Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal
écrit le : Samedi 22 Janvier 2011 à 15h52 par Emilienne
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La nuit su cacher à l’atrier la tête de son compagnon, et ce dernier s’écroula au sol sans vraiment que l’ensorceleur ne s’en occupe. Encore sous l’effet de sa magie, il consuma le reste de sa puissance magique dans ce sort, et profita de la mince satisfaction d’une puissance libérée.

¤*Menthee* ! Quel lâche ! Enfin bon, vivement qu’on rentre, j’en ai ma claque la… Ouais, on va dormir Sirth, et je sais très bien que je suis fatigué, pas la peine de me le rappeler !¤

Garjzlasa se retourna, un peu irrité, et repris la marche en même temps que le groupe. L’utilisation de son héritage le mettait décidément de mauvaise humeur. Lassé de cette longue marche, sa satisfaction de retrouver le château Piqueglace sut à peine lui apporter un sourire, diluant la colère et l’agacement qu’il éprouvait. Les yeux plissés, il leva sa capuche en entrant, filtrant un peu de ses sentiments au travers de ces derniers, et déversant ce qui résultait de sa fatigue autour de lui.

Un peu en retrait par rapport au groupe, l’humain attendit la fin des explications pour se diriger en bougonnant vers sa chambre. Il faisait bien meilleur qu’à l’extérieur, certes, mais cela ne suffisait pas vraiment à lui faire retrouver la bonne humeur. Sirth bondi de l’épaule de son maitre, marchant dans les couloirs, jusqu'à leur porte.

-Eh !... reviens ici, Sirth ! Tu vas où, bon sang ? L’animal fixa ensuite son maitre, demandant d’entrer. Tu veux rentrer, c’est ça ? Bah vas-y, qu’est ce que tu attends ?

Le familier lui adressa un regard fatigué, soupira, et regarda autour de lui, se désintéressant de son maitre.

-Tu boudes, c’est ca ? Très bien ! Bah moi je rentre !

L’ensorceleur entrouvrit la porte, et entra. Bien sur, la belette voulu se faufiler et entrer avec lui. Garj se retourna, dos à ses compagnons déjà présents dans la salle, passant la tête par la porte, Sirth ne rentrant pas.

-Bah alors, tu veux venir avec moi finalement ? Faut que tu m’expliques ton attitude, je te trouve assez étrange en ces temps ci ! Tu veux aller faire un tour, vas y, moi ca me dérange pas, du moment que tu vas pas voir les autres du groupe. A tous les coups, je vais avoir des problèmes.

La belette regarda son maitre, irritée, et fit mine de partir.

¤Quoi ? … Ah, ok, désolé, je m’étais pas rendu compte… T’as raison, il est plus que temps d’aller se calmer. Viens.¤

Sortant, un peu, tendant le bras vers son familier, Sirth se glissa dans le manteau de l’ensorceleur. Rerentrant, ce dernier alla s’asseoir dans un endroit non occupé de la pièce, et déposa son manteau, la belette s’extirpant de ce dernier pour le pas être ensevelie. Il leur arrivait souvent de se disputer l’un l’autre, mais finissait toujours par se réconcilier.

¤Tain, faut pas que je parle à voix haute, quand je te parle, Sirth. Les gens vont s’imaginer des trucs, surtout qu’ils n’ont pas vu que je te parlais, t’étais derrière la porte, et elle te cachait. A leur regard, je suis sur qu'ils t'on même pas vu. Bah, c’est pas leurs affaires. Et puis a qui est ce que je parlerai d’autre ? On va aller manger, et après, on dort ! Ca c’est un bon programme, pas vrai ?¤

L’ensorceleur s’allongea sur son lit, et fixa Sirth qui se dressait sur son ventre. Il aimait vraiment sa bestiole.

Désolé si le post est pas très clair. Globalement, je suis, je rentre dans la chambre, avec les autres, je passe la tete par la porte pour parler, et ensuite, je vais m'allonger un peu.



"Cesse de te plaindre! Tu auras tout le temps de te reposer une fois mort."

