Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Des routes et des hommes, Prémices de la fortune
écrit le : Jeudi 14 Janvier 2010 à 09h22 par Arsia
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Intéressant, très intéressant, c’est le mot qu’emploierai Arsia pour qualifier ce voyage. Tellement intéressant qu’aucune intervention de sa part ne fut nécessaire. Elle pu donc à loisir, s’exercer à son passe-temps favoris :l’observation. Son seul regret fut de ne pas être intervenu lors de la découverte des traces de combats concernant le convoi de la nuit dernière, mais tout ceci était le fruit d’un calcul bien pensé par Arsia. En effet, par ses observations, elle à jugée les caravaniers comme des personnes particulièrement faibles donc en proie très aisément, à la couardise, la bêtise, la panique, voire la délation pour certains. Par la logique, Arsia en conclu donc qu’il était inutile de leur demander assistance pour aller vérifier les lieux du combat ,il lui semblait qu’a une estimation de 90% la réponse serait négative. Et y aller seule ,étant donné que le facteur risque est inconnu évidement c’était une mauvaise idée.

Le moment fut fort divertissant pour la jeune ensorceleuse, ses conclusions parurent avérées quand aux comportements des caravaniers lors de l’intervention de ces abrutits de gardes. Son intervention lui parut nécessaire, mais un facteur inconnu fit interruption, cet homme dont elle ignorait encore le nom, celui-ci diplomatiquement mit un terme a la défiance des gardes, et permis la continuité du voyage. Pour l’esprit d’Arsia c’est un être jugé intéressant.

Le voyage continua jusqu'à son terminus :la ville de Luskan.

¤Enfin une ville …¤ Pensa Arsia en esquissant un léger rictus

Malheureusement les portes en étaient fermé pour le moment, Arsia s’avança pour écouter les conseils du chef des caravaniers. Même si ses dires l’étonnèrent, Arsia n’en était pas inquiète, la ville était le terrain de prédilection de la jeune ensorceleuse, véritable citadine tout se passera comme à chaque fois, une auberge confortable, un travail convenable et Arsia pourra évoluer à travers les couches sociales de cette ville.

-Merci pour vos mises en gardes, je saurai ne pas oublier cela. Répondit la Mulan, en inclinant légèrement sa tête.



La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
 
 
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écrit le : Mardi 02 Février 2010 à 10h10 par Jebeddo
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Entre Luskan et Padhiver
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 2°C
Moment: fin matinée


Arsia, Télim


L'homme adressa un sourire gratifiant aux propos de la jeune femme, puis se retournant alors vers Télim. Tandis que les caravane avançaient lentement.

- Si vous êtes là pour trouver un navire. Le coutelas est tout indiqué dans ce cas. Mais méfiez vous. Il y a beaucoup de pirates ou de types pas très clairs la bas. Qui ne vous dirons de quoi il en retourne qu'une fois à bord. Tachez de vous renseigner... Chose dangereuse par ici. Mais ça. Oh, excusez moi, je vais devoir cesser de vous parler, nous allons bientôt passer les gardes de la ville, je n'ai pas envie qu'ils nous soupçonnent de quoi que ce soit.

La caravane avança de quelque mètres. Les hommes passant un à un devant les gardes posant une série de question, contrôlant les marchandise, avec tout le zèle qu'une situation de guerre pourrait prétexter. Sauf que rien ne pouvais justifier de telles pratiques.

Ce fut bientôt le tour d'Arsia et de Télim. Un groupe de garde se plaça devant eux, et d'un ton sec méprisant et agressif ils leur demandèrent.


- Nom, prénom, profession, origine, raison de votre présence ici.» Puis les scrutant du regard. Son regard mauvais associé à ce que ses comparse devaient qualifier de "sale trogne" n'en rendait la situation que plus intimidante. «Et pas d'entourloupe, on saura rapidement découvrir le moindre mensonge.»


Phélès, Kipepeo, Arianne

Phélès et kipepeo eurent rapidement le temps de se dissimuler avant que les galop ne rejoignent le petit groupe. Mais les bruit de chevaux, les quelques écho de voix qu'ils entendirent et l'ordre de repartir furent tout ce qu'ils entendirent. Les cavaliers prirent la direction de Luskan par un chemin plus court que celui par lequel ils étaient venu. Sans doute avaient-ils attendu de trouver les traces du conflit avant d'en rejoindre les restes pillé et sacagé.


