Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal
écrit le : Dimanche 07 Février 2010 à 18h16 par Kebur
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La Supérieure ne pouvait pas n'en savoir que si peu. S'il était vrai qu'elle avait interrogé un mort, alors elle connaissait même tous les visages que cet homme avait pu apercevoir, puisque mort, il ne pouvait faire autre chose que répondre sans détour et tout révéler.

Mais ils allaient devoir faire le grand nettoyage, à l'aveugle, et ce n'était pas sans rappeler à Kebur leurs dernières tribulations dans les égouts de Hlondeth -à lui et Belgos. Seulement là, ils étaient en territoire allié, et quand bien même ils échoueraient dans leur mission et y laisseraient leur vie, il y a fort à parier que la Compagnie enverrait quelqu'un les chercher et leur fournirait des funérailles dignes.


¤Eh bien ! Quel état d'esprit ! Allez, hauts les coeurs.¤

Le sonnlinor cessa alors de jacasser intérieurement et se rapprocha de Belgos, juste à temps pour saisir les quelques mots du guerrier Mulan. Engager des compagnons était bien trop dangereux !

-Je vais me permettre de répondre avant vous, commandant. Amur, vous avez raison sur un point. Notre nombre nous désavantage considérablement. Cependant, si Shar possède réellement une enclave dans une mine non loin d'ici, alors cette enclave possède tout ce qu'il faut en yeux et en oreilles dans le village. Si nous cherchons à engager du monde, quand bien même nous ne précisions même pas dans quelle optique, ça se saurait, et vous connaissez les rumeurs. Untel aura entendu cela, untel autre aura entendu le nom de Shar ... etc. Et puis on se retrouve avec un adepte de Shar dans le groupe, prêt à nous assassiner tous durant la nuit. Non. Nous ne pouvons pas nous permettre d'engager du monde. Cependant Belgos, je pense qu'il serait bon d'envoyer un message au Commandant Shevarra à la citadelle, pour qu'elle dépêche ce qu'il faut ici.

Bien sûr, il fit tout pour qu'Amur n'entende mot de cette dernière phrase pour ce qu'il pourrait s'offusquer que lui et Belgos n'outrepassent l'autorité de Kurtik. Il fallait du monde en plus, c'était certain, mais du monde de Sundabar, du monde fiable.



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écrit le : Lundi 08 Février 2010 à 00h03 par Kerlomar
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Le druide suivait le pas et vit surtout l'ensorceleur dont il ne connaissait pas le nom s'approcher de lui. Il se doutait que ce dernier souhaitait lui parler mais se qui se passait au-devant l'intéressait. Il voyait bien le groupe que les membres de la Compagnie des Marches étaient en train de former. A discuter dans leur coin, le druide comprit aussitôt le message implicite.

¤ Je ne suis pas là pour me faire des amis, seulement pour mener à bien une mission importante pour la Confrérie. Le reste n'importe pas. ¤

Cependant, car étant doté d'un minimum de politesse, Kerlomar se tourna vers Garjlaza et l'écouta entamer son prologue d'une conversation qui aurait pu être intéressante si cet imbécile n'avait pas été aussi stupide. Le regard que lui lança le druide fut pour l'ensorceleur sûrement une réponse explicite mais il préféra la répéter en des termes clairs afin de faire comprendre à cet impudent humain qu'il n'appartenait pas à l'espèce des charognards.

- Essayez vous d'entamer une conversation ou alors êtes vous en train de m'insulter ? Je ne suis pas ici pour l'or mais pour quelque chose de bien plus important que ça. Retournez donc à vos bassesses matérielles et allez casser les pieds d'un autre puisque visiblement c'est tout se que vous savez faire. Allez donc vous amuser avec votre belette qui doit bien souffrir de vous supporter.

