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L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal
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Frère-Aigle
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Belgos digéra les informations données par l'aubergiste, toutes plus sympathiques les unes que les autres. Les orques n'étaient pas une surprise, ici, ils pullullaient et les pires rumeurs annonçaient un prochain déferlement d'hordes de gobelinoïdes sur les terres des Marches. Belgos espérait qu'il ne s'agisse là que de rumeurs, mais il ne se faisait guère d'illusions.
¤ J'espère que Kurtik ne va pas recruter une équipe de bras cassés, sinon, on risque de ne pas aimer le voyage.¤ songea le demi-elfe en imaginant une rencontre sympathique avec deux worgs.
Chassant mentalement ses pensées de mauvaises augures, pour le moment, il se concentra de nouveau sur les paroles du guerrier et tiqua lorsqu'il parla de la possiblité d'avoir dans les parages des adeptes de Shar. Mais que pouvait bien faire d'éventuels adorateurs de la jumelle maléfique de Séluné dans le coin. Regardant le guerrier s'éloigner, Belgos termina sa pinte tout en adressant un dernier salut au guerrier sans savoir s'il l'entendrait et laissa la pièce d'or sur le comptoir avant de se retourner s'asseoir à sa place, près de Kebur. Il avisa les quelques aventuriers qui entouraient ses compagnons puis ensuite Kurtik au moment ou la serveuse s'apprétait à prendre commande.
- Bien je pense que nous allons avoir de quoi faire mes amis!, dit le demi-elfe à l'adresse de toute la tablée, le coin est semble-t-il fortement apprécié par tout un lot de gens fréquentable, il regarda la serveuse et demanda à avoir une potés de légumes et un morceau de porcelet
- Nous avons le choix commandant! Orques, prospecteurs avide et toutes les mauvaises fréquentations qui le sentourent et d'après certaines rumeurs il y aurait même quelques fervents de Maîtresse de la Nuit...Aussi effectivement, il serait bon que nous recrutions! Et d'un regard vers les nouveaux venus et la paladine, Belgos adressa un grand sourire,je pense que ceux qui veulent un peu d'action vont se battre pour nous rejoindre scéance tenance n'est-il pas vrai? Mais aussi ceux qui veulent servir une cause juste...et sans doute lucrative
Le regard en amande du demi-elfe se posa ensuite sur Kurtik.
- De telles nouvelles m'ont ouvert l'apétit! Dites moi commandant, pendant que nos compagnons de table puissent réfléchir sereinement à l'idée de s'associer à nous, dites moi, nous allons directement au village ou à l'hospice?
Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis. Réputation 7Fiche BelgosPj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim OsonsaarPnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Frère-Licorne
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Garjzlasa scruta la table. Le demi-elfe lui paraissait fort éloquent, d’autant plus qu’il paraissait assez habile a lui couper la gorge. Les deux nains, eux, étaient très différents : l’un paraissait entraîné et puissant, et il lui avait semblé entendre qu’il était gradé, tandis que l’autre donnait moins d’importance a la carrure, mais sa tenue et ses paroles lui rappelait une quelconque déité, qui lui était inconnu. La femme émanait elle aussi cette impression, malgré une tenue axée vers le combat. Et enfin, venait le tour de l’autre. Comment s’appelait il déjà ? Ah oui, Soran, avait il dit, Soran « tout court »… Il était tout simplement effrayent ! Comment réagir face a lui ? Et pourquoi Garjzlasa se trouvait il dans l’embarras a cause d’un simple voyageur, avec son corbeau ? les questions volaient dans sa tête a une vitesse infernale, il ne comprenait plus. Pourquoi une tel frayeur pour si peu. Sirth ne voulait plus bougé, et la vue du corbeau noir lui glaçait le sang. La belette s’empressa de venir se blottir entre les bras de son maître.
