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Aux Frontières du Monde Mortel , N'jini, Tharivor
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Toute occupée à observer le maitre des lieux et sa ronronnante machine, N'Jini leva les yeux surpris vers la cette voix inconnue qui lui souhaita le bonjour. Elle se souvint de l'avoir observé déjà dans la caravane du Sans-Nom, ce visage sans cesse assombri par les larges bords de son couvre-chef, ne permettant qu'une observation très superficielle de ses expressions. C'est surtout ça qui l'avait marquée, ce chapeau, il n'était guère courant de rencontrer des hommes qui portaient sur les cheveux un tel ornement : les capuches, les heaumes, les bandeaux, les ridicule coiffes avec les cornes, tout ça lui était familier. Mais ça... Voyant les expressions de Tharivor à côté de lui, l'exhortant à l'ignorer, N'Jini ne put s'empêcher de rire doucement, son visage habituellement sévère rajeunissant en une douceur de jeune fille lutine, ses yeux se colorant de paillettes dorées sous l'effet d'une gaieté surprise. Elle reprit son souffle et rendit le salut de Varek en un geste de la main, reprenant son air solennel. Il lui semblait important dans cette contrée sauvage et inhospitalière de se serrer les coudes entre humains. La survie dans des milieux et des situations pénibles étaient souvent garantie par la solidarité entre tous. Tout offre de partage devait être considérée avec soin.
Elle n'eut pas le temps d'ailleurs de répondre à Varek, portant son attention aux explication de Ulh.
- Une machine à confiserie ? L'étonnement sans borne de Jua et sa curiosité la poussèrent à étudier les mécanismes et les rouages. C'est une idée surprenante, vraiment étonnante fit-elle, Je suis sûre que cette machine suscitera l'intérêt de tout les marchands !
La fierté de Ulh parlant de son héritage était évident, et N'Jini ressentait un vague envie, un petit pincement au cœur à la pensée qu'elle n'aurait jamais la chance d'hériter d'objets aussi précieux de la part de ses parents. Elle se souvint d'une cape que sa mère gardait précieusement, héritage avait-elle expliqué à la jeune N'Jini. Elle était grenat, faite en soie qui étincelait sous la lumière et le fermoir était un petit rubis. Les bords de la cape étaient finement brodés de fils d'or, en petits points fins, traçant de complexes méandres, rehaussant la beauté de l'objet... Sa mère lui avait assuré qu'un jour elle pourrait la porter... un jour... un jamais aujourd'hui. N'Jini se secoua et s'empêcha de sombrer dans ses mornes et familière pensées
J'aimerais savoir dit-elle au marchand auriez vous en outre de quelque vêtements chauds bien sûr et des bottes adaptée à la marche sur ces étendues glacée, si vous auriez de quoi protéger les yeux, des lunettes en bois avec une fente au milieu, puis aussi de quoi protéger les armes du gel, ainsi que de la pommade qui guérit toute engelure... et je terminerais pas la poudre qui fait fondre la glace...
