La Force des Âmes, Chapitre 1 : A destination de Ny'Ath'Myï

Le vingt cinquième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
25 Marpenoth 1372

Lieu : Cité sylvestre Thüldae.
Temps : Environ 3°, ciel clair, peu de nuages, vent très faible.
Moment : Milieu après-midi.

MJ
Narration : Tous

Les aventures précédentes de : Azur'Aël, Celedor, Iliana, Lähmee Tribäle, Olafr et Thamior.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Perception auditive :
Azur’Aël :
14d20 +0(Degré) +0(modif. SAG) +2(racial) -1(chat) = 15 ~ DD ??
Celedor :
12d20 +4(Degré) +1(modif. SAG) +2(racial) +3(forestier) = 22 ~ DD ??
Lähmee :
19d20 +2(Degré) +0(modif. SAG) +2(racial) = 23 ~ DD ??
Nailo :
2d20 +5(race) = 7 ~ DD ??
Olafr :
17d20 +4(Degré) +3(modif. SAG) -1(chat) = 23 ~ DD ??
Thamior :
6d20 +4(Degré) +3(modif. SAG) +2(race) = 15 ~ DD ??

Détection :
Azur’Aël
13d20 +0(Degré) +0(modif. SAG) +2(racial) -1(chat) = 14 ~ DD ??
Celedor :
11d20 +4(Degré) +1(modif. SAG) +2(racial) +3(forestier) = 21 ~ DD ??
Lähmee :
6d20 +0(Degré) +0(modif.SAG) +2(racial) = 8 ~ DD ??
Olafr :
12d20 +1(Degré) +3(modif. SAG) -1(chat) = 15 ~ DD ??

Déplacement silencieux:
Iliana :
15d20 +3(Degré) +3(modif. DEX) -3(malus armure) = 18 ~ Perception auditive loup 9d20 +3(race) -10(bataille) -2(distance) = 0 -> réussite
Riana :
2d20 +8(race) = 10 ~ Perception auditive loup 9d20 +3(race) -10(bataille) -2(distance) = 0 -> réussite
Thamior :
12d20 +0(Degré) +3(modif. DEX) +1(Cath’Ali) = 16 ~ 9d20 +3(race) -10(bataille) -2(distance) = 0 -> réussite

Escalade :
Mialyë :
8d20 +0(Degré) +2(modif. FOR) +2(Cath’Ali) -1(malus armure) = 11 ~ DD 15 -> réussite.

Accroupit dans la végétation automnale forestière, tour à tour chacun fut rassuré que le message d’alerte silencieux eut été rapidement perçu et respecté. Thiamor pu voir que la Teu’Tel’Quess et Celedor s’était immobilisés et étaient sur le qui-vive. Puis Azur’Aël constata en regardant le Vert et le jeune humain qu’ils avaient eux aussi réagit en protégeant leurs arrières. Seul l’Œil de faucon s’était rapproché des éclaireurs pour en apprendre plus. Ecoutant le monologue du Gnome des Forêts, Mialyë comprit de quoi il en retournait.

La Ly’Aegisir des mystères n’était probablement pas la plus fine tacticienne militaire de ce groupe, mais elle était prudente et avait une réelle capacité à prendre soin de ces frères et sœurs de la Confrérie. Aussi, envoya-t-elle les éclaireurs prendre du renseignement. Le tout par des gestes suffisamment explicites pour être compris. Geste repris par Thiamor dont l’assurance dans la répétition était une preuve qu’il avait parfaitement interprété le message visuel de la Gardienne des mystères. Attendant qu’Iliana ne réponde à ses interrogations le druide du peuple oublié se concentra à nouveau sur ce qu’il pouvait entendre. Mais, il n’eut aucune précision supplémentaire sur la situation qu’ils n’allaient tarder à découvrir.

La réponse que fit la druidesse au Novice de la Confrérie fut circoncise, et ne répondait qu’à une partie des interrogations de Thiamor.

- Tu as raison, il faut d’abord savoir à quoi, ou à qui, nous avons à faire. Le reste, n’est que littérature. La discrétion sera notre meilleure alliée.

