Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal
écrit le : Samedi 01 Août 2009 à 13h47 par Emilienne
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La soirée avait été plus longue que prévu pour l’humain, et il ne fut en effet pas raisonnable quant a l’heure du coucher. Il avait passé la plupart de son temps a discuter des autres membres de l’équipée, avec Sirth. Soran fut au centre de cette soirée, et les commentaires que s’échangeaient Sirth et Garjzlasa n’étaient pas des plus honorifiques. Quant aux autres, et bien ils se sont vus attitré une place dans une éventuelle bataille, aucun n’a vraiment été affublé d’attribut dégradant. La conclusion de cette soirée est due la grande majorité du groupe est plutôt bien vu par l’ensorceleur, a l’exception de Soran et Amur, l’un étant passé de l’effrayant au ridicule, et l’autre n’étant pas encore assez connu pour être jugé.

Apres avoir bien profité de cette soirée, il avait pris le chemin de la chambre précédemment proposé par Kebur, et avait rapidement trouvé place, dans une couche située a distance de celle de Soran. Il sortit sa bourse, regarda a droite et a gauche, surveillant les alentours, puis, une fois assuré d’être seul, glissa le précieux contenant sous sa tête, et ajouta ses mains par dessus le morceau de cuir pour y dormir plus confortablement. Le sommeil ne venant pas, il prolongea sa discussion avec son familier, discutant de ce qu’il ferait une fois une quelconque récompense encaissée. L’angoisse et la peur qui accompagne parfois l’idée de partir sur les chemins dangereux de l’aventure n’étaient pas a l’ordre du jour cette soirée la, sans doute a cause du nombre de participants. Il fini tout de même a s’endormir…



Le lendemain matin, le réveil fut précédé d’un cri. L’œil a moitié ouvert de Garjzlasa ne put apercevoir qu’une silhouette noir accompagné d’un corbeau sortir du dortoir. Elle fut immédiatement identifiée. Garjzlasa jura, et entrouvrit un peu plus les yeux pour constater que Sirth se trouvait dans ses vêtements, formant une bosse de tissu. Il sortit par le col de l’habit et vint se blottir dans le cou de son maître. Celui-ci grommela quelques mots incompréhensibles, et se redressa avec difficulté. Il descendît avec lenteur de son lit, avec sa belette déjà pleinement réveillé, sur les genoux. Il s’habillant rapidement, remit sa bourse a sa place, dans la plus grande discrétion, et passa enfin a une position verticale. Le sang remontant lui fit avoir des vertiges, et il dut retomber lourdement sur sa couche avant de pourvoir reprendre l’opération, avec succès cette fois.

Sortant du dortoir, il sentit ses forces le regagner et la torpeur se dissiper. Arrivé au début des escaliers, il était fin prêt a la longue journée qui l’attendait. Il descendit les escaliers, Sirth sur l’épaule, et entra dans la salle commune. Ses compagnons étaient déjà là, et discutait vivement. Sans vouloir déranger ses futurs coéquipiers, il alla se trouver une place a leur table.


- Puis-je me permettre votre compagnie ? La nuit as t’elle été bonne ?

Il regarda plus particulièrement Amur, envieux d’en apprendre plus sur lui. Il posa son bras sur la table pour laisser descendre Sirth sur celle-ci.



"Cesse de te plaindre! Tu auras tout le temps de te reposer une fois mort."

La fiche de Garjzlasa

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écrit le : Mercredi 05 Août 2009 à 21h23 par Théodus
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Onzième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
11 martel 1373 (CV)

Lieu : La Fourche, Marches d'Argent
Temps : nuageux, risque de pluie, 8°
Moment : vers 18h55, début de la nuit




Narration tous :

Kurtik retint sa respiration en écoutant Belgos lui dire qu’il n’avait pas apprécié son attitude. Il retint surtout la répartie bien sentie dont il avait envie de gratifié le demi-elfe. Mais il savait qu’en de tel cas, il valait mieux se taire, bien réfléchir, et en parler à tête reposée. Il laissa donc s’éloigner Belgos sans rien lui dire.

Puis il se leva, gratifiant d’un sourire chaleureux ceux qui se trouvaient toujours attablé.


- Je vais voir si mon poney ne manque de rien. Ne bouge pas mon cousin. Je vais en faire de même pour le tien.

