Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal
écrit le : Dimanche 02 Mai 2010 à 16h58 par Amur
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Le trajet en chariot mena rapidement le groupe à sa destination. L'absence de Belgos avait été très remarquée, mais grâce à Heaum nul n'en avait fait la remarque. C'est que les relations au sommet n'étaient pas au beau fixe depuis quelques jours.

Pour sa part, Amur n'était guère surpris. Après tout, Belgos était un éclaireur et dans toutes les armées de Faerûn (ou du moins dans toutes celles qu'ils connaissait), les éclaireurs étaient habitués à opérer de façon autonome. Quoi d'étonnant, dans ce cas, de voir Belgos se rebiffer contre la rigidité de Kurtik ?

Toujours est-il que le petit groupe se dispersa rapidement, chacun partant dans une direction différente. Amur préféra garder la bourse de Kurtik à l'abri tant qu'il n'approchait pas de la taverne de Vandar. D'ailleurs, il ne comptait pas s'y rendre immédiatement. Que tous arrivent en même temps risquait d'attirer des soupçons, et il ne savait pas si les autres attendaient ou se rendaient sur place immédiatement. Tout en marchant, il se prit à parier sur les premiers arrivés.


¤Bon, Belgos sera déjà là-bas, c'est sûr. Sinon, il ne nous aurait pas laissés avant de passer à l'armurerie. Kurtik va y aller tout de suite, il voudra tout contrôler. Le nouveau ... arf... bon, le nouveau, je ne sais pas. Garjlaza, je pense qu'il va attendre un peu. Kerlomar, ah ce sera sûrement un des derniers, il voudra rester dehors. Reste Kebur ... oh, il y sera. Lui non plus n'aime pas le froid, il me semble.¤

Tout en marchant, le guerrier écoutait distraitement les conversations autour de lui, essayant de capter les nuances linguistiques qu'utilisaient les mineurs. Il aurait du mal à se faire passer pour autre chose que ce qu'il était, après tout ... Il finit par se rendre à l'évidence : le parler des mineurs était tout, sauf nuancé. La taille de son sac l'aiderait certainement, surtout avec ses outils s'entrechoquant à l'intérieur. Finalement, las de sentir ses pieds et ses mains geler, le guerrier se dirigea vers la taverne de Vandar.

Entrant dans celle-ci, il maudit intérieurement la propriétaire de n'avoir pas installé une cheminée. Eh bien, voilà qui le motiverait pour l'arrestation... Rapidement, le jeune homme chercha une table près d'un mur. Il aurait préféré se positionner dans un angle, mais il était censé faire remarquer sa bourse alors ... Il s'approcha du comptoir et s'adressa à un serveur :


- M'faut un r'pas et d'la bière. Pis une chamb' pour la nuit, aussi.

Le guerrier sortit la bourse rebondie de Kurtik pour payer l'ensemble d'un coup. Si ça ne suffisait à le faire remarquer, il paierait une tournée générale. Là au moins, il attirerai l'attention. Mais il ferait mieux d'avoir l'air aviné avant d'en venir à cette extrémité.

En attendant son repas, le guerrier alla s'assoir à la table qu'il avait repéré et observa la taverne, repérant quelques-uns de ses compagnons. Au temps pour le pari, perdu haut la main semblait-il ...



 
 
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écrit le : Lundi 03 Mai 2010 à 14h09 par Aziraphel
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Aziraphel posa le pied dans la rue boueuse qui menait à la maison Vandar avec une moue désagréable. Avançant avec lenteur et caution, afin de ne pas trop se salir, il ramassa le long de la route un petit caillou et jongla de l'objet pendant son attente. En effet, il se décida à attendre quelque peu dans les environs avant de rentrer proprement dit dans la taverne, et ce afin que les arrivées des membres du groupe ne soient pas trop rapprochées.
Il décida donc, après un bref coup d'œil vers la bâtisse peu recommandable, bar en forme de grange, de patienter sur un muret, avec pour seule compagnie sa pipe.
Il en profita d'ailleurs pour glisser le caillou précédemment ramassé dans sa botte gauche, et s'assura que marcher dessus soit inconfortable mais pas spécialement douloureux.