N'Jini essayait de penser à tout, et elle regardait d'un oeil curieux les deux hommes cachés par le chapeau de Varek, qui semblaient avoir une conversation plus que privée. Serait-ce par rapport à la maladie que le marchand avait mentionné ? N'Jini espérait vivement que celle-ci ne serait pas contagieuse
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Đémởŋ đeş Ińtŗiġůeş
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Ulh écouta ses visiteurs avec attention, avant de répondre, par courtoisie à N'jini, tout en s'excusant d'un geste auprès de Varek.- Hé bien ma demoiselle, nous devons avoir à peu près tout ce que vous avez demandé dans nos stocks ! Regardez dans les rayons, prenez ce que vous voulez et revenez me voir, j'vous ferai un prix. Affichant un sourire des plus aimables, l'homme à la jambe de bois reporta son attention sur l'homme en noir. Il passa une main sur son menton. Un geste lent, qui lui laissait le temps de réfléchir, ainsi que de peser ses mots.- La maladie. Ca fait quelques semaines que les premiers morts ont été enterrés. Je ne saurais pas trop quoi vous dire quant à ce que c'est vraiment, Laurell pourra sûrement mieux vous renseigner, elle tient une sorte de magasin d'apothicaire pas très loin d'ici. Elle tire ses revenus autant de son commerce d’huile de serpent et d’aphrodisiaques que de panacées douteuses et de thés amers. Enfin voilà, la maladie en elle même n'a rien de virulent, mais les conditions déplorables et le manque de nourriture variée à Khur’aldh ont sûrement fait que... Voilà quoi ! Je veux dire, c'est la misère ici, une simple toux peut emporter les vieillards. C'est d'ailleurs eux les premiers touchés, avec les nourrissons. Il y a franchement beaucoup de malades en ce moment, avec ce froid, les gens ont encore plus tendance à prendre des infections. En plus, il n'y a pas de prêtres ici, ou en tous cas qui se sentent concernés par ce problème contagieux. Y'a bien dame Cirthana, mais beaucoup de gens ici ont la fâcheuse tendance à se méfier des prêtres. Plus de moines non plus, c'est une drôle d'époque.
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Aventurier
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Comprenant que le marchand réponde à l'interrogation de N'jini avant la sienne, Varek fit un même petit geste, discret, à l'attention de celui-ci pour lui signaler son entendement. ¤Même dans ces contrés, que l'on dit sauvage, la galanterie est toujours de mise. Cela fait plaisir à voire.¤ Varek laissa échappé un petit sourire.
Tournant son regard vers N'jini, il se dit que cette jeune femme avait l'air bien complexe et était difficile à cerner. Elle semblait avoir un grand vécu malgré son tout jeune âge. Quant à Tharivor, Varek ne savait plus quoi penser. Dans un premier temps il lui avait semblé qu'il s'agissait d'un couple. Puis de couple, les apparences lui avait fait croire à deux compagnons de voyage, tout simplement. Pour finir, les idées de Varek s'arrêtaient sur un Tharivor, compagnon-protecteur d'une femme qu'il aimait et dont il attendait un retour qui, peut être, ne viendrait jamais. Dans tous les cas, ces deux là formaient un étrange duo et avec l'arrivée du rôdeur, le duo se transformait en trio encore plus étrange et hétéroclite. Chose qui ne devait pas être courante dans le coin.
Varek laissa passer un court moment, puis il poursuivit tout en regardant le marchand : " C'est donc pour cela qu'il n'y a pas grand monde dans les rues. Tout ce que je peux vous souhaiter, c'est que vous n'attrapiez pas cette vilainie et que votre famille en soit préservée également." Il avait espéré être convaincant en disant cela. Varek n'avait jamais souhaité le malheur d'autrui. De plus, Ulh lui paraissait un brave homme et lui était déjà sympathique après ses quelques échanges.
D'un large mouvement de la tête, il observa les marchandises exposées dans le magasin. "Concernant la liste donnée pas mon amie, ne pouvez vous pas nous indiquer si d'autres effets ou objets peuvent nous être nécessaire ? N'étant pas originaire d'une contré situé à de telles latitudes, je ne suis pas coutumière à de tels préparatifs."
Se lançant entre les étales, Varek commença son tour du propriétaire. Il recherchait de bonnes couvertures bien chaudes et autres objets énoncés par la jeune femme, voire une perle rare.
Que ma justice soit rendue...
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Aventurière
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Tout en examinant les étagères, N'Jini écouta le récit de cette étrange maladie qui frappait les personnes de cette communauté. Deux choses la frappèrent dans son récit : la méfiance des villageois quand aux prêtre. En général cela ne supposait rien de bon. Cette étrange maladie pourrait être une malédiction divine justement, ou peut-être que l'absence de croyance laissait la place à un mal plus grand. La place est vacante pour n'importe quel suppôt du mal. N'Jini fronça les sourcils et dans un même geste attrapa une paire de lunettes en bois fendu au milieu qui protègerais du soleil, qu'elle empila sur le comptoir sur la paire de bottes en fourrure qu'elle avait déjà vue. Puis elle revint à ses réflexions première... Une autre possibilité c'est cette apothicaire ou supposé du moins... Il n'y a rien de plus lucratif que de s'arranger qu'une maladie sévisse pour faire un joli butin dans les potions curatives ou soi-disant telles ! En tout cas, elle nota soigneusement le nom de ces deux femmes pensant qu'il n'y aurait aucun mal à les rencontrer, l'une pour une potion, l'autre pour une bénédiction.
