La Force des Âmes, Chapitre 1 : A destination de Ny'Ath'Myï

L'odeur qui émanait des carcasses avait attirée une famille d'ours visiblement décidée à faire un bon repas. Dans un sens c'était une chance car ils auraient pu tombés sur le campement ...

Fait étrange qu'Olafr nota, c'est que le mâle était présent avec sa femelle et son rejeton. C'était la première fois qu'il voyait un ours sanguinaire et il fut donc surpris de voir cela car d'ordinaire l'ours mâle est solitaire et la femelle élève seule sa ou ses progénitures. D'ailleurs en cas de rencontre, il est fréquent de voir un mâle s'attaquait aux petits afin que la femelle redevienne en chaleur!

La nature se chargerait donc de faire recycler les cadavres, ce qui ne posa pas de problème au rodeur. Cependant il se rappela que les têtes et cœurs des parents senmurv avaient été déposés autre part. Il n'était pas resté suffisamment longtemps la veille pour savoir où Iliana les avait mis.

-Mialyë, sais-tu où Iliana a déposé les têtes et cœurs des senmurv hier soir ? Maintenant c'est la seule chose qui nous intéresse, nous avons mieux à faire qu'à observer la nature reprendre ses droits, laissons ces ours à leur repas!

Cependant Thamior ne l'entendait pas de cette oreille et le gnome fut pris d'une soudaine curiosité qui le poussa en direction des plantigrades. Olafr n'eut pas le temps de réagir que le druide était déjà en chemin...

L'humain s'en voulait de l'avoir laissé partir. Il sortit son arc doucement et fit quelques pas de côté afin d'avoir un bon angle de tir au cas où Thamior serait en difficulté.
Un œil sur la scène et un autre sur Mialyë, Olafr attendait une réaction.

a journée s’annonçait des plus belles. La présence et le geste attentionné du sauvageon lui mirent du baume au cœur. Elle était aux anges. Coquine, pour le remercier, elle lui déposa un baiser sous le lobe de son oreille, une zone très érogène pour un elfe . La question du sauvageon sur les enfants l'avais mise dans un certain embarras. Ces joues s'étaient empourprées. Elle lui sourit mais ne donna aucune réponse. Elle se savait désirable et avait toujours su garder la distance avec les désirs masculins dont le sentiment amoureux ne lui paraissait jamais honnête , mais là c'était la première fois qu'elle entendait un désir plus avouable et touchant à ses oreilles...

La Ly’Aegysir des gardiens des mystères était loin de se douter que des gardiens se trouvaient nez à nez avec une famille d’ours sanguinaires. Si elle l’avait su, elle aurait vite perdu son si beau sourire matinal. Non, fraîche comme un papillon sortant de son cocon, elle attendait sagement le retour de chacun pour repartir de plus belle. Elle était ressourcée comme jamais et se sentait investie pleine d’énergie pour affronter cette nouvelle journée. Elle avait pris sa décision sur l’avenir du petit chiot ailé et lui en fit part :

’ ’ ’ ’ –

Après avoir donné affection , câlin et sourire au petit chiot, elle se redressa , le regard porté vers le ciel, et les oreilles grandes ouvertes.

- Je trouve qu’ils sont longs, non ? J'espère qu'ils prennent la mission au sérieux et que la rencontre d'hier soir ne leur a pas fait trop vite pousser des ailes...

Un problème de taille venait de poindre le bout de son nez dans cette matinée initialement entièrement consacré au dieu lion. Des ours de taille plus que respectable se promenaient dans les environs et s’étaient dirigés droit vers les corps des deux chiens ailés défunts.

Iliana était maintenant devant un dilemme de taille. Peut être avaient ils repérés les ursidés et avaient finalement passé leur chemin, mais peut être que non. Il ne fallait pas sous estimer les ours, surtout en famille comme ca. Et vu leurs taille, ca ne serait pas de tout repos s’ils s’étaient fait prendre.

Son dieu l’ayant déjà abandonné pour la journée, voir plus, elle ne pouvais plus maintenant que s’inquiéter pour les mortels en danger. Elle se dirigea donc rapidement vers cette clairière. Il lui fallait trouver les ours, mais surtout ne pas se faire repérer par eux pour le cas ou les gardiens ne se soient pas fait prendre non plus.