La fiche de Garjzlasa

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écrit le : Dimanche 23 Janvier 2011 à 12h05 par Amur
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Amur était fourbu après cette expédition. Fourbu et surpris, jamais il n'aurait pensé qu'ils s'en sortiraient aussi bien. La perte d'Aziphrael était regrettable, mais le guerrier était persuadé qu'ils auraient à faire face à une embuscade avant de parvenir au manoir. Une vraie embuscade, s'entend, il lui semblait douteux qu'ils soient venus à bout de tous les sbires de Vandar lors de cette seule descente.

¤A noter, garder l'armure pour ce repas. J'espère que cette taverne n'est pas loin du manoir.¤

Libéré de ses devoirs pour une demi-heure, le guerrier décida de descendre chercher son matériel à l'armurerie pour l'entreposer dans leur dortoir. Une place pour chaque chose, et chaque chose à sa place, pensait le guerrier. Son bouclier lui avait déjà manqué pendant l'algarade de la taverne, il ne souhaitait pas l'oublier là.

Retrouver son chemin jusqu'à l'armurerie lui prit quelque temps, en détours dans les couloirs, aussi n'eut-il, de retour dans les dortoirs, que peu de temps pour déposer ses affaires et de changer de vêtements sous son armure avant de repartir avec ses compagnons pour un repas bien mérité. Il vérifia tout de même l'état de sa blessure, soignée à la diable après le combat.



 
 
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écrit le : Mardi 25 Janvier 2011 à 00h02 par Laëna Merviel
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Lorsque Laëna, au terme de ses cinq années d’entrainement, avait prêté serment devant son mentor et était devenue paladine, elle s’imaginait parcourir les routes et les chemins guidée par sa vocation divine. Mais le matin du douzième jour du cœur de l’hiver, après qu’elle se fut esquivée discrètement de la tablée occupée par le détachement de la Compagnie des Marches, ce fut les discussions au sujet de ceux-ci qui la remirent sur le droit chemin. La rumeur vantait les mérites des phalanges de la Compagnie, tant et si bien que la méfiance viscérale qu’elle éprouvait céda la place à la honte d’avoir fui ce groupe qui, à n’en pas douter, eut été heureux de la compter parmi eux et aurait eu beaucoup à lui apprendre. Morteneige… Telle était leur destination, d'après l’annonce publique qu’avait fait Kurtik Jundeth à la fin du repas de la veille. Une heure après, elle était partie.

Cheminant ainsi seule, bien qu’elle garda son arc à la main et se tint sur ses gardes, l’aventure aurait bien pu se terminer là. Il lui restait effectivement beaucoup à apprendre. Fort heureusement, le passage de la Compagnie quelques heures plus tôt lui permis d’échapper à une embuscade mortelle. Ce fut la fumée qui l’alerta, lourde et sombre, extrêmement visible dans ces paysages blancs. La neige humide tombant du ciel en avait ralenti la combustion assez pour que des armes tordues et quelques fragments de corps éloignés du centre du foyer restent reconnaissables. Les autres traces du combat et le léger renflement indiquant la présence de tombes lui échappèrent, bien qu’elle regarda autour d’elle, ses pensées emprises d’une certaine tristesse.


¤Nombre de vies innocentes ont été épargnées lorsque ces orques sont morts. Mais une bataille n’est jamais une bonne raison de se réjouir…¤

Peut-être plus consciente des enjeux de son choix, elle ne souriait plus en reprenant sa marche. Mais aucune peur ne la troublait, seulement le doute d’être à la hauteur de sa mission.

Ce ne fut qu’en arrivant en vue de Morteneige, et fatalement du gigantesque campement, plus grande que la ville elle-même, qui s’étendait autour, que la paladine habituée aux sereins sanctuaires d’Eldath ou aux vastes étendues du désert, comprit ce que l’aubergiste qui lui avait parlé d’une foule de prospecteurs entendait par ce mot. Pour elle, c’était une armée ! Fourbue par ce voyages, elle se résolut à traverser l’infâme assortiment de cabanes emplies d’hommes, dont les regards sur elle lui paraissaient ô combien plus lourds que sa chemise de mailles ou que l’épée qui pendait à son côté. Arrivée à Morteneige proprement dite, sans aléas malgré son angoisse, elle choisit une auberge où passer la nuit et manger un morceau. Les tarifs étaient honnêtes, et l’aubergiste lui semblait de bon aloi. En revanche, elle ne put dormir sur la paillasse de sa minuscule chambre, pas assez propre à son goût, et se roula dans sa couverture à même le sol.

