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Des routes et des hommes, Prémices de la fortune
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Aventurière
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À mesure qu'elle recouvrait la vision et ses forces, Arianne tenta de rassembler ses souvenirs de ce qui s'était passé. Que faisait-elle étendu sur le sol gelé, avec ce désagréable morceau de bois sous elle? Puis le souvenir, tel une lumière apaisante, fit place à l'incertitude dans son esprit, qu'elle rassembla enfin totalement. Et alors qu'elle avait retrouvé sa lucidité, elle entendit une voix murmurer, une voix qu'elle détesta dès le premier instant. Une froide colère la saisi, colère dévastatrice qui faisait battre son sang à sa tempe.
¤ Quel honneur vous me faites, déesse ¤ pensa-t'elle, à l'adresse de la Sombre Déesse. Son sourire habituellement si charmant se tordit en un rictus de haine profonde.
Il était vrai que beaucoup auraient considéré que le fait que la déesse s'intéresse à eux bien était un honneur insigne. Attirer l'attention d'une déesse, même maléfique restait chose rare, et peu de personnes pouvaient s'en targuer. Pourtant... Arianne s'en serait volontier passé. "L'attention" de la déesse ne faisait que semer le carnage autour de la jeune femme, qui commençait à en avoir assez de la mort, assez de la fuite...
Elle ramassa rapidement le symbole, avec l'intention de le rompre et d'en faire des miettes, mais s'arrêta avant de commettre l'irréparable. Peut-être le talisman lui serait-il utile. De plus, qui sait, peut-être avait-il une propriété magique qui lui serait utile. Elle aviserait, tenterait d'en apprendre davantage sur lui avant de le détruire, si jamais c'était en son pouvoir.
De plus, une chose la troublait... N'avait-elle pas vu quelqu'un sourire dans les ombres? Si c'était un adepte de Shar, pourquoi ne l'avait-il pas achevé plutôt que de laisser ce symbole? La déesse la voulait-elle vivante? Arianne frissonna à l'idée de ce qui pourrait lui arriver si d'aventure elle se faisait capturer. Mais elle avait été en leur pouvoir, non? Pourquoi ne l'avaient-ils pas capturée? Tant de question sans réponse la laissait découragée, elle habituellement si curieuse.
Elle vit alors la petite hin qui approchait. Camouflant le symbole de Shar dans ses jupes, elle se releva péniblement. Nul besoin de simuler la mort, la petite l'avait vu bouger, et vérifierais très certainement l'état dans lequel elle se trouvait. Autant ne pas lui laisser une impression de vulnérabilité, surtout avant de savoir si elle était une amie ou une ennemie. Dans son passé de voleuse, elle avait souvent eu des contacts avec des hins - pieds légers pour la plupart - et elle savait qu'ils pouvaient être de redoutables adversaires, en dépit de leur taille modeste.
Elle se releva de toute sa grandeur, sa jupe grise encrassée flottant dans le vent froid, et observa la carnage autour d'elle. Encore des morts, et elle ne savait pourquoi. Quand tout ça finirait-il enfin? Un sourire amer passa sur son visage.
- Belle journée pour faire des rencontres semble-t'il, dit-elle d'un ton amer qui démontrait bien son humeur du moment. Vous comptez finir leur travail et je devrais me préparer à me faire occire, ou je peux commencer à plier bagage avant que d'autres n'arrivent qui n'auraient pas els mêmes scrupules n'arrivent?
Son ton semblait dénué de la moindre émotion, si ce n'est un découragement profond.
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Aventurier retraité
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De l’irrespect et suspect par la même occasion ? Diable, voilà un homme qui possédait une intelligence supérieure à la moyenne et vu comment les choses venaient de se produire, rien de ce que pouvait dire Télim ne changerait rien à l’envie furieuse du bonhomme à trouver un quelconque bouc émissaire. Peut-être même qu’il pousserait l’audace à le rosser rien que pour le plaisir et assouvir ses pulsions. Télim connaissait ce genre d’homme….Hélas…
Il devinait ce qui allait se produire quand il se décida à répondre à l’homme. En ignorant sciemment ses menaces.
