Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Que le monde est petit..., Hermine, Mussel
  écrit le : Lundi 06 Juillet 2009 à 10h02 par Joinon
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user posted imageMatin du 16 Eleinte 1372
Marches d'Argent -> Cité d'Everlund
Ciel nuageux

Hermine

De nombreux nuages blanchâtres empêchaient les doux rayons du soleil de venir réchauffer cette matinée d'Eleinte. L'été avait trouvé sa fin un mois plus tôt et déjà les Marches d'Argent retrouvaient leur habituelle fraîcheur.

Levée de bonne heure, Hermine arpentait les rues et ruelles de la cité qui s'animait sous ses yeux.
Tôt le matin, les maraîchers, poissonniers et marchands en tout genre étaient déjà à pied d'oeuvre depuis quelques heures, et jouaient déjà à crier plus fort que leur voisin afin d'attirer les clients qui commençaient à affluer autour des étals.

L'illuskienne avait passé la nuit chez Philynta. Les deux amies avaient été heureuses de se retrouver et, de paroles en paroles, de souvenirs en souvenirs, Hermine avait décidé de retarder son retour au Bastion de Sundabar au lendemain. Elle était donc partie ce matin-là avant le réveil de Philynta, comme convenu la veille, et se dirigeait à présent vers la Porte de la Montagne, à l'extrême Nord de la cité. De là elle rallierai Sundabar avec le convoi qui l'avait amené la veille.

Elle allait traverser le Pont Chevalier qui enjambe la Rauvin lorsque le croassement d'un corbeau stoppa sa marche.
Ces oiseaux n'étaient pas rares à Everlund, mais celui-ci fit frissonner Hermine. Des images, tels des flashs, lui revinrent en mémoire: de l'eau, beaucoup d'eau... un navire... Un grand être borgne semblait diriger un bateau tandis que son équipage s'affairait... Quelques notions provenant du plus profond de ses souvenirs voulurent se faire entendre: "fraternité"... "cercle"... Mais rien de tout ceci ne signifiait quelque chose pour Hermine.

Sortant de sa torpeur, elle découvrit le corbeau coupable. Il voletait au-dessus du pont, semblant accompagner un halfelin que la guerrière reconnut aussitôt. Ils s'étaient quittés un bon mois plus tôt. C'était Mussel qui descendait le Pont Chevalier en direction du sud.


Mussel

Mussel venait de quitter l'Auberge du Heaume de Verre, un étrange établissement qui, d'après ce qu'il en avait entendu, avait été partiellement incendié par de maléfiques magiciens plus d'une chevauchée plus tôt. Le propriétaire avait apparemment péri dans l'attaque et son frère avait repris le flambeau au nom de son parent décédé.

Le halfelin venait de loin. Il ressentait encore la fatigue physique du voyage depuis Padhiver. De caravanes en bateaux, il était parvenu dans la seconde cité des Marches la veille au soir et entendait bien profiter de cette matinée de libre pour prendre l'air avant de se rendre à l'Assemblée. Il connaissait l'organisation de nom, et en avait même parlé à son ancien camarade Plume. Quelle surprise se fut donc lorsque deux envoyés de la guilde vinrent lui apprendre jusque dans le Nord qu'ils le recherchaient sous les conseils du barde.

Un ordre de mission formel émanant des hautes instances de l'Assemblée et à destination des responsables de l'école où Poucet avait élu domicile força la marche des choses et le hin fut envoyé sans autre forme de procès à Everlund, afin de retrouver Arzhaelig pour une raison qu'il ignorait encore.

Il n'avait rendez-vous que dans l'après-midi et, après avoir traîné au Marché de la Cloche, il décida de pousser son exploration dans la moitié sud de la ville en traversant la Rauvin. Tout en rêvassant et s'interrogeant, il découvrit, de l'autre côté du Pont Chevalier, une silhouette qu'il connaissait. Cette grande femme à la peau sombre, comme tannée par le soleil... Hermine! Il avait quitté l'humaine un mois plus tôt, en même temps que Plume. Tymora semblait encore jouer un tour dont elle a le secret.



Malheureux le royaume qui n'a pas de héros.
 
