Une arrivée mouvementée..., Shalan, Arkh, Eladote et Ezadryn

Arkh fut étonné de trouver cette faille providentielle, néanmoins il s'en satisfait, cela avait du être le chemin d'entrer des rats. Peut être d'autres se trouvaient à l'autre bout. Pour le découvrir il fallait y allait. Il laissa donc le paladin prendre la tête et prit l'arrière garde.
Dans un coin de son esprit quelque chose le tracasser, son envie d'explorer cette endroit de fond en comble lui avait fait oublier sa mission, retrouver ses deux confrères disparus, ce qui était même pour un novice impardonnable. Oublier le bien commun, son devoir...
Toujours dans ses pensées Arkh émergea de la faille remarquant ainsi que ses deux compagnons s'étaient immobilisés. Surpris, le druide leva la tête et en aperçu la raison. Arkh pensant tout de suite à une attaque, allait sortir son cimeterre. Ayant posé sa main sur la poignée de son arme, il arrêta son mouvement voyant que l'humain avait rangé la sienne. Cet homme venait de rajuster son bandeau et d'épousseter ses vêtements, il allait probablement se présenter. Ce qu'il fit quelques secondes après. La réponse de Shalan contenant assez de méfiance pour qu’il n’en rajoute, Arkh resta droit et silencieux.

Ezedryn pesait la réponse du seigneur elfe.

¤Pour un elfe, en Cormanthor, je suppose que cela signifie que je lui suis plutôt sympathique et qu’il ne va pas me tuer de suite… Bah ! A quoi est ce que je m’attendais dans cette forêt ? ¤

- Dangereux certes je m’en suis bien rendu compte. Nous partîmes dix et ne furent plus qu’un le surlendemain de notre arrivée dans cette forêt. Le un étant moi-même vous l’aurez compris. Quand à l’aspect Sacré de cette forêt, j’en ai effectivement entendu parler et je dois reconnaître en tant qu’amoureux des Herbes et de la Nature qu’elle présente un sacré intérêt.

S’autorisant un sourire qu’il espérait complice, Ezédryn reprit la parole.

- Pardonnez moi, je me rends compte que tout à ma joie de ne pas avoir vu sortir de cette anfractuosité quelques gnolls hargneux, je me suis présenté un peu rapidement. Aussi si vous le permettez je vais vous expliquer un peu mieux ma présence ici et vous pourrez constater que je n’ai a priori pas grand-chose à voir avec un quelconque pillard.

Ce faisant, le plus naturellement du monde, Ezédryn remis son sac sur le dos, gardant en tête la possibilité de devoir appliquer son plan B. Il avait beau avoir la trentaine passée, il possédait encore une belle foulée et ne s’inquiétait pas trop de réussir à semer des poursuivants dans une forêt.

- J’ai donc pénétré en cette forêt il y a quelques jours en compagnie de jeunes gens héroïques qui s’étaient donnés pour mission de sauver des enfants enlevés dans les villages du Val. Bien évidemment cet héroïsme était également entretenu par la promesse d’une récompense non négligeable que nous promettait le seigneur local. En tant que pisteur du groupe, j’ai repéré la trace des enfants visiblement enlevés par des gnolls qui se sont enfoncés profondément dans cette forêt. Il m’a semblé également le dernier jour de notre traque que la piste était parfois trop évidente et que les gnolls nous menaient droits dans un traquenard. J’en ai bien entendu averti mes compagnons. Malheureusement nous étions menés par un de ces fanatiques de paladin qui nous a assuré que son Dieu, Tempus je crois, « veillerait sur ses preux défenseurs » et « qu’il ne pouvait rien nous arriver »… L’intelligence et la foi font rarement bon ménage… Bref pendant la nuit les gnolls nous ont attaqués et mes héroïques compagnons ont voulu testé jusqu’au bout leur foi. Tous sont morts je crois. En ce qui me concerne j’avoue avoir préféré donner une chance aux enfants d’être secourus plus tard, et je me suis enfui pensant pouvoir revenir au village avec des informations un peu plus fraiches, à défaut de revenir avec les enfants… La suite est malheureusement fort simple, dans la nuit et ma hâte à m’éloigner du combat, j’ai perdu mes repères et me suis égaré.

