L'étrange tour, mission Mjöllnir, Gweadal

-Boum-

En un battement de cœur Mjöllnir avait senti le corps de l’homme au symbole sous son poing, lui arrachant un sourire.

-Boum-

Au même rythme, un second suivit le premier, tentant d’enfoncer le mur de la cage thoracique du prêtre, de lui couper la respiration, de comprimer son cœur noir comme celui du phylactère d’un de leur inconcevable dracoliche … ce n’était pas de la rage, c’était l’assurance d’une cause juste, un geste calculé et parfaitement maitrisé, un enchainement précis étrangement mieux placé encore qu’à son habitude, d’une puissance qu’il apprécia même si elle n’eut pas directement l’effet escompté.

-Boum-

A la limite de son angle de vue il vit l’intervention de la femme-dragon, l’effet de son sort qui venait de pétrifier l’arcaniste et la terrible lame qui s’était si cruellement enfoncée dans ses chaires qu’elle en avait perdu connaissance.

Jamais il n’avait pensé que les belligérants du combat puissent voir leur nombre changer si rapidement. Ca changeait la donne, leur plan venait d’être balayé comme un fétu de paille dans la tempête. Il restait deux guerriers en armure et un manipulateur d’une forme d’Art quelle qu’elle fut contre lui et Gweadal qui flottait à bonne hauteur… D’avoir trop compté sur la force dont avait fait preuve Assiria, il n’aurait plus rien parié de son or sur leurs chances de victoire ! De l’ordre ! Voilà ce qui pouvait assurer le maximum de chance ! Un plan précis, réfléchi, mesuré, tenant compte d’incertitudes mais pas ça !

Il se voyait seul contre trois et plutôt que de céder à une panique justifiée, concentra toute son attention sur le but qu’il s’était fixé. Détruire le « symbole ». Peste soit de ses flammes, de cette magie qui pouvait tout faire et défaire. Il fit un pas, suivant sa cible sans s’exposer pour autant au guerrier, comme dans une danse mortelle.

Il déchaina ses coups au même endroit, droit sur le symbole de l’ignominie de leur entreprise.

Narration

3 martel 1373 zénith

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Homme en armure A attaque Mjollnir 16 touché dégâts 5+6 feu
Gweadal attaque à l'arbalète 12 échec
Mjollnir
déluge de coups attaque n°1 : 19(Jet d'Att) touché dégâts 6
déluge de coups attaque n°2 : 25(Jet d'Att) touché dégâts 14
dégâts de feu 3
dégâts de feu 2
Mjollnir subit 10
Mjollnir subit 13
Homme en armure B attaque Mjollnir 14 échec
Homme en armure B attaque Mjollnir 13 échec

La tension était à son comble et Gweadal tenta de réduire le nombre d'assaillants par un tir de carreau bien placé. Mais le manque de stabilité en l'air lui fit manquer son tir. De son côté le nain lutteur frappa encore une fois l'homme au symbole. C'est là qu'il remarqua que les flammes de ses gants avaient du mal à prendre sur lui. Il brûlait certes, mais très mal. Il le frappa alors de toutes ses forces mais, chaque impact fut terriblement douloureux pour lui. Les étranges flammes violacées venait littéralement le transpercer à chaque fois que ses poings rencontraient son objectif. Cependant même assez mal en point un évènement inattendu se produisit. Alors qu'il venait à peine de le toucher, l'homme au symbole disparu subitement. Il s'était volatilisé d'un coup. Le nain crut à un subterfuge mais visiblement les deux gardes restant avaient un regard un peu plus inquiet. Le second homme d'ailleurs rata complètement le nain. Le premier par contre prononça un étrange mot et c'est alors que son épée s'enflamma. Il en profita pour s'approcher du nain et le frappa. La blessure de la lame s'ajouta à la terrible chaleur qui se dégageait de la lame. Il fallait en finir vite.

