Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Des routes et des hommes, Prémices de la fortune
  écrit le : Mercredi 25 Novembre 2009 à 21h24 par Jebeddo
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Sixième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (6 nuiteuse 1372)
Lieu : Entre Luskan et Padhiver
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 2°C
Moment: tombée du soir




Arsia

La Mulan avait traversé tout un continent, de part en part. Pourquoi faire un si long voyage. Elle ne le savait pas vraiment elle même. Simplement à chaque arrêt de nouvelles opportunité s'étaient montrée et de fil en aiguille, de routes en routes, elle s'était retrouvée à Eauprofonde, une ville foisonnante de la côte des épées. Cela ne faisait que quelques jours qu'elle se trouvait là, mais déjà la peur de trop se lier, et l'envie de partir se faisait sentir. Il faut dire que sa beauté froide attirait pas mal de jeunes hommes de la ville, son exotisme et ses bonne manière lui valant même quelques grâce de gens de la cours. Ça n'allait certes jamais plus loin qu'un sourire ou parfois même de bonne proposition comme préceptrice attitré, mais c'était déjà trop pour la jeune femme au lourd passé.

Une caravane se rendait à Luskan? Parfait, elle sauta sur l'occasion pour changer d'air. Et le lendemain elle parcourais une route sinueuse longeant la côte. L'océan sur sa gauche, dont l'embrun parfumé enchantait, mais dont l'humidité se faisait mordante en ce début d'hivers, et ce, malgré la proximité du fleuve chaud de Padhiver. La caravane avançait lentement, car la nuit tombait vite, aussi les trajets étaient cours, et les soirées se déroulaient à l'abris dans les nombreuses auberge au bord de cet axe de commerce majeur, bien que redouté. Ils avaient fait une courte halte à Padhiver, le temps de livrer des marchandises puis avaient repris la route vers Luskan.


Le voyage se passa ainsi sans accident, jusqu'à ce qu'à l'aube du 6ème jours de trajet, le 5 nuiteuse, en fin de journée. Un bruit dans les fourrés inquiétât toute la caravane. Le soir commençait à tomber, et le convoi avait été retardé par l'embourbement d'une des roulottes. Aussi, la plupart des caravanier étaient tendu. La possibilité d'une attaque à la nuit tombée était plus que probable, et il n'aurait pas été étonnant qu'une troupe de pillard un peu ambitieuse ai commencé les hostilité avant que le jour ne soit complètement parti.




Télim

Télim avait pris la direction de la mer. Après avoir contourné les bois et la montagne des épée en prenant la route vers Triverrat. L'appel du large si fort l'avait poussé à abandonner ses “compagnons”. Après quelques jours de réflexion, une nuit passée à la belle étoile tout proche du fleuve chaud, l'autre dans une auberge de Padhiver, l'humain avait atteint l'océan. Mais une fois arrivé, il n'eut pas vraiment d'idée sur la route à suivre. Il voulais naviguer oui, mais pour cela encore fallait-il tomber sur un navire qui veuille bien l'accueillir, aussi prit-il la direction de Luskan. N'étant guère familier des lieux et voyant le soir tomber, il se borna à commencer l'installation d'un campement succin et discret un peu à l'écart de la route à l'abri du vent glacial qui ne manquerait pas de souffler cette nuit.


Il en était là de ses préoccupation lorsqu'une caravane arriva près de lui. Le temps de remonter en direction de la route, par le plus bref sentier, et déboula comme le premier sauvage venu devant la première roulotte.

Voyant les gardes tendus, et quelques cavalier accourir vers lui il fit rapidement signe qu'il venait en paix. Et le chef de convoi, se limitant à un bref geste de la main l'invita à monter à bord d'une des roulotte. Sans doute le froid avait-il forcé l'amabilité de cet homme qui ne demanda pas même le plus petit écot a Télim.




Lieu : auberge Entre Luskan et Padhiver
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 0°C
Moment: début de la nuit




Tous

Rapidement, l'humain fut placer au côté de la Mulan. Seule place vacante dans le convoi qui repris sa route rapidement. Les menant tout deux à la prochaine auberge.

La soirée se passa cordialement, les caravanier étaient de bonne humeur, soulagé de leur arrivée saine et sauve à la taverne, et surtout d'une température plus clémente qu'offrait l'auberge en comparaison de celle d'un campement où il aurait fallut en outre monter la garde. Il y eu des jeux, il y eu des chants. Lorsque soudains tous entendirent le bruit d'une roulotte à l'allure précipitée. Tous accoururent dehors, plus pour vérifier à qui manquerait la roulotte.
Consterné, l'aubergiste ne put qu'observer qu'un petit convoi venait de reprendre la route, malgré la noirceur de la nuit, et le risque de brouillard opaque à l'aube, comme bien souvent en ces régions humides. Le reste de la soirée se passa en palabres sur la folie de ces coursiers, et les théories sur leur identité allèrent bon train, coursier de la cours de Luskan ou de padhiver que l'on avait dépassé quelques jours auparavant, aventurier, nécromant peut être? En tout cas, cette personne devait être particulièrement bien équipée en objet magiques. Selon beaucoup c'était du suicide de partir ainsi la nuit, sauf peut être pour Elminster, on ne parlait plus que des fantôme innombrable du marais des morts tout proche, des bandits orcs qui en petit nombres pillaient les voyageurs imprudents, les dangers de la route, invisible de nuit, les monstres des forêts, les gobelins... Si bien que chacun allât de son histoire, son anecdote effrayante, fictive ou réelle des dangers qu'ils avaient croisé sur une route d'ici ou d'ailleurs. Le tour de table était déjà bien avancé quand il arriva aux dernières personnes du convoi. Tous regardaient intensément Télim et Arsia, qui côte à côte car arrivé à table en même temps se voyait chacun désigné soit pour l'une par son origine Mulan suggérant un long voyage plein de danger, et l'autre, cet homme qui s'apprêtait, tel un fou, à camper seul par une nuit d'hivers au milieu de tout ces danger précédemment cité. Tous attendaient que l'un des deux au moins ne conte une histoire, brève ou longue, mais terrifiante ou drôle.



