La Force des Âmes, Chapitre 1 : A destination de Ny'Ath'Myï

Iliana était contente que les autres la suive dans cette escapade purificatrice. Elle ne s’y attendait pas du tout. Non parce qu’elle les considérait comme des lâches, mais plus parce qu’avant de prendre pleinement conscience que ce n’était pas une créature naturelle, elle aurai eu la même réaction. La mise à l’abri des troupes d’un combat superflu.

Elle avait maintenant une dizaine de flèches avec elle, son arc en bandoulière, ses griffes prête à mordre la chaire et surtout sa compagne prête à la suivre. Elle s’approcha de la tête du groupe et se faufila a la suite de l’éclaireur pour le cas ou.

Elle se rappela les chasses interminables dans les forets de sa terre natale. Deux éclaireurs et cinq guerriers. C’était tout ce qu’il fallait pour terrasser n’importe quel créature seul et isolé. Et surtout nourrir le clan. Cependant elle doutait sévèrement que la viande de ce monstre serait comestible. Elle n’en donnerais même pas à manger a Riana. Sauf si elle insiste. Elle priait son dieu alors qu’elle approchait d’Azur et interrompis sa prière pour lui dire merci et discuter un peu stratégie avec elle.

-Pour bien faire, il faudrait l’attirer dans un endroit a découvert. Mais je ne sais pas ‘il y a quelque chose de la sorte dans les environs. Ensuite, les archers devront occuper son attention pendant que ceux qui peuvent lui faire mal avec la magie se préparent. Nous ne devons pas être les une sur les autres. Il faudrait nous déployer du mieux possible pour lui couper toute retraite. Seul inconvénient de cette méthode, c’est qu’elle laisse les attaquants seul face au monstre s’il les prend en chasse. Cependant, c’est ainsi que nous avons les meilleures chances de le terrasser. Le choix t’appartient Azur. Préfère tu prendre des risques et maximiser nos chances, ou rester raisonnable et nous laisser assez groupé pour qu’on puisse chaqu’un aider son voisin ?

Narration Mialyë :

Allant se poster à l’extrémité du campement, la prêtresse avait déjà son idée derrière la tête. Elle vouait une adoration sans limite à Solonor Thélandira. Non seulement elle adhérait totalement à ses dogmes, mais elle était en prime une de ses fidèles servantes. Elle en retirait des pouvoirs divins octroyés directement par le Seldar afin de lui donner les moyens de servir sa cause. Mais elle était également parfaitement consciente qu’elle avait surtout des devoirs. L’un de ceux-là était de chasser le mal qui couvait dans la nature. Un mal qui était une menace perpétuelle pour l’équilibre fragile. C’était l’une des raisons qui l’avait poussé à s’engager complètement dans la Confrérie de Thüldae.

La druidesse avait clairement dit que la créature n’avait rien de naturelle. Et Azur’Aël avait même définit le côté maléfique de cette dernière. Mialyë savait où se trouvait son devoir vis-à-vis de son dieu, de la Confrérie et de sa forêt natale.

Le camouflet lancé par Iliana résonnait encore à ses oreilles, lorsqu’Azur’Aël alla dans le sens de l’humaine, l’œil de faucon su qu’il ne servait à rien d’en discuter. Aussi, plutôt que de rentrer dans un échange stérile, et de perdre un temps précieux. Elle préféra courber l’échine et les laisser croire, qu’elles avaient gagné la partie.
Il était clair pour elle, qu’ils n’allaient pas agir et laisser cette infamie continuer à chasser impunément dans la forêt.

Lorsque le déroulement des événements changea les données de la situation, on adressa à nouveau la parole à la prêtresse de Solonor. Ces questions et la proposition de la Teu’Tel’Quess des mystères resteraient lettre morte. Profitant que le reste du groupe était occupé à autre chose et de la couverture offerte par l'orage, Mialyë s’était évanouie dans la nature.

Le gnome était de plus en plus anxieux alors que l’éventualité d’un combat grandissait et tentait de surpasser ce sentiment par l’action. C’est principalement pour cette raison qu’il s’était aussitôt proposé pour partir en reconnaissance. Mais un évènement inattendu ébranla littéralement sa volonté de retenir ses réflexes naturels, qu’il avait pourtant réussi à surpasser jusqu’alors. Il appréciait la compagnie d'Azur mais ce contact vraiment trop rapproché le mit si mal à l'aise qu'il ne put réprimer un reflex défensif de recul au geste pourtant affectif de l'elfe. Même s'ils s'entendaient bien, Azur avait franchi une barrière invisible qui refit ressurgir d'un coup la nature de Thamior, d'autant plus qu'il ne connaissait pas vraiment la signification de ces gestes.