N'Jini examina le contenu d'un pot qui selon ses indication était de la poudre à faire fondre la glace lorsqu'elle remarqua l'embarras de Varek :
- Si vous voulez, je peux vous proposer une petite aide... En outre de ces couvertures chaudes que vous examinez, il y a nombre de choses assez importante pour éviter de mourir de froid ou d'autres maux.Il ne faut pas oublier qu'un désert de glace cache de nombreux dangers tels des crevasses sous la neige, des glissements, des rivières dont la couche de glace est trop fine, un absence d'éléments naturels comme point de repère pour ne pas se perdre, une lumière aveuglante dû aux reflets du soleil sur la glace... et je ne vous parle même pas des dangers inhérents aux créatures sauvages. Donc, outre la protection du corps qui peut aller du manteau de fourrure, à la protection des armures avec une crème appliquée sur le corps, sans oublier les mains, il y a une quantité d'autres choses fort utiles comme de la craie pour dessiner sur la glace, des lunettes pour se protéger de l'aveuglement, de quoi soigner les engelures, de quoi faire du feu, des vivres aussi ...
N'Jini s'arrêta, consciente tout à coup qu'elle n'avait pas parlé autant en une fois depuis fort longtemps. Elle eut un sourire contrit et embarrassé vis-à-vis de Vorak et compléta sa pile avec de la crème soignant les engelures et de la poudre à fondre la glace. Puis, elle s'en retourna à la recherche de bois et de quoi allumer un feu tout en jetant un œil inquisiteur à Tharivor qui jusque là était bien silencieux.
- J'oubliais les armes aussi... Le froid pourrait les fragiliser, il faudrait peut-être en trouver une adaptée à cet environnement ? dit N'Jini tout haut, plus pour elle-même qu'à l'adresse de ses compagnons. Elle leva un regard interrogateur, perplexe quand à cette dernière réflexion.
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Aventurier dcd
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Tharivor parcourait le magasin à la recherche de ce qu'il lui fallait tout en gardant un oeil sur Varek, pas méchamment mais il aurait déjà préféré que cette chère Dame N'jini s'adresse à lui plutôt qu'à cet homme. Bien jaloux était en effet Tharivor. Il fit le tour du magasin, prenant ce qui l'intéressait et qui semblait dans ses moyens: un onguent à base de graisse animale permettant au corps de ne pas trop ressentir le froid, une fourrure pour garder le fourreau suffisamment chaud pour que la lame ne se bloque pas, des vêtements chauds, une de ces paires de lunettes en bois pour ne pas être aveuglé, un long manteau de fourrure à mettre au dessus de l'armure pour éviter que le froid ne la fragilise, une pelle et une tente. Un véritable attirail du parfait petit frileux. Il demanda aussi au vendeur s'il aurait moyen de louer un moyen de transport tel qu'un traineau et ses montures dans les parages.
"Dame Njini, vos achats seront payés par moi, entendu?"
Tharivor insistait mais il voulait vraiment quelques paroles échangées entre son aimée et lui même. Elle venait de parler beaucoup, sa bonté ressortait à la moindre difficulté rencontrée par ses pairs.
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Disparue
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Le soleil brillait haut dans le ciel et dardait de ses rayons généreux une forêt luxuriante. Les oiseaux multicolores claironnaient leur joie, dans l'ambiance capiteuse des fleurs exotiques. Se prélassant sur la plage de sable chaud, la jeune Lorelette écoutait la musique envoutante d'un elfe à la beauté surréaliste. La musique aux sonorités inédites rendait hommage à la grandeur de la mer dans une étrange d'impression de déjà vu.
