Le chien aboie la caravane de Melkinnvar passe

Ascha avait pris quelques secondes pour s'attarder sur ce bruit avant de s'en retourner vers le groupe, mais cela ne lui avait servi à rien, le seul nom qu'il réussissait à associer à ce qu'il entendait était complainte macabre, donc rien de très engageant pour le groupe.

Lorsqu'il arriva devant l'entrée de leur gîte de luxe, Lutin sauta dans les pattes du barde, avec un entrait qui failli déstabiliser le dévot d'Oghma, qui du appuyer gentiment sur la tête de l'animal pour lui faire reposer les pattes au sol, après quoi il le gratta copieusement derrière les oreilles en attendant de le voir se calmer, car il était bien visible que cette complainte perturbait le canidé.

Face à lui, au bord du chemin, Ascha put voir que le rôdeur possédé ne s'était guère déplacé depuis son demi-tour, avant les prières du bardes, et le Quêteur de chant ne sut se dire quel terme était le plus approprié pour cette situation entre la patience et l'impatience. Intérieurement il se dit que c'était ce second qui devait l'emporter et qu'il aurait été inutile de pousser ce Dark à bout. Aussi tout en s'adressant à Lutin, le Cormyrien se remit en marche.
-Allez vient Lutin, il est temps de retourner chercher Enola.

Comme à son habitude, l'animal réagit en entendant le nom de sa petite maîtresse, et il se remit en route.

Il était étrange de voir le comportement actuel du chien. Le premier jour qu'il l'avait eu dans les pattes après la disparition d'Enola, l'animal gambadait tranquillement devant le groupe, revenant se placer aux côté des randonneurs, et maintenant, il ne quittait plus le barde, adaptant sa foulée à l'allure de l'Aasimar. Celui ci ne put s'empêcher de se demander à quoi était du ce changement comportemental, et sa logique lui rappela qu'il était ainsi depuis Naskell, depuis la nuit que le barde avait passé en cellule. Comme Ascha l'avait retrouvé directement en sortant de prison il ne s'était pas attardé sur la question, mais maintenant qu'il y repensait, le chien avait du passer la nuit tout seul en attendant le retour de son maître de substitution, et maintenant que le paysage désolant devenait désertique, Lutin s'assurait de ne plus se retrouver tout seul.

Cette pensée l'occupa assez pour qu'il n'ait pas à repenser à ce qui était arrivé la veille au soir avant de voir le soleil bien levé dans le ciel, dans le peu de temps où il n'était pas caché derrière les montagnes des Pics Brumeux.
Fatalement la grimpette fatiguait le barde, sa taille et surtout sa corpulence l'handicapait grandement pour cette activité d'endurance, et donc comme toujours à ce moment de la journée, il avait besoin de s'arrêter pour souffler, boire un peu, et surtout faire entrer un peu de nourriture dans son estomac au supplice.

Le soleil, bienvenu, réchauffait le corps du marcheur, qui malgré son héritage semi-céleste commençait à ressentir l'atmosphère très fraiche de la montagne. C'est en se servant de la présence de l'Astre, qu'il proposa tout naturellement une pause.

-Fiouuuu, je ne sais pas vous, mais là j'ai besoin de souffler, on pourrait profiter de ce bon soleil pour rester au chaud le temps de manger un petit truc, non?

ebout contre la paroi froide de la roche, son dos reposé contre la pierre, il scrutait avec intention le paysage face à lui.
Serrant les dents, il tentait tant bien que mal de conserver son calme. Ne voulant laisser le voile de la colère obscurcir ses sens, les hurlements laissés par le vent et les sons épouvantables émanent de l'instrument de la femme l'exacerbait que d'avantage. Son ouïe ne lui servait pour le moment à rien, chargé comme elle était de tout ces sons environnant. Se laissant un regards dédaigneux vers le groupe a l'intérieur de la crevasse, il se demandait encore pourquoi il les avait pas encore égorgés l'un à la suite de l'autre. Lentement, les laissant se vider de leur sang petit à petit. L'idée de ces meurtres le revigora. Tournant de nouveaux la tête vers les objets environnant, il continua sa garde, ponctué d'un sourire du coin de la lèvre, pensant au atrocité qu'il pourrait commette.