Le lendemain matin, elle paya de bon cœur un supplément pour l’usage d’un baquet remplie d’eau saine qui la lava de la crasse du voyage. Son petit déjeuner avalé, et après des remerciements sincères et des questions infructueuses au sujet d’un groupe de la Compagnie des Marches, elle erra de par la cité. Bien qu’elle se fit un devoir de tenter au mieux de se renseigner au sujet de ceux qu’elle était venue rejoindre, il faut croire qu’elle manquait de talent en ce domaine. Elle n’entendit pas même parler de la réception qui devait être donnée ce soir en la demeure de la maitresse de Morteneige, c’est dire si l’enseignement qu’elle avait reçu laissait dans l’ombre nombre de domaines essentiels à tout aventurier qui se respecte !

Ce ne fut qu’en début de soirée que la chance lui sourit. Malgré toutes ces heures infructueuses à marcher, toujours du même pas calme et mesuré, sa détermination à retrouver les héros de la Compagnie ne faiblissait pas. L’idée d’aller frapper directement à la porte des autorités de la ville lui était bien venue en tête, et l’avait tentée à plusieurs reprises, mais la prudence avait toujours été, d’après son mentor, sa qualité première. Dans l’ignorance des projets de ce groupe, elle préférait ne pas révéler sa très probable présence ici de manière aussi spectaculaire. Son insuccès lors de ses recherches venaient sans doute du fait qu’elle ne nommait jamais la Compagnie… Elle déambulait toujours, l’esprit et les yeux à l’affût, lorsqu’une vaste clameur se fit entendre par la porte ouverte d’un modeste bouge, dont l’absence d’immondices aux alentours trahissait la bonne tenue. Intriguée, elle s’en approcha.

Lorsqu'elle en ressortit, les nouvelles continuant de se répandre par toute la cité lui avaient appris tout ce qu'il lui fallait savoir. Une demi-orque nommée Vandar, qui profitait du chaos pour acquérir un pouvoir de plus en plus menaçant, avait été mise en fuite par des étrangers, qui s'attiraient ainsi l'attention et les louanges de nombre d'habitants de Morteneige.

Elle prit bientôt en courant le chemin du manoir de Dame Piqueglace, où la Compagnie se trouvait peut-être encore d'après les plus indiscrètes des rumeurs. Malgré son empressement, la culpabilité taraudait le cœur de la paladine. Si elle avait jugulé sa méfiance des étrangers plus tôt, et avait fait preuve de sagesse, peut-être cette personne vivrait-elle encore, et peut-être la dénommée Vandar, objets de tant de craintes, eut été neutralisée et n’aurait jamais plu généré aucun conflit. On enseignait aux aspirants paladins que jamais le mal ne s’enfuyait vraiment, et qu’il revenait toujours. Il fallait l’éliminer jusqu’à sa racine, et même alors rester vigilant.

Essoufflée, mais le visage grave et les yeux tristes, Laëna ramena une mèche de ses cheveux courts collée à ses joues rouges de sa course sur son front, inspira largement pour se redonner contenance, et frappa à la porte du manoir Piqueglace. Les doutes qu’elle ressentait depuis qu’elle avait laissé passer l’occasion de se joindre à la Compagnie des Marches, objet de tant de louanges, s’évanouissaient, et c’est avec reconnaissance qu’elle retrouvait la sérénité qui l’accompagnait depuis qu’elle avait embrassé sa vocation.



 
 
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écrit le : Mercredi 26 Janvier 2011 à 22h29 par Théodus
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Treizième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
13 martel 1373 (CV)

Lieu : Morteneige, Marches d'Argent
Temps : nuageux, - 9°
Moment : vers 20h25







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[b]Narration Laëna


Le garde qui accueillit Laëna la regarda d’un air soupçonneux.

- Vous voulez voir les gens de la Compagnie des Marches ? Pour commencer poser vos armes sur cette table, dit-il en désignant une petite table de bois posée dans un coin.

