L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal

Il n'y avait personne dans le dortoir. Seulement, Kerlomar préférait être sûr. Et même s'il ne trouva effectivement personne de cacher où que se soit dans la pièce, il avait le sentiment du travail bien fait et pouvait se féliciter, bien que cela soit un grand mot, d'avoir évité un possible problème au groupe qu'il avait rejoint. Et ce n'était pas par appât du gain qu'il avait fait tout cela, même si le fait qu'il ramasse la paire de gants en cuir pour la garder pouvait en donner l'impression. Par contre, il reposa la bouteille vide sur un matelas, ne voyant aucunement d'intérêt à la garder. Refaisant un dernier tour du propriétaire, le druide ressortit et allait dire à voix haute qu'il n'y avait aucun danger dans cette partie de l'étage quand il vit plus qu'il n'entendit le rôdeur demi elfe dire qu'il avait besoin d'aide. Il le comprit surtout au fait que Amur, qui venait le rejoindre marchait visiblement avec prudence et le plus silencieusement possible. Aussi Kerlomar grimaça t-il quand il entendit la latte de plancher grincer, celle-ci étant semblable à un épouvantable bruit dans le silence qui s'était instauré dans le couloir. Le druide ne put s'empêcher de grimacer mais porta aussitôt sa main à son cimeterre qu'il dégaina avant de rejoindre l'humain, le nain et le demi elfe. En même temps, il réfléchissait à se qu'il pouvait apporter d'autre en cas de nouveau combat, car sa blessure malgré les soins apportés par le guerrier du Chessenta, le malmenait toujours et n'était pas réellement soignée. Il lui fallait connaître les services d'un prêtre au plus tôt car toute nouvelle blessure pourrait lui être fatale. Il se remémora alors ses sorts et constata qu'il pouvait toujours invoquer un nouveau babouin pour quelques rounds si la situation dégénérait de nouveau. Ainsi ils bénéficieraient une nouvelle fois qu'un allié confié par la nature. Prêt, Kerlomar regarda les trois autres membres du groupe, et se plaça.

S'installe entre Kurtik et Belgos tout en utilisant déplacement silencieux. Dégaines son cimeterre. Défense Totale ?

Dans le silence de mort qui régnait à l'étage, le grincement de parquet arracha une grimace au guerrier. En un grand instant de solitude, il fit mentalement le tour de ses options, guère engageantes. Ne rien faire semblait exclu, la tentative de Belgos serait condamnée à échouer. Il aurait bien tenté de défoncer la porte mais, ignorant tout de la configuration de la pièce, il craignait qu'une fenêtre ne permette à l'inconnu de s'enfuir. Restait bien une solution, assez osée pour avoir une chance de réussir.

Reprenant à son compte l'idée de Belgos, le guerrier abandonna toute discrétion et parti se camper devant la porte, adoptant une démarche lourde, comme s'il portait une corps. Puis, à travers la porte, il appela, tentant de contrefaire sa voix :

- Ouvre, vite ! Vandar est blessé !

Prêt à forcer la porte dès que l'occupant la déverrouillerai, Amur eut une dernière pensée, optimiste s'il en est :

¤Si ça marche, c'est que Tymora nous aime.¤

Puis il attendit, anxieux, espérant que la ruse ferai long feu et que la porte s'ouvre.

¤Eh bah ! Ca n'aura pas été long ... j'espérais un poil plus de résistance de la part d'un milicien. Bah ! Moradin soit loué pour ce gain de temps considérable.¤

Si l'oeil de Kebur semblait furieux, son visage ne reflétait rien d'autre qu'une indifférence mêlée à un peu de condescendance - le tout fabriqué de toute pièce évidemment. Et, quand le garde se mit à débiter sans plus de sollicitations, il fut indéniable que la part de condescendance s'accrue.