Toisant le retour du barde avec un soupçon d'énervement non dissimulé, il emboîta le pas de l'Aasimar sans un mot, sans même regarder le reste du groupe. Qu'ils les lui suivaient ou non, l'importait peu. Seul retrouver le marchand l'obsédait, il devait enfin avoir des réponses à ces questions.
Foulant le sol caillouteux du chemin des pics, il se plaça en tête du groupe, continuant sans relâche
de couvrir le chemins et les alentours de son regard ténébreux, rien ne devait lui échapper. Les heures défilèrent, la concentration qu'il mettait dans sa tâche additionnée à la pente abrupte, éveilla petit à petit une fatigue musculaire. Perçant le silence des montagnes, la voix du barde résonna pour la première fois depuis le départ.

Regardant à l'arrière du groupe, il laissa un hochement de tête pour tout approbation en direction du barde. Cependant les plaintes du vent incessant le laissait continuellement a l'affût. Élevant sa voix monocorde vers l'Aasimar:
-(commun) Pas plus de 10 minutes! Et pas de contestation possible!

Trouvant un endroit permettant de couvrir un maximum le paysage, il en profita pour sortir de son sac les restes de sa pitance de la nuit dernière. Son corps avait besoin de force et cet avec un dégoût non caché, qu'il entama d'avaler la nourriture, scrutant toujours avec attention son environnement.

Branick, Pipo

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Branick, jet de survie : 9(d20)+10 = 19 contre DD 18 < Réussite >

L’après-midi était certes avancé, mais la soirée n’était pas encore tombée si bien que Caldo et Galdo furent les premiers et les seuls, semble-t-il, à s’étonner de la réponse du rôdeur. Eux qui avaient subi une marche inexorable et épuisante, au détriment même de leurs propres blessures, auraient finalement le premier repos vraiment digne de ce nom.

Avec hâte, les deux ôtèrent leur bardât de peur que leur supérieur ne change d’avis avant de s’emmitouflé bien vite dans leur manteau de fourrure. Il fallait dire que porter une armure les avait fait transpirer malgré le froid hivernal et rester plus longtemps découvert aurait risqué de leur faire attraper froid.

Ils suivirent malgré tout Pipo, armés de leurs hallebardes respectives, qui s’aventurait dans la grotte. Le jour ne parvenait pas jusqu’au fond si bien que le marin du allumer l’une des torches que l’un des miliciens lui tendait. Heureusement pour eux l’excavation n’était pas habitée, point de famille ours ou d’autres créatures venues des neufs enfers.

Il fut déçu cependant. Alors que le guerrier s’était imaginé tomber dans un vrai labyrinthe rocheux, l’endroit où il était se termina abruptement après quatre mètres seulement. Ainsi, s’il n’avait pas pu voir le fond, c’était simplement un tour du soleil qui, au fur et à a mesure de sa course, avait cessé d’éclairer leur tanière.

De son coté le fidèle de Sylvanus n’était pas mieux loti. Difficile de trouver piste ou plus étrange encore le moindre signe de vie. Les animaux pouvant vivre dans des monts rocheux avaient depuis longtemps déserté l’endroit, signe pour le moins funeste. Même les oiseaux ne chantaient pas. Branick remarqua malgré tout ça et la des éboulis qui n’auraient pu être causés par autre que des mouvements humains. Ces derniers suivaient simplement le semblant de route qui se faisait plus visible.


Elrin, Ascha et les autres.

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Elrin, jet de détection : 20(d20)+7 = 27 contre DD 20 < Réussite >
Ascha, jet de détection : 13(d20)+4 = 17 contre DD 20 < Echec >

Pendant leur progression, le jour c’était assombrit. Non que le temps était à l’orage mais des nuages grisâtres avait commencé à pointer le bout de leur nez. Par intermittence, le même vent plaintif se levait par moment pour se calmer quelques secondes plus tard. Cependant parfois il tonnait si fort que les deux bardes durent se boucher les oreilles pour conserver leurs organes si précieux.

Ils étaient monté pendant quelques temps, puis passé un col, une descente vertigineuse s’offrait à eux. L’œil affuté du rôdeur possédé lui fit voir au loin les fumées de la ville de Crimmor. Puis juste avant, une rivière qui faisait surement le succès commercial de la ville permettant un commerce avec la capitale de l’Amn : Athkatla, leur destination finale. A la sortie des pics, deux tours se tenaient droites, connues sous le noms des tours jumelles.