Nailo quant à lui ne comprenait pas bien la situation: d'abord Azur qui s'en va d'un pas vif, ensuite son maître qui la rattrape en courant et s'interpose, et alors il se met sur la défensive ? Le fidèle compagnon du gnome commença à grogner ce qui eut le mérite de ramener un peu
Thamior à la réalité. Il posa délicatement sa main sur le museau de Nailo pour le calmer et fit encore quelques pas en arrière pour pouvoir de nouveau relever le regard vers Azur. Il ne fut malheureusement pas dans son meilleur état pour interpréter au mieux ses propos et n’apprécia guère les moyens employés par l’elfe. Même si au fond il savait que ça partait de bonnes intentions il se sentit comme un peu manipulé et son intimité percée alors qu’elle avait pu anticiper ses réactions. Thamior se ressaisit cependant quand il vint à se demander ce qu'il aurait bien pu se passer s'il n'était pas intervenu. Sans aucun doute, cela montrait qu'Azur lui accordait une grande confiance, un détail qui ne lui échappa pas car la confiance, ainsi que l’amitié, faisait parti des choses qui avaient le plus d’importance aux yeux du gnome.

Thamior bafouilla quelques mots d'excuse dans sa langue natale sans vraiment s’en rendre compte et reporta son attention sur Iliana qui venait de parler stratégie. Elle avait l’air expérimentée pour le combat. De son côté Thamior avait plus l’habitude d’esquiver les menaces comme il avait toujours voyagé seul. Se réfugiant dans le vif du sujet pour oublier son malaise il questionna Iliana sur ses intentions.

- Tu voulais venir avec moi ? Mais si on tombe nez à nez avec le monstre la première chose que je ferai c’est me cacher et tu seras alors en danger. On risquerait d’être divisés. Alors que si j’y vais seul...
Il fit une courte pause
- Non, il faut que vous restiez tous ensemble pour vous entraider si le monstre vous attaque pendant mon absence.

Il esquissa finalement un regard un peu maladroit en direction d’Azur inquiet de l’avoir blessée et remarqua pour la première fois ses deux magnifiques émeraudes, sa pierre préférée par dessus tout! Il alla jusqu'à se demander si son esprit lui jouait des tours. Un petit moment de solitude à penser à son unique tâche ne pouvait que lui faire du bien.

Le vingt cinquième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
25 Marpenoth 1372

Lieu : Cité sylvestre Thüldae.
Temps : Environ 3°, ciel sombre, orage, vent et pluie violents.
Moment : Début du crépuscule.

MJ
Narration : Tous

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Azur Aël n'est plus sous l’effet du sort : Protection du mal 1min/Niv + 1 = 3min reste 0 min.


Thamior lance Prestidigitation (pouvoir de race)
Marteau piolet sous l’effet de prestidigitation prend une teinte noire durée 1 heure

Il ne faisait pas encore nuit, mais les lourds nuages sombres chargés de pluie obscurcissaient les cieux plongeant la scène dans une sensation de pénombre était augmentée par le crépuscule qui s’installait lentement. L’orage claqua de plus bel sous forme d’un coup de tonnerre retentissant, lorsque les Gardiens Sylvestres et leur amie s’étaient élancés comme un seul homme. Comme un seul homme, non pas tout à fait ! Les tensions dues au temps de réflexion de la troupe avait déjà divisé le groupe, qui jusqu’à présent était resté soudé.
La prêtresse manquait à l’appel. De plus, si les moyens allaient être les mêmes, les objectifs différaient quelque peu. Les uns partant pour le sauvetage de la créature canine ailée aperçue par Lähmee, d’autres partaient en chasse contre un monstre contre nature.

Azur’Aël fut la première surprise de la réaction du Gnome des Forêts alors qu’elle lui offrait une marque de sympathie et qu’elle faisait dans le même temps preuve d’une grande confiance en Thamior et en ses capacités sylvestres. Naïlo à sa manière ramena le membre du peuple oublié à la réalité. Thamior ne sachant pas comment expliquer son geste et ayant reçu la bénédiction de la Gardienne des Mystères, se prépara à combattre. Faisant appel à des pouvoirs ancestraux propres au peuple oublié, le druide puisa dans les forces occultes qui sommeillaient en lui. Son visage concentré pendant un moment se détendit en même temps que son marteau-piolet se teintait de noir.
Le petit Gnome des forêts prenait peu à peu une place importante au sein du groupe. Tout comme il avait réussit à se faire une place au sein de la cité sylvestre. Mais si sa fratenité ne faisait pour le moment aucun doute, il y avait des limites que ce derniers n’était pas encore prêt à franchir. Le contact physique en faisait apparemment parti.