Le chef de phalange traversa la cour d’un pas mesuré, jetant des regards autour de lui pour vérifier qu’il se trouvait bien seul. Mais il ne se rendit pas à l’écurie, préférant se dissimuler dans le coin le plus sombre. Puis il tira sur la chaîne qu’il avait autour de son cou, dissimulée sous ses vêtements. Au bout pendait un petit anneau qui plaça devant ses lèvres. Sa bouche s’entrouvrit et le nain d’écu débita une phrase à voix basse :

- Théodus, ici Kurtik, à l’auberge de la Fourche, ai recruté volontaires pour aider maîtresse de Morteneige, messager de celle-ci en route pour Sundabar, besoin renfort, prochain message demain.

Son devoir accompli, le chef de phalange rejoignit la salle commune dont l'ambiance s'échauffait à mesure que de nombreux convives se trouvaient ivres. Mais les deux patrons surveillaient les plus excité. Et justement, Irvag venait de saisir un nain bien aviné par les aisselles. Malgré ses protestations, il le porta vers l'escalier et les cris du nain décrurent.

L'auberge monta d'un cran dans l'estime de Kurtik. Un endroit comme celui-ci devait être tenu d'une main de fer. Le chef de phalange se dirigea vers l'humain et le demi-orque qui s'étaient portés volontaire. Il apprécia le fait que tous deux semblaient des plus sobres bien que des choppes se trouvent devant eux.


- Bonsoir. J'ai quelques consignes à vous donner.

Kurtik leur rappela le rendez-vous. Il leur apprit ensuite l'existence de la chambre qu'il avait fait réserver pour eux. Il leur parla aussi de la gratuité du repas et des boissons, insistant cependant sur la retenue qu'ils devaient avoir par rapport à l'alcool.

Le nain d'écu sentit la fatigue le gagner quand il les quitta. Il repoussa l’idée d’une autre bière. Il en avait pourtant très envie. Mais la mission qui s’annonçait requérait toutes ses capacités. Ce n’était donc pas le moment d’abuser.


- Kurtik, fit Marnuf qui l’avait rejoint. Je monte me coucher.

- Je monte avec toi si tu veux bien patienter une seconde. Je veux commander maintenant notre déjeuner aux patrons, afin.

Irvag ayant promit qu'un déjeune conséquent serait prêt dès l'aube, le chef de phalange suivit Marnuf. Une fois dans la chambre, il se laissa tomber lourdement sur l’un des lit.

¤ Belgos fait la tête ? ¤ se demanda-t-il en constatant son absence.

Mais déjà, ses paupières papillonnèrent. En quelques instants, il ronflait d’un sommeil lourd. Il se réveilla le lendemain frais et dispos, jetant des regards amusés autour de lui en constatant qu’il était le dernier levé.

¤ Voilà des gens motivés. J’aime ça. Mais j’espère qu’ils ne se sont pas levés trop tôt. J’ai besoin d’hommes en forme. ¤

Après des ablutions sommaires, il retrouva sa petite troupe dans la salle commune. Il constata que Soran se trouvait seul dans son coin, tandis que les autres s’entretenaient, faisant connaissance.

Autour d'eux, rare étaient le clients déjà levés. Mais devant les cheminées, des cuisiniers s'activaient déjà et une bonne odeur flottait dans l'air.

Le nain d’écu adressa un petite geste de la main à Belgos pour lui signifier de le rejoindre. Celui-ci s’exécuta.


- Belgos, lui dit Kurtik d’une voix contenue afin que personne ne puisse surprendre ses paroles. Sache que je n’ai pas apprécié ton attitude d’hier. Si je t’ai demandé de demander cette chambre, et d’y emmener Soran, c’est que je me devais de rester dans la salle si de nouveaux volontaires se présentaient. Sinon, j’aurais demandé moi-même cette chambre et y aurais emmener Soran par la peau du cul. Je n’ai pas l’habitude de prendre mes subalternes pour des serviteurs. Sois en persuadé. Et ce n'était pas le cas hier. Et si à l’avenir, quelque chose dans mon attitude te déplaît, fais le moi savoir mais pas devant tout le monde. Je suis le chef, et je tiens à être respecté, comme je t’ai respecté en ne te remettant pas hier à ta place devant les autres. Mais je sais aussi écouter mes subalternes, et modifier mon attitude si je juge la requête justifiée. Voilà. Les choses étant clarifiées entre nous, j’espère que j’ai retrouvé toute ta confiance.

