L'étrange tour, mission Mjöllnir, Gweadal

Le Nain de ses doigts gours avait réussi à stabiliser leur guide. Ces enseignements auxquels il avait prêté si peu d'attention sur le fonctionnement du corps, ses fluides et le reste avaient trouvé un écho dans l'urgence. Compresser les plaies pour endiguer une hémorragie. Ce n'était pas de la chirurgie, il n'en devenait pas médecin, mais ce geste simple venait peut-être de tout changer.

- Accroche-toi femme! Accroche-toi! On a b'soin d'toi par tous les dieux! Gweadal! Sa vie n'tient plus qu'à un fil! Trouve-lui quelque chose parc'que si j'la transporte comme ça, elle mourra avant qu'on arrive à la Forteresse!

Mjöllnir regardait autour de lui, à la recherche de quelque chose qui puisse l'aider ... quelque chose pour pouvoir réduire la pression, ce serait déjà ça, puis un foutu onguent, une potion, un filtre, quoi que ce soit ...

- Trouve-moi un morceau de tissus, le plus propre possible, quelque chose pour nettoyer les bords de la plaie et de quoi la soigner. Je tiendrai l'coup, pas elle ... Fais gaffe à leurs affaires, les épées sont protégées, le reste l'est peut-être aussi, on n'sait jamais avec ces chiens ... Tu peux sentir la magie? Ou quelque chose comme ça?

La magicienne était intriguée par le nain qui s’avérait être avec le temps un compagnon plus précieux qu'elle n'aurait pu le croire aux premiers abords. A peine était-il arrivé auprès de leur guide, qu'il put diagnostiquer le mal en un temps éclair et arrêter net l'hémorragie. N'ayant jamais vécu une situation si dramatique durant ces périples, elle n'avait encore jamais vraiment senti la nécessité de développer ces sortes de compétences rudimentaires, mais au final bien utiles. Rien de tout ça ne se trouvait dans son grimoire. Un tel échec et une telle sensation de dépassement n'étaient pas bon pour l'égo de la génasi d'air. Dans son esprit, un mur impénétrable et provocateur semblait se dresser entre elle et ce pouvoir de guérison qu'elle n'avait pu atteindre. Si elle était resté fidèle à ses principes, elle n'aurait pas lâché l'affaire avant d'avoir pu étancher sa soif de pouvoir et de connaissances mais derrière son obsession, elle savait encore faire preuve de lucidité. Elle aura tout le temps nécessaire pour repenser à tout cela une fois sortis de cette grotte qu'elle imaginait mal devenir leur tombeau.

L'aventure sur le terrain avait du bon et la magicienne en était bien consciente. Laissant ses affaires personnelles de côté, du moins temporairement, elle se releva et concentra sur la situation dans laquelle ils s'étaient enlisés. Si elle voulait chercher promptement et efficacement une potion de soin, ou de quoi bander la blessure, elle ne pouvait prendre le temps de procéder à une détection de la magie. De toute manière, si elle arrivait à détecter des auras trahissant un danger potentiel, elle ne serait pas en mesure de déterminer la nature exacte de ces auras magiques. Elle aurait aimé avoir d'autres moyens à sa disposition mais après avoir bien pesé les choses, il ne lui restait plus qu'à fouiller tous les sac, besaces ou sacoches de ceintures qu'elle pourrait trouver sur leur guide ou bien sur les deux guerriers qui gisaient au sol. Elle s'exécuta sans attendre, en espérant que Poing-de-Cendre ainsi que leur guide tiennent bon.

Gweadal fouille les sac/sacoche de ceinture qu'elle peut trouver, qu'ils appartiennent à leur guide ou aux guerriers ou aux autres personnages qui auraient pu les laisser au sol avant de se transformer en pierre ou de disparaître. Cherche une potion + une étoffe propre pour le bandage, ou bien une trousse de premiers secours.

