L'Héritage d'Earlann, Dernière halte avant la forêt....

Après que le garçon se soit enfuie de l'écurie, elle jetta un regard rapide vers le messager volant.
Ademara écouta attentivement les ordres de Ina.

Même si elle partageait le point de vu de la druidesse, elle admis que ils ne pouvaient faire autrement que de se séparer.

Mais la prêtresse ignorait où se trouvait Katrina et ces gardes du corps.
De plus, que faire une fois qu'elle les auraient rejoindre. Préciser que Elwin avait été kidnapper cela allait de soi, mais l'elfe de la lune pensait qu'il valait mieux que Katrina reste en sécurité à Olostin entouré de ces gardes du corps.

D'une voix claire au léger accent elfique, elle fit part de ces inquiétudes à la jeune femme postée devant elle.



Ce message a été modifié par Isórion le Samedi 18 Juillet 2009 à 12h14

Dix-neuvième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
19 Eleinte1372 (CV)

Lieu : Fort Olostin, Voie des Landes Eternelle
Temps : Petite pluie et vent frais
Moment: Début de soirée

MJ
Narration: Ina et Ademara

na malgré son jeune âge, montrait une détermination surprenante, ainsi la druidesse se mit à réfléchir vite, très vite. Sortir d’Olostin allait être un casse-tête. Qu’à ne cela tienne, Ina était parfois tête brûlée. Elle qui quelques instants plus tôt s’était rangé à l’avis d’Ademara en acceptant qu’elle se joigne à elle, devait coûte que coûte sortir de là. Et à ce moment précis, plantée devant un sergent du guet qui ne devait pas avoir vu tant d’agitation depuis quelques chevauchées, ils plaidèrent leur cause. Le vétéran confirma bien aux deux Gardiens le passage d’un homme et d’une femme empressés (Ils le seraient à moins) et Ina n’eut guère besoin d’insister pour se laisser ouvrir les portes après avoir généreusement offert quelques piécettes pour les bonnes œuvres du guet. ( Cinq pièces d’or rien que ça…) Après tout, c’était leur problème si elles voulaient s’aventurer de nuit en dehors d’Olostin, de plus ils attendaient le retour du chevaucheur, donc pourquoi refuser, il était encore tôt. Les portes s’ouvrirent donc sur elles et se refermèrent les laissant dans l’obscurité. Le message de Tasia qui virevoltait au vent arriva à ce moment là.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Egill et moi sommes en route vers le sud. Elwinn devrait se trouver dans cette direction, à une demi-lieue d'Olostin. En chemin, tu vas trouver mon cheval attaché à un arbre. Nous craignons que la vie d'Egill ne tienne qu'à quelques heures, ou minutes. Et, sans doute, ne serons-nous sans doute pas trop de quatre pour affronter les personnes qui l'ont enlevé, Ina

Pas trop de quatre ? Une évidence...

MJ
Narration: Tasia et Egill

Tasia lance armure de mage sur elle même : Durée 1h.

a créature volante n’attaqua pas. Pourquoi l’aurait-elle fait ? Telle n’était pas son rôle, non, pour elle mieux valait-prévenir que guérir. Ainsi Egill et Tasia se retrouvèrent seuls sur le chemin, duo improbable mais plus complémentaire qu’il n’y paraissait. Tasia se rapprocha de la silhouette imposante du barbare, elle pouvait sentir les émanations du champ de force qui l’entourait et qui dans un sens ne pouvait la réconforter. Deux solutions s’offraient à eux. La première, était qu’ils continuaient leur route pour aller secourir Elwin, la seconde, c’était attendre d’éventuels renforts mais là, malgré le message envoyé par Tasia, cette dernière ignorait ce qui se passait à Fort Olostin et que faisaient Ina ou Ademara.

MJ
Narration: Asulf, Jnaya

sulf ne mit pas longtemps à gravir les marches qui menaient à l’étage, sa silhouette imposante prenait presque tout l’espace dans l’escalier. Peu désireux de discuter avec Katrina, il avait prit l’initiative et son humeur était à deux doigts de devenir massacrante. Une servante le précédait et le conduisit jusqu’à la chambre qu’elle ouvrit. Elle se retrouva plaquée contre la porte qu’elle venait d’ouvrir tandis que le reghed entrait à pas vif, ses sens exacerbé et sa hache familiale prête à massacrée séance tenante tout intru qui aurait eu l’indélicatesse de pénétrer à l’intérieur.

