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L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal
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Frère-Aigle
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Extaminos ... les sac à pattes. Oui, en comparaison d'ophidiens mal disposés, une simple histoire d'enclave maléfique ne devrait pas poser plus de problèmes. Ce qui était plus problèmatique, tout du moins beaucoup plus vexant, c'était de parler dans le vide à l'ensorceleur à au guerrier ... Le prêtre était plutôt fier de sa démonstration géographique, et s'attendait au moins à une remarque ... rien.
Mais soit. Le sonnlinor haussa les épaules et s'intéressa plus à ce que Belgos évoquait. Oui, Shar était une sombre déesse, oui il serait dangereux de tenter quoi que ce soit qui puisse être pris comme un acte d'agression. Alors il se sentit obligé d'en rajouter, sur le ton de la conversation :-Oui, Belgos a raison. Même si Kurtik a fait semblant de m'écouter, soyez conscient du danger. Ils savent que nous sommes ici depuis que nous avons passé la porte du village, peut-être même depuis l'attaque des orques : qui sait par qui cette dernière fut orchestrée ? Garjzlasa, je vous en prie, ne tentez rien de magique qui puisse attirer l'attention. Si nous devons nous intéresser de prêt à eux, autant que nous soyons perçus comme une menace le plus tard possible. Oui il radotait. Mais dans son esprit, la plus grande menace venait réellement de ce que s'ils étaient repérés trop tôt, c'en était fini. Mais l'heure était à la balade et aux emplettes. Le climat était très changeant et très froid, mais si jamais ils se retrouvaient dans les grottes, peut-être auraient-ils plus chaud. Toujours est-il que Kebur n'avait besoin de rien de plus que ce qu'il possédait déjà et qui provenait du fort, où Belgos et lui avaient acheté le nécessaire en revenant de Hlondeth. Alors pendant que Belgos regardait les flèches et les examinait d'un oeil expert, le sonnlinor fit le tour de la boutique de l'armurier, tranquillement, sans s'attarder sur aucun rayon. Sauf quand il aperçu du coin de l'oeil un ratelier de dague stylisée, et pensa immédiatement que si jamais il devait se retrouver trop prêt de l'ennemi, une bonne dague ne serait pas de trop.
A l'image de sa pipe, le prêtre choisit une dague fine, aiguisée au mieux, et dont le pommeau représentait une gemme taillée à même le bois qui constituait le manche. Avec cela, l'idée lui vint de récupérer enfin le carreau qu'il avait du laisser sur l'orque dans la neige.
Une fois retournés à la taverne, et puisqu'il avait été sollicité, Kebur commanda une chope de bière pour tous ses compagnons et lui-même, faisant miroiter au serveur une pièce d'argent, signe qu'il aimerait être servi rapidement. Assis, il prit quelques instants pour souffler puis tira sa pipe qu'il bourra avec le tabac que le petit gnome avec qui ils étaient à Hlondeth lui avait offert. Il était plus boisé et bien plus reposant que l'autre qu'il transportait, mais n'en restait pas moins délectable. En le proposant aux autres, il signala :-Ce tabac a beaucoup voyagé, prenez et goûtez, il est très particulier. C'est un ... vieux compagnon qui me l'a donné, un alchimiste génial ... oui, génial. Seulement je n'ai jamais eu l'occasion de discuter vraiment avec lui ... Enfin bref ! Puisque nous avons le temps de nous poser, discutons un peu. Une, deux, trois bouffées. Un, deux, trois cercle concentriques de fumée.-Par exemple, qu'est-ce qui vous amène si loin de chez vous, Garjzlasa ? Eauprofonde n'est pas la porte à côté, et en plus, il me semble que le climat y est beaucoup plus plaisant qu'ici, non ? Il ponctua ses derniers mots d'un petit rire...Kebur achète une dague et un carreau (2 po 1 pa)
Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain. Réputation: 10 >Fiche de Kebur<
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Frère-Licorne
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Après ses explications sur son passé, Amur était retombé dans son mutisme. Depuis le temps, il aurait pu penser qu'il lui serait plus aisé de discuter, mais il est des souvenirs marquants. Pourtant, un nom tomba dans son oreille qui parvint à éveiller son intérêt et à le sortir de ses noires pensées.- Turmish ? Je n'en sais pas beaucoup sur cette contrée, à part bien sûr la renommée de leurs forgerons. J'aurai pu aller leur rendre visite, si je n'avais pas du partir pour le Nord. Sont-ils aussi compétents qu'on le dit ? Sortant avec les autres compagnons des Marches, le Chessentan se mit à pester dans sa barbe contre le froid et la neige. Plus il passait de temps dans les Marches, plus il désespérait de jamais s'habituer à ce climat. A se demander si les gens du crû n'avaient pas de la glace dans les veines ...
Le guerrier accueillit la boutique de l'armurier comme le havre qu'elle était, leur procurant une agréable chaleur. Peut-être la forge attenante ? Alors que le petit groupe s'égaillait dans la boutique, Amur déambula un moment, examinant les armes présentées là, cherchant d'éventuelles astuces à réutiliser pour les fabriquer plus tard. Le guerrier n'avait pas besoin d'arme supplémentaire ni même de munitions, à moins que la situation ne soit telle qu'elle serait désespérée. En revanche, il trouva dans un coin quelque chose qui l'intéressait plus. Prévoyant, il fit ainsi l'achat d'un rouleau de corde et d'une paire de torches. Quelques morceaux de craie vinrent rejoindre cet attirail.
