La Force des Âmes, Chapitre 1 : A destination de Ny'Ath'Myï

Iliana ne se le fit pas dire deux fois. Elle avala en hâte une dernière baie et siffla entre ses doigts pour que sa compagne revienne le plus vite possible. Elle espérait aussi que cette petite chasseuse ne se soit pas fait prendre par la chose qui rodait dans les environs.

Observant les autres, elle décida de faire de même. Se cacher avant de savoir d’ou provenait ces cris était la meilleure idée pour le moment.

Le coup du binôme, Iliana ne le comprit pas. Et de toute façon, son binôme de toujours allait la rejoindre incessamment sous peu. Du moins elle le souhaitait de tout son cœur.

Se positionnant en vue d’un des membre du groupe elle se posta en marge de l’arbre, accroupis comme un chat, les griffes plantées dans le sol. Prête à bondir en cas de problème.

Elle retira son sac pour être sur de ne pas être gênée. Il ne lui restait plus que son corps et ses armes. Et cet créature qu’elle ne pouvais définir que comme non naturelle.

Le vingt cinquième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
25 Marpenoth 1372

Lieu : Cité sylvestre Thüldae.
Temps : Environ 3°, ciel clair, peu de nuages, vent très faible.
Moment : Début du crépuscule.

MJ
Narration : Tous

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Azur’Aël utilise connaissance des mystères :
11d20 + 5(degré) +3(modif. INT) +1(chat) = 20 ~ DD 20 -> réussite

Lähmee utilise escalade:
12d20 + 2(degré) +1(force) +2(Cath’Ali) = 17 ~ DD 15 -> réussite
Lähmee utilise discrétion:
13d20 +2(degré) +3(modif. DEX) +2(noir d’épée) +2(Allassëa) = 22 ~ ?? -> réussite
Lähmee utilise détection:
12d20 +0(degré) +0(modif. SAG) +2(racial) = 14 ~ DD 20 -> échec
Lähmee utilise perception auditive:
10d20 +2(degré) +0(modif. SAG) +2(racial) = 14 ~ DD 0 -> réussite

Au milieu des arbres, au cœur de la Haute-Forêt la surprise avait figée, l’espace d’un instant, les aventuriers de la Confrérie des Gardiens Sylvestre. Les cris étranges qui avaient déchiré le silence paisible de la forêt s’étaient tus, plongeant le petit campement dans un silence inquiétant.

Iliana avait immédiatement perçu que la chose qui produisait des sons comme ceux-là, n’avait rien à voir avec la nature. Son expérience et son instinct sûr, en étaient certain. Pourtant, elle cacha son analyse aux Gardiens Sylvestres. Pour qu’elle raison la druidesse n’avait-elle rien dit ? Elle seule en détenait la réponse. Peur de créer la panique, oubli, négligence, était-elle perturbée par l’absence de Riana, qu’elle imaginait déjà aux prises avec le monstre ? Ou avait-elle tout simplement d’autres motivations plus obscures ? Toujours était-il que les Gardiens Sylvestre devraient se passer de cette information. L’humaine se concentra sur sa compagne animal afin de tenter de la rappeler à elle.

La Teu’Quel’Quess fut la plus prompt à la réaction. Sortant de son mutisme, elle continua à garder le silence, tout en donnant des ordres par signe. Certain les comprirent, les autres agirent par instinct de préservation. Azur’Aël se dirigea vers un petit taillis qui lui offrirait un camouflage satisfaisant. Persuadé que la créature qui avait poussé ces cris, avaient suivit le petit messager. Elle s’attendait à le voir surgir d’un moment à l’autre pour semer le chaos et la mort dans leur équipe. Nommée chef de groupe, elle était consciente qu’elle était en partie responsable de la vie de ses frères, et de son amie humaine.

Pour autant, la Ly’Aegisir ne réussissait pas à mettre un nom, ou même une image animale sur les sons qu’elle venait d’entendre. Certes, ce n’était la plus grande spécialiste de faune de la Haute-Forêt. Mais elle avait quand même acquis une certaine expérience. Aussi, aborda-t-elle le sujet sous en autre angle, qui lui était plus familier.

