Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal
écrit le : Jeudi 25 Mars 2010 à 16h15 par Emilienne
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L’ensorceleur était entré dans la somptueuse demeure de la maîtresse de maison, dame Piqueglace. Il suivait passivement le groupe, fatigué de sa journée. Voir même très fatigué, se fit il remarquer, pensif. La journée avait été longue, entre la marche, le combat, et faire connaissance avec le groupe, qui lui avait finalement être la chose la plus fatigante, mais aussi la plus intéressante, et il espérait beaucoup de ces rencontres. Le groupe lui semblait déjà bien plus familier que depuis le départ ce matin même.

Sirth s’était réveillé, et s’était permis de venir de poster sur l’épaule de son maître. Tournant la tête dans tous les sens, tentant de reconnaître les lieux, il se tourna vers son maître, déstabilisé.


¤Combien de temps tu as dormi ? Je dirais quelques heures, pourquoi ? … Bien sur qu’on a quitté le monastère ! C’est vrai que tu t’es endormis au moment ou nous partions. Nous sommes revenus à Morteneige, avons fait les courses, et sommes désormais chez dame Piqueglace. Tu arrive au bon moment, je commençais à fatiguer… Tu vas pouvoir écouter a ma place.¤

La belette fit la moue, puis se remit à scruter les environs. Contrairement a son Garjzlasa, cette dernière était pleine d’énergie, et fit un effort de tenue lorsqu’il s’agit d’entrer dans la grande salle à manger. C’est a ce moment la que l’humain se souvint de son besoin en nourriture pressant. La faim lui tordant les entrailles, il se réjouit de voir cette salle, dans laquelle il imaginait déjà les plats arriver. C’est alors qu’il dut se présenter.

-Bonsoir, Dame Piqueglace. Je suis Garjzlasa’salematra, ensorceleur au service de la Compagnie des Marches. Et voici Srith, une créature magique intelligente liée à mon don pour l’Art, mon familier. Très honoré de vous connaître. Il se souvint ensuite de la remarque de Kerlomar au sujet des animaux. Ayant espéré que Sirth dorme toujours jusqu’au soir, il n’avait pas prévu de demander, mais s’avisa qu’il aurait été respectable de demander une permission tout de même. S’il y avais le moindre problème avec Sirth, faites m’en part. Je peux parfaitement comprendre que la présence de cette belette, comme pour mon compagnon avec son animal, puisse composer une gêne quelconque.

Sirth regarda son maître et le fixa un instant. A l’évidence, il n’avait pas du tout envie de se retrouver seul avec la chouette dans le jardin, et l’ensorceleur comprenait parfaitement pourquoi. Un peu paniqué, le familier se calma et regarda le compagnon de Kerlomar avec méfiance, pendant que Garjzlasa le regardait, amusé. Il ne cherchait pas a ce que Sirth dorme dehors, loin de là, mais cette idée avait suffit à calmer la belette.

S’asseyant ensuite en face de Belgos, il patienta en silence. Quand les plats arrivèrent, il se contrôla du mieux que possible pour paraître correcte et attendit d’avoir quelque chose dans l’assiette, et de voir tout le monde servi pour commencer a manger, accompagné d’un ‘bon appétit’ silencieux. Il ne s’attendait pas a autant de réactions sur le plan du chef, et n’osa pas rajouter quelque chose aux avis déjà donnés. Il jugea en effet son expérience militaire légèrement trop faible pour avoir le recul suffisant pour agir. Il se garda donc pour l’action, et mangea en silence, tout en restant attentif, pour éviter de paraître malpoli, et déjà pensant à la nuit qui l’attendait.

Sirth analysait quand à lui la situation, comme son maître le lui avait demandé. Il paraissait en effet très difficile de trouver des preuves contre ces gens. Mais il fut surpris de la réaction du demi-elfe, qui paraissait à la fois justifié, pertinente, mais aussi provocatrice et assez osée face à son employeur. Il écouta donc attentivement la réaction du reste de la tablée, intrigué par l’effet produit sur ces derniers.



"Cesse de te plaindre! Tu auras tout le temps de te reposer une fois mort."

La fiche de Garjzlasa

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écrit le : Vendredi 26 Mars 2010 à 23h07 par Théodus
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Douzième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
12 martel 1373 (CV)

Lieu : Morteneige, Marches d'Argent
Temps : nuages, éclaircies, - 8°
Moment : vers 19h00






Narration Amur, Azyraphel, Belgos, Garjzlasa, Kebur, et Kerlomar :



Kurtik se raidit quelque peu à l’écoute des propositions, et surtout des critiques émises par ses subordonnés.

¤ Est-ce qu’ils oublient que je suis chef de phalange. Me faire ça, et en présence de la Dame Pique Glace ! ¤

Le guerrier adressa un sourire gêné en direction de son hôtesse qui lui dédia en retour un sourire crispé.

- Madame, excusez le sans gêne de certains de mes hommes. Ils oublient où ils se trouvent, et qui ils sont. Mais si vous permettez, je vais leur rappeler, proposa-t-il d’un ton aussi courtois que lui permettait sa gorge serrée.