¤Pourquoi ce type est il si anormal a ma vue ? Pourquoi ne le considérai-je pas comme n’importe quelle autre de cette taverne ? c’est peut être parce qu’il a un corbeau, un signe de mauvais présage… oui je sais Sirth, ce n’est que superstition, mais tout de même… on va pas trop s’en approcher, veux tu ? En tout cas, si cette histoire tourne mal, on saura a qui s’en prendre, surtout avec les bestioles qui rodent dans les envierons, d’après le demi-elfe. Mais si il viens vraiment participer a ce recrutement, et qu’il viens, et moi aussi, on risque de ne pas avoir le choix. Laissons y le temps, veux tu Sirth ?¤
Sirth approuva d’un signe de la tête, et, après un dernier regard vers Soran et son corbeau, il se remis a balayer la salle du regard avec le plus grand intérêt. Garjzlasa, lui, réfléchissait a cette enrôlement, qui lui parue tout de suite plus risqué après avoir entendu le discours de l’hybride au cheveux blancs. Mais, revenant des moments de troubles causés par Soran, la question la plus importante lui vint tout a coup a l’esprit : et l’argent alors ? Ils n’avaient en effet présenté aucune somme concrète, seulement des informations sur les dangers. C’était mauvais pour lui. Il entrepris donc de faire cette demande, quand il pris conscience de la présence de la serveuse, qui avait posé une question assez importante, et qui lui paraissait très bonne idée : manger ! Il avait une faim démentiel, et se réjouissait de la demande qui lui avait été présentée. Enchaînant sur les paroles du demi-elfe, il s’avança.
-Pour moi ce sera du mouton et des pommes de terre, s’il vous plait.
Puis vint le moment d’étudier plus profondément les paroles de la serveuse, et d’assimiler l’information la plus cruciale : elle avait dit deux pièces d’argent ! Misère, encore des pertes ! Garjzlasa espérait sincèrement que cette quête ne serait pas infructueuse. Il ressortit sa bourse de la poche intérieur de son manteau, et la laissa sous la table, a l’abris des regards, pour y compter ses maigres richesses. Il scruta a droite et a gauche, puis plongea son regard sous la table. Il ne lui restait que quelques pièces ! Comment allait il faire si cela durait ? il lui fallait un travail, et vite ! Il pris la parole, et, s’adressant a la tablée, ou du moins au personnes lui portant un minimum d’attention, prononça quelques mots au milieu du bruit ambiant de la taverne.
-Excusez mon impolitesse, je ne me suis même pas présenté. Je suis Garjzlasa, ensorceleur, et voici Sirth, mon compagnon. Sirth sorti la tête des bras de son maître, et regarda les quelques intéressés par les propos de Garjzlasa. Je suis en ce moment a la recherche d’un quelconque travail, et je ne sens pas de peur a affronter quelconques créatures. En réalité, Garjzlasa redoutait le premier affrontement, surtout après avoir appris ce qui rodait dans les parage. J’espère que nous nous entendrons bien, même si ce n’est que pour un repas.
Oubliant ses craintes envers Soran, il se prépara a un entretient d’embauche qui ne le crispait pas plus que ça. Détendu et souple, il parvenait enfin a apprécier l’ambiance conviviale de la taverne… du moins pour l’instant.
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Frère-Aigle
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Des orques ... de la neige ... des adeptes de la nuit vénérant une déesse dont Kebur avait rarement entendu parler ... et pour couronner le tout, la neige impliquerait vraisemblablement une route impraticable par endroit. À bien y regarder le lot de dangers que comportait cette région était tout bonnement hypertrophié par rapport à la surface que représentait le tronçon de route jusqu'à Morteneige et le village en lui-même !
En solitaire, le nain n'y aurait certainement jamais mis les pieds, malgré qu'il en ait de découvrir une fois pour toute la région. À la fin du rapport du rôdeur, le jeune prêtre acquiesça gravement aux paroles prononcées, avant de replonger dans la contemplation de la salle, pour essayer ne serait-ce que de repérer d'éventuels intéressés par leur offre.