Plongeant dans ses souvenirs profanes, la belle elfe lunaire tenta de se rappeler ce qu’elle avait pu apprendre à l’Invocatorium d’Arken. Trouver la réponse uniquement à partir d’un son, n’était pas une chose facile. Aussi, tenta-t-elle de dissocier les sons. Elle reconnaissait, le brame d’un cerf, et le cri perçant d’un aigle géant. Azur ayant côtoyé les montures des Gardiens du Vent, il n’y avait que quelques jours, cela lui fut facile. Alors la réponse explosa dans son esprit. L’association de ces deux animaux était connue, bien que peu commune, et heureusement : Péryton, ça ne pouvait être que ça.

Celedor, ne discuta pas les ordres d’Azur’Aël et trouva tant que mal, un poste près du tronc d’arbre montré par l’ensorceleuse. Une fois caché, il se sentit mal à l’aise. Il avait l’impression d’être un animal au aboies pris au piège. Obligé de se terrer, comme une bête sans défense. Il prit sur lui, et se prépara mentalement à toute éventualité. Une chose était certaine dans son esprit, il ne laisserait pas prendre au piège sans réagir. Il aimait choisir son terrain, plutôt que de se le voir imposer. Un rapide coup d’œil autour de lui, et le rôdeur en déduisit que finalement ici, ce n’était pas si mal. Le grand arbre, offrait une certaine protection.

Le Bardebare tenta de relativiser tout ça, en glissant une pointe d’humour. Humour qui visiblement tombait à plat. Le Gnome des Forêts n’était encore familier avec le Sy’Tel’Quess, aussi se demanda-t-il en quoi, il avait bien pu fauter. De plus, chez lui ses racines n’étaient en rien qualifiées de magique. Le trouble s’insinuait dans son esprit. Craignant d’avoir plongé tout le groupe face un danger dont-il était la cause. Le druide se sentait bizarre. Une étrange sensation de culpabilité, se frayait un chemin dans sa tête. Aussi, préféra-t-il ne rien répondre, et se concentrer sur le moment présent. Thamior, se cacha en compagnie de son fidèle Nailo. Une fois en place, il était devenu presque invisible. Olafr suivit les conseils avisés du druide, et trouva lui aussi un endroit pour se mettre à couvert.

Tandis que Lähmee Tribäle commença sa lente ascension vers le sommet du Voute Sombre. Il lui faudrait grimper assez haut. Les bosquets de Lapsars et de résineux alentour bloquait la vue. Mais ils offraient également une bonne protection. Marquant une petite pause dans son escalade, le barde observa attentivement entre les branches. Mais il ne vit absolument rien. Il lui faudrait grimper plus haut, pour avoir une vision plus dégagée. Alors, le Vert se concentra sur son audition fine. Un effort inutile, car au même moment un nouveau cri strident retentit dans les airs, suivit d’un autre qui se mélangea au premier.

Tout avait été très vite, resté seule debout au milieu du camp la prêtresse de Solonor retenait une sourde colère. ¤ Nous y voilà donc, s’est ça le fameux groupe qui doit sauver l’honneur de la Confrérie vis-à-vis de ma tribu natale. Des pleutres qui se cachaient au premier signe de danger. Ha oui, la forêt est bien gardée, certes. ¤ L’elfe des bois lâcha un profond soupir, en laissant retomber ses épaules. Puis, elle redressa la tête, fièrement. Elle parla sans crier, mais à haute voix.

Mialyë Calithrand

- Alors, c’est donc vous qui devez protéger la Haute-Forêt ? C’est vous qui devez laver l’honneur de la Confrérie ? Comment allez-vous retrouver l’émissaire, si vous vous planquez dès que la chose qui pourrait lui avoir causé du tord se présente ? De plus, je ne connais pas beaucoup de créatures qui signalent leur position avant de vous tomber sur râble. You ouuu ! je viens vous manger !! Allons soyons sérieux, je ne crois pas que c’est après nous qu’en a cette…. Chose en a. Je vais voir de quoi il en retourne. Quitte à y aller seule, si personne ne veut venir avec moi. -------------------- Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.

Celedor préféra cette attitude à celle de se cacher. Pour lui la prêtresse avait raison. Les Gardiens Sylvestres se devaient de protéger la forêt, et les créatures qui y vivent. Il se leva et sortit de son couvert pour se joindre à Mialyë. Comme pour souligner les paroles de la servante du Grand Archer. Le tonnerre claqua une nouvelle fois, juste après qu’une éclaire déchira le ciel. Le jour diminuait au fur et à mesure du temps qui passait. Et le vent commença à se lever en soufflant de l’Ouest.