De son côté Arianne pu en apprendre bien plus. Minuit lui ayant appris l'origine de ses bruit rapidement, si bien qu'elle eu le temps de se dissimuler. Laissant l'âne décharger vagabonder. Les cachettes étaient à la fois nombreuses et peu fiables. Mais elle constata qu'avec beaucoup de chance les cavaliers ne semblaient pas pressé de faire justice ou d'enquêter sur l'affaire. Ils se contentèrent d'arriver, de faire le tour des décombres sans mettre le pied à terre. L'un d'entre eux ramassa un objet et le montra aux autre, avant de le dissimuler dans les plis de ses vêtements. Puis il fit signe de rentrer, et piqua des deux vers la ville en rentrant au grand galop. En d'autre termes, partis aussi vite qu'ils étaient venus.



Les trois sortirent de leur cachettes et cheminèrent sans attendre vers la ville, où une file de caravane attendait de pouvoir passer la porte de la première enceinte. Les gardes, sans doute agacé par la lenteur, avaient dépêché des troupes de soldats qui avançaient parmi les rangs, entamant les fouilles et interrogations. Leur tour vint rapidement.


- Nom, prénom, profession, origine, raison de votre présence ici.» Le ton était sec, méprisant, et cassant. Néanmoins il portait à rire, le jeune garde qui l'avait prononcé semblait être à peine sortit des jupes de sa mères, quelques bouton parsemaient encore son visage. S'il n'avait été accompagné de cinq autres hommes dont certains a l'allure robuste, nul doute qu'il aurait essuyé depuis longtemps de coups ou quolibets.



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Jeudi 04 Février 2010 à 09h45 par Belgos Dalaèl
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Télim se demanda un court instant s'il ne s'était pas trompé dans son lieu de destination. Un court, court instant et ceci avant de se raviser. Il ferait avec. Prenant l'air le plus neutre possible face à ces hommes qui d'évidence, appartenaient à cette catégorie d'hommes qui, fort du pouvoir qui était entre leurs mains, pouvait décider du sort de quiconque comme bon il leur semblait et cela sans la moindre justification. L'ancien porteur n'était guère étonné, il connaissait la réputation de la Cité des Voiles, autrement plus détestable que sa rivale de toujours.

Garder un profil bas tant que son égos le lui permettait était un exercice auquel il se soumettrait avec....obligation. Après tout, la question était de savoir si la destinée (capricieuse parfois, il fallait l'admettre) allait se charger de lui compliquer singulièrement la vie, d'autant qu'il semblait attiré sur lui immanquablement les sympathies des hommes qui servaient Luskan. Il était donc inutile qu'il tente de faire semblant et il n'avait plus qu'à se comporter normalement et encore, cela pouvait paraître suspect aux yeux de gardes zélés. Enfin....


Prenant un air neutre, il répondit aux questions du garde.

- Osonsaar, Télim, marin orginaire d'ici et d'ailleurs sans port d'attache réel, je vais là où le Capitaine des Flots me guide. Ma présence ici? Je désire trouver un poste à bord d'un navire et reprendre la mer.

Son ton était franc, il n'avait pas cherché à biaiser, restait à savoir si son interlocutteur était...réceptif?



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« Plutôt vivre libre que mourir des chaînes de l’esclavage »
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Fiche de Télim
Autre Pj: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches)
Pnj's: Adrian Cormaëril (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Vendredi 05 Février 2010 à 17h43 par Arsia
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Voila une situation bien singulière, Arsia n’était pas habituer à ce genre de familiarité. Mais cela ne la dérangeait pas, au contraire la situation n’en était que plus amusante. Et puis grâce aux injonctions des gardes, Arsia put enfin connaitre le nom de son compagnon de voyage, Telim Osonsaar.

Comment pourrait’ elle réagir à cette agression verbale, franchise, fierté mal placée, froideur, neutralité…

¤Que de choix…, quel est le plus logique ?¤

Ces gardes étaient représentatif d’une médiocrité intellectuelle flagrante, pas la peine de faire des traits d’esprit, ou d’user d’une quelconque élocution savante, cela ne ferait qu’empirer leur agressivité. Le choix le plus logique, dans ce cas la serait de paraitre le plus naturelle possible, toute démonstration de capacité intellectuelle, ou de séduction risquerait d’être préjudiciable à la jeune humaine.