L’humaine s’exécuta sans rechigner. Pendant ce temps, le garde avait envoyé un de ses collègues à la recherche de Kurtik. Le chef de phalange finit par arriver, tout propre après un bain qui avait délassé ses muscles tendus à l’extrême. Au premier regard, le nain reconnut la jeune femme.

- Tiens, fit-il avec un sourire, une voyageuse qui avait partagé notre repas à l’auberge de la Fourche. Quel bon vent t’amène ?

Laëna lui décrivit son périple, et les raisons qui l’avaient poussé à les rechercher. Kurtik jaugea la jeune femme. Bien plus grande que lui, il avait quelque doute sur la constitution de l’humaine à se battre à leurs côtés. Mais venant de perdre un soldat, sa petite troupe qui attendait toujours un renfort de la part de la Compagnie, pouvait encore se trouver rapidement en fâcheuse position. Toutes les bonnes volontés étaient donc les bienvenues.

- Entendu. Tu peux te joindre à nous. Mais j’espère que tu sais te battre. La vie n’est pas de tout repos ici avec tout cet or qui a transformé cette petite ville paisible, en une poudrière. Nous venons de perdre l'un des nôtres.

Le nain la considéra d’un œil toujours critique.

- Bon ! Va dans la cour ordonna-til. Nous partons bientôt pour manger dans une taverne. On nous emmène en chariot.

Avisant les armes posées sur la table.

- C’est les tiennes ? Elle peut les récupérer, demanda-t-il au garde ? Je l’ai rencontré bien loin d’ici. Et je suis certains qu’elle n’a aucun lien avec Vandar.



Narration tous :

Respectant sa promesse, la Dame Piqueglace s’était assurée qu’un garde les conduirait en ville. Le groupe se retrouva donc bientôt réunit dans la cour, face au chariot qu’ils avaient utilisé précédemment pour quitter discrètement le manoir.

Kurtik désigna Laëna qui se tenait à ses côtés
.

- Nous avons une nouvelle recrue. Vous la reconnaîtrez peut-être. On l’avait vu à l’auberge de la Fourche. Bon ! Ne perdons pas plus de temps. Il est déjà tard. Embarquez !

Préférant respirer l’air froid de la nuit, le nain grimpa pour sa part sur la banquette à droite du garde qui lui dédia un regard amical.

Les portes s’ouvrirent devant les sabots des deux chevaux solides dont les naseaux fumaient. Le garde les mit au trot et l’attelage s’éloigna rapidement à travers les rues peu fréquentées. Mais il réduisit bientôt l’allure dans l’intention de bifurquer dans une rue sur la gauche. Il ne prêta pas attention à trois êtres vêtus de longues capes dont les capuchons dissimulaient les traits, deux se tenants sur la droite, et le dernier sur la gauche.

Toute à ses pensées, Kurtik ne comprit la menace que lorsque d’un bond, l’un des êtres se trouva juste en dessous de lui, brandissant un gourdin. La tête du nain sembla exploser. La dernière vision qu’il eut, fut le corps du garde s’affaissant contre lui.

Sans une hésitation, l’être encapuchonné qui venait d’assommer le garde, sauta sur la banquette et se saisit des rênes. L’attelage s’arrêta.

A l’arrière, la situation s’avérait tout aussi dramatique. Tandis que Kurtik et le garde succombait sans combattre, le troisième être s’était lui approché de l’arrière et avait lancé une bouteille dans le chariot. A l’instant où le son du verre brisé lui parvenait, l’être rabattait déjà les deux pans de la bâche, fermant hermétiquement celle-ci.


De la bouteille cassée, se répandit un liquide jaunâtre dont s’échappait des émanations suffocantes. En une poignée de secondes, tout le chariot fut envahit pas un gaz, puissant soporifique qui eut raison de tous les membres du groupe. Tous plongèrent dans un profond et lourd sommeil.



Quand tous se réveillèrent, après un temps indéterminé, la bâche se trouvait toujours fermée. Les mouvements du chariot leur appris qu’ils avançaient sur un sol inégal. Il se rendirent également compte qu’il étaient pieds et poings liés
.



