Promenade dans les Landes, Chapitre 2 : Le temple hanté

Qualindra avait toujours sa chouette sur son épaule et la belle elfe n’avait plus lâcher le bras de Nomad, elle écoutait les 3 interlocuteurs parler sans trop comprendre l’histoire, ses yeux avaient fixer l’elfe qui parlait *comment un elfe peut-il être aussi cruel?* pensa la jeune fille. Même si cette question lui trottait dans la tête, elle n’osa pas prendre la parole.

La magicienne suivit ses compagnons dans leur cachot en passant à coté de Jen et de Naémod elle fit un petit hochement de la tête en guise de bonjour. Arrivé dans leur prison, et après que Jen eu enlever le bâillon du nain L’elfe lâcha le bras de son doux barde et tout en dénouant les liens du nain se présentas au trois prisonniers :

- Bonjour je suis Qualindra fille des Vents, et voici ma fidèle amies Chouette. Je ne sais pas l’heure. Et vous qui êtes vous ? Demanda la jeune fille en retournant près de son barde avec un sourire qu‘elle voulait chaleureux et rassurant.
*J’espère que ma magie pourra nous aider en cas de danger ? Heureusement j’ai encore mon bâton, l’amour de mon musicien et le soutien de mes amis*.

Notre elfe avait du mal a déglutir plus les heures passaient plus elle était inquiète pour sa vie et pour c’elle des autres aussi.

-Pourquoi sommes nous ici prisonniers et si proche de la mort ? Réussit à articulet la jeune fille en regardant tour à tour ses compagnons, mes trois prisonniers et Naemod, elle regarda plus longtemps et plus intensément Jen espérant une réponse de sa part.

Elle redit tout bas sa chouette :

- Toi, ma belle, si tu t’en sorts, promet moi de voler aussi haut, aussi vite et aussi loin que possible de cette ville trouve-toi un belle endroit et tu pourras fonder une famille. Pour le moment nous sommes tous là surtout Nomad et toi. Dit l’elfe tout en la caressant doucement.

Jen fut un instant distrait par les attentions que Qualindra prodiguait à sa chouette. Il ressentit un pincement au cœur en pensant à la pauvre Arsinoe laissée aux mains des hommes lézards.

-On ne doit pas être loin de la fin d'après midi dans ce bon village de Lerssest au fin fond des Landes éternelles. J'ai été envoyé par la compagnie des marches afin de découvrir ce qui avait put arriver à un Druide nommé Algor Git. Le guignol sur le trône et qui semble tirer les ficelles est un Elfe appelé Endor thet et je l'avoue.Le jeune homme se gratta la tête de la main gauche un peu embarrassé."Il nous à bien eu Naemod et moi. Il semblerait au service du Demi Dieu Gargauth et ce n'est pas bon non plus.
Endor à également parlé d'un Artefact, j'imagine que celui ci doit être le même que celui que la compagnie m'a demander de négocier avec les autorités de ce village, personne à Sundabar ne semble avoir réalisé qu'on nous envoyait dans la gueule du loup. J'imagine que c'est d'ailleurs ce brave Endor qui à utilisé son ancien mentor pour nous attirer ici comme il semble vous y avoir attiré sous un prétexte quelconque"

Bien entendu, ses dernières paroles étaient adressées au trio formé par Qualindra, Marek et le Baron. Il avait également mit une certaine bravade dans son ton, comme si la situation ne semblait pas si mauvaise et sous contrôle. Il fallait bien avouer que les émotions se bousculaient dans la tête du jeune mage et qu'il était loin de posséder l'assurance qu'il tentait d'afficher. La présence de la jeune femme le poussait à faire preuve d'assurance mais la facilité avec laquelle il c'était fait duper ainsi que le critique de la situation le décourageait totalement lui donnant envie de hurler.

-Bon, si Endor a avouer avoir besoin de mes talents pour trouver cet Artefact c'est qu'il vous à également fait venir pour une bonne raison. En quoi le Baron de Nesmé, une jolie fille accompagnée d'un homme de main peut lui être utile ?Se retournant vers Karmeth"Et un nain ?"

Le jeune mage était réellement curieux d'en apprendre plus sur ses nouveaux compagnons, curieux de savoir ce qui leur donnait une certaine valeur aux yeux du félon, curieux de savoir sur qui il allait pouvoir compter pour ce sortir de ce mauvais pas. Il n'en oubliait pas moins de s'occuper des deux autres pauvres hères qui semblaient trainer dans ce trou depuis un bon moment.

