauds s'entretuer, et réclamons ce qui nous reviens de droit: le pouvoirFiche de Swan Réputation 2
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Capitaine
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen Température: environs 4°C Moment: Après-MidiPhélès, Kipepeo, Arsia, SwanPhélès encore absorbé dans ses pensées suite à la vague importante d'information donnée par Sully, tandis que Swan et Kipepéo bavardaient de leur côté. Arsia semblait perdue, absorbée dans ses pensées. Observant ses comparses tour à tour. Tandis que Sully, maintenant servie se goinfrait du plat dans un manque de raffinement et un excès d'enthousiasme tel qu'on aurait put la prendre pour une affamée n'ayant pas mangé depuis trois jours.
C'était peut être d'ailleurs le cas, nul n'aurait put le dire. Toujours est-il qu'une fois son plat engloutit, un soupir d'aise et de satisfaction laché, le tout conclu pas un regard souriant vers l'assemblé autour d'elle, la jeune femme repris son jacassement.- Bien les amis, je vous remercie de l'invitation, c'est que vous voyez, j'ai encore fort à faire, il reste deux primes. Et je n'ai pas envie de laisser mes coéquipier me doubler. A la revoyure! Elle s'apprêtait à repartir, lorsque soudain un regard l'arrêta. Sa « cousine » partir en la laissant en plan risquait de griller leur temporaire mais appréciable couverture. Et puis, qui sait elle aurait peut être encore besoin d'elle. Cependant, le regard las de la jeune fille dû émouvoir ou toucher la pétillante chasseuse d'homme. Si bien qu'après un regard la détaillant elle continua.- Ah, cousine, tu n'es pas obligé de me suivre, je part bosser tu vois. Cet auberge est un endroit enrichissant pour peu que tu prenne garde à ta bourse. Aussi, à toi de voir, soit tu me suit. Soit tu reste ici avec mes nouveaux amis. Prend une chambre en ces lieux, contrairement à la salle commune elles sont sure et bon marché. Sully la Fée demeura un instant a deux pas de la table. Attendant la réponse de sa « cousine » ses pieds déjà prêt à décamper en cas de réclamation sur le payement du repas de la part de kipepéo ou de Phélès. Mais le regard encore dirigé vers Arsia.Escarboucle, Moira, NorimLe marin fut ravi de se voir inviter, et les mena à la seule auberge des environs: le sabre d'abordage, ou coutelas, tout dépend de la manière de traduire le commun en sa langue natale, de toute façon cela désigne le même objet. Retour a la case départ donc pour cette fine équipée, et sans beaucoup plus d'indices, car malgré toute l'attention portée, rien ne laissait présager que l'épave puisse servir. Echouée, impossible qu'elle puisse être remise à l'eau. Quand à servir de cache, c'était plausible du moment que l'on ne craignait ni le froid ni l'humidité, et encore moins de marcher soudainement sur une planche pourrie pour chuter douloureusement dans l'eau froide de l'océan. Rien de mortel donc, mais une planque à terre serais sans doute plus confortable. Quand à savoir s'ils étaient suivit, ou observé... A vrai dire, Escarboucle eu l'étrange sensation qu'au moins la moitié de Luskan les surveillait, et parmi cette moitié, au moins un bon quart donnait l'impression de les surveiller assidûment. Mais ça s'appliquait aussi au marin. Luskan devait être l'endroit rêvé pour effectuer une filature. Avec le nombre de personnes aux aguets, il devait être aisé de suivre quelqu'un sans se faire remarquer, ni paraître louche. Quoique le filateur serais sans doute lui même filé et ainsi de suite au point d'en devenir absurdement comique.
Le groupe se sépara, Norim et Moira restèrent sur les quai, tandis qu'Escarboucle accompagna l'homme au coutelas. Ils arrivèrent rapidement à l'auberge, en quelque sorte bredouille. Mais cette fois-ci ils avaient un invité, loquace en outre! Et qui semblait connaître quelques gens parmi les marins. Car il en salua deux trois aux passage. Poli de surcroît car il ne demanda qu'une bière de moindre coût, à moins qu'il n'ai jamais connu que cet alcool là.-Alors, vous êtes d'où vous? Vous avez l'air, toi et tes deux amis, de ces aventuriers de tout bord qui vadrouillent et ça et là. Vous devez en avoir de ces truc à raconter. A moins que vous ne soyez des moussaillons de Timora! Le marin conclu ses mots d'un rire tonitruant.