Tout ceci pour peaufiner sa couverture: il serait soi-même autant que possible, ne mentirait qu'en cas de problème et se contenterait de cacher les informations inconfortables à quiconque lui poserait des questions. Après s'être essayé à l'exercice des ronds de fumée avec une certaine maladresse (il s'entrainait dur, mais malheureusement sans résultat satisfaisant), il résolut de partir enfin rejoindre l'intérieur.

Il claudiqua donc vers le bar avec un grand sourire et l'aide de sa canne, son arme favorite du fait de ses utilisations multiples: une arme sur laquelle on ne peut s'appuyer quand on est blessé ou fatigué n'est pas une bonne arme, comme lui avait appris son maitre d'armes, dans sa jeunesse. Il se rappela d'Eauprofonde, de ses bars, des mauvais coups, de ses gardes. Se rappelant plus particulièrement des courses poursuites endiablées qu'il y avait vécu, à une époque ou ses méfaits étaient clairement plus francs, il s'arrêta un instant pour s'assurer qu'en cas d'extrême urgence, il puisse faire rouler le caillou à l'intérieur de la botte de manière à l'extraire de sa plante de pied. Il y parvint relativement facilement, et se flatta de sa prévoyance inconsciente en matière de caillou.

Il entra donc, et immédiatement, se sentit chez lui. Les bars étaient autant d'endroits qu'il avait écumé toute sa vie, avec la mer et les propriétés privées. L'endroit n'aurait certes pas paru accueillant à quiconque était doté d'un peu de bon gout et d'une fortune supérieure à celle du clochard moyen, mais Aziraphel n'appartenait à aucune catégorie, fort heureusement. C'est donc plutôt ravi par le côté rustique, voire rustre, de l'endroit qu'il s'avança vers le comptoir en boitillant, s'appuyant sur sa canne comme un discret infirme.

Il était ravi: un bar miteux, une investigation, une couverture (pleine de trous, certes)... tout ceci lui semblait jouissif. Il jeta un oeil rapide sur l'adversaire du jour, la demi-orque nommée Vandar, et lui souhaita mentalement d'avoir un bon jeu aujourd'hui. Aziraphel Sabrevague pensa en decrescendo alors que le surnommé "Risquedé", son persona boiteux, prit le dessus. Sentant son estomac lui crier son désir d'un bon repas, il décida de se faire plaisir aux frais de la princesse. Même si, en l'occurrence, la princesse était un gros nain costaud et relativement peu excentrique prénommé Kurtik.


- Envoyez moi par ici une bière et de quoi faire un bon repas, s'iouplait.

D'un geste, il désigna une table à proximité, placée autant que possible dans l'angle, en ignorant les tables déjà occupées. Il s'y dirigea ensuite avec autant de naturel possible, avant de se poser tranquillement. Il posa son sac, tout en s'assurant que l'or qu'il transportait caché dans ses poches intérieures émette un petit bruit caractéristique pouvant éventuellement échauder certains esprits voleurs.

Puis, il attendit en observant une erreur, un évènement, un secret révélé. La chasse commençait maintenant.




Fiche d'Aziraphel
"J'ai entendu dire que certains assassins savent comment tuer un homme avec plus d'une centaine d'objets de la vie de tous les jours. Personnellement, même si je respecte ce genre de savoir, j'aime penser que je connais qu'un moyen de tuer quelqu'un. Et qu'il est drôlement efficace."
 
 
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écrit le : Lundi 03 Mai 2010 à 20h56 par Emilienne
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Le chariot s’arrêta dans un couinement, et la troupe sorti discrètement de cette dernière. S’éparpiller était le mot d’ordre du moment. Partant dans les ruelles de la ville, l’ensorceleur marchait avec aisance, et tentant de ne pas trop attirer l’attention. L’humain cherchait ce qu’il pouvait bien faire en attendant l’heure de rendez vous. Sirth rangée dans son manteau, il se dit que visiter Morteneige était un occupation digne de ce nom.

Il revint malgré tout sur sa parole au bout d’une demi-heure, et, lassé de visiter la ville, ou pressé de passer à l’action, ou encore ne supportant plus le stress qui montait, il prit la direction de Villeneige. Malgré cette pression, il était confiant et sentait pleinement couler en lui le sang qui faisait jaillir tant de puissance quand il en avait besoin. Le sang de grand reptile pulsait en lui plus que jamais, et il était sur de lui ce soir. L’énergie magique demandait à être libérée, canalisé dans une vague d’énergie brut. Tournant la tête de gauche a droit et de haut en bas, il avait maintenant hâte d’arriver.