Dix-huitième jour d’Eleinte 1372
Vent fort
Lerssest
Salle du trône
16h45

S'il fut particulièrement aisé de sortir Karmeth du mutisme provoqué par la présence du bâillon, sortir les deux autres prisonniers de leur torpeur ne sembla pas être une tâche facile à réaliser à Jen. Le premier, le plus petit et rachitique, avait un aspect assez repoussant. Outre le fait que son odeur soit particulièrement affreuse, il était recouvert d'écailles oranges pâles minuscules de la tête aux pieds qu'il avaient palmés et disproportionnés. Sa bouche entrouverte pour qu'il puisse haleter était pourvue de dents pointues. En somme, il avait plus l'air du croisement entre un poisson et un crapaud qu'humain. Un faible son s'échappait de sa gorge comme le vent d'un gouffre. Sans doute parlait-il dans son inconscience mais ce ne devait pas être une langue que parlait le jeune magicien.

L'autre semblait être en encore plus mauvais état. Sa respiration était irrégulière et il semblait pris de spasmes mais il fut impossible à Jen de s'approcher à plus de quatre ou cinq mètre de cet homme, car à première vue et dans la pénombre de leur geôle cette personne semblait humaine, car une sorte de très gros chat au pelage étincelant et doté d'une crinière impressionnante se dressait entre eux. Et l'animal ne semblait pas vouloir que Jen s'approche plus.

Pendant que le Lunargentin s'approchait de leurs compagnons de cellule, Qualindra réalisa que la faible lueur d'espoir qui lui permettait de tenir bon malgré toutes les difficultés était en train de s'éteindre. Nomad n'était pas dans cette pièce et elle ne pouvait donc compter sur lui pour lui réchauffer le cœur. Elle était seule avec Chouette. Une fois de plus.

Marek et Naemod, encore sous le coup de l'amère surprise, étaient restés comme statufiés. Ils n'étaient plus du tout dans leur élément et comprenaient encore moins bien la situation qu'aucun de leurs compagnons. Tout fois, comme détacher Karmeth était une tâche dont ils comprenaient l'utilité et le moyen de réalisation, ils se portèrent au secours du nain.

Vassili avait mis quelques temps à se reprendre de la douleur qu'il ressentait à avoir conduit des gens qui lui faisaient confiance dans un piège. Il se sentait coupable mais il fit l'effort, tout comme Jen, de cacher ses vrais sentiments et de répondre calmement aux questions que pouvaient se poser chacun.

-Mes amis, sans pouvoir en être certain, je peux trouver au moins une raison à la présence de la plupart d'entre nous ici. Certain parmi vous sont des magiciens. Cela suffit à vous rendre utiles. De plus, si un artefact repose dans les environs, il a du y être dissimulé il y a très longtemps par les nains qui régnaient sur ses souterrains, par les elfes qui vivaient dans les bois qui s'étendaient au-dessus ou les humains qui se sont installés ici par la suite. peut-être même par une alliance des trois. Il est donc plausible que seul un membre de l'une de ses deux races ou un descendant des premiers colons de la région puisse parvenir à ouvrir un chemin à certains endroits.

Et, si cela peut vous rassurer, Jen, vous permettez que je vous appelle Jen, n'est-ce pas?, mon titre de Baron est purement honorifique. Je n'ai pas plus de pouvoir que n'importe quel marchand de Nesmè et bien de fortune que la plupart d'entre eux. Mais mes ancêtres ont dirigé la ville à ses premières heures et j'y tiens comme à un héritage qu'ils m'auraient légués. C'est pourquoi mon escorte peut vous sembler réduite mais elle est très valeureuse.

Le Baron vit alors la forme féline qui se dressait entre le magicien et le prisonnier et reprit la parole tout en s'approchant en courant presque de Jen. Il semblait particulièrement excité.

-Jen, je pense que vous avez retrouvé Algor Git. Endor m'avait parlé un peu de lui et surtout de son compagnon qui était particulier. C'est un lion, ou en tout cas c'est le nom que lui a donné ce traître d'elfe, et il vient de très loin au sud. Il n'est pas adapté au climat de la région et j'avais toujours cru qu'il ne faisait qu'inventer cet animal mais il semble qu'il n'ait pas fait que mentir en fin de compte.