Pendant la ritournelle, le sonnlinnor était passé de l'un à l'autre, cherchant sur le visage de celui qui était resté silencieux des indications comme quoi les dires de l'autre seraient trafiqués, ou "aménagés" à sa façon. Mais après tout, il n'était guère fin psychologue, et au bout de quelques mots il se résigna bien volontiers, persuadé que même s'il percevait une expression sur le visage de l'autre sbire, il ne saurait l'interpréter. Il préféra bien plutôt grommeler dans sa barbe, tout en réfléchissant aux questions intelligentes qu'il pourrait poser.

-Demander la pitié est la première règle que vous apprend Vandar quand vous arrivez ou bien ?!

¤Comme si j'allais les tuer de sang froid ! Que Moradin me protège de telle folie !¤

Folie, folie ... certes, mais il était difficile de commencer par le bon bout. Heureusement qu'en quelque sorte, il n'était que l'avant-garde interrogatrice, et passeraient derrière lui d'autres interrogateurs plus chevronnés.

C'est avec un regard dur qu'il asséna a feu monsieur le milicien un "Bien. Ne crois pas que j'en aie fini avec toi !" des plus secs. Il se reporta ensuite sur l'autre prisonnier, guère loquace.

-A toi maintenant ! Nom, prénom, origine. Depuis quand tu sers Vandar ? Tu es quoi ici ? Loufiat ? Tu fais quoi pour Vandar ? Tu sais quoi de l'organisation ?!

Garjzlasa n’aimait pas cette situation. Apres le combat, il s’était vidé de la plupart de ses forces, magiquement parlant. Il était fatigué et le malgré le soin de Kebur, il n’avait aucune envie de remettre sa vie en danger. Entrer dans une pièce sombre oen sachant qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur l’aurai peut être plus rassuré, sachant a quoi s’attendre. Mais dans le cas présent, l’ensorceleur n’avait pas la moindre idée de ce qui pouvait se trouver dans cette salle.

¤Tu regarde à droite, moi a gauche, en entrant, et ensuite on cherche tous les deux. Le premier qui voit quelque chose crie n’importe quoi !¤

Sirth approuva de la tête, même si crier par télépathie paraissait bien étrange comme concept. Il s’était dressé sur l’épaule de son maître et scrutait la salle a la recherche d’une présence quelconque. La belette n’aimait pas vraiment ça non plus, mais elle savait que le travail de son maître était parfois désagréable…

L’humain poussa dons la porte, sur de lui, et pénétra dans la pièce avec une prudence extrême. Conformément au plan, le maître et le familier regardèrent de chaque coté de la pièce. Dans l’hypothèse d’un ennemi derrière la porte, il se montra très prudent de vis à vis de ce potentiel angle mort. La pénombre et les ténèbres qui voilait la vue de l’ensorceleur donnait à la scène une atmosphère assez dynamique, dans le sens ou la tension montait de seconde en seconde.

¤En finir au plus vite reste une solution acceptable, tout compte fait… J’aurai pu rester a faire l’interrogatoire, s’aurai été sûrement moins dangereux…¤

Derrière lui, Garj’ entendait ses coéquipiers s’agiter autour de la porte fermée. Cela ne fit que renforcer la pression qui s’exerçait sur lui, et augmentait les probabilités de voir un ennemi derrière cette porte, et d’autres des autres chambres. Juste avant de s’engouffrer dans le dortoir, il jeta un bref coup d’œil dans le couloir, s’assurant que tout allait bien. Revenant sur sa tache, il nota la situation et s’interrogea sur les expressions de chacun, notamment celle de Kurtik. Mais malgré ces questionnements, il sut se reconcentrer et passa à l’action.

Il poussa lentement la porte et s’engouffra…

Garj et Sirth tentent des tests de détection et perception auditive dans toute la salle, sur la defensive.