- Messire, je ne suis ni un fauteur de trouble, ni un espion mais un voyageur qui a préféré se joindre à une caravane plutôt que de continuer à voyager seul. Je veux simplement rejoindre la Cité des Voiles pour prendre la mer. Ni plus, ni moins.
Télim parlait lentement, posément. Il ne cherchait pas à convaincre l’homme de Luskan, mais il lui avait parlé franchement. Tout dépendait du bon vouloir de ces hommes et de leur sagacité…
- Quant à porter assistance à des inconnus, rien ne dit que nous n’aurions pas subit le même sort d’autant que nous en sommes pas des combattants…
Passer pour un pleutre ne dérangeait en rien le roublard. Il ne devait rien aux hommes qui s’étaient fait attaquer. Certes, il en aurait été tout autrement s’il s’était s’agit de la caravane dans laquelle il se trouvait.
¤ L’équipage est toujours le plus important que l’individu, un frère n’abandonne jamais un frère¤
D’anciennes paroles, issues de son passé qui lui revenaient soudainement en mémoire. Etrange. Mais aujourd’hui, autour de lui, Télim n’avait pour compagnon aucun frère ou sœur pour qui il était prêt à sacrifier sa vie.
« Plutôt vivre libre que mourir des chaînes de l’esclavage » Réputation 9Fiche de TélimAutre Pj: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) Pnj's: Adrian Cormaëril (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Chuchoteur
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Kipepeo se tenait étonnée et ravie à la fois, à la très formelle présentation de l'étranger. Elle se demandait par ailleurs si elle se devait de le lui signaler, mais oublia cette idée. Il pourrait croire qu'elle le suivait et quelque part elle pressentait que ce ne serait pas une bonne idée. De drôles de sentiments la secouaient : un étrange malaise à son visage blafard, des vagues d'interrogations sur son ton narquois, elle ne put le définir exactement mais il y avait là quelque secret caché dans le vie de cet homme. Mais Kipepeo adorait les secrets, et résolut d'ores et déjà d'en apprendre plus sur cet acteur et magicien. Sa nature impulsive avait prit le dessus et elle applaudit bruyamment tout en éclatant de rire, endroit macabre et puant la mort. Eux étaient en vie, et quelle vie !
- La mort autour de nous rappelle à quel point la vie est précieuse je trouve... dit la jeune halfeline pensive puis fit une petite révérence gracieuse Kipepeo, musique, composition et chant. Voilà que le destin nous réserve bien une jolie surprise, nous pourrons à l'occasion accorder voix et instruments... et hum ... se rappellant que ce n'était nullement l'endroit rêvé de discuter profession elle coupa court et ajouta avec un sourire un peu contraint heu, oui ... je m'en vais continuer à faire le tour pour m'assurer que nulle...
Kipepeo s'arrêta net... Quelque chose avait bougé par là. Sans un regard pour Pheles et le cadavre à la cape bleue qu'elle avait désormais baptisé Yorick, elle s'avança prestement vers la forme qui semblait se débattre. Elle vit alors une jeune femme essayant de se lever. Elle semblait à première vue indemne ce qui amena un sourire à la jeune halfeline qui s'étiola et lorsque l'étrangère lui adressa ces mots empreint d'amertume et d'agressivité. Kipepeo s'arrêta net. Son visage s'empourpra de saine colère et ses yeux clairs étincelèrent lorsque la portée des mots atteignit son cerveau. Se redressant toute en hauteur, elle s'approcha davantage de l'impudente et agita son petit doigt sous son nez, qu'elle avait fort joli d'ailleurs :
Non mais ! Je ne vous permets pas de me traiter de la sorte ! Mes intentions sont louables et je ne cherche que venir en aide aux personnes qui retiennent un souffle de vie, non point les occire ! Comment osez-vous juger de nos actions ? Kipepeo était outragée par ce comportement, quoiqu'une petite voix lui dictait que cette personne avait souffert et qu'elle était peut-être en état de choc. Retenant son envie de lui asséner une bonne correction, elle serra les poings, et finalement demanda d'un ton hargneux qui s'accorda nullement avec les mots : Vous êtes blessée ? Il faut avouer que la petite halfeline de fort méchante humeur et que si cette jeune femme lui répondait dans l'affirmative, elle était prête à lancer un "tant mieux !! ".