Pendant ce temps là, Iliana avait terminée de préparer son équipement pour la bataille. Plus légère, elle retrouvait toute son aisance. Suivit comme son ombre par la jaguar au pelage noir, elle gagna la chef de groupe. La druidesse exposa rapidement, mais clairement, les différentes stratégies d’attaque possibles.
Opposant immédiatement un refus à l’humaine dans son désir de l’accompagner, le druide s’expliqua sur le pourquoi. Sans attendre de réponse, Thamior adressa un dernier sourire, timide et gêné à la fois, à la Teu’Tel’Quess. Puis, lui et son compagnon à quatre pattes s’enfoncèrent plus en avant dans le boisé de résineux.

L’ensorceleuse avait apprit bien des choses pendant le dernier siècle qui l’avait vu grandir. Mais les arts de la guerre, ne faisaient pas partie de ses connaissances. Azur’Aël n’avait jamais, jusqu’à présent jamais eut à regretter d’avoir confiance en l’humaine.
De plus la Chultdatienne était entrain de répondre à la prière secrète l’elfe argentée, un chef de guerre était peut-être entrain d’émerger. Aussi, et après une brève hésitation elle prononça ces simples mots, qui allaient pourtant charger la druidesse d’une grande responsabilité, sans pour autant soulager celle de l’ensorceleuse.

- J’ai confiance en toi Iliana, fait pour le mieux.

Certes, Azur’Azur’Aël s’en remettait à quelqu’un de plus expérimenté en matière. Mais par là même, elle confiait la vie de Gardiens Sylvestres, à une personne qui n’était pas membre de la Confrérie.

Ce fut le moment précis où Celedor arriva en courant. Il stoppa sa course à la hauteur de la Ly’Aegisir, tenant son arc en main une flèche déjà encochée. Le discret Saë’Tel’Quess semblait être comme transcendé par l’adrénaline du combat. Lui qui était habituellement hésitant et peu sûr de lui, arborait là un visage inspirant calme, sérénité et assurance. Il marqua une courte pause en laçant ces mots, à la volée.

- Le messager venait de Jenane. On vient me chercher demain matin, je rentre à Thüldae.

Le rodeur n’attendit aucune réponse et fila courant et sautant entre les branches avec une aisance remarquable. Il n’avait aucune envie qu’Azur’Aël, ayant maintenant connaissance de la teneur du message, ne lui demande de rester en arrière comme elle l’avait fait avec Mialyë. Etre à la tête d’elfes individualistes ne serait surement pas de tout repos pour celle qui en avait la charge et la responsabilité.
Celedor était un novice, mais avant tout il était un membre de la Famille de Thüldae. Il ne laisserait pas ses sœurs et ses frères partir sans lui au devant du danger.
Lui aussi était natif de la Haute-Forêt et tout comme Mialyë il était prêt à se battre pour sa patrie, et à mourir s’il le fallait. Rejoignant Iliana, il calqua son rythme sur celui de la druidesse et progressa en silence.

Olafr avait eut le bon gout de garder ses doutes pour lui. Il avait fait preuve d’une belle analyse en préférant ne pas briser le bel élan. Mais, il n’en demeurait pas moins, que le rôdeur n’était pas certain que la bonne décision eut été prise. Mais s’en était une, et Olafr faisait confiance à ceux qui avaient plus d’expérience que lui. Ce n’était point de la couardise de sa part, car il était valeureux et dur au combat. Mais entre la mission et le respect de la Chartre de la Confrérie son cœur était en balance.
Jusqu’à présent, il avait fait un binôme efficace avec le conteur du naturel. Il n’y avait pas de raison pour ne pas continuer comme cela.

Marchant aux cotés de l’humain, le barde était soucieux. Voir tous les combattants partir arme à main, présageait d’un beau carnage. Sa bien aimée avait pourtant été claire. Les armes n’auraient que peu d’effet sur la bête. Il avait bien tenté de les remettre en garde. Mais ses paroles avaient peut-être été par trop subtiles. Maintenant, il s’en rendait compte. Les éclaireurs avaient dû prendre assez d’avance. L’elfe de la lune emboita le pas en se plaçant à coté de Lähmee.

Le bruit du vent soufflant en rafales et de l’eau qui tombait se révélèrent être effectivement une bénédiction pour les aventuriers. Couvrant leurs bruits et leurs odeurs, ils progressèrent un moment pour traverser le couvert dense d’épineux. Difficile de se tenir debout, à cause des branches basses. Mais le sol était dégagé de branche, seule quelques racines traitresses étaient disséminées ça et là. Grâce à leur taille, Thamior et Naïlo ne furent aucunement dans leur progression.

Lorsque le Gnome arriva en bordure de la lisière, il marqua une pause pour évaluer le changement de terrain, et prendre bonne mesure de ce qui l’entourait. Le combat ne devait ne plus se trouver très loin, maintenant.