Un grognement commença peu à peu à recouvrir la musique...
Et soudain, le soleil se couvrit d'un brouillard opaque. Un vent glacial se leva. Le sable était rêche. La musique devint le grincement rauque du métal fatigué.
Lorelette entrouvrit les yeux sur une bâche d'un blanc sale, à moitié occulté par une grosse tête de chien.
Une lumière éblouissante la frappa. A travers les pans du chariot, Lorelette entraperçue des hommes emmitouflé, au visage rougie par les atteintes du froid.
Où était-elle ? Des brouhahas étouffées lui parvenaient... Elle crut comprendre un nom aux consonances étranges Khur'aldh...
Le froid et la neige ? La Damarie ! Les steppes gelées ! Des contrées inconnues ! Tout lui revint en vrac. Une aventure passionnante en terrain nouveau, l'idée avait d'emblée intéressé la jeune gnome. Revigorée par le piquant de la découverte, Lorelette bondit sur ses jambes. Le gros tas de poil qui lui servait de compagnon agitait la queue d'un air satisfait d'avoir réveillé sa maîtresse. Elle atterrit dans un gros "pouf" sur la neige et, regardant de droite et de gauche se demandant par où elle pourrait bien aller se balader pour visiter ce nouveau village.
La porte là bas avait l'air fort attrayante !
Lorelette referma autour d'elle sa cape pour se prémunir contre les vents froids. Ki, le gros chien, eut un petit gémissement de désaprobation alors qu'il rejoignait sa petite maîtresse dans la neige. La prochaine fois il réfléchirait à 2 fois avant de réveiller Lorelette !
En se rapprochant du porche, Lorelette eut l'impression que c'était un commerce... Qui pouvait bien avoir l'idée saugrenue d'ouvrir une boutique par ici ! Elle allait certainement profiter de la halte pour s'acheter quelques fourrures de plus, pas question de se gâcher le plaisir par manque d'équipements !
Elle arriva au porche, tapa des pieds sur le seuil afin d'évacuer la neige et poussa la porte. La douce chaleur la submergea immédiatement. Ki, heureux de se changement d'atmosphère, bouscula Lorelette. Il s'ébroua pour chasser l'humidité de ses longs poils et alla sa caler devant le poêle. Lorelette sourit devant cet empressement puis reposa son attention sur les personnes déjà présentes dans la boutique... Ces 3 là faisaient partis de la caravane mais lui là, derrière le comptoir, devait être le marchand. La gnomette s'approcha de l'homme frêle qui bricolait et, d'une voix claire, se présenta à la cantonade :
- Bonjour, je suis Lorelette ! Ça a l'air passionnant ce que vous bricolez.
Elle avait envie de raconter comment elle avait toujours été passionnée par les machines étranges que son grand oncle paternel savait construire mais elle se rappela juste à temps que le marchant avait sans doute mieux à faire :
- Dites y'a des tas de gens dehors qui ont froid, vous auriez pas un truc sympa que je puisse leur amener pour les revigorer ? Et puis moi j'aimerais bien vous acheter aussi des vêtements chauds et des trucs contre le froid ?...