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Aventurière
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[I]Arianne sentit la rage enflammer son coeur. De quel droit SE permettait-elle de la juger? Elle chatierait cette impudente qui avait osé... Sentant sa main se refermer sur le pomeau de sa dague, Arianne se reprit. Que son Ombre aie réussit à la manipuler si aisément, à amplifier ses émotions pour la pousser à commettre l'irréparable la laissait pantois. Elle se força à se calmer et reprit un position normal, enlevant sa main de sur la garde de sa dague. Son regard se fit lointain, dans la vague... Quelques longues minutes s'écoulèrent avant qu'Arianne ne déclare, d'un ton las, si las, presque dans un soupir : - Je m'excuse... Je dois me préparer à poursuivre ma route avant que des maraudeurs ne rappliquent... Arianne empaqueta rapidement ses maigres effets, les passa sur son épaule et se prépara à partir, avant de revenir vers la petite hin. Elle posa un genou à terre afin de la regarder droit dans les yeux. - Pardonne moi mes paroles de toute à l'heure. Tu ne les méritais pas. Je n'étais pas moi-même. Cette journée fut difficile pour moi. Je vous conseillerais d'ailleurs de ne pas rester ici trop longtemps, toi et ton compagnon. Des gens risquent de revenir sous peu, et à ce que j'ai compris, ni la garde de Luskan ni les brigands ne sont de compagnie vraiment agréable. Mais c'est vous qui voyez. Puis, elle se dirigea vers le cadavre du mage ayant combattu à leur côté durant l'attaque, à la recherche de certains objets magiques qu'elle l'avait vu enfiler durant le combat. Toujours penchée sur le cadavre, elle adressa à d'éventuelles récalcitrances chez ses interlocuteurs : - Ils ne lui seront plus utiles, et ma vie pourrait en dépendre. Selon moi, la survie des vivants est plus importante que l'honneur des morts. N'ai-je pas raison? Elle avait volée des vivants. Pourquoi pas des morts? Où est le problème? se dit elle, tentant de se masquer à elle-même le sentiment de culpabilité qui naissait dans son coeur. Elle ne croyait pas aux superstitions sur les morts qui revenaient hanter les voleurs de tombe, mais... un certain malaise l'envahissait à lui prendre ses biens, surtout qu'il les avait peut-être sauvé. Elle adressa une petite prière à Mystra (qui était, pensait-elle, sa déesse) à l'intention du mort. Autant pour soulager sa conscience que pour le salut de son âme.
Arianne murmura l'incantation du sort de détection de la magie, autant afin de voir si sa magie était revenue que pour faciliter ses recherches. Elle voulait ainsi éliminer rapidement les objets présentant peu de valeur ou une utilité limitée. Si le cadavre n'est pas là, ni le sien ni celui du mage adverse, prévennez moi et j'édite. Et ai-je encore ma mule? Ce message a été modifié par Arianne le Samedi 02 Janvier 2010 à 00h23
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Aventurier
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ar réflexe il avait tourné la tête dans la même direction que son homologue halfeline. La diversion tant attendue était enfin arrivée. Mais ce n’est que lorsque Kipepeo eut le dos tourné que la cape du défunt alla rejoindre la bague de ce dernier dans le havresac du saltimbanque des ombres. Loin d’être aussi curieux qu’elle, ce dernier souhaitait mettre les voiles au plus vite. Il se redressa alors sur ses jambes avant de porter la main à la fiole qu’il avait autour du cou. L’espace d’un instant il songea à poursuivre sa route sans mot dire, quittant le champ de bataille comme le pillard qu’il était, mais bizarrement l’idée d’abandonner le petit bout de femme ici lui paraissait incongrue.