C’est donc en contenant sa froideur naturelle, et en paraissant le plus simple possible qu’Arsia s’adressa aux gardes.

« Je me nomme Arsia Regret, originaire de Chessenta, je suis venu ici en qualité de préceptrice afin de pourvoir à un emploi dans ce domaine. »

C’était le choix le plus logique, reste à observer la réponse de ces laquais.



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écrit le : Samedi 06 Février 2010 à 00h39 par Phélès
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ommage que le garde n’eut été une femme. Phélès se sentait nettement plus en confiance avec la gente féminine, car lorsqu’il était en prise avec des hommes, il devait faire face à leur jalousie. Il savait que beaucoup auraient aimé arborer la même beauté ou ne serait-ce qu’un mince échantillon. Mais sa magnificence était littéralement un don des dieux que nulle magie ne saurait égaler, du moins c’est ce dont le barde était persuadé.

Ainsi, son esprit troublé craignait la mesquinerie du jeune boutonneux, qui serait tout à fait à même de le rendre responsable de ses échecs avec les femmes et de sa virginité toujours présente. Aussi fut-il précautionneux quant aux expressions de son propre visage essayant de ne point afficher le sentiment de supériorité qu’il ressentait vis-à-vis de ce garde puceau.

Il opta donc pour un ton respectueux mais pas trop, car l’excès était souvent assimilé, à raison, à de la mauvaise foi. Son sourire n'était que léger, histoire de montrer qu’on ne l’importunait pas et qu’il coopérait de son plein grès, car là encore s’il avait été trop large, il aurait été facile de penser qu’il se moquait ouvertement de l’autorité.


- Je me prénomme Phélès, quant à mon nom et bien je n’en ai pas, étant d’origine trop modeste pour en être affublé. Je suis un comédien itinérant originaire du Téthyr. Avec ma partenaire, il désigna l’halfeline qu’il tenait encore par la main, nous avons décidé de nous produire dans votre ville, si cela ne vous dérange pas. Dans son discours le saltimbanque des ombres n’avait prononcé nul mensonge. Il avait bien sur caché ce qui l’avait amené ici de force, à savoir la fiole qu’il avait autour du cou, mais mise à part cette omission ses paroles n’avaient été que pure vérité.

Quelques heures plutôt alors que les cavaliers ne s’étaient pas attardé bien longtemps sur le lieu de la bataille, Kipepeo et lui avait reprit la route de Luskan. La survivante n’avait pas tardé à les dépasser, sa mule aidant au trajet et le téthyrien s’en était senti soulager. Il n'aurait pas à constamment surveiller ses arrières, ce qu'il aurait dû faire si elle avait préféré rester derrière eux. Bien sûr elle pouvait tout aussi bien envoyer son oiseau de malheur les espionner le long de leur trajet, mais le barde avait vite abandonné l’idée d’abattre tous les corbeaux qu’ils croiseraient.

Avait-il quelque chose à cacher ? Surement. Mais rien qui aurait été utile à la jeune femme. A moins qu’elle ait été un agent de l’amasstarte envoyé pour lui faire payer le prix de sa trahison. Cependant si ça avait été le cas, elle serait passée immédiatement à l’action. D’ailleurs, il fallait dire le saltimbanque misait surtout sur le fait que son ancienne guildemestre à la beauté funeste ainsi que Balkoth qu’il appelait autrefois seigneur comptaient uniquement sur le poison mortel qu’ils lui avaient inoculé lorsqu’il avait décidé de rejoindre leurs rangs et non sur l’un de leurs agents. Après tout, en théorie tout du moins, aucune réelle guérison n’était possible et lorsque le sujet était privé du fameux antidote, son existence prenait fin dans d’atroces souffrances. Malgré le fait qu'il aurait dû abandonner tout espoir de mener à terme ses futurs ébats amoureux, Phélès, pour survivre, avait même envisagé d’opter pour la non-vie, preuve qu’il était prêt à ce qu'il jugeait être un très grand sacrifice pour s’affranchir de cette maudite guilde.

Ainsi, sur la route, le comédien avait discuté avec l’halfeline de leur collaboration future. Mettant en place la trame de leur spectacle, son histoire, ainsi que la façon dont leurs arts respectifs entreraient en scène. Le projet était loin d’être finalisé mais il était plus tangible qu’une simple proposition lancée nonchalamment sur un champ de bataille.