A vue de nez, à partir d’ici, un jour de marche pour arriver à la ville tant attendue. C’est à cette étape qu’ils choisirent de se reposer quelques instants. S’écartant légèrement du bord de la route, ils trouvèrent différents rocher ou s’asseoir. Tous avaient commencé à ouvrir différentes rations quand lutin se mit à aboyer. Quelques ombres se mouvaient ça et là, les entourant petit à petit, cependant du groupe seul Elrin les avait vu !

erché sur le rocher. La vision du ténébreux s'étendit sur la plaine en contre bas des Pic brumeux. Machant sa pitance avec un dégoût prononcé, il se contentait d'avaler le plus rapidement possible, l'énergie dont son corps humain avait besoin.
Décrivant d'un regard sombre les zones urbaines en contre-bas, un sourire froid étira les traits de son visage. Il le savait, Melkinvar était là tout prêt. Bientôt il l'aura entre ses mains. Ce jour approche et l'excitation de ce qu'il lui ferait subir pour répondre à ses interrogations lui laissa un frisson de bonheur. Dans son esprit un scénario des plus sombres et douloureux s'ébauchait.
¤ Oh oui tu vas souffrir. Tu me suppliera même de mettre fin à tes tourments.¤

Cette pensée lui redonna de l'énergie. De bonne humeur il se mit à scruter ces compagnons de fortune du coin de l'oeil. Cette fois il ne désirai pas les voir souffrir ou mourir, non, pour dire vrai une totale indifférence se dégagea. Après tout ce cirque se terminera bientôt.

Balayant du regard les amoncellements de rocher, son regard se stoppa net sur un mouvement. Très vite, un, deux , trois, plusieurs ombres se mouvaient entre les rochers resserrant leurs prises sur le groupe. Encochant une flèche, il était clair que le reste du groupe n'avait rien aperçu de ce qui se tramait. Rapidement il descendit de son perchoir, cible parfaite pour ses agresseurs, il se dirigea en quelques foulés vers le barde. Serrant sa poigne sur le bras de son interlocuteur, il leva une voix monocorde propre aux ténébreux:
-(commun) on approche! Ils sont plusieurs, je n'ai pas pu voir ce que s'était, mais ils nous encerclent. Tiens toi prêt!

Scrutant son environnement, Dark chercha un endroit pour se dissimuler. Il n'avait que très peu de temps avant le début des hostilités. Attendre et les prendre a revers.

Si il a le temps,Dark cherche un endroit ou il peut se dissimuler. Un endroit avec vu sur le groupe et fermé. (J'entends par « fermé » un endroit ou il ne peut être pris à revers.) sinon il reste avec le reste du groupe, se collant contre une paroi.

En d'autres circonstances, Ascha aurait sourit face à ce genre situation, il avait droit à sa pause, même si elle était utile à tous, c'était surement lui qui en avait le plus besoin, et donc c'est sur lui que retomba la restriction du temps de repos, aussi pour ne contrarier personne, le barde s'était empressé de boire un peu, il en avait profité pour mettre un peu d'eau dans de creux de ses mains, profitant de l'aide de Talvrae pour tenir la gourde au dessus des deux mains Aasimaresque. Mais sitôt que Lutin se fut abreuvé, il se mit a aboyer, de même que Dark en un sens, qui mettait fin à cette pose prématurément.
Or donc ce qui aurait put faire rire le barde, c'est que les dix minutes n'était pas écoulées, et qu'ils s'apprêtaient à livrer un combat, combat qu'ils devraient s'empresser de clore s'ils voulaient bénéficier plus longuement du temps décidé par le possédé.

Au lieu du repos, ils avaient droit de se fatiguer un peu.
Franchement le barde n'avait aucune envie de livrer une quelconque bataille. Mais alors qu'il avait pu voir se dessiner au loin la présence de leur première étape Amnienne, il préférait encore ne pas être ralenti par quelques brigands. En espérant que ce ne soit que des brigands, dans le cas contraire, il serait difficile de faire entendre raison à des créatures dépourvues d'intelligence.