La question que l'ensorceleur avait posé avait été véritablement très mal prise par l'humain en proie au doute et à la confusion sur sa mission et se qu'il était, se qu'il faisait. il se remettait énormément en question et il ne savait plus s'il était légitime pour lui d'être ici, d'accomplir cette mission voire même s'il était légitime pour lui d'ambitionner de devenir un Gardien des Feuilles à part entière. En effet, tout en lui allait à l'encontre d'une entrée dans un clan qui demandait toujours une certaine dose de sociabilité, alors que lui n'en avait aucune. Quand il était entouré, il se sentait oppressé et gêné dans ses mouvements. De plus, c'était sa deuxième mission et pour la deuxième fois, il se retrouvait dans des lieux exigües et ce n'était pas une mine qui allait l'aider à soigner sa claustrophobie existante. De plus, il avait l'impression que l'homme en armure parlait à son encontre et cela énervait et dérangeait énormément le damarien qui n'avait pas l'habitude des langues de bois.

¤ Que dois je faire ? Si je rentre, Isorion ne me fera plus confiance et je ne serai plus digne de servir la Confrérie. Mais suis je apte à la servir et à la représenter dans mes actions ? ¤

La remise en question chez le druide fut violente et soudaine. Il ne comprenait plus se qu'il était, se qu'il faisait et pourquoi il le faisait. Il ressentait le besoin de parler à Belgos, mais quand il ouvrit la bouche pour parler, aucun son n'en sortit. De même, lorsqu'il voulut répondre à Amur pour se qu'il pensait être une attaque ciblée, il ne put rétorquer quelque chose bien à lui. Refermant la bouche, cloué par le désarroi et la surprise, le druide se sentait étrange et ressentait le besoin d'être seul pour réfléchir. Cependant, il fallait qu'il parle à l'officier, qu'il lui dise qui il servait car Kerlomar se doutait bien qu'aucune confiance ne serait possible s'il ne se confiait pas un peu plus. Et là résidait tout le problème...



Que Maïlikki t'ait en sa sainte garde

Sorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie.
Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation.
Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours.
Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés.

Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque.

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écrit le : Vendredi 12 Février 2010 à 22h31 par Théodus
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Douzième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
12 martel 1373 (CV)

Lieu : Hospice de Marthammor, Marches d'Argent
Temps : nuages, éclaircies, - 3°
Moment : vers 15h25





Narration Amur, Belgos, Garjzlasa, Kebur, et Kerlomar :


La Mère Supérieure écouta Belgos annoncer leur départ et exprimer ses remerciements.

- Nous sommes honorés de votre présence, lui répondit la naine en s’inclinant. Et je ne vous remercierai jamais assez d’avoir escorté Marnuf sain et sauf jusqu’ici. Et nous attendions avec impatience son précieux chargement. Nous vous sommes infiniment reconnaissant pour tout cela, et sachez que nos portes vous seront toujours ouvertes. Faites bonne route jusqu’à Morteneige. Que Marthammor Duin guident vos pas et vous protège, dit-elle en levant les mains en signe de bénédiction.

Désireux de quitter l’abbaye, le groupe ne se perdit plus en politesse, et regagna la cour accompagné de Marnuf qui fit signe aux gardes d’ouvrir le portail.

- Au revoir, les amis ! lança gaiement le nain bien qu’il éprouva une certaine tristesse de voir s’éloigner ses compagnons de route.

Il agita longuement les mains tandis que le groupe entamait la longue descente menant à Morteneige.

Belgos ouvrait la marche. Auprès de lui, Amur et Kebur entamait une discussion. De même, Garjzlasa et Kerlomar échangeaient quelques paroles, mais sur un ton qui risquait de dégénérer.

Au même instant, très haut sur un escarpement dominant l’hospice, une silhouette encapuchonnée de noire observait les bâtiments. Elle n’avait rien manqué de la visite rapide des hommes de la Compagnie qu’elle suivait des yeux avec intérêt.

Le groupe accéléra le pas. Le temps étant toujours agréable, bien que la température baisse avec l’approche de la nuit, ils pouvaient progresser à un bon rythme, aidé par la pente et la neige quelque peu tassée par leur premier passage. Aussi, Morteneige apparut bientôt, et les soldats de la Compagnie en franchir l’une des portes.