La chambre était élégante, dominée par quatre lits d’une personne de bois peints, poussés contre les murs de pierre. Une cheminée était en train de ronronner. Sur la gauche d’Asulf, une tenture cachait à la vue de tous un espace hygiénique que le barbare eut vite fait tiré pour aller voir de quyoi il en retournait. Une salle de bain sommaire avec une fenêtre aux volets fermés. Un grand baquet en bois qui faisait office de baignoire surmonté d’un pavillon de toile nouée au sommet d'une perche de bois qui surmonte la cuve, une pile de draps sur une table, des brocs et quelques ustensiles. De base. Rien de suspect. Quand il se retourna, il se retrouva face à la servante qui désigna d’un doigt timide le baquet en bois.

- hum…vous serez combien à prendre votre bain pour que je puisse préparer celui là? Et dois-je aussi préparer celui de votre chambre messire ?

Au même instant, Katrina et Janaya pénétrèrent dans la chambre et Katrina poussa un soupir de soulagement en se laissant tomber sur un des lit, celui le plus près de la porte…

- Enfin !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Du confort !

Et pendant ce temps…Elwin hurla de nouveau et sa volonté se fissura….

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Sous la torture Elwin poussa encore une fois un cri. Il ne pouvait plus retenir sa souffrance, la douleur était insoutenable. C’était un hurlement presque inhumain qui sortait de sa bouche, le bruit d’une bête qui agonisait était peut être plus doux à entendre. Les êtres vivants n’avaient pas à souffrir autant. Pas au point de ne plus éprouver la moindre condition de fierté. C’était ce que pensait Elwin. Peut être aurait-il pu tenter de résonner ses tortionnaires mais tout le monde ne pensait pas comme lui. Tout le monde n’était pas qu’amour. Au fur et à mesure qu’il souffrait, la rage du rôdeur pour Katrina disparût, il n’y pensait plus. Il ne pensait plus qu’à lui-même à présent et tenta un instant de se résonner en répétant doucement et désespéramment à voix basse son credo :

-Je ne suis qu’amour et je ne trahirai personne.

Il n’y avait plus vraiment de cohérence ni de conviction dans ces mots. Ce furent les paroles simplistes et réductrices d’un idéaliste aujourd’hui enfoui sous le sang et la haine. Et la torture un supplice qui remettait en cause des années de mode de vie et de croyances naïves. L’heure n’était plus aux actes de bienveillance ou à la protection de Katrina, ni même du groupe. Car Elwin savait que s’il dévoilait tout ce qu’il savait de l’humaine, cela abattrait sur elle et donc sur ses compagnons d’autres foudres. Mais Elwin avait appris dès son plus jeune âge à survivre. Et de lourds sacrifices étaient parfois nécessaires pour ce faire. Poussé jusqu’à un point où il n’avait plus aucune fierté ni volonté le novice parlerait. Ce point était atteint. Il aurait maintenant était capable de n’importe quoi pour s’assurer la vie. Peut être qu’un coup de plus aurait suffit à ce qu’il s’écroule sur le sol et s’agenouille à ses tortionnaires pour les supplier en pleurant.
La trahison… Ses pensées étaient bien loin de ce terme. La survie : oui c’était cela, comme bien souvent. Mais l’acte qu’il allait commettre serait néanmoins irréparable et il lui faudrait du temps pour racheter son honneur si jamais il reverrait ses compagnons un jour.

Ne pouvant plus d’avantage subir cette torture il hurla finalement, la voix brisée par ses cris de douleurs d’avant, sa gorge le brûlait rien qu’à parler.

-Stop ! Arrêtez ! Je vais tout vous dire ! Il sanglota un instant à ces paroles ne se reconnaissant pas dans ses actes. Il imaginait le sourire sadique et satisfait de l’elfe derrière le bout de tissu qui lui masquait la vue.

-Katrina Illance Davion…Je l’ai rencontré il y a quelques jours. Elle sort de l’université de Lunargent et part retrouver son père disparu en Haute-Forêt. Un archéologue, il travaillait dans les Monts Etoilés, Artémus Illance Davion. Il y aurait un mois il me semble. Elle est une représentante du Manoir du Crépuscule. Je ne sais rien d’autre sur elle ni même si elle a d’autres motivations. Les paroles du demi elfe étaient entrecoupées d’un essoufflement constant, telle une bête épuisée. C’était terrible rien que d’entendre ses propres mots. Tout cela était sorti presque naturellement, et après coup il se sentît très peu libéré du joug de l’elfe mais au combien coupable. Il reprît son souffle encore et encore et après un moment déclara :

-A présent que j’ai répondu à vos attentes, libérez moi, par pitié. Libérez moi et laissez moi seul à ma honte.