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Jeudi 03 Décembre 2009 à 12h11 par Belgos Dalaèl
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Il avait été facile pour Télim de rallier des lieux plus propices, loin de la Haute-Forêt et surtout de la compagnie des autres et surtout du moinillon. Pourtant, il l'aurait bien volontier déculotter pour lui apprendre à vivre d'un manière bien particulière, histoire de lui procurer un peu de plaisir sous ces températures peu clémentes qui refroidissaient les ardeurs.

Ainsi les événements des derniers jours avaient été pour l'homme une bénédiction et l'ennui précedemment ressentit était désormais de l'hisoire ancienne. Place à une nouvelle vie et à des nouvelles aventures si le sdieux le lui permettaient. Il était avide d'action, sans doute pour pouvoir oublier le malaise qui le rongeait. Car Télim Osonsaar n'avait plus de passé, un évenement d'une rare violence l'avait étreint il y a peu, le quel? Il l'ignorait mais il en restait persuadé, on avait violé son âme, lui enlevant toute trace de son passé, celui des premiers jours, de son enfance, de son adolescence jusqu'à ce qu'il entre dans le monde des adultes. Bine sur, il se savait issue d'une lignée de marin de par une rencontre opportune dans une auberge minable qui bordaient les docks d'Eauprofonde, le jour même de son retour de Chult. Chult? Une terre si lointaine dont il ne conservait là aussi que des images floues, des visages, des bruits, des odeurs. Mais rien d'autre.

Il était certain d'avoir été la victime d'une magie puissante...

Et là on attendait de lui qu'il raconte une histoire? Une histoire quelconque? Mais le roublard ne demandait pas mieux aussi fallit-il qu'il connaisse lui-même une histoire. il avait bien quelques chants de marins en réserve mais ni plus, ni moins.

Ecartant les mains en signe d'impuissance, essayant de garder un air avenant, Télim parla.


- Ne m'en veuillez-pas compagnons d'un soir, je suis le mal aimé de Milil et mes talents de conteur sont tout sauf enclin à vous faire passer une belle veillée. Pire! Je crois même que je ne connaisse aucune histoire pouvant régaler l'auditoire ici présent!

Il regarda sa voisine et esquissa un sourire.

- Peut-être que ma voisine saura vous faire ce plaisir et egayer cette soirée?



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« Plutôt vivre libre que mourir des chaînes de l’esclavage »
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Fiche de Télim
Autre Pj: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches)
Pnj's: Adrian Cormaëril (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Dimanche 13 Décembre 2009 à 17h51 par Arsia
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Comme a son habitude Arsia était ravi d’apercevoir de nouveaux horizons. Son voyage se passait comme à l’accoutumé, sans cause, dans une relative réclusion. Seule, Arsia put pendant le voyage observer les occupants de la caravane, leurs comportements, leurs attitudes. Elle ne remarqua rien d’original donc sans aucun intérêt , seules les appréhensions des caravaniers retinrent l’intention d’Arsia.

Le crépuscule faisant deviner une nuit imminente, la caravane fit escale dans une auberges bordant cette longue route. La mulan se retrouva à côté de l’homme qui avait précédemment rejoint la caravane. Celui-ci au contraire des autres retint l’intention d’Arsia, en effet il projetai de camper seul au milieu de cette région impitoyable. Comme la discussion était ennuyeuse ,Arsia pensa aux différentes raisons qui auraient pu pousser cet homme à camper au sein de ce terrain hostile : la folie, la stupidité, la pauvreté ou alors peut-être la témérité.

¤Je serait vraiment déçu si la stupidité en était la cause.¤

Les pensées d’Arsia furent très vite interrompues par le tour de tables organisés par les membres de la caravane, où il fallait raconter une anecdote effrayante. Discussion d’apparence anodine, la mine d’Arsia commença à s’assombrir, cette conversation fit resurgir du passé de mauvais souvenirs, des souvenirs qu’elle aurait préféré oublier à jamais. Le nom de Corile , son visage lui réapparut tel un mauvais cauchemar. Le regard d’Arsia se perdit dans le vide, d’habitude attentive, la mulan finit par ne plus suivre le cour des événements, et sombra dans une légère rêverie. Rêverie interrompue, par son voisin qui pour esquiver son tour, décida de le donner à Arsia. En réponse ,celle-ci se leva et d’un ton plus glacial que d’habitude prononça ces mots.

« Désolé, je n’ai rien à dire sur le sujet, si vous voulez bien m’excuser, je m’en vais me reposer. »

A ces mots elle commença à partir, mais une pensée suivie d’un léger regard pour son voisin l’arrêta un moment.

¤ En tout cas quelle éloquence, il n’est surement pas stupide.¤



La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
 
 
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écrit le : Dimanche 13 Décembre 2009 à 22h38 par Jebeddo
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Sixième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (6 nuiteuse 1372)
Lieu : Entre Luskan et Padhiver
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 2°C
Moment: tombée du soir


Arsia, Télim

Le blanc qui succéda le double refus traduisit bien la rupture d'ambiance et le froids qui s'installa entre les caravanier, et les deux aventuriers. La frustration de la compagnie et leur étonnement vis à vis de ce refus, pour le moins inhabituel, et jugé malpoli, fit planer un long silence. Avant que l'aubergiste, soucieux de la réputation d'éviter toutes tensions ne pris la paroles en racontant une histoire abracadabrantesque, et pas spécialement intéressante à son tour.
Quelques regards curieux, colériques, outrés, étonnés, ou moqueurs se dirigèrent vers les deux aventuriers.