- Faites, accepta Dame Arletha. Je ne suis pas une fervente de discipline, mais j’imagine que cela doit être très important au bon fonctionnement de la Compagnie des Marches, et bien utile parfois.

Kurtik repoussa son assiette à laquelle il n’avait guère touché et s’exprima d’une voix basse, mais qui portait :

- Certains ne semblent pas avoir compris ce que j’ai dis. J’ai pourtant été clair en disant que j’allais vous donner les détails de l’opération demain matin. Ce qui veut bien évidemment dire que j’ai un plan, et que je ne vous jetterai pas dans la gueule du loup sans y avoir réfléchit. Je ne suis peut-être qu’un guerrier nain, mais je sais utiliser mon cerveau, et rapidement. C’est pour cela que j’ai pu devenir chef de phalange. Sachez donc que j’ai exposé à la Dame Piqueglace un plan qu’elle a approuvé, et m’a promis quelques moyens pour y parvenir. Il n’y aura rien d’improvisé, et nous aurons toute la journée de demain pour le peaufiner Je vous ai dis de me faire part de vos idées, pas de me critiquer ainsi devant notre hôtesse. Bien évidemment que j’ai réfléchi à la manière d’arriver à la Maison Vandar sans éveiller les soupçons. Bien évidemment que j’ai réfléchi à la manière de bluffer la propriétaire des lieux qui doit sûrement être déjà au courant de notre arrivée. Et bien évidemment que j’ai prévu une idée pour mettre hors d’état de nuire tous ces malfrats et de les confondre. J’ai même imaginer un moyen de trouver quels miliciens sont des traîtres. Alors maintenant, veuillez vous comporter correctement.

Pendant qu’il parlait, le nain avait décidé de ne pas fixer l’un de subalternes en particulier. Les fautifs sauraient bien se reconnaître. Inutile de mettre de l’huile sur le feux. Le guerrier se rassit et but une bonne partie de la choppe qu’un serviteur venait de poser devant lui.

- Bien, fit la Dame Piqueglace avec un ton des plus enjoué. Oublions ce petite incident.

Elle tapa des mains et cinq musiciens portant flûte d’oiseau, flûte traversière, lyre, violon et yarting, entrèrent dans la salle et prirent place sur des sièges situés dans un angle. Le petit orchestre entama une musique douce et apaisante.

- Vous semblez être de bons combattants. Mais vous ne cessez de m’étonner. Cette charmante belette, et cette chouette vous aident-ils, ou sont-ils de simple animaux de compagnie ? Et un marin ici à Morteneige. Que cela est pittoresque ! Je vois aussi avec plaisir un prêtre parmi vous. Cela doit vous être utile. Et vous messire, je vois que du sang elfe coule dans vos veines. Appréciez-vous ma cité, ou préféreriez-vous être dans une belle forêt ?

Seul Amur ne reçut pas un mot aimable, car il avait été avare dans ses paroles pour se présenter. Mais la Dame Piqueglace lui adressa un sourire des plus charmants, comme à chacun de ses compagnons. Tous comprirent au cours du repas pendant lequel l’ambiance se détendit peu à peu, que leur hôtesse écoutaient leurs paroles, et s’y intéressait sincèrement.

Quand ils prirent le chemin de leur chambre, repus, tous ne pouvaient que louer l’hospitalité dont-ils bénéficiaient, à la fois riche et très simple. La chambre, ou plutôt le dortoir que leur présenta un serviteur, était spartiate, mais aux lits confortables.


- Si vous voulez bien me suivre, messire, dit-il à l’attention de Kurtik qui s’éloigna à sa suite.



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écrit le : Dimanche 28 Mars 2010 à 09h33 par Kebur
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¤Susceptible ...¤

La volonté du commandant présent était qu'ils ne pipent plus mot et passent la soirée courtoisement sans jamais ne serait-ce que proposer autre chose que ce que le grand chef avat dit. Kebur s'en satisfit, avec toutefois une légère amertume qui ne voulait pas disparaître.

Mais le repas, la musique, l'attention apparente dont faisait preuve leur hôtesse finit par faner ces bourgeons de rancoeur à peine poussés. La dame était intéressante, d'une assurance et d'une courtoisie aristocrate, qui s'accompagnait de ce dédain pour les basses gens tout aussi aristocrate, mais qui, chose surprenante, n'était apparemment pas la tendance dominante chez elle. A moins qu'elle n'ait feint d'être intéressée par leurs paroles tout au long du repas, elle semblait avide de nouvelles et d'avis extérieurs. Choses qui devaient cruellement lui manquer si elle était seule à décider de la direction du village.

La chère fut bonne, autant que la tournure que prit la fin de soirée, après ce qu'elle avait nommé un "incident". Aussi le sonnlinor s'inclina-t-il à son attention en sortant de table avant de suivre le majordome qui les conduisait vers leur quartiers. Ou plutôt leur quartier, puisque le nain eut la triste surprise de découvrir derrière la porte un dortoir commun. Non pas que cela le gênât outre mesure quant à la nuit qu'ils allaient passer, mais il aurait souhaité un peu de solitude pour pouvoir communier avec ses ancêtres ; puis en faire part à son capitaine.