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écrit le : Mardi 09 Février 2010 à 11h47 par Kipepeo
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Kipepeo se félicita d'avoir trouvé un tel compagnon de route. Leur conversations autour de leur métier commun trouva dans la jeune halfeline un enthousiasme pratiquement sautillant. Il tombait parfois dans des moments de sombres mélancolie. Kipepeo s'efforçait dès lors de chasser ces vilains nuages dans sa tête en lui contant avec verve maintes anecdotes de son passé, notamment ses nombreuses tentatives de confectionner la confitures de mûres qui irrémédiablement se terminaient en catastrophe. Encore aujourd'hui le carrelage de la maison familiale en gardait un souvenir cuisant, et c'est le cas de le dire. Ils s'accordaient bien, il n'avait pas à dire, l'insouciance de l'une palliant au caractère plus calculateur de l'autre, la joie innocente contrant la morosité renfermée, l'humour enfantin à celui d'un grinçant raffiné.

C'était donc avec des grands yeux émerveillés qu'elle vit apparaître enfin l'entrée de la ville de Luskan, laquelle ville elle comptait bien explorer de fond en comble. Elle laissa Pheles s'adresser au garde, qu'elle regardait le visage fendu en un large sourire hochant vigoureusement la tête, puis se présenta à son tour, interrompant presque son compagnon :

- Kipepeo est mon nom et halfeline ma race depuis toujours. Je porte mon pays dans mon coeur, nomade et artiste je parcours ces royaumes à la recherche de gloire et de fortune. Nous avons en effet un spectacle grandiose à présenter... Vous viendrez nous voir n'est ce pas messire ?

Kipepeo s'arrêta net. Elle avait grande envie de lui conseiller une recette des plus efficace concernant ces vilains boutons qui lui enlaidissait le visage. Une recette à base d'urine et d'essence roses pour pallier à l'odeur, en y ajoutant une bonne dose de miel pour adoucir et un peu de sel pour refermer les pores. Cette recette était transmise de mère en fille depuis des générations dans la famille de la jeune barde... Mais elle n'osait pas trop. Il faut dire que ce n'était ni le moment, ni de bon ton et que la plupart des personnes à qui elle proposait ces conseils le prenaient mal. Pourtant, c'est souverain contre tout urticaire, ou démangeaison d'insectes, ainsi que le disgracieux bourgeonnement du à une peau trop graisseuse. C'est donc se faisant violence pour se taire que la jeune halfeline, serrant la main de son compagnon de scène, qu'elle attendit la réponse du jeune soldat. Pendant ce temps elle regardait curieuse autour d'elle les gens qui quémandaient l'entrée de la ville. Elle se rembrunit. D'où elle était elle n'y voyait pas grand chose avec toutes ces "grands" qui lui bouchait la vue. Aussi tira elle sur le bras de Pheles lui demandant :

- Dis ! Je n'y vois rien moi d'ici bas ! Montes-moi sur tes épaules que je puisse avoir une bonne vue, tu veux bien ?



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écrit le : Jeudi 11 Février 2010 à 04h11 par Arianne
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Arianne était partie peu de temps après que la patrouille soit passée. Son instinct de voleur lui soufflait d’éviter tout contact avec la garde, tout du moins d’en avoir le moins possible. De toute façon ils avaient la désagréable habitude d’être rustres et sales, et leur arrogance les rendait aussi désagréables que les tyrans qui régnaient dans les bas-fonds de sa ville natale.

C’est sur ces pensées que l’illusionniste commença à marcher en direction de Luskan, où elle espérait semer les fidèles de Shar une bonne fois pour toute, bien qu’elle commençait à douter de jamais pouvoir y arriver. Elle avait évité la compagnie de Phélès, qu’elle jugeait désagréable, mais trouvait dommage de manquer par la même occasion celle de l’halfeline qui lui semblait plutôt sympathique et qui eut très probablement écourté la solitude dans laquelle la jeune femme vivait depuis la destruction de la guilde. Ses tourments semblaient toutefois loin d’être finis, les fidèles de Shar l’ayant même retrouvé près de la côte des Épées, alors que rien ne semblait indiquer qu’elle s’y trouvait. Par contre il était plus difficile de la démembrer dans une grande ville comme Luskan, où elle pouvait appeler à l’aide en cas de problème, problèmes qu’elle devrait très probablement éviter sans sa magie, ce qui était plutôt déplaisant. Voulant éviter qu’une telle situation arrive elle envoya Minuit planer au dessus d’elle-même, il l’avertirais si jamais il voyait un quelconque danger arriver.

