Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal
écrit le : Jeudi 08 Juillet 2010 à 05h18 par Belgos Dalaèl
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Débarrassé de son adversaire, le fils de la Forêt des Ombres avisa l'archer quand Kebur lui cria de s'en occuper, avertissement utile pour le novice dans l'art du combat mais pour Belgos, cet appel sonnait comme une évidence, l'homme pouvait arroser à loisirs leurs rangs et constituait à ce titre une menace qu'il lui fallait éliminer immédiatement. Si Aziraphel et Kurtik n'étaient guère éloignés, s'occuper du drôle rapidement était une autre affaire. Non, Belgos, à cet instant précis du combat était le seul qui disposait une grande marge de manoeuvre et faisant fi du corps du sang mêlé qui titubait, il le dépassa et s'élança vers l'archer.Dépassant la douleur qu'il ressentait, frappant de toute ses forces, Belgos Dalaèl asséna à son ennemi un coup qu'il espérait suffisamment puissant pour mettre un terme à ses traits meurtriers. Si ce n'était pas le cas, l'humain et Kurtik auraient vite fait de lui apporter leur aide ou l'humain serait assez stupide pour agir et favoriser de la part du frère des Marches une riposte immédiate.

Belgos charge l'archer (humain 2) + frappe en tenant son épée à 2 mains.



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Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis.

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Fiche Belgos
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Dimanche 11 Juillet 2010 à 07h54 par Théodus
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Treizième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
13 martel 1373 (CV)

Lieu : Morteneige, Marches d'Argent
Temps : nuageux, - 5°
Moment : vers 09h23


ROUND 4


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Narration Amur, Aziraphel, Belgos, Garjzlasa, Kebur, et Kerlomar :

Garjzlasa passa de nouveau à l’attaque et utilisa encore une fois son souffle dragonique, qui lui avait tant rendu service depuis le début de ce combat. Lui qui a un certains moment pensait finir le combat à terre, réussit une nouvelle fois son attaque, cette fois contre la demi-elfe. Mais celle-ci accusa le coup et prouva qu’elle pouvait encore combattre en décochant un carreau à l’ensorceleur qui vit sa cuisse droite bien entaillée.

Rien n’était jamais joué dans un combat. Et Kebur s’en rendit compte à cet instant. Car l’humain qu’il combattait avec succès, passa le premier à l’attaque. Son épée blessa le nain à l’épaule. Handicapé, celui-ci tenta bien une répartie immédiate, mais sa morgenstern manqua de puissance pour être efficace. L’humain put parer le coup sans difficulté.

Un autre combat aurait dû se terminer en quelques secondes, celui du milicien opposé à Amur et Kerlomar qui le tenait maintenant en tenaille. Mais c’est justement l’énergie du désespoir qui redonna un regain d’activité au milicien. Quand Amur sauta à terre dans son dos et tenta de le désarmer, le milicien ne se laissa pas faire, et fit un rapide mouvement, attaquant son adversaire avant qu’il puisse mettre à exécution sa manœuvre. Amur fit les frais de son action, et le cimeterre le toucha au poignet gauche.

Le milicien se retourna d’un bond, juste à temps pour voir la lame du cimeterre de Kerlomar se précipiter vers lui. Il se baissa prestement, et l’arme ne rencontra que le vide. Encouragé par tous ces succès, le milicien passa de nouveau à l’action, avec succès. Kerlomar sentit une douleur fulgurante lui traverser le bras droit.

Les bons coups pour les gens de Vandar se poursuivaient. Ainsi l’archer qui tirait tour à tour sur différents membres du groupe, toucha une nouvelle fois Belgos. Celui-ci aurait bien aimer foncer vers l’humain qui demeurait prudemment à distance. Mais le demi-orque, bien que blessé profondément, restait debout. Le demi-elfe n’eut donc d’autres solution que de lui porter le coup de grâce pour s’en débarrasser définitivement. Ce qu’il fit d’un coup en plein cœur. Les yeux du demi-orque s’ouvrirent grand, avant de se voiler. L’énorme masse bascula en arrière et tomba à terre dans un bruit impressionnant.