Enfin, lorsque chacun eut fait ses achats, vint le moment tant redouté du retour à la taverne. C'est que, pendant qu'ils faisaient leurs emplettes, le jour avançait. Et plus le soir approchait, plus la température descendait. Le guerrier se frottait les mains pour les réchauffer quand ils entrèrent dans la taverne. ¤Il faudra penser à trouver des gants, si ça continue...¤ S'asseyant avec ses compagnons autour d'une table, Amur se reposa sur le dossier de sa chaise, se préparant à profiter pleinement de l'instant qui allait suivre. Il aimait ces moments de camaraderie où l'on discutait des uns et des autres, et se sentait même d'humeur à prendre part à la conversation. Il aurait préféré vivre un tel moment autour d'un bon feu de camp qui lui aurait rappelé un temps où les choses étaient si simples, mais avec le climat du Nord, les veillées autour d'un feu de camp tournaient à la leçon de survie ... Amur achète 15m de corde de chanvre, 2 torches et 20 morceaux de craie (total 1po, 2pa, 2pc)
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Frère-Licorne
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Garjzlasa suivait le groupe, apportant son avis dans les diverses discussions qui animait le petit groupe, sans pour autant s’imposer. N’ayant rien à acheter, son or étant bien trop précieuse pour être dépensée, l’humain se contenta d’aller et venir entre les boutiques, discutant de tout et de rien.
-Eauprofonde possède en effet une immense bibliothèque, mais je ne m’y suis rendu qu’a de rares occasions. Comprenez que les livres ne furent pas vraiment ma passion, ayant vécu dans le quartier du port. J’ai toutefois déjà visité la battisse et consulté certains livres. Il parait que certains livres de la Cité des Splendeurs raconte sa fondation, mais personnellement, je n’en ai pas vue la trace…
Evoluant dans les ruelles commerçantes de Morteneige, le groupe entrait et sortait des boutiques, recherchant de quoi s’équiper. Une fois cette promenade finie, l’ensorceleur suivi ses compagnons à la taverne. Assis autour d’une table, Garjzlasa et le reste du groupe Bavardait sans gêne. Ce dernier, voyant son ami nain lui tendant du tabac, refusa poliment l’offre.
-Eauprofonde est une très grande ville. Mais parfois, on se lasse d’une vie monotone et répétitive. Je travaillais avec des marins, et la répétition quotidienne du même travail m’a ouvert l’esprit. C’est le hasard si je me suis trouvé là, avec vous, à la fourche, car j’errais déjà depuis quelques semaines dans les marches, en quête de fantaisie. Et puis il me fallait un peu d’or pour vivre.
Il ne rajouta rien a ses motivations concernant l’or et les richesses, sa véritable motivation, et préféra masquer cette avidité. Cette idée lui traversant la tête, il ne pu s’empêcher de tâter sa bourse de cuir, resserrant le nœud de cette dernière.
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Scribe Officiel
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Douzième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats12 martel 1373 (CV)Lieu : Morteneige, Marches d'Argent Temps : nuages, éclaircies, - 7° Moment : vers 17h50Narration Kerlomar :Kurtik n’avait pas voulu faire d’esclandre dans la rue. Aussi n’avait-il pas chercher à rattraper Kerlomar qui l’avait planté sur place dès qu’il avait donné expliqué qui il était vraiment, et à quelle organisation il appartenait
Les Gardines Sylvestres ! Telle était donc la Confrérie auquel appartenait l’humain. Le nain avait quelque peu respiré en apprenant cela. Car la Compagnie des Marches entretenait des liens constants avec les créatures sylvestres et les communautés. Telle était la mission de la phalange du Cerf sous la direction de Tarbil Courbouillon.
Kurtik savait donc qu’il n’avait pas un espion, ni un être dangereux parmi son groupe. Cependant, il aurait apprécié que Kerlomar le prévienne dès leur premier contact. Justement, le voilà qui revenait à proximité du manoir. Le nain marcha dans sa direction d’une démarche posée.- Kerlomar, lui dit-il à voix basse, j’ai apprécié votre franchise même si j’aurais voulu être prévenu plus tôt. Cependant, j’ai deux choses à mettre au point : la première, vous vous êtes porté volontaire pour intégrer provisoirement la Compagnie. A ce titre, vous me devez obéissance et respect. Quand nous parlons, vous ne devez pas partir avant que je vous l’autorise. Deuxièmement : vous m’avez dis être à Morteneige pour aider un ami de la Confrérie. Il n’est pas question que vous partiez tout d’un coup l’aider en nous abandonnant, et peut-être en nous mettant dans des ennuies, car nous comptons sur vous. En contrepartie, je vous promet de vous aider si vous en avez besoin. C’est donnant, donnant. Voilà, ce que j’avais à vous dire. Sur ces mots, le nain s’éloigna.Narration tous :Tandis qu’il revenait vers la Maison Piqueglace, le cœur du guerrier se réjouit en détaillant une nouvelle fois le bâtiment illuminé par les derniers rayons du soleil. Car cette construction sur deux étages, faites de bois et de pierre, avait tout pour lui plaire. Il s’agissait sans nul doute de l’un des édifices les plus impressionnant de la ville, dont la construction remontait à fort longtemps, comme le montrait certaines parties aux pierres patinées par les ans. Mais on avait là une bâtisse des plus solides, entourée par un haut mur de pierres tout aussi solide. Seule une épaisse porte de fer permettait d’y pénétrer.