Quoi qu'il en soit, le fils de Moradin choisit un lit et déposa son sac au pied de ce dernier. Après s'être débarrassé de sa lourde cape de voyage, de son clibanion et de ses lourdes bottes cloutées, il s'assit sur le lit, en tailleur, et ferma les yeux. De son esprit il se devait de chasser toute image superflue, toute connaissance inutile, tout savoir qui n'était pas requis. Quand enfin il rouvrit les yeux, il avait réussit à ne plus penser à rien qu'à leur problème, qu'à Shar et qu'à cette cité isolée dans les montagnes, dont le temple était suffisamment remarquable pour être autrefois bien connu des siens - du moins, il l'espérait. Il eut ces quelques mots pour ses compagons, brisant soudainement le léger brouhaha de l'installation :


-Messieurs, espérons que mes ancêtres en sauront plus que moi.

Et de nouveau ses yeux se clorent, et il tourna son esprit vers ce flux étrange qu'il sentait circuler par dedans lui. Bientôt ses mains s'animèrent, en mouvements complexes, et dans une voix basse et gutturale, il se mit à incanter des paroles qui ne lui étaient que peu familières.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


De phénomènes lumineux, point. D'air chargé d'électricité, point non plus. Le seule phénomène remarquable fut la soudaine clarté dont fut envahit le sonnlinor. Il voyait des choses qui s'étaient déroulées des siècles auparavant, entrevoyait les réponses, la genèse même de son clan, de la grande cité des montagnes Osraunes. Il se souvenait du premier grand seigneur sous la montagne qui régnait près d'un millénaire avant sa naissance.

Il eut beau ouvrir les yeux, il ne voyait rien que des images que son esprit lui projetait, une masse d'information monumentale à laquelle il avait accès, ce à quoi il avait toujours aspiré : la connaissance. Mais se souvenant du pourquoi de sa demande, il se concentra sur le nom de ce village, dans toutes les langues qu'il connaissait, sur la région, sur le temple de Marthammor Duin, sur les mines. Et enfin il en vînt à Shar, à son influence, aux pratiques odieuses de ses adeptes, et tenta de comprendre pourquoi ils pourraient s'intéresser à la zone. L'histoire de cette région, aussi loin que ses ancêtres s'en souvenaient, lui défila devant les yeux ...


hrp.gifAlors, j'use du sort Savoir des Dieux (lvl 2) et m'en sers pour réaliser deux jets de connaissances.
Le premier en Connaissances(histoire) : 1d20 + 11 = ? avec lequel j'aimerais que tu me dises tout ce qui à trait à cette région durant les cinq ou six siècles précédents, avec notamment des mentions de grandes batailles, de découverte miraculeuse de grands filons, si jamais les miens étaient installés non loin ... bref, tout ce que je peux apprendre.
Le second en Connaissances(religion) : 1d20 + 10 = ? avec lequel je souhaite en savoir plus (beaucoup plus) sur le culte de Shar (pratiques, méthodes des adeptes, buts ultimes connus ...), et voir s'il a été présent dans la région de mémoire de nain.
Voilà !
hrp.gif



EDIT de Théodus :

Jet de connaissance en histoire DD 15 : 17(dé) + 11(compétence) = 28 => Réussite
Jet de connaissance en religion DD 15 : 13(dé) + 10(compétence) = 23 => Réussite



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Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain.

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écrit le : Lundi 29 Mars 2010 à 20h17 par Amur
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Rassuré quand à l'attitude de Dame Piqueglace, Amur assista sans mot dire à la mise au point de Kurtik. Décidement, les relations "au sommet" n'étaient jamais faciles. La suite du diner se déroula de façon bien plus détendue, leur hotesse parvenant avec brio à mettre tous les convives à l'aise. Ajoutez à cela un repas apétissant et une agréable chaleur, et vous comprendrez vite que le guerrier apprécia la soirée.

Le dortoir rappela au guerrier ses vertes années, souvenir agréable pour une fois. Mais rapidement, alors qu'il installait ses affaires près du lit qui lui était attribué, son humeur redevint plus sérieuse. Car le lendemain, une toute autre affaire les attendait, et ce ne serai guère plus qu'une mise en jambe en comparaison avec l'expédition qu'ils monteraient ensuite contre le clergé de Shar. Il lui faudrait interoger Kebur à ce sujet, car il en savait remarquablement peu sur cette déesse.

Il se débarassa enfin de son armure, déposant l'une après l'une ses parties sur une chaise. Le climat du Nord, s'était il apperçu, pouvait rapidement faire rouiller une armure. Sans doute la neige qui se déposait sur l'acier avant de l'attaquer... Il sortit donc de son sac un petit paquet, avant d'aller s'installer avec sa chaise à une extrémité du dortoir afin de ne pas gêner ses camarades, en particulier Kebur qui semblait n'avoir pas besoin d'une distraction.