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écrit le : Samedi 13 Février 2010 à 13h40 par Kerlomar
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Une fois dehors, libéré de la pression gênante et oppressante des épais murs de pierre de l'abbaye naine, Kerlomar se mit à respirer plus librement et avec plus d'entrain. L'air froid et piquant qui pénétrait dans sa gorge et ses poumons étaient revigorant, de même que l'air frais qui lui rosissait les joues et ne pouvait l'empêcher de retrouver une ombre de sourire. Pas à dire, seule la nature sauvage et dangereuse permettait au druide damarien de se sentir vraiment vivant, existant et surtout moins morose. Se qui était un défi au vu de se qu'il ressentait envers lui, le groupe et envers sa mission sacrée. Chasser les orques n'était pour lui qu'un pis allé, une sorte de distraction. Il se sentait en effet bien plus concerné par la destruction de non morts que l'envoi aux Neufs Enfers de Baator de créatures qui étaient installées dans cette région bien avant que les premiers colons humains commencent à en entendre parler. Et puis les Marches étaient loin d'être moches. Bien au contraire, les paysages enneigées semblaient féeriques aux yeux du druide valien.

Seulement, pour Kerlomar, la complète liberté n'était possible sans la présence de sa fidèle amie à plume. Dès qu'ils quittèrent l'enceinte froide de l'abbaye, il leva le poing droit, frappant plusieurs fois dessus tout en imitant les cris de la chouette et celle-ci vint s'y poser. Aussitôt il enfouit son visage dans le plumage brun du rapace et s'y abandonna un court instant avant de revenir sur le moment présent. Il avait envoyé promener l'ensorceleur un peu brutalement, mais il ne regrettait rien et afin d'être tranquille, il se plaça en fin de cortège, pouvant tranquillement observer les membres de la Compagnie discuter entre eux, et le mercenaire sans craintes de coups dans le dos. Car en effet, Haridian surveillait ses arrières bien plus attentivement et bien plus efficacement que n'importe quel humanoïde ne le ferait sûrement.

Pour le druide, la marche se déroula sans accrocs, sa solitude ne le dérangeait aucunement et il avait pris l'habitude de n'être guère bavard, Haridian n'étant pas doté du don de parole. Et d'ailleurs, la chouette et l'humain n'avait jamais eu besoin de mots pour se comprendre, se connaissant trop bien. C'est donc dans le silence le plus complet, seulement rompu par le crissement de ses pas dans la neige qu'il avançait, ne regardant même pas où il posait les pieds. Plusieurs fois il dut se reprendre pour ne pas glisser sur de la neige patinée, arrachant quelques croassement indignés de la part de la chouette posée bien tranquillement sur son épaule gauche. Cependant, malgré son apparente inattention, Kerlomar était on ne peut plus prudent et avait une main posée non négligemment sur la garde de son cimeterre, seul souvenir qui lui restait, hormis une cicatrice sur l'avant bras gauche, de sa précédente mission dans la région. Aussi quand ils passèrent les portes prétendument sécuritaires de la cité de Morteneige, son sourire disparut, laissant place de nouveau à une morosité et un enfermement sur soi plus profond. Il savait qu'il allait se retrouver face avec son patron et cela ne l'enchantait guère de devoir rendre des comptes à un autre que sa déesse.



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Fiche de Kerlomar Ribens
 
 
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écrit le : Jeudi 18 Février 2010 à 07h17 par Belgos Dalaèl
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Poursuivant leur route, Amur et Kebur s'entrenaient avec lui et leurs questionnements étaient légitimes.

- Je suis tout aussi septique que vous Amur, bien fou l'imprudent en de telles circonstances, il fit un clin d'œil à son ami Kebur,et crois-moi Kebur, de l'aide n'est jamais à négliger même si je peux comprendre ta position. Toutefois, j’ignore si la compagnie puisse dépêcher des renforts rapidement, je pars du principe que non. Si engagement il y a, nous devrons le faire à Morteneige en espérant tomber sur des gens aguerris et de confiance

Glissant un regard vers Amur puis sur son ami.