Voilà, c’était un bon petit discours, pas trop compliqué, clair, un peu d’humour au détriment d’un de ces crétins de paladin (paix à son âme) bref de quoi rassurer ses nouveaux amis. Malgré tout quelque chose le gênait, il lui semblait avoir commis un impair sans trop savoir à quel moment. Repensant aux termes choisis par l’Elfe, un frisson glacé le parcourut « Le Cormanthor est une terre sacrée (…) Quel trésor crois tu piller ici ? »…

¤Oh flutouille ! Pas un dingue de Paladin ? Si ? Vite ! Une diversion !¤

Reportant son attention sur les autres membres du groupe face à lui, l’illumination lui vint. La femme ne semblait en effet pas dans la meilleure des formes, jusqu’ici elle n’avait point ouvert la bouche et le fixait d’un air vague et absent.

- Mais je vois que votre compagne semble souffrante et fiévreuse. Quelle chance vous avez ! Il se trouve que je suis également membre de la « Confrérie Honorus Universalis des Saigneurs Purgeurs de Padhiver » (la CHUSPP) ! Laissez donc moi m’occuper d’elle, une bonne saignée, une analyse de ses humeurs et puis, comble de chance, un peu d’écorce de saule séchée qu’il me reste dans mon sac, et cette jeune demoiselle pourra de nouveau vous régaler de son entrain et sa bonne humeur… Pendant que je la soignerai, par ailleurs, vous pourrez vous même me raconter votre histoire, si vous le désirez bien entendu.

e serviteur de Corellon n'en crut pas ses oreilles...Mais quelle piplette cet humain ! En tout cas, il se sentit rassuré : son âme ne cachait aucune ombre ténébreuse... Pour autant, il resta sur ses gardes.

- humain...tu jacasses comme une pie et ta langue est aussi fourchue qu'un serpent ! Si tes compagnons sont morts honorablement au combat, tu ne devrais pas blasphémer ainsi leur mémoire. Tu as de la chance d'être tombé sur moi et non sur un autre frère. Je suis plus prompt à porter oreille et à prendre le temps pour me faire une opinion qu'à lever une épée. Oui une chance pour toi...Mais résinsulte leur mémoire, alors peut être que ma patience sera éteinte...

Le serviteur de Corellon ne plaisentait pas. Son regard moucheté d'or fixait le forestier comme un aigle prêt à se jeter sur un rat...

- tu vas nous aider à sortir de ce trou à rats et sur le chemin nous décrire la situation telle que le nombre de gnolls, leur force, les enfants...Je ne peux laisser ces monstres s'en prendre à des enfants...Tu dis que l'intelligence et foi ne font pas bon ménage. Tu te trompes ! Echouer par stupidité est inconcevable ! S'il le faut, nous trouverons des renforts. D'ailleurs, Eladote et Arkh, vous ne cherchez pas les vôtres dans cet endroit ? Cette langue fourchue les a peut être croisés ?

Deuxième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
2 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Quelque part en Cormanthor
Temps : /
Moment :Fin de matinée

MJ
Narration: Shalan, Arkh, Eladote et Ezédryn

i Arkh ne répondit pas à l’invitation de l’Ar’Tel’Quess, demeurant légitimement sur ses garde, Eladote montra plus d’entrain même si à l’air libre sa peau commençait à prendre une teinte cendreuse signe qu’au moins ce séjour loin de la lumière bienfaitrice du soleil n’avait pas été bénéfique pour la moniale. Elle fit quelques pas en direction de l’humain.