Narration

3 martel 1373 zénith

Premiers secours 20(jet) réussi jeune femme stabilisée à -9pv

Mjöllnir s'activa sur la jeune femme et eu tôt fait d'arrêter le sang qui s'écoulait de la plaie de la jeune femme. Il était moins une. Car la blancheur de son tain présageait une mort imminente. Mais son coeur battait à nouveau et elle respirait convenablement. Cependant cet état pouvait ne pas durer. De son coté Gweadal fouillait les affaires des anciens ennemis en prenant garde de ne pas toucher les armes adverses. Elle finit par dégotter quelques objets intéressants. Deux fioles sur lesquels étaient inscrites des mots dans une langue qu'elle ne connaissait pas ainsi que deux parchemins. Il y avait aussi deux baguettes. Elle était incapable de connaitre la nature des objets sans une analyse plus poussée, qu'elle n'avait peut-être pas le temps de faire. Elle revint vers le moine avec ses trouvailles sans être plus avancées pour autant. Ce fut sur leur hôte inconscient que quelque chose les troubla. Dans un repli de son manteau ils virent deux fioles en verre transparentes, dans lesquelles se trouvaient le même liquide. Il était inscrit dessus en draconien : curatif. Peut-être était-ce là le moment d'emprunter une de ses deux fioles.

Mjöllnir s’écarta d’un pas, accroupi, pour élargir sa vision de la scène.

Les corps allongés, le sang rougissant un sol qui aurait dû être immaculé dans ce qui aurait dû avoir valeur de sanctuaire pour un trésor pour lequel ils avaient si durement combattu.

Le combat faisait partie de la vie du Moine depuis plus longtemps qu’il ne s’en souvenait, les batailles l’avaient toujours rythmée ne lui accordant que de trop rares et courts repos à peine suffisants à lui faire reprendre les forces nécessaires aux prochaines. C’était la voie qu’il avait choisi et pourtant, à chaque fois que l’adrénaline quittait ses veines et qu’il laissait sa concentration se relâcher, il se demandait si tout cela avait un sens. Si son existence devait vraiment se limiter à être le bras armé d’un autre.

Il soupira puis jeta un regard à l’ensorceleuse qui venait –enfin !- de faire une découverte susceptible de leur ramener leur guide : - « Bien joué ! Voilà qui devrait faire l’affaire ! Si tu sais m’dire ce que c’est, c’est tant mieux, sinon … tant pis ! On n’a plus le temps de s’montrer plus prudent ! Elle a perdu tant de sang que c’est à s’demander comment son esprit n’a pas rejoint le royaume de Kelemvor ! »

Le moine se voulait positif, encore et toujours, la survie de la femme était en jeu. Il tendait le bras vers Gweadal, impérieux, n’imaginant même pas qu’elle puisse refuser ou y voir autre chose que cette foutue potion de soin dont ils avaient plus que jamais besoin. Dès qu’il aurait une fiole en main, il la verserait précautionneusement dans la bouche entre-ouverte qui produisait un si petit nuage de vapeur …

La chance leur souriait. Un tel butin magique avait de quoi réjouir la magicienne. Mais ils n'étaient qu'à moitié avancés. Deux des quatre fioles restaient impossible à identifier, sans même parler des baguettes. Ce que venait de dire le nain montrait à quel point il était désespéré et à juste titre. Son attitude n'était pour autant pas la mieux adaptée pour s’assurer du soutien de la genasi d’air. Gweadal suivait le nain de son plein gré et par reconnaissance. Même si elle était venue à reconnaître ses compétences et apprécier sa compagnie, il ne devait pas se méprendre. Elle s’estimait largement assez intelligente pour juger elle-même ce qu’il était bon de faire ou non. L’ego de la magicienne se bloqua sur le dernier geste, en attente, du nain. Soutenant son regard pendant une bonne seconde, elle se retint de justesse d’exprimer à vive voix sa désapprobation. Le stress et l’urgence de la situation devaient être passés par là et elle préféra lui accorder le bénéfice du doute. Tenant les deux fioles identifiées comme étant des potions de soin dans sa main droite et glissant le deux autres dans une poche, la magicienne répondit au nain qui attendait la main tendue.