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Homme en armure A 21
Gweadal 20
Mjöllnir 16
Homme symbole 15 disparu
Homme en armure B 15
Homme robe 13 immobile

Mjöllnir hurla, pour évacuer la fureur autant que la douleur ...
Il était mal en point, son corps lui brulait tout entier et ils étaient encore à deux contre un si on comptait que le "Symbole" n'était plus capable de les blesser.

¤ Haela ! Désolé mais je ne trouve rien à rire ici ! Ca brule comme les forges de Moradin ! ¤

- Gweadal ! Distrais-moi un d'ces guignols !

Il ne pouvait pas faire face à deux guerriers pareillement armés, il n'avait aucune chance ... en comparaison, même le Barbare du Puit de Béorunna lui semblait un duel facile. Un duel ! Pas un combat à un contre les dieux savaient combien !

Le Moine changea de technique, il devait à tout prix survivre, pour sa mission et pour la femme qu'il avait amené à une mort certaine. Il modifia sa position imperceptiblement pour les guerriers, se campant fermement sur ses jambes puissantes, et dans cette position défensive, déchaina ses poings sur le guerrier à la lame de feu.

Gweadal avait renoncé d’utiliser toute sa puissance offensive sur l’homme entouré de flammes, présentant que l’effet de son sort de feu en serait cruellement amoindri. Sa dernière action avait un peu été vaine mais visiblement elle n’avait pas si mal fait de garder son sort en réserve. Elle avait l’avantage d’avoir encore sa meilleure carte en main. Elle aurait bien aimé donner un coup de grâce à l’arcaniste encore immobilisé mais compte tenu de la situation il fallait impérativement qu’elle vienne en aide à son compagnon nain qui était en fâcheuse posture. Il fallait à tout prix frapper vite et fort tout en s’assurant de maximiser les chances de toucher l’adversaire. Pour ce faire, la magicienne avait le sort qu’il fallait.

Le temps de retrouver un peu son équilibre après son dernier assaut infructueux, elle commença à tisser dans la Toile pour puiser la magie dont elle avait besoin pour lancer son sort. Les mots suivant les gestes, elle lança une poignée de cendres dans les airs et une grosse bille de pierre apparut de nulle part, s’immobilisant juste devant la main de la magicienne. La genasi d’air se concentra un instant pour faire appel à la puissance des efrits du Calimshan qui coulait également dans ses veines. A peine une seconde plus tard la pierre s’immola dans une brusque gerbe de flammes, comme si la pierre elle-même était entrée en fusion. Le dernier geste de la magicienne fut de désigner sa cible du doigt d’une manière assez présomptueuse.

- Mange-moi ça ! Lança-t-elle alors que la boule de flammes fusa vers l’homme à l’épée ardente.

Elle s’empressa de recharger son arbalète pour pouvoir parer à toute éventualité, ses fioles de combat et sa baguette toujours à portée de main. La réaction du guerrier face à l’attaque combinée de la genasi et du nain s’avérera déterminante pour la suite de l’affrontement. Rien n’était plus facile qu’abattre qu’un arcaniste immobilisé, la magicienne pourrait essayer de s’en occuper si seulement son compagnon n’avait pas ces deux redoutables adversaires face à lui.

Lance Kelgore's fire bolt sure l'homme qui tient l'épée en feu et recharge son arbalète

Narration

3 martel 1373 zénith

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Homme en armure A jet d'attaque 23(touché) dégâts 4+5(feu)
Gweadal lance son sort : dégâts de base 4 réflexes 8 échec
Mjöllnir déluge coups n°1 : 15(touché) dégâts 7 inconscient
déluge de coups n°2 : échec
Homme en armure B s'enfuit
AO Mjöllnir attaque 19(touché) dégâts 5

Tout alla très vite. L'homme à l'épée de feu frappa violemment le moine nain. Comme précédemment à la morsure de la lame s'ajouta la morsure du feu. Gweadal profita de l'aubaine pour lancer un de ses sortilèges. L'orbe de feu frappa de plein fouet sa cible sans pour autant l'abattre. Ce fut le moine lui même qui s'en chargea. Il frappa l'homme de son coude et enchaina d'une violente manchette ce qui fit tomber l'homme au sol sans conscience. Il tenta la même manœuvre avec l'autre homme mais celui ci vit arriver l'attaque sans aucun soucis et la para facilement. Se voyant seul contre deux, il préféra tourner les talons et s'enfuit. Mjöllnir eut juste le temps de le frapper dans le dos, avant de le voir détaller en courant. Il préféra ne pas le poursuivre car après tout ils avaient gagné.