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Đémởŋ đeş Ińtŗiġůeş
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- Ma famille.. Oui, nous avons toujours été très résistants dans ma famille, je ne suis d’ailleurs jamais tombé malade, de mémoire. Enfin, si vous voulez un conseil d’ami, je vous recommande la graisse de phoque. Ca tient vraiment chaud, mais le problème, c’est.. enfin vous imaginez. Je peux aussi vous dire que la principale cause de décès des aventuriers non préparés au froid, c’est leur bêtise. Par exemple, camper dehors, ou bien essayer de dégainer une arme au fourreau, prise par le gel, ce genre de choses. Je ne peux malheureusement pas vous aider davantage, si vous-même ne savez pas réellement pourquoi vous êtes là. Vous pouvez toujours faire un tour dans le hameau et voir par vous-mêmes les bienfaits, de la maladie. Vous pourrez même peut-être vous rendre utiles, qui sait. Moi.. je ne peux plus courir comme avant. La tenture verte accrochée au mur, derrière Ulh plissa un instant contre le courant d’air provoqué par l’arrivée de la gnome. Le marchand, aux cheveux blonds arrivant à hauteur d’épaules et aux yeux bleus délavés observa un instant la petite aventurière avant de la saluer de la main. Ce qui paraissait paradoxal chez Ulh, était le fait que d’un instant à l’autre, sa personnalité pouvait quelque peu changer, passant de l’accueillant vendeur, un peu paysan sur les bords, à l’homme fatigué, essayant de se faire altruiste. Ses visiteurs pouvaient avoir la sensation sur la personnalité qu’il présentait n’était en fait qu’une comédie de façade.- Un truc sympa vous dites, chère Lorelette hum ? Charmant prénom, pour une charmante petite demoiselle, Fit-il tout bas, peu habitué à rencontrer des gnomes dans la région. Je vous suggère de leur apporter des bûches sèches pour commencer ? Et pour les revigorer ma foi, un peu de vin ou d’alcool disons, plus sec. Quant aux achats, hé bien vous avez le choix. Faisant claquer sa jambe de bois sur le sol, Ulh quitta son comptoir pour se rendre à l’autre bout de son magasin. Il s’arrêta devant une boite dont la consistance s’approchait à du métal noir. Plusieurs molettes à priori mécaniques servaient d’ouverture et, l’espace d’un moment de méditation, l’homme enclencha le code et ouvrit la porte d’une quarantaine de centimètres sans un bruit. Il en sortit une bouteille à la robe noire avant de refermer le tout. Avant de repartir, il claqua sa jambe contre la boite avant de poursuivre.- Une vraie merveille cet engin, et vous n’en trouverez pas deux pareils, ni deux tout courts. Et ça, une bouteille de flammevin spéciale. Un petit verre pour vous réchauffer pour de bon ? Je n’ai pas l’occasion de partager un verre avec des inconnus, ça change un peu.
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Aventurier
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Tarivor semblait vraiment suspicieux, il fallait que Varek face quelque chose pour briser la glace.
Tout en faisant le tour du magasin, Varek observer Tarivor et N'jini. Lorsque l'un d'eux prenait un objet qui lui semblait utile pour vivre dans ce milieu, il retenait l'emplacement où il était stocké et passait peu après prendre un exemplaire.
L'entrée de la gnome surpris Varek. "Bonjour." répond-y-t-il lorsqu'elle se présenta. Ki s'approcha de Varek et donna un petit coup de truffe dans la cuisse du rôdeur. Il approcha sa main de l'animal qui, après avoir senti son odeur, retourna près de sa maîtresse. Varek laissa la gnome parlementer avec le commerçant, reportant toute son attention sur ce qu'il ne devait pas oublier d'acheter.
Lorsqu'il prit une paire de lunette en bois, Varek se demanda si la fine fente dans la plaquette de bois permettait de voire quant même. Il l'essaya. Le prix n'était pas donné pour quelques morceau de bois imbriqués les un dans les autres. En plus cela semblait fragile. Après un court moment, Varek s'habitua à l'objet. Une vision horizontal... Il s'approcha du comptoir où il avait déjà déposé un pot de graisse sur une cape de fourrure gris sombre et retourna à ses emplettes. En passant dans les rayonnages, il regarda si aucun objet ne sortait du lot. A la recherche d'un objet venant du sud ou provenant d'un artisanat orc...