L'ambiance rompu, les discussion reprirent, mais entre groupe. Arsia s'était retirée dans sa chambre, et Télim fut royalement ignoré par la foule. Il fini lui aussi par se retirer dans une chambre qu'il paya à prix fort.



Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Entre Luskan et Padhiver
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 2°C
Moment: Aube puis fin de matinée


La nuit se déroula sans incident majeurs, si ça n'est en plein coeur de la nuit, a nouveau le tumulte d'un convoi. Ce qui ne manqua pas d'animer les discussions du matin. Dont Télim fut exclus, et auxquels Arsia ne put entendre plus que ce qu'elle savait déjà. A l'aube les caravanes se mirent en marche, Arsia étant employée par la caravane n'eût aucun soucis pour y reprendre place. Télim dû, lui, faire des pieds et des mains pour en faire partie.


Ils suivirent la route un long moment, les traces des convois nocturne se dirigeaient vers Luskan. Le premier avait visiblement eu des ennuis car on trouva des trace de combat et des cadavres d'orc. Mais rien de plus visiblement, la caravane s'en était sortie, visiblement ralentie cependant.

Il n'y eu plus aucune autre traces indiquant un périple particulier, jusqu'aux alentours de midi, lorsqu'ils approchèrent de Luskan. Là, les traces des deux convoi déviaient étrangement sur la route, des traces de feu apparaissaient, ainsi que de nombreuses flèches. Au loin à l'extérieur de la route, un mince filet de fumée s'élevait.

Les caravaniers hâtèrent le pas pour éviter ce présage. Cependant, quelques regards intrigués se portèrent sur les deux aventuriers, se demandant s'ils allaient prendre la direction des flammes, ou suivre la caravane.



Kipepeo


Kipepeo était partit après ce qu'elle estimait être l'échec de sa mission, les preuves détruites, un danger tenace, aucun indice. Rien, aussi avait-elle pris la route un peu au hasard des chemins et des rencontre. Par deux fois elle rencontra cet homme étrange, lors de halte dans des auberges en bord de route. Sans doute prenait-il la même route qu'elle, celle menant de Lunargent à Luskan, en passant par Triverrat et Mirabar. Elle ne savait rien de lui, mis à part qu'il l'intriguait, par son allure et ses attitudes, mais n'avait pas eu l'occasion de lui parler.
Son voyage fut sans grands encombre, la chance avait été avec elle enchantant son voyage de milles spectacles naturels, d'histoires à dormir debout, et de musique fantastique. Restait la nourriture que les hommes du nord ou tout du moins les caravanier de cette route ne pratiquaient que comme une corvée, et dont les résultat laissaient à désirer.

Mais l'ennuie vint rapidement supplanter l'excitation du voyage. Il n'y avait pas grand chose à faire, aussi ressassa-t-elle de nombreux souvenirs.
La caravane qu'elle suivait coupait avant Luskan, préférant éviter la ville a la sombre renommée. La cité avait intrigué l'halfeline, mais sans plus. Toutefois, le trajet à l'aube fut des plus surprenant les caravanier cherchaient visiblement à éviter la surveillance de la citée et de ses patrouilles plus que les bandits et danger nocturnes. L'aube se levait lorsqu'à l'horizon, vers la cité, un brusque éclair surgit. Kipepeo, somnolente ne l'aurait à vrai dire pas vraiment noté, si cela n'avait pas jeté le trouble dans la caravane.


«- Un éclair si bas?  S'écria l'un.
- Impossible il n'y a pas de nuages.
- ça se rapproche...
- Filons, je n'aime pas ça. »

En un rien de temps, la caravane s'était mise en route. Et en un rien de temps Kipepeo s'était retrouvée seule avec son équipement. Elle n'avait à vrai dire pas fait très attentions aux mouvement des caravaniers, ces éclairs l'intriguaient, autant que cet homme qu'elle avait déjà croisé deux fois par la suite et qui se dirigeait vers Luskan et les éclairs. Elle était descendue pendant le demi tour, afin de mieux suivre les évènements et pu voir la fin du combat. L'étrange homme était loin à l'horizon, mais intérieurement elle avait l'étrange certitude qu'il s'agissait du même homme croisé à deux reprise. Sa démarche étrange ressortait même à une distance aussi grande, et si dans la pénombre elle ne distinguait pas ses vêtements, son teint pâle ne la laissait pas dans le doute. Beaucoup l'auraient de nuit sans doute pris pour un fantôme.


Phélès


C'est guidé par la douleur qu'il avait pris la route de Luskan. Sa seule tentative pour un autre chemin eu lieu à Mirabar, où il était resté un jour de plus que de raison, et hésitait à se rendre à Eauprofonde. La douleur avait comme lu dans son esprit et surgit lancinante pendant toute une journée durant laquelle il dût rester alité. Fatigué, épuisé, et nauséeux. Si bien qu'il repris sa route vers Luskan, pas tout à fait enthousiaste d'être encore une fois prisonnier de quelque chose dont il ignorait en outre la nature.

Il n'eût pas vraiment de chance sur son trajet. Seul et le plus souvent sous la pluie, rapidement abandonné par les caravaniers sous prétexte qu'il apportait la malchance avec lui. Il se retrouva un beau matin abandonné en pleine nature par la dernière caravane qu'il avait accompagné. Ceux-ci étaient visiblement partit de nuit sans le prévenir. Ils avaient en outre fait un détour, évitant d'entrer en provenance de Mirabar, sans doute pour duper les gardes de Luskan.