Belgos se surprenait lui-même. Il n'était pas certain d'avoir tous ses esprits quand les mots "A moi" sortirent de sa bouche et qu'il était l'auteur de geste particulièrement stupides qui allaient à l'encontre de ce qu'il aurait fait habituellement. Ah les mystères du corps humains demeuraient dès plus subtils et certainement loin de la capacité de compréhension de l'aiglon.Les bonne nouvelles continuaient, le druide, certainement doté d'une vitesse d'exécution particulièrement rapide avait déjà semble-t-il fouillé la pièce et le voilà-t-il pas qu'il revenait vers eux prêt au combat avec une engouement certain. Le genre de situation que le rôdeur appréciait particulièrement d'autant que frère licorne, sans le faire exprès, précipita peut-être un peu les choses avec ce craquement inopportun mais l'esprit d'initiative de son compagnon d'arme fut conforme à ses attentes. il n'en était qu'à moitié étonné, Amur était un guerrier confirmé et il s'adaptait avantageusement à toute situation. N'était-ce pas aussi la clef de la survie? Incontestablement.

Belgos au même titre que ses camarades se prépara donc à réagir si l'artifice ne prenait pas, épée bien en main, il attendit, tous les sens aux aguets et malgré ses blessures qui lui faisaient un mal de chien. Sans foute aurait-il fallut qu'on lui prête assistance mais personne ne s'était interessé particulièrement à son cas, alors bon. si combat il y avait, il ne restait plus qu'à espérer qu'il n'encaisse pas trop de coups...

Treizième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
13 martel 1373 (CV)

Lieu : Morteneige, Marches d'Argent
Temps : nuageux, - 5°
Moment : vers 09h35

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Kerlomar se place entre Kurtik et Belgos en un déplacement silencieux :
Test de déplacement silencieux de Kerlomar : 19(dé) + 4(compétence) + 5(à travers la porte) = 28 vs Test de perception auditive 20(dé) Réussite

Amur tente de bluffer la personne qui se trouve de l’autre côté de la porte :
Test de bluff d’Amur: 12(dé) + 1(CHA) = 13 vs Test de psychologie 7(dé) + 2(SAG) + 5(compétence) + 5(modificateur) = 19 Echec

Kebur cherche à intimider humain 2
Test d’intimidation de Kebur : 16(dé) vs Test de niveau ajusté 15(dé) + 1(niveau) + 2(SAG) = 18 => Echec

Gazjzlasa cherche à détecter une présence dans une pièce :
Test de détection de Garjzlasa DD10 : 18(dé) + 2(compétence) = 20 => Réussite

Sirth cherche à détecter une présence dans une pièce :
Test de détection de Sirth DD10 : 19(dé) + 3(compétence) = 22 => Réussite

Gazjzlasa cherche à percevoir une présence dans une pièce :
Test de perception auditive de Garjzlasa DD10 : 6(dé) + 2 = 8 => Echec

Sirth cherche à percevoir une présence dans une pièce :
Test de perception auditive de Sirth DD10 : 15(dé) => Réussite

Narration Amur, Belgos, Garjzlasa, et Kerlomar :

La pression montait devant la porte fermée. Derrière le battant, on entendait distinctement des bruits de pas, tel que pouvait en produire un va et vient.

Kerlomar, à pas de velours, vint se placer entre Belgos et Kurtik. Le chef de phalange, sa hache à la main, se demandait s’il n’allait pas utiliser celle-ci contre la porte. Le bois ne semblait pas très épais, et il était certain d’y percer un trou conséquent en quelques coups bien ajustés.

A leurs côtés, Amur tenta un coup de bluff, essayant d’attirer à l’extérieur la personne enfermée. L’évocation d’une Vandar blessée allait-elle suffire ? Les quatre hommes comprirent rapidement que non :

- Qui parle ? Cessez ces mensonges ! dit une petite voix aigu.