-N'jini, pensez vous que de la craie puisse tracer quelques chose sur de la neige ? J'aurais plutot vu une poudre de couleur foncé, un peu comme des cendres, que l'on pourrait mettre sur la neige. En espérant qu'elle ne s'envole pas." Observant les affaires que Tarivor s'apprêtait à prendre, Varek se tourna vers le guerrier. "Je vois que vous avez pris une tente. Avec le froid qu'il fait, je pense qu'une tente pour nous trois serra suffisante ?... Si vous voulez, je peux en payer une partie... A moins que vous désirez vous joindre à nous Lorelette ? Nous, c'est à dire Tarivor, N'jini et moi même : Varek, comptons visiter le village et ses environs. » Il avait présenter les deux autres aventuriers d'un geste de la main, accompagné d'une légère courbette. « Et je pense qu'il n'y a aucune objection à ce que vous nous rejoignez ! » Reportant son attention, sur Tarivor, le rôdeur poursuivit « Dans se cas, je prendrai un deuxième tente. Et que pensez vous de faire l'acquisition de matériel d'escalade ? Ou tout du moins d'une corde pour nous attacher et ne pas nous perdre dans le brouillard ou les tempêtes de neige. Je pense que ces phénomènes météorologiques ne sont pas rares dans la région. "
Farfouillant dans son sac, il cherchait sa bourse afin de payer ce qu'il avait empilé sur le comptoir. S'adressant à Ulh, il demanda : "Et bien mon cher Ulh, je pense qu'aujourd'hui est votre jour. Quatre clients prêt à débourser. Cela mériterait une petite réduction..." Voyant le marchant revenir avec une bouteille à la main, il poursuivit "Et bien, je vois que vous savez accueillir les clients par ici." Varek poussa un peu la pile de marchandise posée sur le comptoir afin de libérer de quoi y déposer quelques verres.
Que ma justice soit rendue...
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N'Jini était perdue dans ses pensées, cherchant dans le capharnaüm les choses qui serait vitale à leur survie au dehors. De toute façon, leur rencontre avec d'autres villageois leur donnerait des indications supplémentaires, et rien ne leur empêcherait de revenir chercher les choses manquantes, si une expédition dans les grandes désolations glacées s'avérait nécessaire. Elle regarda la pile des choses qu'elle avait mises de côté : un manteau de fourure, des bottes chaudes à crampons, de la poudre pour faire fondre la glace, des lunettes en bois fendues, de la crème pour soigner les engelures... La question des armes la taraudait, renforcée par les déclarations d'Ulh à propos des armes gelées dans leur fourreau. Près du comptoir, elle écoutait distraitement les dires du marchand, un peu surprise qu'il ne parle des bienfaits de la maladie... Une maladie aurait-elle des bienfaits ? Pour les malades ou pour les survivants ? Voilà qui devait être éclairci en une petite enquête auprès des rescapés du mal qui rongeait les corps des villageois... Brièvement elle eut une image de pantin dirigé par un maitre adroit qui le faisait bouger et vivre... N'Jini ne savait pas exactement pourquoi, peut-être cette machine merveilleusement conçue, pourquoi pas une créature mécanique, dirigée par quelqu'un qu'on ne voyait pas... Elle balaya des idées incongrues de sa tête, elle avait toujours eu trop d'imagination.
Le cours de ses interrogations fut interrompu brusquement : la porte vint de s'ouvrir et curieuse N'Jini vit s'avancer un jeune gnomesse avec la précédant un chien d'allure amical. Un souffle de bonne humeur balayait la pièce. N'Jini sourit à l'enthousiasme et la bonne humeur de la dénommée Lorelette, il n'y avait d'ailleurs pas moyen de faire autrement. L'atmosphère semblait se détendre un peu avec l'arrivée de la jeune inconnue, même Uhl changea son attitude. Brièvement elle se demanda si un homme pouvait en cacher multiples autres... Elle répondit à Varek assez brièvement, quelque chose d'autre ayant capté son attention :
L'avantage des craies de couleur est dans le fait qu'elle sont fabriquée justement pour cet environnement, quoique je dois admettre que l'idée de la cendre noire bien frottée sur la glace ou dans la neige devrait la rendre noire et donc tout aussi visible... Tu as peut-être raison Varek, ce n'est peut être pas nécessaire.