Il pris alors la direction de la ville des navigateurs, destination qu'il souhaitait de toute façon rejoindre, maudissant les traitres qui l'avaient laissé, sans toutefois le voler. Ceux-ci le devançaient largement de trois bonnes heures. Et tandis qu'il marchait, il apperçut soudains à l'horizon des éclairs magiques et autre manipulations de la toile se manifestèrent. Intrigué, le barde en pris la directions. L'endroit était trop loin de lui pour qu'il soit directement menacé, d'autant que les éclairs avaient cessé, tout comme certainement le combat. Le temps qu'il arrive les vainqueurs seraient sans doute partis. Peut être en laissant un peu de butin sur place. De toute façon, c'était sur sa route. Il n'y avait pas de mal à y jeter un rapide coup d'oeil.

Il pensa tout d'abord tomber sur son convoi, mais il constata rapidement que le combat était hors de la route tandis que ceux qui l'avaient abandonné avaient sans doute continué. En y repensant ils devaient déjà être loin lorsque les éclairs sont apparut. Sans doute déjà devant les portes de la ville. Ce qui lui parut néanmoins absurde. A moins qu'ils n'aient pris la directions de Padhivers. Annoncer clairement sa destination est parfois risqué en ces lieux, où les guerre entre citées sont monnaies courantes. Et la crainte de l'espion pouvait mener certains caravanier à mentir aux hommes qu'ils engagent, évitant ainsi les risques inutiles.



Phélès et Kipepeo


C'est sans doute un souhait du destin qui fit que Kipepeo et Phélès arrivèrent presque simultanément sur les lieux du combat. L'endroit était situé étrangement à l'écart de la route, visiblement le convoi avait quitté l'axe principal pour se diriger vers les brouissaille. L'une des roulotte s'était fracassée les roue sur une roche, l'immobilisant et le combat semblait s'être focalisé autour de ce point central.

L'herbe était roussie par endroit, de nombreux cadavres jonchaient le sol, si bien qu'on ne savait pas vraiment qui l'avait emporter. Des traces de roues s'écartaient du champs de bataille, une seule roulotte à première vue, mais il ne fallait jurer de rien. La caravane avait été en partie pillé, mais visiblement à la hâte. Il restait sans aucun doutes quelques affaires intéressantes à prendre. Pour peu que l'on se décida à consacrer du temps à la fouille. D'un simple coup d'oeil on voyait déjà quelques vestiges intéressants. Sur le cadavre de ce qui avait dû être un jeune mage, défenseur du convoi tombé juste devant la roulotte, une belle cape bleutée et ornée de motifs discret, ainsi qu'une bague à l'un de ses doigts étaient restés en place. Et plus loin, un coffre vide, mais d'excellente facture gisait béant et vide. Il y avait aussi quelques armes de mauvaises factures sur les corps des victimes. Pour le reste, il faudrait consacrer du temps à la fouille, au risque d'être pris par une patrouille de passage, pour au pire les coupables au mieux des pillards.

Mais pour le moment, les deux nouveau venus étaient seuls, et hors du champs de vision chacun l'un de l'autre. Phélès venant du sud est, et Kipepeo du nord est de la zonne. Seul Kipepeo savait l'humain proche. Après tout, c'était aussi parce que cet individu l'avait intrigué qu'elle était venue ici.



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écrit le : Lundi 14 Décembre 2009 à 11h17 par Kipepeo
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La petite forme encapuchonnée se tenait seule, la bouche ouverte dans un cri muet alors que le grincement des roues de la caravane, hoquetant sur le sentier s’éloignait à toute vitesse. Toute concentrée sur les étranges éclairs lumineux, elle n’avait nullement entendu ou même comprit que les caravaniers étaient en train de détaler comme des lapins. Elle posa ses mains sur ses hanches, comme le faisait sa mère, à l’époque, lorsqu’elle n’était pas contente et s’apprêter à sermonner vertement la turbulence de la petite halfeline. Mais déjà, il n’y avait nulle personne à sermonner, la caravane n’étant plus qu’un faible et lointain bruit, comme un souvenir qui doucement s’éteint dans la mémoire. Elle soupira, rassemblant ses affaires, équilibrant son sac, ramenant sa cape bien serrée sur sa robe rouge, et remettant ses bottes. Kipepeo avait déjà pris sa décision : elle allait jeter un petit coup d’œil curieux, par-là de l’horizon où ces étranges lueurs avaient zébrés le ciel de l’aube naissante. Se remettant en route, comme tout les matins et tout les soirs et même parfois dans la journée, elle repensa avec tristesse à ses compagnons de l’Assemblée… Comment allait-elle reprendre confiance en elle. La déchirure était encore vive, la mémoire ressassait les événements…

Ils étaient sortis du manoir, toussant, crachotant la fumée acre mêlée à l’odeur immonde de la chair brulée, Livien, Jehal et elle. Kipepeo, la petite barde, sous le choc de cette violence, de cette odeur immonde du mal qui régnait partout dans les royaumes. La petite halfeline s’était précipitée dans les bras de son ami paladin, Livien. Au passage elle avait du lui faire mal, tant leur combats avait été rude, et les blessures multiples mais heureusement non létales. Livien lui tapotait l’épaule et caressait les cheveux alors qu’elle sanglotait, écoutant ses phrases entrecoupés de respiration difficilement contrôlable
Je ne peux pas Li.. Livien… Je ne suis… qu’une halfeline…pas un puissant guerrier ou un héros comme vous. Comment pourrais-je apporter de la lumière au monde alors qu’il est plongé sans cesse dans l’horreur des démons ? Ma lumière n’est pas assez forte ! Je ne suis pas assez forte ! Dites le à Maître Enil… Dites-lui qu’il a placé trop de confiance en moi. Je…

S’arrachant aux bras de son ami, Kipepeo s’enfuit, les yeux brouillés de larmes, l’âme entachée d’un sentiment de trahison vis-à-vis d’un Maître qui lui avait accordé sa confiance, confiance qu’elle ne pouvait assumer. Elle trébucha et vit le monde s’écrouler autour d’elle, ou plutôt c’était elle qui s’écroulait sur le monde, tombant dans une inconscience et un sommeil réparateur. Quelques heures plus tard, elle se réveilla, se leva et prit la route au hasard. Son voyage lui fit du bien. Tout ces paysages, ces rencontres nouvelles, la rassérènent et lui insufflèrent un semblant de confiance en soi enfouissant les moments d’horreurs et le déchirement de la séparation dans les tunnels de ses souvenirs.