- En tout cas espérons que nous ne tomberons pas sur des spécimens comme ce Soran. Je l’avais jugé au premier coup d’œil me direz-vous, peut-être trop vite mais il semble que j’avais raison. L’homme se donnait un genre que nous connaissons que trop bien. Ce genre de personnage est dangereux et mettent rapidement la vie des uns et des autres en danger. Et quand ils disparaissent sans un mot, c’est pire ! Mais je préfère qu’il prenne ses jambes à son cou maintenant que quand nous serons dans le feu de l’action.

Il reprit un air plus sérieux et sur le ton de la confidence.

- Il y a trop d’incertitude dans cette affaire, trop de questions sans réponses, espérons que notre commandant aura une vue d’ensemble de la situation. Quant à nos deux compagnons, l’un me semble à mille lieux de là, et l’autre, l’autre est là pour une raison que nous ignorons encore bien que je pense qu’il fera un compagnon d’arme plus sûr, au moins, lui, nous savons ce qu’il pense. Pour l’autre, je ne sais pas encore, je n’aime guère les gens versatiles, surtout si je dois leur tourner le dos. quand je croise son regard, j’hésite entre lire dans ses yeux du mépris, de l’écœurement ou pire encore.Il faut que cela change.

Oui, Garjzlasa était bien loin de s'intégrer au groupe de la compagnie et pour cause, il était proprement invisible, sans goût, sans saveur. Il était prêt à parier que ce Garjzlasa ne l'aimait pas, voir le détestait, mais ce n’était pas cela qui dérangeait le demi-elfe, l'homme appartenait pas présentement à la Compagnie des Marches, ce qui changeait singulièrement les choses. Fort heureusement, Amur et Kebur étaient là et le rôdeur ne doutait pas un instant qu'ils pourraient compter sur eux à l'avenir, ils étaient d'un bois tout à fait différent. Belgos devait s’assurer que l’humain s’extériorise, prenne les devants et s’intègre. Mais cela ne dépendait pas seulement de lui.

Il ralentit le pas l'espace de quelques secondes faisant signe à ses deux camarades de continuer pour se faire rattraper par l'ensorceleur et parla peu mais bien.

- Garjzlasa, je vais vous parler sans ambage, j'espère que vous le prendrez bien et si ce n'est pas le cas, je ne pourrai pas y faire grand chose. Vous semblez si…lointain et vous ne semblez guère m’apprécier pour une raison que j’ignore ! Si vous vous fiez aux apparences, c’est une mauvaise chose, vous pouvez me croire. Je ne suis pas votre ennemi, pire, ici, je suis l'un de vos meilleurs amis, si si croyez-moi. Cela vous fait une belle jambe me direz-vous mais c'est ainsi que nous Frère et Soeurs des Marches raisonnons. Nous nous faisons mutuellement confiance, parlons vrais et agissons toujours avec raison et dans l'adversité nous remettons nos vies entre les mains de nos frères d'arme et quand nous sommes au repos, fête et réjouissances doivent être de mise. Vous avez vu Soran, sans doute tiendriez-vous de son côté en disant que mes actes ou paroles envers lui n’étaient guères justifiés mais en êtes vous certain ? Solan avait dépassé les bornes en agissant inconsidérément dans la taverne, il aurait pu mettre nos vies en danger. Puis l’homme s’est renfermé fait le choix de nous quitter manquant à sa parole mais ceci est une autre histoire et sans doute nous a enlevé une épine du pied avant qu’il ne soit trop tard.

Ses paroles étaient dures certes, mais elles étaient vraies. L’utilisation de la magie dans certaines cités ou dans certains lieux publics était réglementée et les sanctions à la mesure de l’interdit, cela aurait pu dégénérer aussi… Il tourna la tête vers l'homme.

- Ne vous trompez pas d'ennemi Garjzlasa! Si vous avez quelque chose à dire, à me reprocher n'hésitez pas, faite le maintenant. Il est mauvais de tenir des rancœurs ou de s'isoler à dessein, croyez-moi. Je vous le redis, vous êtes libre d’accepter de poursuivre votre route avec nous membres de la Compagnie, de votre Compagnie et d’apprendre à nos côtés bien des choses mais aussi de nous permettre de vous connaître. Hélas, si vous pensez que cela va au-delà de vos forces et capacités, il est peut-être préférable que vous choisissiez une autre voie…Nous y gagnerons tous les deux bien que je préfère la première solution. Vous pouvez me croire.