Il alla donc la rejoindre et n’eut le loisir que d’entendre les paroles prononcée par la minuscule musicienne. Un sourire furtif éclaira son visage. Il ne la connaissait que depuis quelques minutes, mais il commençait déjà à entrevoir une partie de sa personnalité. Il l’aurait jugé difficile à vivre si elle avait été humaine, mais venant d’une femme haute comme trois pommes couplé à la douce naïveté qu’il sentait cachée derrière ses propos, Phélès ne pouvait trouver ce trait de caractère qu’exquis. Cependant loin d’être aussi insouciant qu’elle, il décida de détacher son fouet-dague de sa ceinture.
Il alla donc se placer à coté d’elle, regardant avec méfiance la survivante qui avait, elle aussi, un soupçon de charme, avec sa peau blafarde tout comme lui. Il aurait plaisanté sur leurs origines communes s’il avait su qu’elle aussi était téthyrienne, mais tel n’était pas le cas. Elle se relevait juste fraiche et dispos d’un champ de bataille où tous avaient périt. Tous, sauf elle. Comment ne pas la trouver suspecte ? Faisait-elle partie de ceux qui avaient été attaqués ou bien des assaillants ? Peut-être qu’elle avait été laissée sur place par ces derniers pour fouiller avec plus d’attentions les cadavres et en les voyants arriver tous les deux elle avait fait semblant d’avoir été assommée.
Mais après tout, cela était-il une preuve suffisante pour penser qu’elle leurs voudrait du mal ? Peut être que ceux qui avaient été attaqués le méritaient. Pourquoi inconsciemment plaçait-on toujours les défenseurs du coté du bien et les attaquants du mal ? Peut-être que tout ceci n’était qu’un règlement de compte des plus sanglants. Qui plus est, peut être que cette femme n’avait rien demandé et c’était retrouvée au milieu de tout ceci. Après tout la pucelle de l’infortune s’amusait avec lui depuis bien trop longtemps. Mais malgré tous ses sacrifices et ses prières, il n’arrivait à se soustraire à son attention. Ainsi peut-être que comme lui, elle faisait preuve d’une malchance rare.- Horatio , il appela ainsi la petite femme pour conserver son anonymat et il était sûr qu’elle se reconnaitrait dans ce nom qui rappelait la mascarade qu’il avait joué un peu plus tôt. "Elle peut se tenir debout seule, c’est qu’elle n’a donc pas besoin de nous. Laissons-la ici et mettons nous en route. Elle a survécu à ce carnage et c’est tant mieux pour elle, qu’elle retourne à ses occupations qu’elles soient bonnes ou mauvaises."
Mais déjà cette dernière déclarait elle aussi vouloir s’en aller, s’excusant alors des propos qu’elle avait tenus plus tôt à l’halfeline. Ne montrant aucun signe d’hostilité apparent, Phélès la laissa se déplacer à sa guise, quoique toujours sur ses gardes. En aparté, il glissa quelques mots à Kipepeo.
- J’avais prévu d’aller à Luskan, mais si vous veniez de la direction opposée à la mienne peut-être en partiez vous ? Si vous ne désirez pas y retourner, je pense que nous devrons remettre à plus tard notre collaboration artistique car je dois m’y rendre quoi qu’il m’en coute. Il serra alors l’étoffe recouvrant sa poitrine. "Si c’est un au revoir, j’espère que nous nous rencontrerons de nouveau pour mettre mes répliques en musique." Il saisit alors la main la petite femme et lui fit un baisemain. "Ce fut un réel plaisir, malgré les circonstances. Sachez cependant que je serais ravi de vous avoir à mes cotés pour le reste du chemin si l'envie vous en dit" , ajouta-t-il avec un sourire avant de se mettre en route vers Luskan, ignorant superbement les agissements de la survivante.