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écrit le : Jeudi 27 Janvier 2011 à 01h48 par Kerlomar
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Kerlomar fut heureux de se retrouver seul devant la porte. Cela ne le gênait pas d'attendre que les autres fassent se qu'ils voulaient bien faire. Et personnellement, il n'avait pas la tête à prendre un bain, il était bien trop concentré et occupé par ses pensées pour réellement avoir de pensées concrètes. Il souhaitait juste passer ce temps avec Haridian qui, comme à son habitude, malgré une absence notable de langage, mais simplement avec ses grands yeux et sa présence parvenait à l'apaiser. Distraitement, il promenait ses doigts non gantés dans son plumage et se laissait aller à la douceur au bout de ses doigts. Il finit même pas y enfoncer une partie de son visage, arrachant au rapace nocturne un semblant de hululement courroucé, comme si cet acte le dérangeait particulièrement. Cependant, le druide savait qu'il n'en était rien. Sa complicité avec l'animal était telle qu'il pouvait se permettre ce genre de choses sans pour autant risquer un coup de bec sur une oreille.

Ainsi, Kerlomar ne vit pas le temps passer en compagnie de son seul véritable ami et il fut tiré de ses pensées par l'arrivée d'une jeune femme qu'il ne connaissait pas et n'avait jamais vu, à l'évidence tout le contraire du Kurtik qui l'intégrait déjà au groupe. Le druide se contenta alors de la saluer d'un signe du chef, se disant qu'ils auraient tout le loisir de discuter plus tard dans la soirée, autour d'un bon repas chaud, une chopine à la main. Malgré le fait qu'il ne buvait pas, ou peu, il rêvait de cet instant ou il pourrait boire une bonne bière fraiche. Il se rappela alors de la dose magistrale de bière de Horïn et lui avaient ingurgité après leur arrivée à Sundabar, Kerlomar tenant alors sa promesse faite au guerrier nain, à savoir que s'ils s'en sortaient vivants, il lui ferait tant boire de bière qu'il en oublierait jusqu'à sa race. Cependant, c'était lui qui avait abandonné le premier, peu habitué à boire et ne tenant guère l'alcool. Et puis, faire un concours plus ou moins déclaré de boissons avec un nain était toujours perdu d'avance, à moins d'être un demi orque. Et encore. En pensant au guerrier nain, le druide commença à le regretter. Ils formaient un bon duo tous les deux. Alors qu'ils avaient été enfermés dans des filets, ne se connaissant pas et ayant sous les yeux un spectacle peu réjouissant, celui d'un yuan-ti dévorant les corps de se qui était encore quinze minutes auparavant un couple, ils n'avaient pas hésité un seul instant, alors que le silence était de mise, à " jouer " ensemble afin de se libérer. Et ils avaient réussi. Puis ils avaient combattu le garde yuan-ti à deux, armé, du moins lui, d'une épée longue cassée. Horïn alors n'avait pas hésité à engager une lutte avec le gêolier pour que Kerlomar puisse frapper sans être dérangé. Puis, Kerlomar se mit à comparer Horïn à Kurtik, puis à Kebur. Bien qu'il ne puisse être comparé au second, le guerrier nain pouvait être comparé au chef de la phalange. Et une fois de plus, le druide regretta ce compagnon qu'il avait considéré comme un ami, étant sûr de la réciprocité.

¤ Bon, ce n'est pas le moment de rêver, il ne faudrait pas que tout le monde m'attende alors que nous devons tous avoir très faim.¤

Alors Kerlomar se leva et monta dans le charriot comme les autres. Bien qu'il eut souhaité pouvoir monter aux côtés du cocher, il se résigna bon gré mal gré à monter dans la partie bâchée. Il s'installa au fond du chariot, en prenant bien soin à ne pas prendre trop de place. Avant, il se contenta de chuchoter quelque chose à Haridian qui prit son envol et suivit leur moyen de locomotion depuis les airs. Cependant, tout se passa très vite. Tout à coup, de la fumée ocre apparut le chariot.

