Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

Le début c'est ICI.

vhann ne dit mots du trajet. Quand il vit au loin la forêt il sentit se détendre, la magnifique vu qu'il avait le réconfortait; pour lui, les danger était dans les citées, en forêt ce n'était pas des danger, c'était des épreuves. Voyant le familier de Enoriel, il comprit qu'ils étaient fin près et proche de leurs travail.

Yvhann profita de ce cour laps de temps pour apposer solidement, grâce à sa compétence d'artisanat, son katar sur son bracelet d'archer. Comme ça, la poigne du katar était solidement attaché par des lanières de cuirs sur le dessus du bracelet, laissant la lame bien au clair dépasser de sa main gauche. Ainsi il pourrait se servir de sa main pour gesticuler et si jamais il avait besoin de sa lame, il fermerait son poing et le Katar ferait son travail. Par la suite, il attacha son fléau a son autre bracelet, ainsi il avait toujours ses armes prêtes et pouvait se servir de ses mains. Il mit sur ses épaules sa cape de laine bouillit et ajusta son arc et son carquois, prête à être utilisé facilement. Il garda un oeil constant sur ses compagnons, question qu'ils fassent partie de lui. ¤Enfin, nous en saurons plus, de part nous même.¤

anabhendril suivit la tête du groupe qui les menait à la lisière de la forêt. Il s'était placé en milieu et avançait les pouces coincés dans la ceinture. Tel marchait souvent le rôdeur, réduisant sensiblement le poids de ses sacoches, fait pour le moins non négligeable lors des longues randonnées. Il arrivèrent bientôt au bord de la forêt ce qui éveilla les sens du rôdeur Téthyrien. Il huma l'air, les yeux à demis-clos et un sourire qui trahissait son bonheur de retrouver la nature. ¤La forêt! Enfin nous quittons ces lieux maudits que sont les villes!¤

Réouvrant les yeux complétement, Kanabhendril vit un magnifique animal arriver en courant, en direction du groupe, et plus précisemment d'Enoriel. Admirant le loup, car tel était le compagnon de l'Elf, le rôdeur, tout en gardant une distance raisonnable afin de ne pas empiéter sur le territoire de la bête en inconnu, lui demanda : "Quel bel animal que voilà! Comment s'appelle-t'il?"

Enoriel avait entamé le voyage en restant en arrière, le visage grave. Il voulait à tout prit retrouver Khell avant de rentrer dans la forêt. Il s'etonnait que ce dernier ne l'ait pas déjà rejoint. Mais peu de temps après qu'ils aient quitté Valombre, Enoriel aperçut une forme canidée qui se dirigeait vers eux. Il sut tout de suite que c'était lui. Presque immédiatement les larmes lui montèrent aux yeux... Il n'avait jamais été séparé aussi longtemps de son ami et il attendit qu'il soit près de lui pour s'agenouiller et le prendre dans ses bras. Il enfoui sa tête dans ses poils, ressentant la chaleur de son compagnon. Il le caressa pendant que Khell essayait de lui lecher le visage. Il était tellement heureux de retrouver son ami qu'il faillit ne pas entendre Khanabhendril qui lui posait une question.

Enoriel essuya discretement les larmes de joie sur la manche de son grand manteau ample et tourna la tête vers le rôdeur, toujours accroupi à côté de Khell.

- Khell, il s'appelle Khell. Nous sommes amis depuis longtemps... Il ne m'a jamais trahi. Les animaux ne trahissent jamais. Le visage d'Enoriel devint triste l'espace d'un instant, des souvenirs revenant en flashs dans son esprit. Il se reprit vite et continua à parler à l'homme à la pipe. "Vous pouvez approchez, il sent que vous êtes un ami, il ne vous fera rien sauf si je lui en donne l'ordre. Il se laissera même peut-être caresser. Il ressent la bonté et les sentiments que ressentent les gens mieux que quiconque." Enoriel tourna la tête vers son ami et lui sourit. Un instant, il eut l'impression que Khell lui rendait son sourire...

asnilus s'était contenté de rester en retrait durant toutes cette scène, il avait attentivement observé chacun des personnages et pouvait à présent dire que Kanabhendril était un compagnons jovial et amical, de même que Yvhann qui malgré son ascendance elfe n'avait pas leurs airs hautains... Enoriel était en parfaite harmonie avec la nature mais il cachait sa personnalité comme tout elfe le ferait. Jereica semblait avoir une grande bonté en elle et quand au mystérieux individu qui les guidaient... On ne pouvait rien affirmer. ¤Prudence est mère de sûreté, il me faut exercer ici cette maternité je le pense...¤

Après un cours instant de réflexion, Lasnilus fit un pas en avant, rejoint le reste du groupe, pour cette marche et apercevait à présent la forêt. Il jeta un regard au sol et sursauta en voyant le loup. La voix mélodieuse d'Enoriel l'informa qu'il s'agissait d'un de ses amis, il s'inclina avec respect devant le loup et son 'maître', bien qu'il ne semblait pas y avoir de tel distinction entre eux.