¤Enfin libre !¤

-Merci beaucoup Qualindra.

Étirant ses muscles raidit par l'immobilité imposé Karmeth détailla avec plus d'attention ses nouveaux compagnons pendant qu'ils prenaient la parole.

Le pessimisme de la jeune fille l'étonna, elle avait dû subir de nombreuses épreuves pour être résignée à ce point. Le jeune humain semblait plus sûr de lui. De plus il en savait beaucoup.

-Endor Thet... répéta Karmeth dans sa barbe. Ce nom ne lui disait rien, mais si c'était lui qui avait orchestré les enlèvements, ce qui semblait plus que probable, son enquête venait de faire un grand pas en avant.

Une question suivit les déductions de Jen. Il s'empressa d'y répondre en contre-partie de la confiance que semblait lui accorder le groupe. Il n'avait apparemment pas de raison de leur cacher quoi que ce soit.

-Je ne pense pas que ma présence soit la conséquence d'un plan quelconque, contrairement à ce qui semble vous être arrivé. Comme je vous l'ai dit j'enquêtais sur une série de disparition et alors que mon enquête progressait on m'a fait prisonnier.

Lorsque celui que Jen avait appelé Baron de Nesmé pris la parole, Karmeth compris qu'il venait peut-être d'expliquer pourquoi ses agresseurs ne l'avait pas simplement tué au lieu de l'enfermer.

Soudain l'attention du prêtre fut rappelé sur ses malheureux compagnons de cellules du début.

¤Comment ai-je pu les oublier ?!?¤ se fustigea-t-il.

Après les avoir observés brièvement, Karmeth décida de s'approcher du petit être recroquevillé. L'autre semblant plus difficile d'accès mais aussi plus intéressant aux yeux de ses compagnons qui lui porterait sans doute secours alors qu'il s'occupait de l'autre.

En se penchant vers la forme sombre, le nain ne pu empêcher un bref mouvement de recul en apercevant les écailles.

¤Wouah ! J'avais jamais vu ça¤

Soigner cette créature risquait d'être plus compliqué qu'il ne l'avait pensé. Mais il ne pouvait la laisser dans cet état sans agir. Evitant de la brusquer en la touchant, il en fit le tour en l'observant avec attention et essaya de lui parler.

-Vous pouvez m'entendre ? Vous me comprenez ?

¤Quelle odeur ! Je me demande combien de temps ils l'ont laissés dépérir ici¤

Essaye de comprendre de quoi souffre le petit être.

La magicienne répondit par un sourire au merci du nain,elle aussi avait vue les deux autres prisonniers bien mal en point, elle aussi avait tenté une approche mais le lion ne l’avait pas entendu de la même oreille, l’elfe avait juste murmurée :

- Si je peux vous aider, dite-moi comment ?

Arrivée de nouveau dans la salle du trône, Qualindra avait toujours sa chouette sur son épaule et la belle elfe essayait par tout les moyen et grâce a sa vue exceptionnelle de distinguer la silhouette du jeune barde, mais elle ne vit rien qui puisse la mettre sur une piste et rien pour la rassurer non plus su son état de santé, elle était inquiète, ses jambes étaient comme du coton, elle cru qu’elle allait défaillir mais reprit vite asses vite ses esprits mais pourquoi les avait-il séparé ?

*Où es-tu mon cher Nomad ? * pensa-t-elle tout bas.

Elle ne pouvait plus compter que sur le soutien de Marek, du baron et des ses nouveaux compagnons d’infortunes.

Le jeune mage regardait en direction de la silhouette d’Algor Git avec un mélange d’espoir et d’agacement. Espoir car l’homme aurait certainement put leur apprendre bien des choses. Agacement parce qu’il ne pouvait en rien l’approcher et l’aurait il put, qu’il n’avait pas beaucoup de moyen pour remettre l’homme sur pied tant son état semblait mauvais. La situation n’etait pas bonne mais, le nain etait solide et les deux hommes ainsi que le baron semblaient plein de ressources. Seul l’elfe, magicienne ou sorcière semblait totalement désespérée et il ne savait trop comment l’interpréter. Il est vrai qu’il ne connaissait pas l’existence de Nomad ni le lien qui le reliait à la jeune femme.