Le paquet contenait tout un assortiment de chiffons et de brosses, ainsi que quelques autres outils du même acabit. Il entreprit méticuleusement de brosser son armure, ôtant les quelques points de rouille en vérifiant le bon agencement des écailles d'acier et leur bonne fixation. Un rapide polissage s'ensuivit avant que le guerrier ne finisse son oeuvre en imbibant un chiffon d'huile avant de le passer sur le métal, repassant ensuite jusqu'à avoir déposé une fine couche de graisse sur toute la surface exposée à l'air. Son épée subit elle aussi une inspection minutieuse, mais le fourreau l'avait préservée des éléments, aussi le jeune homme se contenta-t-il de quelques passages de pierre à aiguiser avant de retourner s'étendre sur son lit. A l'avenir, il lui faudrait penser à un moyen de s'occuper avant de trouver le sommeil qui, il le savait, mettrait quelque temps à venir.



 
 
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écrit le : Mardi 30 Mars 2010 à 11h08 par Kerlomar
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Kerlomar regarda Kurtik au moment ou celui semblait gêné par leurs réactions et fut obligé de cacher son sourire et réfréner un début de rire lors du dialogue entre le chef nain et le seigneur de la cité sur le bienfondé ou non de la discipline au sein d'un groupe. Mais le plus hilarant aux yeux du druide valien était bien entendu le sentiment qui habitait le nain qui ne devait pas souvent avoir l'habitude d'être considéré ainsi et surtout de voir ses hommes critiquer ouvertement son plan, plan qu'il n'avait d'ailleurs toujours pas proposé. Le damarien voyait là matière à plaisanter, si jamais Kurtik se révélait aussi convivial que Horïn, son ancien camarade vigoureux, de sa fameuse prison. En repensant à lui, il se dit qu'il aurait aimé repartir en mission avec lui, et surtout le fait de partir aussi vite l'avait empêché de tenir sa promesse : lui payer à boire jusqu'à se qu'il en perde toute dignité et sombre dans un coma profond et surtout une gueule de bois mémorable le lendemain. Lui au moins, même s'il avait la désagréable habitude de l'appeller " L'humain " le considérait et le respectait. Seulement, le druide savait qu'il devait faire attention à ne pas juger ses actuels compagnons de voyage trop tôt, cependant il avait capté le regard peu amène du guerrier humain s'étant présenté sous le nom de Amur. il avait de même bien assimilé les informations données par les autres et aurait aimé avoir une présentation plus longue de Kurtik, mais il se doutait qu'il avait du la faire en se présentant la première fois à la Dame Piqueglace. Aussi devrait il s'assoir dessus.

Kerlomar commença sérieusement à s'occuper du contenu de son assiette lorsque arrivèrent les cinq musiciens qui mirent une certaine ambiance au repas mais empêchait toute conversation avec ses voisins de table, toute parole recouvrant automatiquement la musique. Cependant, celle-ci était agréable aussi se laissait il allé à l'écouter et à remonter ses souvenirs. Un soir d'hiver, qui par une coïncidence des plus étrange se révélait être à quelques plumes prêts le jour de son anniversaire, son dix septième anniversaire, il avait été envoyé par son maître, afin d'être mieux formé sur le terrain et sans aide d'un supérieur, avec un groupe hétéroclite dans lequel il servait de pisteur. Et tous les soirs, une magnifique elfe de la lune, prêtresse et barde, aussi belle que douée pour la musique, l'enchantait par ses conversations et sa musique durant les repas et les longues nuits auprès du feu pour se tenir chaud. Cette mission de pistage n'était pas la première qu'il avait accompli, seulement s'était celle dont il gardait le plus de souvenirs et les souvenirs les plus intenses. Regardant et écoutant du coup les musiciens avec bien plus d'intérêt que précédemment, il se mit mentalement à les comparer avec Nanith Cys'varine, et celle-ci remporta la partie sur tous les points de comparaison.

Mais tout à la musique, le druide valien n'en demeurait pas moins attentif à la conversation et une question concernant Haridian lui fit relever les yeux vers leur hôtesse qu'il regarda avec beaucoup plus d'attention et de sagesse. Il termina se qu'il avait dans la bouche et se racla la gorge avant de lui répondre :

- Haridian est un compagnon animal mais n'est en aucun cas domestique. Sa présence à mes côtés n'est pas une action forcée, il est avec moi par choix. Et il m'aide autant qu'il me tient compagnie, donc je suppose qu'il est les deux à la fois, à la seule différence qu'il reste sauvage et libre d'agir comme il le désire.

Le druide espérait avoir répondu à la question de la Dame et retourna s'occuper de son assiette qu'il vida sans non plus se comporter comme un orque. Il y mit toute l'éducation sociale qu'il avait reçu dans son enfance, même si tout cela remontait à très loin, surtout les toutes premières années de sa vie, avant qu'il apprenne à lire et à écrire. Le reste du repas se passa plutôt bien pour lui, la chaleur, la bonne nourriture, la musique et la tablée agréable l'aidant à se détendre. Haridian, placée sur le haut du dossier de sa chaise ne bougeait pas une plume, semblant soudainement être empaillée. Seuls ses yeux passaient de l'un à l'autre, s'arrêtant régulièrement sur Sirth, la belette de l'ensorceleur. Nul probablement les deux animaux ne pouvaient comprendre se que signifiaient ces regards. Même en mangeant la viande que lui donnait de temps en temps Kerlomar ne lui faisait pas tourner la tête dans une autre direction, rajoutant une touche de sadisme dans le regard ambré. Quand le druide recula la chaise pour se relever, la chouette sauta sur son épaule, ce dernier s'étant légèrement fléchi sur ses genoux pour faciliter la manoeuvre. Il suivit les autres dans le dortoir et ne fit pas un commentaire, étant habitué à des couchages bien plus rudes, parfois carrément à même le sol trempé et froid. Il s'installa sur un des lit les plus éloigné de la porte d'entrée, posa ses affaire et s'agenouilla entre deux lits, et se mit à prier. Plus d'une heure après, il se releva et se coucha, lançant juste un - Bonne nuit ! avant de sombrer dans le sommeil du juste.