Garjzlasa pour sa part, préféra explorer un autre dortoir, afin de s’assurer qu’il ne s’y trouvait aucune menace potentielle. Accompagné de son fidèle Sirth, il avait poussé un battant et pénétré entre les lits vides. Il ne trouva rien dans la pièce, qu’un silence à peine troublé par les bruits venant du couloir. La voix puissante de Kurtik parvint jusqu’à lui :

- Je suis Kurtih Jundreth, chef de phalange de la Compagnie des Marches ! Nous avons investi le bâtiment, et tué ceux qui se sont opposés à nous. Si vous ne voulez pas connaître le même sort, je vous conseille d’ouvrir cette porte et de quitter la pièce sans armes.

Le silence se fit derrière la porte. Visiblement, les paroles du chef de phalange avait fait de l’effet. Mais lequel ?

Soudain, le bruit d’un verrou parvint jusqu’aux oreilles des quatre hommes qui s’apprêtèrent à combattre. Le battant s’entrebâilla, abord de quelques centimètres, puis peu à peu, avec une lenteur calculée. Les regards des quatre hommes cherchèrent qui se cachait là. Ils l’apprirent uniquement quand , de derrière la porte maintenant complètement ouverte, apparut… un halfelin de très petite taille.

- Je ne suis pas armé, certifia-t-il. Je suis le comptable de Vandar, révéla-t-il, pas un combattant.

Derrière lui, sur une table, apparaissait des bourses, et de petits sacs visiblement déformés par de nombreuses pièces.







Narration Kebur et Aziraphel :

Kebur questionna le second prisonnier, tentant de l’intimider comme le premier. Le pressant avec des questions précises et une conviction certaines, le prêtre espérait obtenir d’autres renseignements. Cette fois, il avait affaire à un des sbires de Vandar, et pouvait réussir à soutirer des informations plus intéressantes que celles obtenus par le milicien. Mais il déchanta rapidement. L’humain, qui avait capitulé facilement, voyant venir une mort certaine, n’avait pas pour autant abandonner toute résistance. Et c’est un regard glacial que l’archer dédia à Kebur. Il était clair qu’il ne dirait mot.

Lorsque Kerlomar se déplaça sur le parquet, il le fit avec la légèreté d'une plume. Il y reconnut là des années d'entrainement à se déplacer sans faire aucun bruit et se rendait compte de plus en plus depuis qu'il avait épousé la voie de l'aventure que tout cela lui servait énormément. Aucun entrainement n'avait été vain, et tout pouvait servir. Même l'apprentissage du tir à la fronde avait révélé son utilité, alors qu'il n'avait commencé à manier cette arme que quelques mois auparavant. Enfin, la situation était trop grave pour qu'il puisse se jeter des fleurs et ne sachant pas se qui se trouvait derrière cette porte, il se devait de rester conscient et concentré.

Cependant, cela n'était pas forcément possible. Sa blessure au bras soignée par les moyens du bord le lançait affreusement et lui arrachait de multiples grimaces de douleur. Il en vint à se mordre la lèvre inférieure afin de ne pas lâcher un gémissement, aussi léger fut il. La première chose qu'il ferait en rentrant à Morteneige serait de visiter un temple, n'ayant plus de sorts de soins disponibles. Et c'est d'ailleurs cela qui le gênait, car blessé comme il l'était, il serait plus une gêne qu'autre chose pour le groupe si un nouveau combat éclatait. Il ne tenait pas à faire courir des risques inutiles au groupe aussi se préparait il à incanter rapidement.

Aussi telle ne fut pas sa surprise lorsqu'il put constater avec tous les autres que de voir sortir un halfelin qui en plus se révéla être le comptable de Vandar. Il ne semblait pas croire que la semi orque qui lui servait de patronne ait pu être blessée, il allait lui apprendre bien pire, il le savait.

- Oh non, elle n'est pas blessée, c'est même pire, elle s'est enfuie pendant la bataille, préférant abandonner ses hommes de mains plutôt que de prendre le risque d'être capturée.