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Capitaine
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)Lieu : Entre Luskan et Padhiver Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen Température: environs 2°C Moment: fin matinéeArsia, TélimLe garde parut un instant décontenancé. En marchant sur des oeuf Télim avait réussi à ne lui fournir aucun prétexte pour le rosser. Pire, il ne savait que répondre, et un silence glacial vint marquer la fin de la réponse de Télim. Moment de silence durant lequel le capitaine des garde toisa férocement l'humain. Puis tournant la bride de son cheval il s'adressa au chef des caravaniers.-Bien je vous crois, filez en ville, mais je vous aurait tous à l'oeil une fois là bas. Les espions de Padhivers ne sont pas la bienvenue dans notre ville, soyez certains que la garde saura les démasquer. » Ils reprirent leur route, mais en passant devant Télim, le capitaine eu un regard mauvais, qui se teinta d'un léger sourire, comme si une douce idée de vengeance avait émergée dans son esprit. La caravane attendit que les cavaliers soient loin pour repartir. Le chef des caravaniers se dirigea vers Télim pour le remercier. Un peu plus et ils se seraient vu contraint de payer un droit de passage, une amende, ou un pot-de-vin quelconque mais onéreux. Voir pire, se voir confisquer tout leur bien. Plusieurs caravaniers proposèrent au deux voyageur de rejoindre leurs convois plus tard, ou pour le voyage du retour.
La route continua jusqu'aux portes de la villes. Momentanément fermée leur annonça-t-on. Le chef des caravaniers pesta, puis rejoignit Télim.- Je ne te connais pas, mais je sent que tu n'as qu'une maigre habitude de cette citée. Si tu veux un bon conseil, tient toi à carreaux de tout soucis, et ne porte surtout pas plainte en cas de vol. J'ai un ami qui s'est fait embarqué pour trouble de l'ordre publique alors que l'on avait tenté de l'assassiner. Il a échappé de peu à l'exécution. Si tu as besoin d'un autre conseil ou d'autre tuyaux n'hésite pas à me demander. Avant que nous n'entrions. On pourrait nous prendre pour des comploteur si l'on nous surprenais de parler de la ville, nous étranger, à l'intérieur des murs. J'ajouterais seulement, qu'au moindre soucis va te réfugier au coutelas. Ils sont plus accueillant là bas. Et chasseur de primes et bandit recherché s'y côtoient sans craindre d'attaque de la part de l'autre. » Le caravanier adressa un regard à Arsia, l'intégrant à la discussion en l'invitant ainsi à parler.Phélès, Arianne, KipepeoTandis qu'Arianne scrutait les environs, à la recherche de quelques objets utiles. Kipepeo et Phélès échangèrent quelques mots. Arianne trouva sa mule encore en vie, bien que très agitée, entre deux caravanes, toujours attachée. Mais rapidement un bruit de galop leur parvint aux oreilles. On venait rapidement par ici. Ils n'avaient tous que quelques minutes pour quitter les lieux, et poursuivre leur voyage.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Kipepeo n'hésita pas. Ce n'était pas dans nature d'abord et puis elle réfléchirait aux conséquences de ses actes ensuite. Energiquement elle se détourna de cette étrangère et s'avança vers Pheles, souriante à nouveau. Elle avait été un moment stupéfaite du nom dont il l'avait affublée mais joueuse et artiste avait prit le pli :
Hééé Yorick attendez-moi je viens avec vous. J'ai à faire par là et la caravane m'a lâchement abandonnée. Je n'aime pas la solitude sur les routes. Je préfère la compagnie. Ainsi je pourrais vous assommer de mes sornettes et mes ridicules poèmes ! Les yeux pétillants, où dansèrent des paillettes emplies de malicieuses bonne humeur contagieuse, Kipepeo rejoint l'homme de la scène Vous ne pensez tout de même pas déroger à ma proposition ! Nous chanterons ensemble sur le chemin. On va faire un tabac ! Tiens voilà une expression à noter ne trouvez-vous pas ? D'où ça me vient je ne sais pas trop...