Rejoint par Iliana, Riana et Celedor, le druide expliqua rapidement qu’il allait se porter en avant. Celedor insista pour le suivre, si l’un d’eux tombait avec surprise, nez à nez avec le péryton, il en resterait toujours un pour prévenir les autres. Thamior protesta mollement, mais fini par accepter face à l’instance de Celedor. De toute façon, de ce qu’en avait vu le druide, si l’elfe avait décidé de le suivre, il y avait peut de chance qu’il puisse l’en empêcher. Alors autant savoir où se trouvais Celedor, et ce qu’il faisait. Progressant avec force discrétion et prudence, le rôdeur et Thamior quittèrent le boisé. Iliana stoppa la progression du reste des camardes qui l’avaient rejoint, et pour eux une attente interminable commença.

MJ
Narration : Thiamor, Naïlo et Celedor

Après avoir progressé sur quelques mètres, les éclaireurs commencèrent à ouïr les premiers sons d’un affrontement. Il était dorénavant certain que ce dernier n’était pas encore terminé. A plat ventre, ils continuèrent à avancer doucement, jusqu’au moment où, le contact visuel fut établi. Ils stoppèrent et s’abritèrent derrière de petits sapins. Ce qu’ils virent n’avait rien de rassurant. Devant eux, il y avait une petite falaise abrupte d’environ deux pieds de dragons de haut. Elle formait une espèce de croisant de lune, laissant à son apic une bande de terrain complètement dégagée. C’est là que Thamior et Celedor purent voir qu’il n’y avait pas un, mais deux pérytons qui étaient entrain de se battre avec non pas un, mais deux chiens ailés.

Le combat faisait rage, les ailes claquaient les unes contre les autres. Les multicolores des chien ailés se mélangeaient et s’emmêlaient avec les plumes sombre des péytons, avant de se séparer, pour mieux repartir à l’assaut. A coup de serres et de bois, pour Pérytons et à grand renfort de coup puissant de pattes pour les chiens ailés, la cadence du combat était infernale. La majorité se passait sur le plancher des rothers. Mais il arrivait aussi que l’un d’eux décolle vite rattrapé par son adversaire. Un vrai ballet de plume, de serres, de crocs et de bois, un mortel ballait dont pour le moment, il était difficile de se prononcer sur l’issue finale.

Un ballet qui, pour le moment, accaparait toute l’attention des belligérants. Entre la météo et l’intensité du combat, il ne devrait pas être trop difficile de pouvoir s’approcher à distance de sorts ou de flèche.

A l’aide d’une gestuelle simple, Celedor fit comprendre à son frère Novice de rester sur place. Lentement, il recula toujours à plat ventre il rampa un moment avant de profiter du camouflage d’un arbre pour se relever et se dépêcher de retrouver les Gardiens.

MJ
Narration : Azur’Aël, Lähmee Tribäl, Iliana, Riana et Olafr

La Chultdatienne aide de sa fidèle compagne avait réussit à intercepter tout le monde. Dès lors commença une longue attente. Une interminable attente, sans savoir si les éclaireurs réussissaient leur mission ou non. Mais on ne voyait aucun signal lumineux dont avait parlé Thamior. C’est donc tout devait aller correctement.

Celedor revint enfin vers eux. En fait l’absence n’avait durée pas plus de deux minutes. Mais une éternité pour ceux qui attendaient. Un rapide breefing exposa la situation. Il fallait maintenant se mettre en ordre de bataille, ou renoncer.

Plan de situation 1



Ce message a été modifié par Adlareth le Jeudi 28 Mai 2009 à 23h33

Le rapport de Celedor était des plus clair et ces nouvelles informations étaient d’une grande utilité. Le barde imagina la scène en même temps que le rôdeur la décrivait.

¤Même si personne ne sait ce qu’il en retourne de ces chiens ailés, une chose est sur c’est qu’ils sont plusieurs et qu’ils luttent contre les cerf-volants. C’est comme s’ils protégeaient un endroit, ou peut-être un couple qui veille à sa progéniture…¤

Cette pluie glaciale ne s’arrangeait pas. Le barde s’abritât sous une large feuille qui lui servait de protection. S’il fallait se rendre prés du lieu de la bataille, il fallait y aller maintenant, tout les facteurs favorisés une approche idéale pour observer de plus prés. Rester à savoir que faire une fois sur place ! Lähmee détestait prendre ce type de décision et il se doutait bien qu’Azur était tiraillé de pars et d’autre.

- Celedor, tu devrais utiliser le pouvoir de la broche pour répondre à ton message, explique également notre situation…

En vrai Sy’Tel’Quessir qu’il était, Lähmee n’utilisait que très peu la toile, pourtant au vu des dires de la lunaire, ces créatures étaient très peu sensible aux armes courantes. Il n’avait pas le choix, il lui faudrait avoir recours à la magie si il devait les affronter.