 
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écrit le : Lundi 06 Juillet 2009 à 17h32 par Hermine
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ela ne faisait guère longtemps que la cité des cinq portes avait accueilli Hermine, mais il fallait déjà repartir. La jeune femme était arrivée la veille seulement, après avoir suivi la route du Chevalier, route qui s'achevait à la porte Nord d'Everlund et qu'elle rejoignait maintenant. Elle avait pensé tout d'abord partir par l'Est par la vallée de la Rauvin, mais on le lui avait déconseillé : malgré la présence de deux villages qui semblaient sympathiques, cette partie des Marches d'Argent était un enchevêtrement de falaises, de forêts et de vallons obscurs qui rendaient le voyage difficile. Elle-même ne connaissait pas assez bien la région, et avait du renoncer à embarquer sur une barge de commerce à la fois par égard pour ses finances et parce que le souvenir de son dernier voyage sur les flots avait laissée sa marque : peu la séduisait de nouvelles journées nauséeuses à se cramponner au bastingage et s'achevant par un naufrage en pleine tempête. En dépit du sobriquet de « La Sirène » quiqu'elle avait gagné en Chult suite à cette mésaventure, son totem était Loup, pas Saumon ! Aussi s'était-elle résignée à remonter à Sundabar par les routes bien fréquentées au Nord, qui lui permettraient de rejoindre le Bastion de la Compagnie des Marches qu'elle avait quitté depuis presque deux semaines maintenant.

Elle ne regrettait pas le voyage, cependant. Elle avait tout d'abord rejoint Lunargent, patrie de la gente Dame Alustriel, et surtout cité natale de de sa grande amie Elinor Dentrefond. L'Illuskane avait rencontré cette fille raffinée au tempérament doux, presque timide, au cours d'une mission dans le Shaar. Étoile montante de l'université de Lunargent, la jeune noble avait fui un mariage qui lui avait été arrangé avec Gaelan Alderon, un magicien qu'Hermine considérait comme un pédant mysogine et un mal élevé, mais qui se trouvait être un des mécènes qui subventionnaient la Compagnie des Marches. Hermine avait fait partie d'un groupe d'aventuriers qui étaient allé la récupérer au sein de la Grande Faille. Ensemble, elles avaient aussi aidé à empêcher un groupe d'elfes noirs maléfiques de menacer les communauté naines de la région. L'aventure, bien que dangereuse et mortelle, semblait avoir aguerri la belle Elinor et lui avait donné le courage de rentrer chez elle la tête haute et d'assumer ce qu'elle-même désirait dans la vie, plutôt que se laisser étouffer par ce que sa famille planifiait pour elle. Tout cela rendait Hermine particulièrement heureuse pour et fière de son amie, et c'est avec bonheur qu'elle avait passé une semaine en sa compagnie, à discuter du passé, rêver de l'avenir, à visiter cette ville si magnifique où l'air même qu'on respirait semblait donner un regain d'espoir à chaque bouffée, et bien d'autres choses ...

Ensuite, la Sœur des Marches n'avait pu résister à l'envie de faire un détour de quelques jours par Everlund. Elle avait passé une nuit presque juste au pied des remparts de la ville afin de s'épargner les tracas administratifs et les interrogatoires interminables que s'attirait quiconque essayait de pénétrer dans la cité une fois ses portes fermées pour la nuit. Le lendemain, elle n'avait guère eu le temps de visiter, mais avait pu faire quelques courses, et regarder passer ces gens si bigarrés : marchands, mercenaires, aventuriers ... elle avait même vu passer un ogre qui semblait escorter un riche marchand !
Puis, quelle ne fut pas sa surprise de retrouver Philynta, une autre de ses amies. Elle ne la connaissait pas aussi bien qu'Elinor, mais c'était une vieille connaissance : les deux femmes s'étaient rencontrées voici quelques années, dans la ville dans laquelle la tribu d'origine de la guerrière, au mode de vie semi-nomade, était contrainte de stationner pour l'hiver. Quelle ne fut pas sa surpise de voir que son amie d'enfance avait déménagé et était aujourd'hui une décoratrice bien connue d'armes, d'armures, d'outils et de produits de la forge divers ! A la fin de sa journée de travail, Philynta avait tenu à inviter Hermine chez elle, et les deux amies avait pu passer une agréable soirée ensemble ...

C'est avec un léger regret de ne pouvoir rester plus longtemps, mais le cœur plein d'espoir, que la guerrière avait à nouveau empoigné son bâton de marche au matin pour reprendre son voyage et s'engageait maintenant sur le pont Chevalier.



Au sein de la tribu des Nomades du Loup, comme dans de nombreuses cultures barbares, Corbeau était vu comme un messager de la Destinée, mais souvent de mauvaise augure. Escroc ténébreux et retors, il était également perçu comme un agent du changement, responsable de bien des évolutions. Corbeau savait tirer de grandes richesses du carnage et du chaos, bien qu'il n'en soit pas responsable.

A l'instant où elle ressentit le corbeau, Hermine stoppa sa marche. Que venait donc faire ici cet esprit du Ciel ? Le chaos allait-il se répandre dans le Nord comme les nuages s'amoncelaient dans le ciel, et toucher les alliées Lunargent, Everlund ou Sundabar ? Elle frissonna à cette idée ...