Le chef de phalange vit que la plupart des membres de son groupe étaient maintenant aux alentours. Il en fit le compte, et constata avec plaisir qu’il ne manquait personne. Même l'homme recruté quelques temps plus tôt était bien présent.
- J'ai recruté un nouveau volontaire, [I]annonça-t-il au groupe quand tous se furent rapproché à son invite. Je vous présente Aziraphel. Sans plus perdre de temps, il tapa sur la porte et subit sans broncher l’examen d’un œil inquisiteur à travers un juda. La porte joua bientôt sur ses gonds, et le chef de la garde, une humaine à la haute taille et au corps musclé enserré dans une armure cloutée, leur fit signe d’entrer. Nul sourire illuminait le visage.[/i] - Merci capitaine Stormevik, remercia Kurtik avec un large sourire. Car s’il préférait les naines, les grandes humaines de ce genre ne le laissait pas indifférent. D’un signe à ses subornés, il indiqua à ceux n’ayant pas bougés, de le rejoindre au plus vite. La lourde porte se referma bientôt derrière eux. Sous les yeux étonnés du groupe apparut un spectacle inattendu, celui d’un jardin parfaitement entretenu. Bien évidemment, ce qui devait être des massifs de fleurs flamboyant en été, n’était pour leur que des espace où la terre nue était couverte de neige. Mais les arbres parfaitement taillés, les allées bien dessinées, donnaient une impression de beauté saisissante.
Toujours guidés par le chef de la garde, ils pénétrèrent bientôt dans le manoir, où ils suivirent plusieurs couloirs décorés d’armures anciennes et d’armes en tout genres. Ils parvinrent finalement à une salle à manger de vastes proportions, aux murs couverts de tentures colorées. Le contraste s’avérait frappant par rapport aux couloirs, et on devinait aisément que la dame Piqueglace en avait modifié la décoration, n’ayant pas les mêmes goûts que ses ancêtres guerriers.
Une longue table trônait au centre de la pièce, entourée de chaises à hauts dossiers, sur laquelle le couvert avait été dressé à l’une des extrémité. Car une quarante de convives pouvaient y prendre place sans se gêner. Et pourtant, il restait beaucoup de place dans cette salle, qui pouvait accueillir des bals réunissant deux cents invités.- Ma maîtresse va vous rejoindre, prévint le capitaine Stormevik avant de s’éclipser.
Les invités n’eurent pas à attendre longtemps. Une femme de petite taille mais au port altier pénétra bientôt dans la salle et s’avança vers le groupe qu’elle salua d’un hochement de tête courtois. Vêtue d’un longue robe noire, elle portait quelques bijoux discrets. Il n’y avait rien d’ostentatoire chez cette femme, et pourtant une forte impression de majesté s’en dégageait.- Prenez place, invita-t-elle en montrant la table d’un geste aérien. Asseyez-vous à côté de moi, messire Kurtik. Et présentez-moi vos hommes. Le nain s'assit donc à la droite de la maîtresse des lieux, tandis que ses hommes prenaient place de part et d'autres de la table. - Si vous permettez, madame, je laisse le soin à chacun de se présenter à vous. Ainsi, vous prendrez la mesure de ma petite troupe. Un à un, les soldats s’acquittèrent de cette formalité. A chacun d’eux, la dame Piqueglace adressa un signe de bienvenu agrémenté d’un sourire courtois. Si elle ne dit mot, son regard exprimait de la satisfaction. Les présentations terminées, elle frappa dans ses mains et un serviteur surgit d’une porte dissimulée sous les tentures, porteur d’un plat de crudités et de viandes froides qu’il présenta à sa maîtresse, avant de le proposer aux invités.- Les avez-vous informés de la mission qui les attends ? questionna Dame Arletha. - Non, madame. - Hé bien faites donc. Le nain accepta d’un hochement de tête. Le chef de phalange se maîtrisa pour ne pas boire avant de s’exprimer, quelques gorgées de la choppe de bière que l’on venait de déposer devant lui.- Vous connaissez la situation générale de la ville, commença-t-il. Il vous faut savoir que tous les problèmes vienennent de Neigeville, le camp installé hors des murs de la ville. Dame Arletha, quand elle a autorisé l’installation des premières tentes car la ville était saturée, ne pensait pas voir grossir ce camp dans de telles proportions. En un mois seulement, il y avait plus de gens vivant à Neigeville qu’à Morteneige. Il est difficile de contrôler ce camp anarchique. Mais les plus gros problèmes viennent de la Maison Vandar. Ce nom cache en fait une grange délabrée, seul bâtiment en dur de Neigeville, qui a été transformé en auberge par Vandar, une demi-orque malfaisante. Avec une douzaine de coquins, elle n’hésite pas à voler ses clients. Et qui sait quels autres forfait elle peut faire. Comme le capitaine Mannock, le chef de la milice qui nous a accueilli ce matin en arrivant à Morteneige, donc comme il s’est intéressé à Vandar pour faire cesser ses activités, elle a trouvé la parade en achetant un ou deux miliciens. Le Capitaine Mannock en est persuadé, car toutes ses actions semblent être prévues par Vandar. Et peut-être est-ce elle qui a fomenté un assassinat, heureusement raté. Demain dans la journée, nous allons donc nous faire passer pour des clients normaux chez Vandar, avec pour objectif le soir de la confondre. Nous arriverons un par un en fin d’après-midi. Je vous expliquerai demain matin les détails de l’opération. Mais si vous avez des idées, n’hésitez pas à m’en faire part dès maintenant. Ayant rempli son devoir, le nain se saisit de sa choppe avec un plaisir évident, et la vida d’un trait. Ce message a été modifié par Théodus le Jeudi 18 Mars 2010 à 21h52
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Gardien des Feuilles
Chambre 26
Aucune gemme
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Quand à son retour devant le manoir de la Dame Piqueglace Kurtik le prit à partie, Kerlomar ne dit mot et se contenta de tout prendre sans broncher. Le nain n'avait pas compris une chose, c'est que jamais Kerlomar ne consentirait à obéir à des ordres contraires à son éthique ou alors des ordres stupides. Et il n'attendait que ce genre d'ordres de la part de militaires. Cependant, il fut blessé lorsque le nain lui dit qu'il ne voulait pas qu'il s'en aille dès qu'il aurait tout fait pour aider le nain et c'est l'orgueil mis à mal par des propos insultants qu'il pénétra avec les autres le manoir dans lequel il se sentit malgré tout à l'aise. Les murs ne lui laissaient pas une impression de prison et ne ressemblaient aucunement aux murs de sa prison reptilienne ou encore à ceux de l'abbaye. Et tandis qu'il entrait dans la maison, il ramena Haridian sur son épaule gauche, ne sachant que faire exactement pour le rapace nocturne qui ne serait peut être pas apprécié par la propriétaire des lieux.