Tout en bavardant déjà, elle fit quelques pas. Puis s'arrêta se tournant brièvement vers la jeune femme les sourcils froncés, concentrée. Sa bouche avait perdu le pli du rire et s'était formé en un O de surprise. Elle vit la jeune femme subrepticement attraper quelque chose, qu'elle cacha prestement. Le bruit caractéristique de pièces d'or parvinrent aux oreilles fines de l'halfeline. Elle ne put retenir une exclamation : Mais c'est qu'elle dépouille les morts celle- là ! Exclamation vite interrompue par le bruit d'une approche. L'instinct de survie reprenant le dessus, l'approche qui ne pouvait s'avérer n'être que des ennuis, la petite halfeline prit la main de son "Yorick" et murmura empressée et soudainement inquiète
- Filons !
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Fouillant le cadavre rapidement, Arianne s'empara des pièces, qu'elle mit rapidement dans sa bourse. Un sourire satisfait étira ses lèvres à la vue des baguettes, qu'elle s'empressa de glisser dans sa poche. Entendant la remarque de la jeune halfeline, elle lui répondit rapidement.
- Ma survie prime sur l'honneur de ce mort. Ces objets pourraient faire la différence entre la vie et la mort. Or, je n'ai aucunement envie de le rejoindre par delà ce monde si rapidement.
Quelle ne fut pas son étonnement en sentant l'aura magique qui se dégageait du havresac de Phélès. *Cet homme est beaucoup plus que ce qu'il parait...* se dit-elle intérieurement. Sa curiosité piquée, elle décida qu'elle résoudrait ce mystère. De plus, s'il possédait un tel objet, il devait être relativement puissant, et pourrait être un protecteur efficace, surtout... *Un bruit de galop?* Arianne fila rapidement pour ramasser sa mule, chargea son sac sur son dos et la tira rapidement par la bride. Elle se tourna alors vers Minuit.
- Minuit, va voir ce qui est-ce qui arrive à si grand pas, puis retrouve moi. Préviens moi à l'aide du lien lorsque tu les aura trouvés. J'aurai alors une idée générale de qui sont-ils.
Le corbeau hocha la tête, avant de prendre son envol, et de fondre vers les nouveaux arrivants. Son coeur battant la chamade, elle s'élança dans la même direction que les deux autres.
- Normalement je serais parti tout de suite, mais je me dis que peut-être les informations que Minuit est parti récolter pourraient vous intéresser. De plus, je crois qu'en mettant à profit nos diverses aptitudes nous pourrions être beaucoup plus efficaces, et surtout, beaucoup plus en vie, si vous voyez ce que je veux dire. Disons juste que j'en ai beaucoup appris sur l'art de passer inaperçu ces derniers temps...
Elle s'abstint de préciser qu'avec l'instabilité de sa magie, elle aurait peut-être besoin d'aide, et que l'objet dans le havresac de Phélès l'intriguait. Elle donna un coup sur la croupe de sa mule, et s'élança, n'attendant pas de voir si les autres la suivaient. Elle ferait avec ce qu'elle aurait...
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Aventurier
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e saltimbanque avait, après ses adieux plus ou moins formels, entamé sa marche forcée vers Luskan, ville de sa délivrance. Mais il s’était arrêté seulement après quelques pas. En effet, l’absence de réponse de la musicienne le troublait plus qu’une réponse négative. Il n’avait qu’entrevu une partie de sa personnalité, mais il avait l’impression qu’avec ce petit bout de femme, il allait devoir peser le poids de chacun des mots qui sortiraient de sa bouche. Du moins, si elle comptait le suivre dans son voyage. L’avait-il encore froissé ? Les doutes qui naissaient peu à peu dans son esprit furent balayés par les propos qu’elle eut alors.