-Et bien, fille des vents, la situation est grave mais pas désespérée. Nous sommes six, nous avons nos armes et certain d’entre nous ont des talents particuliers. Non, franchement, j’ai connu pire. Jen recherchait d’ailleurs si il avait vraiment connu pire mais bon."Comme nous avons notre équipement, j’imagine qu’ils ne vont pas nous laisser traîner ici trop longtemps et à ce que nous apprend le Baron, nous n’allons pas tarder à nous retrouver dans des souterrains truffés de pièges. Pas que ca m’enchante mais ca nous donnera peut être une chance de nous en sortir, un peu de répit dans le pire des cas. C’est plutôt ce gros matou qui m’embête, je ne possède aucun pouvoir de guérison mais si nous arrivions à l’approcher, peut être pourrions nous le soulager un peu."

¤ Ben mon gars, je vais pas non plus prendre le risque de me faire arracher la tête par ce gros chat alors que je ne suis même pas guérisseur. ¤
Même si ses pensés etaient pessimistes et que la bonté désintéressée n’etait pas un caractère du jeune homme, il n’en tenta pas moins une approche discrète même si fort lente.
Le familier protégeait son maître, il lui fallait donc prouver que ses intentions n’etaient pas mauvaise. Bien face au lion et sans geste brusque, il tentait petit à petit d’approcher d’un ou deux pas en inclinant la tête vers le sol en geste de soumission. Il tenait également son outre d’eau à la main et en faisait un petit peu couler pour montrer ses intentions.

Dix-huitième jour d’Eleinte 1372
Vent fort
Lerssest
Geôle souterraine
16h45

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Jen essaye d'amadouer le lion: 20(Dé)
15(Dé) + 1 (Cha) = réussite critique
Karmeth essaye de porter secours au prisonnier à l'aspect étrange: 5(Dé) + 5(Premiers secours) = Echec

Jen Ramnus était décidément la source d'un certain réconfort assez étrange. Le Baron se sentit rapidement ragaillardi par les propos du jeune magicien et même Marek, qui comprenait clairement que Jen ne disait cela que pour remonter un peu le moral de tout le monde, se sentait un peu mieux. Ils étaient encore vivant et, comme disait le proverbe, il y avait donc toujours de l'espoir pour eux.

La situation de la créature que Karmeth tâchait, tant bien que mal, de soigner n'était par contre pas au beau fixe. Le nain parlait, ou au moins comprenait aisément, plusieurs langages qu'il avait eu l'occasion de croiser souvent mais, il en était maintenant absolument certain, la créature qui était en train d'agoniser à ses pieds ne parlait pas dans l'une de celles-ci. Dans ces conditions, la seule manière d'aider le pauvre bougre était donc de chercher à reconnaitre des symptômes qui permettraient d'identifier son mal. Mais, hélas, il y avait peu de lumière dans la cellule et la vision dans le noir, quoique particulièrement pratique, n'était pas adaptée à un examen médical poussé. Karmeth ne savait donc pas vraiment comment s'y prendre pour aider le prisonnier.

Au contraire, Jen se montra une fois de plus des plus impressionnants. Sa tactique pour amadouer l'animal semblait des plus primaires mais, parfois, les meilleures idées sont les plus simples. Algor Git poussa un râle rauque et son souffle s'éteignit pendant que Jen s'approchait en essayant de paraitre aussi amical et pacifique que cela était possible. Le lion regarda son maître, regarda Jen, regarda son maître et se dirigea avec l'air décidé vers le jeune magicien. Il lui lécha la main et la saisit dans sa gueule avec douceur pour attirer le jeune homme vers le corps du druide. Le lion lui-même haletait et semblait souffrir tant intérieurement que physiquement.

Le râle émit par Algor ne présageait rien de bon et Jen fut prit d’une grande inquiétude pour le moribond. Le jeune mage avait bien étudié un minimum l’art de guérir pour les cas urgents mais il avait toujours pensé que ce genre de tache etait plutôt réservé aux prêtres et aux soldats pour les champs de batailles.
Un peu tremblant, intimidé également par la présence du lion, jen porta toute son attention sur le pauvre homme en recherchant un reste de souffle de vie . Il savait que la totalité de ses connaissances seraient nécessaire pour améliorer l’état d’Algor et se retourna vers ses compagnons d’un air un peu désespéré.