De leur côté, Moira et Norim continuaient à parcours les quai à la recherche d'information. Le nain se fit soudainement apostropher par un homme dont il reconnu la discrète chevalière. Celui-ci lui transmit un parchemin cacheté auquel le nain jeta un bref coup d'oeil. Norim fut un instant étonné. Il attendait certes qu'on le contacte. On l'avait envoyé à Luskan sans lui en préciser la raison en raison de la garde tatillonne, et lui demandant de s'intéresser aux primes locales. Ce qui l'avait amené à collaborer avec Moira. La missive reçu, l'homme repartit, non sans avoir salué les différents membres de la tablée.
Parmi les maigres indices que les aventurier récoltèrent, ils apprirent que la plupart, voir la totalité des "étranger" à Luskan étaient suivit par un membre de la tour des arcanes, et que malheureusement le seul endroit où être tranquille à se sujet, pour les petits commerces, complots, ou même duels, il fallait se rendre dans les égoûts, ou les vestiges de l'ancienne cité situé sous Luskan.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Aventurière
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La conversation échappait de plus en plus à Arsia, entre les propos de sa cousine et les bons sentiments découlant de la conversation de l'halfeline et Peppy. L'ensorceleuse se savait plus ou se placer, que faisait-elle à cette place? Il était évident que la conversation parlait de primes, cependant Arsia était de loin une chasseuse de prime. La vénalité et la recherche de fortune ne faisait pas partie de ses dogmes encore moins de ses fréquentations. En temps normal, Arsia aurait déjà quitter cette conversation fort ennuyeuse et unilatérale. Néanmoins la raison lui commandait de rester aux cotés de Sully, malgré son odeur et ses habitudes l'ensorceleuse devait faire un effort.
La situation n'étais pas aussi noire, dans l'esprit d'Arsia germait un certain plaisir de cette situation. Malgré la fatigue et l'énervement, le fait de se retrouver lier à cette femme peu fréquentable nuançait la vie plutôt terne de l'ensorceleuse. Le changement était minime mais présent, au fond Arsia appréciait cela. Sans pour autant tirer un trait sur ses principes et ses lois. La rigueur et la raison devaient toujours guider ses pas, il ne restait qu'à bien interpréter les événements pour suivre un minimum le cour de ses désirs. En l'espèce, rester aux cotés de sa cousine demeurait sa préoccupation. Si elle tolérait sa présence, c'était surement du au fait qu'elle comptait se servir d'elle. Cela semblait logique et ne dérangeait en rien l'ensorceleuse, car après tout elle aussi se servait d'elle. Luskan était une ville dangereuse, à ses cotés elle minimisait les risques.Du moins c'est ce qu'Arsia pensait,à vrai dire ce raisonnement était bancal, rester aux cotés d'une chasseuse de prime ne constituait absolument pas un gage de sureté.Consciente de cela, c'était un risque à prendre. Décidément trop de risques avaient été prit.
Plongé dans ses pensées, Arsia observa Sully engloutir son repas. Le manque de manière était flagrante. Bizarrement cela ne choque guère Arsia,c'était un comportement à prévoir au vue du personnage.
¤Elle aurait bien besoin de quelques règles de savoir vivre.¤
D'un mouvement assez brusque, Sully finit par se lever et annoncer son départ. Le fait devait être prévu mais fit sortir Arsia de son état apathique. La suivre dans son départ serait précipité, surtout si cela était indésiré. Heureusement la proposition fut émise de Sully elle-même. Il n'y-avait pas lieu à de vaines d'hésitation, la décision avait été déjà prise. Avec Corile sur ses épaules, la mulan se leva avec distinction de sa table. Sourire léger aux lèvres, elle annonçât son départ à ses voisins de table.Puis se retournant vers Sully, son mouvement engagé vers elle était une acceptation tacite de la suivre. Néanmoins, Arsia préféra mettre au clair ce point.
"Je vais te suivre un moment cousine. Si tu as besoin d'un coup de main pour ton boulot?"
Évidemment encore une fois, la mulan avait usé de ce masque déplaisant de la cousine stupide.Ce rôle était épuisant et dégradant, la mulan avait hâte d'enlever ce masque.