Elle arriva finalement sans le moindre problème à l’entrée de la ville, et se fit accoster par quelques gardes dont un qui paraissait encore plus jeune qu’elle. Elle voulait éviter à tout pris de se mettre les gardes de cette ville à dos, elle se faisait trop d’ennemis ces derniers temps, et elle se disait qu’elle ne pouvait pas vraiment se le permettre. Elle répondit donc le sourire aux lèvres, un air bienveillant sur le visage.


- Je me prénomme Arianne, et on m’affuble du nom de « Main vive » par chez moi. Pourquoi un tel nom, vous demanderez-vous? Parce que je suis magicienne…

Elle mis de l’emphase sur ce dernier mot, comme lorsqu’un artiste parlait à un grand public. Elle avait conscience que plusieurs l’observaient avec attention, et c’était bien ce qu’elle voulait, attirer l’attention. Nul ne se douterait qu’elle était une fugitive si elle s’affichait ainsi. Elle dévia l’attention de son public sur sa main droite pendant que de sa main gauche elle faisait « apparaître » une pièce de cuivre de l’oreille du soldat boutonneux.

- Vous voyez? Je fais apparaître des pièces de monnaies, s’exclama t’elle en faisant un clin d’œil à la foule. Quant à vos autres questions, je suis du Thétyr et je viens dans votre ville en tant qu’artiste, impressionnant les foules de mes tours. Vous avez d'autres questions ou je peux entrer?

hrp.gif Arianne utilise escamotage pour faire un tour de passe passe et "fait 10".
10+4 = 14



C'est lorsque tes yeux seront aveugles qu'enfin tu verras la lumière...

Arianne, voleuse d'Ombre, 190 xp
 
 
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écrit le : Samedi 13 Février 2010 à 12h36 par Phélès
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hélès fit rouler ses yeux dans ses orbites, avec une moue exagérée, à la façon des acteurs dans les comédies. Il se demanda si entreprendre une telle chose aurait pu agacer le boutonneux et le reste de la garde, mais il haussa les épaules. Ce genre d’actions au pire ne les ferait passer que pour des bouffons et c’était ce qu’ils étaient après tout. Il regarda son acolyte, jaugeant quelques instants son poids ainsi que celui des affaires qu’elle transportait. Après un bref calcul, il décida que bien qu'il fut conséquent, il arriverait à la porter sans se froisser de muscles. Il posa alors un genou à terre offrant l’autre comme marchepied, pour qu’elle puisse mettre ses petites cuisses autour de son cou à lui.

- Avant de monter, confie moi ton sac, si tu l'as toujours une fois assise sur mes épaules, tu risques de me déséquilibrer. Lorsqu’elle le lui donna, il le passa en bandoulière, le laissant pendre du coté opposé à son propre havresac. La sangle adaptée à une hin fit qu’il lui arrivait juste en dessous des aisselles, chose relativement désagréable quoique supportable. Une fois ses préparatifs terminés, il prit la main de Kipepeo, l’invitant à lui grimper dessus, tout en gardant le dos droit.

- Bien calée ? Lui demanda-t-il une fois qu’elle fut installée. Et ce n’est après qu’elle eut répondu par l’affirmative qu’il déclara : "Accroche toi bien !" C’est alors qu’il se releva, bloquant sa respiration, ce qui n’était pas recommandé lors des efforts intenses mais c’était la réaction physique la plus instinctive, il se força ensuite à expirer, son visage rougissant devant l’effort. Une fois sur ses deux pieds, il vacilla légèrement, mais après une série de petits pas visant à rétablir son équilibre, il fut de nouveau stable. Il leva les yeux vers l’halfelin qui n’avait de léger que le nom de sa race, un sourire sur le visage.

- Comment est-ce là haut ? Tu n’as pas le vertige j’espère !



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écrit le : Dimanche 14 Février 2010 à 11h20 par Jebeddo
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)
Lieu : Aux portes de Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
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Moment: fin matinée




Télim, Arsia

Le garde regarda Télim d'un oeil douteux presque caricatural. Fronçant les sourcil, agrandissant l'un de ses yeux et fermant l'autre à moitié.

- Pas de région d'origine, c'est louche ça, très louche, et voyez vous les gens louche on les aimes pas ici, alors vous...
Mais il fut interrompu par son collègue.