- Mon nom est Eladote, j’ignore si cette rencontre fortuite est une bonne chose mais nous ferons avec, j’en ai bien peur. Sommes-nous loin de la civilisation ?

La femme adressa un pâle sourire à Ezédryn.

- Nous sommes à la recherche de deux des nôtres, deux elfes sauvages. Les deux sont accompagner de familier, un loup répondant au nom de Khell et un faucon dont le nom m’échappe je dois l’avouer. Peut-être que cela vous interpelle ? Les avez-vous croisés ?

Arkh restait silencieux. Il n’avait pas oublié les paroles de Gostegotti, l’archidruide de Thüldae et lle fait que des drows organiseraient un trafic d’enfant à partir du Cormanthor en partenariat avec des humains. L’affaire de cet humain était-elle liée avec la leur. Pendant ce temps Eladote se montrait avenante. Il avait bien croisé lui un elfe dans l’auberge de Valombre au moment du départ de la petite troupe. Il se rappelait de lui car son apparence l’avait quelque peu interpellé. Un visage aux traits elfiques d’une dureté surprenante il est vrai, il avait repéré également les nombreux tatouages de couleur jaune en forme de dragons qui ornait son corps. Tout comme il avait repéré plusieurs petits trophées tel que, scalps, ossements multiples qui, pendaient ici et là de façon anarchique le long de son armure de cuir souple. Cet elfe devait en outre être un combattant car ils étaient sérieusement armé, plus que nécessaire selon le rôdeur humain. La poignée d'une dague dépassait sa botte gauche, un, fléau d'arme était soutenu sur sa hanche droite et un Katar sur celle de gauche. un arc long composite était attaché dans son dos. Il avait manqué de le bousculer en entrant dans l’auberge mais l’elfe n’avait pas daigné lui adressé le moindre mot, se contentant de se diriger à l’arrière de la salle commune….

Eladote fit silence. Elle n’avait pas mentionné les quelques péripéties que les compagnons venaient de vivre…

¤Quel talent incroyable j’ai pour me faire des amis …¤

Ezédryn n’avait que peu de respect pour les dieux et déesses de Toryl. Sa « seconde naissance » avait été marquée du sceau de la violence et sa reconstruction, lente, était toujours en cours. Ses souvenirs étaient d’autant plus flous qu’il en avait probablement occulté une bonne partie mais, au fil des ans, il avait fini par conclure que le massacre auquel il avait échappé était le résultat soit d’une vengeance effroyable, soit d’un acte de foi monstrueux, peut être les deux. Pour d’obscures raisons, il faisait un lien direct entre son rejet instinctif des religions et ce massacre. Néanmoins ses années passées sur les routes de Toryl lui avaient aussi appris à garder certaines opinions pour lui, en particulier avec certaines personnes. Pour masquer son manque de foi évident, il s’était ainsi construit une cosmogonie propre, allant du Lutin de la malchance à la Fée du bonheur, qui lui tenait tant lieu d’écran de fumée que de support à un coté superstitieux dont il ne savait plus dire aujourd’hui s’il était toujours du domaine du jeu ou devenu réalité.
Pour le moment Ezédryn était plongé dans ses pensées. En moins de deux cents battements de cœur, le paladin l’avait insulté à de nombreuses reprises. A sa décharge probablement ce dernier devait penser la même chose. Sans en être surpris, il en concevait un sentiment doux amer, une infinie tristesse pour le monde de Toryl.

¤Et après mon ami Butch me demandera pourquoi je ne supporte pas la vie en société…¤

Enfin cela lui permettait également de se remémorer au passage le mépris dans lequel l’avait tenu l’autre paladin, celui de Tempus.