¤ Ardarastrixrasvim irthos persvek sjir, vur thric vorastrix thric ocuir zyak throden arcaniss.(les non-ensorceleurs ne peuvent comprendre cette sensation propre au sang du dragon) Allons y! J’ai suffisamment attendu pour patienter plus longtemps.¤

Approchant devant le charmant établissement, lui rappelant la charmante auberge qu’il avait croisé avant d’arriver à la fourche, appelé Le rothé sans poil, qui laissait sincèrement à désirer. A l’odeur, l’ensorceleur estima que la salle était pleine, et la chaleur devait y être bien plus que présente. Il poussa le battant en bois, en prenant un air épuisé, mais sans exagérer pour autant. Seulement pour être crédible.

Observant les lieux tout en se dirigeant vers le bar de fortune, Garjzlasa remarqua la plupart de ses compagnons, mais ne s’intéressa pas a eux plus que ça. Il jeta quelques coups d’œil a Vandar, tachant de ne pas croiser son regard. Il posa son sac sur le sol, et posa un coude sur la table qui faisait office de bar. Il tata de l’autre main sa bourse, s’assurant a son habitude qu’il ne lui était pas poussé des ailes.

-Serveur, de quoi manger, et un bière. Je vais aussi avoir besoin d’une chambre. Il désigna d’un geste souple du bras une table contre un mur, où il serait tranquille.

L’ensorceleur se décala sur les tabourets pour être sur un tabouret qui lui paraissait moins bancal que le sien, se trouvant par la même occasion moins éloigné du reste du groupe, mais toujours à bonne distance malgré tout. Il restait vigilant, en gardant la plus grande discrétion possible. L’important était de ne pas éveiller les soupçons.

Il re-vérifia sa bourse une fois de plus.



"Cesse de te plaindre! Tu auras tout le temps de te reposer une fois mort."

La fiche de Garjzlasa

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écrit le : Jeudi 13 Mai 2010 à 04h32 par Belgos Dalaèl
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Sans laisser percevoir le moindre interêt, Belgos aperçut du coin de l’œil chacun de ses compagnons pénétrer dans la pièce. Lui avait pénétré dans l’auberge une petite heure plus tôt, suffisamment tôt pour prendre le pouls des lieux et tout de suite, le demi-elfe avait sentit que les maîtres des lieux avaient sans aucun doute prix la mesure de ce que leurs informateurs n’avaient pas manqué de leur raconté. Au cours de sa petite promenade dans le dédale du pendant de Morteneige, le rôdeur avait de ci et de là apprit les bruits qui circulaient et surtout il avait entendu parler de la Compagnie des Marches et du fait que certains de leurs agents se trouvaient aujourd’hui même dans la petite ville de montagne pour y faire la police que ce soit ici ou dans la zone de prospection devenue particulièrement dangereuse. Un mendiant avait même raconté à Belgos que des mercenaires de Sundabar, viendraient en force ici après avoir envoyé quelques éclaireurs en amont. Voilà qui était rassurant, l’ennemi ne pouvait donc pas manquer de savoir que la Compagnie était là et avait. La chevalière de la phalange de l’aigle qu’il portait sous son gant le démangea un instant, Belgos était inquiet, la situation pouvait se retourner rapidement contre eux et l’impression d’amateurisme qu’il ressentait depuis son arrivée se renforça. Que pouvait-il faire ? Rien.

Kurtik devait se douter qu’il arrivait en terrain dangereux tout comme ses compagnons. Devait-il rendre compte au fils de la pierre ? Non, c’était inutile. Il attendrait. Son arc était prêt à prendre et il avait choisit exprès une table pour ne pas avoir à se méfier de ce qui pouvait se trouver dans son dos. Maintenant restait à savoir si Dame Chance allait être de la partie. L’intuition de Belgos le trompait rarement et ce titillement familier avant le combat renforçait encore cette sensation de malaise….



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Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis.