La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
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Mercenaire
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Moira regarda s'éloigner l'intriguant goupil et son pigeon du moment. Qui sait, peut-être apprendrait-il quelque chose d'intéressant au détour d'une conversation. De façon beaucoup plus surprenante, Norim reçu un pli de la part d'un inconnu, en pleine rue. Pas tant qu'il eût le privilège de se faire porter personnellement le courrier, mais plutôt que le messager su exactement où le trouver. La guerrière ne sachant si elle devait s'en mêler, se contenta d'un seul commentaire à ce sujet.
-Des bonnes nouvelles, j'espère...
Après quoi, si Norim voulait lui confier l'objet de ce message, elle lui prêterait une oreille attentive.
En l'absence temporaire d'Escarboucle, il leurs fallait à tout deux occuper intelligemment leur temps. Le port était peut-être l'endroit où on trouvait le plus d'étranger, donc là où deux étrangers ne se feraient pas particulièrement remarquer, n'en déplaisait au voleur moustachu. Moira suggéra donc à Norim d'aller à la rencontre des marchands et des itinérants du secteur. Après tout, c'était eux qui avaient le plus de chance d'être ciblés par l'ex-pirate devenu simple bandit. Rencontrer des gens qui avaient déjà été dévalisés par le gredin leur apprendrait des choses concrètes sur ses moyens d'actions, ses tactiques, ses terrains favoris, et ses hommes de mains. En bref, son "modus operandi" pour utiliser les mots savants.
Les deux guerriers établirent une excuse simple et crédible pour les curieux qui leur poseraient la question. Ils se présenteraient comme simples mercenaires, (ce qui, déjà, était vrai!) offrant leurs services de protections, et demandant au marchand interrogé s'il avait déjà eu des problèmes avec la criminalité locale. Si le nom de Booney ne venait pas tout de suite sur le tapis, ils ne leur restait plus qu'à dire qu'ils avaient entendu parlé d'un certain chef de bande audacieux et flamboyant, et observer les réactions...
Ce sondage présentait un deuxième intérêt pour Moira. Si la recherche d'information se révélait être un échec, peut-être obtiendrait-elle deux ou trois contact de marchands effectivement prêt à embaucher une protection supplémentaire dans le jours à venir, et donc susceptibles de l'emmener loin de Luskan.
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Aventurier
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Plus gros qu’une maison. Plus gros même que le palais qu’un prince aurait battit sur une ile lointaine, plus encore qu’Eternelle-Rencontre, ce royaume elfique sur lequel il n’avait jamais posé pied. Sully, cette petite peste, voulait tirer sur la corde jusqu’à ce qu’elle casse, profiter d’eux d’une façon bien moins courtoise que le piaf qui n’avait fait que de profiter d’un vin gratuit en échange d’information. Il la savait vive et preste comme l’oiseau, prête à fuir au moindre geste hostile... Pourtant qu’est ce qu’il aurait aimé lui rendre la monnaie de sa pièce en lui laissant entrevoir les abysses... Mais dans cette ville où le moindre pet de travers entrainait peine de prison, dans cette auberge où le pacte de non agression entrainerait l’exécution sommaire du premier à essayer d’y déroger, il avait les mains liées. Impossible de détacher son fouet de sa ceinture où de remuer ses doigts comme il l’entendait...
Alors qu’il pestait intérieurement contre cette sans-gêne qui semblait décidé à ne pas payer son dû, un visage avenant lui revint en mémoire. Joinon, ce nain aussi joufflu que jovial... Il ne le connaissait pas tant que ça, mais il était persuadé que ce dernier aurait sans mal désamorcé la situation dans laquelle lui et Kipepeo se trouvaient. Il emprunta alors son légendaire sourire qui aurait rendu jaloux Moradin même et se redressa doucement, l’adressant à la chasseuse de prime. Il approcha sa main doucement sa main de la sienne et lui demanda de lui accorder une danse, clairement encré dans le jeu de la séduction. "Mademoiselle, serait-ce trop cavalier de ma part pour vous demander de danser ? N’entendez-vous pas la douce mélodie qui accompagne vos gestes ?" déclara-t-il d’une voix suave alors qu’il songeait que si la flutiste décidait de remettre ça, il fallait qu’elle le fasse maintenant. Le moment deviendrait plus qu’une simple tentative de bluff mais un instant magique, même pour lui.