La salle dans laquelle ils furent mis en présence de Dame Piqueglace lui coupa le souffle par sa taille et sa beauté. De plus, il avait chaud et desserra légèrement le col de sa tenue de voyage sale qui lui faisait honte dans un tel lieu. Il aurait du prévoir une tenue pour visiter la dame du bourg. il s'en voulait de montrer une image peu fameuse de la confrérie qu'il représentait, bien mal il devait le reconnaître. Ses accès de colère, sa mauvaise humeur, son manque de sociabilité et son indisposition dans des lieux emprisonnant en faisaient un sacré numéro qui devait lasser ses compagnons de voyage. Il se promit de faire plus attention et d'essayer de s'ouvrir aux autres. Après tout, il avait commencé à converser avec Belgos Dalaèl et cette conversation s'était révélée intéressante. S'il avait été aussi silencieux au retour, c'était seulement du aux quelques révélations qu'il avait faite à la surprise générale et il avait passé une partie de son temps à songer aux conséquences.
Soudain, Kurtik suggéra que la dame fasse elle même connaissance avec les membres du groupe, aussi Kerlomar se leva et s'avança d'un pas pour montrer qu'il souhaitait prendre la parole, et pour ne pas se prendre les peids dans la chaise, et d'une voix calme, douce et parfaitement maîtrisée, dont il était le premier surpris, il commença :
- Bonsoir à vous Dame Piqueglace. Je me nomme Kerlomar Ribens, et ma compagne à plumes s'appelle quant à elle Haridian. Je suis un druide servant de Maïlikki et j'ai été envoyé par la Confrérie des Gardiens Sylvestres pour enquêter sur la présence de zombis dans les alentours immédiats de la cité. C'est un honneur de vous connaître. Il fit une courte pause pour éviter de trop s'emmêler les pinceaux dans se qu'il disait, puis reprit la parole, pour enfin poser une question concernant directement la chouette brune posée sur son épaule. Je voudrais savoir si cela vous dérange que je garde Haridian avec moi ? Si oui, elle pourra bien évidemment passer la nuit dans le jardin. Mais si vous l'autorisez à rester, je peux vous promettre qu'elle est propre et discrète.
Terminant sa phrase par une légère révérence, Kerlomar recula et rejoignit les rangs en se rasseyant, attendant sa réponse et surtout les présentations de ses compagnons d'aventure. Ainsi, il pourrait mieux les connaître et cerner une partie de leur psychologie à leur façon de se tenir et de parler. Lui-même s'était trouvé plutôt bien détendu par rapport au reste de la journée et il en était agréablement surpris. Mais, le plus intéressant pour lui fut de connaître leur mission et il trouvait étonnant que la Compagnie n'ait pas reçu les mêmes informations que lui. Feldys n'avait pas prévenu la maîtresse de Morteneige de son initiative d'en appeler à la Confrérie Sylvestre ? Le druide se dit qu'il en avait peut être trop dit sur les raisons de sa présence, mais il était présentement trop tard pour changer les choses. Quoiqu'il en soit, cette tenancière était une gageure pour lui mais quelque chose le dérangeait dans le plan. Qu'ils arrivent tous en fin d'après midi paraîtrait suspect à toute personne possédant une certaine intelligence, même une demi orque.
- Excusez moi Kurtik, mais je pense que nous devrions plutôt en envoyer un ou deux durant la journée, d'autres en fin d'après midi et entre temps, poster les meilleurs pisteurs aux alentours de l'auberge, au cas ou cette Vandar prendrait contact avec ses complices membres de la milice, pour obtenir de plus amples renseignements. Car il est certain que votre groupe n'a pas pu passer inaperçu à son arrivée et ses complices pourraient se méfier de voir des étrangers arriver tous en même temps.