Aziraphel connut lui un certains succès en blessant le nain survivant grâce à un mouvement habile de sa rapière. Son adversaire tenta bien une attaque en retour, qui rata lamentablement. Tout comme celle à son encontre de Kurtik. Le chef de phalange, content d’avoir tué l’autre nain, pensait faire un sort identique au second. Mal lui en prit. Sa hache ne rencontra que le vide.






Initiative :
Kerlomar 22
Milicien 21
Garjzlasa 18
Kebur 17
Humain 2 16
Belgos 11
Aziraphel 10
Nain 1 9
Humain 3 6
Amur 6
Demi-elfe 3
Kurtik 2


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écrit le : Dimanche 11 Juillet 2010 à 08h04 par Belgos Dalaèl
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L'archer pouvait arroser à loisirs leurs rangs et constituait à ce titre une menace qu'il lui fallait éliminer immédiatement. Si Aziraphel et Kurtik n'étaient guère éloignés, s'occuper du drôle rapidement était une autre affaire. Non, Belgos, à cet instant précis du combat était le seul qui disposait une grande marge de manoeuvre et faisant fi du corps du sang mélé qui titubait, il le dépassa et s'élança vers l'archer non sans avoir prononcé la formule consacrée par les siens:



Oui par la grâce de Corellon! La formule pouvait paraître désuète pour certain, mais en cette dirconstance, elle avait un sens. Dépassant la douleur qu'il ressentait, frappant de toute ses forces, Belgos Dalaèl asséna à son ennmi un coup qu'il espérait suffisamment puissant pour mettre un terme à ses traits meurtriers. Si ce n'était pas le cas, l'humain et Kurtik auraient vite fait de lui apporter leur aide ou l'humain serait assez stupide pour agir et favoriser de la part du frère des Marches une riposte immédiate.

Belgos court et attaque l'archer (humain 2) + frappe en tenant son épée à 2 mains.



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écrit le : Samedi 17 Juillet 2010 à 09h48 par Kerlomar
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Kerlomar jouait de malchance. Il venait de rater son coup et en plus d'être touché. La douleur qu'il ressentit au bras droit lui fit l'effet d'un tisonnier porté au rouge et appliqué contre sa chair. Toute ses nerfs étaient en feu et lançaient des signaux de douleur plus qu'éloquents. Après avoir poussé un petit cri de douleur, il essayait maintenant de ne pas se laisser dominer par la douleur, de la rabattre au champ de simple information sans importance. Mais, là où son pragmatisme arrivait à calmer le jeu, l'ironie vint prendre sa place. En effet, dans sa mission précédente dans cette région, il avait été blessé au bras gauche par un yuan ti, qui d'ailleurs avait failli lui couper le bras. Et là, contre un milicien, il se retrouvait blessé au bras droit. Visiblement Beshaba voulait le voir manchot. Et non pas qu'il douta qu'il ferait un excellent manchot, cependant il avait bien trop besoin de ses mains pour sa mission et son service auprès de la confrérie des gardiens sylvestres.

¤ La Reine nous regarde. Je combat en son nom et pour son nom. Je ne combats que pour affronter se qui est contraire à ses lois. Je me bats pour que ça douceur puisse continuer à s'exprimer. Par cet acte, je m'assure de la victoire afin que les armes puissent être portés contre un de ses ennemis les plus haïs. Gloire à Maïlikki. Qu'elle nous ait tous en sa sainte garde. ¤

Cette petite prière mentale fit son effet. Aussitôt le moral du damarien remonta en flèche et il parvint à minimiser la douleur que lui causait sa blessure. Il combattait au nom d'une seule entité, par le biais d'une confrérie. Il était un bras armé de la déesse et cela ne lui permettait pas de se laisser aller et se faire tuer, par peur, par dépit, par couardise ou pas abandon à quelque force que ce soit. Maïlikki était une déesse juste et bonne, mais cela n'était pas une preuve de faiblesse. Et cela ne devait pas entrainer une telle chose de la part de ses suivants. Et Kerlomar, en tant que druide de la Reine se devait de montrer l'exemple aux non convertis. C'est pourquoi il releva la tête, une lueur différente brillant dans ses yeux clairs. IL était déterminé et cela serait la victoire ou la mort.