-Ma chère, la chasse attendra un peu, nous avons une menace un peu plus pressante un peu plus loin. Cependant on y retourne des qu’on est sur que tout le monde va bien.

*Mon dieu, je sais que je vous en ai beaucoup demandé et rien donner en retour, mais la protection des faibles et votre domaine, faites qu’ils soient encore en vie lorsque j’arriverais. Je ne suis pas sur que ces ours soient aussi conciliants que n’importe quel animal de la foret.*

Le vingt sixième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
26 Marpenoth 1372

Lieu : Haute-Forêt entre Thüldae et Ny'Ath'Myi.
Temps : Environ 4,5°, ciel dégagé, vent calme, humidité modérée.
Précipitation : non.
Phase de la lune 2nd quartier.
Moment : Matin.

MJ
Narration : tous

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Thamior utilise Empathie animale :
19d20 + 2 niv.du druide + 0 modif. CHA = 21 -> Ours devient inamical.

MJ
Narration : Thamior, Olafr, Celedor, Mialyë.

Prudence était mère de sureté, et c’est avec sagesse que les fossoyeurs stoppèrent leur progression face à la menace. Thamior prit rapidement et avec calme les choses en main. Il sonna l’heure de retraite. La partie adverse était par trop puissante, et impressionnante. D’ailleurs personne ne trouva à redire, et chacun semblait se rallier à la proposition de fils du peuple oublié.
On ne pouvait reprocher aux ours sanguinaires de se repaitre du festin qui leur était servi sur plateau. Alors qu’est-ce qui avait bien pu passer par la tête du Gnome des forêts ? Sortant du couvert végétal, le druide commença une approche tout en douceur. Que voulait-il se prouver à lui-même ou aux autres ? Un mystère dont lui-seul détenait le secret.

De fait, battre en retraite devenait impossible pour le reste du groupe. Il n’était pas dans les habitudes des Gardiens Sylvestres d’abandonner l’un des leurs. Fût-ce dû à la folie ou à l’inconscience de ce dernier. Laisser Thamior seul se débrouiller avec les colosses de muscle aux canines acérées, était hors de question.

De son coté Thamior faisait preuve d’un réel courage, ou d’une inconscience rare. A l’aide mouvements lents et de paroles apaisantes, il tentait d’amadouer le plantigrade. S’approchant encore un plus de l’ours, encore et encore, pas à pas, avec un calme et un contrôle parfait, Thamior avançait jusqu’à se trouver à environ un pied de dragon de l’animal qui continuait à rugir sa colère ou des mises en garde furieuse.
Le Gnome avait-il conscience, qu’il s’était volontairement mis à la merci de l’animal. Car les réflexes aiguisés du druide ne seraient probablement pas suffisant pour échapper aux lourdes pattes griffues de l’ours. La différence de taille était impressionnante. S’il était presque certain, que l’animal ne pouvait le prendre pour une réelle menace potentielle, Thamior ferait sans doute un jouet amusant et au pire un encas appréciable.

Pour le téméraire Thamior, les choses étaient bien différentes. Lui savait exactement là, où il voulait en venir. Et pour le moment, tout ce déroulait du mieux possible. L’ours n’avait pas attaqué, et visiblement il se contentait de se montrer impressionnant et menaçant. Ca faisait maintenant une bonne minute, que le druide avait commencé à charmer l’ours. Et il était toujours vivant. Une bonne chose !

Pour le reste de la troupe, tout était différent et chacun retenait son souffle.
Olafr en fidèle compagnon avait déjà pris son arc, et avec moult précaution pour rester le plus discret possible, il encocha une flèche sur sa corde. Il avait trouvé un angle de tir acceptable, et restait dans l’expectative. Attendant de voir la réaction de la prêtresse de prêtresse, il aperçut Celedor qui lui aussi, attendait son arc prêt à être bandé pour apporter son soutien à leur frère de la Confrérie.
Mialyë leva sa main, pour leur signifier d’attendre avant de passer à l’attaque. La servante de Solonor, avait le cœur déchiré entre deux solutions. Ces ours ne leur avaient strictement rien fait, les abattre aurait été injuste et contre le cours naturel des choses. Thamior avait délibérément choisit son destin en s’exposant de la sorte, alors qu’il n’y était pas obligé. Pour autant, la fidèle de Solonor ne pouvait se résoudre à regarder un Novice servir de repas sans bouger. Une seule solution juste s’offrait à elle à ce moment précis. Elle donna ses instructions dans un souffle.