Bougeant une jambe, puis une autre, Kerlomar constata qu'il était conscient et que son corps lui répondait. Aussi décida t-il d'ouvrir les yeux. Il allait bouger les bras pour se frotter les yeux et se gratter le nez, mais eut la très mauvaise surprise de constater qu'il était ligoté.Aussitôt ses sens se mirent en alerte et il essaya de deviner un maximum de choses. Déjà les cahots du chariot lui apprirent que la route qu'ils empruntaient n'était guère stable ni bien faite, peut être était ce un chemin de terre. Il sentit que son coeur commençait à s'emballer. Le rythme plus rapide lui donna l'impression d'être plus sourd et plus puissant dans sa poitrine. Cependant, contrairement à se qu'il pensait, il parvenait à ne pas céder à la panique. Son principal problème était ses liens dont il devait se débarrasser au plus vite. Car ainsi, personne ne pouvait rien faire. Et il se doutait qu'ils ne pouvaient attendre sagement d'arriver à destination.

- Tout le monde est là ?

Fait tous les tests possibles pour se détacher les mains.



Ce message a été modifié par Kerlomar le Dimanche 06 Février 2011 à 13h15



Que Maïlikki t'ait en sa sainte garde

Sorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie.
Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation.
Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours.
Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés.

Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque.

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Fiche de Kerlomar Ribens
 
 
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écrit le : Dimanche 30 Janvier 2011 à 21h25 par Emilienne
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¤Aller, Sirth, on bouge de là. ¤

Garjzlasa se levait, et suivait le reste du groupe vers la sortie. Il était tard, et chacun s’acheminait vers le chariot, au centre de la cour. L’ensorceleur remarqua la jeune guerrière qui les rejoignait, sans savoir quoi en penser. Un à un, les gens s’entassait dans le chariot, prêt à partir vers la bonne taverne promise. Mais les événements ne furent pas aussi cléments qu’annoncés.

La charrette s’arrêtant, Garjzlasa vit sa vision se troubler, et fut étonné de voir son esprit lentement succomber à la torpeur, lui qui d’habitude, grâce a son ancêtre, résiste à ce type de problème. C’est en se réveillant qu’il se posa réellement la question. Ouvrant les yeux, il aperçu Sirth, devant lui, qui le regardait d’un air intrigué.

¤Bien joué, l’ami. Si on est ensemble, on devrait s’en sortir. T’as fait le tour des autres ? Vas les voir. Tu me diras s’ils parlent de quelque chose. ¤

La belette s’engouffra dans l’amas de corps encore somnolant. Garjzlasa émit une grimace suivit d’un gémissement à peine perceptible, en constatant qu’il était fermement ligoté. Dans le noir, il chercha tout de même des signes de vie de ses compagnons.

- Tous le monde va bien ?

Il avait murmuré ces mots dans l’espoir d’une courte réponse, sans se faire remarquer. Si au moins il avait toujours ses sorts, il n’y aura plus de problèmes. Quelques souffles ne nécessitaient pas d’avoir les mains libres. Mais ça n’était pas le cas, et l’ensorceleur cessa de se maudire bien vite sur son sort. Il intercepta la question du druide.

-Kerlomar ? Tu vas bien ? Tu sais ce qu’il se passe ? Sirth peut ronger les liens si tu veux ? Mais faut qu’on sorte tous ensemble. Passe la proposition aux autres.

Il avait chuchoté de son mieux, et espérait que personne à l’extérieur le les ai entendus. Consentant a rester immobile, il continua cependant à communiquer avec son familier.

¤Sirth ? Si quelqu’un veut être libéré, va lui ronger les liens, si possible… Oui, c’est pas forcément agréable, mais si tu veux rester en vie, c’est une solution correcte, tu penses pas ? … Bah fais comme je t’ai dis alors, et on aura peut être une chance.

L’ensorceleur s’avouait angoissé, et malgré cela le cachait plutôt bien, ou tout du moins de son mieux.



"Cesse de te plaindre! Tu auras tout le temps de te reposer une fois mort."

La fiche de Garjzlasa

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écrit le : Lundi 31 Janvier 2011 à 22h43 par Belgos Dalaèl
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Prisonnier! Une nouveauté pour Belgos qui n'avait rien vu venir. Rien et rien, et un seul constat, qu'il fallait bien avouer, l'A'Tel'Quess s'était fait berné tel un lapin de six semaines pour se retrouver pieds et mains liées en compagnie de ceux qui partageaient cette aventure.