Aussitôt dit, et ce d'un ton plus que moqueur et condescendant sur le coup, car il ne supportait pas les lâches, il poussa le halfelin vers ses autres compagnons pour aussitôt entrer dans la pièce, cimeterre toujours en main. Ce n'était pas réellement un manque de confiance ou non, c'était juste qu'il souhaitait vérifier qu'il n'y avait pas d'entourloupes ni de tentatives de cacher quelque chose. Cependant, il se désintéressa totalement des bourses, même si certains derrière lui pourraient penser qu'il entrait le premier pour s'en mettre quelques unes dans la poche. Non, il se contenta de fouiller partout pour être sûr que tout était correct.

Fouille, détection dans la pièce que vient de quitter le comptable hin.

Le réflexion du druide montrait que ce dernier n’était pas au fait des comportements de ceux qui avaient quelques influences dans le milieu comme ces extraordinaires réflexes de survie dès plus élémentaires qu’exigeaient leur propre survie dans un environnement glauque. Vandar s’était enfuie, un tout autre comportement aurait été anormal et il était fort à parier que la demi-orque n’allait pas tarder à rebondir et ce comptable devait le savoir. Oui, Belgos était pragmatique. Ils venaient de sortir vainqueur d’un joli combat, certains d’entre eux avaient été blessés et non seulement ils se trouvaient encore en territoire hostile loin de la protection des murs de Morteneige et voilà-t-il pas qu’ils allaient devoir se coltiner deux prisonniers, le milicien et cette rencontre opportune...

- Le comptable de Vandar, rien que ça… lâcha Belgos, maintenant que son officier supérieur était là, il comptait le laisser prendre en charge les décisions qui s’imposaient. Il avait retenu la leçon, en cas de désaccord, il devait la fermer, ce qu’il allait respecter au doigt et à la lettre.

Pourtant Belgos était mal à l’aise, il souhaitait plus que tout quitter cet endroit, en bon soldat qu’il était, il savait qu’ils n’étaient pas en sécurité et plus le temps passait, plus leur vie allait être menacée. Ce n’était pas un excès de prudence, loin de là. Il rengaina sa lame et s’adressa à Kurtik.

- Commandant, il ne faut pas que nous laissions ce comptable ici, il est en sursis désormais. Peut-être qu’il pourra consolider les preuves à l’encontre de sa patronne mais pas ici et dans tous les cas, nous sommes désormais responsable de sa vie, il doit venir avec nous.

Belgos allait ajouter quelque chose et lâcha un soupir.

- Je vous laisse gérer la situation, je retourne en bas voir nos compagnons mais de grâce, ne tardons pas. Quitte à trouver une sortie dérobée ou que sais-je encore mais retournons à Morteneige et vite.

Et c’est ainsi que Belgos Dalaèl retourna auprès des deux autres dont Kebur. son ami. En descendant les escaliers, il sentait le médaillon en bois représentant le loup argenté sous les frondaisons d'un grand saule glisser sous sa peau, caché son sa chemise en lin. Thüldae...une pensée bien étrange à ce moment précis...

Garjzlasa Voyais tout à coup la pression redescendre. La situation avait eue son point critique en terme de stress, et était maintenant revenu au calme. Fouillant la salle du regard, son soulagement ne fut pas refoulé et l’ensorceleur su lâcher un soupir à la découverte d’une salle entièrement vide. Sirth avait su l’aider, et il lui adressa donc une légère caresse de la main, la belette se trouvant sur son épaule. Ces hauts et bas de peur et de combativité, simultanément, l’avais épuisé. Il chercha rapidement si quelque chose traînait dans la chambrée, à récupérer. Peut être une petite pièce…

¤Si je trouve une petite pièce, j’aurai au moins gagné quelque chose dans ce combat… Comme si risquer sa vie était utile quand on y gagne rien… C’est pas ici qu’on va devenir riche ou qu’on en apprendra plus sur les Bleus, ein Sirth ? Tu l’as dit !¤