Iliana n’en croyait pas ses oreilles. L’autre perché parlait de la sorte ? Avait elle déjà vécu en foret ? Ou dans un endroit hostile quelconque ? C’était très difficile d’en être sur aux vues de ce qu’elle disait.

Elle resiffla dans ses doigts pour rappeler sa compagne et s’approcha rapidement de cette elfette bien téméraire soudainement.

-Tu parles tu parles mais de ce que j’en vois, tu n’y connais rien. La nature est bien plus complexe que ce que tu aimeras nous faire croire. J’ai vu des créatures que tu n’imaginerais que dans tes rêves les plus horribles. Et crois moi leur façon de chasser est bien différente de ce que tu connais. Ils se servent d’un appât et une fois que tu a repéré l‘appât, ce sont trois autres monstres plus puissants qui te tombes sur le râble comme tu dit pour te faire la peau, et ces trois autres là, tu n’avais même pas idée de leur existence avant de voir le blanc de leur yeux.
Oui ces personnes protègent la grande foret, mais ils la protègent intelligemment. Nous avons certes une force de frappe conséquente mais sache que cinq des monstres que je t’ai décrit avant on suffit à décimer ma tribu, et nous étions plus que cinq combattants dedans.

-Alors maintenant, a moins que tu ne souhaite servir la foret comme engrais et nourriture pour les charognards, je te conseille d’attendre sagement de savoir ce que c’est avant de risquer de te faire tuer. Une fois morte, tu ne protégeras plus rien.

-De plus cette créature n’est pas naturelle. Aussi son mode de fonctionnement, de chasse et ses habitudes sont probablement inconnues de tous ici. Donc tu reste aux aguets comme demandé par la dame en bleu et tu ne fait rien de stupide. Car s’il te repère et que nous ne sommes pas assez forts pour en venir a bout, c’est tout le groupe qui y passe.

-Pense avant d’agir. Ca sera mon dernier mot.


Une fois son explication finie, elle retomba dans le mutisme pour aller se replacer la ou elle était et avancer peut être un peu en direction de la chose pour voir exactement de quoi il en retournait.

Le jeune humain, non loin de son frère Thamior, était en train de s'assoupir quand les cris se firent entendre. Sans savoir de où venaient ses sons affreux, il se leva et regarda dans la même direction que ses compagnons, essayant d'apercevoir le moindre indice visuel qui se présenterait.
Olafr raccrocha son ceinturon d'arme qui était céant à son côté , sortit son arc en attachant son carquois et suivit les conseils de son camarade du peuple oublié. * et une bonne nuit de sommeil qui s'en va ! Qu'est ce que ça peut être comme bête ? encore jamais entendu de cris de la sorte !*
Le silence qui suivit laissa toute la compagnie dans une ignorance encore plus dubitative sur la suite, tout du moins c'est ce que ressentit le jeune rodeur.
C'est à ce moment là que Mialyë prit la parole. Les mots de l'elfe semblèrent pour Olafr dépourvus de sagesse, bien qu'ayant un fond de vérité que seul l'avenir pouvait dire, et furent une critique ouverte envers celle qui avait été désignée comme chef de cette expédition. Cependant le jeune rodeur ne souhaitait pas intervenir ni faire de remarque envers une gardienne plus expérimentée que lui et se contenta de rire intérieurement aux propos qu'Iliana lui asséna en retour à ses remarques, enfin pas sur tout car le passage tragique sur la fin de sa tribu n'avait rien de risible, au contraire...

C'est à ce moment là que l'humain s'exprima :
-Mais enfin, nous ne sommes pas si loin de Thuldaë, personne ne sait ce que peut être cette ... créature ?
-Azur'ael, toi que l'on nomme la dame des mystères, ne peux-tu pas nous aider sur celui qui nous laisse tous dubitatif ?

Bien caché et en bon Sy’Tel’Quessir qu’il était, le sauvageon ne bougea pas de son perchoir. Pourtant l’envie de descendre et de lui mordre ses oreilles pointues se fit ressentir lorsque la prêtresse commença ses jérémiades. Il n’en fit rien car Iliana se chargea de lui dire ses quatre vérités. Le barde approuva les dires de la druidesse. Il ne fallait pas confondre courage et imprudence.