'ensorceleuse avait l'impression d'avoir l'esprit en feu. Elle avait bien noté la disparition de la pretresse sans dire un mot sur ses intentions. Etait-elle partie prévenir sa tribu et envoyer un message à la confrérie ou alors s'était elle lancée à la chasse contre ses créatures ? C'était désolant comme comportement, égoiste et irresponsable...

¤ Azur'ael, réagis par la Seldarine ! Ils attendent tous une décision...¤

- Bien, Iliana , je choisis la prudence et n'oublions pas que nous venons en renfort pour aider d'autres créatures. J'espère toutefois que ces chiens ailés ne soient pas également des créatures maléfiques... J'opte toujours pour la même tactique : on avance en binôme. Soit Lahmee et Olarf, et Iliana et moi. On ne laisse pas seul Thamior et les plus proches de lui le rejoignent. Celedor, je te laisse le soin d'envoyer un message terrestre. Tu préciseras que nous allons affronter deux pérytons, ce sont des créatures ailées qui redoutent peu les armes mais sont vulnérables à la magie. Si tu as autres choses à rajouter, fais le.

Tout en parlant, la gardienne des mystères confectionna à l'aide de brindilles et feuilles, un petit oiseau. Forte habituée à ce rituel magique, elle prononça son message à l'être sylvestre.

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La nuit tombe
A une journée de la tribu
Combat entre deux Pérytons et des chiens ailés dont la nature m'est inconnue
Les Pérytons sont des créatures maléfiques et ailées, contre qui les armes classiques ont peu d'efficacité. Ils sont vulnérables à la magie.
La décision est prise de les affronter.
Que la Seldarine veille sur les enfants de Thuldae.
Message pour Adlareth

Regardant le messager s'envoler, elle reprit la parole

- L'effet de surprise sera notre alliée. Assaillons l'ennemi de toute part par flèches et magie. Celedor rejoint nous une fois le message envoyé.

Azur'ael invita Iliana à la suivre en avançant par la gauche laissant la droite à l'autre duo.

Iliana acquiesça pour le plan sécurité. Sa binôme serait une binôme de choix pour la magie. Elle par contre se cantonnerait aux flèches et aux armes jusqu'à ce qu’elles soient prouvées totalement inefficaces. Apres elle puiserait dans la magie divine, mais seulement après.

-Je tiens seulement à demander une petite faveur stratégique. Il faut nous acharner sur l’un d’entre eux et ensuite une fois a terre passer a l’autre. Et de préférence, il faudrait que tout le monde frappe en même temps. On aura de la chance si ca le perturbe mais on peu toujours essayer.

Suite a ces paroles elle emboita le pas a Azur. Dans ces flèches qu’elle avait pris il y en avais 5 de maitre et 5 normales. Elle commencerait par les plus puissantes, pour être fixée quand a la résistance de la créature.

Une fois en position près de l’arbre derrière le monstre, elle attendit le signe d’Azur pour tirer sa première flèche.
Quand à Riana, sa compagne, elle lui demanda de se poster dans l’arbre a coté d’elle pour sauter sur le monstre pour le plaquer au sol, si jamais il venait a s’approcher de trop près des assaillants.

Iliana est en V10 si c'est possible, j'ai pas tout compris au niveau de l'échelle et des intempéries... Et elle a encoché une flèche de maître.

En tant que barde Lähmee n'était pas spécialement un elfe de terrain mais heureusement pour le groupe cette faiblesse était en partie atténuer par sa nature d'elfe sauvage. Habitué à ce genre de situation, il eu une petite idée pour mettre au mieux ses compétences pour ce combat. Tout d'abord, il proposa deux flêches de guerre par archer et le reste de noir pour le camouflage. Le long du trajet, il expliqua ce qu'il voulait faire. Il comptait utiliser sa récente flûte pour sortir un son puissant apparenté à une attaque de guerrier en masse. Ces flêches spéciales témoigneraient d'une attaque peu ordinaire.

Essayer de distraire au maximum ces cerfs-volants était devenu un objectif pour le barde. C'était un peu comme s'il était en représentation mais là il ne s'agissait pas de s'amuser et il était caché aux yeux de son public. Il deviendrait un poison pour ces créatures maléfiques. Le Conteur du Naturel profita également du petit trajet pour entamer un chant tribal. Comme à son habitude chaque mot était pesé. Inspirant ses compagnons, il glissa quelques vers personnalisés à l'égard de chacun.
Il prit sa position et souflla dans l'instrument magique, le signal pour le debut du combat.