Attaque le milicien au cimeterre.



Que Maïlikki t'ait en sa sainte garde

Sorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie.
Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation.
Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours.
Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés.

Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque.

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Fiche de Kerlomar Ribens
 
 
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écrit le : Lundi 19 Juillet 2010 à 09h18 par Kebur
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¤Par la barbe de Moradin, ça commence à traîner notre histoire ...¤

Bien sûr Kebur était certain que la protection accordée par son Seigneur était toute puissante, et que rien de ce qui se trouvait dans cette salle d'auberge ne pourrait la traverser ... oui, seulement, elle ne durerait pas éternellement, et au moment où cela arriverait, même les moins observateurs de l'assemblée s'en rendraient compte. Aussi ne fallait-il plus traîner.

Tout de même, le sonnlinor se permit un rapide regard circulaire pour voir où le combat en était, et quelle ne fut pas sa surprise quand il vit l'ensorceleur quasiment à côté de lui, blessé sévèrement de surcroît !


¤Non, il est hors de question que quiconque tombe aujourd'hui sous les coups de ses brutes !¤

-

Et le jeune nain de frapper un grand coup en direction du malotru qui lui résistait depuis si longtemps, appuyé par la grâce de ses ancêtres, fortifié par ce nom qui était, malgré tout, encore le sien.

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On continue : Kebur attaque Humain 3.



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Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain.

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écrit le : Samedi 24 Juillet 2010 à 21h49 par Amur
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Amur s'apperçut rapidement qu'il avait sous-estimé son adversaire : pour prix de sa maneuvre périlleuse, il ne reçut qu'un coup de cimeterre au poignet. Heureusement, la coupure n'était pas profonde et ne provoquait qu'une gêne mineure. Néanmoins, il fallait en finir avant que les choses ne deviennent plus sérieuses.

¤Vite, en finir avant qu'ils ne se reprennent.¤

Son ennemi lui tournant désormais le dos, le guerrier tenta de profiter de sa position pour l'assommer. Et il valait mieux le prendre vivant, car maintenant que Vandar avait déguerpi, toute l'opération ne serait qu'un fiasco s'ils n'en retiraient pas au moins des informations utiles. Abandonnant sa défense un instant, il frappa le milicien du plat de sa lame.

Malgré le combat en cours et sa blessure, le guerrier dressait déjà un bilan provisoire de leur descente. Pas bien brillant, il fallait le dire. Ils n'auraient réussi qu'à avertir Vandar, neutraliser quelques-uns de ses hommes et peut-être, au mieux, fermer l'auberge. En bref, ils avaient raté leur cible et seraient contraints à une longue traque s'ils voulaient régler le problème. Et de ce qu'il savait, il n'était pas bon de traquer un fauve sur son terrain ...



 
 
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écrit le : Lundi 26 Juillet 2010 à 21h12 par Théodus
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Treizième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
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Moment : vers 09h24


FIN DU COMBAT


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Narration Amur, Aziraphel, Belgos, Garjzlasa, Kebur, et Kerlomar :

Cette fois ci, le vent tourna en faveur du groupe.

Cela commença pas Kerlomar qui attaqua le milicien. Il blessa profondément au visage et le sang se mit à couler abondamment. L’homme, la vue embrouillée, tenta d’attaquer le druide, sans succès. Il tenta une seconde attaque, cette fois contre Amur dont il voulut empêcher une action. Mais à nouveau, bien qu’ayant passé une manche sur ses yeux pour en ôter le sang qui dégoulinait d’une arcade sourcilière fendue, il rata à nouveau sa tentative. Amur, lui n’attendait que cela. Et, déterminé à en finir, il lui décocha en pleine face un coup de poing puissant. Un craquement se fit entendre. Les jambes du milicien se fléchirent immédiatement, et il s’écroula à terre, inerte.