Bien vite, la vie reprit son cours. La rumeur des voyageurs, le pas des chevaux sur le pavé, les clameurs du marché de la Cloche se rappelèrent à l'Illuskane. Et le guerrier halfelin se détacha de la foule bigarrée qui franchissait le Pont Chevalier.

Était-il toujours en proie au doute ? Son pas était-il toujours incertain, alors que le petit homme était tiraillé entre son souhait de ne pas faire d'erreur et son désir de faire ses preuves ? Hermine avait du mal à en juger. Mais elle se posait surtout une question plus importante : que venait-il faire aussi loin au Nord ? Peut-être était-il effectivement venu la voir comme elle le lui avait proposé, suite à la bataille rangée durant laquelle ils avaient combattu côte à côte contre une horde de gobelins des jungles ? Même s'il semblait peu probable que ce fût pour s'engager au sein de la Compagnie des Marches, le fait de revoir un ancien frère d'armes auprès d'elle, après qu'il ait fait tout ce chemin pour lui rendre visite lui réchauffa le cœur, dissipant presque le doute que l'apparition de Corbeau avait fait s'insinuer en elle.

Posant son bâton de marche à terre Hermine, au milieu du pont, agita la main et héla Mussel, tout sourire :


- [Commun] Poucet, ça aloяs ! Qu'est-ce que tu fais là ?



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écrit le : Vendredi 10 Juillet 2009 à 15h37 par Mussel
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’air préoccupé qu’affichait le petit guerrier laissa place à un large sourire lorsqu’il aperçu Hermine. Celle-ci l’avait reconnu, malgré les menus changements qui s’étaient opérés chez lui. Fini ses braies marrons, sa cotte d’un ton similaire et son armure aux reflets bleutés, il avait troqué ses vieilles frusques contre un habit mieux taillé et qui lui allait, somme toute, plutôt bien. Une chemise blanche en lin épaisse, accompagné d’un gilet sans manches d’un bleu profond. Ses braies, elles, étaient blanc cassé. Portant son sac en bandoulière, ses deux fidèles épées exotiques toujours à la ceinture, Poucet arriva près d’elle l’air joyeux. Son teint halé avait perdu un peu de sa teinte d'antan prouvant qu'il avait passé le dernier mois à l'abri des rayons du soleil. Ses cheveux blonds mi-long avaient été brossés, sa sempiternelle mèche lui barrant toujours le visage, dissimulant plus ou moins sa cicatrice. Autour de son cou était nouée une écharpe de couleur identique au gilet, sur la quelle était brodé un serpent mordant sa queue, symbole de son ancienne guilde de marins et de pirate répondant au nom de fraternité.

Mussel semblait avoir rangé la bataille de Chult au rang du passé. L’apprentissage dans la douleur et dans l’échec était une chose inhérente à la vie et plutôt que de sombrer dans les tréfonds de la déprime, il était allé de l’avant. Et la présence d’Hermine et d’Arzhaelig à ses cotés, lors de leur départ de la péninsule où c’était déroulé la boucherie, avait joué beaucoup pour lui. Il leur en était reconnaissant. Son apprentissage de la magie à Padhiver, d'autre part, avait lui aussi joué un rôle non négligeable dans sa nouvelle philosophie.

S’il avait choisi d’aller dans cette ville pour étudier l’art, ça n’était pas à cause d’une école réputée mais bien par caprice. C’est quelques mois plus tôt - des mois qui semblaient être une éternité aujourd’hui - qu’il avait quitté la ville de Padhiver avec Arek, Jalyne, Golnam, Kern et bien d’autres. C’était là bas que c’était amorcé son intégration dans la fraternité. Il avait été exclu de cette famille pour des raisons qui pouvaient être diverses, la plus probable étant les lourdes pertes qu’avait accusé le village de Chult en se libérant du joug gobelin. Mais il n'aurait put se résoudre à tourner la page avant d’avoir bouclé la boucle. Ainsi tel un ouroboros, Mussel était revenu sur ses pas pour pouvoir enfin commencer à aller de l'avant.

A Padhiver, il était retourné bien évidemment dans l’auberge dans la quelle il avait rencontré son meilleur ami et les autres, qu’il avait aujourd’hui perdu de vue. Il avait même cherché Jebeddo dans les rues de la ville mais n’avait pas réussi à mettre la main dessus. Quoi que déçu, il avait alors décidé d’exploiter le potentiel magique qu’on avait décelé chez lui, lors de son entrainement contre Hermine, en allant dans une école de magie. Là bas, il avait montré un plus grand intérêt tout ce qui avait attrait à la protection ou à l’augmentation des capacités physiques délaissant aussi bien la manipulation de l’énergie pure que l’art préféré des gnomes, l’illusion.