Il la ferait virevolter entre les tables, qu’importaient les regards des autres clients. Ce n’est qu’après quelques entrechats qu’il l’aurait bloqué contre la table à laquelle ils étaient attablés, lui ôtant toute possibilité de sortie. Alors enfin, il aurait pu susurrer à son oreille qu’elle n’avait pas régler ce qu’elle devait à l’aubergiste... Pourtant Phélès ne courrait pas après l’argent. Il n’était pas de ces vaniteux roublards ne lorgnant que sur l’or des autres, refusant de dépenser le sien. Pourquoi se donner tant de mal pour quelques misérables piécettes ? Il n’aurait pas hésité à lui offrir le repas pour peut qu’elle porte un nom de fleur et que sa compagnie se soit révélée exquise. Mais elle l’avait comparée à un idiot et elle tentait maintenant de l’arnaquer. Arrogante petite peste. Il ne pouvait la laisser lui cracher au visage une fois de plus. Mais peut-être était-il aussi frustré de s’être fait doublé par cette agaçante jeune femme alors qu’il s’apprêtait à faire la même chose...
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Chuchoteur
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Abasourdie! Il n'y avait pas d'autres mots pour décrire l'état dans lequel la jeune halfeline se trouvait lorsqu'elle remarqua que l'emmerdeuse laissait la note à payer à l'aubergiste. Malgré sa conversation naissante avec Pepi, elle était prête à sauter à la gorge de cette péronnelle. Mais elle n'en fit rien lorsqu'elle vit son ami se lever soudainement le sourire enjôleur, le geste doux. L'instant de surprise passée, Kiepepo sourit intérieurement. Peut-être qu'il allait lui jouer un tour, ou du moins prendre ce problème à bras le corps et le résoudre pour elle. Balançant ses pieds sous sa chaise, un petit sourire naquit sur les lèvres pleines de la barde. Son attention délaissa celles qui voulaient partir et son regard replongea une fois de plus dans celui de sa camarade de conversation.
En fait elle s'amusait beaucoup de toutes ces scènes jouées par des acteurs de la vie. Chacun avait son histoire, ses craintes et ses désirs. Chacun posait un pas hésitant vers un futur si incertain, empli d'écueils et d'embûches, poussant son avantage pour soutirer quelques grammes de satisfaction, une once de fortune et le plus important mais souvent le plus ignoré, une reconnaissance, un sentiment de tendresse, un moment précieux où enfin on savais pourquoi les dieux avaient choisis de nous faire arpenter cette voie. Kipepeo se calma peu à peu : pourquoi ne pas le lui payer son foutu repas. Un acte de générosité gratuite, même si perçu par ses pairs différemment. "Trop bonne, trop conne..." Kipepeo avait toujours retenu cette leçon, cherchant dans son esprit pourquoi un geste aussi simple d'offrande à autrui était sans cesse interprété comme faiblesse. C'est facile d'être bête et méchant, diantrement plus difficile de donner et d'essayer de trouver la bonne voie. Secouant sa tête blonde, elle reprit sa conversation avec Pépi, laissant les différents acteurs se dépêtrer de leur sentiments.
- Ha ma chère Pépi, je ne connais pas du tout. Comme je te disais, je viens d'arriver et je suis tombé sur ces gens bizarres, comme un poisson tomberait dans une soupe de poulets braisés. Mais c'est vachement mystérieux et intéressant. Ça donnerait presque envie de se brûler les ailes pour satisfaire sa curiosité. La seule chose c'est qu'avant d'arriver on est passé par une scène où il y a eu bataille. Tout le monde était mort... Le visage de la douce Kipepeo s'altéra un instant, au souvenir de cette morbide scène . M'est d'avis que nous avons là une affaire de magiciens car le ciel était illuminé de pouvoirs qui sont sûrement issu de la Toile. C'est là que je l'ai rencontré en fait ... continua-t-elle en désignant Pheles qui était maintenant collé à l'espèce de Sully. Un vague sentiment de jalousie habitait soudainement la jeune halfeline, sentiment qu'elle s'efforça de chasser. Pourtant un vent glacé lui soufflait dans le coeur, un vent qui lui murmura que bientôt, cet homme allait partir sur son chemin, la laissant se dépêtrer dans une ville où le nombres de tombes devaient largement excéder le nombre d'habitants...
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Frère des Marches
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Le nain jeta un coup d’œil rapide à la lettre dès qu’il la reçut, vérifiant par là son origine et sa teneur principale. Il répondit alors franchement à son équipière :
- Ma foi, cela ne parait pas trop mauvais.