¤Décidément ces femelles sont souvent à la source et au cœur des conflits… ¤

Lähmee commença même à se poser des questions sur Mialyë, son comportement était étrange, cette flèche tirée en l’air, cette montée d’adrénaline soudaine, ce positionnement en offrande à la bête…
Pourtant il fallait composer avec elle, c’était le guide et le lien avec la tribu. Etrangement Celedor se rallia aux paroles de la prêtresse. Décidément ces deux là avait des choses à se prouver et risquer d’en faire pâtir l’ensemble du groupe.

Tel son animal Totem : le caméléon , Lähmee resta donc dissimuler dans l’environnement sylvestre, il ne faisait q’un avec les branches et tronc de l’arbre.
Courageux, il n’avait pas spécialement peur de ces nouveaux cris horribles. Il essaya de s’imaginer à quoi pouvait ressembler la chose ou les choses car il semblait que les cris provenaient de plusieurs créatures.

e sang de l’ensorceleuse bouillonnait de colère devant la stupidité de sa sœur gardienne. Comment pouvait elle confondre courage et témérité ? L’ignorance était la seule explication, en espérant que c’était la seule. Iliana fut la plus rapide à répondre, avec tout son bon sens et son franc parler. Elle entendit ensuite la question d’Olafr. Oui il avait raison. Il fallait les prévenir sur quoi ils allaient tomber.

Mais avant, quelques précautions s’imposaient. Un combat allait sans doute s’engager. Sa main droite se posa sur son médaillon au nom de l’Eclat de lune, murmurant en espruar une prière à la déesse Sehanine. Elle invoquait le voile protecteur lunaire pour la protéger contre le Mal, oui le Mal car la ou les créatures qu’ils allaient affronter étaient des plus maléfiques. Le pouvoir invoqué, elle apostropha tous ses compagnons d’aventure.

- C’est un péryton, une créature maléfique mi aigle mi cerf. Il se nourrit des cœurs des hommes. Son cri n’est pas nous prévenir mais pour rameuter un ou plusieurs congénères. Ils ont une résistance hors du commun que seule la magie peut surpasser...Gardez vos positions et toi impudente Gardienne Mialyë , mets toi à l’abri tout de suite, c’est un ordre !

Le ton de la gardienne des mystères avait été des plus fermes. La colère ravivait en elle l’héritage sauvage de ses pouvoirs d’ensorceleur…Elle devait se maîtriser en pensant à un plan d’action si le combat s’annonçait. Les gardiens sylvestres combattant côte à côte étaient des plus redoutables et elle le savait


Protection contre le mal (médaillon)

Thamior n'arrivait pas à comprendre le mode de fonctionnement de Mialyë. Pour lui, rester ainsi exposé relevait du non sens. Pour bien aborder une situation il était nécessaire de récolter le plus d'informations possible, et ce grâce à un camouflage efficace et coordonné. Que se soit pour se protéger d'un danger, partir en reconnaissance et espionner ou alors éventuellement organiser une embuscade. L'acte de Mialyë mettait en péril tout le groupe car une fois la prêtresse repérée, il serait vain de vouloir cacher la présence du groupe à cette créature. D'autant plus qu'Ilianna était maintenant exposé au danger.

Thamior fut reconnaissant envers Azur qui avait pu identifier rapidement la menace mais n'était pas vraiment enchanté par ce qu'elle venait de dire. Il garda ses positions, prêt à réagir aux ordres d'Azur et à libérer le peu de magie de la nature qu'il était en mesure de canaliser.
Il sortit sa fronde et la chargea, assez réticent à s'enliser dans un combat au corps à corps. Il se libéra quand même de son sac à dos et saisit son bouclier de sa main non directrice, gardant son fétiche marteau piolet prêt à l'emploi.

Il prit brièvement la parole pour montrer qu'il était prêt.

- J'ai un sort d'immobilisation végétale, ça peut servir. je m'axe plutôt sur un combat à distance mais me tiens prêt à toute éventualité.

Le vingt cinquième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
25 Marpenoth 1372

Lieu : Cité sylvestre Thüldae.
Temps : Environ 3°, ciel clair, peu de nuages, vent très faible.
Moment : Début du crépuscule.

MJ
Narration : Tous

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Azur Aël sous l’effet du sort : Protection du mal 1min/Niv + 1 = 3min reste 3 min.

Lähmee Tribäle utilise connaissance de la nature :
2d20 + 3(degré) +0(modif. INT) = 5 ~ DD 20.

