L'Héritage d'Earlann, Dernière halte avant la forêt....

Peu à peu, les deux derniers malandrins qui avaient survécut à l'acier et à la magie des membres de la confrérie, battirent en retraite dans l'obscurité de la Haute foret.

Ademara n'avait pas eu le temps de réagir que Tasia se retrouvais à terre, saignant à divers endroit. L'effervescence de la bataille et la montée d'adrénaline avait eu sur la prêtresse un effet incontrôlable. Cette dernière c'était ruée sur l'ennemi de l'ensorceleuse sans prendre conscience si celle ci avait besoin de soin ou non. La férocité de l'elfe, pourtant de nature si calme, contrastait avec la passivité de ces traits, son visage trempé de sueur et son regard émeraude et avec la fluidité de ces gestes. Très vite rejoins par Ina, l'elfe de la lune était à bout de souffle et puisa dans ces réserves pour avaler de l'air revigorant. Mais elle ne s'accorda pas de pause, la vie de sa consœur reposait désormais sur les pouvoir sacré du nuage lumineux.

Sans perdre de temps, la prêtresse s'agenouilla auprès de Tasia pour prendre son pouls.Ces doigts experts sondèrent et inspectèrent son corps et ces blessures cherchant si l'arme qui l'avait touchée était empoissonnée. Par ces temps nul n'était assez prudent. Et par bonheur, le pire était, semble t il, avait été évité. Le pouls bien que faible de la demi elfe semblait être stable et aucun poison ne parcourais ces veines. Posant une des ces mains racée sur le front de l'ensorceleuse, elle posa la seconde sur son ventre, fermant les yeux quelque instant, la native d'Eternelle Rencontre murmura quelques mots de pouvoir.

Ademara transforme brume de dissimulation en sort de guérison niveau 1 sur Tasia



Ce message a été modifié par Isórion le Vendredi 16 Octobre 2009 à 21h19

Jnaya chassa le voile qui se formait devant ses yeux de plusieurs battements de cils, tout en conservant son regard fixé sur son opposant. La moniale respira un grand coup afin de se soustraire à la douleur ressenti suite au deuxième coup qui l’avait atteint. Elle avait laissé passé sa chance, et elle s’en voulait pour cette faute d’inattention. Jnaya était en danger. Son adversaire serait sans pitié. Les deux coups victorieux qu’il venait de porter avant doute du lui donner du baume au cœur.

L’espace d’une fraction de seconde, la jeune femme s’était dit que le succès de son adversaire à lui administré de sacré coups lui ferait baisser sa garde, mais elle ne pouvait nier l’évidence. C’était un professionnel.

Sa respiration était presque saccadée, comme si l’air qu’elle respirait était sec. Les deux adversaires se faisaient face. Malgré la douleur ressentie, Jnaya arborait un sourire. Sa foi en Illmater était toujours intacte. Elle avait appris parmi ceux qu’elles considéraient comme les meilleurs maîtres, même si elle n’avait aucune idée des enseignements prodigués par ceux qui étaient extérieurs au monastère de la Rose Jaune.

La pitié n’avait pas sa place en ce lieu. Elle le savait. Une vie s’arrêterait là, et elle espérait bien que ce ne serait pas la sienne afin de mener à terme sa mission.

La seule chance de s’en sortir était la victoire. Elle le voulait. D’ailleurs, elle n’avait pas le sentiment d’assumer une défaite. Malgré le sang qui coulait de son abdomen, elle savait, non, elle avait la conviction qu’elle serait victorieuse.

Jnaya crut apercevoir un sentiment de confiance dans les yeux de l’assassin. Il pensait que l’affaire était déjà réglée.

¤Laissons donc le croire ce dont il a envie.¤

Jnaya fit semblant de tomber sur la gauche. Utilisant le mouvement initié par sa chute, elle en profita pour balancer sa jambe droite en direction de son opposant. Elle avait l’intention de lui prodiguer un coup assommant afin d’en profiter par la suite.

Attaque coup étourdissant.

Le combat était fini, enfin ! Les survivants fuyaient a toute jambe, heureusement pour eux sinon ils auraient subit le même sort que les autres. Seulement laisser des ennemis en vie derrière soi était chose dangereuse. Ils pouvaient revenir avec du renfort a tout moment et ça, ça n’enchantait pas le moins du monde la jeune femme.