- Eh bien, j'espère que votre ami pourra nous venir en aide! Allons, cette forêt n'est plus si loin, pressons nous, je ne suis pas plus à l'aise en forêt qu'en ville...

i Khell est resté ici, dans cette forêt, il peut avoir eut connaissance de quel que chose, il doit avoir une idée de se qui peut se trouver en cette forêt! Dit Yvhann en se rapprochant d'Enoriel. Il se pencha et gratta l'arrière de la tête de la magnifique bête. "Vous pouvez communiquer avec lui Enoriel!?"

Le druide connaissait la réponse, mais il ne voulait pas paraître et être, celui qui donnait des ordres. Il siffla Floyr pour qu'il commence sa ronde dans la forêt et qu'il avertisse au moindre déplacement suspect, lui et son oiseau avait une telle symbiose, que la détection et la vigilance, étaient pour eux une seconde peaux. Il ne prit pas les devant, laissant le temps aux autres de prendre leurs rangs de marches. Il était persuadé qu'ils ne trouveraient que très peut d'indice dans la forêt, mais il était persuadé aussi, que dès que la nuit approcherait, ils trouveraient là un début de réponse à leurs questions. Il marmonna à voix basse...

- J'invoque ma voix intérieure. Qui est à jamais liée à la voix universelle de la connaissance intérieure. Je demande, alors que j'évolue lentement, du développement intérieur de l'hiver aux premiers remuements de l'action extérieure, que la force me soit donnée de croire en ma propre, petite et paisible voix qui me guide sans jamais faillir. Pour cette bénédiction, je rends grâce. C'est à se moment que tous, purent voire son visage changer, il devint plus sombre et chaque muscle de son visage semblaient bouger au moindre changement, il ressemblait à une bête qui traquait, son comportement avait changé, sa nature sauvage reprenait sa place en lui...

- De mon plein gré, je suis venu pour l'Initiation. Par ce Troisième Rite de Passage et sous l'approbation des dragons. Puisse mon esprit demeurer conscient et éveiller en permanence. Et que mes actes reflètent la volonté de l'Un en accord avec la Draconia. Il visualisa son dragon de protection l'entourer et prendre place entre chaque atomes de son être. Il était redevenu ce qu'il était en son fort intérieur, un gardien sylvestre, La Sentinelle.

noriel acquiesça aux paroles de son compatriote. Il avait tellement été content de revoir son ami qu'il en avait, pendant un instant d'émotion et de bonheur, oublié leur mission.

- Je ne sais pas s'il s'est enfoncé suffisamment pour avoir trouvé quelque chose. Mais je peux toujours lui demander. Enoriel se tourna alors vers son compagnon et posa sa main sur le front de l'animal. Le loup ne pourrait évidemment pas lui parler mais les druides et leurs compagnons partageaient un lien privilégié qui leur permettait de connaître les sentiments de leur amis comme la peur, l'envie, la joie ou la haine et, dans une certaine mesure, les décrypter pour comprendre leur portée. Il ferma les yeux, se concentrant sur les humeurs de Khell et commença à parler à voix basse...

- Khell, écoute moi. Fais moi sentir si tu as ressenti un danger dans cette forêt. Montre moi ce que tu as vu... mon ami. Il laissa affluer en lui les sentiments de la bête, essayant de les comprendre et de les assimiler...

a prêtresse avait bien écouté Rylack. Elle observa le compagnon canidé d'Enoriel. Elle remarqua que tous reprenait une certaine assurance en quittant le bourg et savait qu'à partir de maintenant, tous était en leur domaine, la forêt. La semi-elfe devrait compter beaucoup plus sur eux qu'elle ne l'aurait souhaité. ¤Peut être que Rylack dit la vérité et que nous nous prenons un peu trop la tête sur lui pour rien.¤

Devant ce que venait de dire Enoriel, Jereicia hocha la tête. Enoriel comptait beaucoup sur l'aide et l'amitié de son compagnon à quatre patte. L'attitude de Kanabhendril prouvait qu'il se sentait beaucoup mieux maintenant. Yvhann semblait changé. Comme si il s'était transformé en une bête sauvage ou plutôt était redevenu ce qu'il était au fond de lui. Quant à Lasnilus il était toujours sur ses gardes.

Suivant le rythme de ses compagnon, la prêtresse aurilite ne cessait d'effleurer sa masse d'arme. Elle avait ranger sa cagoule dans son havresac, Essayant de profité de ce moment. Elle passa son autre main dans ses cheveux essayant de recoiffer.