Une vingtaine de minutes plus tard, l’estomac bien calé par une solide portion de pommes de terres couvertes d'une sauce à la crème, Kurtik se leva et lança d’une voix sonore.

- Nous partons bientôt. Hâtez-vous ! Rassemblement dans la cour.

Le chef de phalange gagna le comptoir où il exhiba une bourse bien garnie. Il en sortit deux pièces de platine sous les yeux réjouit d’Irvag qui entreprit d’établir la note.

Dehors, le nain d'écu leva les yeux vers le ciel couvert de nuages bas et gris. Une bourrasque de vent froid le fit frissoner.


- Cela sent la neige, dit-il à Marnuf qui l'accompagnait en direction de l'écurie.

Bientôt en selle sur son poneys, il s'avança dans la cour. Du regard, il vérifia que tous ses hommes se trouvaient prêts à partir.

¤ Ils sont tous là. ¤

- En avant ! lança-t-il alors qu'Irvag ouvrait la porte principale de l'auberge.

-




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écrit le : Vendredi 07 Août 2009 à 09h05 par Belgos Dalaèl
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Le tête à tête avec Kurtik du clan Jundeth n’indisposa pas l’A’Tel’Quess pour la simple et unique raison qu’il s’y attendait. L’intervention la veille du frère des Marches, devant un public plus ou moins attentif avait eu le mérite de remettre les choses à sa place et Belgos se contenta d’écouter l’officier tout en prenant bonne note. Il n’avait nul besoin de renchérir car les paroles du nain avaient au moins le mérite d’être conciliantes et censées. Du coup, le vigoureux remonta immédiatement dans l’estime du rôdeur qui se contenta de hocher la tête.

Inspirant à plein poumon l’air revigorant des Marches, Belgos Dalaèl s’assura que son équipement était bien en place tandis qu’il rejoignit les autres dans la cour. Son arc passé en bandoulière, il enfila ses gants tout en jetant un coup d’œil à ses compagnons et en vérifiant qu’ils étaient tous là et bien là.


¤ Au moins, pas un ne s’est défilé, c’est déjà ça….¤ soupira Belgos alors que son regard s’arrêtait sur Soran. Il inspira profondément et expira lentement pour évacuer le stress que sa vue provoquait et se dirigea vers Amur et Kebur au moment ou les portes de l’auberge s’ouvraient.

- Je vais à l’avant avec Kurtik. Amur, tu devrais sans doute avec Kebur fermer la marche et veiller ainsi sur nos arrières pour plus de sûreté, nous ne sommes pas qu’en compagnie d’hommes du Bastion après tout. Quant à moi, je vais me contenter d’ouvrir la route au besoin si on m’en laisse le temps et si notre commandant l’accepte...

Son ton était amical et sans attendre la réponse des deux frères des Marches, il marcha d’un pas vif jusqu’aux nains juchés sur leurs poneys et s’adressa directement au chef de phalange qui donnait le signal du départ.

- Commandant, j’aimerai prendre un peu d’avance sur le groupe et remonter la route pour une petite reconnaissance. Ne dit-on pas que prudence est mère de sûreté ?



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Fiche Belgos
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
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écrit le : Mercredi 12 Août 2009 à 15h49 par Kebur
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Enfin ils allaient partir pour Morteneige pour accomplir la mission qui leur avait été communiquée par la Compagnie. Dans un sens, cela excitait le nain à l'idée de découvrir de nouveaux paysages, et d'accomplir enfin quelque chose pour la Compagnie à laquelle il appartenait désormais. D'un autre côté, cela l'éloignait de la citadelle et de ses archives, et à la simple idée que la mission puisse tourner en catastrophe pour certains d'entre eux, le prêtre se renfrogna.

Toutefois, il sortit de l'auberge avec les autres, prêt au départ. Après avoir fait un rapide tour d'horizon, il remarqua avec joie qu'aucun de ceux qui s'étaient portés volontaires la veille au soir ne s'étaient défilés, et le groupe qu'il constituerait dès lors sera remarquable, peut-être même jusqu'à décourager les bandits et autres créatures de la région qui pourraient, sans même le vouloir, abîmer ou détruire les précieux parchemins.