Mialyë approuva les dires de l’humaine d’un hochement de tête. La prêtresse de Solonor se rapprocha de l’arbre le plus proche et prit de la hauteur. Elle grimpa avec l’aisance de l’habitude, elle chercha un poste de tir qui lui donnerait une bonne vue sur ce qui se passait plus loin devant.

A l’arrière, Olafr et Lähmee, qui n’avaient pourtant pas l’habitude d’être ensemble se comprirent parfaitement. Laissant leur discussion pour plus tard, ils restèrent sur place, comme si leurs pieds étaient soudés à la terre nourricière. Leurs sens en alertes, ils se concentraient l’un et l’autre sur d’éventuels bruits de déplacements qui viendraient des flancs ou de l’arrière.

Celedor ne bougeait plus non plus, et il ne rajouta aucune veine parole supplémentaire. Il se contenta de se saisir de son magnifique arc long composite et de l’approvisionner d’une flèche.

Pour ceux qui restaient en arrière, aucun son particulier ne leur permit de penser qu’ils puissent être victime d’une quelconque manœuvre visant à les encercler. Et ils avaient beau fouiller les taillis, les coins d’ombre, la moindre petite dépression dans le terrain, ils ne virent rien d’alarmant.
Mialyë avait atteint une hauteur suffisante pour avoir une vue d’ensemble sur le groupe et sur les éclaireurs qui progressaient avec force de précaution. Excepté Riana qui de sa démarche féline s’approchait tout à fait normalement de la scène que Iliana et Thamior ne tardèrent à apercevoir.

Conformément aux ordres de son maître Nailo resta sagement assis là où il était. Il regarda Thamior s’éloigner, et ne laissa passer qu’un léger couinement plaintif.
Après avoir parcouru une vingtaine de mètres Couché à plat ventre, le Gnome et l’humaine de Chult pouvaient enfin voir de quoi il s’agissait. Là, à une dizaine de mètres devant eux, se déroulait un féroce ballet.
Une meute de loups déchainés s’en prenait à une biche et son petit. Pas moins d’une dizaine individus avaient encerclé la pauvre maman et son petit. Le faon était visiblement affolé et se blottissait contre sa mère, gênant cette dernière dans sa lutte désespérée. Un cercle presque parfait avait été formé par la meute qui tour à tour lançait feintes et attaques. Les mâchoires puissantes et ourlée de bave claquaient avec force en direction de leur proie. La biche se défendait à grand renfort de coups de sabot délivrés avec force. Mais elle était trop souvent victime des coups de pattes ou de gueule d’un autre adversaire qui profitait avec opportunisme de la diversion faite par son compatriote.
L’issu de cette bataille ne faisait aucun doute. La mère et son enfant, malgré leur vaillante résistance, allaient finir par périr.

A la grande surprise de Thamior et d’Iliana qui avait prit la tête de sa jaguar sous son bras pour lui intimer l’ordre de ne pas bouger, n’avaient pas été repéré par les protagonistes de cette scène violente. Les loups étaient trop occupés sur leurs attaques, les victimes étaient, quand elles, trop concentrée sur leur survie.

Dans son arbre, Mialyë encochait une flèche de maitre sur la corde de son arc.

Plan de situation 2

D’une part, il y avait une dizaine de loups, de l’autre deux proies faciles. La nature suivait son cours. Tout était pour le mieux dans l’équilibre. Ces des animaux s’étaient fait prendre, leur destin était tout tracé.
Elle fit signe a Thamior de reculer pour rejoindre les autres. Elle n’avait pas l’intention d’interférer avec les lois de la nature. Quel que fut la proie et l’innocence de celle ci. Les loups avaient besoin de manger et avaient aussi probablement des enfants a nourrir, les en empêcher reviendrai a condamner leurs petits. Sauver les unes pour tuer les autres. Autant les laisser se débrouiller. La nature est ainsi faite.

De retour a coté d’Azur, elle lui fit un petit topo de la situation aussi discrètement que possible.


-Ce sont des loups en chasse. Rien d’anormal la dedans. Continuons en évitant de devenir leur prochain repas et tout ira bien. Et dites a cette archère que si elle décoche sa flèche nous n’aurons plus qu’a décimer la meute entière ou nous faire dévorer.
Continuons et éloignons nous d’ici.