Voilà Belgos l’avait dit, il invitait l’ensorceleur à ne pas s’enfoncer dans une situation qui allait, pour lui, ne pas tarder à devenir insupportable. Comment pouvait-on s’épanouir pleinement si le malaise qu’on ressentait prenait de plus en plus d’ampleur ?

- Oui, je suis l’un de vos sous-officiers, et si j’aime croire pouvoir compter sur tous mes hommes; je n'en reste pas moins, à leur écoute, c’est essentiel. Vos vies sont précieuses. Prenez-le temps de vous faire une opinion sur le long terme et non à la va vite. Parlez donc à Amur et Kebur, prenez le temps mais surtout ne restez pas ainsi. Et sachez que je reste à votre disposition et que je serai toujours à votre écoute.

Un large sourire sur son visage, il avait parlé franchement, Belgos lui fit un petit signe de tête et rejoignit l'avant garde pour laisser méditer l’ensorceleur.

Le temps passa vite, plus vite qu'à l'aller. Voilà qu'ils entraient déjà dans la ville....

- Bien il est temps que nous rejoignons Kurtik mes amis....



Ce message a été modifié par Isórion le Samedi 20 Février 2010 à 14h29



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Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis.

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Fiche Belgos
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Dimanche 21 Février 2010 à 11h25 par Kebur
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En espérant tomber sur des gens de confiance ... voilà une assertion que le sonnlinor aurait bien voulu ne jamais entendre. Les intrigues religieuses pour le contrôle d'une région étaient déjà bien difficiles, quasi inextricables sans la force brute, mais si en plus ils s'obligeaient à ne dormir que d'un oeil et à surveiller tous les membres du groupe ...

Bien sûr, le jeune nain s'en tiendrait toujours à sa position, et à son jugement : c'était bien trop risqué. Cependant au niveau des décisions, il n'était plus sur un pied d'égalité avec Belgos : ce dernier était son officier supérieur, et il se devait de prendre les décisions, qu'elles soient contestées ou non. On engagerait.

Alors Kebur cessa de ruminer, puisque la décision était prise, il était inutile de discuter. Et c'est quand le groupe arriva en vue du village de Morteneige, que Kebur se tourna de nouveau vers le guerrier humain :


-Dites moi, Amur, vos traits ne me sont pas familiers ... Est-ce trop indiscret de vous demander de quelle contrée vous arrivez ? Je reviens de loin, mais j'ai comme l'impression que vous venez de plus loin que moi, je me trompe ?

Que faire d'autre que passer le temps avant de rejoindre Kurtik ? Faire connaissance est toujours un moyen de s'assurer des alliés de premier choix ...



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écrit le : Dimanche 21 Février 2010 à 16h13 par Emilienne
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Tout ce qui se passa durant ce petit bout de chemin déstabilisa totalement l’ensorceleur. C’était la conversation a laquelle il s’attendait le moins, et chaque mot du demi-elfe étonnait le nouveau membre de la compagnie. Pour la première fois depuis la rencontre à la fourche, il commençait a comprendre l’état d’esprit de la compagnie des marches, qui lui était jusque là inconnu. Plutôt réceptif, après avoir encaissé les paroles de Kerlomar, il ne jugea pas nécessaire de réveiller Sirth.

D’abord étonné de le voir arriver pour discuter, il écouta les premières paroles de Belgos en grommelant son approbation superficielle dans un premier temps. Ce qu’il disait était juste et vrai, mais Garjzlasa avait tout de même du mal à admettre qu’il était dans l’erreur. Il parut ensuite plus intéressé quand le demi-elfe lui parla de la compagnie. Cette facette de la compagnie lui permit de comprendre la compagnie, et l’attitude extérieurement ambiguë de ses membres, qui paraissait maintenant évidente. Apres un court rappel à propos de Soran, qui lui remémora le personnage à la fois imposant et comique, Garjzlasa approuvait désormais, portant de l’intérêt aux paroles de son chef, mais restant tout de même méfiant.