L’intervention de la prêtresse de Solonor Thélandira avait créé une tension palpable entre les membres du groupe, surtout entre elle et le reste des aventuriers. L’elfe des bois s’en contre fichait pas mal. Elle avait passé une très grande partie de sa vie à être ignoré de tous. Cela ne l’émouvait pas outre mesure. Pour autant, elle n’en oubliait pas l’importance de la notion de groupe pour mener à bien cette mission. Il y avait juste une divergence d’opinion sur la façon de faire.

Malgré la menace qui planait, Iliana sortit courageusement de son abri pour rappeler la Saë’Tel’Quess à l’ordre. L’humaine ne prit pas plus de gants que la prêtresse de Solonor n’en avait prit avec eux. Une attitude franche et directe qui n’était pas pour déplaire à l’œil de Faucon. Les propos de la druidesse n’étaient pas sans fondement, et ils étaient même cohérents voir très avisés.

Mais Mialyë voyait les choses bien différemment. La prêtresse s’apprêtait à lui répondre sur le même ton, qu’il ne s’agissait pas de foncer sabre au clair dans la gueule du loup. Mais bien de prendre du renseignement. Et que se n’était pas en restant caché que l’on saurait de quoi il s’agissait.
Lorsqu’Olafr prit à son tour la parole. Décidemment tout le monde y allait de sa petite phrase. Aux yeux de Mialyë tout ceci n’était que perte de temps. Un temps précieux pour la cible d’une créature capable de pousser de tels cris. La prêtresse retint les mots du Novice, car il apportait de l’eau à son moulin.

Finalement Azur’Aël mit un terme à la discussion en dissipant les brumes du mystère qui enveloppait l’inconnu. Elle annonça froidement la sentence : Un pérytron.
La description qui s’en suivit n’avait rien de rassurant, loin de là.
Les derniers mots de la Ly’Aegisir agirent comme une claque sur la servante de Solonor. Qui braqua un regard noir sur l’ensorceleuse. Mialyë se détourna après quelques secondes pour revenir à l‘humaine.

Mialyë Calithrand

- Je suis sincèrement navrée pour ta tribu. Et vois-tu, je ne tiens absolument pas à ce Thüldae subisse le même sort, ni les Ny’Ath’Myï. Maintenant, nous savons à quoi nous avons à faire, aussi est-il moins primordial d’aller s’en rendre compte par nous même. Mais il reste toujours aussi impérieux de prévenir Thuldaë de la menace. Comme l’a si bien mentionné Olafr, nous sommes encore tout près de la cité sylvestre. -------------------- Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.

Puis l’elfe des bois se retourna vers Azur’Aël. Toute sa jeunesse Mialyë avait subi psychologiquement et physiquement des ordres tacites du genre reste là, on revient te chercher tout à l’heure... Handicapée, elle avait été contrainte de rester là où on la posait. Elle n’avait aucune autonomie, et souffrait de ce manque de libre arbitre, de solitude. Aujourd’hui elle était libre, libre de décider de sa destinée, de sa vie et de sa mort. Libre de se déplacer à sa guise et aussi souvent qu’elle le désirait. Iliana et Azur’Aël avait un fort caractère, Mialyë aussi.

Mialyë Calithrand

- Mes respects Ly’Aegisir des Mystères, reconnaître ce genre de créature dans ces conditions démontre toute l’étendue de votre compétence. Mais sachez une chose, nul ne décidera plus pour moi. Inutile de tenter de me donner des ordres, vous perdrez votre temps. l’heure n’est pas à ce genre chamaillerie. Alors est-ce que ce genre de créature aurait pu s’en prendre à l’émissaire et que faisons-nous ? -------------------- Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.

La question fut soulignée par une nouvelle salve de cris. Cette fois, on put clairement distinguer la présence de deux créatures. Les pérytrons étaient maintenant très proches peut-être une dizaine de pieds de dragon, peut-être le double en direction du Nord.