Mialyë Calithrand

- Attendez …attendez de voir ! -------------------- Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.

Thamior devait savoir ce qu’il faisait, du moins Mialyë l’espérait. Il fallait lui laisser la chance de pouvoir aller au bout de son intention.

MJ
Narration : Iliana et Riana.

Nobanion avait dû entendre la supplique de la druidesse. Arrivant aussi rapidement que possible, Iliana se retrouva face à une scène irréaliste.
Là, debout devant un animal majestueux de force et de puissance, Thamior se tenait seul à la merci de la bête. Comment avait-il fait pour se mettre dans une galère pareille, resterait une énigme pour la Chultdatienne.
Mais bizarrement, le plantigrade ne semblait pas vouloir passer à l’attaque. Pour tant, avoir pénétrer aussi loin dans la zone d’espace vital de l’ours aurait dû déclencher invariablement l’offensive de ce dernier.
La façon de se comporter du Gnome des forêts, ces gestes, son attitude, le ton des paroles employées auraient fort bien pu l’être par elle-même en pareille situation. La scène pouvait semblée folle, mais si le druide s’était laissé surprendre. S’était probablement la meilleure chose qu’il avait à faire. Tenter d’entrer en communication avec l’ours et l’amadouer pour désamorcer un conflit perdu d’avance.

La pire des choses à faire dans ce cas précis aurait été de rompre le charme. S’était à coup sûr signer l’arrêt de mort du Gnome. Iliana le savait fort bien. Mais que faire ? Comment aider Thamior ?

MJ
Narration : Azur'Aël, Lähmee Tribäle et Oourña.

Ce moment de calme, de sérénité et d’intimité entre les Tel’Quessir était une bénédiction de la Seldarine. Nul doute qu’ Hanali Celanil devait avoir les tourtereaux dans sa sainte garde. Et les deux Gardiens Sylvestres avaient eu raison de profiter de cet interlude en s’ouvrant à l’amour qui petit à petit naissait entre eux. Certain aurait jugé le couple improbable. Mais pourtant, en ce moment là, leur cœur semblait battre à l’unisson.

Mais comme souvent dans la vie des défenseurs de la nature, l’instant fugace et éphémère prit brutalement fin alors que le son de puissants grognements que l’on pouvait raisonnablement attribuer à un ours retentirent à leur à leurs oreilles. Quant à la source, impossible de se tromper pour qui avait l’habitude des forêts. Ca venait très probablement de la clairière de la veille, ou de ses environs proches. Justement là, où venait de partir ceux qui s’étaient désignés volontaires pour les funérailles des Senmurvs.

Le rêve venait de s’achever comme lors d’un réveil trop brutal où l’on sursaute en se redressant dans sa couche. Instinctivement les amoureux se regardèrent interrogatif. Qu’est-ce qu’il était encore entrain de se passer ?





Ce message a été modifié par Adlareth le Jeudi 10 Septembre 2009 à 13h28

’ensorceleuse qui avait prêté ses oreilles au ciel sursauta en entendant les grognements lointains. Ces grognements ressemblaient à ceux d’un ours mais il fallait être prudent car la forêt regorgeait d’étranges et terribles créatures. La présence des Pérythons en était la preuve.

Elle plongea son regard vert émeraude sur celui du sauvageon, y cherchant une réponse ou le comportement adéquat à adopter.

- Lahmee, le grognement provenait de la clairière où le combat d’hier a eu lieu. Certains de nos frères et sœurs doivent s’y trouver pour procéder aux funéraires. J’ai peur pour eux. Il est vrai que ce sont des forestiers expérimentés mais je serais rassurée si tu pouvais t’y mouvoir silencieusement et analyser la situation. Je vais rester près du petit. Si d’autres prédateurs rôdent, je ne veux pas le laisser seul à leur merci. Si le danger s’avère grave, préviens moi pour que je vienne vous porter renfort.

La gardienne se rapprocha du chiot ailé. Elle le rassura d’un sourire et de gestes attentionnés.