-Sachez que je ne me défilerai pas, contrairement à ce Soran. Il n'aurai en aucun cas du se joindre à la compagnie et partir l'instant d'après, c'est insensé... Mais vous avez raison, ne nous attardons pas sur ce sujet : poursuivez, je vous prie.

La suite du discours de Belgos mettait clairement au défi l’artier, qui mordit à l’hameçon comme l’avait prévu son interlocuteur.

-Je profite effectivement pleinement de mes libertés, et je me satisfais de cela. Si cela peut vous aider à mieux comprendre ma position, je vais vous l’expliquer. Je fais donc tout d’abord remarquer que cela fait moins de deux jours que nous nous sommes rencontrés, et qu’il n’est pas facile d’aborder des sujets de discussion avec un groupe aussi soudé que le votre, sans en connaître les habitudes et les mœurs. Je découvre à l’instant ces règles de vie, que j’aurai préféré obtenir à mon adhésion. De plus, une prise de position s’avère difficile pour moi, avec l’étrange relation que vous entretenez avec votre allié Kerlomar. Je vous avoue que cette histoire me met mal à l’aise. Je souhaite aussi souligner que dans un groupe, les messes basses peuvent être mal interprétés, et j’ai souvent senti un certain reflux, semblant donner l’impression que je n’avais pas ma place dans aucune des discutions entre Amur, vous et le nain. Avouez qu’avec un peu de recul et d’empathie, vous pouvez sûrement comprendre ma position, ma vision de votre communauté, vue de l’extérieur. Il marqua une courte pause, ayant fini de vider son sac. Et sachez que je vous crois sur parole, et vais dorénavant tenter de tenir compte de vos conseils. Peut être, un jour, il me paraîtra naturel de parler « notre » compagnie, mais cela n’est pas encore le cas pour l’instant, et j’en suis le premier désolé.

L'humain se détendait au fil de la conversation, de plus en plus à l’aise, content d’avoir l’occasion de parler franchement. Il était bien plus qu’étonné par le comportement de son supérieur, qui, jusque là, avait paru très froid et distant envers les nouveaux arrivants du groupe. Attentif à l’éventuel retour de Belgos, il se réjouit de le suivre jusqu’au reste du groupe, sans la moindre gêne et sans complexes aucun. Ce rapprochement lui apparaissait à l’instant même comme ... normal, et ... naturel. Il s’étonnait à présent que malgré son penchant social, il se soit senti si mal auparavant. Il laissa simplement échapper deux syllabes a son chef, sincerement, qui saurait sûrement conclure son analyse de la conversation.

-Merci.



"Cesse de te plaindre! Tu auras tout le temps de te reposer une fois mort."

La fiche de Garjzlasa

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écrit le : Vendredi 26 Février 2010 à 22h15 par Théodus
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Douzième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
12 martel 1373 (CV)

Lieu : Morteneige, Marches d'Argent
Temps : nuages, éclaircies, - 5°
Moment : vers 16h10






Narration Amur, Belgos, Garjzlasa, Kebur, et Kerlomar :


Kurtik attendait sa petite troupe à l’entrée de Morteneige. Il leva son regard vers le ciel clément depuis peu. Il espéra que le temps se maintiendrait jusqu’à l’arrivée des ses hommes. Faisant les cents pas, il repensait à l’entretien qu’il venait d’avoir avec la Dame Piqueglace.

Soudain, son regard fut attiré par un mouvement au loin. Il plissa les yeux, mais dû encore attendre un moment avant de reconnaître ses hommes. Quand ils franchirent la porte, le nain leur lança d’une voix forte et amicale un large sourire aux lèvres :


- Rien de meilleur qu’une petite marche dans la neige pour la santé !

Le chef de phalange éclata d'un rire sonore.

- Je suis content de vous revoir. Mais où est Soran ? Est-il encore à l'hospice ?