Aux dires du possédé, ils étaient encerclés, sans connaitre le nombre d'assaillants, leur nature, leurs intentions, le barde ne pouvait se préparer pleinement à l'altercation. Ce qu'il pouvait déjà faire, c'est choisir sa manière d'agir. Il était un peu moins malhabile avec son arc à la main, mais bon, à quoi lui aurait servi sont arc si leurs ennemis les engageaient au corps à corps. Car c'est ce à quoi s'attendait le Dévot d'Oghma, de devoir se battre au combat rapproché. Il ne pouvait se permettre de perdre du temps à échanger d'arme sitôt leurs adversaires révélés, aussi il saisi la poigne de son épée, planta l'arme au sol juste à côté de lui, afin d'y avoir accès au plus tôt, et s'empressa de sortir sa lyre tant appréciée du sac, pour se défendre à sa manière.

Une foule d'idée se pressaient dans la tête d'Ascha, diverses options lui étaient proposées par son dieu, mais il ne savait sur quelle voie s'engager, il ne pouvait se décider tant que leurs adversaires ne se seraient pas dévoilés.

Si ces adversaires pouvaient être raisonnés, il ferait entendre sa voix, forte du soutien d'Oghma, afin qu'ils passent leur chemin. Si ces adversaires étaient trop nombreux, il essayerait de s'en débarrasser de certains, provisoirement, en les plongeant dans les limbes des rêves, puis il appellerait le soutien de son dieu de toutes les manières possibles.

Mais avant de pouvoir agir, il ne pouvait qu'attendre.

Ascha, Elrin et les autres

Derrière les rochers disposés autour d’eux les ombres s’amassaient, restant suffisamment à couvert pour ne pas être attaquées. Les ricanements des êtres qui s’amassaient à leurs oreilles se faisaient croissants au fur et a mesure que la tension montait. C’est alors qu’un homme surgit en face d’eux, comme s’il voulait être la cible de leurs attaques. Le visage balafré, le corps puissamment musclé et dominant la montagne qu’était Ascha d’une tête, il s’adressa à eux alors que ses yeux leurs brillaient d’une lueur cruelle.

- Je suis désolé mais vous ne pourrez pas allez plus loin, fit-il sur un ton faussement désolé. D’un tournemain il fit un signe à ses hommes de sortir de leurs cachettes respectives. Leurs visages étaient tous aussi tordus que celui de leur chef, bien qu’ils semblaient moins assurés. "On nous a payé pour vous mettre hors d’état de nuire et nous avons donné notre parole, pour le peu qu’elle valle réellement quelque chose."

Dans l’esprit des aventuriers tout à coup revinrent les dires de l’aubergiste. Ne leur avait-il pas parlé de brigands, de malfrats ou d’hommes de peu de foi ? Avoir traversé les pics sans jamais avoir été attaqué, n’avait-ce pas été étrange ? Armés de hachettes ou d’arbalètes, ils semblaient prêts à en découdre. Après un rapide coup d’œil, Elrin en identifia dix, en comptant le chef. Cette bataille serait du deux contre un.

Agissez comme bon vous semble, je tire les initiatives au prochain round. Considérez une arène de 15 m de diamètres, vous êtes encerclés et aucun obstacle ne permet un camouflage. Sauf si vous vous essayez, mais la encore, encerclés, quelqu'un trouvera toujours la bonne ligne de mire.

Attendre de voir sortir devant eux un gigantesque humain, quand à savoir s'il était doué d'intelligence, c'était encore a démontrer.

Les idées diverses et variées traversaient la tête d'Ascha, la plupart étaient absurdes, car ils s'étaient bel et bien laissé encerclé par surprise, et n'étaient en aucune mesure prêts au combat, chacun ignorait la place qu'il devait tenir dans cet affrontement.

Laissant de côté la pression due à la soudaineté des évènements, l'Aasimar tira ses conclusions, sur la raison de ce guet-append, sur leur marge de manœuvre, sur ce qu'il devait faire là, maintenant, et sur ce que leur apporterait une victoire en information pour la suite du voyage.

Pour qu'on les ait payé, c'est que la somme devait venir de Melkinnvar, que le marchand devait se savoir poursuivi, mais surtout que le marchand ne voulait pas être rattrapé par le groupe, qu'il en avait peur. Mais pourquoi en avoir réellement peur? Parce qu'ils pouvait dénoncer les abjectes choses dans lesquelles trempait le tas de saindoux? Parce qu'il avait peur d'eux en tant qu'individu? De l'un d'eux particulièrement? Elrin ou plutôt Dark!!
Tout à coup, le barde se sentit légèrement rassuré de la présence du possédé à leur côté plutôt qu'en face. Peut être disposait-il de ressources pour dérouter leurs adversaires, et que le fait d'être retardé dans la quête du marchand le rendrait plus créatif?