Les yeux du hin vagabondèrent le long des courbes de la jeune femme, non pas par lubricité, mais à la recherche d’une quelconque cicatrice au niveau de sa cuisse, blessure qu’il lui avait infligé lors de leur première rencontre. Et même s’il avait fait la part des choses car les coups n’étaient pas rares au cours de passes d’armes, un semblant de culpabilité l’habitait toujours. Malgré le fait qu'Hermine considère la dette de sang du guerrier réglée. La sensation puissante mais dérangeante qu’il avait ressenti avant d'entailler la cuisse de la jeune femme, cette soif de sang – surement conditionnée par une fierté blessée, à moins qu’il se soit laissé simplement prendre au jeu – l’avait troublé. Si bien que même profondément enfoui dans son subconscient, Mussel gardait intact le sentiment d’avoir fauté.

Un croassement mit fin à son inspection car après tout il n’avait toujours pas rendu son salut à la jeune femme. Un battement d’aile plus tard un oiseau de mauvaise augure dans certains cas, de bonne selon d’autres, se posa sur le sol. Il regarda la jeune femme avant de crier un nom.


- Hermine ! Poucet prit ensuite la parole. "Bonjour ! Quel heureux hasard de te retrouver ici. Boedromios ne semble pas t’avoir oublié et j’espère que toi non plus. Il a navigué avec nous lorsque nous sommes partis de la péninsule..." Le hin désigna le corbeau au plumage noir de jais du menton. Pour une raison qu’il ignorait, lors de son réveil le lendemain de la bataille, il trouva à ses pieds, enfermé dans une cage cet oiseau. Au cours de son périple maintes et maintes fois il avait essayé de le dresser, mais ses tentatives s’étaient révélées vaines. Aujourd’hui les choses avaient changé, le volatile était devenu une extension de l’esprit de Poucet.

- Pour en revenir à nos moutons, Hermine, c'est un heureux hasard car je suis justement ici pour aller voir Plume. J’ai reçu la visite de messagers il y a peu, me disant d’accourir ici. J’avoue ignorer encore la raison de tout ceci. Fouillant dans son sac, Mussel sorti un ouvrage aux signes étranges. Il l’ouvrit et en sorti un morceau de papier soigneusement plié qu’il avait glissé entre deux pages. Il le tendit à son interlocutrice. "Je te laisse juger par toi-même, rien ne m’a été révélé. Cependant ce rendez-vous ne se déroule que dans l’après midi. J’ai encore du temps à tuer. Qu’allais tu faire par ici ? Peut être pourrions nous passer un peu de temps ensemble ! Et que dis tu de te joindre à moi ? Je suis sur qu’Arzhaelig sera heureux de te revoir ! Et si les circonstances sont graves, tes talents ne seront surement pas de refus. D’autant que nous nous connaissons suffisamment bien pour ne pas avoir à se méfier les uns des autres !"

L’oiseau s’impatienta, et las de trotter sur le sol déployait ses ailes. Quelques battements d’ailes plus tard, il était de nouveau dans le ciel, scrutant alentours à la recherche de quelque pitance à se mettre sous la dent.



 
 
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écrit le : Lundi 13 Juillet 2009 à 09h54 par Hermine
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insi, ce corbeau était en fait celui de Mussel, et non pas le présage qu'Hermine avait en vu en lui au premier abord. Ce n'était pas un esprit, mais un être de chair. Quelqu'un d'autre aurait pu dès lors juger d'une méprise et oublier son pressentiment de chaos et de dangers prochains ; cependant, bien que d'une nature circonspecte et s'efforçant de faire plus de pondération que la moyenne de son peuple, l'Illuskane n'en était pas moins influencée par son éducation tribale et savait que les augures pouvaient prendre de nombreuses formes. Aussi rangea-t'elle soigneusement cet avertissement dans un coin de son esprit tout en essayant de voir si le halfelin et son corbeau étaient des messagers de la Destinée et, le cas échéant, si c'était près d'eux qu'allaient survenir les troubles annoncés.

Cependant, agent du Destin ou pas, Poucet n'en était pas moins un ami retrouvé, qui lui annonçait de plus la présence toute proche de Plume. En attendant d'en savoir davantage, c'était toujours l'occasion de passer une bonne journée à se rappeler le passé et à échanger des nouvelles ...