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Fiche Belgos
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Vendredi 14 Mai 2010 à 20h50 par Théodus
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Treizième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
13 martel 1373 (CV)

Lieu : Morteneige, Marches d'Argent
Temps : nuageux, - 5°
Moment : vers 09h15






Narration Amur, Aziraphel, Belgos, Garjzlasa, Kebur, et Kerlomar :

Kerlomar avait passé le premier une commande, suivit par Kebur avec qui il entama une conversation, tout deux feignant de faire connaissance. La demi-elfe poussa bientôt devant eux une choppe, et un bol de bouillon accompagné de biscottes.

- La bière, c’est une pièce d’argent, annonça-t-elle d’un ton sans chaleur. Y-a pas de bonne ou de mauvaise bière, c’est pour tout le monde la même. Pareil pour le repas. C’est ça ou rien. Et c’est deux pièces d’argent. Pour passer la nuit en haut sur des paillasses, c’est trois pièces d’argent. Vous payez quand vous montez.

Amur, lui, reçut un accueil un peu plus chaleureux de la part de l'humain. La bourse rebondit y était-elle pour quelque chose ? Comme les autres, il reçut pour une choppe, un bol et ses biscottes. Aziraphel eut droit au même traitement de « faveur », plus une remarque acerbe de la part du jeune humain :

- Hé le prince ! Si tu veux manger, tu rappliques ici pour prendre ton repas et tu vas t’asseoir avec. J’suis pas à ton service.

Le jeune humain n’adressa à Garjzlasa aucune parole, mais le regard noir qu’il lui dédia exprimait la même remarque. Il lui fit un signe impératif pour venir payer son dû.

Kurtik dédia un regard interrogateur à Belgos. Qu’avait fait celui-ci depuis son départ du manoir. Mais il était impossible au chef de phalange d’aller lui parler pour ne pas attirer l’attention.

Les membres de la Compagnie des Marches l’avaient compris. Le service, les boissons et la nourriture se révélaient à l’image des lieux. N’ayant que peu de concurrence, Vandar et ses sbires exploitaient les pauvres prospecteurs qui n’avaient d’autres choix à part dormir dehors le ventre vide. L’affluence des lieux témoignait de cette triste réalité.

Tous ces clients firent qu’un humain casqué et porteur d’une cape, passa à côté de Kurtik sans attirer outre mesure son attention. Mais comme le chef de phalange surveillait la propriétaire des lieux du coin de l’œil, le fait que l’humain vint s’adresser à elle au bout du bar, éveilla en lui un signal d’alerte. Il détailla le visage de l’homme qui lui sembla familier.


¤ J’ai l’impression de le connaître celui-là. Mais où est-ce que je l’ai vu ? Oh non ! C’est un milicien. Il était à la grande porte quand nous sommes arrivés. J’en suis sûr. ¤

A cet instant, le regard du milicien se posa sur le nain qui s’empressa de regarder ailleurs, l’air de rien. Les yeux de l’homme s’écarquillèrent et il parla à la demi-orque, visiblement agité.

- A MOI !!! hurla soudainement celle-ci d’une voix de stentor, couvrant le brouhaha de la salle.

Vandar tira une épée, montrant clairement ses intentions. Pétrifiés un instant, les clients s’éparpillèrent dans tous les sens avant de se précipiter vers la sortie. Seuls les membres de la Compagnie n’avaient pas bougé d’un pouce.

L’escalier retentit d’une cavalcade. Les armes à la main, déboulèrent deux nains, un demi-orque, deux humains qui s’arrêtèrent au bas des marches. Durant quelques secondes, tous les protagonistes se jaugèrent du regard.

Kurtik, sa hache à la main fonça vers Vandar.



Initiative :
Belgos 18
Humain 1 17
Kerlomar 16
Humain 3 16
Kebur 14
Nain 2 14
Milicien 13
Azyraphel 12
Garjzlasa 12
Vandar 11
Demi-elfe 9
Kurtik 8
Amur 7
Demi-orque 7
Humain 2 5
Nain 1 1


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Fichier joint  Maison_vandar1.JPG



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écrit le : Dimanche 16 Mai 2010 à 14h31 par Kebur
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La discussion lui plaisait, et malgré l'air distant qu'avait arboré Kerlomar au début de son intégration dans le groupe, cela lui paraissait évident qu'il avait trouvé là un excellent compagnon de discussion. Et ainsi leur logorrhée se poursuivit jusqu'à ce qu'un homme interpelle le sonnlinor.