¤ Par Rillifane Rhallathil, retourner d'où vous venez, créatures du mal¤

Thamior vit ses compagnons approcher, armes en main et se demandait ce qu'il avait été décidé. Il espérait que Celebor avait dit aux autres qu'il y avait une falaise en arc-de-cercle qui pouvait servir pour emprisonner les créatures. Il se prépara lui-même au combat et sortit sa fronde qu'il chargea d'une pierre pour être prêt à tirer. Il se demandait s'il était prévu que quelqu'un le rejoigne et pour éviter que tout le monde ne s'approche trop près et risque de se faire repérer il alla sans trainer à la rencontre de ses compagnons.
Il garda aussi sa baguette de soins à portée directe de main pour venir au secours des éventuels blessés le plus rapidement possible.

Alors qu'il revenait sur ses pas, une fois arrivé à la hauteur de ses compagnons, il les interrogea du regard pour savoir si une stratégie militaire avait été adoptée, s'attardant alors un peu plus sur Iliana et Azur.

- S'il faut donner un signal je peux faire des sons et lumières magiques. Par exemple j'entoure de lumières laquelle des deux créatures il faut abattre en premier.

Il était plus que prêt à agir et avait totalement oublié ce qu'il s'était passé avec Azur, se concentrant sur ce qui les attendait. Ils seraient tous exposés au danger et le moindre petit détail pouvait avoir une conséquence non négligeable.

Le vingt cinquième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
25 Marpenoth 1372

Lieu : Cité sylvestre Thüldae.
Temps : Environ 3°, ciel sombre, orage, vent et pluie violents.
Moment : Début du crépuscule.

MJ
Narration : tous

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Lähmee tribale lance Chant Vaillant :
Azur’Aël, Celedor, Lähmee, Iliana, Raina, Olafr sont sous l’effet du chant vaillant – reste 5 rounds.


Péryton utilise intimidation :
15d20 +2(racial) = 17

Thamior test de niveau opposé :
7d20 + 1(niv. Global) +3(modif. SAG) +4(modif. jets de sauvegarde contre la peur – Fraternité sylvestre) = 15 -> échec
Thamior est secoué -> reste 1 round.

Naïlo test de niveau opposé :
16d20 +2(DV) +1(modif. SAG) = 19 -> réussite.
Naïlo résiste à intimidation.


Thamior vs Azur’Aël test bousculade : utilise équilibre :
Thamior = 18 Vs Azur’Aël = 2 +4(taille).
Thamior remporte bousculade

Azur’Aël utilise équilibre :
7d20 +0(degré) +2(modif. DEX) + 2(Cath’Ali) = 6 ~ DD 10 +2(sol humide) -> échec
Azur’Aël tombe à la renverse.


Celedor utilise pouvoir de la broche : -> message envoyé à Jenane

Lähmee tire une flèche de guerre :
19d20 +2(BBA) +3(modif. DEX) +1(Arc de maître) +4(Fraternité Sylvestre) +1(inspiration Vaillante) -4(malus vent) –4(tir dans le tas) = 22 ~ CA 16 -> réussite
Péryton 2 subit : 6d8 +1(modif. FOR) +2(flèches de guerre) = 9 -10(réduction de dégâts) = - 0 PVs.

Déplacements :

Forêt & orage = cout du déplacement X2

Azur’Aël, Iliana, Olafr : 9 mètres/2 = 4.5m X3(course) = 13.5 m soit 9 cases.
Lähmee Tribäle, Riana, : 12 mètres / 2 = 6 m X 3(course) = 18 m soit 12 cases.
Thamior : 6 mètres/2 = 3 m X3(course) = 9m soit 3cases.

Thamior percute Azur’Aël à la fin de sa seconde action de mouvement.
Azur’Aël percute Thamior à la fin de sa première action de mouvement.
Iliana, Lähmee, Olafr, Riana et Naïlo utilisent 2 actions de mouvement.

Narration : Thamior & Naïlo :

Thamior et Naïlo ne perdirent rien du terrible spectacle qui s’était offert à eux. La nature était parfois sauvage et cruelle. Mais le druide n’avait encore jamais assisté à un pareil carnage de bestialité gratuite. L’un des péryton lacéra profondément les chaires du chien ailé le plus éloigné d’eux. La créature lança un hurlement de souffrance et de désespoir. Puis, à la vitesse de l’éclair le cervidé volant plongea ses bois dans le corps du malheureux vaincu. Deux ou trois puissants hochement de tête, et les bois ressortirent couverts des entrailles dégoulinantes de sang et de fluide corporel.
La maléfique créature secoua à nouveau vigoureusement sa tête, afin de déloger les restes de son adversaire de sa ramure. Ce qui ne fut qu’une demi-réussite.
Alors levant sa gueule vers les cieux il poussa un puissant cri victorieux, tout en déployant largement ses ailes sombres. Les poings du Gnome des forêts se fermèrent sur le cuir de sa fronde, prête à l’emploie, et sur le pelage mouillé de son fidèle compagnon.