- Ces deux potions ont toutes les chances d’êtres des potions de soin, prenez-en une pour vous et soufflez un peu, vous êtes dans un piteux état. Je m’occupe de notre hôte.

Alliant les gestes aux paroles, elle lui posa dans le creux de la main une des deux potions « curatives » et s’accroupit sans attendre auprès de l’humaine pour lui verser lentement le contenu de la deuxième fiole. Tout en s’exécutant elle reprit la parole.

- Pour ce qui est des deux autres potions nous devons rester prudents. Je pourrais essayer de les goûter pour voir s’il y a ressemblance, mais il y a tout à parier que cela ne nous aidera guère.

Tenant la tête d’une main et versant avec précaution le précieux liquide de l’autre, elle se figea littéralement lorsque la dernière goutte du breuvage commença à se former sur le rebord de la fiole. Sans le moindre geste brusque, elle mena la fiole ainsi vidée à sa bouche et fit disparaître la dernière goutte en posant sa langue sur le rebord de la fiole. Les probabilités que les autres potions puissent être élaborées par la même personne étaient très faibles mais la magicienne ne laisserait pas passer cette chance, si minime soit elle. Ceci terminé son corps se relâcha et comme si elle venait juste de reprendre ses esprits, une pensée fusa dans sa tête, non pas pour elle-même mais à l’attention de son familier qui regardait la scène, immobile, du haut de son épaule.

¤ Assure-toi que nous sommes bien seuls et essaie de trouver une sortie ¤

Elle répéta les ordres dans sa tête d'une manière plus simplifiée pour s'assurer que le message soit bien passé.

¤ seuls ? ... sortie ? ¤

Donne une potion « curative » à Mjöllnir et administre l'autre à l'humaine. Goute la potion de soins. Lien télépathique avec son familier.

Qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire? Gweadal doutait-elle du bien fondé de sa demande? N'avait-elle pas compris qu'il s'agissait d'une question de survie? Cette seconde devait être autre chose qu'un doute, il ne pouvait penser qu'elle fasse preuve, à cet instant crucial, d'un état d'âme ...

Mjöllnir regarda la vie trouver son chemin dans le corps brisé, espérant sans trop y croire, que ce fut suffisant. Il avait vu tant de blessés refuser de revenir à la vie, même après les soins d'une telle potion, qu'il attendrait d'être sur de son retour avant de profiter de la seconde.

- Fais c'que tu veux de tout c'que tu as trouvé, rien ne vaut la vie que tu lui rends ... Je te suis reconnaissant Gweadal.

Il souffrait dans sa chaire, profondément, il savait qu'il avait évité un sort comparable d'un cheveu ... mais à quoi bon revenir bredouille? Il avait reçu une mission, impossible, peut-être, mais une mission sur laquelle il s'était engagé et le moine n'avait qu'une parole.

Mjöllnir attend de voir la femme reprendre connaissance pour boire la potion. Si la première n'est pas suffisante, il lui donne la sienne.

Narration

potion de soins 1 : 13
potions de soins 2 : 16 pour Mjollnir

Gweadal approcha le contenu de la fiole et le versa délicatement dans la bouche de la femme. L'effet fut autant radicale que rapide. Le sang s'arrêta de couler alors que même la blessure disparue. Elle reprit des couleurs et se mit à tousser alors qu'elle manquait de s'étouffer avec le précieux liquide. Voyant que tout allait mieux Mjöllnir fit de même de son côté. Aussitôt qu'il but la potion, il sentit comme une vague de chaleur l'envahir. Des plaies se refermait et les brûlures sur ses mains disparaissaient. Il en restait encore quelques unes mais il allait tout de même un peu mieux. La jeune femme se releva et rangea ses vêtements comme si elle n'avait fait qu'une simple chute. Elle regarda les alentours et constata que les cadavres jonchaient le sol de la grotte.

-Tout est bien qui finit bien, mais il en manque je crois. Ils ont fui je suppose. Bon ce n'est pas grave il ne reviendra pas de si tôt. Je crois que vous avez rempli votre part du marché à moi de remplir la mienne. Mais avant toute chose...