- Laisse, c'est juste un de ces idiots de marin qui croit se la jouer romantique. Si on l'amène en interrogatoire ça va encore être un type qui va gèmir et pleurer. Et j'ai mal au crâne. Interroge plutôt la donzelle.

Les propos d'Arsia furent plus satisfaisant aux yeux du garde qui tiqua seulement sur la profession qu'elle disait exercer. Sans nul doute aucun des deux hommes n'avaient jamais eu affaire à une preceptrice durant leur enfance, et pas plus à l'entrée de la ville.

-Perepetrice quoi?

Son compagnons intervient à nouveau. Un étrange sourire aux lèvres.

- Laisse, je sais ce que c'est, tu vois c'est... le truc quoi » Il murmura à l'oreille du garde, qui rougit et pris un sourire bête dévisageant de haut en bas la jeune dame. « Oh bah elle on la laisse passer c'est sur. »

Et son comportement se fit soudainement courtois et aimable. Et il n'envoya qu'un seul regard mauvais à Télim sous entendant par ses gestes qu'ils l'avaient à l'oeil. C'est ainsi qu'ils entrèrent dans Luskan.




Kipepeo, Phélès, Arianne


Le jeune homme pris rapidement les notes sur les personnes présente. Il sembla hésiter devant son papier et sembla consulter son voisin du regard.

- Halfeline, ce sont les habitante d'Halfelo c'est ça?

L'homme plus âgé à qui il s'était adressé, s'empourpra soudainement de rage et d'exaspération.

-C'était ta dernière erreur pour aujourd'hui, t'es viré t'entend bien? Viré! Les halfelins ce sont les petites gens crétin. Et ils peuvent venir de n'importe où, mais eux on s'en fout, ce sont juste des ordures de saltimbanque, alors on les laisse entrer et on les gardes à l'oeil. Mais ces deux là ressemblent plus à deux clown qu'à des espions idiot. Bâtard, rognure de veau, hors de ma vue, retourne déposer tes armes à la caserne et que je ne te vois plus!

Le jeune homme s'en fut en courant les larmes aux yeux tandis que le plus agée des gardes désigna d'un regard sévère et mauvais une autre jeune recrue qui s'avança hésitante, et fit passer Phélès et Kipepéo. Avant d'interroger Arianne.


Le jeune garde tiqua au mot de magicienne, un mot maudit par ses lieux. Puis voyant le tour fut quelque peu rassurer, pensant sans doute qu'il ne s'agissait là que d'une magicienne de foire. Inoffensif donc, s'il la laissait entrer, mieux valait ne pas avoir de soucis avec la tour des mages de Luskan. Et ceux ci n'appréciaient guère la concurrence. Prenant un sourire mauvais et prenant de l'assurance il jeta un regard pénétrant à la jeune femme.


- Soit soit, magicienne, toutefois cette pièce vous venez de la faire apparaître de mon corps non? Alors vous allez me faire un plaisir de me la donner. Sans ça, vous restez à la porte de la ville faire vos tour de passe passe chez les barbares.

Le soldat plus agé sembla avoir un sourire ravi et tapota l'épaule de la recrue. Se tournant vers les autres avec un regard féroce il leur dit.

- C'est comme ça que je veux que vous meniez un interrogatoire d'entrée bande de larves!

Les deux hommes attendirent leur dû.

Pendant ce temps, Phélès et kipepeo purent s'avancer et observer. Ils virent au loin Télim et Arsia qui s'engageaient déjà dans la ville. Ainsi que de nombreux autre voyageur. Les caravanes transportant des marchandises étaient systématiquement mises de côté et fouillée, les gardes prélevant de bonne part des marchandises au passage. Un homme fut arrêté avec une démonstration de violence qui glaçait le sang, et mit à la porte délesté de toute ses affaire avec pour seule équipement les vêtements qu'il portait sur le dos. Et le tout dans l'indifférence totale. Ces scènes devaient être coutumières aussi bien pour les marchands et d'autant plus pour les gardes et les commerçant. Passer ces portes ne semblait pas toujours une mince affaire.

Arianne eu elle aussi l'occasion de voir la scène, et l'un des gardes la voyant étonné lui jeta un regard lourd de sens, tendant la main et semblant vouloir indiquer que si elle refusait le même sort lui était réservé.


La suite ICI(Pour Arianne, seulement si elle paye une pièce de cuivre)



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