Un nouvel éclair illumina la scène n’épargnant aucun détail macabre. Une autre source lumineuse sortie de nulle part éclaira le théâtre des opérations. Emanant du haut de la falaise, une vive lueur dorée créa un halo sur environ un pied de dragon de circonférence. Une puissante torche, sans flamme, brillait dans le crépuscule.
Le cri victorieux du péryton s’étouffa dans sa gorge, alors qu’il semblait rester coi de surprise. Du halo doré parti un puissant rayon lumineux qui frappa le péryton en plein poitrail.

Visiblement, la lumière avait fait son effet, car le cerf-aigle accusa le coup en reculant sous l’impact. Il en roula même dans la boue. Mais, il se releva en s’ébrouant. La créature gonfla sa poitrine et poussa un hurlement identique à celui que les aventuriers avaient entendu quelques minutes plutôt.
Contrairement, à ce qu’avait évoqué la Ly’Aegisir des Gardiens des Mystères, il ne s’agissait pas d’appeler du renfort. Mais bien d’impressionner sa nouvelle proie, au point de la paralyser de peur. Le péryton était maintenant prêt à faire face à cette menace et s’apprêtait à décoller.

Le second duo lui aussi continuait la lutte. Comme étranger à tout ce qui se passait autour d’eux, l’un et l’autre des adversaires restaient pleinement concentrer pour la sauvegarde de sa vie.
Lorsque le premier chien ailé avait rendu l’âme dans un hurlement à la mort. Le second vit son attention perturbée, l’espace d’un instant. Un instant suffisant pour son adversaire en profite et perce sa défense.

Pour Thamior une chose était certaine, le combat n’allait plus durer très longtemps maintenant. Secoué, le Gnome des forêts battit en retraite pour retourner auprès de ses compagnons.



Narration : Tous :

Thamior venait juste d’arriver, alors que les autres commençaient à faire mouvement. On lui expliqua très succinctement le plan de bataille. Juste assez pour que le druide puisse comprendre la manœuvre prévue. Le gnome proposa bien une nouvelle fois ses services pour illuminer la cible qu’il fallait abattre en premier puisque c’était la technique adoptée. Mais il fallait que le druide reprenne sa respiration après le sprint qu’il venait de faire. Lähmee d’un simple regard lui fit comprendre, que ce serait inutile. Thamior resterait donc à coté de Celedor qui s’était attelé à la conception d’un petit mannequin roulant en boule des brindilles en y attachant huit petits bâtons de bois. Peu à peu le Gnome se remettait de ses émotions.

Azur’Aël suivit comme son ombre l’humaine qui fonçait déjà droit devant elle. Quand à la jaguar, elle s’était littéralement fondu dans la pénombre. Disparaissant comme par enchantement, le félin était maintenant en chasse. Lähmee et Olfar bougèrent d’un bel ensemble, pour rejoindre leur position.

Alors qu’ils venaient de sortir du couvert végétal, les aventuriers purent se rendre compte, que la scène du combat était éclairée. Sur le haut de la falaise, une lumière intense aux reflets dorés brillait de mille feux, sans pour autant qu’il n’y eut la moindre flamme. Pour la Gardienne des Mystères, il n’y avait aucun doute possible sur la nature magique de cette lumière. Mais qu’était-ce exactement, là était le mystère, un qu’il lui faudrait remettre à plus tard. Car pour l’heure, il ne fallait pas perdre de vue la druidesse.

Le péryton qui venait de se débarrasser de son adversaire était comme hypnotisé par la lueur qui retenait toute son attention. Quand au second cerf ailé, il était encore fortement occupé à tenter d’éviter les coups de griffe ou de gueule de son ennemi, tout essayant de trouver la faille dans la défense du chien-volant. Leur combat ne connaissait aucun répit.

Lähmee Tribäle était peut-être celui qui se mouvait le plus rapidement et surtout, il était celui-qui avait le moins de distance à parcourir. Arrivant au pied de l’arbre qu’il avait choisi, le Conteur du Naturel arma son bel et puissant arc elfique. Olafr, quand à lui continuait de progresser vers le petit arbre près duquel il s’agenouillerait. L’endroit serait un poste de tir tout à fait acceptable.

Iliana et Azur’Aël arrivaient tout juste au niveau de leur objectif, un gros arbre qui leur offrirait un certain abri. Et c’est à moment précis, que la flèche de guerre du Sy’Tel’Quess quitta la corde dans un claquement caractéristique, mais couvert par les éléments. Lähmee avait instinctivement prit en compte ces derniers, et déporta son tir au vent. La flèche de guerre fila vers sa cible en suivant une courbe improbable. Mais elle trouva ce qu’elle cherchait : la chaire du péryton. Une preuve, s’il en fallait une fut que l’elfe sauvage venait de s’attirer le regard perçant de l’aigle cornu. Mais de douleur, il n’en montra aucun signe.