Garjzlasa attaqua de nouveau la demi-elfe. Mais, ayant abandonné le don qui lui avait si bien servi depuis le début de ce combat, il se saisit d’une arbalète dont il décocha immédiatement un carreau. Le visage semblait vraiment le point faible des sbires de Vandar. Car c’est en plein dans un œil que le trait pénétra, traversant le cerveau avant d’exploser l’arrière du crâne. La demi-elfe n’était plus de ce monde quand son corps toucha terre.

La morgensrtern de Kébur fit également merveille. Désireux d’en finir avec cet humain qui l’avait blessé plusieurs fois, le prêtre serra très fort son arme et asséna un coup puissant. Lui aussi voulait frapper au visage, mais la lame dévia vers le bas, et le nain trancha net la gorge de son adversaire. Celui-ci ne put hurler de douleur. Lâchant son arme, il porta ses deux main à la plaie dans un geste dérisoire pour arrêter le sang qui s’écoulait. Son regard se voila, ses genoux se plièrent, et l’homme agonisant s’allongea sur le sol.

Aziraphel blessa facilement le nain, à nouveau. Sa rapière s’enfonça sans résistance dans la cuisse du nain qui hurla. Mais cette blessure galvanisa son adversaire qui voyait ses forces décliner. Il tenta donc un coup audacieux, faisant virevolter sa hache qui blessa le guerrier à l’aine. Aziraphel sentit une douleur fulgurante lui traverser le corps, le jetant presque à terre. Heureusement, Kurtik réagit immédiatement pour ne pas que le nain profite de l’avantage qu’il venait de prendre. Sa hache vola dans les airs, et trancha net le bras du nain. Interdit, celui-ci demeura immobile quelques instants, le regard baissé sur son bras gisant devant lui, la main toujours serrée sur le manche de sa hache. Puis, sans un mot, il tomba sur le dos, se vidant de son sang.

Il ne restait plus qu’un sbire de Vandar debout. Il s’agissait de l’humain demeuré prudemment à l’écart depuis le début du combat, décochant ses flèches sur les différents combattants, notamment Belgos. Et justement, le demi-elfe enfin débarrassé du demi-orque, fonça sur l’archer. Décontenancé, celui tira une flèche mais rata largement son coup. Rien ne pouvait plus arrêter Belgos tenant son épée à deux main. D’un coup rapide, il blessa l’humain à la main, le forçant à lâche son arme.


- PITIE ! Hurla-t-il. Je me rends, assura-t-il, les deux main levées dont une ensanglantée.






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écrit le : Jeudi 29 Juillet 2010 à 10h26 par Kebur
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¤Oh Père de tous les nains, je te remercie de m'avoir transmis la force de ton bras forgeron et la détermination de tes yeux créateurs !¤

L'escarmouche était terminée. Les membres de la clique de Vandar étaient soit morts, soit en train d'en appeler à la pitié des compagnons du sonnlinor. Pitié dont déciderait en dernier lieu Kurtik - quoi qu'il arrive. C'est avec un rapide rictus de dégoût à l'égard de la chair écrasé de son adversaire que le jeune prêtre nettoya sa morgenstern avant de raccrocher celle-ci au crochet prévu à cet effet. Et d'un geste il supprima la protection devenue faiblarde dont il avait fait la demande auprès de Moradin un peu plus tôt. De nouveau il ressemblait à Kebur, la sueur en plus.

Seulement il était prêtre, et comme le combat était terminé, il ne restait plus qu'à attendre la décision du commandant quant aux prisonniers - l'idée de Kebur là dessus était toute faite, mais ... Le premier homme sur lequel il porta son regard de soigneur fut son vieil ami Belgos : celui-ci ne semblait pas blessé, et même si l'homme qu'il tenait en respect avait ses raisons d'avoir peur de mourir, Kebur savait que le rôdeur ne tuerait pas un homme désarmé et demandant pitié.