La foule et le mouvement incessant des personnes et des serveurs lui en avait fait manquer l'entrée, mais comme il venait parler à Vandar, il eut l'occasion de le détailler, les yeux perçants au-dessus de sa choppe qui se faisait désespérement vide. En comparaison du gratin qui était présent dans l'auberge, des mineurs plus ou moins aigris et plus ou moins bien vêtus, celui qui semblait être un messager pour Vandar était mieux loti. Il portait même un uniforme, l' ...


¤Par la barbe de Moradin ! Un milicien ! S'il a vu l'un d'entre nous et qu'il nous reconnaît, la soirée est terminée.¤

Et c'était peu dire. Le fils Poindanel ne comprit pas lequel d'entre eux le milicien avait bien pu reconnaître, mais quel qu'il soit, il les avaient trahis auprès de Vandar, et cette dernière n'avait pas voulu prendre de risques vraisemblablement. Qui se serait douté qu'il y avait entre les murs d'une simple auberge une garde personnelle si importante ? Avec la demi-orque, ils étaient en tout et pour tout neuf. De l'autre côté, ils étaient sept, mais avaient en plus le désavantage de ne pas être habitués aux rixes d'auberge à armes réelles ...

¤On a encore une chance si elle croit que celui que le milicien a repéré est seul, et ... Bon, non. Pas de chance.¤

Les maigres espoirs du sonnlinor se dissipèrent quand la foule amassée dans la pièce se vomit dehors à peu près aussi rapidement que les cinq gardes avaient dévalés les escaliers. Parce que du coup, les seuls imbéciles à être restés dans la pièce montraient bien leur alliance les uns aux autres. Clairement. Et Kurtik chargea ...

¤Par l'amour de Moradin, qu'est-ce qu'y ne va pas chez lui ? On ne charge pas à travers un pièce entière ... il a appris à se battre en lisant la notice d'utilisation d'un bilboquet ou bien ?!¤

L'heure n'était pas aux lamentations : en tant que guerrier expérimenté, Kurtik leur serait très précieux, et malgré sa fougue mal contenue, il était hors de question de le laisser tomber au combat ; sans quoi ils étaient tous perdus. Alors ... D'une voix grave et rauque, le prêtre se mit à entonner un couplet sacré dans sa langue mère, les mains jointes et les yeux baissés vers le comptoir.

-

Quand il releva les yeux, il ne fallut guère plus d'une petite seconde pour que le flux de magie qui avait enflé en son être se propage à travers la pièce, de coeur en coeur, d'âme en âme, comme une vague invisible de réconfort. Et dans un mouvement leste, sans attendre les effets de sa magie, le prêtre glissa de son tabouret et pris le bouclier qu'il n'avait pas omis de glisser derrière sa cape avant le départ du manoir ...

hrp.gif
Kebur lance le sort Exaltation (cf le HRP pour la description du sort), prend son bouclier, et se déplace vers la cible de Humain 1 ou de Humain 3 qui est le plus blessée. Si jamais il n'y en a pas, alors Kebur se dirige de 3 cases vers le haut.

PS : j'ai vérifié, avec un BBA de +2, je peux combiner le fait de me saisir de mon bouclier et de me déplacer.



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Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain.

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écrit le : Dimanche 16 Mai 2010 à 15h51 par Kerlomar
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Kerlomar aurait pu passé sa soirée à discuter et rire avec Kebur tant il trouvait le prêtre nain agréable, jovial et facile à vivre. Seulement, il semblait que les serviteurs de Vandar ne soient guère habitués à la politesse étant donné qu'ils se faisaient presque engueulés en écoutant annoncer le prix des repas puis des chambres. Le prix avait de quoi surprendre. Il pouvait servir à bien d'autres choses mais visiblement Vandar profitait bien de son monopole. Et le druide comprenait qu'entre un repas et une chambre hors de prix, manger froid et dormir dans une tente, le choix était vide fait. De plus, l'espoir de gagner rapidement une fortune en or devait laisser ceux-ci rêveurs et ne pas trop porter attention à l'addition chaque soir.