Mjöllnir n'avait rien pu faire ... Du feu, dans chacune de ses plaies ... Ces monstrueuses épées l'avaient presque achevé ! S'il était de roc, il avait eu devant lui de véritables sculpteurs ... Pire, quand il avait frappé, chacun de ses coups l'avaient brulé comme s'il avait frappé à mains nues dans une forge.

- Maudites chiures de liches ... Ça fait mal !

Le Nain se saisit de la tête du guerrier qu'il venait d’assommer et dans un geste, lui tordit le coup pour être sur de l'achever. Puis, en quelques pas, il rejoint la statue de pierre, se concentra, et la renversa dans l'espoir de briser en mille morceaux le mage dont la Gardienne les avait protégé ... avant de tomber.

- Gweadal ! R'garde si elle vit encore !

Tout son corps le faisait souffrir ... son manteau de fourrure n'avait écarté aucun coup, pas plus que son entrainement. Ils devaient faire vite ... et trouver des soins avant que des Orcs ne les trouve! Qu'ils sauvent leur aide si c'était encore possible, qu'ils trouvent l’œuf, et qu'ils quittent cet endroit au plus vite.

Le Nain avait déjà rencontré des difficultés ... il avait déjà faillit succomber mais cette fois sa mission pouvait changer l'avenir de Féérune. Il n'avait pas le droit à l'échec!

- Et si tu as de quoi nous soigner un peu, j'suis preneur ... Ça fait vraiment mal ... Peut-être sur ce guerrier là ... En tous cas, j'prends son épée ... rien qu'en r'vendant ça, ça peut payer des soins à la citadelle ...

Gweadal était un peu déçue de ne pas avoir pu être plus utile lors de ce combat. Son compagnon nain avait encaissé tous les coups. Il était digne de la peau dure comme pierre de sa race. La jeune femme aurait pu rendre l'âme avec un seul des nombreux coups que venait d'encaisser le nain. Elle commençait à apprécier la présence de ce nouveau compagnon de route qu'elle n'avait à la base suivi que par courtoisie et pour exprimer sa gratitude. Au final ils arrivaient à s'en sortir debout tous les deux, ce qui n'était malheureusement pas le cas de leur hôte qui gisait au sol au fond de la caverne. Il fallait absolument lui venir en aide le plus rapidement possible avant qu'elle ne succombe, si elle n'était pas déjà morte.

Gweadal reposa le pied au sol et répondit promptement au nain en se ruant presque vers l’arcaniste qui était au sol. Sa maîtrise des arcanes était impressionnante et ce serait une grande perte si elle passait de l’autre côté. D'autant plus qu'ils ne savaient pas où était caché l’œuf de dragon tant convoité. Il fallait agir vite. La magicienne pouvait faire appel à bien des pouvoir en tissant dans la Toile mais elle devait avouer que quand il étai question de soigner ou de guérir, ses pouvoirs étaient réduits à néant. Il y avait encore une chance que leur guide ait une potion de soin sur elle. Dans le cas contraire, il faudrait improviser et essayer au mieux d’arrêter les saignements et de diagnostiquer le mal à soigner, chose dans laquelle la genasi d'air était loin d'être experte.

- Non je n’ai rien, mais regarde sur le guerrier, je regarde sur elle.