Fouillant la salle, il repensa aux autres et termina ce qu’il était en train de faire, rapidement, pour rejoindre le reste du groupe. D’un pas qui n’etait pas loin de la course, mais qui restait de la marche, il sorti du dortoir et alla s’intéresser a ce qui se passait a l’autre porte. C’était agréable de se retrouvé soutenu par les autres, et non seul. Quelle idée de partir tout seul, se demanda ensuite l’humain. Sans doute une volonté de découvrir par soi même, ou une curiosité au sens plus général. Quoi qu’il en soit, Garjzlasa retenait que le travail d’équipe pouvait s’avérer utile dans certains cas.

-Que se passe t’il au juste ici ? besoin d’aide ?

L’ensorceleur avait glissé ces mots discrètement à Amur, juste pour s’informer de la situation. Voyant ensuite le halfelin, et suivant vaguement la discussion, il en conclut que la situation ne nécessitait pas son aide immédiate. Il resta attentif le temps de la conversation, sans émettre le moindre commentaire. Il fit un pas en arrière lors du départ de Belgos, puis se tourna vers le chef de phalange, attendant de voir ce qui était prévu pour la suite. Mais il avait déjà une idée de suite. Si le programme de la soirée ne les ramenaient pas rapidement au bercail, la fin de soirée serai des plus déplaisante. Il souffla quelques mots à Kurtik, à titre purement informatif.

-Au fait, la voie est libre dans les autres chambres. Rien à signaler, j’ai vérifié.

Puis il suivi le reste du groupe, espérant rentrer au plus vite au château.

Garjzlasa fouille la salle, puis rejoint les autres. et suis le reste du groupe.

Là où la ruse n'avait fait qu'échouer, la menace fit bon effet. L'ouverture de la porte après les quelques instants de silence suivant la déclaration fit retomber une partie de la tension qui s'était accumulée dans le couloir. Le retour de Garjzlasa et sa question permirent au guerrier de se détendre un peu plus. Reculant pour parler à l'ensorceleur sans perdre le halfelin de vue, il répondit, à voix basse :

- Il semble que l'on aie capturé le comptable de Vandar. Et une bonne partie des comptes, si j'ai bien vu ce qu'il y a sur la table. Une belle prise, je dirai, mais quand à retourner au manoir avec les prisonniers et tout cet or, ce sera une autre paire de manches ...

En effet, la fuite de Vandar devenait plus préoccupante de minute en minute. Le guerrier ne pouvait pas croire qu'ils soient venu à bout de tous l'effectif qu'elle dirigeait. Or, la demi-orque savait très bien ce qui se trouvait à l'étage, et elle ne pouvait certainement pas se permettre de perdre cette somme. Et encore moins de laisser son comptable et deux de ses hommes se faire emmener pour interrogatoire, pas maintenant que les autorités avaient le soutien actif de la Compagnie, pas après un tel coup de filet. Et si Vandar avait fuit, elle avait du courir chercher des renforts. Dans leur état, les compagnons des Marches auraient déjà bien du mal à soutenir une attaque dans l'auberge, pourtant défendable, alors dans les rues ... Les hommes de Vandar les connaissaient bien mieux qu'eux et ils auraient la part belle pour leur tendre une embuscade.

¤Bon, on est pas sorti de l'auberge.¤

S'adressant au halfelin, Amur lança :

- Gardez les mains bien en évidence, surtout.

Puis, avec précautions, le guerrier s'approcha du comptable et le fouilla, à la recherche d'une arme. La confiance régnait ... Ayant achevé cette tache, il signifia d'un signe à Kurtik que le halfelin leur disait vrai (ou pas ...) avant de pénétrer dans la pièce et de la fouiller, terminant par les sac posés en évidence sur la table.