Iliana gratouilla sa compagne, puis trouva la direction du vent et se dirigea doucement vers celle c i pour éviter que les loups ne sentent leur présence.

a Ly'Aegisir des gardiens des mystères était restée, immobile et silencieuse, attendant le retour des éclaireurs. Ses sens étaient aux aguets, cherchant le moindre mouvement et bruit dans le décor sylvestre. Elle était concentrée, prête à puiser la magie intrasèque de sa nature pour se défendre si la menace se précisait.

Finalement ce fut Iliana qui fut la première à faire le rapport de la situation. Une meute de loups...Elle fut presque soulagée de l'apprendre même si cette menace devait être prise au sérieux. Ils auraient pu tomber sur des affreux orques et là le combat aurait été inévitable.

La proposition de la druide lui convint tout à fait. C'était dans l'ordre naturel des choses. Les loups avaient le droit de se nourrir, du moment qu'ils n'avaient pas envie de s'en prendre à eux...L'ensorceleuse n'avait pas les compétences d'un forestier ou d'un druide. Consciente de ses lacunes, elle se fie complètement au jugement de la druide. Il fallait éviter que leur odeur parvienne par le vent jusqu'à la meute.

Il fallait prévenir l'arrière garde de la menace. Elle désigna clairement le loup de sa broche, puis ouvrit et ferma deux fois sa main, la paume face en leur direction pour quantifier leur nombre et qu'ils étaient en meute. Ensuite elle désigna Iliana pour montrer que le groupe allait la suivre, laissant ensuite un doigt à sa bouche pour imposer le silence et la prudence.

L'ensorceleuse se dit également que Mialyë savait très bien ce qu'elle faisait. Perchée si haut, elle était leurs yeux et occupait un poste stratégique de défense si les loups venaient s'en prendre à eux. Le groupe n'avait plus qu'à avancer dans le silence...

Le barde sortit de son immobilité. Il rejoigna le groupe d’un pas léger pour s’enquérir du danger qui les menacé et des éventuelles décisions sur la marche à suivre. Au passage, il fit un petit signe à la guide lui intimant de rejoindre la horde de Gardiens Sylvestres et Iliana. Il s’agissait de loups en chasse apparemment. Le Sy’Tel’Quessir acquiesça, il valait mieux éviter ces canidés sait-on jamais il manquerait plus que ces derniers se transforment en loups-garous.
Le pouvoir de la broche était intéressant mais une affinité avec les loups aurait était très utile au vu du nombre que l’on croise en Haute-Forêt.

Toujours silencieux, il frôla la lunaire au passage. Il avait très envie de lui prendre la main pour le reste de la route. C’était quand même plus plaisant que de côtoyer le rôdeur Olafr.

Une autre envie également était d’utiliser son nouvel instrument, même si celui-ci avait des propriétés magiques que le sauvageon n’affectionnait pas plus que ça de part sa nature. Cela le démangeait mais l’envie en fait de prendre la main d’Azur fut la plus forte. Il la saisit délicatement. Cette petite main paraissait si frêle qu’il pensait qu’elle pourrait se briser s’il la serrait trop fort. La désinvolture et le courage du barde pouvaient transparaître, il était maintenant assez détendu pour poursuivre la marche vers la tribu alliée. Bien évidemment, depuis le seul instant où il avait mis le pied en Haute-Forêt, il ne put s’empêcher de penser à sa famille. Il espérait même, une fois cette mission terminée, allé retrouver son clan pour s’enquérir de l’état de santé de ses proches. A cette pensée, une profonde mélancolie le gagna. Il lâcha la main d’Azur’Ael, il se tenait prés à partir.

Olafr ne saisit pas la totalité du message de l'ensorceleuse mais l'essentiel l'était. Il comprit qu'il s'agissait de loups et que l'on devait suivre l'humaine qui était partie devant.

A peine le message passait que l'elfe à son côté était déjà parti sans dire un mot *vraiment curieux comme personnage !*
Le rodeur avança pour rejoindre le groupe mais garda son arc sortit au cas où ...