MJ
Jet de Perception auditive d'Enoriel DD15 : 7(Dé)+4=12 Echec.
Jet de Perception auditive de Jereica DD15 : 2(Dé)+2=4 Echec.
Jet de Perception auditive de Kanabhendril DD15 : 1(Dé)+2=3 Echec.
Jet de Perception auditive de Lasnilus DD15 : 2(Dé)+0=2 Echec.
Jet de Perception auditive d'Yvhann DD15 : 7(Dé)+10=17 Réussite.

e guide du petit groupe laissa entre eux une certaine distance, la chouette neigeuse restant visible très loin dans le ciel d'un bleu pur. A l'approche de la forêt, les aventuriers constatèrent presque avec soulagement que la nature, comme insensible aux querelles et aux inquiétudes humanoïdes, s'épanouissait peut à peut sous le soleil. En s'enfonçant dans l'épaisse végétation, c'est tout d'abord le roucoulement d'oiseaux revêtant leurs plus beaux plumages qui parvint à leurs oreilles. Dans ce rituel qui se répétait chaque année, tout semblait en pleine effervescence. Les uns cherchaient à séduire une compagne, les autres s'amusaient des efforts désespères de ceux qui auraient voulut devenir leur compagnon. Mais ce carnaval coloré fut bien vite étouffée dans l'ombre des arbres centenaires que le vent encore froid semblait faire gémir. Le sol couvert de feuilles mortes se retournait parfois contre ceux qui le piétinaient en mettant sur leur chemin racines, crevasses, et autres petits pièges.

Tout était si sombre qu'ici peu de gens auraient pu faire la différence entre une nuit claire et une journée sans soleil. Les minces rayons de l'étoile du jour perçaient avec peine en de petits filets verdâtres à travers les épais feuillages des arbres. Un silence lourd et oppressant régnait ici, comme en hommage à tout ceux qui en un autre temps y avaient laissé leur vie. Les cris de créatures peut être plus téméraires que les autres venaient glacer le sang des voyageurs inquiets. Rylack se raidit alors, leur faisant signe de s'arrêter...

Les quatre compagnons n'entendirent rien, mais par précaution gardèrent le silence au geste de Rylack qui semblait vouloir imposer naturellement son autorité. Le druide rôdeur avait cependant perçut de son oreille plus expérimentée le bruit lointain de cliquetis d'armures et de pas maladroits. Dégainant ses rapières, leur guide leur fit signe de se mettre à l'abri, reculant lui aussi. A présent, c'était à eux de voir....

algré son attention des plus concentrée, Kanabhendril n'entendit rien. Tout comme le reste du groupe qui semblait ne rien entendre. Seul Yvahnn, dont l'expérience semblait se préciser d'heure en heure, laissa entrevoir une certaine attention supérieur laissant deviner un danger potentiel approchant. Promptement, comme conditionné par un réflexe naturel, le rôdeur empoigna son épée et stoppa net son avancée. ¤Eh bien, ça ne traîne pas dans les environs!¤

- Il semblerait que notre balade ne va pas se passer sous les meilleures conditions. Ils seraient bon de se concerter. Si nous courrons face à un combat inévitable, je conseillerai de porter notre position combative sous un aspect défensif. Nous ne connaissons ni l'endroit ni les créatures qui en regorgent les environs. Plaçons deux des meilleurs archers prêt à tirer avec les meilleures conditions et pour ma part, je pourrai me tenir prêt à un combat en mêlée. Kanabhendril avait rapidement donné son point de vue sur la situation qui lui restait pourtant confuse. Tel l'homme solitaire face au danger qu'il avait été avant d'arriver à Valombre, il préférait opter pour une tactique défensive, pouvant éviter souvent et à juste titre le maximum de dégâts. Empoignant au mieux son arme, il se tint bien ferme sur ses puissantes jambes prêt à toute éventualité.

- Au besoin, je pourrai, ou un autre, grimper dans un arbre afin d'avoir une attaque à l'arc de meilleure portée et plus efficace. Si je devais y aller, je précise n'avoir que cinq flèches. Il laissa à nouveau un temps d'attente après ses paroles, permettant à ses compagnons d'analyser son idée et en prendre les décisions et choix nécessaires. En tout les cas, le groupe allait pouvoir d'ici peu se tester au combat et dans sa cohésion de groupe, qui devait être vitale aux yeux de l'humain Téthyrien.

a semi-elfe s'arrêta immédiatement de contempler la beauté sauvage de la forêt et se concentra pour entendre ou apercevoir quelque chose de suspect. Mais elle ne discerna rien de spécial. Qu'avait entendu Rylack pour le mettre le groupe sur ses gardes. Elle toisa ses compagnons, mais apparemment peu semblaient avoir put comprendre le comportement de leur guide sauf Yvahnn. Elle savait qu'à partir du moment où ils quitteraient la civilisation, Jereicia devait se reposer sur ses compagnons. La prêtresse souffla : "Quelqu'un sait ce qui se passe?"

- Tu as peut être raison Kanabhendril, ici la survie est liée à la prudence. Nous devrions écouter ce que nous suggère de faire Rylack... en attendant qu'il nous éclaire sur son comportement. Jereicia chercha dans son havresac sa cagoule et la replaça sur sa tête. Puis elle dégaina sa masse d'arme et la testa en faisant quelques mouvements. "Quoiqu'il arrive vous pouvez compter sur ma masse d'arme et mes sortilèges!"