- Je me joindяai à toi avec plaisiя, oui !, répondit la jeune femme, toujours souriante et n'ayant pas perdu son étrange accent bien que son phrasé soit moins hésitant. Puis, regardant alentour, comme si elle essayait d'apercevoir leur ami commun : « Je ne connais pas encoяe bien la ville, mais si Plume est paя ici, il est peut-êtяe descendu à une aubeяge. On peut essayeя le Dяagon qui Яêve, ou le Ceяf, qu'en dis-tu ? Si on ne le tяouve pas, on peut toujouяs s'en jeteя une en attendant cet apяès-midi ! »

Une fois qu'ils eurent choisi leur prochaine destination et se furent mis en route à travers les rues, Hermine se décida à interroger Mussel sur l'organisation dont elle avait pu voir le sceau sur la missive qu'il lui avait montré :

- Et ... cette « Assemblée » dont tu paяles, c'est quoi exactement ? Des magiciens ? Tu bosses pouя eux, maintenant ?

La Nordique avait essayé de garder un ton le plus détaché possible. Cependant, ses relations avec des magiciens avaient toujours été tendues. Aussi loin qu'elle puisse s'en souvenir, les lanceurs de sortilèges qu'elle avait rencontré avaient toujours fait preuve en sa présence d'une agressivité et d'une dangerosité qui n'étaient pas pour plaire à la jeune femme : Mestoph le sombre nécromancien, Indrael Aran'Dil l'elfe noir ou encore le sournois chaman Batari, tous beaucoup plus prompt au mépris et à décider de la destinée d'autrui qu'au dialogue et à la tolérance, et la guerrière avait en général pour les arcanistes des mots peu tendres ...



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écrit le : Mardi 21 Juillet 2009 à 09h28 par Joinon
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Hermine, Mussel

Les deux anciens compagnons décidèrent de se rendre à l'auberge du Dragon Rêveur. Elle n'était pas très éloignée du pont, il suffisait de longer la rive sud de la Rauvin jusqu'à la porte Ouest. Ce qu'ils firent tout en continuant à deviser. Poucet précisa à l'illuskienne que c'était au siege de l'Assemblée qu'il était censé retrouver Plume. Du moins d'après les quelques phrases de la missive qu'il avait montrée à Hermine.

Il lui exposa en outre les quelques informations qu'il possédait sur l'Assemblée. Il connaissait cette organisation pour être la fois une école de magie en même temps qu'une guilde de lanceurs de sorts. C'était d'ailleurs le halfelin qui en avait appris l'existence à Arzhaelig. Il fallait croire que le barde avait suivi ses conseils. Et aujourd'hui c'était l'humain qui y appelait le guerrier. Intéressant coup du sort.

Il ne fallut guère que dix bonnes minutes pour rejoindre l'établissement recherché, et quelques secondes pour se décider à y pénétrer! Ce qui troublait le plus était probablement le nombre impressionnant d'halfelins et d'elfes qui composait l'essentiel des clients. Dans une telle cité des hommes, le Dragon Rêveur passait pour être le repaire favori de ces deux races. Si bien que toute une partie de la taverne disposait de mobilier à la taille de Mussel.

La Soeur des Marches et lui s'attablèrent tranquillement et continuèrent à palabrer jusqu'à l'arrivée d'une délicate et fraîche halfeline qui, d'une voix suave, s'adressa à Poucet.


- Et qu'est-ce qu'il veut boire le beau monsieur?



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écrit le : Dimanche 26 Juillet 2009 à 22h45 par Mussel
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ême si l’auberge du Dragon Reveur n’avait rien en commun avec l’auberge de Padhiver qui avait tant changé sa vie quelques mois plus tôt, le petit Poucet ne put s’empêcher de sentir un léger parfum d’aventure. Il chercha du regard Arek, son ami de toujours, s’attendant à trouver le barbare assis au détour d’une table, là où il l’avait vu pour la première fois, bien que ce soit dans une ville et un établissement différent. Et même s'il savait pertinemment qu’il ne le reverrait pas de si tôt, car ce dernier avait pris une route bien différente à la sienne. Mais dans les rues de Padhiver, inconsciemment, il l’avait cherché, et aujourd’hui aussi, bien qu’il savait que cette quête était perdue d’avance. Malgré tout il espérait que le hasard, comme pour Hermine ce matin, lui ramènerait son meilleur ami.

Après avoir constaté l’étrange répartition raciale de l’auberge, il alla s’assoir à l’une des tables libres, après avoir consulté du regard la guerrière à ses cotés. Mussel aurait aimé se promener dans les rues de la ville, mais il avait décidé de ne pas contrarier l’illuskienne. D’autant qu’il ne se sentait pas prêt à boire une bière de si bon matin, quoi que sa rencontre avec Braillard ait relativement changé son comportement avec l’alcool. Lorsqu’il posa ses fesses sur le tabouret surélevé, il se fit la réflexion que la chose n’avait finalement pas été une mauvaise idée car le voyage effectué l’avait finalement plus fatigué qu’il ne l’avait cru. Il poussa un soupir de soulagement.