Du haut de son arbre, Lähmee avait eut une terrible envie d’intervenir. Pour autant il préféra rester à son poste d’observation privilégier. Bien lui en apprit car il vit enfin quelque chose d’intéressant.
Difficile pour lui d’avoir une vision nette avec le couvert végétale. Une espèce de gros oiseau au plumage noir qui avait sensiblement la même taille que celle des aigles géants de Thüldae, passait et repassait à vive allure. Ca confirmait les dire de la belle Azur, mais ce n’était pas rassurant. Visiblement la créature était en pleine bataille aérienne avec quelque chose d’autre. Une autre créature un peu plus petite au plumage très coloré. Mais avec toutes ces branches de résineux il lui fut impossible d’identifier clairement cette créature.
Soudainement, les deux volatiles grimpèrent en flèche. Dépassant largement les cimes des sapins environnant. Il pu voir alors, le péryton et d’autre part une drôle de créature au corps manifestement canin au pelage fauve et avec un paire d’aile magnifiques de toute couleur. Un dernier assaut et le chien volant tomba comme une pierre, alors que le péryton poussait un cri victorieux.

Cette fois, les discussions étaient arrivées à termes, Mialyë attrapa Celedor pour l’emmener avec elle se mettre à l’abri au milieu des racines. La prêtresse en profita pour récupérer son havresac, et encocha une flèche sur la corde de son arc.

Le vent forci de plus en plus annonciateur qu’un bel orage était entrain de fondre sur eux. A terre, quelques les feuilles brunes s’envolèrent pour aller se reposer plus loin. Tout comme les parole du Gnome des forêts qui semblaient s’être elle aussi envolé, car il ne reçu aucune réponse. Ce fut le moment où une belle jaguar au pelage noir, sortit du couvert pour venir s’enrouler autour de la jambe d’Iliana.

Les yeux grands ouverts, le Sy’Tel’Quessir arrivait enfin à mettre une forme à ces cris. Il repéra la distance qui les séparé du combat aérien. Quand une créature tomba, il effectua une acrobatie pour redescendre de sa planque et rejoindre le reste du groupe.

- A dix ou vingt pas de dragon par ici, Il indiqua la direction de sa main droite un cerf-volant, aussi gros que nos aigles géants, a combattu avec une autre créature plus petite, la même que le compagnon de Thamior mais avec des ailes splendides, Hurk. Cette dernière est tombée à peu prés dans la même direction que je vous ai indiqué. Il est peu être blessé voir mort.

Originaire de Haute-Fôret, le sauvageon n’avait jamais rien vu de tel. Comme quoi son entrée dans l’age adulte et son départ de sa tribu lui apporté expérience mais aussi situation nouvelle et délicate. Qu’allez faire le groupe ? A l’heure qu’il était le barde n’en savait rien. Il se sentait ignare.

¤Il y a peu de temps nous avons avait laissé chassé la meute de loup, peut-être devons nous en faire autant avec cette créature, chasse t’elle pour manger ou tous simplement pour tuer ?¤

Comme d’habitude Lähmee ne brillait pas par son intelligence et se posait toujours tout un tas de questions sur ce qu’il fallait faire. Il préférait agir à l’instinct et son instinct lui disait d'attendre un peu, de se planquer, de laisser passer l’orage puis d’aller éventuellement apporter son aide au chien volant.

lle soupira en attendant la réponse de la prêtresse. Certes tous les Tel’quessir appréciaient plus que tout leur liberté mais croire à une liberté totale était des plus utopiques. N’avait elle pas prêté serment de respecter la chartre de la Confrérie ? La liberté n’avait elle pas certaines limites comme la protection de sa communauté, de ses frères et sœurs. Il faudrait qu’elle est une discussion en tête à tête mais le moment n’était pas propice à l’échange verbale…

Le sauvageon venait de quitter son poste des hauteurs sylvestres pour faire un bref rapport. La gardienne des mystères apprécia que la menace fût suffisamment éloignée pour sortir de sa cachette et rejoindre le barde et la prêtresse.

- Un combat aérien…Je n’aime pas cela… Mialyë vous avez raison sur un point. Il faut prévenir rapidement la cité du danger. Je n’ose imaginer ce qu’il se passerait si un gardien des vents non préparé devait tomber face à une de ces créatures. L’orage passé, nous enverrons par la magie de nos broches deux messagers, l’un terrestre et l’autre aérien. Il faut nous mettre à l’abri en attendant. Nous devons également nous rendre au plus vite à la tribu des Ny'Ath'Myï. Eux aussi, ils encourent un grave danger devant de telles créatures. Et oui il est possible que l’émissaire fut capturé par une telle créature…

Tout en parlant, elle chercha dans son passé académique le souvenir d’une créature ailée telle que Lahmee l’avait décrite. Cela pouvait s’avérer déterminant pour la décision à prendre…


Connaissance des mystères (chien ailé)