¤Bon, alors il y en a encore qui ont trouvé le moyen de se blesser, évidemment ...¤

Et avec ses pensées ses yeux se posèrent sur un Aziraphel chancelant, mais vainqueur de son dernier adversaire - grâce à l'aide du commandant soit dit en passant. D'un pas décidé il se dirigea vers le fluet guerrier, évitant les flaques de sang autant qu'il le pouvait :

-Aziraphel, si vous permettez - vos blessures ont l'air profondes, il serait bon que je vous soigne.

Et sur ce le prêtre n'attendit pas la réponse pour, tout en gardant une main au niveau du torse de l'humain, pour incanter en un murmure incompréhensible de tierces personnes. Bientôt une faible lueur bleutée émana de la paume tendue du nain pour envelopper les blessures du guerrier et les refermer du mieux possible. Quand ce fut fini, le fils Poindanel adressa un sourire jovial à Aziraphel et se détourna aussi sec, trottinant presque vers Garjzlasa qu'il savait presque aussi mal en point que le guerrier - si ses yeux ne l'avaient pas trompé pendant le combat.

-Ah! Eh bien Garjzlasa vous aussi avez fait fort ! Laissez moi vous arranger tout ça ... à propos, si vous avez un peu de temps dans la soirée, il me siérait de discuter avec vous !

Et c'est avec des yeux chaleureux que le prêtre de Moradin recommença sa litanie. Et de nouveau une lumière comme mue de sa vie propre alla envelopper les pires blessures du maître de l'Art pour y instiller une guérison quasi-instantanée. Un sourire et voilà le guérisseur reparti vers le centre de la salle. Il se plaça au côté du Kurtik, attendant que le commandant dispense ses ordres - et dans le même temps, le fils de la pierre attendait que ses compagnons blessés se manifestent, ceux qu'il n'avait pas aperçu. Sa propre blessure attendrait le soir !


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Kebur converti les sorts de niveau 1 Protection contre le Mal et Yeux de l'Avoral en deux sorts de Soins Légers : un pour Azi, l'autre pour Garj !



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écrit le : Dimanche 01 Août 2010 à 12h59 par Emilienne
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Garjzlasa, toujours dans le feu de l’action, eu un sourire très satisfait à la vue des dégâts de son carreau. La gerbe de sang, ainsi que son tir si bien placé lui donna envie de redoubler d’effort au combat. Mais il se tourna vers ses compagnons et entendit les gémissements du pauvre humain qui se rendait. Tous les mouvements se ralentissaient, les gens soufflaient et les cadavres au sol donnaient une fin à cette évènement.

¤De quoi ? C’est fini ? Bon pas grave, ça a fini sur un joli tir. Sirth ! tu peux sortir ! *Petisse* !¤

Stoppant son élan, et s’appuyant sur une table, il souffla, cracha sur le sol, reprenant son souffle. Il s’était épuisé, autant physiquement que magiquement. Son épaule lui faisait un mal fou, et il était surpris d’avoir tenu aussi longtemps cette douleur… sans doute le feu de l’action. Mais au fond de lui même, il ne regrettait pas ces efforts. Il considérait s’être bien battu et avoir ainsi fait bonne figure au niveau du groupe.

Sirth descendit sur la table par le bras de son maître, et observa la situation. La salle était chaude maintenant, sentant la transpiration. Les cadavres des mourants bougeaient parfois encore dans un spasme d’agonie. Chacun se trouvait plus ou moins dans une flaque de sang et de sueur. Scrutant la salle, la belette s’enquit de l’état du groupe. Elle remarqua Aziraphel, la recrue de Morteneige, dont l’état était pire que celui de Garj’. Le familier se tourna ensuite vers chacun des membres du groupe, et n’y remarqua que peu de problèmes graves.

¤Ok, Sirth… c’est bon… ça va mieux… pour l’instant¤

Garjzlasa se releva enfin, se sentant un peu mieux. Son bras gauche pendant et sa main droite sur son épaule gauche, il se redressa et marcha à travers la pièce. Il aurai pu y passer ! Jetant un regard de dégoût sur les cadavres encore fumant de ses adversaires. Hlal comme le Grand Bleu seraient tout deux déçu de voir leur adepte mourir si bêtement. Mais le Grand Bleu se voyait satisfait de son descendant, c’était sur.