D'un geste quelque peu exaspéré, il leur fit signe de les suivre et les emmena dans un renfoncement tout proche où ils pourraient parler en toute quiétude. Cependant, le nain resta sur la réserve. Des oreilles indiscrètes pouvaient se trouver à portée malgré ses précautions. Il ne fallait pas oublier qu'ils se trouvaient dans un lieu publique.

- Comme convenu, je me suis entretenu avec la Dame Piqueglace. Je vous résumerai ce soir ses demandes, et ce que nous sommes en mesure de faire. Pour l’instant, je vous l'avais promis, vous pouvez prendre un moment pour faire des achats. Vous pouvez aller chez Haskar Bordeleau qui vends des flèches, des cordes, des sacs à dos, et plein d’autres choses. Sinon, il y a Morwenna Dresdtinn, une apothicaire. Il y a d’autres magasins d’après ce que l’on m’a dit. A vous de les chercher. Rendez-vous dès que la nuit sera tombée, à la Maison Piqueglace, au nord-est de la ville. La Dame Piqueglace nous a invité à dormir dans son manoir. Ne tardez pas trop. Il vous faudra dormir tôt. La journée de demain, et surtout la prochaine nuit risque d’être agitée.

Kurtik les fixa un à un :

- Si vous n’avez pas de question, vous êtes libre. Belgos, s'il te plaît, reste un instant pour me rendre compte de ta mission à l’abbaye. Et parles-moi déjà de Soran, demanda le chef de phalange sur un ton contrit.




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écrit le : Vendredi 26 Février 2010 à 22h55 par Kebur
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Ainsi, ils avaient quartiers libres pour la fin d'après-midi ... Il y avait de quoi se réjouir, mais le silence d'Amur avait un peu renfrogné le sonnlinor. Tant, qu'il en venait presque à se demander si ses questions s'étaient avérées trop indiscrètes. Et il n'avait même pas souri à la boutade de Kurtik.

Toutefois, il avait d'autres choses plus présentes en tête, entre autre l'implication possible de Shar dans leur affaire. A l'abbaye, comme Belgos avait commandé le départ, Kebur avait manqué de temps pour aller consulter la bibliothèque et voir ce qu'il pourrait y trouver. Et il était hélas fort peu probable qu'une autre source de documents se trouve dans le village. Bien sûr, il pouvait en appeler au savoir de ses ancêtres, et en prenant en compte la précipitation avec laquelle les choses s'agençaient, il pensait bien le faire le soir même. Seulement, c'était avant de savoir qu'ils étaient invités à dîner chez les Piqueglace.

Il prit donc la décision de consacrer une bonne poignée de minutes à se rendre présentable avant de monter au manoir, chose qui serait heureusement aisée grâce aux soins qu'il avait accordé à sa personne et à son armure durant les quelques jours où Belgos et lui étaient restés stationnés au Fort. Une autre décision fut de rester avec Belgos durant les quelques heures qu'ils avaient à tuer, pour pouvoir discuter, et surtout parce que le jeune nain sentait que dans une telle atmosphère, il n'était pas bon pour de nouveaux arrivés de se promener seuls si tard dans la journée. Ce que décideraient Garjzlasa, Kerlomar et Amur, cela les regardait. Lui, il comptait bien rester vivant une nuit de plus, et en forme.

Aussi quand Kurtik demanda un rapport à Belgos, Kebur resta un pas derrière, sans bouger tant qu'il ne lui serait pas demandé de parler. Si bien sûr il n'était pas le bienvenue, alors il partirait seul, mais il n'appréciait réellement pas cette idée, tant l'ombre de Shar était de mauvaise augure.
Peut-être pourrait-il tout de même trouver une pipe finement taillée, ou un peu de tabac nordique ...