Au vu de ce grand nombre d'adversaires, et au su de leur impossibilité de fuir, le barde se dit qu'il devait impressionner ces brigands. Le fait que le chef se soit offert à eux ainsi, fier de sa prestance, était à exploiter, il devait chercher à motiver ses troupes, peut être qu'en se montrant plus beau-parleur que lui ca suffirait pour calmer les ardeurs de cette troupe.

D'un ton calme, il leur tint des mises en gardes, utilisant sa verve pour les dissuader de participer à cet affrontement inutile.
-Allons messieurs, nous ne sommes que des voyageurs qui ne menacent en rien vos vies de plein air, qu'on vous ait payé est une chose, mais que vous vous sentiez obligés d'en venir aux armes, voyons c'est absurde!
-Je ne voudrais pas vous manquer de respect, mais de braves hommes comme vous ont certainement mieux à faire que de perdre leur vie pour la simple raison qu'un serviteur du mal l'a décidé.
Il engloba d'un regard les quelques adversaires qui lui faisaient face, espérant que ses dires atteindraient également les cervelles certainement ramollies de ceux dans son dos, et continua sa plaidoirie.
-Soyons sérieux quelques instant. Vous dites que votre objectif aujourd'hui est de nous mettre hors d'état de nuire, mais nous avez vous regardé seulement? En quoi sommes nous une nuisance pour vous? Franchement je vous le demande!

-Oubliez quelques instant cet être sans scrupule qui pense pouvoir disposez de vos vies pour le simple plaisir de se divertir, et réfléchissez à ce qui nous arrive. Laissez nous continuer notre chemin et nous nous quitterons bons amis. Affrontez nous et vous prendrez le risque de perdre la vie pour certains d'entre vous, pour aucun bénéfice supplémentaire, car je vous le dis ce n'est pas sur nos dépouilles de ménestrels sans-le-sous que vous trouverez de quoi remplir nos bourses!

Et encore une fois, il se trouvait dans l'attente, cette fois de savoir si ses paroles feraient mouche ou s'il devait passer à la suite de ses divertissements. Au programme, se débarrasser du colosse, il pensait pouvoir tirer parti de l'absence de magie dans ce coin de Faerun, avec un peu de chance ces vagabonds n'avaient jamais eu aucun rapport avec la Toile, et une petite démonstration, rapide, efficace, de ce que pouvait faire le serviteur d'Oghma, achèverait de les convaincre de lâcher l'affaire.

Ascha avait en tête de faire peser le poids de la fatigue sur ce grand individu. Voir leur chef s'effondrer avant de se mettre à ronfler devrait avoir un effet plaisant sur ce groupe de brigands.

Diplomatie (en premier lieu pour le chef, et s'il ne se laisse pas convaincre, peut être qu'au moins certains de ses sous-fifres iront voir ailleurs) , pour que ces charmants gredins retournent à leurs tricots.

es yeux du ténébreux scrutaient tout autour de lui. Trop tard, ils étaient déjà là, tapis dans les ombres que leurs procuraient les rochers. S’immobilisant, le rôdeur laissa filer un petit rire froid et cruel.

Laissant le tas de muscle se pavaner devant ses congénères, il en profita pour jauger rapidement l’affrontement inévitable.
¤ Ce gros porc de marchand doit être derrière tout ça. Il a peur que je mette la main sur lui, peur de l’inévitable¤ à cette idée un sentiment de plénitude le parcourra quelques secondes, notamment à l’idée des atrocités qu’il pouvait commettre sur le corps de ce Melkinvar.

Le temps laissé par le mercenaire lui permit de prendre conscience de la situation. A première vu il semblait une dizaine, montant l’affrontement à deux contre un. Il devait à tout prix éviter les prises en tenailles. Se décalant vers le barde, il chuchota rapidement à son oreille :
-(commun) reste coller à moi. Dos à dos sa évitera les mauvaises surprises.