Quand Belgos revint vers lui pour lui faire part de son option, Kebur ne put qu'acquiescer et quand il répondit


-Soit prudent tout de même ...

le demi-elfe était déjà parti signaler au commandant son intention.
Constituer l'arrière garde de ce convoi ne réjouissait guère le jeune prêtre en fait, mais à voir le groupe hétéroclite, il valait mieux que ce soient Amur et lui qui le fassent, de telle sorte que les plus costauds restent au cœur, plus près du chargement précieux, et que les plus agiles soient devant ou sur les côtés pour prévenir une quelconque embuscade.

Tout cela semblait être une bonne formation, et c'est en discutant de la pluie -de la neige en fait- et du beau temps avec Amur que Kebur attendit l'ordre de se mettre en marche...




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écrit le : Jeudi 13 Août 2009 à 12h12 par Soran
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Il était l'heure de partir, aussi Soran était-il moins lugubre que d'habitude. Il n'aimait pas trop s'attarder à un seul endroit. Et même si l'auberge de la fourche était un endroit sympathique, l'aventure l'attendait dehors. Dans le froid. Sous la pluie. Le vent. Le désert, les cités, les montagnes, les plaines, la mer, le ciel, la surface, l'ombre-terre, l'enfer, les abysses. Comme c'était réjouissant. Oui, le vengeur était bien content d'aller au-delà ... de la porte, ou l'attendait sa sombre mission.

Il réalisa qu'il 'avait pas de monture, et se promit de concentrer tous ses efforts sur l'obtention d'un pareil objet au futur. Un outil bien pratique qu'était un poney. Ou un corbeau. Il aurait volontiers échanger son tas de plumes contre une fière monture. Noire, la monture, c'était tellement plus ... terrifiant ! Ou peut-être pourrait-il trouver dans ses mystères cachés le pouvoir de transformer son familier en destrier ? On pouvait faire des choses formidables avec de la magie, mais même avec un sortilège, il ne voyait pas bien son capricieux oiseau le porter. Encore aurait-il fallu que lui-même il consente à s'exposer au danger de l'instable toile. Un corbeau écrasé, ça ne servait plus à grand-chose.

Il faudrait être en forme. Autant trouver, dans le convoi, une place pas trop dangereuse. A la fois Soran était confiant dans ses capacités, autant, il ne l'était plus vraiment, quand il voyait les gros bras qui l'entouraient. Sa carrure, qui paraissait souvent assez imposante, était réduite à la banalité dans cette équipe.


Il regardait d'un air inquiet le trappeur à la fois humain et elfe. Il aurait besoin de toutes les informations qu'il pourrait trouver sur sa personne. Le moindre indice pouvait avoir de l'importance. Il ne chercha pas à cacher son intérêt pour lui. Il avait bien le droit d'avoir quelque soupçon au sujet de Soran. Mais il était assez vraisemblable qu'il en ait déjà.

D'ailleurs, il faudrait probablement se poser la question. Revoir les évidences. Il était ivre, c'est vrai. Peut-être que l'insulte avait été ... justifiée. Il aurait tout le temps de retourner le problème dans sa tête, au long du long voyage qui les attendait.


¤ Oui ranger, tu peux le dire, prudence. Prudence... ¤

Après avoir mangé, Soran sortit lui aussi de la taverne, lui adressa un dernier adieu de la main. Il remerciait cette échoppe de l'avoir conduit sur la piste de l'aventure. Une bien belle place pour un dortoir.

Quand sa mission s'achèvera, il y retournerait peut-être. Les marches semblaient un bien bon lieu pour rencontrer l'épopée et l'auberge un bien bon lieu de recrutement pour une épée. Mais il la laissait derrière lui, sans regrets. Ils partaient en direction... D'un certain lieu dont Soran avait perdu le nom. Et que de toute façon il ne connaissait pas.