Belgos fut réveillé par une sensation qui lui était familière. Cette sensation de balancement, de cahot…. Le transports en chariot n'était guère agréable pour le demi-elfe qui n'appréciait guère les espace confinés mais depuis son engagement au sein de la Compagnie des Marches, ce mode de transport semblait fort être prisé par les commandants de phalanges du Bastion qui entassait leur piétaille dans ces transports en commun, avec une promiscuité telles, que les effluves que certaines personnes dégageaient naturellement pouvaient rapidement devenir un calvaire pour ceux qui avait l'habitude d'avoir une hygiène corporelle impeccable. Fort heureusement, Shevarra, qui le commandait d’ordinaire avait une nette préférence pour des moyens de transports individuel, qui offrait une plus grande liberté de mouvement et évitait certaines situation désagréables telles que celle qu’il était en train de vivre. Inspirant profondément pour apaiser son rythme cardiaque qui s’emballait, Belgos plissa les yeux pour essayer de discerner quelque chose autour de lui tout en essayant de tester la solidité de ses liens, c’est là qu’il entendit les voix de deux de ses compagnons.

- Belgos présent! En charmante compagnie et qui profite pleinement de ce voyage improvisé, chuchota Belgos, dans sa voix était perceptible une légère ironie teintée d’une forte envie d’éclater de rire, envie qu’il avait de plus en plus de mal à contenir. ¤ Non pas vraiment le moment….¤

Il écouta sans rien dire la proposition de l’ensorceleur puis parla aussi bas que possible.

- Je crois bien que toutes les propositions sont bonnes à prendre dans notre situation, fit remarquer Belgos. Il respira de nouveau profondément profondément puis laissant Garjzlasa faire le nécessaire avec son compagnon à poil Belgos glissa quelques mots à l’adresse des autres."Kebur ? Amur ? Kurtik et Laëna ? Vous êtes avec nous ?"

Tandis qu’il attendait les réponses de ses compagnons, le demi-elfe tentait de se libérer par lui-même. Entreprise ardue mais rester dans l’expectative n’était pas le genre du Frère des Marches. Et sans doute n’était-il pas au bout de ses surprises.

Test de tout ce qui faut pour tenter de se libérer



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Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis.

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Fiche Belgos
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Mardi 01 Février 2011 à 17h16 par Laëna Merviel
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Malgré les soupçons du garde qui lui avait confisqué ses armes, rencontrer le chef de ce détachement de la Compagnie des Marches ne posait apparemment aucun problème. Kurtik ne cachait pas son scepticisme devant l'apparence frêle de la paladine, qui se garda bien de tenter de se défendre. Mieux que quiconque, elle connaissait son point faible et n'avait aucun doute quant à ses capacités, le moment venu, à prouver sa valeur. Elle s'inclina brièvement avec un large sourire devant l'assentiment du nain et obéit à ses directives aussi prestement. Le bonheur que lui procurait son engagement aux côtés de ceux qu'elle rejoignait déjà aux abords du chariot était tel qu'elle ne ressentit qu'une pointe émoussée de ses peurs habituelles relatives à la promiscuité et salua ses compagnons en montant dans le véhicule sans difficultés.

Les ennuis ne tardèrent toutefois pas. Quelques fractions de secondes après un bruit de verre brisé et la vue fugitive d'un liquide se répandant sur le sol, elle sombrait, pour se réveiller vaguement nauséeuse dans l'obscurité. Le mouvement du support sur lequel elle reposait lui apprit qu'elle était toujours dans le chariot, et que celui-ci roulait. Tentant de se relever, elle serra les dents en se découvrant solidement attachée.

¤Je ne sens plus mon épée à ma ceinture, ni mon carquois... Désarmée...¤

Sa situation de prisonnière ne la touchait guère qu'intellectuellement. Elle l'avait été si longtemps, alors qu'elle était une simple enfant, que la femme d'aujourd'hui n'eut aucun mal à s'en accommoder. Le groupe et la mission passait avant.

¤Et où va-t-on, selon la volonté de qui?¤

Les voix de ses compagnons s'élevèrent alors, sous la forme de murmures. Elle y répondit de la même manière.