-Si l’un de vous possède des connaissances ou des capacités de guérisseurs, c’est le moment de vous faire connaître. J’ai appris quelque truc pour soigner des foulures ou penser une plaie mais je ne suis pas sur qu’un peu d’eau et du bandage lui suffiront.

Jen etait d’autant plus inquiet qu’il commençait à envisager les éventuelles réactions du félin en cas d’échec.

-Avoir au bout des doigts le pouvoir de la toile et incapable de soigner un mourrant, c’est rageant et on a jamais de prêtre sous la main quand on en a besoin.

Le jeune mage commença à faire son possible pour stabiliser l’état du druide et ramener un peu de vie dans la poitrine du pauvre homme.

La magicienne regardait impuissante deux de ses nouveaux compagnons prodiguer des soins aux deux pauvres prisonniers bien mal en point. Que pouvait-elle faire pour les aider se demandait Qualindra. Elle se sentait seule sans Noamad, le huhulement de sa chouette la fit sortir de ses pensées et machinalement posa son regard sur Jen qui commençait les premiers soins sur le pauvre homme au lion. Sans rien dire elle de mit à la hauteur de l’humain, elle aperçut de petites perles de sueurs perler sur son visage, elle prit aussitôt l'un de ses mouchoirs et sans geste brusque pour ne pas énerver l’animal, la jeune elfe commença à éponger le visage de cette homme qu’elle ne connaissait pas mais qui lui inspirait confiance. L’elfe garda le mouchoir dans sa main pour reprendre l’épongement du visage du pauvre mage qui essayais toujours autant bien que mal de sauver ce pauvre prisonnier. Elle lui murmura :

- Si je peux vous aider dune autre manière n’hésitez pas à me le faire savoir, je ne connaît malheureusement pas grand chose en médecine et mes pouvoirs magiques sont minimes mais j’ai le pouvoir d’envoyer des chocs électriques, si le cœur de ce pauvre homme refusait de rebattre une toute petite décharge pourrait le faire repartir? La jolie avait fait un beau sourire au jeune homme histoire de le rassurer. Ses yeux dorés brillaient dans la pénombre.

Karmeth était toujours occuper à essayer se sauver la vie à cet étrange créature ; la belle elfe demanda :

- Savez qu’elle langue parle cette personne je connais quelques langues étrangères, permettez-vous que je lui parle ?

- Toi aussi tu penses a Nomad. Avait-elle murmuré a son amie.

Marek et le compagnon de Jen semblaient muet.

Le nain poussa un soupir. Son incapacité à déterminer le mal dont souffrait le prisonnier devant lui le plongeait dans un gouffre de questions et d'hésitations. Le plus probable était que son état provenait du fait qu'on l'ai laissé croupir ici trop longtemps. Auquel cas de l'eau, de la nourriture et un peu d'énergie insufflé devrait stabiliser son état. Mais comment en être sûr ? Comment son corps réagirait-il à la magie ? Et il n'avait pas d'eau sur lui...

Son incertitude se transforma en frustration, il n'allait quand même pas laisser une personne mourir devant lui sans rien faire !

C'est alors que Jen pris la parole, ce qui lui rappela qu'une autre personne agonisait dans la cellule. Avisant l'air inquiet du jeune homme il compris que la santé de l'homme au lion devait être la même, voire pire, que celle de son patient actuel.

Karmeth ne savait que faire, rechignant à laisser la créature seule. L'elfe se chargea de lui signaler que, contrairement à son habitude, il avait des compagnons sur qui compter.

-J'accepte volontiers Qualindra. Je n'arrive pas à comprendre de quoi il souffre, vous aurez peut-être plus de chance que moi dans cette pénombre.

Tout en parlant il s'était rapproché du groupe, c'est alors qu'il avisa la gourde du mulan.

-Bonne idée que celle de lui donner à boire, si vous pouviez en faire profiter notre autre malade ça lui sera surement profitable.

¤Je suppose quand même qu'il n'est pas allergique à l'eau...¤

-Jen, il se trouve justement que je suis prêtre. Ajouta-t-il pour lui répondre enfin. Si le gros chat à côté de vous me le permet je peux sans doute vous aider à sauver cet homme.

Il se rapprocha davantage mais plus lentement, quelque soit la situation du vieil homme se faire agresser par ce lion, si c'était bien comme ça que le baron l'avait appelé, ne l'aiderait pas.