Elle se dirigea vers celui qui avait été statufié et de plusieurs coups de poings puissants elle le réduit en miette. Elle se releva satisfaite et continua.

-Voilà lui il n'embêtera plus personne. Bien l’œuf maintenant. C'est part là.

Elle prit la direction part où elle était arrivée lors du combat. A peine la génasi et le nain franchirent-ils le seuil que la porte de pierre se referma tout seul. Assiria les mena au travers de la grotte jusqu'à revenir au bassin. Elle les posta tout autour et s'approcha de ce dernier.

-Comme je vous l'avais promis voici l’œuf. Il était caché ici depuis tout ce temps.

Elle ouvrit un pan du bassin qui dévoila un compartiment secret à l'intérieur. Dedans on pouvait voir un œuf d'une bonne taille. Elle le sortit consciencieusement, comme s'il s'était s'agit de son propre enfant.

-Il faudra le protéger du froid et des chocs, il ne devrait plus trop tarder à éclore. Vous avez de quoi le transporter ?

Dites moi si vous prenez des objets sur les membres du culte.

Juste avant de quitter la salle, Mjöllnir avait ramassé quelques morceaux de la statue brisée, des morceaux bien précis qui avaient été les doigts de l'arcaniste avant que celui-ci ne soit réduit à une structure minérale. Tous ses semblables ou presque avaient les doigts couverts d'anneaux de Pouvoir et il devait être possible de leur rendre leur état d'origine si celui-ci ne faisait pas exception.

Des guerriers il avait abandonné, à regret, l'idée de prendre les armes magiques -même s'il aurait du être possible de les prendre sans subir les effets de leur protection- mais pas d'autres éléments si ceux-ci avaient une apparence particulière sous-entendant la possibilité de quelque propriété extraordinaire... et leurs bourses s'ils en avaient une en juste rétribution pour la douleur et le saccage de son tout nouveau manteau.

Il suivit alors la femme ressuscitée dans les couloirs gelés jusqu'au bassin et sourit face à cette situation finalement aussi logique que prévisible. Elle avait gardé l'oeuf au plus près, bien entendu ...

- 'Sur madame ! J'ai reçu ce sac des mes maîtres pour assurer son transport. Assiria ... Il faudra qu'tu m'apprennes comment tu donnes autant de puissance à tes coups ... Personne ne frappe aussi fort et un tel aveu de ma part, tu peux m'croire, ça vaut son pesant! Nous n'aurons pas l'temps d'en parler ici, il y a un survivant qui ne tardera pas de ramener d'autres cultistes mais tu pourrais m'accompagner au Monastère, tu n'as plus rien à protéger ici.

Il s'interrompit et se tourna, un peu gêné vers sa compagne d'aventure : - "V'là que je t'oublie d'nouveau Gweadal ... excuse-moi. J'n'ai aucune idée de ce que tu souhaites faire maintenant cette quête accomplie. Je suis arrivée à mon but, je compte bien retourner au plus vite chez moi, avec l'aide du bassin si j'ai bien compris son fonctionnement. Tu es bien entendu libre de me suivre mais ce n'est peut-être pas du tout ton idée. Une étoile brille sur notre rencontre, quoi qu'tu choisisses de faire, j'aurai été heureux de croiser ta route."

Des guerriers, je cherche si ils ont une bourse (dont je partage le contenu avec Gweadal), des amulettes, des anneaux, des ceintures particulières, voir une cape ou un manteau chaud (pour résister mieux au froid, mon manteau a du souffrir avec les coups reçus) De la statue de pierre, les doigts si ils sont bagués. Je laisse à Gweadal tous les parchemins, potions et baguettes.

L’effet de la potion de soins ne se fit pas attendre, au grand soulagement de la genasi. Leur guide semblait avoir repris possession de tous ses moyens et fit une nouvelle démonstration de force en réduisant en miette le mage pétrifié. Gweadal ne la vit lancer aucun sortilège pour se doter d’une telle force. Comment cela pouvait être possible ? Etait-il toujours possible qu’elle leur cache encore sa véritable identité après le combat qu’il venait de mener ?