¤La vie est un éternel recommencement… Et quel bien tous ces gentils héros morts auront-ils apportés aux enfants ? Dois-je lui dire combien étaient les gnolls ? Au risque de le voir nous entrainer dans un nouveau massacre ? Dois-je lui dire qu’ils étaient une centaine assistés par des démons et autres morts-vivants ? ¤

Haussant les épaules, se donnant le temps de la réflexion avant de répondre, il détourna son attention des yeux d’or qui le fixaient durement et s’intéressa à nouveau aux compagnons de l’elfe. L’humaine semblait décidément mal en point et fiévreuse mais malgré tout avait pris la parole visiblement dans un souci d'apaisement. Soupirant, il se défit de son sac et, sortant sa sacoche de médecin et d’herboriste, entreprit de vérifier qu’il lui restait bien un peu d’écorce de saule séchée.

- La civilisation ? Deux jours si vous avez des rations de survie pour nous quatre ou trois jours si nous devons chasser et cueillir des baies entre-temps. Il faudra également se faire un peu discret : J'ai croisé de nombreuses traces de gnolls dans les parages... Pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, j'appelle "civilisation" l'auberge du vieux crane à Valombre... J'y ai peut être croisé un de vos amis justement mais nous n'avons pas franchement eu le temps de sympathiser.
- Vous avez l'air fiévreuse : Tenez, mâchez ça, ça devrait vous permettre de faire baisser la fièvre.


Ezédryn donne un peu d'écorce de saule séchée à Eladote.(Premiers soins/Herboristerie)
Ezédryn va également faire un rapport le plus exact possible de ce dont il se souvient de l’attaque des gnolls.

e serviteur de Corellon resta dubitatif devant le comportement de l’humain. Sa façon de penser et d’être était à dix mille lieux de la sienne. Pourtant il fallait bien l’admettre qu’il avait l’air inoffensif. En plus il devait s’y connaître en matière de soins. Un guérisseur ne serait pas de trop dans le groupe car tôt ou tard le sang allait de nouveau couler…

Il écouta avec une grande attention les propos de l’humain décrivant son expédition. Il releva la tête et tendit les oreilles quand celui ci évoqua la présence d’un guerrier du Beau Peuple. Il était rassurant de ne pas se sentir seul…Après tout, la rumeur qu’il courait que des Tel’Quessir rejoignaient la terre sacrée du Cormanthor avait sans aucun doute un fondement de vérité.

- Eladote et Ankh, je pense que ceux que vous recherchez ne doivent pas être si éloignés de là où nous sommes. Pourtant nos chances de les retrouver sont très faibles. La forêt est immense et ce lieu un vrai labyrinthe. C’est dommage que nous ayons aucun moyen pour communiquer avec eux et ainsi leur signaler notre présence. J’aimerais rejoindre au plus vite le village Brisétoile situé au sud du Lac Eredruie. Il s’y trouve une communauté de Teu’Tel’Quessir qui sont restés en dépit de la Retraite.

Il marqua un temps de silence. Il était en en pleine réflexion, son regard moucheté d’or plongé dans sa longue lame qui reflétait son visage.

- La noble Ar’Tel’Ques qui vous accompagnait doit être une grande magicienne. Elle a de fortes ressemblances avec ma mère qui croyez moi est une redoutable arcaniste. Elle ne vous aurait pas confié un moyen magique de communiquer à distance ?

En attendant leur réponse, il leur fit comprendre qu’il ne fallait pas trop s’attarder dans ce lieu et reprendre leur expédition avec toute la prudence qu’il s’impose…

La vie est ainsi faite qu’elle se montre toujours cruelle, c’est du moins ce que pensait Ezédryn à cet instant. Quoi ? A peine venait-il de se dire qu’enfin la gentille fée du bonheur lui souriat et lui offrait ainsi forte compagnie pour revenir à Valombre que le seigneur Elfe proposait à ses compagnons de s’orienter vers Brisétoile. Se détournant de la jeune femme qu’il soignait, il reprit la parole.

- Doux seigneur, permettez moi de vous proposer une alternative. Je n’ai que peu de connaissances de la région mais il me semble que, sur une carte, approximative il est vrai, que m’a montré un marchand lors de mon séjour à Valombre, j’ai pu observer que Brisétoile était situé à de nombreux jours de marche : à Valprofond, crois-je me souvenir, sans compter la dangeurosité du voyage en question...