Un peu plus tôt, le guerrier miniature avait révélé à Hermine tout ce qu’il savait concernant l’assemblée, ce qui n’était pas grand-chose et avait attendu la réaction de la jeune femme avec une certaine crainte. Il avait bien vu en Chult que la magie profane n’était pas la tasse de thé, ni le sujet de prédilection de la Nordique. Les études récentes qu’il avait suivi dans se domaine lui avait enseigné que l’Art n’allait pas de soit avec tout le monde, en particulier dans les cultures tribales qui ne respectaient que ce qu’Arzhaelig avait nommé Pouvoir, la magie des dieux.

C’est pourquoi, malgré ses nouveaux vêtements, son absence d’armure et sa plus ou moins nouvelle apparence, Poucet c’était fait discret quant à son apprentissage. D’autant que sur le sloop dans le quel ils avaient navigué avant de se séparer pour différentes directions, il n’avait pas caché sa volonté de devenir magicien. Il se tenait alors à carreau de peur de froisser son interlocutrice. Peut être que si elle se joignait à eux, c'est à dire Arzhaelig et lui-même, il arriverait à la faire changer d’avis au sujet de l’art. Lui-même n’avait pas encore mis à l’épreuve ce qu’il avait appris, et il n’était pas particulièrement pressé d’ailleurs, mais peut être que les changements qui s’étaient opérés en lui et les nouvelles prouesses dont il se sentait capable feraient qu’Hermine verrait la chose sous un regard nouveau. Ses espoirs se fanèrent lorsqu’il repensa à la bataille qu’ils avaient menée. Si les boules de feu tombées du ciel pour exterminer leurs ennemis ne l’avaient pas convaincue, ça n’était pas ses petits tours de magie qui le feraient…

Malhabile, lorsqu’il s’agissait de parler, Mussel avait lancé plusieurs banalités sur le temps qui se rafraichissait et qui était bien plus agréable que la température dans le sud étincelant où ils avaient été. Puis il avait lâché sa question, à brule pour point.

- Qu’as tu fais après notre voyage en mer ? Alors qu’il attendait la réponse avec un intérêt réel, une serveuse vint à leur table demandant à un beau monsieur ce qu’il voulait. Le semi-homme ne se senti pas concernée, pensant qu’elle s’adressait à un client proche d’eux. Après un regard interrogatif vers Hermine, il comprit qu’il était cet homme et ne pu empêcher le rouge monter à ses joues et un sourire timide apparaître son visage, même si la chose ressemblait plus à une grimace. Les pommettes en feu, il regarda l’hôtesse, essayant de ne pas s’attarder sur ses différentes formes, de peur de passer pour un rustre. Les premiers mots qui lui vinrent furent simples.

- Heu... Puis ce fut le silence. Réfléchissant à ce qu’il pouvait commander, il hésita à reprendre ce qu’il avait bu la première fois qu’il était parti à l’aventure. De l’eau sucrée, avait-il dit jadis, dans l'auberge de Padhiver. Il songea aussi au rhum de Jebeddo, mais oublia rapidement cette option, car il ne devait pas être connu à Everlund, sans parler de la teneur en alcool de si bon matin. Et il avait déjà éliminé la bière quelques minutes plus tôt. "Un... un jus de fruit, ce que vous avez, tant que c’est sucré." Il essaya de sourire. "Hermine, que veux-tu ? Je te l’offre."

Ses derniers mots étaient sorti sans qu’il y réfléchisse, après tout il n’avait pas prévu d’offrir à la jeune femme sa consommation, ce même si elle était son amie. Mais passer pour un pingre devant une femme, ça ne le faisait pas non plus. D’autant que celle-ci le trouvait joli. A moins que ce soit uniquement pour les formes et qu’elle disait ça à l’ensemble de ses clients. C’était bien plus vendeur après tout. Mais mieux valait montrer qu’il avait un petit pécule sous la main, au cas où elle était sincère, car l'or aidait toujours à séduire. En espérant que la serveuse ne soit pas une roublarde de bas étages qui vole ses clients les plus honnêtes.

Qu’on le trouve désirable ne lui semblait plus aussi absurde qu’auparavant. Après tout sa cicatrice n’était pas hideuse, enfin, il avait essayé de s’en convaincre. Même que certaines personnes qu’il avait côtoyées dans l’école de magie lui avaient dit qu’elle lui donnait un air mystérieux, du moins au premier abord et de loin. Mais rien n’était sur, Mussel avait toujours eu la vague impression que ces compliments n’avaient eut pour but que de le faire tourner en bourrique, de façon à ce qu'on puisse rire de lui à ses dépends.