Elwin éclata une nouvelle fois en sanglots, sous ce bout de tissu oppressant, avec l’odeur nauséabonde du sang. Jamais il ne s’était senti aussi bas. Il sentirait chaque instant le poids de sa trahison et ses compagnons le regarderait sûrement autrement. Jusqu’au moment où il rachèterait son honneur. Seul, il gémissait en silence, tandis que les larmes perlaient sur son visage sale.

¤ Pardonnez moi Sylvanus, pardonnez moi mes compagnons. Par pitié, pardonnez moi. ¤

Le cœur de la prêtresse battait la chamade, le temps était compté. Sehanine seule savais ce qu'était entrain de faire les ravisseurs à Elwin. Egill et Tasia avait pris les devant en remontant la piste des kidnappeurs et semblait avoir retrouvé leurs traces. Cela indiquait que les mercenaires ne s'étaient pas éloignés bien loin de la ville, mais le soulagement de Ademara fut de courte durée.
Pourquoi donc s'être simplement retiré à l'extérieure de la citée ?

Cela n'augurait rien de bon. Leurs pas sur les pavés résonnaient dans la ruelle déserte qu'elles avaient empruntées. Celle ci déboucha sur la sortie principale de la ville. Après une négociation, les gardes ouvrirent les portes de fort Olostin. Joignant le geste à la parole Ademara passa les grandes portes en chêne.Au même moment un oiseau se posa sur l'épaule de Ina et lui parla d'une voix assez familière. Quand celui ci eu finit, Ademara lança,

- Allons-y!

Elle fit signe à la druidesse de la suivre pour retrouver au plus vite le reste de ces compagnons.

Katrina s’était à peine jeter sur un lit, que la jeune moniale eut comme un léger frisson sous la nuque. Comme si la souffrance de quelqu’un qu’elle connaissait lui parvenait ou comme si elle avait le sentiment que quelque chose n’allait pas.

Elle regarda Asulf et leva un sourcil, suivit d’un léger signe de tête afin de savoir s’il avait déjà inspecter les lieux et que tout allait bien.

Elle fit néanmoins une rapide évaluation des lieux, avant de jeter un coup d’œil dans la salle de bain.

- Nous prendrons le bain ensemble Katrina ! Vous ne devez pas rester seule, quoi qu’il advienne. Asulf, surveillera la chambre pendant ce temps, ensuite il prendra un bain s’il le désire.

La jeune femme posa ses affaires au pied du lit se trouvant à gauche de l’entrée, et proche de la salle d’eau.
Elle fit signe à la servante d’apporter le nécessaire pour préparer le bain. Elle allait la laisser préparer le bain, mais surveillerait ses moindres faits et gestes.

Dix-neuvième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
19 Eleinte1372 (CV)

Lieu : Fort Olostin, Voie des Landes Eternelle
Temps : Petite pluie et vent frais
Moment: Début de soirée

MJ
Narration: Ina et Ademara

na et Ademara n’avaient pas pensé à prendre leur monture pour rejoindre leurs compagnons, à l’image de Tasia, dommage cela aurait-été sans doute un gain de temps et d’énergie mais toutefois, les enfants de Thüldae étaient parvenus à sortir d’Olostin, c’était déjà satisfaisant. Restait maintenant à retrouver leurs compagnons. Les deux gardiens sylvestres se mirent à courir, en silence. Tout juste Ina consentit à révéler à l’elfe argenté le contenu du message de Tasia. Courir à en perdre haleine et soudain, sous une clarté lunaire intermittente, ils repérèrent le morceau de tissu laissé par Tasia accrochée à un arbre de manière évidente. A défaut de cheval, Ina et Ademara surent qu'ils se trouvaient sur la bonne voie.

MJ
Narration: Tasia et Egill

Armure de mage sur Tasia : Durée 50 mn.

gill avançait à un bon rythme, Tasia parvenait à le suivre sans difficultée. Cette dernière ne se plaignait pas, elle disposait d'une monture qui lui permettait de suivre le rythme soutenue de l’uthgardt, qui ne serait jamais aussi rapide qu'un cheval. Justement, au bout d’une dizaine de minutes, ils arrivèrent à une patte d’oie. Des traces de chevaux allaient aussi bien vers la gauche que vers la droite.

MJ
Narration: Asulf, Jnaya

atrina se releva d’un bond, fort heureuse de se retrouver là. Lissant sa tenue, elle répondit à la servante.

- Je prendrais mon bain la première et seule ! Asulf et Jnaya le prendront juste après moi, je ne tiens pas à avoir à mes côtés des personnes qui sentent la sueur ou toute autre odeur olfactive dès plus désagréable. J’aime qu’on tienne une certaine quand on me sert ! Avez-vous aussi des vêtements neufs ? Je crois que mon bon Asulf ici présent à besoin de voir sa garde robe renouvelée non ? Quant à vous Jnaya, faite savoir ce dont vous avez besoin, sait-on jamais, si c’est possible, je me ferais un plaisir de vous l’offrir.