La magicienne répondit à son compagnon et se pencha sur l’humaine pour voir quelle était la gravité de la situation et commencer à fouiller avec minutie ses habits et affaires à la recherche d’un quelconque moyen capable de la soigner. Ce n’est pas quelque chose dont elle pouvait être fière et qu’elle aurait fait spontanément. Elle accepterait elle-même mal l’idée d’être fouillée mais dans la situation actuelle, l’état de santé de l’humaine ne leur laissait pas vraiment le choix s’ils voulaient la réanimer sans perdre de temps précieux.

Premier secours sur la magicienne pour voir son état et la stabiliser si possible. Fouille sur la magicienne pour trouver une potion ou un remède quelconque.

Narration

3 martel 1373 zénith

Mjöllnir prend 2 dégâts électriques (reste 1)
fouille Mjöllnir 12
premiers secours Gweadal 9
la mourante est à -9 pv

Le combat était fini et il était temps de panser ses plaies. Mjöllnir renversa la statue sans parvenir à la briser mais en l'ébréchant légèrement et alla du côté des cadavres délaissant leur alliée du moment. Il tenta de se saisir de l'épée du guerrier quand il reçut une violente décharge électrique dans la main ce qui n'arrangeait pas ses affaires. Il était évident que les armes avaient une protection quelconque contre les intrus. Il jeta rapidement un regard sur les cadavres en voyant deux trois choses intéressantes mais en n'osant pas toucher à quoique se soit de peur de reprendre une décharge.
De son côté Gweadal tentait de faire reprendre connaissance à la femme qui les avait guider jusque là. La plaie béante saignait abondamment et elle tenta d'arrêter l'hémorragie. Malheureusement, elle n'y arriva pas. Le tain de la femme vira au blanc, si elle n'était pas encore morte cela était sur le point d'arriver.

- PAR TOUS Les … groumpf … Enfoirés de cultistes !

Mjöllnir manquait devenir dingue ... Il avait évité de tellement peu de tomber sous les coups des hommes du Culte du Dragon qu'il ne pouvait pas se permettre de tomber dans un piège aussi ... ridicule ! Une épée protégée contre l'utilisation par d'autre ...

Le moine ne s'attarda pas, soucieux que sa nouvelle amie ne parvienne pas à sauver leur guide !

- Qu’est-c’qui s’passe Gweadal ?

Il y avait beaucoup trop de sang, la roche en était déjà noircie, la neige se teintait de même !

- Laisse-moi t’aider, elle ne peut pas nous quitter maintenant ! Fasse que les portes de Kelemvor restent fermées un temps !

Le moine se mordit la lèvre de ne pas s’y connaitre mieux et de pouvoir lui apporter de véritables soins mais, arrêter l’hémorragie, ça il devrait pouvoir le faire !

¤ Sharindlar, la survie de toute notre race … et des autres … dépend peut-être de la survie de cette femme … Il faut que tu m’aides ! ¤

- Par ma barbe je n’ai rien d’une Thalomor !

Mjöllnir essaye de stabiliser la mourante pendant que Gweadal cherche une potion

Narration

3 martel 1373 zénith

Mjollnir premiers secours 19(jet)+5(comp)=24 réussite
jeune femme à -9 pv stabilisée


Le nain commençait sérieusement à se demander si le sort ne s'acharnait pas contre lui. Cependant il n'avait pas le temps de maudire très longtemps son manque de chance car sa compagne de mésaventure l'appelait à l'aide. La mourante s'enfonçait encore plus profondément dans les bras de la mort qui l'avait pratiquement enveloppée. Mjöllnir arriva plus vite qu'une flamme pour s'éteindre et vu dans quel triste état se trouvait la femme. Il y avait du sang de partout, la blessure infligée auparavant s'était aggravée, pire même le tain de la victime était devenu presque d'un blanc laiteux et cadavérique. Immédiatement il compressa la plaie pour que le sang cesse de jaillir. Immédiatement il essaya de faire cesser l'hémorragie. Il réussit l'opération d'un doigté magistrale et précis. Elle était sauvé pour l'heure mais sa vie ne tenait qu'à un fil. Sa peau était froide comme la mort mais quelques couleurs revinrent sur ses joues pour voir qu'elle ne mourrait pas sur l'heure.