Pour l’heure, la jeune femme avait envie de savoir. Sa curiosité la plongeait sans cesse dans de périlleuses situations, elle le savait bien. Mais c’était une force qui surpassait toujours la peur. Peut-être que c’était la peur qui la poussait à la curiosité : ne pas savoir, voir, comprendre, n’était-ce pas plus effrayant que de mesurer ce qui se dressait clairement devant soi ? Plissant les yeux, elle vit une forme d’homme familière. Elle l’avait déjà vu où déjà ?
¤ Ha oui, je l’ai déjà croisé à l’auberge me semble-t-il. Serait ce le même voyageur qui prenait la même direction que moi ? ¤

Vagabonde jusque dans ses esprits, elle repensa à une possible destination : Luskan...Elle aimait fort bien la consonance du nom : il y avait là un "Lusss" comme lustré, un sentiment de suavité, de soie et de promesses... Et le "kan" une étrangeté de ces pays où les femmes s'habillent de soie et mangent des plats d'épices qu'elle ne prétendrait jamais goûter... Mais ses pensées furent interrompues lorsque les cadavres se découvrirent à sa vue. Kipepeo s’arrêta net, parcourant des yeux les corps, à la recherche de quelque vie possible à sauver. Elle s’avança doucement, posant sa main ici et là, levant la tête cherchant à comprendre. Son esprit ressassait les pourquoi et les récriminations inutiles à tant de violence. Elle s'arrêta près de cet homme à la jolie cape bleue qu'elle devina aisément être un adepte de la Toile, un pratiquant du grand Art. Serait-il un membre de l'assemblée ? Elle se pencha pour vérifier si il était encore en vie mais s'arrêta dans son geste. L'étrange voyageur, cette forme devenue familière au cours de son récent périple, se tenait là, au bord du champs de bataille. Elle savait qu'il ne pouvait être qu'un simple témoin, peut-être, non sûrement aussi curieux qu'elle. Étrangement rassurée à cette idée la petite halfeline leva la main droite vers lui et l'agita doucement en un petit salut timide.



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écrit le : Mercredi 16 Décembre 2009 à 12h36 par Phélès
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élaissé au bout de quelques jours par chaque convoi auquel il se joignait, sous prétexte qu’il portait la poisse, Phélès avançait, seul, sur la route. Il avait la main posée sur le cœur, acte qu’il répétait souvent ses derniers temps. Il vérifiait simplement la présence de son étrange amulette autour de son cou. Celle-ci était en fait une mince fiole contenant un liquide noirâtre autour de laquelle il avait noué une cordelette en cuir. Après tout, s’il était encore en vie c’était uniquement grâce à cet objet qui le protégeait tant qu’il restait sur le chemin de Luskan et il avait fait cette découverte à ses dépends.

A Mirabar, enhardi par l’absence des effets du poison de l’Amasstarte, il avait songé à s’écarter de sa route, pensant qu’il ne risquait rien tant qu’il était en possession de l’artefact. Mais la nausée le rattrapa vite le clouant au lit et ce n’est qu’après avoir reprit la direction de la cité des navigateurs, ville dont les sonorités semblaient froides et dures aux oreilles du téthyrien, qu’il fut de nouveau exempt de toute souffrance. Ainsi sa liberté retrouvée n’était finalement qu’une illusion.

La longue traversée qui le menait dans la direction opposée de celle qu’il avait entrepris six mois plutôt lui laissait un étrange gout dans la bouche. A l’époque, il ignorait encore l’existence de la terrible guilde de Myel-Elina et nulle toxine ne souillait son corps d’albâtre. Etait-ce l’ironie du sort ou un tour de Beshaba qui lui faisait comprendre que les derniers mois qu’il avait vécu n’avait mené à rien d’autre que de revenir au point de départ ? Un sourire frustré apparut sur son visage tandis qu’il marchait.


¤ Un nouveau départ, tu parles ! ¤

Ce n’est que de nombreuses minutes plus tard qu’il arriva sur le lieu de la bataille qu’il avait cru voir au loin. Il Regarda alentours, posant son regard sur les corps calcinés et l’herbe roussie d’un air égal. Il était presque déçu que les cadavres qui se trouvaient là n’étaient pas ceux des traîtres qui l’avaient abandonné pendant qu’il dormait. Alors qu’il hésitait entre rester ici plus longtemps et continuer sa route, l’apparition d’une petite hin sous ses yeux lui fit réaliser que le concert d’éclairs qui avait eu lieu n’était surement pas passé inaperçu.

Aussi pillards, bandits et membres de la garde des différentes villes environnantes ne tarderaient pas à se rameuter ici. Si c’était la milice de Luskan qui arrivait en premier les choses pourraient aller en s’améliorant car habilement négocié ils le feraient surement rentrer dans la ville sans histoire, et ce, autrement qu’en se faisant mettre en prison. Mais le jeu en valait-il la chandelle ? Si la diplomatie ne marchait pas, alors il allait peut-être être accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis et pire encore, peut être se verrait il privé de sa précieuse amulette ! Et encore, ce n'était la que des suppositions au cas ou c'était effectivement les forces de l'ordre de la cité des navigateurs qui arriveraient en premier. Si c'était des brigands, sa survie était encore plus incertaine. Restait à savoir pourquoi la jeune femme se dressait devant lui ainsi, lui faisant un signe amical de la main, ce n’était définitivement pas le comportement d’une personne mal intentionnée et encore moins l’attitude d’un survivant.