- ’

Tous ses sens étaient maintenant en alerte. Elle était à l’affût du moindre bruit, de la moindre branche qui craque, et du moindre mouvement d’ombre. Sa rêverie lui avait redonné toutes ses forces magiques. Inspirant fortement, elle chercha à contrôler le rythme de sa respiration et de ses battements de cœur. Le contrôle de soi était le pré requis pour puiser la magie dans la tapisserie. Elle était maintenant prête à lancer un sort ou à se jeter dans la bataille si le besoin s’en faisait ressortir. L’attente allait étrangement pour une Teu’Tel’Quess lui paraître interminable…


Elle reste aux aguets prés du petit sur la défensive

Thamior avait fait preuve d'une patience et d'une concentration sans faille pendant sa lente progression, et il fut plus que rassuré de constater que les réactions des ours ne s'étaient pas trop intensifiées et ne prenaient pas une tournure totalement hostile envers lui, qui avait pourtant osé les approcher de si près. Il n'avait encore repéré aucun geste trahissant une volonté d'attaque directe de la part de l'ours dominant et restait à l'affût du moindre de ces gestes. Il avait pris des risques inconsidérés lors de son avancée mais ses efforts n'avaient pas étés vains, du moins pour l'instant. Le druide espérait avoir établi une nouvelle distance de sécurité entre l'ours et lui même et il se doutait bien que s'il relâchait sa présence apaisante et pacifique, cette distance bien inférieure à la normale s'écroulerait en un rien de temps. Il ne donnerait alors pas chère de sa peau.

Le gnome des forêts pensait à tort que ses amis s'étaient mis à couvert ou avaient profité de ce temps pour tenir au courant Azur'ael et Lähmee de la situation. Il était loin de se douter que des arcs s'étaient bandés dans son dos. Tellement préoccupé par l'étrange couple d'ours et concentré dans sa tache, il mettait ainsi sans le savoir en grand péril tout les Gardiens qui étaient venus pour procéder aux funérailles. Visiblement, ceci montrait qu'il avait encore à en apprendre sur la fraternité des Gardiens Sylvestres, une fraternité qui l'avait pourtant grandement marqué la veille.

Espérant qu'aucun élément extérieur ne mette un terme à son charme si fragile, Thamior entremêla ses mouvements lents et apaisants aux quelques gestes nécessaires pour lancer un sort qui lui permettrait peut-être d'en apprendre plus sur ce couple peu commun. Que faisait ce mâle en présence de l'ourson ? Le druide était curieux de décrypter ce qui était pour lui une incohérence et attendait les explications que la Feuille Masquée voudrait bien lui fournir. Pouvaient-ils être à ce point en danger ou affamés pour qu'ils soient obligés de se repaitre des restes abjectes des pérytons?

Empathie sauvage, lance Perception de la nature sur les ours

*Qu'est ce qu'il se passe dans ta tête Thamior, ça n'a rien d'un jeu !*

Le jeune rôdeur restait dubitatif devant l'attitude du gnome, il ne s'y attendait vraiment pas et fut pris au dépourvu.
Maintenant la question ne se posait plus! Olafr observait les réactions de Mialyë pour connaître son point de vue ... mais en vérité, quelque soit sa décision il porterait secours à son compagnon, telle était sa volonté et il savait très bien qu'elle n'aurait rien à dire, ou tout du moins qu'elle serait mal placée ...

L'humain se mit à chuchoter doucement une prière et demanda à sa divinité sa clémence pour ce qu'il allait peut-être être amener à faire.


*Maïlikki, déesse sylvestre à la bonté inspirée, je reconnais que mon action risque de vous porter préjudice ... Ma fidélité envers vous reste inchangée, soyez en assuré, votre enseignement restera à jamais ma ligne directrice!
J'en appelle à votre clémence. Vous comprenez mon engagement chez les gardiens sylvestres, vous comprendrez également que je n'ai pas le choix ...
Protégez Thamior!*

Olafr observait la scène l'arc en main. De sa position, il espérait pouvoir agir au mieux en cas de nécessité. La notion de temps avait disparu, les secondes semblaient des heures. Nul ne pouvait connaître la suite des événements.

Son regard restait bloqué et reflétait l'anxiété, son esprit étant divisé à la fois par la crainte pour son camarade, par le remords de n'avoir pu le retenir et de devoir faire une entorse à son devoir cultuel et par la détermination à lui porter secours.