 
 
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écrit le : Mercredi 29 Juillet 2009 à 13h28 par Hermine
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'ambiance du fameux Dragon Rêveur n'était pas vraiment ce à quoi la guerrière était accoutumée, mais ce ne fut pas pour lui déplaire. Bien que se sentant un peu déplacée puisque étant probablement la seule humaine présente dans l'établissement, elle n'était pas sans apprécier l'atmosphère apaisante, presque sylvestre, que le tenancier était parvenu à insuffler au lieu. Aussi, c'est calmement qu'elle prit place à la même table que Mussel, non sans avoir auparavant essayé deux chaises différentes, tantôt hésitante à trouver son équilibre sur un gracieux mais fragile tabouret, puis peinant à se caser dans une chaise plus rustiques mais décidément trop petite, pour finalement revenir s'installer à peu près confortablement à sa place initiale. C'est durant ces essais que l'Illuskane prenait avec le sourire, que Mussel put apercevoir les trace de blessure qu'il cherchait sur la jambe de la jeune femme, qui glissa hors de la fente de son épaisse jupe composée d'un patchwork de peaux. Hermine n'en ressentit aucune gêne cependant, et sa peau cuivrée semblait mise en valeur par la pâleur de la cicatrice, qui semblait elle-même revêtue comme un trace honorifique plutôt que comme un souvenir honteux. Peut-être était-ce là une coutume des barbares du Nord, et le signe que leur duel revêtait pour la combattante un sens particulier ...

L'intervention de la serveuse permit à Hermine de réfléchir à sa réponse. Elle en avait parcouru des lieues, depuis que le sloop l'avait débarquée sur ce rivage de la côte des Épées, et il lui fallait faire le tri entre ce qui était suffisamment intéressant pour son interlocuteur et ce qui relevait du détail.


- Pouяquoi ne pas goûter un hypocяas ? Vous en avez ? , demanda la jeune femme, regardant alternativement les deux halfelins. « C'est un vin tяès tяès sucяé, avec du miel et de la cannelle ... J'ai découveяt ça à Beяegost, ça devяait te plaiяe », ajouta-t'elle avec un clin d'œil à son ami. « Sinon de l'hydяomel, ou un lait de chèvre, ça ira tяès bien pouя moi. »

Une fois que leurs commandes leur furent servies, la Nordique trempa ses lèvres dans son propre breuvage, puis commença son récit :

- Ce que j'ai fait apяès notяe voyage ... hében, je suis paяtie de mon coté pouя яejoindяe les Maяches d'Aяgent paя voie de teяяe. Tu sais que les bateaux ... c'est pas vяaiment mon tяuc. Si son teint n'avait pas été mat, Hermine aurait rougi. Ses deux derniers voyages en bateau étaient en fait de douloureux souvenirs pour elle, et Poucet avait pu constater qu'elle souffrait bel et bien du mal des transports. « J'ai donc tяaveяsé la côte des Épées, en passant paя les villes de Beяegost et la Poяte de Balduя ... des choses sympa à voiя, mais tяop gяande à mon goût ; j'y suis pas яesté longtemps. A Beяegost, j'ai appяécié les techniques de foяge de Taerom Fuiruim, un gяand aяmuяieя ... Son tяavail est impяessionnant, quoique bien difféяent de celui des nains de la Gяande Faille ou d'Aяяagяath ... » L'humaine hocha la tête d'un air connaisseur. Le travail du métal était un de ses grands centres d'intérêt, et un des buts de ses voyages était d'en apprendre le plus possible sur le sujet, de comparer les différentes techniques qui existaient. Elle avait déjà mis plusieurs fois ses connaissances en pratique, et rencontré certains succès récemment. Cependant, il n'était dans son caractère ni de se vanter, ni de dévoiler spontanément ses atouts ; et de toutes façons, parler de la forge ne répondait pas directement à la question de Mussel.