Il écouta alors ce qu’elle lui proposait, acquiesçant à l’idée de rester sur les docks, même si lui aurait préféré aller jeter de plus près un coup d’œil à ce satané bateau, même s’il ne servait pas de quartier général, ce qui n’était pas un fait acquis, il avait dû en être ainsi un jour et pouvait donc de ce fait receler des informations des plus utiles. Il aurait également aimé aller dans un endroit calme, où il aurait pu lire sa missive au calme et dans le détail, mais il se contenta de la relire pendant que Moira posait des questions aux passants, vérifiant tout de même qu’on ne cherchait pas à lire par-dessus son épaule, où si par hasard il pouvait apercevoir ce fameux quelqu’un de la tour des arcanes. Grand bien lui en prit, car à voir ce qu’on lui demandait, il valait mieux éviter que quelqu’un d’autre que lui ne lise cela. Il faudrait qu’il trouve un moyen rapide, efficace et discret de détruire cette missive, dans un endroit où on ne le suivrait pas, par exemple, même si cela ne le gênait pas que Moira le voit faire cela, jusqu’à preuve du contraire, il avait confiance en elle.
Pour faire tout cela, le plus simple était d’aller dans les égouts ou dans l’ancienne cité, qui était tous deux des endroits où il était probable que Booney se cache, aussi un éventuel suiveur ne s’inquièterait pas de les voir prendre cette direction. Préférant éviter l’odeur des égouts, il favoriserait dans un premier temps l’xploration de la vieille ville, et il fit signe à Moira qu’il voulait lui parler, pour lui faire part de sa décision, et également savoir ce qu’elle avait découvert.
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Capitaine
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen Température: environs 4°C Moment: Après-Midi Moira, NorimLa plupart des marchands semblait enthousiaste d'embaucher une escorte... Mais seulement en mer. Sur terre, il n'y avait pas vraiment de soucis, les brigands n'étaient vraiment menaçant que de nuit en raison de la géographie des côtes, et ceux qui attaquaient le jour n'étaient que des bandes malhabile repoussées à la première volée de flèches, souvent le nom de Booney le rouge apparaissait à ce moment là, un ton moqueur dans la voix des marchand.
Par contre, depuis la disparition d'une guilde puissante de pirates que tous à l'époque avaient redouté, et que tous regrettait maintenant. Ces pirates honorable, évitaient les bains de sang et pillages de navires. Maintenant, chaque navire abordé voyait son équipage massacré, à tel point que beaucoup de marchand avaient repris leur trajets par route, mettant plus de temps. Prendre le risque de naviguer par la côte devenait très rentable... Si du moins on survivait à la rencontre d'un navire pirates. Seul les esclavagistes avait ce risque autrefois, maintenant, plus aucun passager ne se risquait à bord des navires marchand, que ceux-ci transportent du bois de basse qualité, ou des cargaison monumentale d'or.
Autrefois, en mer, on craignait pour ses richesses, maintenant pour sa vie, voilà ce qui ressortait des discussions. Concernant Booney le rouge rien de plus qu'il n'en savait. Ancien pirates de cette guilde plutôt honnête en apparence, il était maintenant brigand malhabile sur terre, dont personne ne se souciait vraiment.
On leur indiqua facilement les ruines s'ils demandaient la direction. Il n'y avait qu'à suivre la rive. Les ruines seraient sur leur droite, entre la rive et les remparts, tout prêt du premier pont menant à la tour des arcanes sur leur gauche.Phélès, Kipepéo, Arsia, Escarboucle, Swann Sully allait répondre à Arsia quand Phélès surgit pour la mener danser. Il n'y avait pas de musique, mais rapidement, les marins se mirent à taper des mains sur les tables jouant un air rythmé de gigues, qui manquait cependant de talents. Sully, qui au départ sembla vouloir résister, se laissa mener, ou plutôt, mena la danse. Quel que furent les talent de Phélès, il ne pouvait qu'en convenir, Sully était vraiment une excellente danseuse. Les marins étaient enjoué, acclamait les deux danseurs qui devaient jouer d'habileté pour ne pas cogner contre table et chaise dans un espace restraint et loin d'être prévu pour la danse. Les vivat et bravo accompagnèrent la danse jusqu'à la fin. L'humain lut aisément que Sully pensait l'avoir pris au piège de sa séduction, et quand, à la fin de la danse, il la coinça pour le demander de payer, cette dernière fut si surprise qu'elle en resta bouche bée, outrée et grimaçante, avant de partir d'un fou rire, alors que les applaudissement tonnaient encore. Laissant de quoi payer son repas sur la table, elle jeta un fugace regard pour une fois réellement appréciateur à Phélès, rien de faux, rien de plus qu'une émotion sincère. Mais qu'elle remplaça rapidement par un regard glacial et colérique de circonstance. qui ne manqua pas de surprendre la foule de badauds, et provoqua une certaine hilarité chez d'autres.