-Je suis là aussi. Sans armes et ligotée, mais je vais bien. Tu as raison pour Sirth.

Elle se tut, préférant ne pas risquer de révéler leur réveil, si tant est qu'ils l'ignorent, à leurs ennemis qui devaient nécessairement conduire le chariot. Calmement, elle éprouva la résistance de ses liens avant de tenter de leur échapper. Elle prit également grand soin de tendre l'oreille, espérant que son ouie pourrait la renseigner sur ce qui se passait dehors et en savoir plus sur leurs ravisseurs. Elle eut apprécié de pouvoir compter sur ses dons divins pour détecter l'aura de toute créature mauvaise, mais il lui fallait avoir les mains libres pour cela. Tout le groupe ne s'était pas encore manifesté. Quant à Kurtik, leur chef, il avait choisi de faire le trajet sur une banquette extérieure. Impossible pour l'heure de savoir s'il se trouvait parmi eux ou non...

Test d'Evasion pour se libérer.
Test de Perception auditive pour tenter de localiser, identifier, compter les vils ravisseurs ou simplement entendre une éventuelle réaction à leurs murmures.



 
 
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écrit le : Vendredi 04 Février 2011 à 19h12 par Amur
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Frère-Licorne
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
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Bon dernier, Amur finit par reprendre connaissance sur le plancher du chariot. Peut-être à cause de la bosse brutalement négociée que venait de rencontrer le chariot ? Toujours est-il qu'à peine réveillé, le guerrier ressenti douloureusement son armure. Sans doute s'était-elle coincée sous ses côtes flottantes, et il devait être inconscient depuis un certain temps. Le jeune homme gigota pour soulager ses muscles et tourna la tête autant que possible pour constater la présence de ses compagnons, qui semblaient avoir repris connaissance aussi.

¤Aïe. Je m'attendais bien à des problèmes, mais pas à ce point. Au moins, nous sommes en vie. Donc, ils veulent quelque chose.¤

- Je suis le dernier, dirait-on. Je suppose que personne n'avait d'arme dissimulée ? chuchota Amur sans grand espoir.

Prenant le temps de regretter l'absence de ses dagues, le guerrier tenta d'échapper à ses liens. Certes, il était ignare en matière de noeuds, mais avec un peu de chance... Ses pensées revinrent alors aux dernières images avant sa perte de conscience. Il lui avait semblé voir une ombre hors du chariot, puis plus rien. Les paroles de la prêtresse naine lui revinrent alors en tête.


- Cette chose, dehors, quelqu'un saurait ce que c'était ? Et ce qu'ils nous veulent ? Après tout, ils auraient aussi bien pu nous achever sur place plutôt que prendre la peine de nous emmener ...



 
 
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écrit le : Dimanche 06 Février 2011 à 11h05 par Kebur
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Frère-Aigle
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

Les choses s'étaient déroulées si vite que même réveillé, le nain était resté dans le cirage pendant un long moment encore, incapable de répondre à aucune question - fussent-elles de ses compagnons.

Malgré l'armure qu'il portait, Kebur ressentit très bien qu'il n'avait plus ni arme ni bouclier ni même sac à dos. Il ne lui restait plus que sa magie pour agir mais ...


¤Par Moradin ils m'ont ligoté les mains !! ¤

Parmi les miasmes de Hlondeth, plongés au coeur de mouvements politiques à n'y plus rien comprendre Belgos et lui étaient tout de même parvenus à ne jamais être fait prisonniers et là ... là, dans un simple petit village dans les montagnes, ils ne s'étaient pas loupés !

¤Si seulement j'arrivais à dégager mes mains ...¤

L'obscurité n'était pas un problème pour le nain et après un certain temps d'étourdissement, il distingua très bien ses compagnons dans la même situation que lui, non loin de lui dans le chariot.
La bouche encore pâteuse suite au sommeil forcé, il murmura à son tour :


-Non Amur, vous n'êtes pas le dernier. Kebur Poindanel au rapport. Je serai plus à l'aise avec les mains libres Belgos ... Moradin est avec nous, rappelle toi, rien n'est perdu !

hrp.gif
Kebur tente un jet d'Evasion, sinon il attend tranquillement Sirth.



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Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain.

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