Il s'agissait bien de loups se préparant à passer à table. Olafr sut qu'ils n'avaient pas grand choses à craindre de leur part sauf si ils protègaient leurs petits ou si on s'interposaient devant leur diner, ce qui n'était pas le cas. Les loups attaquent généralement des animaux isolés,affaiblis ... pas un groupement de 7 "guerriers" armés et prêt à payer chère leur vie ! exception faite en cas de famine !

Bien que la scène devait être émouvante et cruelle, Olafr confirma que c'était le bon choix et que la biche et son faon entraient dans la chaîne alimentaire des loups et serviraient probablement à nourrir nombres louveteaux ... l'équilibre de la nature est à ce prix !

*Certains doivent mourir pour que d'autres puisses survivre !*

Le vingt cinquième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
25 Marpenoth 1372

Lieu : Cité sylvestre Thüldae.
Temps : Environ 3°, ciel clair, peu de nuages, vent très faible.
Moment : Fin d'après-midi.

MJ
Narration : Tous




Perchée sur une solide branche, la servante de l’œil Perçant avait une parfaite vision d’ensemble. D’un côté, les Gardiens et Novices de la Confrérie de l’autre, la meute qui après une traque rondement menée avait réussit à prendre leurs proies au piège.
Une flèche encochée sa la corde de son arc, la prêtresse de Solonor relâcha la tension intérieur qu’elle avait emmagasiné à l’idée d’être obligé de blesser l’un des leurs. Car il était clair dans l’esprit de la Saë’Tel’Quess que si l’on se mettait à chasser pour le plaisir, dans le cas présent, s’aventurer à intervenir dans le déroulement du Grand Cycle de la vie. Elle ne le permettrait pas.
Fort heureusement, Thamior et Iliana semblait connaître leur affaire, et ils n’esquissèrent pas le moindre geste susceptible de donner une raison à Mialyë de bander son arc.
Un sourire éclaira l’espace d’un instant son doux visage. Il fallait bien qu’elle l’admette, Isorion avait parfaitement bien choisi ses recrues, et le groupe avait plutôt fier allure. La réussite de l’entreprise n’était en rien acquise. Mais ça se présentait sous de bons hospices.

Le petit groupe d’aventurier se réunit pour un rapide conciliabule. Thiamor retrouva Nailo qui était resté sagement assis en attendant le retour du Gnome. Le druide appuya les dires de sa collègue et une décision collégiale fut prise.

Pendant ce temps là, Mialyë se laissa glisser, avec souplesse et aisance, d’une branche à une autre afin de regagner rapidement et en silence la terre ferme. Une fois au sol, elle regagna le reste de ses frères et sœurs.
L’Œil de faucon ne manqua pas d’observer les gestes, somme tout anodins, échangés entre Lähmee Tribäle et Azur’Aël. En temps normale, Mialyë n’approuvait pas de laisser partir un couple en mission. C’était souvent une source de problème, et cela pouvait même interférer grandement avec les réactions de l’un et de l’autre en obscurcissant leur jugement lors d’une situation critique. Dans le cas présent, il s’agissait de deux Ly’Aegisir chevronnés qui devaient parfaitement savoir ce qu’ils faisaient.

La petite colonne reprit donc sa progression et contourna largement la curée pour ne pas interférer avec la nature. Toujours en silence, le groupe en ordre de marche se déplaça sur un peu plus de deux lieus. Le rythme imposé par Iliana était assez lent, et même Thamior, qui faisait porter son sac par son gros chien de selle, pouvait suivre à pied et sans se fatiguer.

Le soleil avait franchement amorcé sa descente sur l’horizon à l’ouest. D’ici peu de temps, l’obscurité nocturne prendrait place, rendant très difficile la progression des humains. D’autant qu’une couverture nuageuse, semblait vouloir prendre place petit à petit. Un obstacle supplémentaire, si l’on voulait profiter de la lueur lunaire.