Elle s’empara de ses affaires.

- Ah, une dernière chose, mes garde du corps se relaieront à l’extérieure pour surveiller l’accès à ma chambre….faite préparer une chaise pour qu’ils puissent avoir des conditions décentes.

Elle fit son sourire charmeur à Asulf.

- Et si cela ne te dérange pas Asulf, tu pourrais prendre en premier ta faction pendant que nous autres…damoiselles, puissions nous détendre dans notre bain.

Ne s’attendant nullement à ce que le barbare puisse émettre un avis défavorable, elle alla dans la modeste salle de bain, dissimulée derrière la tenture et commença à se déshabiller avec l’aide de la servante. Elle allait également profiter pleinement d’un bon bain.

MJ
Narration: Elwin

¤ Ils sont deux et se dirigent dans notre direction.¤ avertit mentalement la voix fluette de sa compagne. La femme qui interrogeait Elwin ne détourna pas un seul instant son regard du visage encapuchonné d’Elwin qui avait de plus en plus du mal à respirer, ce dernier avait parlé et ses révélations n’avait rien apporté de nouveau à la femme, qui se releva.

¤ Où se trouve Quorazz ?¤

¤ Prêt pour les accueillir, d’après ce que j’ai vu.¤

¤ Parfait….¤

Se frottant les mains et jetant sur le demi-elfe un regard méprisant, sa voix légèrement teintée d’accent elfique résonna de nouveau, en commun avec une pinte d'irritation.

- La prochaine fois Xéna…fais moi plaisir sache choisir nos indicateurs avec soin, cela évitera de nous faire perdre un temps précieux..

Il n’y eu pas de réponse. Sorte de consentement muet ? Elwin ne le saurait jamais. Dévasté par cet interrogatoire musclé et honteux, le rôdeur se sentait désespérément seul. La voix féminine renchérit, autoritaire.



Malgré son état, Elwin décela une soudaine agitation autour de lui, presque frénétique, soudain, à travers le tissu, il sentit l’haleine chaude de la femme qui lui susurra doucement quelques mots en espruar.

… … …’ ’ … ’

Et ce fut le silence….



Ce message a été modifié par Isórion le Lundi 27 Juillet 2009 à 18h18

Ce fut presque découragé que le barbare parvint au croisement. Il ne s'attendait certes pas à trouver si rapidement les ravisseurs de son compagnon ; mais il avait au moins espéré pouvoir suivre une piste visible et - surtout - unique et précise. Or la route se divisait à présent, tel un nouveau coup bas du sort.

L'illuskien se tourna vers Tasia qui, aidée de sa monture, arrivait à son niveau. La fine pluie qui traversait les feuillages, alliée au vent, rafraichissait les muscles échauffés des jambes d'Egill. Il respira fortement, jetant un oeil afin de tenter d'apercevoir à nouveau l'étrange créature qui les avait survolés.

Il n'avait pas défait son bouclier et restait tant que possible sur le qui-vive. L'animal volant avait agi de facon mystérieuse ; et rien ne pouvait plus inquiéter l'uthgardt qu'un comportement indéterminé et indéfinissable.

- Chier! Comment qu'on fait? rugit-il à l'attention de sa soeur de Thuldaë (même s'il n'était pas encore près de la considérer comme telle.)
- Je vas pas jouer à la pile ou la face avec la vie d'Elwin. Faudrait que on se sépare. Et le premier qui trouve un truc, il peut prévenir l'autre avec la broche du loup en fer.

Il tripota le pendentif qui était accroché à son cou, juste à côté du symbole de son totem, l'Arbre-Fantôme, que sa soeur lui avait offert lors de son départ de Grand-Père Arbre. Sa main glissa d'ailleurs furtivement sur celui-ci.
- C'est le mieux je le pense. Faut faire une marionette en brindille, non? J'ai jamais fait mais je trouverai.
Ce disant, et contrairement à son habitude, il attendit la réponse de Tasia.

A l'extérieur de fort olostin, Ademara resserra autour d'elle sa cape sous la brise légère qui s'était levée.
Elle mis également sa capuche pour protéger ces cheveux soyeux de la fine pluie qui tombait sur la Haute foret, laissant quelque boucle dorées ainsi que ces oreilles pointues s'en échapper.

La nuit était son allié et désormais elle était plus forte que jamais.
Observant la route, ces yeux prirent une teinte plus foncé, celle d'une prêtresse de Sehanine visiblement très peu contente.