Kerlomar se réveilla en sursaut, après un rêve plutôt pénible dans lequel il revoyait certaines scènes qu'il avait espéré avoir oubliées. Se rendant compte que c'était le matin, sans réveiller ses camarades, il s'accorda une heure de prière à la reine de la forêt afin d'être bien sûr d'avoir tous ses sortilèges de disponibles.

Prie pour récupérer tous ses sorts pour la journée qui arrive.



Que Maïlikki t'ait en sa sainte garde

Sorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie.
Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation.
Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours.
Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés.

Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque.

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Fiche de Kerlomar Ribens
 
 
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écrit le : Dimanche 04 Avril 2010 à 20h08 par Kebur
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La transe fut profonde, les réponses longues à venir. Mais les questions aussi étaient précises, remontaient à des temps immémoriaux ... sauf pour les nains peut-être. L'histoire de la région avait beau avoir été pauvre, la masse d'information qui traversa le sonnlinor fut phénoménale. Dedans il se devait de trouver les réponses aux questions plus ou moins obscures qui lui trottaient dans la tête depuis qu'il avait appris que le culte de Shar était derrière les évènement récents. Il ne s'attendait à rien d'extraordinaire en se plongeant dans les mémoires de ses ancêtres, mais tout de même ...

Rien. Il n'y avait rien d'intéressant, rien de cohérent qui pourrait expliquer la présence d'un culte aussi sombre. La région était une région vide et inintéressante aussi bien dans son histoire que dans sa géographie. Pas de filons, des orques, et beaucoup de neige. Pas même un dominion ni même une quelconque querelle pour les ressources. Il n'y avait dans les alentours rien que quiconque eut pu désirer prendre aux habitants de Morteneige. Et quand de dépit Kebur se rabattit sur le culte de Shar en lui-même, il dû faire face à un étrange brouillard imprécis de souvenirs. De lui, on ne savait rien. Ni ce à quoi il aspirait, ni comment les prêtres étaient recrutés et entraînés, ni même dans quelles parties du monde il était présent. Durant les siècles qui l'avait précédé, aucun de ses ancêtres n'avait relevé une quelconque information sur la sombre soeur de Séluné.

Rien. Pas même un bijou magique. Pas même un mince filon. Tant qu'il avait accès à la mémoire gigantesque de ceux qui avaient vécus avant lui, il en profita, retourna dans tous les sens les possibilités, les causes probables qui pourraient entraîner la présence du culte sombre dans la région. Mais il ne trouva rien de plausible. Il lui faudrait attendre le lendemain et la suite des évènements.

Avec un profond soupir, il rouvrit les yeux - à peine dix minutes s'étaient écoulées depuis qu'il était entré en transe. Pendant quelque secondes, il resta sans bouger, laissant le temps à ses muscles de se rappeler leur fonction, et à son esprit de réintégrer entièrement ce monde. Quand il se détendit enfin, il remarque que déjà Amur était couché. Le druide semblait prier, et Belgos, lui, s'apprêtait aussi à prendre du repos.


-Eh bien, mon ami, les ancêtres ne m'ont pas été d'une grande aide. Cette région était aussi insipide historiquement parlant que doivent l'être les Désolations de l'Ouest. Ah ! Je suis déçu ... enfin, on verra bien ce que nous réserve la suite ! Allez, comme on dit chez nous !

Puis avec un sourire, il se leva à côté de son lit, et retira la grosse chemise de laine qu'il portait, pour dormir à l'aise, seulement vêtu d'un léger vêtement, qui, avec l'aide des couvertures suffirait largement ! Il était raisonnablement tard, et il était hors de question de retarder le groupe le lendemain à cause de ses prières matinales ... qui durèrent une heure, et une bonne demi-heure encore pour se rendre présentable et se vêtir, avant de descendre rejoindre ses compagnons dans la grande salle ...


Voilà les sorts pour la journée suivante : (je les reporte en bas de mon BG)

Niveau 0 : Assistance Divine, Détection de la magie, Détection du poison, Lumière
Niveau 1 : Protection contre le Mal (domaine), Auréole de Lumière (Codex divin), Yeux de l'Avoral (Chapitres Sacrés), Bouclier de la Foi
Niveau 2 : Aide (domaine), Exaltation (Chapitres Sacrés), Immobilisation de Personnes (DD 15)




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Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain.

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écrit le : Samedi 10 Avril 2010 à 20h58 par Théodus
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Treizième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
13 martel 1373 (CV)

Lieu : Morteneige, Marches d'Argent
Temps : nuageeux, - 5°
Moment : vers 07h00






Narration Amur, Aziraphel, Belgos, Garjzlasa, Kebur, et Kerlomar :


Au petit matin, un serviteur humain pénétra dans le dortoir et posa deux lampes sur des supports muraux, jetant une lumière douce sur les lits où étaient allongés les membres du groupe. Il attendit patiemment dans l’allée que tous se réveillent.