Le bilan des courses était assez faiblard cependant. Tasia au sol et les deux forces de frappe épuisées ainsi qu’Ademara et Ina qui ne s’étaient toujours pas remises de leur course effrénée. Que faire maintenant ? Ademara s’occupait rapidement de leur plus grosse blessée, la tension diminuait doucement, mais il fallait trouver Elwin. C’était quand même là le but de la manœuvre. Vérifiant rapidement que tout le monde allait bien ou allait s’en sortir dans le cas de Tasia, elle se dirigea vers la porte de la cabane. Si Elwin était dedans, elle espérait qu’ils n’arrivent pas trop tard pour le sauver. Chose dont elle n’était pas sure. Généralement les otages sont exécutés au moindre problème pour ne pas avoir de fardeau en plus. Ina hésitait a ouvrir la porte, mais elle finit par tourner la poignée pour entrer dans ce qu’elle espérait être un simple prison et non une morgue.


*Pourquoi avons nous tous ces problèmes ? Qu’est-ce qu’on ne veut pas qu’on trouve dans cette histoire. Isorion nous aurait avertis si on avait eu des ennemis organisés. Si il l’avait su certainement. Maintenant on en est déjà un novice mort, un autre qui l’est peut être et une troupe bien fatiguée et blessée. J’espère qu’au moins Ademara va faire des miracles avec Tasia. Peut être Elwin a-t-il apprît des choses sur ses assaillants. Peut être que ‘autres personnes du groupe ne disaient pas tout. En tout état de cause il faut avoir une discutions avec tout le monde pour qu’on sache exactement de quoi il retourne. Un traitre ou une taupe dans le groupe n’est pas exclure, mais cela ne m’enchante pas du tout.*

Elwin retînt un autre cri en s'agrippant sur le banc au moment de retirer la dernière pointe. Il regarda d'un œil vitreux le sol, où baignaient toutes les aiguilles dans une fine flaque de son sang. Il resta indifférent un moment face à cette vision puis il saisît des bouts de sa chemise pour les arracher. Visiblement, l'état de ses pieds ne lui permettrait pas de continuer à marcher, mais dans tout les cas, il fallait empêcher son sang de trop s'écouler. Il enroula un bout de tissu déjà sali par la sueur sur chacun de ses pieds, pour confectionner un garrot. C'est à cet instant précis qu'il regretta la perte de son talisman de soin. Ses tortionnaires faisaient preuve une fois de plus d'une grande rigueur dans leur sadisme. Ils avaient tout prévu pour que le demi elfe souffre le plus longtemps possible et pour que la fuite soit rendue quasiment impossible. C'était sans compter sa broche du loup argenté. Cette petite lueur dans l'obscurité qui symbolisait ce qu'il restait de sa fierté. Il devait atteindre l'extérieur, et envoyer un message à ses confrères. C'était la seule solution, et la porte paraissait si loin...

Le rôdeur se résigna de porter ses bottes, il n'était pas bon de porter des chaussures après avoir subi un supplice pareil aux pieds, ses garrots suffiraient. Il tenta une première fois de se lever. Sa douleur se réveilla aussitôt, et par réflexe le novice se laissa tomber sur le banc. Il reprît son souffle, il ne pouvait pas marcher, alors il devrait se traîner jusqu'à la sortie. En s'aidant de ses bras, ses deux seuls membres qui n'avaient pas souffert, Elwin s'assît sur le sol et se poussait lui même par l'arrière en s'appuyant sur le sol. Il avançait ainsi, à tâtons, jusqu'à arriver au pas de la porte.

L'air frais semblait si proche, il ne lui suffisait que de tourner la clenche afin de gagner la voie de la liberté. Mais lorsqu'il tendît la main pour la poignée, celle ci se tourna d'elle même. Qu'était-ce ? Une nouvelle embûche ? Quelqu'un venu pour l'achever, ou pour l'aider ? Ses cris avaient pu aisément atteindre les oreilles d'un criminel ou d'un de ses confrères. Il chercha à fuir cette nouvelle épreuve par prudence et par peur de devoir souffrir toujours plus. Il était trop tard, la porte s'ouvrait. Il vît une grande femme, la chevelure blonde, arborant fièrement le même loup argenté que lui même portait. C'était Ina. Il resta un moment face à elle bouche bée, toujours assis sur le sol, il ne lui arrivait à peine au bassin. Puis il s'écroula finalement de fatigue sur le plancher, son dernier effort l'avait épuisé, mais apparemment c'était le dernier. Ses mains se portèrent aux jambes de la femme, tel un enfant priant sa mère, puis il murmura en larmes:

- Je t'en supplie allons nous en...