Pourquoi avait-il eu peur de la fâcher ? Phélès l’ignorait. Mais après tout, son esprit s’attachait à des personnes sans qu’il sache vraiment pourquoi. Pourquoi avait-il lié une amitié avec Dobun et Joinon ? Le premier n’était qu’un inventeur gnome comme il en existe des centaines, tandis que le second était un nain froussard, chose assez atypique, somme toute. Cela s’expliquait surement parce que ces derniers étaient dotés de personnalités assez fortes.
Et si au premier abord le roublard passait inaperçu, son intellect, que le saltimbanque jugeait supérieur au sien en bien des points, le faisait sortir du lot. L’autre se remarquait sans difficultés, avec son air bonhomme et sa barbe rousse. Et bizarrement, lorsqu’il le regardait, le téthyrien voyait le coté qu’il dissimulait aux autres. Car malgré son air hautain et assuré, l’humain n’était qu’un poltron. Et il se détestait pour ça. Les faiblesses étaient faites pour les autres, non pour lui.
Lui qui jadis se considérait comme un être à l’essence divine avait revu à la baisse sa perception des choses. Il avait comprit dans la douleur sa simple condition d’humain. Et on pouvait facilement dire qu’il n’aimait pas ça du tout. Il s’était asservi sciemment à des puissances supérieures en nourrissant des espoirs vains quant à sa destinée. Aujourd’hui encore il était esclave de ses erreurs, comme en témoignait l’envie irrépressible qu’il éprouvait à se rendre à la cité des navigateurs.
Il contempla alors la jeune femme qui se dressait devant lui. Pourquoi lui plaisait-elle ? Surement à cause de cette personnalité marquée. Il aimait les gens qui se dressaient fièrement face à lui plutôt que ceux qui inlassablement courbaient l’échine.- Je n'aurais jamais cru que se tromper aurait été un jour aussi exquis. Savoir que nous avons la même destination m'enchante. D’autant que je partage votre avis, la solitude n’est pas faite pour nous. Un artiste sans public l’est-il toujours ? J’en doute, répondit-il courtoisement, avec un léger sourire amusé.
Ils avaient commencé à marcher quand Kipepeo fit sa remarque à propos de la survivante qui était occupée à détrousser les morts tout comme lui l’avait fait un peu plus tôt. Il songea alors qu’il avait eut raison de prendre autant de précautions lorsqu’il avait prélevé la cape et la bague du corps du magicien. Il ne savait d’ailleurs que répondre à cette déclaration indignée. Devait-il dire que les morts n’avaient plus besoin d’argent, au risque de la froisser, ou bien abonder en son sens ? Il ne tenait pas à la fâcher une fois de plus, mais pourtant, comment pouvait-il ne pas affirmer sa pensée ? Allait-il se réduire à l’état de roseau, se pliant face au vent, ou bien traverser la tempête comme le chêne, au risque d’y laisser ses racines ? Cependant la potentielle dispute fut étouffée dans l’œuf. Un bruit de galop, qui se faisait crescendo, parvenait à leurs oreilles. Ainsi, s’ils restaient ici, ils ne tarderaient pas à avoir de la compagnie. Vive et preste comme l’oiseau, l’halfeline lui proposa de filer, chose qu’il accepta sans tergiverser.- Je partage votre avis ! déclara-t-il avant de se mettre à courir à une vitesse quoique réduite, à cause du poids qu’il transportait. Mais ne trouvez vous pas la situation cocasse ? Nous qui déclarions ne pas aimer la solitude, nous voila en train de fuir notre public ! Ha ! Ha ! Il aurait aimé ajouter qu’il ne pouvait être appelé Yorick car le dernier était tombé sur le champ de bataille, et qu’il fallait donc lui trouver un autre nom. Mais ce n’était pas vital, les choses ne se prêtaient définitivement pas à de telles remarques. Après tout, on pouvait bien mettre