Il risqua un coup d'oeil vers la paladine qui n'avait pas moufté depuis qu'il s'était détourné d'elle, et le prêtre n'aurait su dire à ce moment si la jeune femme était plongée dans d'intenses réflexions, ou si, par quelque parole malheureuse, certains douloureux souvenirs étaient remontés à la surface, éphémères flashs amplifiés par l'esprit qui en les refoulant ne faisait que leur donner de la force, et qui en ce moment ébranlaient les défenses de l'Eldathine. Il secoua la tête, affligé par la souffrance qu'il supposait être à l'origine de ce mutisme soudain.
Puis il se détourna, juste à temps, pour que son regard se décale sur un jeune homme, arrivé quelques instants plus tôt à la table, et qui venait de répondre à la commande de la servante. Profitant que celle-ci avait les yeux levés, Kebur lui signala que ce serait la même chose pour lui. Peu importait, en somme. Quand le nouvel arrivant se présenta, Kebur tâcha de mettre un instant de côté le trouble de la paladine, et par retour de politesse se présenta à son tour.
-Vous me voyez enchanté de vous connaître, maître Garjzlasa, Sirth. Premier salut qu'il appuya d'un léger salut de la tête à l'attention de la petite belette qu'il savait doté d'une intelligence supérieure due à son lien avec l'ensorceleur. Sur le même ton, il poursuivit. Je suis Kebur Poindanel, prêtre de Moradin. Pour ce qui est du "travail", notre commandant choisira les volontaires qui lui siéent. Mais pour l'instant, dînons plutôt !
Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain. Réputation: 10 >Fiche de Kebur<
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Aventurier
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-Des orques ... Des ... prospecteurs. Des fervents de la Maîtresse de la nuit. ... Ah. Et un travail. Voilà qui est ... intéressant. Soran parlait fréquemment seul. Il avait pris cette habitude pendant son pèlerinage. Sur les routes vides, il n'y avait personne pour l'entendre. Dans une taverne bondée, ce n'était pas le cas. Son marmonnement intrigué n'était pas des plus bruyants et des plus compréhensible, mais le plus terrible était qu'il ne se rendait absolument pas compte qu'il pensait à voix haute.
Pensant avoir paru impassible, il feignit de ne pas porter d'intérêt direct aux échanges. L'un des nains avait de toute façon dit qu'il passerait appel plus tard dans la soirée, il aurait tout le temps de se manifester à ce moment.
Son estomac gargouillant lui passa le désir de congédier sèchement la serveuse sans passer commande. Il ne mangeait qu'un repas par jour, si ce n'était pas moins, autant mettre les bouchées doubles. Sa mission sacrée comptait plus que tout, mais elle n'était pas raison de s'empêcher de se remplir la pense.
-Hé bien oui, mangeons ! Déclarât-il d'un ton qui se voulait joyeux mais qui sonnait plutôt comme une boutade forcée. Je prendrais la même chose que mes voisins de table, un repas constitué de mouton et de potage. Oh, et puis mettez-moi aussi du porcelet et cette mixture aux oignons. Qu'importe le prix, je ne veux plus être capable de marcher demain matin !
Bien sûr, il repartirait au matin, avec ou sans contrat, indigestion ou pas, mais paraître festif proposait de nombreux avantages, et pouvait attirer la sympathie des gens.
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Frère-Ours
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Narration MJ : urtik écouta avec attention le compte rendu de Belgos. Le tableau se révélait beaucoup plus sombre que les renseignements qu’il avait glané à Sundabar avant le départ. La nécessité de recruter des volontaires s’avérait donc des plus utiles pour parvenir à Morteneige dans les meilleurs conditions, et pas simplement pour la mission qui s’annonçait là-bas.