Elwin tente les premiers secours sur lui même

MJ
Narration: Ina et Elwin

Elwin continue sur sa lancée et ses jambes déclenche piège
Attaque au corps à corps : 12 (dé) +10= 22 vs 16 (ca) : Réussite
Dégats : 12
PV Elwin: 14-12= 12 PV
JS de réflexe Ina DD15: 14 (dé) +2= 16:Réussite

e disait-on pas que prudence était mère de sûreté ? Elwin aurait dû s’en souvenir même dans l’état de tension psychologique extrême dans lequel il se trouvait. Par automatisme , il s’était dirigé vers la seule et unique porte de la pièce dans laquelle il se trouvait, il avait faillit posé sa main nue sur la poignée de la porte mais celle-ci s’était ouverte sur la silhouette familière d’Ina, et à ce moment là, le rôdeur espérait plus que tout l’aide de la Gardienne des Feuilles. Toutefois, il n’avait pas encore terminé sa phrase qu’il avança, un peu trop, et alors qu’il n’avait pas encore passé la porte, une terrible déchirure lui vrilla les nerfs et une douleur intense irradia de ses jambes. Il avait déclenché négligemment un ressort, puis une trappe couvertes de pointes acérées comme il fallait. La trappe surgit à hauteur de ses jambes. Ses membres accusèrent le choc un bref instant mais alors qu’Ina faisait un bond en arrière, surprise, Elwin s’effondra de tout son long en hurlant de douleur.

La partie ne devait pas être finie. La maison était piégée et ce probablement du sol au plafond. Ina ne s’était pas souciée de ces détails alors qu’elle aurait pu y laisser une jambe sur le sol. Il faudrait qu’elle soit plus prudente mais en l’occurrence elle avait un homme devant elle qui avait visiblement passé des mauvaises heures ici et elle n’aspirait qu’a une chose, le sortir de la et le soulager de toute cette douleur.

Un instant plus tôt elle se serait jetée sur lui mais le piège l’avait refroidis d’un coup. Lorsque Elwin se fit taillader les jambes, elle ne pu retenir un cri de surprise et de peur que lui inspirait ces saleté de choses bien cachées.

Avançant très prudemment, elle regarda minutieusement devant elle pour voir si il n’y en avait pas d’autres. Pendant ce temps, Elwin souffrait au sol.


-Au Diable ces saloperies de pièges !!!!!

Elle avança droit sur Elwin et peu importe qu’elle se prenne un piège. Il devait être soigné et soulagé au plus vite. Invoquant sa divinité une fois agenouillée auprès de lui, elle lui prodigua un sort de soin léger, au moins pour lui permettre de marcher a peut près convenablement.

-Elwin, tu es en vie. Tu nous as fait une de ces peurs. Maintenant il va falloir qu’on rentre à fort Olostin. On va t’aider t’inquiète pas. Les gardiens ne laissent jamais tomber un des leurs. Je te serrerais bien dans mes bras, mais j’aurai peur de te casser un membre alors on va attendre que tu sois rétabli d’accord ?

Ina prit Elwin sous le bras et l’aida à se relever. Toujours en le soutenant, elle l’emmena droit vers la porte, en étant toujours un peu devant lui pour le cas ou un piège se déclencherait. Ils se déplaçaient en crabe, ce devait être un magnifique spectacle.

Une fois dehors, elle repris une allure normale. Elle déposa Elwin à coté d’Ademara et de Tasia.


-Tiens Ademara, j’ai commencé mais je ne suis pas aussi bonne guérisseuse que toi. Comment va Tasia ? Elle pourra marcher ? Au pire on la portera ou on fera une civière de fortune.

-Je retourne dedans, il doit bien y avoir quelque chose sur nos assaillants qui pourrait être intéressant. Si quelqu’un veux me suivre qu’il soit très prudent, la maison est piégée.

Sur ces paroles, elle planta au baiser sur le front d’Elwin, et repartis dans la maison, en faisant bien attention où elle mettait les pieds, pour la fouiller de haut en bas.