la logique de coté, pour une fois. - Quant à vous, faites ce que vous voulez mais je n'ai pas envi de m'attarder par ici, lança-t-il à l'inconnue, par dessus son épaule. "Personnellement ce genre d'informations ne m'intéresse pas." Il reprit alors sa course, la main de Kipepeo dans la sienne. Dans son esprit tordu beaucoup d’idées germaient. La principale contrainte résidait dans le fait qu’il n’y avait aucune chance qu’ils puissent distancer des hommes à cheval. Aussi devaient-ils simplement rejoindre la route et agir l’air de rien ? Et si les cavaliers étaient des pillards ou des bandits, alors aussi innocent qu’ils l’étaient, ils risqueraient de se faire pourfendre sans autre forme de procès. Leur salut résidait donc dans les petits bosquets qui se dressaient ça et là dans la plaine. En apercevant un près de la route, il décida de s’y cacher.- Ici ! Nous pourrons peut-être voir qui sont nos poursuivants. Si ce sont de simples gardes il nous suffira de regagner la route et de faire comme si de rien était. Et si on se fait remarquer... Il faudra improviser. Mais, ça ne nous posera pas de problèmes. Hein, Horatio ? Ajouta-t-il avec un clin d’œil à l’attention de l’halfeline. Il n’osa aborder le cas où ce seraient des brigands qui pointeraient le nez car bien que sa partenaire était loin d’être une enfant – malgré sa petite taille – il ne voulait pas la décourager en annonçant ses idées pessimistes. Sa mâchoire se crispa légèrement tandis qu’il repensa à la réputation de malchanceux qu’il s’était forgé ses dernières semaines.¤ Pourvu que Beshaba soit occupée à maudire quelqu’un d’autre. ¤
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Aventurier retraité
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Il n’en avait pas terminé avec les gardes de Luskan, c’était le pressentiment qu’avait le roublard. Il avait fait pourtant le nécessaire pour ne pas se faire remarquer mais depuis le jour où il avait rejoint cette caravane, il avait la désagréable sensation d’avoir attiré sur lui les faveurs de la jumelle de Tymora. Encore fallait-il savoir jusqu’où ses « faveurs » iraient. D’ailleurs quand l’homme avait évoqué le coutelas, il avait esquissé un sourire.
¤ Il ne manquerait plus que je sois recherché pour avoir trouver refuge dans un tel endroit !¤
En se remémorant le regard du garde, il ne pouvait pas s’empêcher de penser que se mettre à dos les autorités de Luskan n’étaient peut-être pas la meilleure chose à faire et d’évidence, l’homme avait besoin d’un défouloir et il avait jeté son dévolu sur lui. sa main droite se crispa involontairement sur la garde ouvragée de son jambiya. Oui, un sombre pressentiment le tiraillait, il aviserait le moment venu. Un moment qu’il espérait lointain…très, très lointain.
- Merci pour vos recommandations, dit Télim au caravanier en jetant sur lui un regard sombre, en proie à des sentiments contradictoires, vous qui connaissez la cité des voiles, je tiens à rejoindre le port et trouver un équipage. Connaitriez-vous quelques endroits ou personne à qui m’adresser pour que je puisse dénicher un poste à bord.
La demande de l’ancien porteur était toute simple. Rien d’extravagant. Il pourrait en outre visiter quelques endroits à la faune intéressante, à l’intérieur desquels dénicherait-il peut-être quelques visages qui lui sembleraient familier et lui rappellerait son passé. .
« Plutôt vivre libre que mourir des chaînes de l’esclavage » Réputation 9Fiche de TélimAutre Pj: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) Pnj's: Adrian Cormaëril (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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