*Allez Thamior, reviens ...*

¤Ours de malheur, d'un si bon moment tu me prives ! Hurk, bon allons voir ça. Non mais qu'ai-je fais pour mériter ça !¤

Lähmee ébouriffa le poil du chiot et la tête de l'ensorceleuse avant de repartir au devant du danger. Le Conteur du Naturel était en pleine forme ce matin et cette petite ballade matinale allez finir de lui dégourdir ses jambes endolories par le froid de la nuit. Il arriva auprés d'Iliana essayant de se faire le plus dicret que possible. Le sauvageon ne comprenait pas trop ce qu'il se passait.

Au loin Thamior était en compagnie d'une famille d'ours, il avait l'air trés exposé ! Ne bougeant plus pour ne pas faire le moindre bruit, le vert s'attarda quelques instant sur la scéne qui se déroulait devant lui. Interrogeant Iliana du regard, le barde se demandait vraiment que faire pour l'instant. Face à un adversaire de cette taille et de cette resistance, il fallait être plus que prudent. Il avait vu dans son clan une fois un barbare vaincre cet animal, mais cela lui avait coutait un bras entier.
Le chasseur lui vait dit que ces animal était toujours gauché. Enfin pour le moment, le sauvageon n'avait pas du tout envie de vérifier la véracité de ces dires. Il parcoura des yeux les alentours afin de trouver un coin pour se réfugier au cas ou. Il pensa finalement à la cachette d'Oourna, il se demandait si les ours pouvaient pénetré à l'intérieur.

Le vingt sixième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
26 Marpenoth 1372

Lieu : Haute-Forêt entre Thüldae et Ny'Ath'Myi.
Temps : Environ 4,5°, ciel dégagé, vent calme, humidité modérée.
Précipitation : non.
Phase de la lune 2nd quartier.
Moment : Matin.

MJ
Narration : tous

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Thamior utilise empathie sauvage.
13d20 + 2 niv.du druide + 0 modif. CHA +2 Synergie = 17 -> réussite
Ours devient indifférent.

Thamior lance perception de la nature.

Lähmee partit à contre cœur en pestant contre la destinée qui une fois de plus écourtait un moment privilégié avec sa douce. Sa surprise fut de taille en arrivant non loin de la scène où un petit gnome des forêts se dressait seul devant un ours sanguinaire qui se dressait de toute sa hauteur devant l’intrépide druide. Interrogeant Iliana du regard, cette dernière lui fit comprendre que la meilleure chose à faire était encore d’attendre.

La perception du druide fut exacerbée, après qu’il ait fait appel à la magie divine de Baervan Ermitterant. Le comportement de l’ours devint clair et presque limpide. L’ours mâle avait visiblement suivit la mère et son petit. Une chose était claire, il avait faim. De là à en déduire que l’ourson aurait fort bien pu servir de repas, il n’y avait qu’un pas. Evidemment la découverte de la source de nourriture à disposition avait dû remettre en cause les plans du plantigrade. Bien entendu, il ne s’agissait pas d’une science exacte, mais tout cela semblait logique. Une autre chose était certaine, si sa capacité d’empathie venait à cesser, il était un gnome mort.

Dans les fourrés à proximité, pour les Gardiens sylvestres la tension était à son comble. Les quelques minutes qui s’écoulèrent semblaient durer des heures et avaient réussis à tendre à l’extrême les nerfs des aventuriers. Près à agir à la moindre alerte, l’œil aux aguets, ils n’avaient qu’une seule chose à faire… attendre.
Pour autant, il fallait bien l’admettre, Thamior semblait savoir ce qu’il faisait. L’ours retomba sur ses pattes, et souffla encore deux fois en direction du gnome, avant de se retourner. Il se dirigea vers le corps d’un des Senmurv l’attrapa dans sa gueule puissante, et s’en alla avec. La femelle ne demeura pas plus longtemps. Elle aussi prit le second corps dans gueule et partit dans la direction opposée en compagnie de son petit.

La tension redescendit d’un cran. Et on put voir clairement les épaules du gnome des forêts s’affaisser sous l’effet de la relaxation musculaire. Finalement, tout était bien qui finissait bien. Pour autant, la détente fut de courte durée, puisque presque immédiatement des ombres balayèrent le sol. Preuve que quelque chose de gros était passé entre le soleil naissant et le sol. En levant la tête, les aventuriers purent voir pas moins de trois aigles géants qui planaient bas dans le ciel.