Ina lance soins légers sur Elwin et lui sert de bouclier pour les pièges durant la sortie.
Tente de trouver les pièges de la maison et la fouille de fond en comble.

Dix-neuvième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
19 Eleinte1372 (CV)

Lieu : Fort Olostin, Voie des Landes Eternelle
Temps : Vent frais, ciel qui commence à se dégager,clair de lune
Moment: de la journée : Soirée

MJ
Narration: Jnaya

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Suite et fin Round 3

Jnaya utilise coup étourdissant
Attaque au corps à corps Jnaya : 20(dé)+2=16 vs 16 : Réussite automatique
Dégats : 8x2= 16
PV assassin: = 9 – 16: - 7
Assassin mourant

XP Jnaya à jour (Combat+ posts précédents)

Jnaya donna le meilleur d’elle-même et frappa avec précision son ennemi, le coup fut plus puissant qu’elle ne l’aurait pensé, elle était meurtrie dans ses chairs, blessée mais pas vaincue. L’homme qui avait fait irruption dans leur chambre s’écroula à terre, la pomme d’adam écrasée. La moniale, encore sur le défensive vit arriver dans sa chambre des hommes en arme, dont l’accoutrement ne laissait encore doute, ils n’étaient pas des ennemis.

MJ
Narration: Asulf, Ademara, Ina, Egill, elwin, Tasia

Objets trouvés sur les cadavre outre l’armement : Une amulette, 15 PP, armes de facture normale

Ina utilise soin léger sur Elwin
Elwin récupère 7 PV
Ademara utilise soin léger sur Tasia et Elwin
Tasia récupère 8 PV
Les compagnons sont fatigués.

ien, rien de rien, Ina ne trouva rien dans la maison qui pouvait donner la moindre piste sur leurs agresseurs , ni aucun piège. Une simple maison, une pièce commune dès plus banale où Elwin avait été torturé et qui n’allait livrer aucun indice. Quant à Tasia et Elwin, l’elfe de la lune leur insuffla le souffle de vie nécessaire pour refermer leurs blessures physiques tandis que Asulf fouillait minutieusement le corps des meurtriers, une fouille qui ne donna rien sauf peut-être le fait qu’aucun d’entre eux ne présentait de près ni de loin une quelconque ascendance elfique, même l’un d’entre eux possédait les traits épais des demi-orques. De quoi en perde son espruar quelque part. Des armes, des bourses contenant des pièces de platine frappée d’armoiries qu’il ne connaissait pas ainsi qu’une amulette portant le symbole d’un masque de velours noir rehaussé de rouge.

On tira les corps sur le bas côté alors qu’on préparait les montures qui emmeneraient Elwin et Tasia vers Fort Olostin. Leurs plaies refermées, les deux novices s’étaient assoupis. Il ne fallait pas traîner dans le coin, retour au point de départ….

MJ
Narration: Tous

e groupe rejoignit la sécurité du fort au bout d’une vingtaine de minutes, la pluie venait de se mettre à tomber. Immédiatement, des hommes en armes les conduisit au temple du seigneur de l’Aube pour dans un premier temps les soigner. Des clercs les avaient pris en charge dans la partie réservée au repos des officiants. La pièce n’était pas grande mais impressionnait par son architecture octogonale dominée par trois hautes fenêtres aux vitraux multicolores. Où que le regard se portait, les murs, les sols, étaient couverts de mosaïques et de fresques aux couleurs un peu vives. L’aménagement était de qualité. On déposa Tasia et Elwin dans une cellule réservée d’ordinaire à quelques clercs itinérants. Ils allaient pouvoir récupérer de leurs navrures. Ademara, la servante de la vierge Lunaire, avait souhaité resté aux côtés des deux novices tandis que le reste du groupe s’installait dans la partie réfectoire. Après ce qu’ils venaient de vivre l’ambiance était presque surréaliste pour les compagnons dont les traits étaient marqués par cette épreuve. Une porte s’ouvrit sur une femme à l’âge indéfinie mais qui devait posséder à coup sûr du sang elfique dans les veines. De taille moyenne, des longs cheveux argentés et bruns retombaient en boucles souples autour d’un visage aux traits parfaits qu’illuminaient des grands yeux en amande de couleur topaze. Une poitrine impertinente gonflait sa vesture de lin serré à la taille par une tresse de cuir, dissimulée de moitié par un long manteau à capuche. Autour du cou brillait le symbole en argent du Chêne Père. Elle tenait dans la main un bâton de chêne noueux et se frottant contre elle un jeune ocelot qui l’accompagnait visiblement, prit le partit de s’asseoir. Alors que le seul clerc présent s’éclipsa fuyant le regard de la nouvelle venue comme si elle était porteuse de toutes les maladies de Toril. Peu lui importait en vérité. Une fois seule avec eux, elle prit la parole, le son de sa voix était mélodieux mais le ton laisser percer une forte personnalité..