¤Peut être que le Bleu de mes ancêtres m’observe. Maintenant que j’y pense, il est sûrement encore vivant. Il est peut être fier de moi et… Non, c’est stupide ! Il ne s’intéresse pas a un rejeton, ou peut être pas encore…¤

Errant dans la pièce, esquivant autant qu’il ne le pouvait les flaques de sang, l’ensorceleur se rapprocha du centre de la pièce. Il accueilli alors, avec un sourire qui laissait transparaître un sincère soulagement, le prêtre Kebur. En effet ce dernier s’était occupé du pirate et se tournait maintenant vers l’Artier. Aux premiers mots du nain, il ne se fit pas prier et se posa contre la table a coté de lui pour faciliter la tache du soigneur.

-Merci, je crois que j’en avais besoin… Ce carreau me picotait légèrement le bras, lança t’il avec une pointe d’ironie.

Puis, vint la question qu’il redoutait. Feintant de ne pas comprendre, il prit un air distrait et calme, aidé par la disparition de sa blessure.

-Discuter ? Pourquoi pas… Il est vrai que nous n’avions pas fini notre discussion à propos de la bibliothèque d’Eauprofonde, ou une autre, je ne me souviens plus… De quoi traitions nous déjà ? Soudain plus sérieux et désireux d’en dire le minimum pour le moment, il continua a voix un peu plus basse. Vous souhaitez en parler… avec tous le reste de la compagnie, ou juste entre vous et moi ? De quoi s’agit il exactement ?

N’étant pas sur des intentions de Kebur, il supposa que discuter pouvait aussi bien dire vouloir se détendre après l’effort que s’expliquer. Du moins il s’en autopersuada… Et autre chose genait Garj' : Vandar s'etait échappé, et il l'avait vu souffler... Si ses pouvoirs etaient révélés, il pourrait bien se retrouver assez gené dans ses mouvements... une nouvelle motivation.

Garj' recoit avec joie les soins de Kebur^^.



"Cesse de te plaindre! Tu auras tout le temps de te reposer une fois mort."

La fiche de Garjzlasa

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écrit le : Dimanche 01 Août 2010 à 19h44 par Amur
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Alors que le milicien tombait au sol, Amur regretta d'avoir frappé si fort. Son coup de poing aurait habituellement suffit à assommer son adversaire, mais le gantelet qu'il portait avait ravagé le visage de son adversaire. A moins de le soigner rapidement, il n'y aurait plus grand-chose à en tirer... Notant avec embarras de procéder différemment la prochaine fois, Amur constata avec plaisir que Belgos avait réussi à capturer un des sbires de Vandar. Une bonne chose, au moins disposeraient-ils d'une piste.

Mais l'attention du guerrier revint vite à son poignet. Si l'homme à ses pieds n'avait pas été un traître, il aurait eu une certaine estime pour lui. Un coup bien ajusté, juste au-delà du gantelet. Et il ferait bien de nettoyer la coupure avant qu'elle s'infecte...

Après avoir essuyé son épée sur l'un des chiffons trainant sur le comptoir - et ils nettoyaient les verres avec ça ? - le guerrier arracha un pan de la tenue du milicien et s'assura rapidement de l'absence de crasse sur le pansement improvisé. Puis, il chercha des yeux l'une de ces liqueurs imbuvables que certains poivrots engloutissaient au mépris du bon sens. Pas très agréable, il le savait, mais à moins d'avoir un médecin compétent sous la main il ne pourrait pas faire mieux pour l'instant. Il en imbiba rapidement le morceau de tissu et tamponna sa blessure avec en serrant les dents. Il finit en laissant la coupure à l'air libre, n'ayant rien pour la bander, puis il se tourna vers Kerlomar, blessé également.


- Vous ça va ? lui demanda-t-il en s'approchant .



 
 
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