 
 
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écrit le : Lundi 17 Août 2009 à 21h14 par Amur
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Amur sorti dans la cour avec les autres membres de la petite compagnie, Amur retint à grand-peine un juron. Il avait beau être dans les Marches d'Argent depuis quelques temps, il n'avait jamais réussi à s'habituer à la neige. Ses origines lui donnaient à chaque fois la nostalgie du soleil et de la chaleur, lui faisant presque regretter le désert qui, s'il était aussi désagréable et dangereux que le blizard, avait au moins le mérite de fournir de la lumière. Mais ici, le soleil manquait à l'appel, remplacé par des nuages qui laissaient tomber les flocons de neige qu'il avait appris à connaitre. Encore une froide journée en perspective ...

¤Quand je pense qu'il fut un temps où je mourrais de chaud au moindre pas ... Ici, ce serai plutôt l'immobilité qui serai dangereuse. Enfin, plus tôt nous partirons, plus vite nous arriverons.¤

L'ordre de marche se forma peu à peu. Suivant la suggestion de Belgos, Amur fermait la marche en compagnie de Kelbur, observant autant le terrain alentours que le reste du groupe. La confiance est une belle et noble chose, mais la circonspection, elle, est tout simplement nécessaire. Le guerrier avait toute confiance dans les membres de la Compagnie, mais pour les autres il réservait son opinion.

Attendant l'ordre du départ, Le jeune homme se tourna vers son compagnon barbu, et engagea la conversation, plutôt curieux. Après tout, il n'avait jusqu'alors guère eu l'occasion de discuter avec un membre du peuple vigoureux, et avant d'arriver à l'auberge, il se demandait comment se serai déroulé sa visite à la citadelle d'Adbar. Aussi engagea-t-il la conversation à ce sujet.


- Pardonnez-moi, mais auriez-vous déjà vu la citadelle d'Adbar ? Je m'y rendait avant de vous croiser, mais cette visite devra attendre, alors j'aurai souhaité en savoir un peu plus à son sujet ...




 
 
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écrit le : Mardi 18 Août 2009 à 02h06 par Kebur
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Le voyage s'annonçait long, au vu de la neige, et Kebur espérait toujours ne pas avoir à se battre ou à négocier avec quelque type de gredin que ce soit. Toutefois, il y était résigné, si nécessaire.

Après un léger début de discussion avec celui qui serait son compagnon de route, ce dernier attaqua un sujet qui paraissait un peu plus sérieux, et qui, dans l'esprit du nain tout du moins, ouvrait de nombreuses portes vers d'autres sujets.


-Vous pardonnez ? Vous me connaissez mal Amur. Nous faisons parti de la même compagnie, vous et moi, aussi parlons en amis et alliés, et non pas en étrangers. Nous pourrions par exemple nous tutoyer à l'avenir, si cela ne vous dérange pas bien sûr ?

Et tout cela, le jeune prêtre l'avait dit avec un sourire chaleureux, comme il sentait que quelque chose mettait mal à l'aise -peu heureusement!- le guerrier humain. Il enchaîna immédiatement sur la question elle-même, et tâcha d'y répondre succinctement en ouvrant sur autre chose, tant il n'avait pas envie de rebuter son compagnon de discuter avec lui durant le voyage, qui serait sinon, en plus d'être long, ennuyeux et mortellement monotone. Quant au tutoiement, ne connaissant pas la réaction que pourrait avoir le guerrier, il préféra ne pas s'y risquer tant que celui-ci n'aurait pas donner son accord.

-Quant à Adbar, non, je n'ai guère eu la chance de monter plus au nord que cette auberge pour le moment ! Je ne peux pas vous en dire plus, Amur, vous m’en voyez désolé d’ailleurs. Mais cette journée sera froide. Peut-être souhaiteriez-vous un peu de tabac ?

Belgos devait en avoir l'habitude, lui, de ces changements soudains de sujets. Amur par contre ... Mais amicalement, le nain sorti sa blague à tabac désormais aux trois quarts pleine et la tendis à l'humain, tandis que de son autre main il attrapait sa pipe dans un repli de son long manteau de laine. Puis il continua, revenant sans prévenir sur le sujet d'origine :

-Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais ce voyage est peut-être pour nous une occasion de faire connaissance. Et la première chose qui me vient à l'esprit est votre origine, maître guerrier. Tout comme moi, vous n'êtes pas originaire de cette contrée blanche, mais je n'arrive pas à déterminer dans quelle contrée chaude vous êtes né ?