'ensorceleuse lunaire avait son regard émeraude plongé dans le ciel nuageux et rosé du coucher de soleil. Par reflexe et par habitude, elle adressa une prière silencieuse à l'attention de Sehanine, la déesse lunaire et la dame des mystères. La peur de devenir une créature sanguinaire comme celle que son père avait étée car contaminé par une morsure de lycanthropie, la tiraillait quand la lune se levait...

Elle attendit que les éclaireurs jettent un oeil en arrière pour lever le poing au ciel, signal que la troupe devait s'arrêter. Elle leur fit signe de rejoindre le groupe et leur adressa quelques mots par chuchotements.

- La nuit tombe et le ciel semble se couvrir de nuages porteurs de pluie. Nous devons penser à trouver un refuge pour poser notre camps et se reposer. Nous reprendrons notre marche à l'aube. Je vous laisse juge de l'endroit idéal mais faîtes le dans le plus bref délai. Pensez que nous devons éviter d'être attaqués par des prédateurs de nuit tels les loups que nous avons laissés derrière nous. Un feu peut nous garantir une certaine sécurité mais s'il pleut...et puis la fumée pourrait attirer d'autres types de créatures bien plus dangereuses. Enfin à vous de voir...vous êtes bien plus compétents que moi dans ce domaine

Elle se retourna vers l'arrière garde, les mains accollées comme en prière , sa tête reposée dessus, pour leur faire comprendre qu'il était temps de camper.

Déjà les tours de gardes se planifiaient dans son esprit. Elle ferait le premier tour avec Iliana. Elle avait envie de se retrouver en sa compagnie et ne doutait nullemment de ses compétences. Son coeur l'aurait poussé à choisir le sauvageon mais la raison lui rappela qu'ensemble ils auraient été trop distraits...

Lähmee retrouva son binôme après s’être informer de la situation. Le jeune rôdeur paraissait être un homme de terrain. Contourner ce danger pouvait s’avérer très utile pour la suite de la mission. Cela permettait d’arriver dans des conditions optimales dans la tribu Ny'At'Miy. Enfin tout n’était pas gagner et il restait un petit bout de chemin avant d’arriver. La nuit n’allait pas tarder à tomber. La décision de s’arrêter pouvait être discutable mais avec des Tel’Quessir dans le groupe il valait mieux ne pas progresser. De plus sait-on jamais il ne valait pas mieux éveiller des soupçons sur la nature de la mission : Chercher des soi-disant indice sur la disparition du rôdeur en plein nuit en Haute-Fôret pouvait paraître très suspecte si on tombait sur des éclaireurs de la tribu alliée. Il fallait donc se résilier à marquer une pause.

La décision éventuelle de faire un feu était en pour-parler. Le sauvageon n’était pas vraiment pour. Il le fit savoir à l’ensemble du groupe avec juste quelques mots. Le barde commença à s’emmitoufler à l’aide de ses vêtements. Il ajusta sa la capuche de sa cape et noua son écharpe de manière à laisser passer le moins d’air frais.
Alors qu’il allait s’enquérir sur les consignes et les tours de gardes pour la nuit, le barde s’étonna d’une chose. Depuis son arrivée en Thüldae, il n’avait pas vu et pas eu de nouvelles de Gostegotti, l’un des fondateurs du renouveau de la Confrérie. Il s’en voulu un peu de ne pas avoir eu la délicatesse de s’en inquiéter sachant que ce dernier avait participé à son intégration chez les Gardiens Sylvestres.

¤Hurk, peut-être Mialyë est à même de répondre à mes interrogations¤

Il s’approcha d’elle avant de lui parler à voix très basse :
- Dis-moi Prêtresse, as tu des nouvelles du druide Gostegotti ?