Perçant de ses yeux ténébreux l’homme face à lui, un râle d’exaspération sortit de sa bouche étouffé par l’écharpe qui entourait le bas de son visage. Le barde venait encore de frapper. Imprégné de sa sollicitude désuète, tentant par les mots de convaincre ces hommes. Leurs regards ne laissaient pourtant place à aucune discussion. Dark le sentait, leurs regards auraient très bien put être les siens, du moins si les ténèbres ne les avaient pas recouverts. Non l’affrontement serait inévitable.
¤vous entravez ma route, celle qui me mènera à ce gros porc. Je vais vous tuer un par un. Sauf toi le musclé. Crois moi tu vas me dire tout ce que tu sais.¤
Arrachant son écharpe, il dévoila aux grands jours les marques purulentes ténébreuses qui ceinturaient son visage. Laissant découvrir un large sourire, tous crocs dehors, gage d’une envie de meurtre et de sang. Peut être ce combat sera son dernier, quoi qu’il en soit son plaisir sera comblé.

Bandant son arc, avec une dextérité effilé au cours des années, il pointa sa flèche en direction de la gorge de l’homme.

Dark prépare son action.
Si l’homme engage le combat, fait signe à ces hommes d’attaquer, ou répond négativement aux injonctions du barde, la flèche sera décochée.

La nature était silencieuse, trop silencieuse même. La montagne aurait du regorger d'oiseaux chantant, d'insectes ou autre quand là, elle ne semblait habituée que par quatre hères fatigués et affamés qui chassaient cinq hères du même genre. Le rôdeur de Sylvanus était très surpris et ne comprenait pas comment pouvait être possible. Néanmoins, il continua ses recherches et finit par trouver se qu'il voulait trouver, des traces de passage d'êtres humains dans le coin. Rassuré d'avoir une fois encore la bonne route, il tourna les talons et alla retrouver ses compagnons d'aventure.

Mais il ne put s'empêcher de réfléchir pendant le petit chemin de retour. En effet, il avait eu affaire à un homme visiblement très compétent à Naskel, qui était secondé par une femme et par le géant qui avait pris la défense du drow devant toute la ville. Et Branick pensait que l'homme qui avait presque failli le tuer n'était pas un guerrier, mais peut être autre chose. En tout cas, le groupe avait été plus ou moins facile à pister, aidé seulement par la nature et les terrains accidentés. Aussi le rôdeur déchu sentait que quelque chose n'allait pas, qu'ils allaient bien rencontrer de nouvelles difficultés avant la fin du voyage.

Lorsqu'il arriva à la grotte, les hommes semblaient toujours visiter la grotte. L'air et le vent froid allaient encore rendre la nuit pénible aussi Branick chercha autour de lui, pour cette fois ci essayer de repérer du petit bois avec lequel il pourrait faire du feu, vu que Pipo disposait d'une torche, il pourrait ainsi l'allumer.

Détection pour trouver du petit bois ou tout autre matériau combustible.

Paradoxalement, Pipo fut rassuré de voir que la grotte n'était qu'une simple excavation. A. près avoir remercié ses deux collègues, Il leur proposa de dormir à l'abri. Cependant il attendait le retour de leur chef pour confirmer le lieu de leur installation. a son arrivée, il fut encore plus enthousiaste à l'idée de faire un feu.

- Oui chef ! A vos ordres

Sur le ton de l'humour,il répondit avec une certaine malice. Mais surtout il suivit Branick pour l'aider à trouver du bois sec mais surtout, il avait envi de provoquer une situation où il pourrait poser toutes ses questions sur leur mission.
Une fois un peu éloigné de la grotte, il commença son enquête par une question qui lui paraissait des plus logique.

- Chef , je suis ravi que nous fassions du feu ce soir, mais vous n'avez pas peur que notre feu attire les regards. Visiblement ces bois ne sont pas dés plus hospitaliers. En plus nous poursuivons un groupe d 'une demi douzaine de personnes.

Il marqua un silence pour voir si Branick tiquait au nombre exagéré d'adversaires qu'il venait de citer. Mais en le suivant, il n'avait rien pu déceler sur son visage. Et le rôdeur, malin comme à son habitude, ne dit mots.

- Bon je sais que l'un d'eux est avec nous . Mais à la vitesse où nous marchons, nous ne devrions pas tarder à les rattraper?

Pipo continuait à rechercher au sol des morceaux de bois à l'apparence sèche. Comme ci de rien n'était en espérant en son fort intérieur que Branick saisirait l'occasion pour enfin lui parler de leurs objectifs.


Recherche de bois sec et persuasion?