- Je crois que nous arrivons tous les deux trop tard pour le sauver, dit-il en guise de salut, baissant ses yeux cernées sur le corps du jeune mage. "Leurs assaillants ont dû récupérer ce qu’ils étaient venu chercher", il désigna du menton le coffre de bonne facture mais qui devait avoir contenu surement des objets très précieux, motifs de l’affrontement. "Cependant si nous sommes ici vous et moi, c’est que d’autres ont aussi vu ce qu’il s’est passé."

Il s’agenouilla alors devant le corps du jeune homme, citant une quelconque pièce de théâtre.
"Hélas ! Pauvre Yorick..." Gardant la suite de la réplique pour lui, il chercha des signes pouvant l’aiguiller la ville d’origine du convoi. Ne sachant trop que penser de son interlocutrice, Phélès préféra l’envoyer faire le tour des cadavres le temps qu’il prélève la bague et la cape du malheureux. Et si elle le remarquait alors il n’aurait plus qu’a dire qu’il les ramènerait à la mère du défunt afin qu’elle puisse faire son deuil. Le barde jugeait simplement idiot de laisser là des objets qui semblaient magiques ou qui pouvaient, s’ils ne l’étaient pas, se revendre à bon prix en ville.

- Nous ne pouvons rien faire pour lui mais peut être qu’il y en a certains que l’on peut encore sauver. Dépêchons nous...



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écrit le : Mercredi 16 Décembre 2009 à 16h55 par Kipepeo
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Kipepeo regarda s'avancer cet étranger dont la silhouette était à présent familière. Vu de près, elle le trouva singulièrement singulier en apparence, ses cernes témoignant d'une fatigue ou d'un chagrin... Quoique c'était peut-être les deux à la fois. Elle l'observa soigneusement, plissant ses yeux lorsque sa stature fit qu'elle regarda vers le ciel, descendant vers ses bottes, la moue curieuse comme celle des enfants. Quelque chose clochait en fait. Elle le trouva dérangeant dans ses manières brusques, ne prenant même pas la peine de se présenter. Elle lissa sa robe, secoua ses cheveux... Elle avait peut-être l'air d'une sauvageonne, ou bien n'était-elle pas assez importante à ses yeux... Tout cela induisait dans le cœur de la jeune femme des sentiments contradictoires. Elle essayait de déterminer si par les standards humains elle pouvait être considérée comme jolie, digne d'intérêt et surtout de considération. Un peu de politesse par ces temps rudes serait le bienvenu dans le cadre de cette horreur. Sa nature impulsive reprit le dessus, malgré une vague mise en garde de cette petite voix qui empêchait de faire des conneries, voix qu'elle avait toujours superbement ignorée d'ailleurs. Se redressant de toute sa hauteur, la mine fière et la bouche boudeuse elle rétorqua :

- Je ne sais si c'est une bonne rencontre Messire. N'est-il point commun de se présenter avant de prétendre à suggérer quelconque actions ? Je ne suis point larbin ou chose à commander !

Kipepeo avait sourit aux dernières paroles afin d'en atténuer la dureté. Elle n'allais pas se laisser mener par le bout de son petit nez ! N'empêche qu'elle se prit au jeu de l'étranger et rajouta sans tarder :

Yorick ? Vous le connaissez donc ? ... J'ai déjà vérifié pas mal de cadavres Messire, peut-être que vous pourriez aider à le retourner afin que l'on puisse vérifier soigneusement si il y a encore quelque vie en lui. Cela devait être un grand magicien non ? Vous pensez que les broussailles cachent encore des brigands ?

Kipepeo promena son regard aux alentours, s'assurant que rien ne suspect viendrait troubler leur rencontre. Elle pensa tout à coup que ces supposés voleurs pouvaient encore rôder près d'eux.



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écrit le : Jeudi 17 Décembre 2009 à 15h31 par Belgos Dalaèl
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Si Télim avait été un personnage d’un de ces nouvelles romanesques en vogue dans la haute-société d’une quelconque cité de la Côte des Epée, il aurait pu penser l’ombre d’un instant être soumis à la tyrannie d’un écrivain quelconque ou d’un narrateur Qui n’avait rien d’autre à offrir à son encontre qu’un lot successif d’événements sans saveurs. Oui, dans ce cas précis, la tournure que prenait les événements pouvait lui faire faire penser à son inutilité dans l’histoire qui s’écrivait à cet instant. S’il avait été lui aussi un conteur confirmé, il aurait sans doute pu lui-même s’acharner à loisirs sur ses personnages, en les bridant, les mettant volontairement de côté quitte à rendre leur existence profondément superflue et sans saveur.

Mais la vérité était toute autre, il n’était pas un personnage de roman, et la réalité semblait le rattraper à grand pas. Il ne put s’empêcher d’esquisser un rictus devant le soudain intérêt de quelques un de ces caravaniers à son encontre. Ces gens étaient étranges, ils l’ignoraient superbement depuis leur rencontre fortuite et voilà que soudainement ils s’intéressaient à lui, enfin certains d’entre eux. Pourquoi Télim prendrait-il la décision d’aller au devant de quelque danger, quel qu’il soit? Oui, il lui fallait une sacré bonne raison pour décider de mettre en danger sa propre vie.

Il ignora donc à son tour les regards interrogateurs et décida de continuer à suivre la caravane à défaut d’avoir une raison particulière à faire autrement.