L'entrée du milicien ne fit aucun effet au druide qui devait se douter que de nombreux soldats devaient venir ici s'encanailler et faire des affaires louches. Mais en voyant en comportement de ce dernier, il se rappela que justement, il y avait bien des miliciens dans la liste des servants de la demi orque. Aussi, entendre Vandar crier et voir venir des hommes de main ne le surprit pas tant que ça même s'il profita de la fuite de tous les autres clients pour se saisir de sa fronde pendant à sa ceinture et l'armer d'une pierre. Il n'était pas particulièrement heureux de devoir s'en servir mais sa mission était de mettre fin aux activités de Vandar et il allait s'en charger. Seulement le nombre n'était pas pour eux. Mais ce n'était pas un détail gênant pour Kerlomar qui sourit, pris d'une idée. Puisqu'ils avaient trois adversaires au moins de l'autre côté du comptoir, le druide allait les occuper. Quant à lui, il allait faire son possible pour que Kebur ne soit pas trop embêté par plusieurs ennemis en même temps.

¤ Il est temps de montrer que tu peux être utile à ce groupe mon vieux Kerlo. Bon, on commence avec le babouin et ensuite on trouve une cible amusante à lapider. Haridian, j'ai tant besoin de toi, pourquoi ai- je eu cette idée stupide de te laisser dehors ? ¤

Kerlomar savait qu'il ne devait pas se laisser distraire. Il avait un rôle à tenir, leur nombre faisait que tous étaient nécessaires et les doutes comme les illusions n'avaient pas leur place. Le druide piocha alors la sacoche à composantes qui était accrochée à sa ceinture et il se mit à incanter. Il allait transformer le sort enchevêtrement en convocation d'alliés naturels et ainsi invoquer un babouin. Car malgré sa taille, ce singe pouvait se révéler particulièrement hargneux et vite devenir une plaie pour les ennemis devant faire attention à une boule de poil de soixante quinze centimètres de haut. Il fit apparaître le babouin sur le comptoir et en quelques mots en sylvestre lui donna l'ordre de sauter sur le serveur en face de lui, c'est à dire l'humain.

-


Change le sort enchevêtrement en convocation d'alliés naturels ( I ) et invoque ainsi un babouin ( singe ) qui attaque humain 1. Sort et arme sa fronde.



Que Maïlikki t'ait en sa sainte garde

Sorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie.
Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation.
Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours.
Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés.

Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque.

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Fiche de Kerlomar Ribens
 
 
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écrit le : Lundi 17 Mai 2010 à 18h53 par Amur
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La plan se déroulait pour l'instant comme prévu, il était indéniable que les bourses d'or avaient attiré l'attention. Amur récupérait sa commande et allait se rendre à une table quand un homme entra, se dirigeant vers la patronne. Le guerrier ne le reconnut pas, malgré une impression étrange, comme si la tension était brusquement montée d'un cran. Cette impression ne l'aida pas beaucoup, et il fut complètement pris au dépourvu par le cri de Vandar.

En quelques secondes, le chaos se déchaina dans la taverne et le calme ne revint - partiellement- que pour mettre en évidence la remarquable retraite des clients. Ne restaient plus que la Compagnie et quelques malandrins, tirant tous leurs armes du fourreau. Une fois encore, l'adage s'était vérifié : rien ne se passe jamais comme prévu ...


¤On passe au plan B¤

Alors que tous s'élançaient dans la taverne, le jeune homme jaugea rapidement la situation. Éparpillés comme ils l'étaient, leur situation n'était pas brillante, d'autant qu'ils risquaient de se faire encercler rapidement. Il fallait agir vite pour éviter cela. Las, à peine le guerrier avait-il tenu ce raisonnement que Kurtik se précipitait vers Vandar. Donc, neutraliser les serveurs allait être une priorité...

Le guerrier bondit sur le comptoir en dégainant son épée-fléau, s'en prenant derechef à l'humain qui le servait un instant plus tôt. Son bouclier n'allait pas tarder à lui manquer cruellement.


Une action de mouvement pour monter sur le comptoir(pour le bonus de circonstance) suivie d'une action d'attaque, expertise du combat 1. Le bonus de position surélevée compense expertise du combat, donc bonus d'attaque +4, CA 18



 
 
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écrit le : Mercredi 19 Mai 2010 à 05h09 par Belgos Dalaèl
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Belshaba venait de se rappeler à leur souvenir et l'enchainement des événements fut à la hauteur de ce qu'avait pressentit le rôdeur. Le plan du chef de phalange avait fait long feu et le temps passé à se déguiser et s'équiper avait eut un seul effet bénéfique pour ses compagnons, celui de récupérer gratuitement de l'équipement et quelques tenues de rechange, ni plus, ni moins. C'était tout en leur faveur.