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écrit le : Samedi 27 Février 2010 à 15h17 par Kerlomar
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Accueillis à l'entrée du bourg par l'officier de la Compagnie, le nain Kurtik qui fit preuve d'un brin d'humour, Kerlomar soupira et regarda ses pieds. Ses bottes légèrement mouillées par la neige semblaient un peu plus blanche à leur bout. Relevant la tête car il ne souhaitait pas qu'on pense qu'il avait fait ça par soumission envers un être naturellement plus petit que lui, même si plus fort. Kerlomar ne le craignait pas, il était trop indépendant pour craindre le membre du peuple vigoureux, même si pour l'instant, il était son subordonné. Mais il avait toujours eu plus d'affinité avec le peuple barbu que le peuple elfe. Aussi s'approcha t-il en même temps que les autres afin d'entendre, avec plaisir, qu'ils avaient droit à un temps libre qu'il comptait bien mettre à profit pour acheter se qui lui manquait pour être opérationnel à cent pour cent. Cependant, son contentement fut quelque peu soufflé par Kutik qui demanda à Belgos Dalaèl de rester avec lui afin de lui parler de l'absence de Soran ainsi que sûrement se qui s'était passé à l'abbaye des nains. Kerlomar s'attendait à recevoir remontrances et questions ce soir, aussi s'esquiva t-il le plus vite possible.

Seul dans les rues, seulement accompagné de son fidèle compagnon bien silencieux, qui ne se privait pas de l'observer de ses grands yeux ambrés, comme faisant des remontrances silencieuses mais non moins compréhensible. La complicité entre les deux êtres était elle qu'il n'avaient guère besoin de mots. Le druide soupira de nouveau et acquiessa d'un signe de tête. Dès qu'il verrait de nouveau Kurtik, il irait lui parler et lui donnerait toutes les informations qu'il n'avait pas encore partagé. Il lui apprendrait même pour qui il travaillait et quel était le but de sa mission. Se sentant un peu mieux et sachant qu'après, les membres du groupes sauraient qu'ils peuvent lui faire amplement confiance et qu'il est de bonne foi.

Plus léger, le coeur moins pesant, Kerlomar entra dans une boutique conseillée par Kurtik et sortit sa bourse. Saluant le propriétaire d'un signe de tête, demandant à Haridian de rester dehors à l'attendre et surveiller les alentours. Il nétait pas très rassuré. Il ne connaissait pas grand chose du culte de Shaar mais il se doutait que s'ils aimaient s'entourer de morts vivants, et si leur déesse était bien la maîtresse de la toile d'ombre, il fallait faire attention. Kerlomar ne savait pas si les membres du culte savaient qu'un groupe avait été formé pour les combattre et de préférence les vaincre mais il préférait rester prudent. Comme disait un vieux proverbe : " prudence est mère de sûreté. " Cessant de penser au mal qui pourrait arriver, le druide trouva enfin se qu'il cherchait : une sacoche à composantes magique. Même s'il n'était pas magicien, il avait besoin de certaines composantes pour lancer quelques uns des sorts qu'il connaissait. Il la prit et en apporta le prix au vendeur avant de sortir. Faisant signe à Haridian de prendre son envol, il s'engagea dans les rues de la ville.

Kerlomar marchait d'un pas vif dans la rue, resserrant sa cape autour de ses épaules autant pour ne pas avoir froid que pour cacher son cimeterre ainsi que sa fronde, tous deux à sa ceinture. De plus, il avait l'impression d'être observé et essayait de lutter contre ce sentiment qui lui enserrait la gorge. Heureusement, il parvint à l'auberge de la Rose et du Marteau où il avait pu louer une chambre la nuit précédente. Il traversa la salle commune en courant presque et arriva dans sa chambre. Il attrapa ses affaires et fourra le tout dans son sac avant de sortir et d'aller au comptoir rendre la clé et payer une nuit. Ressortant, il fit signe à la chouette brune de prendre un peu d'avance et il parti pour la partie nord est de la ville. Il arriva un peu avant la tombée de la nuit devant la maison des Piqueglaces et se mit à faire les cent pas devant la bâtisse, attendant le reste du groupe.



Que Maïlikki t'ait en sa sainte garde

Sorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie.
Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation.
Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours.
Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés.

Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque.

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Fiche de Kerlomar Ribens
 
 
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