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écrit le : Mardi 18 Août 2009 à 20h17 par Théodus
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Douzième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
12 martel 1373 (CV)

Lieu : La Fourche, Marches d'Argent
Temps : nuageux, risque de neige, 2°
Moment : vers 8h10




Narration tous :

Kurtik accéda volontiers à la requête de Belgos. Il appréciait les initiatives, et avoir un éclaireur de confiance en avant du groupe, ne pouvait que se révéler positif.

- Proposition acceptée ! Mais je veux que tu restes à portée de voix. Nous savons que la région n’est pas sûre. Alors soit sur tes gardes.

Le chef de phalange franchit la porte à la suite du demi-elfe à l’instant où quelques flocons de neige commencèrent à virevolter dans l’air. Derrière lui, Marnuf fit démarrer sa petite charrette, motivant son poney avec un petit fouet. Bientôt, les roues cerclées de fer cahotèrent sur la route où les flocons fondaient dès qu’ils touchaient les pavés inégaux.

Venait ensuite Kebur marchant aux côtés d'Amur et du demi-orque.

- J’ai pas dis mon nom à vous, disait ce dernier. Je suis Turm. Vous aussi porté volontaire hier ? Vous savoir combattre ?

Un deuxième trio fermait la marche, constitué de Soran, Garjzlasa et l’humain qui s’était porté volontaire en même temps que le demi-orque. Entendant celui-ci se présenter, l’humain qui marchait à la droite du trio, se tourna vers Soran et Garjzlasa.

- Content d’être avec vous les amis. Mon nom est Tarin Marot.

Il mit la capuche de sa cape, levant des yeux rieurs vers le ciel.

- Hé bien, j’ai l’impression qu’il va y avoir de la neige à Morteneige, plaisanta-t-il. Ah ! Comme je suis content. De l'action en vue, et ma bourse ne se plaindra pas d'avoir un travail. Qui sait, je pourrais peut-être rester dans la Compagnie des Marches. J'ai jamais eu un long engagement. Je vais d'un coin à un autre, louant mon épée pour quelques pièces. Je dois avouer que j'ai pas toujours fait le bien, avoua-t-il pas très fier. Mais parfois, j'avais pas le choix quand mon estomac criait famine. Mais en servant la Compagnie, je sais que je ferai le bien. Et vous, pourquoi êtes-vous là ?


Narration Belgos :

Le demi-elfe marchait d'un bon pas vers l'ouest, vers Sundabar. Pour l'instant, ils empruntaient le chemin fait la veille qui les mèneraient jusqu'à l'intersection vers le sud, vers Morteneige. Pourtant, les lieux semblaient très différents. La raison : la neige. Celle-ci tombait de plus en plus drue, en flocons de plus en plus gros. Déjà, elle tenait par tâches ici et là, aux endroits où le sol était le moins humide.

Mais la neige modifiait également un facteur important, la vue. Il était maintenant difficile de distinguer quelque chose à plus de cent mètres. Or de chaque côté de la route, la lande rase parsemée de rochers de formes et de tailles diverserses, offraient de nombreuses possibilités pour se cacher.

Belgos tendait l'oreille et soudain, il perçut nettement un bruit venant de la gauche de la route.




Ce message a été modifié par Théodus le Mercredi 19 Août 2009 à 21h41



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écrit le : Mercredi 19 Août 2009 à 23h24 par Belgos Dalaèl
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Seul! Voilà ce qui faisait un plaisir fou à Belgos. Se retrouver enfin seul dans son élément, à l’extérieur. Bien entendu on était bien loin des frondaisons protectrices de la Forêt des Ombre ou celles de la Haute-Forêt que le demi-elfe avait appris à apprécier lors de ses séjours réguliers dans la communauté de Grand-Père Arbre au moment de ses permissions. Un séjour qu’il rééditait bien volontier pour se ressourcer car la vie dans les Marches était bien loin ce que le A’Tel’Quess avait vécue et il ne se passait pas un jour sans qu’il ne repense aux arbres séculaires de sa forêt natale. Sa rencontre, presque fortuite, avec Linwëline deux ans auparavant lui avait fait grand bien, elle lui avait bien précisé que si un jour il souhaitait changer de vie et retrouver la vie sylvestre qu’il avait auparavant connue, il lui suffisait de revenir, elle pourrait peut-être le satisfaire. L’elfe lunaire s’était montrée évasive sur les tenants et les aboutissants mais à force de la titiller ou plutôt à force de discussion sereines et franches, elle lui avait parlé d’un autre avenir. Un avenir qui correspondait également à ses idéaux, mettre sa lame et son arc au service d’une cause pour laquelle il avait été élevé et presque conditionné.