Hermine but quelques gorgées rafraichissantes, puis :


- Ensuite, j'ai яejoint Sundabaя et la Compagnie des Maяches. J'y ai passé quelques temps, il y avait de quoi faiяe, la яégion est tяoublée, tu sais ... L'Illuskane plongea ses yeux d'émeraude dans ceux du halfelin. L'idée venait de se faire jour dans son esprit que les affaires de l'Assemblée pouvaient être lié à la menace grandissante du roi Obould des Flèches, ou aux autres rumeurs qui circulaient. Mais son ami ne semblait pas en savoir plus ; elle ne le harcela donc pas. Elle soupira, puis : « Et là, je zonais un peu dans le coin en яevenant de Lunaяgent. Une ville magnifique, je te conseille d'y alleя voiя un jouя. Quand je t'ai яencontяé, je quittais Eveяlund pouя яetouяneя à Sundabaя ... »

Les deux compagnons continuèrent à deviser de choses et d'autres. Mussel put déceler un certain intérêt pour la magie de la part de son interlocutrice, bien que celle-ci tentât d'amenuiser la chose. Mais il ne manqua pas les brefs coups d'œil qu'elle jetait en direction de son grimoire magique. Peut-être qu'elle espérait pouvoir en faire autant, ou du moins comprendre comment tout ce « magique-chose » fonctionnait.

La Sirène ne semblait pas très différente de la jeune femme que Poucet avait quitté quelques mois auparavant, hormis que d'elle se dégageait davantage d'assurance. Cela était peut-être du à sa meilleure maîtrise de la langue commune -quoiqu'elle n'arrivât pas à se défaire de son accent pour l'instant-, ou aux risques inhérents au voyage qu'elle avait surmonté et qui l'avaient endurcie. Ou alors, c'était simplement le soulagement de n'avoir ni mission à remplir, ni armée à combattre dans les prochains jours !


- Sinon, ce que je demandais ... , demanda la Sœur des Marches lorsqu'ils eurent terminé leurs consommations, « ... c'est si ça feяait pяofessionnel ou bien clampin d'aяяiveя à cette guilde de magots avant l'heuяe pяévue. » Elle jeta un coup d'œil ou dehors, puis : « La matinée va bientôt se teяmineя là, tu veux qu'on aille à l'Assemblée diяectement ? »

- Ou aloяs, je peux te laisseя lui demandeя à quelle heuяe elle teяmine ..., acheva la jeune femme, souriante, avec un clin d'œil et un hochement de tête discret en direction de la serveuse, tandis que celle-ci s'occupait d'une table voisine ...



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écrit le : Lundi 03 Août 2009 à 11h18 par Joinon
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user posted imageAprès-midi du 16 Eleinte 1372
Marches d'Argent -> Cité d'Everlund
Ciel nuageux

Hermine, Mussel

Malgré la boutade de l'illuskienne, le guerrier opina de la tête et les deux compagnons vidèrent leur chope mutuelle d'un même mouvement avant de se lever et de prendre, une fois sortis, la direction des locaux de l'Assemblée.
Ils n'eurent pas de mal à trouver leur chemin. L'Assemblée était fortement connue et plusieurs citadins leur en désignèrent l'emplacement, quoique certains accompagnèrent leurs propos d'une moue dégoûtée ou qualifièrent les membres de la guilde de "ces fichus mages".

Hermine et Mussel parvinrent à l'entrée des locaux de l'école de magie d'Everlund quelques dizaines de minutes plus tard, après avoir traversé une bonne moitié de la ville. L'Assemblée semblait avoir trouvé sa place dans un vaste et imposant manoir auquel, au fil des années, avaient été ajoutés une tour ainsi qu'un bâtiment secondaire. Presque en retrait de la ville, les arcanistes trouvaient ici le calme nécessaire à leurs études. Rien ne pouvait au premier abord laisser deviner qu'il s'agissait là d'un repaire en même temps que d'une académie de lanceurs de sorts de toute sorte. Nul emblème, nulle inscription ne venait orner la facade de pierres blanches.

Un nain, visiblement énervé de devoir accueillir les visiteurs, sortit de sa petite casemate en marmonnant dans son épaisse barbre.
Une fois que Mussel se fut présenté et qu'il eût annoncé la raison de sa présence, le Vigoureux secoua la tête en ronchonnant.

- Grmpf... c'est au petit théâtre que vous avez rendez-vous, c'est pas tout à côté, hein! Et après je dois revenir là... Ah non mais Stolig il va entendre parler de moi. Et le vieux Quarion aussi, faudra bien que ca lui tombe dessus un jour...

Les deux aventuriers suivirent le portier à travers hall et couloirs, traversèrent la cour extérieure avant de retrouver de nouveaux couloirs. S'ils ne rencontrèrent que peu d'élèves qui, à vrai dire, ne remarquèrent guère leur présence, ils eurent cependant tout le loisir d'apprécier les remarques fort pertinentes du nain concernant la politique salariale qu'il mettrait en place si, un jour, il avait un quelconque pouvoir ici.
- Allez, entrez-là et ne revenez pas me chercher! leur dit-il finalement en leur ouvrant une porte.

La suite ici (en seconde partie de post)




Malheureux le royaume qui n'a pas de héros.
 
 
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