- J’aurai apprécié que les enfants de Thüldae passent sans encombre Fort Olostin et évitent de se faire remarquer, les compagnons ne devaient pas se méprendre, ce n’était pas une critique mais un simple constat, elle s’approcha du groupe dont la méfiance était à fleur de peau, l’ocelot ne bougea pas mais il ne quittait pas des yeux la demi-elfe, je suis Felevel,, humble servante du chêne Père et alliée du Saule Argenté.

MJ
Narration: Ademara, Elwin et Tasia

demara se trouvait au chevet du rôdeur et de l’ensorceleuse, un clerc de Lathandre avait prit grand soin des blessés, nettoyant leurs plaies. Elwin avait sombré dans un profond sommeil, un sommeil qui ne semblait pas de tout repos, peuplé d’images atroces ce qui augurait un réveil douloureux. Le visage de Tasia était impassible quand elle ouvrit les yeux la première pour découvrir l’elfe de la lune assise entre les deux lits et la regarder avec bienveillance. Nue sous les draps de lin, la demi-elfe sentit Fir remonter le long de sa jambe pour se lovers dans sa chevelure. Un jeune novice habillé d’une robe rosé était affairé autour d’une table à préparer un onguent. Une bassine d’eau fumante et un morceau de toile complétait son attirail.

MJ
Narration: Jnaya

Objets trouvés sur les cadavre outre l’armement : Une amulette, 1 PP, une lame.

eled Fermebras se trouvait en présence de Katrina Illance-Davion et Jnaya, c’était un homme de grande stature, trapu, avec d’abondants cheveux noirs, dont la simple présence remplissait les lieux. En charge des affaires de police de Fort Olostin, l’homme avait une haute idée de ses charges et des responsabilités qui lui incombaient. L’érudite, un mouchoir sur le nez se remettait de ses émotions allongées sur l’un des lits tandis que Jnaya, assise non loin de l’entrée, venait de voir ses blessures pansées par une des servantes de l’auberge.

Les hommes qui étaient intervenus assuraient l’ordre dans l’établissement, les voisins de chambrée avaient donné l’alarme. Mais avec leurs gourdins, pas sûr qu’ils auraient fait le poids face à l’agresseur, la sœur des marches elle même avait échappé de justesse à une fin tragique, oui il s’en était fallut de peu. Keled Fermebras était arrivé peu après, les sourcils froncés, accompagné par deux de ses hommes. Dans un premier temps on fouilla l’agresseur. Il s’agissait d’un humain entre deux âges, un balafre partant de l’oreille droite, barrant sa joue jusqu’à la mâchoire inférieure. Il ne semblait possédait aucun effet personnel. Son corps allait être jeté dans la fosse commune, à l'extérieur du Fort.

Tandis qu’une des servantes ventilait la jeune femme, incapable pour le moment de prononcer le moindre mot, Keled s’approcha de Jnaya.

- Plus de peur que de mal malgré votre navrure, dit Keled sur un ton sincère, le malandrin ne vous importunera plus. A ce propos, si vous pouviez m’en dire un peu plus des raisons de cette agression, je vous en serais reconnaissant…

e combat avait été rude et sanglant, ce fut une lutte comme le reghed les aimait. C'est dans ces moments qu'il y trouvait son parfait accomplissement. Comble de la victoire, le petit groupe n'avait eu à déplorer aucune perte et qui plus est, ils retrouvèrent Elwin l'archer pour le sauver d'une mort indigne.
Grâce aux bons soins de l'elfe Ademarra, les blessés furent remis sur pied en quelques sorts tout bien pesé, ce qui ne manqua pas de surprendre le barbare qui sembla trouver une quelconque utilité à une prêtresse de la Vierge d'Argent.