- Vous pouvez rejoindre la salle à manger quand vous le souhaitez, dit-il poliment à chacun d’eux dès qu’ils quittaient le monde des rêves. Le petit déjeuner est servi.

Peu à peu, les membres du groupe rejoignirent donc la salle où s’était déroulé le dîner de la veille. Il ne retrouvèrent pas la Dame Piqueglace, mais Kurtik assis à la place qu’il occupait précédemment. Le chef de phalanges, plongé dans ses pensées, adressa à tous un petit salut de la tête, sans prononcé un mot.

Sur la table trônaient des assiettes de gâteaux secs, des saladiers débordants de fruits, des brocs de lait fumant, mais également un plateau de viande froide accompagné de petits pains chauds.

Quand Kurtik, repus, repoussa son assiette, il patienta jusqu’à ce que le dernier de ses subordonnés eut terminé son déjeuner. Alors, il s’exprima d’une voix ferme, sans une hésitation :


- Je vous rappel notre mission qui est de démasquer Vandar, la propriétaire de la Maison Vandar, à la fois de vol sur les mineurs, et de corruption sur des miliciens. Pour cela nous quitteront le manoir caché dans un chariot. Nous serons déguisés, afin que ceux qui nous ont vu auparavant, ne puissent nous reconnaître. Ce soir, Dame Piqueglace donnera une petite fête en notre honneur, et pour cela lancera des invitations au cours de la journée, commandera de la bonne chaire, donc fera tout pour montrer que nous sommes encore ici ce soir. Je compte ainsi bluffer les espions de Vandar. Pour améliorer ce plan, le capitaine Mannock lâchera l’information que nous devons patrouiller à partir du lendemain dans les zones de prospections, afin de maintenir l’ordre. Ainsi Vandar ne devrait pas se sentir menacé par nous. En le disant à certains miliciens qu’il soupçonne, le capitaine Mannock espère qu’ils iront sans perdre de temps porter la nouvelle à la Maison Vandar, et que nous pourrons les voir là-bas. On ne fera rien, juste donner livrer plus tard le coupable au capitaine Mannock. Une fois en ville, nous quitterons le chariot dans une rue tranquille, et nous nous séparerons. Puis, un par un, nous irons à la Maison Vandar pour manger et dormir comme d’autres prospecteurs. Pour pousser Vandar a vouloir nous voler, certains d’entre nous seront chargés de montrer une bourse bien remplie de pièces, ou une bourse bien remplie de pépites. La nuit, nous nous tiendrons prêts au combat. Nous essaierons de les faire prisonniers, mais si c’est impossible, il faudra les tuer. Mais sachez que la Dame Piqueglace aimerait pouvoir organiser un procès. Je pense vous avoir tout dit. Ah si ! Au rez de chaussée de la Maison Vandar, il y a la salle commune. Le grenier a été transformé en quatre grandes chambres avec un couloir central. J’espère que maintenant que vous avez toutes les informations nécessaires, et si vous avez des critiques constructives, alors n’hésitez pas.

Le nain croisa les bras, attendant ce que ses subordonnés pouvaient avoir à dire.







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Le matin étant arrivé, Garjzlasa avait fait l’effort de volonté de se sortir de son lit. S’extirper ainsi du couchage vers l’air froid ambiant était une expérience des plus désagréables. Les yeux plissés, il balaya rapidement la chambrée du regard, puis se frotta les yeux et bailla a s’en décrocher la mâchoire. Il fit ensuite trois pas hésitants vers la porte de sortie, puis se ravisa et parti se changer sans un mot.

¤Sirth, c’est l’heure.¤ Bien entendu, le familier ne répondit pas.

La belette dormait elle dans un coin du lit, faisant des légères rotation sur le dos, accompagné d’un couinement de désapprobation.

¤Il faudra que je pense a faire plus souvent comme lui. Quelle idée de se lever à des heures pareilles.¤

Pensant cela, il se fit remarquer qu’il n’avait aucune idée de l’avancement de la matinée. Ayant fini de se vêtir, il attrapa Sirth et le plaça sur son épaule. Il s’engagea ensuite au travers de la porte, cherchant le point de rendez vous fixé la veille, qu’il ne tarda pas à apercevoir. En arpentant les couloirs de la maison Piqueglace, l’ensorceleur remarqua des détails décoratifs qu’il n’avait pu remarquer la veille. Il se demanda en passant devant un tableau, a combien d’élèverait le prix d’une telle merveille. Il poursuivi malgré tout son chemin sans s’arrêter.

Arrivant à la table, il ne put s’empêcher de se braquer sur la nourriture qui trônait sur la table. Mais il se ravisa, n’ayant pas la faim pour cela, et par la suite fut très modéré sur sa dégustation. Il se tourna donc vers le chef de phalange, et patienta jusqu'à la ce qu’il prenne la parole.