Que Maïlikki t'ait en sa sainte gardeSorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie. Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation. Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours. Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés. Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque. Réputation 2Fiche de Kerlomar Ribens
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Frère-Aigle
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Belgos dévisagea Kerlomar. Un enfant de Thüldae ici? Etrange coïncidence ou volonté divine. En l'espace de quelques secondes, l'esprit du rôdeur dériva des mois plus tôt, bien avant qu'il intègre la Compagnie.FlashbackL'aube grisait l'horizon quand Belgos termina de panser sa blessure. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il n'avait ressentit qu'une petite douleur lorsque la lame de l'orque lui avait méchamment frangée la cuisse. Un simple détail sur l'instant car le fils de la Forêt des Ombres était entièrement concentré sur le combat qu'il menait. Deux orques lui était tombé dessus alors qu'il remplissait son outre à un cours d'eau, une rencontre presque anodine dans un endroit telle que la Haute-Forêt mais dont l'A'Tel'Quess se serait bien passé. Le combat avait duré quelques minutes, l'un des deux gobelinoïde avait fort heureusement trébuché et était tombé à terre, Belgos en avait profité pour l'égorger. Le second orque fut plus difficile à vaincre. Ses coups étaient violents et ils les assénaient à une cadence infernale. Mais Belgos, lui, avait reçu la meilleure formation qui soit, il le savait. Il avait donc suffit d'une petite erreur, juste de quoi lui permettre de glisser sa lame au bon endroit. Ainsi, quelques secondes plus tard, il la retirait de la poitrine de l'orque mortellement blessé. Il s'affaira ensuite à rassembler les corps pour que les charognards puissent faire leur office.
C'est là qu'il prit conscience de la douleur qui lui brûlait la cuisse et qu'il vit la large tâche de de sang qui commençait déjà à coaguler. Il reprit la route une fois soigné. D'autres maraudeurs orques pouvaient trainer dans le coin, et blessé comme i l'était, le rôdeur ne pouvait être certain de sortir vainqueur d'un nouvel affrontement. Il fallait qu'il trouve un endroit sûr. au bout de deux heure, sa jambe blessée irradiait d'une chaleur néfaste et il commençait à transpirer de grosses gouttes, ce n'était pas bon signe Il se redressa, déchira les pansements et grimaça en voyant la plaie. Elle ne saignait plus mais son aspect n'était pas rassurant. Il pesta. Son dernier baume, il l'avait utilisé sur la route d'Eauprofonde à Yartar lorqu'un enfant était tombé d'un chariot d'une famille de dinandier halfelin en voyage, il l'avait utilisé sur l'enfant. Mais à leur arrivée à Yartar, il aurait dû faire le nécessaire pour s'en procurer un autre mais le rôdeur avait été imprudent. Ce serait la dernière fois.
C'est presque par hasard qu'il trouva un petit chemin, il s'y engagea jusqu'à trouver une petite clairière. Il n'y parvint pas. C'est à demi-conscient qu'il s'écroula sur le sol. Il les entendit, il les sentit le soulever et le transporter. Une odeur de viande lui chatouilla les narines, on découpa son pantalon et il entendit deux voix s'exprimer dans une langue qui lui était connue. il ne s'agissait pas d'espruar mais cette langue lui était familière. ’ Quelques secondes plus tard, Belgos hurla de douleur alors que les grésillement des chairs brûlés souleva le cœur. il tomba cette fois inconscient.
Quand il reprit connaissance, il entrouvrit, le visage d'une elfe au teint de cuivre était penchée sur lui. Il tenta de parler mais elle lui posa un doigt sur la bouche.- Entendre ces quelques mots en espruar le rassura. Aujourd'huiCes souvenirs étaient agréables et ce qui avait suivit aussi. Il avait passé presque quatre mois à Thüldae, et lors de son départ, Isòrion Sil-Amanièl et Adlareth lui avait fait un cadeau inestimable et Belgos avait fait la promesse de revenir. C'était étrange de tomber sur un membre des Gardiens Sylvestres en ces lieux éloignés, oui étrange. Le rôdeur décida pour le moment de ne rien mentionner sur ses connaissances de la Confrérie, ni d'en faire part à ce Kerlomar. Après tout, ce qu'il venait de dire était un juste retour des choses et il s'était justifié pour couper court à toute insinuation ou interprétation. C'était tout ce qu'il lui importait.
Son regard glissa vers ses compagnons, il ne voulait pas intervenir maintenant. Tout le monde allait souhaiter répliquer, questionner, interroger. Tout cela allait devenir très brouillon et Belgos n'aimait pas se précipiter. Autant qu’il fasse le tri….
Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis. Réputation 7Fiche BelgosPj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim OsonsaarPnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Frère-Aigle
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La stature impressionnante de la bâtisse faisait foi de l'ancienneté de la famille Piqueglace en tant que famille dirigeante du village. La beauté des lieux, leur élégance plutôt, rendit le jeune prêtre admiratif, et lui prouva que les humains aussi pouvaient allier dans un bâtiment, force de la maçonnerie et beauté de la décoration.
Bien que sachant pertinemment ne pas avoir le temps de s'attarder, le sonnlinor ne put que rester en queue de file pour jeter un oeil aux armures, aux toiles et aux tapisseries qui ornaient couloirs et murs. Mais la salle de réception, dont l'ambiance était si différente, avait réussi à laisser coi Kebur. Mis à part peut-être certaines salles de Sundabar, jamais n'avait-il eu l'occasion de pénétrer dans une salle d'une telle majesté construite par des humains. Le contraste était si fort, qu'il se retourna presque instinctivement vers le couloir pour être sûr qu'ils se trouvaient toujours dans le même manoir.