La magicienne avait pu amasser un petit butin à potentiel magique lors de ses premières fouilles mais s’allia au nain pour mener cette fois une fouille plus minutieuse des deux guerriers. Sans la moindre sournoiserie, elle mit au courant son compagnon de ses différentes trouvailles, notamment les potions et baguettes qu’elle avait déjà glissées dans les poches de ses vêtements. Elle prit finalement la parole à l’attention de leur guide ramenée à la vie in extremis.

- Heureuse de vous revoir sur pieds. Nous avons du utiliser deux de vos potions pour soigner nos blessures. Je n’ai pas encore eu le temps de les identifier, mais je peux vous donner en échange ces deux potions que nous avons trouvées sur les guerriers. Peut-être pourrez-vous lire cette écriture ?

Ceci dit, elle se contenta de suivre leur guide jusqu’à la cache secrète de l’œuf de dragon. C’était la première fois de sa vie qu’elle voyait un œuf de dragon, et il était bien possible que ce soit également la dernière. Elle imagina un instant comment le sort de cet orbe à première vue inerte pouvait à un tel point influencer le cours de l’histoire. La mission confiée au nain prenait une tournure favorable, la menace imminente repoussée. Mais il restait encore le voyage retour, qui souvent est bien plus long et laborieux qu’on ne l’aurait souhaité. Si le nain l’invitait à le suivre, la magicienne ne refuserait pas cette offre. Rester seule dans les environs qui devaient grouiller de membres du culte du dragon à la recherche de leur trouvaille ne présageait rien de bon pour sa survie. Mais si le bassin avait le pouvoir de les téléporter et que chacun pouvait quitter instantanément cette caverne et se rendre sans risque là où ils désiraient aller, alors leurs chemins pouvaient bien en effet être sur le point de se séparer.

- Je vous accompagnerais volontiers pour votre voyage retour. Cet œuf doit impérativement arriver sain et sauf à destination. Mais si le bassin peut me permettre de me téléporter où je souhaite maintenant me rendre et vous, de terminer votre mission sans incidents, il se peut en effet que nos chemins se séparent. S' il s'agit de la fin de notre voyage, j'aurais grandement apprécié votre compagnie.

J'aide Mjöllnir à fouiller les guerriers et partage le butin commun trouvé.

Narration

3 martel 1373 peu après zénith

Assiria regarda Mjöllnir droit dans le yeux. Elle avait l'air de jauger les paroles du nain et son aspect en même temps. Pensait-elle à la proposition ou bien se préparait-elle déjà à les renvoyer chez eux. La réponse vint naturellement.

-C'est intéressant comme proposition, mais j'ai une vengeance à accomplir et surtout je veux savoir pourquoi des membres du culte sont venus récupérer des œufs ici. Pour moi, il y a quelque chose de louche et je veux savoir pourquoi. Je dois me mettre en quête des fuyards surtout. Fuyards qui me mèneront bien quelque part. Mais je retiens votre proposition. Peut-être qu'un jour je viendrais vous voir et rendre visite à qui vous savez. Je vois que vous avez récupérer tout ce qui pouvait l'être sur eux.

Elle désigna les corps des morts avec dédain.

-Je crois qu'il est temps de se quitter. Gweadal pour plus de facilité, je préfère vous envoyer avec votre compagnon au même endroit. Cela pourrait m'éviter de faire une erreur. La magie n'est pas toujours une science exacte vous savez. Même s'il y a peu de chance de me tromper ici.

La voix d'Assaria se faisait tremblante. Ils pouvaient sentir un élan de tristesse la parcourir. Elle ne pleurait pas mais, ses sentiments étaient clairs comme de l'eau de roche. Ils prirent leurs trouvailles avec eux ainsi que le précieux œuf. Ils s'approchèrent du bassin et la jeune femme leur parla.

-Concentrez-vous. Mjöllnir pensez à votre monastère. Ne pensez qu'à ça. Ne gardez que cette image en tête.

Le nain se concentra mais il restait à savoir à quoi il allait penser exactement et ainsi que sa compagne.