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« Plutôt vivre libre que mourir des chaînes de l’esclavage »
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écrit le : Jeudi 17 Décembre 2009 à 17h16 par Phélès
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e n’est qu’après que la jeune hin eut prononcé sa première diatribe que le barde fêlé releva la tête vers elle, prêt à cracher le venin qu’il était si prompt à distiller dans ses paroles. Mais face à la bouille boudeuse de la petite bonne femme qui se dressait fièrement devant lui, il ne put répondre que par un sourire amusé, rendant à son visage fatigué un peu de sa superbe. D’autant que cette dernière lui tendait une perche pour qu’il continue son semblant de représentation, dont elle était l’unique spectatrice.

- Je l’ai connu, Horatio ! C’était un garçon d’une verve infinie, d’une fantaisie exquise...

Le barde ouvrit la bouche comme pour continuer son monologue mais s’arrêta. Avait-il oublié la suite de sa réplique ou voulait-il simplement en arrêter là ? Son interlocutrice n’aurait su le dire. Il prononça alors quelques mots à l’attention de la tignasse blonde qui était à coté de lui tandis qu’il commençait à s’occuper du cadavre du malheureux.


- Pardonnez-moi, gente dame, d’oublier les politesses qui sont de mise, sur les lieux d’un massacre. Le saltimbanque arrêta d’emprunter la voix d’un noble pour ajouter avec franchise. "Il est vrai que je ne savais pas comment aborder le sujet. Faire des présentations dans des conditions comme celles-ci me paraissaient superflues, l’objectif étant de secourir les survivants si tant est qu’il y en est."

Manipulant le corps encore chaud, exempt de toute rigidité cadavérique pour le moment, le téthyrien déplaçait l’homme de façon à ce que sa pèlerine puisse s’enlever tandis qu’il fournirait le plus gros de son effort. ces déplacements il essayait de les faire passer pour des erreurs de manipulation.

- Puis, même si ce sont en général aux hommes de se présenter avant les femmes, c’est vous qui en premier m’avez fait un signe, si je ne m’abuse. En ce cas, n’était ce pas à vous de me révéler votre identité ? Mais soit. Déjà agenouillé, le barde fit une demi-révérence aux airs grotesques, levant sa main au dessus de sa tête puis la ramenant vers son ventre tandis qu’il s’inclinait. "Phélès, acteur et musicien itinérant, comme vous avez pu le deviner et moi à qui ai-je l’honneur ?" Dit-il, un sourire toujours aux lèvres.

N’oubliant pas les autres questions de l’halfelin, il ajouta.
"Je doute qu’à son jeune âge il eut pu être grand magicien. Je dirais juste un jeune homme sortant d’une école de magie à la recherche d’un peu de renommée... Mais ne nous attardons pas, je ne pense pas que les instigateurs de tout ceci soient encore dans les parages, mais si vous avez vu les éclairs que j’ai vu, d’autres curieux ne vont pas tarder à arriver. Qu’ils représentent les forces de l’ordre ou qu’ils aient des intentions plus... terre à terre, comme l’or ou les richesses. Et ces derniers sont parfois prêt à réduire ce qu’ils pensent être des survivants, nous par exemple, à l’état de cadavre, tout comme lui." Il désigna du menton le jeune homme, avant de tenter de retourner le défunt afin que celui-ci se retrouve allongé sur le dos.



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écrit le : Samedi 26 Décembre 2009 à 14h01 par Jebeddo
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Entre Luskan et Padhiver
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 2°C
Moment: fin matinée



Arsia, Télim


Ni Arsia ni Télim ne bougèrent, ils n'étaient ni l'un ni l'autre à la recherche d'aventure. Chacun avait ses raisons de voyager, sa quête à faire. Comme le disent les dictons gnome, chaque coeur a sa peine. Mais les caravaniers auraient dû prêter bien plus d'attentions aux sagesses gnomiques. Ils pensaient avoir avec eux des êtres hors du commun, des aventurier peut être réputé mais voyageant incognito. Mais c'étaient de simple hommes qui voyageaient avec eux. Certains semblèrent déçu, d'autre riaient sous cape autant de leur bêtise que de l'apathie des deux voyageurs. Tous hâtèrent finalement le pas.

Alors qu'ils longeaient les traces, il devint de plus en plus évident qu'il y avait eu une course poursuite. Plus loin les traces d'un seul chariot rejoignant la route étaient assez claire. Trace qui devinrent rapidement invisible parmi la multitude de celles plus anciennes. Il n'y aurait donc aucun moyen de connaître l'auteur de ces troubles.


La tension parmi les caravaniers était plus que palpable. Ils eurent tôt fait d'oublier Télim et Arsia. Plus inquiété par la possibilité d'une attaque, ou pire, d'être pris pour des fauteurs de troubles par la garde de Luskan. Qui ne manqua pas de se manifester, une troupe de cinq hommes montés arrivèrent rapidement à proximité de la caravane et marquèrent l'arrêt.


C'étaient des homme fier et fort que les gardes de Luskan, l'épée à deux main règlementaire dans le dos, le gourdin à la ceinture. Des vêtements de Flanelles, presque pompeux, un gilet de cuir noir et renforcé de clou doré. Des manche de flanelle grise gonflante, ainsi que le pantalon. Une fraise rouge décorant le col. A leur vue le conducteur se tourna machinalement vers ses compagnons d'infortune.


- Les gardes d'un haut capitaine, pas de chance ce sont les pires.

Les cinq hommes barrèrent la route au caravanier. D'un ton hautain et impératif il prirent l'initiative de la parole.

-D'où venez vous pillards? Savez vous quoi que ce soit à propos de cette attaque?»

Les caravaniers s'empressèrent de répondre.