Belgos avait décliné son invitation avec douceur. Car pour l'instant, il appartenait de plein droit à la Compagnie des Marches, et Belgos était un homme d’honneur et loyal, il n’était pas du genre à prendre une décision à la légère mais si à un moment ou un autre le rôdeur sentait la foi en ce qu’il faisait et en ceux qu’il servait se dissiper, alors là, il lui faudrait prendre une décision pour être conforme à sa façon de penser.

Tout à ses pensées, le frère des marches se raidit quand il décela ce bruit et sa mâchoire se serra involontairement tandis qu’il s’immobilisait sur place et que sa main volait vers son carquoi pour en ressortir un trait qu’il encocha à son arc. Une réaction instinctive, il était seul et d’un regard il embrassa ce qui l’entourait pour découvrir un paysage dès plus favorable à une embuscade. Mais il était seul pour le moment. Le groupe était à l’arrière, à plusieurs dizaines de toises, c’était donc à lui que revenait le devoir de s’assurer que tout se passerait bien
.

¤ Maïlikki, guide moi¤ murmura l’A’Tel’Quess tandis qu’il se mettait en quête de traces que la neige qui tombait déjà depuis un moment ne manquerait pas d’effacer, rendant sa tâche plus ardue. Le demi-elfe mit alors en pratique ce qu’il avait apprit depuis tant d’année, chercher le moindre détail qui trahirait une présence hostile.

¤ Improviser, s'adapter et dominer!¤

Détection, perception auditive, fouille, survie



Ce message a été modifié par Isórion le Samedi 22 Août 2009 à 04h18



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écrit le : Samedi 22 Août 2009 à 01h32 par Kebur
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Que ces demi-orques étaient ennuyants parfois .... Kebur avait senti pendant quelques instants poindre une belle conversation avec Amur, et voilà que cet hybride, ce Turm mettait les pieds dans le plat, sans même attendre que Kebur et Amur aient fini, tranquillement leur discussion. Mais s'était-il seulement rendu compte qu'à ce moment précis, il "gênait" ?

Cette "intrusion" dans la conversation rappela immédiatement au prêtre de Moradin l'arrivée frontale et subite d'un autre demi-orque, Ankh, qui faisait partie de la Compagnie et de la phalange de l'Aigle même ... Dans un soupir léger, il se détourna du guerrier humain pour regarder le sang-mêlé qui était de l'autre côté.

Il prit quelques secondes pour le détailler, et de cet examen ne ressorti rien d'autre sinon une impression de force brute engoncée dans une enveloppe grisâtre de demi-orque. Tout au moins, ce dernier saurait se défendre, lui et la caravane si jamais ils venaient à être attaqués !


-Ravi de vous connaître Turm. Je suis Kebur Poindanel, du Turmish, et voici Amur.

A quoi bon donner plus d'informations qu'il n'en fallait réellement ? A sa façon de s'exprimer, le demi-orque ne semblait pas en mesure d'apprécier une présentation en bonne et due forme à sa juste valeur, aussi Kebur enchaîna immédiatement :

-Je fais partie du clergé de Moradin, le Père de tous les Nains, et oui, ce dernier m'a gratifié de quelques dons pour le combat. Quant à notre enrolement, non, nous ne sommes pas volontaires. Nous accomplissons ici notre métier mon ami.

Après un sourire, il prit quelque secondes pour réfléchir et trouva une solution possible pour le sauvetage de sa discussion avec Amur. Il tourna la tête successivement vers Amur puis Turm, de façon à les englober tous deux dans la question .

-Mais, si je viens du Turmish, je ne sais guère d'où vous venez, maîtres Turm & Amur ? Peut-être auriez vous l'obligeance d'éclairer ma lanterne ?

Lancé comme il espérait l'être enfin, le jeune prêtre ne se souciait guère plus du bien être de Belgos mais heureusement, rien de semblait vouloir indiquer que ce dernier puisse avoir besoin d'aide ...




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Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain.

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