Son regard s’arrêta sur Kebur.¤ Voilà un prêtre bien solide, comme Belgos me l’avait assuré. Il est temps d’en faire un membre à part entière de la Compagnie. Déjà parce qu’il le mérite. Mais cela va me servir. Mieux vaut me montrer en bonne position pour recruter des gens. Il faudrait pas que l’on croit que je suis aux abois, prêt à recruter n’importe qui. Mais déjà, il faut manger. ¤ - Jeune fille, une bonne tranche de mouton avec une montagne de pommes de terre aux oignons, demanda-t-il d’une voix enjouée. Kebur, Belgos, et toi aussi mon cousin. Faites bombance. C’est moi qui paye, tout du moins la compagnie. Alors ne lésinez pas. Prenez des forces pour le déplacement de demain matin. Et des bières, jeune fille. Amenez des bières. J’en offre à tous les gens qui sont à cette table. Le nain se leva alors et vint se placer derrière Kebur sur lequel il se pencha pour lui parler à l’oreille.- Kebur. J’ai une bonne nouvelle pour toi. Je t’ai bien observé depuis que nous avons quitté Sundabar, et je sais pouvoir compter sur toi. C’est pourquoi tu es dorénavant intégré à la Compagnie des Marches. Kurtik tapa amicalement l’épaule du prêtre puis vint se rasseoir.- Ah ! Mangeons ! brailla-t-il alors que la serveuse revenait avec des assiettes débordantes au fumet odorant, puis des pintes dégoulinantes.
Le chef de phalange mangea avec appétit, restant silencieux pendant qu’il avalait le contenu de son assiette, ponctué de longues rasades de bières. Repu, il étudia les différentes personnes assises à la table. Certains avaient fait part de leur souhait de se porter volontaire. Mais le confirmerait-il quand il ferait une annonce ?
Kurtik attendit encore une dizaine de minutes, jetant des regards sur toute la salle pour s’assurer que tout le monde avait terminé son repas.¤ Bon, c’est le moment, avant que certains boivent trop. ¤ Sans façon, le nain se leva, grimpa sur le banc, puis sur la table, veillant à ne pas mettre le pied dans une assiette vide, situation qui l’aurait ridiculisé. Or, il voulait être tout sauf cela.- Salutations, noble assemblée ! Salutations ! hurla Kurtik d’une voix puissante.
Tous les regards convergèrent vers sa petite personne.- Salutations ! répéta-t-il alors que le silence s’établissait. Je suis Kurtik Jundeth. J’appartiens à la Compagnie des Marches. Je suis le chef de la phalange de l’Ours, et je suis ici avec deux solides subordonnés, ajouta-t-il en désignant Belgos et Kebur. Je m’adresse à vous car je suis à la recherche de personnes courageuses, qui souhaitent œuvrer pour le bien des Marches d’Argent. Je me rends à Morteneige, où je viens d'apprendre que l’aide de la Compagnie a été sollicitée. C'est pourquoi je recrute ici ce soir. Toutes les bonnes volontés seront acceptées, pas uniquement des combattants. Car parfois, on a besoin d’autres choses que des muscles. Vous porter volontaire ne fera pas de vous des membres de la Compagnie des Marches immédiatement. Mais après une période d’évaluation, je pourrai transformer votre contrat provisoire, en engagement ferme si vous en avez alors envie. Bien sûr, vous percevrez une solde intéressante dès le premier jour. Alors les volontaires, n’hésitez pas ! Venez me voir ! Je quitterai l’auberge de la Fourche demain à la première heure. Alors ne tardez pas ! Satisfait, Kurtik descendit de la table et se rassit, pressé de savoir si son appel allait porter ses fruits.
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Frère-Aigle
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Le demi-elfe était ravi de l’effet produit. Sans doute un peu trop démonstratif, surtout lorsqu’il avait évoqué les adeptes de Shar car l’imprudence de ses propos, même si ils étaient délibérés, ne convenait pas à la prudence ordinaire que montrait l’A’Tel’Quess autour de lui. Son regard accrocha le dénommé Garjzlasa qui venait d’entamer la discussion avec le fils de la pierre puis l’autre humain. Les traits impassibles, Belgos écouta avec attention les propos de Kurtik Jundeth à l’attention de son ami, et petit à petit un grand sourire se dessina sur son visage. Kebur allait enfin rejoindre les effectifs du Bastion, c’était une bonne chose. Ravit à cette idée, il donna un coup de coude à son compagnon et se saisit de sa pinte tandis que le commandant lançait son appel général avec l’aplomb d’un officier recruteur. D’un ton solennel, il déclara :
- Bienvenue à toi Frère des Marches ! Ton courage n’est plus à démontrer, tu as déjà survécu à une entrevue avec Théodus Gauchecrampe, ce qui n’ets pas rien ! Et malgré cela, tu as continué à vouloir te joindre à nous ! Tu as le droit à toute ma considération !