¤Kurtik s’est levé avant nous, il a sans doute déjà mangé. Il accorde beaucoup d’attention a cette mission, c’est plutôt rassurant. Je serai curieux de savoir depuis quand il est là.¤

Gardant cette pensée pour lui, Garjzlasa écouta les explications du nain, et les analysa. Le début lui paraissait bien ficelé, avec un chariot, un fête pour tromper les espions. Aller a la maison Vandar paraissait bien et le piège contre la demi-orque semblait jusque là très intéressant. Mais l’Illuskien manqua de s’étrangler, lorsque le chef de phalange lui présenta le rôle qu’il redoutait plus que tout.

-Mais…

Il ne trouva rien a dire pour sa défense, mais se savoir en possession de pépites et de pièces d’or, et devoir les montrer dans l’espoir de se les faire voler, voilà qui le dépassait. Apres tout ce qu’il faisait pour avoir de l’argent, il serait alors en possession de plus d’argent qu’il n’en a jamais eu, et aurai pour mission de faire en sorte d’attirer les voleurs. C’était complètement absurde. Il voulait répliquer, trouver quelque chose à dire, pour éviter ce calvaire, cette tache qu’il ne se pensait même pas capable d’accomplir, mais les mots ne venait pas. Stresser de bon matin ne lui plaisait pas du tout.

¤Peut être que ce rôle ne sera pas pour moi, mais pour un autre… Je vais écouter la suite des explications¤

Suite à cette pensée réconfortante, il remarqua qu’il suait a grosse gouttes, et que sa main tremblait. La présence d’un dragon aurai sûrement eu le même effet sur le pauvre vorastrix. Cherchant maintenant quelque chose a fixer du regard, il se redressa, mit une main sur sa hanche pour se donner de la contenance, et tenta de se calmer, remarquant à quelle point sa réaction était démesurée.

-Dans… Dans ce chariot, et plus tard, à la maison Vandar, as t’on… et bien… un rôle bien défini, ou bien sommes nous de simples prospecteurs ? Voyant que sa question n’était pas très pertinente, il en rajouta. Je veux dire, devons nous agir de manière individuelle, ou sous forme d’un groupe ou de plusieurs sous-groupes ? Et comment savoir, une fois couché dans l’une des chambres de la maison, où et quand aller si Vandar tente de nous voler, puis est agressive envers un membre de notre groupe ? Je veux parler d’un signal, ou alors de quelque chose de prédéfini.

Il n’osa pas en rajouter plus, se sachant assez faible en tactique guerrière et en stratégie.



"Cesse de te plaindre! Tu auras tout le temps de te reposer une fois mort."

La fiche de Garjzlasa

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écrit le : Dimanche 11 Avril 2010 à 16h04 par Kebur
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Frère-Aigle
Aucune chambre
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 Il n'y a pas d'objets
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Bas
 
 

Il ne faisait pas très chaud dehors ... et cela se faisait sentir, même avec le feu qui brûlait dans l'âtre de la grande salle. Une journée particulièrement rude s'annonçait, et si le temps continuait dans cette veine, cela pourrait même leur être utile. Une sorte de prétexte plutôt plausible pour être tous venus chercher la chaleur de l'auberge.

¤Moradin nous garde. Et du froid, et d'être découverts ...¤

Certes les idées qu'avançaient Kurtik se tenaient, et toutes ensembles, elles tendaient à ressembler à la trame d'un bon plan. Duper les espions : fait. Prévoir les déguisements et le moyen de transport : fait. Duper l'aubergiste et la pousser à la faute : fait. Oui, mais seulement il restait encore quelques détails, plus ou moins importants, qui n'avaient pas été mentionnés par le commandant. A commencer, comme le fit pertinemment remarquer le jeune ensorceleur, par un moyen de communication entre les membres du groupe. Elémentaire tout de même ... à tel point que Kebur se demanda en son for intérieur si Kurtik n'avait pas tout simplement omis ce détail tant il était évident qu'il y ait pensé. Quoique ...

Le fils de la pierre laissa Garjzlasa terminer son exposé, parcourut de frissons étonnants au vu de la situation. Se pourrait-il que le jeune homme craigne la mort ?


¤La mort ... la mort n'est qu'un passage. Moradin nous guide le long de celui-ci et nous montre la voie. Cet homme serait il abandonné des Dieux pour trembler ainsi ?¤

Avec un soupir résigné, Kebur jeta un oeil du côté de Belgos qui savourait encore son petit-déjeuner, réfléchissant sans doute aux failles qu'il pourrait découvrir dans l'organisation du commandant. Puis le jeune prêtre fixa le commandant et commença :