Les deux femmes partirent à vive allure sur la route humide.
Voyant Ina s'arrêter net, la prêtresse compris qu'ils avaient découvert l'endroit dont parlais Tasia dans son message.
Désormais, elles seraient seules pour découvrir la suite du chemin emprunté par Egill et l'ensorceleuse.

- Nous devrions peut être regarder à terre si des traces de monture mènent quelque part.
Si les ravisseurs de Elwin étaient à cheval, leurs empruntent de pas devraient nous conduire à eux.

Faisant appel à son don de nyctalope, la native d'Eternelle Rencontre sonda les environs à la recherche d'une éventuelle piste.

Au loin une chouette hulula, les animaux nocturnes étaient réveillés.

La ville était maintenant derrière eux. Pas très loin mais assez pour qu’on en entende plus les bruits. Ina ne se concentrait que sur son souffle, comme la veille au soir lorsqu’elle du aller chercher les chasseurs pour les prévenir du danger et les rapatrier en vitesse, avant que plein de questions ne viennent lui perturber l’esprit et lui réchauffer le sang.

Finalement, elle aurai préféré un autre couple d’ours hiboux, eux au moins sont prévisible. Les humains le sont bien moins.

Etant donné que les ravisseurs avaient saboté le matériel équestre, il était peu probable qu’ils aient a faire avec des amateurs. L’angoisse d’Ina pourtant ne monta qu’a la simple image de son compagnon torturé, ou mort. L’un pouvant suivre l’autre, sans aucun problèmes. Les humanoïdes sont malheureusement passé maîtres dans ce que certains d’entre eux appellent un art. Un novice disparu ne ferai pas très bonne impression au retour de la mission, s’il y arrivent un jour. Cependant, beaucoup de gens mettaient bien des moyens en œuvre pour les arrêter et ça, ce n’était pas normal. Pourquoi ne voulais-t-on pas qu’on trouve le père de Katrina, ni qu’on voie ses trouvailles. Quelqu’un a quelque chose a cacher, et ça ne doit pas être une simple boite de chocolat.

Arrivé au signe laissé par Tasia, elle s’arrêta une minute pour reprendre son souffle, et vérifier que tout son équipement tiendrai encore la course.


-Ademara, je n’aime pas ça du tout. Depuis qu’on a quitté la ville, aucune nouvelle des éclaireurs. De plus, je trouve qu’on met bien des moyens en œuvre pour nous empêcher d’arriver a destination. Il faudra qu’on ai une discutions avec tout le monde en rentrant. Je crois que cet épisode de la disparition d’Elwin pourra délier quelques langues. Ou au pire, j’en délirai moi même s’il le faut. On a déjà perdu un des notre, il est inutile d’en laisser un autre rejoindre son dieu.

Tout en parlant, elle faisait ce qu’Adémara avait proposé. Regarder au sol. Et c’est alors qu’une idée lui vint.

-Tu sais que tu es un géni toi !!! Elwin n’est pas venu de son plein gré. Ils ont du l’assommer et ils étaient a cheval, ça on le sais tous. Mais a moins qu’ils l’aient traîné derrière accroché a une corde, un des chevaux devait être un peu plus chargé que les autres. Non pas que je traite Elwin de gros lard, mais il pèse un certain poids, et normalement on devrait pouvoir le trouver dans le sol !!!

-Cherche les traces plus profondes que les autres et si je ne me trompe pas, on devrait arriver tout droit sur Elwin.

Tasia soupira et haussa les épaules, voyant que la tâche ne leur était pas facilitée. Conformément à son habitude, elle répondit au barbare.

- Jouer à pile ou face ne m'intéresse pas non plus. D'autant que nous avons une chance sur deux de perdre et je ne pense pas que nous puissions nous le permettre. Nous séparer ne me semblepas non plus une bonne idée. Après tout, quelles que soient nos compétences, nous ne sommes que deux novices et ignorons tout des ennemis que nous auront à affronter. Sans parler de l'animal, là-haut!

Mais deux personnes sur un cheval pèsent plus qu'une seule personne sur un cheval. Et donc les traces de l'animal qui portait Elwin et l'un de ses ravisseurs devraient être plus profonde que les autres. Je te propose d'examiner ces traces qu'ils ont laissées, afin d'avoir éventuellement une piste pour avertir et diriger nos compagnes. Si elles ne nous révèlent rien... nous verrons.

Ses yeux s'étaient planté dans ceux du barbare, attendant à leur tour une réponse, avant de se mettre à scruter le sol. Tant pis si son attitude indisposait l'Illuskien...