Maintenant que les malandrins étaient mis hors d'état de nuire, il était temps d'éclaircir certains mystères qui planaient sur ces fameux ennemis tout de noir vêtu. Tout en reprenant doucement son souffle, Asulf entreprit une fouille minutieuse des cadavres.
Au faire et à mesure de son en quête, le visage du jeune illuskien se ferma. En décapuchonnant tour à tour chacun des assaillants occis, il se rendit compte que tout ce qu'il avait pu imaginer sur l'organisation des elfes en noirs était erroné.
Il jurait et grommelait entre ses dents tous en désarticulant nerveusement ces marionnettes d'os et de chair.

- Pas d'oreilles pointues, pas d'elfes...pas d'elfes. Juste cette raclure de demi-orc et des humains...

Il arracha une amulette étrange d'un cou maculé de sang et l'examina avec une attention toute particulière, contrairement au bric à brac d'armes de facture on ne peut plus modeste.

*Un masque noir avec du rouge!? Hummm connais pas, mais je demanderai à la druide ou à Katrina si ca leur dit quelque chose.*

Comme un éclair traversant sa poitrine, l'évocation du nom de Katrina lui rappela son devoir premier. Le visage de la jolie rouquine se figea devant ses yeux et une légère poussée d'adrénaline monta en lui. D'un geste vif il glissa l'amulette entre ses braies et son épais ceinturon et s'empara d'une bourse remplie de piécettes marquées d'armoiries étranges comme ont coutume de se vêtir les soldats de ces contrées.

Ni une ni deux, il lança brutalement à ces compagnons d'aventure restés au dehors:

- JE DOIS RETOURNER A L'AUBERGE? JE VEUX ETRE SUR QU'ELLE VA BIEN.

Aussi frénétiquement il s'agrippa à la selle de sa monture et d'un bond se retrouva à califourchon. Il attendit tant bien que mal que les autres fassent de même pour rejoindre aussi rapidement que possible fort Olostin.

Une fois arrivé à une cinquantaine de mètres de l'auberge, Asulf mit pieds à terre et avanca prudemment le long de la ruelle, tirant son compagnon équin par les rennes. Le regued examina les alentours avant d'abandonner sa monture et de pénétrer dans l'édifice.

Ina était maintenant fourbue, épuisée. Exténuée par tous ces problèmes. Et les problèmes n’étaient pas finis. Loin de la. Le groupe était encore une fois séparé. Trois d’un coté le reste de l’autre. Tout le monde était blessé voir endormi. Ademara veillait les plus graves blessures, Asulf s’était fait la belle pour rejoindre sa roukmoutte et la moine. Ne restait qu’Egill et Ina pour recevoir cette figure des druides. Apres des jours si mauvais, il était difficile pour la jeune femme de garder son sang froid. Surtout si elle considérait ce qu’elle devrait faire avant de se coucher. Aller récupérer les chevaux a l’autre auberge, annuler la réservation, car visiblement ils allaient passer la nuit dans le temple. Aller chercher les trois autres. Et surtout, le passage qu’elle aimait le moins tout en l’attendant avec beaucoup impatience, l’interrogatoire de Kartrina d’Asulf et de Jnaya. Encore une nuit bien courte en perspective. Peut être l’interrogatoire ne se fera que le lendemain, avec tout le monde.

Oui c’était une bien meilleure idée. Et au moins elle aurait les idées a peut près claires. Et Elwin aura raconté son histoire. Lui sait peut être quelque chose d’intéressant.

En tout état de cause, personne ne partirait de Fort Olostin sans que les blancs faramineux dans l’esprit de la jeune femme ne soient bien remplis.

Ina en était là dans ses considérations lorsque Felevel fit son entrée. C’était une femme charmante sous tout rapports et bien pus belle que ce que Gostezotti lui avait dit auparavant. Linwelin était plus près de la réalité. Toujours est il qu’ils se trouvaient devant une éminente personne alliée des gardiens. La diplomatie et la retenue étaient de mise. Chose assez difficile pour la jeune femme. Lorsqu’elle se présenta, Ina se leva et salua d’une inclinaison du buste.