Maintenant la réalité était bien là, Kurtik s'occupant de Vandar, un choix logique et l'A'Tel'Quess faisait confiance au fils de la pierre, un combat entre chef, l'un de phalange et l'autre de bande. Connaissant le nain, ce dernier allait certainement prendre un malin plaisir à lui rendre la monnaie de la pièce. Autant ne pas les déranger pour le moment, sauf si cela tournait mal bien évidemment...

Place à l'action donc, le combat allait prendre une nouvelle dimension et tous ses compagnons se mirent à l'œuvre. Belgos n'allait pas faire défaut. Fort heureusement, il lui fut facile de s'emparer de son arc, posé à dessein au travers de ses cuisses, sa main droite extirpait déjà une flèche de guerre qu'il encochait alors que son regard accrochait déjà une cible: un second demi-orque, qui venait de surgir avec quelques renforts.. Il n'hésita pas, il décocha sa première flèche de guerre, puis la seconde en un rythme soutenue....


¤ Solonor Thelandira, ton enfant à besoin de toi! Puisses-tu guider mes traits jusqu'à leur but.¤

Belgos Dalaèl utilise Tir rapide sur demi orque avec flèche de guerre.



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écrit le : Jeudi 20 Mai 2010 à 08h15 par Aziraphel
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- Bande de gougnafiers!!

A partir de cet instant fatidique ou quelqu'un avait compris quelque chose, quelquepart, et avait décidé de sortir une arme, tout s'était enchainé très vite.
A dire vrai, Aziraphel n'avait peut-être pas tout compris. Son regard s'étant à priori porté vers une toute autre direction que le comptoir à l'instant des faits, il ne comprit qu'au moment de la panique générale que quelque chose clochait.
Et que cela clochait beaucoup.

C'est seulement quand il vit la salle se vider de tous les badauds, laissant mystérieusement la compagnie des marches seule face à une nouvelle menace, qu'il comprit que la tension qui régnait dans l'air allait éclater sous peu. Apparemment, malgré les encouragements de Kurtik sur l'infaillibilité de son plan partial et mystérieux, quelqu'un les avait reconnu. Et pas qu'un peu: leur couverture avait été rongée par les mites avec une rare efficacité.
Mais pour l'instant, Aziraphel n'avait pas particulièrement froid: il était en danger. Ce qui est autrement plus grave.

Donc, grosso modo, la plus grande utilité que leur avait procuré cette mise-en-scène douteuse orchestrée par la phalange était de les avoir dépouillé de leurs armes les plus efficaces au profit de canifs ridicules. Aziraphel aimait la situation de plus en plus. Surtout parce qu'il savait comment réagir.

Voyant une véritable garnison se déverser depuis le premier étage vers lui à travers les escaliers, il se précipita sur son sac. En extrayant aussi vite que possible un feu grégois, astucieusement placés à l'entrée de sa besace bien plus tôt, il se retourna d'un geste vers les membres de la bande de Vandar avec une certaine assurance.
Généralement, ce qui explose fort et brûle se montre plutôt intimidant. Parce que présentement, il était relativement éloigné de ses alliés, et face à cinq bons gros sbires comme on en fait plus dans les quartiers honnêtes, de nos jours. Alors à défaut d'être un maitre spadassin, l'explosif présentait une solution beaucoup plus rapide à mettre en place, étant donné qu'il ne disposait pas de quelques années pour s'entrainer.


hrp.gif Aziraphel se lève de sa chaise, empoigne un feu grégois et le lance à l'ennemi le plus proche parmi ceux qui viennent du premier étage.



Fiche d'Aziraphel
"J'ai entendu dire que certains assassins savent comment tuer un homme avec plus d'une centaine d'objets de la vie de tous les jours. Personnellement, même si je respecte ce genre de savoir, j'aime penser que je connais qu'un moyen de tuer quelqu'un. Et qu'il est drôlement efficace."
 
 
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