A l'entrée de la maîtresse des lieux, le nain en armure étincelante se mit au garde à vous et inclina la tête en guise de salut et en formule de respect, avant de s'asseoir là où il avait été invité à le faire - en bout de table, à cause de son arrivée tardive.
-Dame Piqueglace, je suis honoré de cette invitation à votre table. Je me nomme Kebur Lagmar du clan Poindanel des montagnes Osraunes, loin au sud, dans le Turmish. Je suis fidèle serviteur du Grand Forgeron, Moradin, et membre depuis peu de la Compagnie des Marches.
Une présentation rapide, efficace, qui montrait bien la volonté de l'intéressé de ne pas s'étendre sur le sujet en restant dans les limites de la bienséance. Mais alors qu'il se serait attendu à entendre Belgos prendre la parole, sinon avant, du moins après lui, il ne le fit pas. Le dénommé Kerlomar en revanche se présenta, lui, et sa chouette, et sa présentation parut plonger Belgos dans un abîme de perplexité. De ses mots, seule l'évocation de la Confrérie des Gardiens Sylvestres avait laissé un vide chez le nain : jamais il n'avait entendu quoi que ce soit à ce propos, et puisque c'était là tout ce qu'il ne comprenait pas, il mit sur le compte de cette Confrérie la perplexité de Belgos.
¤Il va falloir trouver du temps pour discuter mon ami ...¤
La prise de parole de Kurtik ne manqua pas non plus de le laisser absurde. Faire le pied de grue dans une auberge toute la journée en attendant patiemment que la tenancière daigne faire un faux pas ne l'enchantait d'aucune façon, et il espérait faire partie de ceux qui auraient à se présenter chez cette Vandar dans la soirée - si toutefois Kurtik en venait à reconsidérer son plan au profit de celui du druide de Maïlikki. Le hic serait qu'alors Belgos aurait, lui, à patienter toute la journée aux alentours de l'auberge, en sa qualité de pisteur hors-paire - dans la nature s'entend, parce que ses recherches dans Hlondeth, bien que couronnées de succès, avait bien failli ne pas l'être !
En considérant les avantages et les inconvénients des deux propositions de plan d'action faite par Kurtik et Kerlomar, le sonnlinor se saisit tranquillement des couverts à servir pour déposer dans son assiette quelques morceaux de viandes accompagnés de divers légumes locaux, avant de remercier le serveur et de lui signaler qu'il pouvait continuer. Pensif, il but un peu de la bière qui était disposée devant lui avant de prendre la parole à son tour.
-Madame, si vous permettez. Commandant, il me semble que Kerlomar n'a pas tort. Comme je vous le signalais déjà tout à l'heure, il n'est guère probable que notre arrivée soit passée inaperçue - comme le signale Kerlomar. Si cette Vandar est telle que vous la décrivez, alors elle, en particulier, doit savoir que nous sommes à Morteneige, peut-être même que nous sommes ici ce soir, et surtout qui nous sommes - à peu près. Mais suffisamment pour que notre arrivée dans son auberge ne mette la puce à son oreille de sang-mêlé. Sauf votre respect, je proposerai plutôt ceci : Kerlomar, vous êtes au service de la nature, en tant que druide. Je suis persuadé qu'Haridian peut communiquer avec vous, bien que je ne saisisse pas la nature de ce lien. Mais toujours est-il qu'un oiseau tel que celui-ci possède une vue des plus perçante, et que sans que nous soyons, nous, dans les parages immédiats de l'échoppe, la chouette pourrait surveiller pour nous, et à la moindre sortie de la demi-orque, vous prévenir, Kerlomar. Alors vous, ou Belgos ici présent, pourriez prendre le relai et filer la sang-mêlée, pendant que nous nous rapprocherions de l'auberge, au cas où. Ce serait à mon avis bien plus efficace que si nous mettions directement les pieds dans le plat et y allions tous le soir venu, sauf votre respect, Commandant.
Le sonnlinor espérait avoir été clair. Il adressa un regard à Belgos dont l'expression avait changé et reflétait plutôt la concentration de quelqu'un qui suivait de près une conversation, prêt à intervenir au bon moment, le cas échéant.
¤Oui, il faut absolument que nous discutions mon ami ...¤
Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain. Réputation: 10 >Fiche de Kebur<
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Aventurier DCD
Aucune chambre
Aucune gemme
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Aziraphel était resté jusque là plongé dans un surprenant silence, même à l'arrivée de ceux qui allaient être ses futurs alliés. Il se contenta d'un hochement de tête poli, et un maigre salut répondant à son introduction, et sans plus de révérence, il se mit au pas, suivant le groupe dans le Manoir. S'il fut certes surpris par la beauté et la coquetterie du lieu dans lequel ils entrèrent, il ne le regarda pas moins avec une certaine dose de cynisme. Ce fut le mur et la lourde porte qui attisèrent les premiers des sentiments pleins d'ironie, et plus le faste et la beauté de la demeure le laissaient pantois, plus l'image de ces solides limites se faisait dur et amer dans son esprit. Avec une certaine dose d'humour, le vagabond anarchiste qu'il était pensa aux grands murs qu'il fallait construire pour protéger la beauté et la richesse du peuple qui trime dehors pour l'alimenter. Aziraphel était sans doute un des rares Faeruniens à croire vraiment en un modèle de fonctionnement basé sur le partage et la solidarité. Il se consola en pensant que s'il avait été riche, il aurait pensé autrement.