L'amitié qu'il avait pour le nain était sincère et depuis qu'ils se connaissaient, lui et le prêtre avaient toujours agis avec fdroiture et honneur et au combat, ils avaient pu compter instinctivement l'un sur l'autre comme lors de leurs combats dans les égouts de Hlondeth...
Belgos était fidèle en amitié, elle passait avant tout même son engagement envers la Compagnie. Homme de parole, il avait besoin de se savoir entourer de compagnons sûrs, franc et sincère. Kebur était l'un d'entre eux.
Il leva sa bière en direction de Kebur
- Je suis heureux de t’avoir à mon côté Kebur Poindanel et heureux de te voir porter nos couleurs mon ami!
Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis. Réputation 7Fiche BelgosPj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim OsonsaarPnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Frère-Aigle
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a Compagnie des Marches ... Moult fois depuis que lui et Belgos avaient quitté Hlondeth, fuyant ses égouts nauséabonds et dangereux et ses serpents sur pattes, Kebur s'était imaginé une bibliothèque -celle de Sundabar - immense, dans laquelle il se voyait déambuler, portant plusieurs tomes en même temps avant de s'asseoir à une table, pour dévorer sans sommation le savoir qui l'attendait. De nombreuses fois, il s'était endormi en pensant à ce joyau du Nord auquel bientôt il aurait accès, et bien plus tard dans la nuit, ses songes oniriques avaient pris le relais, abreuvant sa mémoire d'images purement fantasmagoriques dont l'éclat et la magnificence persistaient longtemps après l'éveil du jeune prêtre.
Et ce soir, dans une taverne au bord de la route, en direction d'un village au nom qui n'augurait - il ne fallait pas se cacher la vérité - rien de bon, il venait d'apprendre que sous peu, dès qu'il serait de retour de cette première mission pour la Compagnie des Marches, il aurait accès à toute la cité, à tout ce diamant d'une eau exceptionnelle, et ce, à titre de frère de la Compagnie des Marches !
Rien, ni même la mélancolie soudaine de la paladine, ni même le brouhaha dérangeant de ces humains qui ne savaient vivre correctement dans la taverne, à parler les uns avec les autres en petits comités, ni même les bruissements incongrus des ailes du corbeau de son voisin de table ; non, rien de tout cela n'aurait pu ne serait-ce que poser un léger voile opaque sur la joie que le fils des Poindanel ressentit quand il reçut au creux de l'oreille les douces et sublimes paroles du chef de phalange.
Il aurait voulu se lever, et lancer toute la compagnie présente dans un chant de joie et de gaieté propre à son clan -chant qui serait resté dans les coeurs longtemps d'ailleurs- mais il se contenta d'accueillir avec un immense sourire les félicitations et bonnes paroles de Belgos, sans qui il n'aurait jamais pensé à intégrer cette Compagnie siégeant si loin de chez lui. Il prit sa chope à son tour et trinqua avec Belgos, avant d'ajouter :-Belgos Dalaèl, j'ai toujours été fier d'être à tes côtés ! Tu me vois aujourd'hui comblé de pouvoir désormais t'appeler mon frère ! Je porterai ces couleurs le mieux possible, et ferai honneur à la Compagnie des Marches ! La soirée venait à peine de commencer, mais Kebur savait que rien ne l'entacherait dorénavant, tant la simple nouvelle qu'il venait de recevoir sublimait tout le reste. Lui, Kebur du clan Poindanel, pouvait désormais affirmer sa fratrie avec son ami de longue date, évènement qui ne pouvait être laissé de côté.
D'un mouvement du bras, il recommanda à la serveuse une tournée de bière pour toute la table ... sa tournée !
Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain. Réputation: 10 >Fiche de Kebur<
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Aventurier
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Soran finirait par ne vraiment plus pouvoir marcher avec ces fous qui offraient bière sur bière.
Leur compagnie ne serait peut-être pas si désagréable, finalement. Justement, leur compagnie ... ils l'avaient appelé la compagnie « des marches ». Ils avaient aussi parlé de défendre la région, qui s'appelait les « Marches d'Argent » donc, il était bien content de l'apprendre. Restait à savoir si les « Marches d'Argent » étaient plutôt de la taille d'un village, ou d'un royaume. Et il n'avait aucune idée d'où pouvait se situer « Morteneige ». Mais, cela n'avait probablement que peu d'importance. Hoar l'avait mené ici, sans doute possible.
Le vengeur ne craignait pas les batailles. Il avait confiance dans sa propre personne. Plus que dans n'importe qui d'autre. Son épée n'avait versé le sang que peu de fois, cependant il ne doutait pas du tranchant de sa lame, et de l'acère de son estoc. Il tapota la table, légèrement gêné par le déferlement d'émotions à celle-ci. S'il préférait les cris d'agonie de ses ennemis aux ripailles de ses amis, il n'en montra rien. Surtout que son assiette semblait être arrivée, et il commença donc à manger sans manières la double portion qu'il avait commandée. Il n'avait pas tout à fait fini quand il se leva à son tour et répondit à l'appel du petit soldat, les yeux fixés sur ce dernier.
-Moi, Soran, me joindrait à votre quête.
Ceci-dit, il reprit sa place sur la chaise. Ses déclarations avaient pour avantage, et pour inconvénient, d'être courtes, mais claires. Ils les voulaient tranchantes. Quelque chose d'adapter à son état d'exécuteur divin. Les raisons qui l'avaient poussé à se joindre au groupe étaient simples. Il n'allait pas éternellement errer sur les routes, bien que c'était là une très saine occupation. Il pourrait, avec l'aide de cette phalange de l'ours, régler des conflits à bien plus grande échelle...
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Frère-Licorne
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Garjzlasa voyait les bières tournoyer autour de lui, au fur et a mesure que les tournées d’enchaînaient. Pour sa part, combattre n’était pas le problème, mais le nom de l’endroit l’était plus, chose auquel il n’avait pas pensé avant, et que Sirth ne tarda pas a lui faire remarquer. En effet, Morteneige se composait de deux mots, le premier restant un mauvais présage, renforcé par l’annonce des rencontres possibles, et le second annonçant le froid. Le froid n’était en effet pas plaisant a la pauvre belette, et l’obligeait a rester dans le grand manteau, ce qui rendait le voyage monotone. Garjzlasa avait attendu le moment de l’appel au volontaires, et s’empressa de donner son nom, complété d’une formule simple.
-Je suis intéressé, répéta t’il. Si toutefois il reste une place.
Il coupa son élan, voulant demander la somme que l’on offrait, mais il se dit que cela ferait trop précipité, et que la patience était souvent fructueuse. Il se tut donc a ce sujet. Il regarda encore une fois la tablée, et les personnes qui allait sans doute l’accompagner dans les montagnes. Toujours ce grand noir au corbeau, Soran, disait-il. Il y avait aussi Kebur, un nain qu’il voyait comme fort sympathique, et l’orateur demi elfe, Belgos, avait dit Kebur, qui semblait être celui en relation avec les supérieures de l’organisation. D’autres personnes étaient assis a cette table, mais il ne savait rien d’eux. Il espérait que personne ne vienne se mêler a l’aventure, pour ainsi toucher plus, mais cela lui semblait peu probable. Il caressa Sirth du bout des doigts, a la base du cou, tout en regardant les plats des différentes tables arriver, lui mettant l’eau a la bouche. Il est vrai qu’il avait faim, et sa table aussi, d’après son point de vue. Il ne se priva donc pas de renvoyer les belles paroles de Kebur.