Puis apercevant Arsia, et se rappelant les propos de cette dernière, Sully ajouta. « Oui, suis moi, laissons ces barbares rustre et sans galanterie qui font payer une jeune dame. Je m'en voudrais de laisser une jeune fille charmante tel que toi aux mains de ces paysans. Je vais te présenter à Chet, vu qu'une mission vient de nous échapper, on aura ptet autre chose à se mettre sous la dents. Suis moi. » ArsiaLes deux femmes sortirent rapidement et prenant la direction des quais, Sully la mena directement à un vieux rafiot aménagé, réparé plus ou moins bien, mais qui avait la vertu de flotter et d'avoir un pont couvert.
A peine firent-ils quelques pas sur l'embarcadère, qu'un jeune Halfelin, encore enfant à première vue, fit apparaître sa tête de derrière une voile. L'enfant était acrobatiquement suspendu par les jambes, et matériel de couture à la main, il entreprenait de recoudre la voile.- Sully ramène une donzelle-le. » Entonna l'enfant avec un air de ritournelle. Ce qui ne manqua pas d'agacer Sully qui ne manqua pas de lancer habilement une bille de fronde sur le genou du gamin qui tomba au sol et décampa en riant.- Ne t'avise pas de me recroiser, jsuis de mauvais poil!! Lui hurla sully. Cri qui fit venir un nain, plutôt grand pour sa race, et dont la barbe courte pour le coup était soignée et surtout... propre.- Tu nous ramène quoi? » Dis la voix rocailleuse « Je te prévient, on est déjà limite niveau finance, on a pas de quoi entretenir une personne de plus! » Sully ignora royalement la remarque du nain, qui semblait cependant dire vrai. Et prenant la parole lança la discussion sur un autre sujet.« Le piaf t'as dit, une prime de moins. » « Oui, il est partit voir s'il y avait d'autre primes, mais c'est mal partit, on le trouvera jamais ce gnome. » « Si vous aviez pas tant de principe, on aurait au moins mit la main sur Booney. » « Il est pas rentable celui-là, puis c'est un vieux compagnons, essaye même pas d'y toucher. Le piaf te bazarderais à l'eau. » « Du moment qu'elle est plus chaude que celle de ta chaudière. » « Et voilà, encore une fois tu me relance là dessus, est-ce que c'est de ma faute si tu as joué et perdu l'argent qui était sensé permettre de la réparer? » « C'était MON argent, je te rappel qu'on avait décidé de partager, tu n'avais qu'a utiliser le tiens! » « Le miens, il sert déjà à nous payer de quoi manger, et celui du piaf, il sert à réparer les dégât qu'il cause. » Sully pour toute réponse fit un vague geste de la main. Au loin, sur le pont, l'enfant se mit à chanter une chanson satirique et grossière.« Et toi? Des info? » Repris Sully« Oui, il semblerait que le gnome aille à nouveau frapper. Mais où et qui, je l'ignore, on est trop connu et pas assez par ici. Je sais juste qu'il a négocié un contrat. » L'humaine sembla réfléchir un instant. Puis se tournant vers Arsia.« Tu va peut être pouvoir nous aider si ça te tente. Si tu trouve avant ce soir qui doit tuer le gnome diabolique, Si tu trouve, on t'évitera les frais d'auberge en t'acceuillant ici. Faudra juste que tu participe à la nourriture. » Le nain retourna en pestant vers le pont couvert. Mais avant de s'y enfoncer, il se retourna, l'air brusquement inquiet. « Au fait t'as rien vu de bizarre au coutelas? » « Non rien. » « Fred dis qu'un grand pouvoir magique est entré en ville ce matin et se trouve en ce moment au coutelas. C'est étrange. Apparemment bien plus grand que ce qui sort de la tour des arcannes. Fait attention. » « Ouais ouais ouais, retourne à ta coque toi, qu'on puisse se barrer d'ici chercher des primes plus alléchante ailleurs, et dans un endroit où il fait chaud de préférence! » L'humaine se tourna vers Arsia, attendant une réponse de cette dernière.« Alors, partante pour aller chercher des info sur ce gnome mystérieux, impalpable et indétectable? » musique pour aller avec la danse de phélès
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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