Encore caché dans la végétation Celedor eut la surprise de voir un petit oiseau de brindilles venir virevolter autour de lui avant de se poser sur son épaule. Le message délivré était simple et tenant en peu de mot : Nous sommes là, Celedor.

Plongeant chacun leur tour, ils se posèrent sur le sol, juste devant Thamior. Chacun était monté par deux personnes. Excepter l’un d’entre eux, qui n’avait que son aquillier. Aussitôt au sol, ils mirent pied à terre. Chacun leur tour regardèrent les cadavres de Pérytons, quant une jeune elfe des bois, que Lähmee et Iliana reconnurent immédiatement comme étant Léril et son aigle Naöèll Ojimma. Celle-là même qui était venue en compagnie de son compagnon Ekan pour les sortir du Pic de la Dame. La jeune elfe prit la parole et s’adressa au druide.

- Alae Thamior Amakiir. A ce que je vois, vous avez réussi à vous débrouiller seul avec les Pérytons. Nous n’en avons pas croisé d’autre pendant notre approche. Où sont les autres ? Et surtout où sont Celedor et la Ly’Aegisir des mystères ?

Le ton était courtois, mais les traits du visage de la Gardienne des Vents semblaient emplis de reproche. Le reste des Aquilliers et des membres de la Garde Sylvestre s’étaient déployés pour surveiller les alentours.



MJ
Narration : Azur’Aël & Oourña

De leur coté, Azur’Aël se retrouva bien seule dans l’immensité de cette mer verte et brune. Oourña leva ses yeux rouge sans pupille vers la Teu’Tel’Quess. Il pencha sa tête ne comprenant pas réellement la question posé par Azur’Aël. Oui il savait voler, il l’avait même su avant de marcher. Pour lui, c’était comme respirer. Il rassura l’elfe lunaire en prenant son envole. En quelques battements d’aile, il se retrouva en haut du Voute-Sombre.

De fait, l’ensorceleuse se retrouva réellement seule. Tous ses sens aux aguets, et l’inquiétude au ventre de ce qui pouvait bien être entrain de ce jouer dans la clairière. Qu’advenait-il des Novices et des Gardiens ? Et Iliana partit chasser seule avec Riana, était-elle tombée sur les ours… ou pire ? Avait-elle conscience du temps qui passait, et de l’urgence de la mission. Car le temps était compté d’ici à la fête de la Lune.

La nature avait-elle décidé de se moquer de l’elfe de la lune ? Par tout et tout autours, les bruits claquaient, grinçaient, passaient d’un bord à l’autre. Et ses grognements d’oours qui ne voulaient pas cesser. Directement pour elle, il n’y avait rien de vraiment inquiétant en vérité. Mais la tension, et le fait de se retrouver seule, pouvait arriver à modifier les perceptions, lorsque les nerfs était à vif.

Enfin les grognements puissants de l’ours cessèrent. Etait-ce réellement une bonne chose ? Puis redescendant de la cime de l’arbre, Oourña atterrit aux pieds de la Ly’Aegisir des mystères.

Iliana était soulagée mais un tantinet frustrée. Elle s’était détournée de sa pénitence pour aller au devant d’une situation totalement sous contrôle, bien que particulièrement insolite. Le sauvageon l’avait rejoint pendant la démonstration du savoir druidique de Thamior, puis les ours s’en furent et les aigles arrivèrent. Elle était toujours aussi fascinée par ces créatures si grandes, si belles. Mais pour ce matin, elle avait d’autres projets que d’aller encore une fois casser les pieds et les oreilles des chevaucheurs. Avant de partir, elle dit à Lahme :

-Puisque tout va bien ici, je m’en retourne à ma chasse. Si vous avez un petit creux, attendez que je revienne, sinon partez devant, je vous retrouverais.

Puis elle disparut une fois de plus dans les entrailles de la foret, avec cette fois ci la ferme intention de plaire a son dieu.

Riana ne devait pas trop comprendre ce qu’il se passait car l’humaine était encore une fois d’une indécision crasse, mais a moins que leur petite équipe ne rencontre les ours de la clairière, cette fois ci Iliana irait jusqu’au bout des choses et trouverait sa proie.

Sa griffe prête, son arc dans l’autre main et une flèche prête a être sortie et tirée, Iliana se remis entièrement dans sa chasse. Il fallait trouver de quoi nourrir la meute.