-Ravi de faire votre connaissance, Kebur Poindanel, prêtre de Moradin. Je vous souhaite de profiter de même de ce repas, car ce sera sans doute le meilleur que nous auront par la suite.
Il voulu ajouter un mot pour Belgos et Soran, mais les deux lui paraissait distants, c’est pourquoi il préféra adresser un politesse a toute la tablée et non a ces derniers en particulier. Il espérait surtout ne pas avoir parlé trop vite, et être pris pour cette quête, dont les gains lui étaient vitaux, malgré l’absence de somme concrète. Il échappa un petit sourire.
¤Tu vois Sirth, tu vois. Les choses s’arrangent finalement. Nous voilà parti pour un premier vrai boulot. C’est quand même autre chose que les petits boulots des vieux d’Eauprofonde… On est d’accord sur ce point.¤
Il sentait qu’enfin, les vents soufflaient en sa faveur. En tant que marin, il espérait le bon vent. Car un imprévu est si vite arrivé…
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Scribe Officiel
Aucune chambre
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Onzième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats11 martel 1373 (CV)Lieu : La Fourche, Marches d'Argent Temps : nuageux, risque de pluie, 8° Moment : vers 18h40, début de la nuitCliquez ici pour dérouler le parchemin... Belgos : Test sauvegarde de vigueur : 13(dé) + 3(vigueur) + 5(à jeun) + 1(elfe) = 22 vs DD 10 => Réussite
Garjzlasa : Test sauvegarde de vigueur : 2(dé) + 3(vigueur) + 5(à jeun) = 10 vs DD 10 => Réussite
Kebur : Test sauvegarde de vigueur : 17(dé) + 8(vigueur) + 5(à jeun) – 2(nain) = 28 vs DD 10 => Réussite.
Soran : Test sauvegarde de vigueur : 1(dé) + 3(vigueur) + 5(à jeun) = 9 vs DD 10 => Echec. Soran est ivre. Narration MJ : urtik ayant lancé son appel à volontaires dans un silence le plus total, les conversations reprirent, animées par un sujet commun : ceux sans travail pesaient le pour et le contre, essayant d’évaluer les risques potentiels au vu des maigres informations dont ils disposaient. Les autres discutèrent de la situation régionale et des nombreux risques qu’ils encourraient à voyager dans celle-ci.
A la table, malgré le brouhaha, le chef de phalange glissa un mot à Belgos et Kebur : - Regardez bien ceux qui vont se porter volontaire. Je veux votre avis sur eux. Soran prit la parole à ce moment là, se proposant le premier. Kurtik le fixa, essayant d’évaluer la recrue qui se proposait. - Ta candidature est acceptée, jeune homme. Quels sont tes talents ? Sais-tu combattre, avec quelles armes ? L’ensorceleur n’eut pas le temps de répondre que Garjzlasa annonçait à son tour son intention d’accepter la mission. A nouveau, le chef de phalange s’interrogea sur les qualités du personnage qui venait de s’exprimer. - Jeune homme, bienvenu. Même question qu’à ton nouveau compagnon d’armes. Quels sont tes talents ? Sais-tu combattre, avec quelles armes ? Kurtik se tourna alors vers le bout de la table au son d’une voix caverneuse : - Messire, mon nom est Torre. Vous pouvez compter sur moi. Le chef de phalange jeta un regard appréciateur sur le demi-orque qui le fixait d’un regard dur, une montagne de muscles en armure. - Rendez-vous demain à la première heure pour le départ à Morteneige, mon gars. Vint ensuite se présenter un humain au visage en lame de couteau armé d’une épée, d’une hache, d’une arbalète et d’un arc. Kurtik lui fit la même réponse qu’au demi-orque. Puis il se retourna vers Soran et Garjzlasa, attendant qu’ils s’expriment.
Le temps passa et les pintes offertes par Kebur firent leur effet sur Soran dont la vision se troubla. Le verre d’alcool suivit des deux bières lui donnèrent des jambes en cotton. Malgré cela, il se leva mais tangua en tous sens.
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