*à cette allure là , nous n'y serons pas avant le solstice d'été !* pensa Olafr qui voyait la lueur du jour décliner rapidement.
Tout en restant sur ses gardes et observant alentour une éventuelle menace, le jeune rodeur se sentait rêvasser. Sa réflexion portait essentiellement sur cette mission et il se remémora une histoire que lui avait racconté son grand-père il y a longtemps.
Cette histoire parlait d'un oisillon qui était tombé de son nid, un jour de grand froid. Il criait, se plaignait de cette froideur. Vint à passer une vache qui le prit en pitié et afin de garder l'animal au chaud fit ses besoins sur ce dernier qui se retrouva bien à l'aise. Cependant il continua à crier. Vint à passer un loup. Il vit l'oisillon , le sortit de sa merde , le nettoya rapidement et l'avala tout cru ! Il y a 2 choses à retenir de cette histoire lui avait dit son grand père. D'une part même si tu es dans la merde, garde le silence et l'autre et que ce n'est pas toujours les personnes mauvaises qui te mettent dans la merde et ce n'est pas forcément les bonnes qui t'en sortent !
Cette histoire était restait dans la tête du jeune humain et il se la remémorait souvent afin de toujours rester vigilant et de ne pas se laisser avoir par les apparences et les premiers abords !

L'ensorceleuse venait de faire arrêter le groupe et souhaitait faire halte dans les environs et reprendre le lendemain matin.
Olafr s'approcha du groupe qui discutait de l'éventualité de faire un feu (pas un buchet) et expliqua qu'il était pas spécialement contre. Les animaux-prédateurs alentours seraient au courant de notre présence et ne tenteraient donc rien, nous ne sommes pas en mission d'infiltration et c'est toujours mieux de manger chaud et d'avoir un coin de chaleur qui egai les tours de garde. Maintenant il s'en tiendrait à l'avis du groupe car il ne connaissait pas cette partie de la haute forêt ainsi que ces dangers ...

N'étant pas spécialement fatigué Olafr dit à ses compagnons son intention de visiter alentours afin de voir si un abri de fortune pouvait être trouvé car s'il venait à pleuvoir, une grotte , replis rocheux ou une forêt de conifères seraient les bienvenus !
-Quelqu'un souhaite t'il m'accompagner ?
Puis s'étant mis à l'écart du groupe vers la direction qu'il voulait prendre, il s'arrêta afin d'attendre un éventuel compagnon mais surtout pour "prendre la température". Il se concentra afin de guetter le moindre bruit, odeur ou ombre passant alentour .

Thamior allait juste proposer à Iliana de se retirer discrètement que celle-ci s'exécuta et l'invita a faire pareil. Il ne doutait pas un instant qu'ils avaient pris la mauvaise décision. Même si ce spectacle pouvait être touchant, il n'était qu'une réalité de l'équilibre de la nature. intervenir reviendrait à rompre cet équilibre.

Thamior avait rejoint son fidèle compagnon et après quelques échanges avec Azur, ils avaient repris la route en faisant un petit détour. La nuit finit alors par arriver à grand train et il fallait trouver un refuge pour la nuit, surtout s'il se mettrai à pleuvoir. Le druide n'avait personnellement pas vraiment besoin de feu mais il comprenait que certains puissent apprécier la chaleur et le réconfort d'un bon feu ou de la nourriture cuite. Faire un feu avait des avantages mais aussi des inconvénients. Valait-il mieux éloigner les prédateurs ou bien se risquer à attirer des êtres intelligents, et dans ce cas potentiellement maléfiques ? la question méritait d'être posée. Mais Thamior préférait tout de même se passer de feu car dans le fond il pouvait faire sans.

Olafr s'était écarté un peu du groupe et avait proposé de partir en reconnaissance. Thamior pris alors la parole, désireux de l'accompagner et de faire quelques provisions pour la soirée et éventuellement la journée du lendemain.

- Je veux bien venir avec toi, il ne faut en aucun cas que quelqu'un se promène seul. Je pourrai alors en profiter pour récolter un peu de nourriture pour cette soirée et aussi demain matin. Je n'ai actuellement rien à manger sur moi. Pour ce qui est du feu, je n'y tiens pas vraiment.

Thamior fit une petite pause et s'adressa à tout le groupe.
- je ne me sens pas trop fatigué après cette journée de marche, et vous ? J'espère que je ne vous ralentis pas avec mes petites jambes. je tiens juste à préciser que je peux aller un peu plus vite, quitte à monter sur mon compagnon si je fatigue trop.

Thamior se redirigea vers Olafr pour et toisa un peu la nature qui se trouvait derrière lui, il semblait voiloir aller dans cette dirrection.