Le chien ailé profita de la diversion pour porter une attaque vicieuse et puissante avec ses pattes arrières. Malheureusement, c’était sans compter le réflexe remarquable de la créature maléfique qui, d’un battement d’aile s’éleva d’environ un pied avant de retomber sur sa proie. L’avantage, c’est que le chien ailé s’était rappelé au bon souvenir du péryton, et que se dernier ne faisait à nouveau plus attention à Lähmee.

Ce fut également à ce moment là, qu’un rayon lumineux traversa l’espace qui séparait la source lumineuse de sa cible. Cette fois encore, la créature accusa le coup, et ne put étouffer un cri mêlant souffrance et rage. Puis, tout redevint sombre. La lumière dorée venait de disparaître. Amplifiant de fait, l’impression d’obscurité dominante.

Plus loin, un éclair suivit d’un claquement de tonnerre annonça l’arrivée silencieuse de Riana. La jaguar avait couvert la progression de sa compagne, et maintenant elle la rejoignait. Iliana tapa trois fois sur le tronc de l’arbre avec sa main. Visiblement un signal clairement définit entre la druidesse et sa jaguar, puisque cette dernière d’un bond félin, sauta sur l’arbre et alla se trouver une place de choix sur une grosse branche.

Cette fois, les hostilités étaient engagées, difficile à ce stade de savoir de quel coté allait pencher la balance. Les aventuriers auraient plus que jamais besoin de l’appui de leur dieu respectif.
Pour autant, malgré le danger, la puissance et la cruauté de l’ennemi, malgré l’orage, le vent et la pluie qui maintenant allaient jouer contre eux, les Gardiens Sylvestres chevronnés et les novices étaient étrangement calmes. Leur esprit était aux aguets, leurs sens alertes, mais ils contrôlaient parfaitement leurs émotion. Chacun savait qu’il n’était pas seul, les broches faisaient leur office à merveille, il était maintenant temps d’éprouver la fraternité qui les unifiait dans la paix et dans la guerre.


Celedor quand à lui terminait la conception de son pantin de brindille et d'herbe et de petits bois. Puis, il activa la magie de la broche pour délivrer son message à Jenane. Charge à elle de retransmettre, à qui de droit si un nouveau messager, ne lui arrivait pas dans les minutes qui suivraient la réception de celui-ci.

Initiatives round 2:

Pérytons : 19d20 +3(modif. DEX) = 22
Olafr : 13d20 +3(modif. DEX) = 16
Naïlo : 13d20 +2(modif. DEX) = 15
Azur’Aël : 12d20 +2(modif. DEX) = 14
Riana : 7d20 +4(modif. DEX) = 11
Lähmee : 7d20 +3(modif. DEX) = 10
Thamior : 4d20 +3(modif. DEX) = 7
Iliana : 5d20 +1(modif. DEX) = 6

Le péryton toucher à deux reprises par le rayon lumineux déploya ses ailes pour prendre les airs, et attaquer les arbres sur le haut de la falaise, là où se tenait, il y a quelques secondes, la lumière. Mais il était particulièrement difficile pour lui de tenir un vol stationnaire étant donné les bourrasques violentes du vent. Finalement, il fut rabattu sur la falaise l’obligeant à mettre un terme à son attaque, alors que sortant du couvert des arbres surplombant l’apique, une nouvelle lueur illumina la scène d’une lumière argenté cette fois.

La seconde créature ignora purement et simplement la menace que représentaient les Gardiens Sylvestres et leur alliée. Entièrement tourné vers sa proie primale, le péryton attaqua férocement. D’un coup de serre bien placé comme une gifle magistrale il envoya le chien ailé percuté la falaise. Le chien se remit difficilement debout sur ses membres inférieurs. Là debout et adossé à la roche, le chien ailé offrait une cible parfaite. Le péryton ne lui laissa aucune chance, et fonça tête baissé pour encorner la créature canine. Le temps semblait s’être figé au milieu de la fureur des éléments.

Le péryton releva la tête, le chien ailé empalé sur ses bois. Poussant un cri victorieux, il secoua violemment la tête de gauche à droite. Le corps désarticulé de sa victime, ressemblait maintenant à une poupée de chiffon d’enfant. Visiblement le gagnant de ce duel prenait un malin plaisir à ce petit jeu sadique. Il secoua, et secoua encore, jusqu’à ce que le corps cède, rependant entrailles et organes sur le cerf ailé. Visiblement ce dernier semblait adorer ça. D’un coup sec de sa tête couverte de miasme, le péryton se dégagea les bois pour maintenant faire face à celui, qui quelques secondes plutôt, l’avait fléché.

Plan de bataille fin round 1