-Sire, nous avons évitez la zone de l'attaque, nous ne savons rien si ça n'est que le combat a eu lieu un peu à l'écart de la route.»

L'un des gardes pris un air scandalisé et se mit à insulter les marchands.

- Bande de pleutre et de chien galeux, il fallait porter assistance a ces hommes.» Relevant la tête il aperçu Télim. «En outre ce voyageur là me semble suspect, il n'a pas l'air d'être un caravanier. Je ne vous crois pas, vous venez de Padhiver l'honnie, vous n'êtes qu'une bande d'espion déguisez. Videz votre sac au plus vite, ou il vous en cuira.»

L'inquiétude se lisait sur le visage des caravanier, visiblement la garde n'avait pas l'habitude d'être tendre. Le conducteur murmura discrètement quelque chose à Télim.

- Il va falloir la jouer serrée, ces types là ne sont jamais satisfait, on aurait filé voir qu'ils nous auraient suspectés. Impossible de...»
L'homme se tût, l'un des garde l'avait vu papoter, pourtant c'est vers Télim qu'il se tourna le pointant de son gourdin.
- Toi je ne t'ai pas à la bonne, t'as intérêt à parler où je t'apprendrais à manquer de respect à la garde de Luskan.»


Phélès, Kipepeo


Les manipulations du bardes se firent sans grande difficulté. Il put même saisir la bague sans que Kipepeo n'ai put s'en rendre compte. Quand à la cape, il n'eût qu'un problème pour la saisir, il craignait d'offusquer Kipepeo, après tout, il ne savait pas comment la Hin réagirait s'il pillait un mort sous ses yeux. Si jusque là elle était restée dupe de ses erreur de manipulation, alors même qu'il avait réussis à la détacher complètement du corps, il ne pouvait encore la saisir. A première vue elle était banale bien que d'une qualité de maître. Mais vraisemblablement elle devait avoir quelque pouvoir magique. D'autant que les motifs étranges semblaient évoquer des contrées lointaines et aventureuses dans l'esprit du barde. A coup sûr elle se vendrait à un bon prix, si toute fois le barde ne se décidait pas à la garder une fois ses propriété révélée.


La diversion tant espérée arriva. Parmi les décombres et les cadavres, quelque chose bougea. Le temps que l'Halfeline jette un oeil, Phélès avait déjà dissimulé la cape dans son sac.



Arianne


Pendant de nombreux jour elle avait fuit dans le froid les sbires de Shar qui semblaient la pourchasser à nouveau sans relâche. Ils l'avaient retrouvé à Amn, où elle se mit à craindre pour sa vie dès que le soir tombait et que la foule protectrice retournait aux foyer. Aussi, reprit-elle la direction du nord. Elle réussit d'ailleurs à les semer aisément, au début tout du moins, et surtout avec l'aide de cette caravane. C'était un groupe de malfrat qu'elle croisa une nuit, filant sur la route. Ils avaient quelques méfait à se reprocher, aussi fuyaient-ils la garde. Un avantage considérable car ainsi, ils dissimulaient toutes traces de leur passages. Aussi, pour pouvoir survivre prenaient-ils, en les faisant payer cher, des fuyard comme eux. Il y avait quelque passager, mais elle n'y prêta guère attention. C'était de toute façon la règle. Ce qui l'arrangeait elle aussi. Pour payer son trajet elle prit part à la vie du groupe, côtoyant ainsi plus les « caravanier » que les voyageurs. Ils lui en apprirent long sur les moyens de voyager discrètement. Des informations toujours utiles à prendre lorsque l'on est dans sa situation.

Elle se pensait tirée d'affaire quand un soir aux environ de Padhiver ils avaient pris la route. Sans que personne ne puisse faire une description d'eux à qui le demanderait, ils en étaient certain. Personne ne pouvait connaître leur destination, ni les avoir suivit à la trace.


Et pourtant, à l'aube, ils avaient entendu un chariot venir droit vers eux. Il y eu une flèche, puis deux, puis un premier mort qui s'écroula dans la roulotte. Les caravaniers quittèrent la route en direction d'une cache de leur connaissance, mais leur moyen de transport était plus lourd et moins rapide que celui de leur poursuivant. Des éclairs et boules de feu jaillirent entre les deux camps. L'un des voyageur, un jeune homme que jusque là elle n'avait pas remarqué, se révéla être un mage puissant, mais leur adversaire était redoutable. Elle ne put au départ lui prêter plus attention. Il avait changé rapidement de vêtements, sans doute des objets magiques. Lorsqu'elle put être attentive elle remarqua qu'aucun des deux n'usait de la toile d'ombre, elle en fut brièvement soulagée. Un instant après tout les caravaniers à l'exception d'elle et du mage étaient mort, leur caravane immobilisée et deux armées de créatures invoquées se livraient batailles. Elle voulu se mêler au combat, mais alors qu'elle allait lancer son sort, elle sentie comme un fil qui se défit. La peur la saisit. Shar l'empêchait d'user de ses sorts, se pourrait-il qu'on l'ai retrouvée elle aussi? Une fatigue la saisi soudain, tout s'obscurcit. Les dernières images qu'elle eu en tête furent un sourire dans le noir. Puis plus rien.


A son réveil, le jour était levé, elle n'était pas blessée, mais le carnage était visible autour d'elle. Elle était la seule survivante. Déposé devant elle luisait un disque noir cerné de violet, le symbole de Shar. Quand elle s'éveilla tout à fait, elle cru entendre un murmure émanant du disque. Un murmure qui se voulait rassurant.
¤Shar te permettra la vengeance, si tu le lui demande.¤

Le murmure fut interrompu par l'arrivée d'une Hin qui se dirigeait droit vers elle. Sans doute l'avait-on vu bouger.



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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