¤Chacun de ces armures, chacune de ces tentures est le symbole d'une vie qui traine à l'extérieur, dans le malheur, et, malheureusement, ce ne sont pas l'autorité et le bon sens qui les entretiennent, mais de lourds murs de pierre et des portes de fer inviolables. Dis donc, mais c'est que j'suis poête, en plus, par les yeux crevés de Tyr! Diable, que je hais les riches.... Principalement parce que je n'en suis pas un, mais quand même!¤
Soupirant à ce problème social évident qui lui mettait du vague à l'âme, il continua cependant de marcher, observant et appréciant tout de même chaque objet à sa juste valeur, celle du décorum. Il se retint de voler quelque chose afin de réparer les injustices sociales, mais ce fut dur. Il fallait penser aux pauvres. Bien heureusement, Aziraphel était pauvre. Il était donc important qu'il pense à lui. A l'arrivée de la Maitresse de Maison, il se fendit d'un hochement de tête respectueux quoique franchement machinal. Son humeur immédiate était à la réflexion, et pas à la gaudriole de courtisan. Cependant, lorsque fut venu le moment de se présenter à ses compagnons, il le fit avec beaucoup plus de sérieux: il eut été idiot de ne pas se prouver digne de confiance à des hommes qui seraient sans doute relativement vite dans une position optimale pour lui enfoncer un couteau dans le cœur à un moment fort inconvenant. Il considéra ses compagnons jusqu'ici présentés: a coté de lui se tenait le druide de Malikki, et en face le prêtre de Moradin. Tant de pieux personnages et de perspective de magie divine l'éblouirent un instant. Ou pas.
- Je suis Aziraphel Sabrevague, et mes pieds foulent tout Faerûne sous la tutelle de Shaundakul. Je suis mercenaire de profession, et je mets ici ma lame et mon intellect à votre disposition.
Il écouta avec une attention sardonique le malheureux récit de ces pauvres Neigevilliens que l'on devait aider à surmonter les fieffes arnaqueurs pour leur éviter trop de mécontentement. Ainsi donc, la garde était débordée et à peu près aussi imperméable aux fuites qu'une infâme gargote ne l'est aux infections mortelles? Rien d'étonnant jusque là.
¤Neigeville doit être tellement plus amusante que Morteneige...¤
L'évocation d'un plan "de bataille" fit tourner la parole avec plus d'éloquence, et Aziraphel comprit instinctivement qui lui était tout de suite venue à l'esprit, c'est à dire l'élimination pure et dure dans une ruelle sombre, n'était pas à l'ordre du jour. Rien de très étonnant, mais tout de même, se priver ainsi de la solution la plus simple et la plus efficace... Il sourit cependant à l'idée d'affronter une adversaire de taille, qu'il pensait déceler chez cette dénommée Vandar. Il aimait les gens futés. Particulièrement parce qu'ils présentaient un certain challenge. Et Aziraphel aimait les challenges. Maintenant, il était temps pour lui de poser les questions qui fâchent:
- Si je puis me permettre, il y a quelque chose qui m'a échappé. La Milice possède t-elle des preuves tangibles de la culpabilité de cette Vandar ou seulement des soupçons? Dans le second cas je comprends qu'il faille s'impliquer à l'intérieur même de la taverne pour trouver des preuves de sa culpabilité, mais dans le premier, comme le souligne Kebur, il serait sans doute plus profitable de l'intercepter à un moment plus judicieux. Car si elle possède en effet l'appui d'une douzaine de partisans, une confrontation frontale est risquée, quoi que pas forcément insurmontable, alors même qu'on peut s'assurer de meilleures conditions. Peut-être serait-il aussi judicieux de confondre dans la foulée ses indicateurs de la milice, en encourageant le Capitaine à prévenir ses hommes, dans la journée de demain, d'une nouvelle action chez la Vandar après-demain. Pourquoi pas en mentionnant que cette opération sera conjointe avec la Compagnie des Marches. Ceci amènerait les vendus à se diriger vers la grange, pour l'en prévenir. Si à ce moment là nous capturons en prime tout garde s'approchant de l'endroit avec un comportement douteux, ou tout du moins nous poussons par cette manœuvre quelques hommes de Vandar à sortir pour les rencontrer et ainsi à réduire ses effectifs, nos intérêts sont doublement protégés. Dans l'éventualité incongrue ou l'information arriverait vraiment aux oreilles de Vandar, les soupçons qu'elle aurait pu avoir sur la Compagnie se trouverait fondés, et, pensant détenir toute les informations nécessaires, sa vigilance sera amoindrie.
Ce plan lui semblait faire sens, mais restait toujours la question qui restait en suspens et qui méritait une réponse. Il lui semblait plus logique, d'après le discours de Kurtik, que le problème était bel et bien l'incapacité d'agir de la garde, et donc celle de réunir les preuves suffisantes à une arrestation en bonne et due forme. Sinon, pourquoi faire appel à eux? Pourtant, l'autre cas lui paraitrait tellement plus simple et agréable, appelant juste à une arrestation musclée à un moment judicieux, et non pas à un long procédé pendable d'espionnage. Malheureusement, dans un tel travail, les ennuis sont légion et les contrariétés se battent en duel pour une place parmi les trois plus lourdes.
Fiche d'Aziraphel"J'ai entendu dire que certains assassins savent comment tuer un homme avec plus d'une centaine d'objets de la vie de tous les jours. Personnellement, même si je respecte ce genre de savoir, j'aime penser que je connais qu'un moyen de tuer quelqu'un. Et qu'il est drôlement efficace."