Elle était distraite en répondant à Varek, et espérait que celui-ci ne remarque pas son regard fixé sur la tenture verte derrière le comptoir. En effet, du coin de l'œil N'Jini avait vu un rideau se balancer à l'entrée de la gnomesse, un rideau qu'elle n'avait pas encore remarqué toute occupée à ses achats. C'est qu'elle avait un défaut N'Jini, elle était curieuse, un peu maladivement même et aimait par dessus tout découvrir les choses cachées parfois même se jetant dans tout corps et âme dans d'indescriptibles ennuis. Or, un rideau cachait peut-être quelque chose, ne fusse qu'une réserve... Son regard alla d'Ulh qui se déplaçait jusqu'au fond de son échoppe à la recherche de quelque chose vers le rideau à sa portée, enfin presque... Le moment serait propice, soulever ne fusse qu'un instant le rideau vert, jeter un bref coup d'œil. Vivement et sans bruit N'Jini s'approcha du rideau, et le souleva pour satisfaire sa petite maladie à elle, la curiosité. Juste pour voir...
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Disparue
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Lorelette rougit au compliment et, chose rare pour être notée, laissa le marchand finir sa phrase ! Cela faisait bien longtemps que personne ne lui avait ainsi fait un commentaire galant... Si longtemps..
Son esprit vagabondait encore lorsque Varek s'adressa à elle... L'écoutant tout d'abord d'une demi-oreille, il capta toute son attention lorsqu'il parla de "visiter".
- Oh oui, je suis sure que ce village recèle d'un trésor de nouveautés, ça me plairait beaucoup d'aller me balader avec vous !
Les humains avaient déjà parcouru le gros du stock du marchand et c'est d'un œil nouveau que Lorelette regardait ce qu'ils avaient choisi... Car il fallait leur accorder ça aux humains : le sens pratique. N'Jini et Varek avaient pensé à tout un tas d'objets et ce serait bête de ne pas profiter de leurs idées. Déjà, sa petite liste était prête dans la tête : des lunettes rigolotes en bois, un pot de crème anti-engelures, des bottes chaudes à crampon comme N'Jini, des sous-vêtements de laine pour couper le froid, un bonnet avec des oreilles, de gros gants, une écharpe. Des choses devaient manqué mais l'idée leur viendrait certainement au cours des discussions avec les indigènes.
D'ailleurs Ulh revenait de son coffre, une bouteille à la main. Quelle attention charmante ! Ce marchand était vraiment quelqu'un de bien pour désirer ainsi partager un verre avec de parfaits inconnus. Elle s'empressa de répondre à Ulh :
- Ce sera avec plaisir me concernant. Vous savez, votre phrase tout à l'heure m'a fait sourire "si vous-même ne savez pas réellement pourquoi vous êtes là". Mon grand-père me disait toujours : "Lorelette, avant de te précipiter tête baissée dans les ennuis, réfléchis avant à ce que ça va t'apporter". Il semblerait que mon grand-papa ne me l'ait pas assez répété. Pour ma part, je ne sais absolument pas où l'on va et encore moins ce que l'on va trouver dans les parages. Mais ça avait l'air rigolo cette aventure et je n'avais jamais été aussi loin dans des contrées gelées. Alors quand j'ai appris que cette caravane s'ébranlait, comme je n'avais rien de mieux à faire, je me suis dit "pourquoi pas ?".
Ki poussa un petit grognement de contentement, Lorelette était encore partie dans un monologue comme elle seule avait le secret et ils n'étaient pas prêt de retourner dans le dehors qui mouille les pattes. Il se retourna devant le chauffage pour présenter son deuxième côté, encore légèrement humide.
- Mais vous avez l'air d'en savoir beaucoup sur les risques que rencontrent un aventurier. Dîtes, c'est quoi le souci quand on sort une arme de son fourreau dans le froid ? Et il faut camper où si ce n'est dehors ? On va quand même pas s'enterrer ! Vous prendriez quoi vous dans vos sacs si vous deviez partir dans le froid ?
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