-C’est un plaisir et un honneur que d’être reçu par une personne telle que vous. Voici Egill, un novice de la confrérie, et je suis Ina, Ly'aegisir des gardiens des feuilles. Je vous prierais de nous excuser pour le raffut et la présentation peu orthodoxe de notre groupe, mais il se trouve que deux d’entre nous sont blessés assez lourdement. Ainsi une d’entre nous les veille pendant que les autres font ce qu’ils peuvent pour se rassembler. Trois d’entre nous sont encore dans une autre auberge en ville.
-C’est un peu difficile ce soir de garder les idées claires, et il y a encore tellement a faire avant d’aller se coucher.

-Mais je parle je parle, et je doit vous ennuyer avec mes histoires. En quoi puis-je vous aider dame Felevel ?


La fatigue se faisait plus que ressentir. Ina savait que cette femme était une femme de confiance, mais elle attendait d’en savoir plus sur ses intentions avant de décider quoi que ce soit. Si elle pouvait par exemple faire quérir les trois membres manquants cela serait une aide a ne pas négliger. De plus, Ina songea soudainement à faire un petit rapport à Isorion. La situation était assez difficile. Et mettre les hautes instances au parfum que ce n’est pas une promenade de santé ne serait pas une mauvaise idée. Peut être eux savent ils des choses que les aventuriers ignorent ?

La prêtresse avait fait de son mieux pour sauver les deux demis elfes du royaume de Kelemvor. Les soins qu’elle leurs avait prodigués semblait les avoir stabilisé et éviter le pire.
Elle avait sentie comme un vide lorsqu’elle avait sacrifié un sort sacré contre une prière de soin sur Tasia et Elwin. Ceci arrivait rarement mais mettait la suivante du nuage lumineux toujours dans un grand état de perplexité.

Quittant rapidement le champ de bataille pour rejoindre Fort Olostin, Ademara garda un œil attentif sur ces protégés. Désormais elle devait veiller sur eux jusqu’à leur rétablissement total.

La fatigue acculait la prêtresse, mais celle-ci fit preuve de volonté pour rester consciente. Le groupe parvient finalement au temple de la ville où des prêtres prirent le relais de la prêtresse elfique.

S’adressant à Ina et au reste du groupe, elle leur dit,

- Je vais continuer à garder un œil sur Elwin et Tasia et surveiller l’évolution de nos deux blessés. Je pense qu’il serais plus sage de nous retrouvez ici dès que qu’ils seront prêt.

Leurs tournant le dos, elle emboîtant le pas d’un prêtre de Lathandre.
Elle rejoignit les deux blessés dans une salle a part. Et pendant que celui-ci et ces acolytes s’occupèrent de l’ensorceleuse et du rôdeur, Ademara montra brièvement son symbole argenté au prêtre avant de s’écrouler sur une chaise d’épuisement.

S'installant dans un coin, la prêtresse priât Sehanine de lui redonner la force de proteger le groupe qui lui avait été confié, de réussir les épreuves de ce monde pour la plus grande gloire de Peuple.
Cette prière, lui redonna effectivement la force et la reposa quelque peu.
L'elfe de la lune s’aperçut que le prêtre de Lathandre était reparti à ces occupations, laissant dans la pièces un seul acolyte chargé de veiller sur les blessés.

Ademara s’aperçut que Tasia et Elwin avait été installé dans deux lits aux draps en lin. Tout deux dormais, mais chacun avait un sommeil différent. Alors que l’ensorceleuse semblait dormir d’un sommeil paisible, les traits tirés du rôdeur semblait montrer qu’il se battait contre ses propres cauchemars.

Se levant, l’elfe de la lune, rapprochât sa chaise entre les deux lits. Contente de voir ces deux compagnons dans un réveil réparateur, elle soupira de soulagement.
Elle posa sa main sur le front du demi elfe, par bonheur aucune fièvre ne le rongeait, elle ne pouvais rien faire pour lui. Son combat était le sien.

Se tournant vers Tasia, elle l’observât un sourire aux lèvres. Ses deux demis elfes étaient un mystère de plus. Se remémorant ses réflexions, elle se demandât quel rôle avait ceux-ci et vers quelle allégeance leur cœur penchait. Se sentait ils plus elfes ou plus humains ?

Voyant Tasia remuer sous les draps et ouvrir les yeux, Ademara la regarda avec douceur et lui sourit tendrement.

- Bien le bonjour ma sœur, comment vous sentez vous après avoir menez nos compagnons à la victoire ?