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Frère-Licorne
Aucune chambre
Aucune gemme
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A l'évidence, la Maison Piqueglace avait été bâtie en des temps troubles, et bâtie pour durer. Pas une forteresse, mais en tout cas un solide ouvrage défensif. Doté d'un intérieur intéressant, qui plus est. Admirant en passant les armes et armures présentés dans les couloirs, Amur se fit violence pour ne pas s'arrêter devant chacun pour examiner ici l'agencement des plaques d'acier, là la structure des mailles, ici les articulations d'un gantelet ...
L'actuelle propriétaire des lieux les attendaient dans une vaste salle à manger. Après tout, ils avaient été invités au diner ... La première - mauvaise - surprise de la soirée était l'invitation de la Dame à se présenter soi-même. La seconde fut la déclaration de Kerlomar, qui lui valu un regard aigu du guerrier. La confiance régnait, c'était le moins qu'on puisse dire...
Quand vint son tour de se présenter, le guerrier n'était pas plus enthousiaste que Belgos, bien que pas pour les mêmes raisons. Il caressa l'idée de passer son tour, mais serai reculer pour mieux sauter... Se levant pour saluer, comme il l'avait appris en son jeune temps, il se présenta :
- Honneur à votre maison. Je me nomme Amur Mardilack, et j'ai rejoint la Compagnie des Marches après mon arrivée du Chessenta.
Tout en omettant de donner une origine plus précise, le guerrier espérait que ses manières n'attireraient pas l'attention, et par dessus tout que Dame Piqueglace ne reconnaitrait pas son nom... Se rasseyant, il attendit la fin des présentations avant de faire, comme tout un chacun, honneur au repas, tout en écoutant la conversation. Les avis des uns et des autres étaient tous pertinents, et le guerrier ne voyait pas que rajouter en l'absence de plus de précisions. S'il fallait trouver des preuves, l'affaire serait laborieuse. Sinon, la seule question était de décider comment procéder...
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Frère-Aigle
Aucune chambre
Aucune gemme
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Ainsi un mercenaire allait se joindre à eux. Un combattant de plus ne serait pas de trop et quant à savoir ce qu’il valait, Belgos jugerait sur place, c’est dans le feu de l’action qu’on pouvait apprécier les talents de ceux qui pensaient avoir quelques compétences dans le métier des armes. Silencieux depuis quelques minutes, il avait entendu la plupart de ses compagnons se présenter dont le dernier en date Amur, qui se tenait sur sa droite. Le demi-elfe respira un grand coup, tout en croisant le regard de Kebur à qui il lui adressa un léger sourire. Il connaissait l’expression qu’arborait le visage de son ami, il devinait aisément les questions qu’il se posait et l’heure viendrait où il aurait ses réponses.
Il se leva à son tour et procéda aux présentations.
- Honneur et vie à vous à votre Maison, Dame Piqueglace. Mon nom est Belgos Dalaèl. Et je vous remercie pour vos hospitalité. Il était temps pour lui de prendre la parole, non pas qu’il estimait avoir un avis autorisé sur la question, loin de là, "Je viens d’écouter avec attention les avis de la plupart de ceux qui sont autour de cette table et je remarque avec plaisir que l’optimisme est de rigueur."
Il glissa un regard qui en disait long à son commandant.
- Si je comprend bien, commandant, votre stratégie se résume à se rendre dans l’Auberge demain dans la journée et de régler une situation installée depuis un moment, et ce en moins d’un jour. Je ne sais pas vous mais mon expérience, modeste soit-elle me rend un peu perplexe face à ce plan que je trouve, il fallait à cet instant bien choisir ses mots, « avoir toute les chances d’attirer sur lui, les faveur de Beschaba »
L’évocation du nom de celle qui incarnait la mauvaise fortune et la malchance n’était pas due au hasard. En Faerûn, il était particulièrement dangereux de croire que tout pouvait se régler en un claquement de doigt.
- Pour ma part, j’ai la responsabilité des vies des hommes que j’ai sous mon commandement et je ne laisserai pas le hasard d’un plan mal ficelé décidé de leur sort. Cela irait à l’encontre de mes convictions.
Belgos continua. Il savait que désormais il avait toute l’attention de ses compagnons, certains en seraient peut-être agacés mais peu lui importait. Il se tourna vers la maîtresse des lieux.
- Si votre milice est corrompue Dame Piqueglace, il convient de confondre le ou les coupable au plus vite et faire place net.. Quant aux méfaits de cette demi-orque, je pense qu’il nous faut agir avec discernement. Si nous entrons dans la partie, autant avancer nos pions avec intelligence et stratégie ou alors ce que vous souhaitez simplement, c’est que nous fassions le ménage de façon grossière...C'est à vous de voir mais pour tout vous dire, entendre dire que je dois attendre les détails d’un plan le lendemain qui va exiger de nous un minimum de préparation et cela pour agir le jour même, à de quoi me surprendre.
D’un geste il engloba tous ceux attablés dans la pièce.
- Nous sommes prêts à servir votre cause mais pas à n’importe quel prix et pas de n’importe quelle façon. Alors profitons de ce moment de calme et de sérénité pour que nous abordions en détail ce que nous allons faire demain et ce que vous, vous avez préparé ! Voilà ce que j’en pense.
Il avait terminé. Il se rassit…
Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis. Réputation 7Fiche BelgosPj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim OsonsaarPnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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