-Commandant, avec votre permission. Il me vient à l'esprit plusieurs points sur lesquels j'espère vous pourrez nous éclairer. Il y a bien sûr, comme l'a fait remarquer Garjzlasa, l'absence de moyen de communication : certes nous savons comment nous y rendre, au compte-goutte, seulement sur place, à moins de jeter à bas notre couverture, nous n'avons absolument aucun moyen de nous contacter, et si ça tourne mal ... Une petite chose de rien du tout aussi : avez-vous pensé à quels membres du groupe confier ces fameuses bourses destinées à attirer l'attention de l'aubergiste ou de ses sbires ? Sur le plan général, c'est là tout ce qui me vient. Toutefois, il y a encore autre chose, qui a plus rapport avec nos vies. Vous dites que nous sommes censés nous faire passer pour des prospecteurs. Certes, bonne idée. Mais un prospecteur est pauvrement habillé, à peine plus que le nécessaire pour se protéger du froid mordant. Ne croyez pas que je craigne le froid, mais je porte une armure plutôt conséquente, Amur aussi, et mes armes ne sont pas très discrètes. Sous la forme de prospecteurs, monsieur, nous sommes sans défense, et sans moyen d'attaquer, sauf au poignard peut-être. Seuls Belgos et Kerlomar pourront porter sous les guêtres de prospecteurs leur cuir. Commandant, il va me falloir passer à l'armurerie : il n'est pas possible que je n'endosse pas au moins une armure de cuir ; je vous saurais gré de me laisser entrer dans l'auberge en dernier, le temps de passer m'acheter un cuir de qualité. Ne serait-ce que pour pouvoir placer dessous le symbole de Moradin, trop visible sinon. C'est tout.

¤Je crains fort d'avoir prié ce matin pour la dernière fois ...¤

Oui, le jeune prêtre qu'il était tremblait mentalement à l'idée de se rendre dans la gueule du loup sans protection, et pour seule arme la fine dague -presque d'apparat- qu'il avait acheté la veille dans Morteneige. Seul le pouvoir des dieux pourra lui être utile une fois sur place ... et l'agileté de sa langue.



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Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain.

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écrit le : Lundi 12 Avril 2010 à 17h17 par Kerlomar
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Le druide damarien était en train de prier au moment ou un domestique entra dans le dortoir pour leur signifier que le petit déjeuner était servi et que la propriétaire des lieux était levée. Kerlomar termina tranquillement ses devoirs rituels envers sa déesse puis termina de s'habiller avant de se saisir de ses affaires et d'aller rejoindre tout le monde à table. Son but n'était pas d'arriver le dernier mais il tenait à se que tous sachent, bien qu'il n'ait pas de raisons expresses de leur dire, que ses devoirs envers Maïlikki passaient avant le reste. Cependant, ceux-ci faits, il se sentait plus calme, léger et surtout mieux armé pour la journée qui allait suivre, car infiltrer une auberge tenue par des malfrats serait pour lui une gageure. Il était aussi bon bluffeur qu'un rocher érodé par le vent et les intempéries.

Assis, Kerlomar se servit tranquillement, mangeant essentiellement de la viande, afin d'être en meilleure forme possible, avant de terminer par les fruits et de boire beaucoup de lait. Quand il eut fini ce repas pour le moins copieux, ayant mangé énormément, son appétit se rapprochant de celui d'un ogre. Repus, se frottant distraitement le ventre, il commença à écouter Kurtik et du se répéter plusieurs fois le tout car sa compréhension n'était pas des plus facile. A la fois on lui parlait de fête préparée en leur honneur, et en même temps, deux d'entre eux au-moins seraient obligés de dormir dans l'auberge qu'ils devaient infiltrer. Mais se qui inquiéta le plus, et que Kébur mit parfaitement bien en parole fut le fait qu'en effet, des prospecteurs en armure de plaque risquaient de surprendre et de relever des interrogations. Se qui amenait une autre série d'inquiétudes. Ils n'étaient que trois à ne pas porter d'armures faites de métal : Belgos, Garjlaza et lui. Il n'en savait rien pour les autres, mais lui ne risquait pas de piquer dans la caisse. Par contre, il se voyait mal jouer le rôle du prospecteur qui tout fier sort ses richesses et les exhibe aux yeux de tous dans une attitude de défi et d'arrogance. Il se doutait de pouvoir y arriver mais il était prêt à se lancer, pour mener à bien la mission que lui avait confié ses supérieurs.

- Il y a néanmoins quelque chose qui me turlupine. Vous dites que Dame Piqueglace préparera une fête en notre honneur mais si j'ai bien compris, deux d'entre nous devrons rester dormir à l'auberge. il n'y aura donc que quatre membres du groupe ici. Cela ne va t-il pas paraître curieux ? Et, comment ferons nous pour nous prévenir les uns les autres si jamais nous sommes inquiétés chacun dans notre coin. Comment devrons réagir les deux prétendus prospecteurs s'ils se font agresser dans l'auberge pendant la fête ? Quoiqu'il en soit, je me porte volontaire pour jouer un des prospecteur arrogant et fier de lui. Par contre, je pense qu'il faudrait du matériel spécial, genre pioches, pelles, brouettes ou autres. Ainsi qu'un endroit de prospection. Non ?

Kerlomar termina la conversation en prenant de nouveaux morceaux de viande froide qu'il mit dans son assiette et prenant petits bouts par petits bouts, il commença à les donner en les posant sur le bout du bec du rapace qui le suivait comme son ombre, était son double animal, son reflet dans le miroir. C'était un moment à eux, entre eux et rien de ne se qui pouvait se passer alentour ne pouvait les atteindre dans ces moments là



Que Maïlikki t'ait en sa sainte garde

Sorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie.
Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation.
Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours.
Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés.

Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque.

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Fiche de Kerlomar Ribens
 
 
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