Sur cette longue tirade Ezédryn dut s’arrêter pour reprendre son souffle

¤C’est dingue ce besoin que j’ai de parfois faire des phrases… Peut être plus encore lorsque je m’adresse à un Paladin elfe à la si longue épée…¤

Reprenant aussitôt la parole il enchaina :
- Comme je vous l’ai indiqué, nous ne sommes qu’à quelques jours, trois ou quatre au plus, du Vieux Crane. En ce qui me concerne, je dois a minima aux enfants que j’étais parti « sauver » d’y revenir, ne serait ce que pour faire un rapport aux autorités compétentes et plus avisées que moi des suites à donner à cette affaire. D’autre part, au vu de la description de votre amie, je vous rappelle que j’ai probablement croisé l’un de vos amis du beau peuple à cet endroit précisément. Je suggère donc pour ma part que nous retournions ensemble là-bas où nous pourrons, les uns comme les autres, trouver des informations susceptibles de nous aider dans nos affaires respectives.

¤C’est vraiment dingue ce besoin...¤

Taquin, d’aucun y verront une intervention du malicieux lutin du chaos, il ne put s’empêcher d’ajouter :

- Mais peut être n’êtes vous point exactement là ou vous croyez être ? Vous pensiez peut être, être plus prés de Valprofond ?

MJ
Narration: Tous

adote leva les mains et secoua la tête en signe de négation, repoussa gentiment mais fermement l’aide proposée par Ezédryn, prétextant qu’une bonne nuit de repos suffirait pour la remettre d’aplomb. Une réaction surprenante de la part de la jeune femme dans un environnement qui était à mille lieux de la plus élémentaire prudence, surtout dans un lieu hostile tel que le Cormanthor. Mais chacun était libre de ses choix et de ses actes.

Pendant ce temps, Arkh qui avait opté pour un mutisme marqué, leva un sourcil en écoutant les paroles l’elfe et le considéra un instant. Brisétoile ne faisait pas partie de ces prioritées pour le moment mais si shalan apportait son aide au groupe, Arkh en contrepartie aiderait l'elfe doré. C'étaoit une question d'honneur. La réaction de l'humain le conforta dans la décision qu'il venait de prendre. Sans s’en apercevoir, il effleura du bout des doigts son loup argenté, comme toujours le métal de sa broche irradiait d’une douce chaleur…

¤ La magie de la broche….oui il est temps d’y avoir recours…¤

Le druide croisa le regard de celle qui l’accompagnait depuis le début de ce périple puis se tourna vers Shalan et Ezédryn.

- Très bien,dit Arkh, après une brève hésitation et sans récriminer, il s’agenouilla pour ramasser, des brindilles, de la mousse, du lichen, des tiges de fougères, prenons le temps d'une pause,voulez-vous.

Ses emplettes terminées, le druide laissa ses compagnons quelques minutes pour se retirer à l’écart sans s’éloigner. Il n'avait donné aucune explication et ne comptait en donner aucune.

MJ
Narration: Arkh

ccroupit derrière un rocher, Ark confectionna avec habilité un pantin auquel il donna la forme d’un insecte qu’il conserva un moment dans le creux de sa paume. La main sur sa broche, il délivra son message dans la langue des druides.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

…tcatnoc reimerp nu snoissilbat suon euq ruop regassem ec iovne suov e suov ed niol non erttuep rohtnamro ud trof al snad ecnalbmesiarv etuot noles evuort em e leiron te suov revuorter suov ruop sertsevly sneidra sel rap yovne sius ej mehpon hkr tse mon nom ramss nnahv eal

La magie de la broche opéra, la main du novice s’engourdit légèrement tandis que l’insecte s’animait.

- Va et trouve Yvhann Yössmar

L’insecte prit son envol, tourbillonna un instant sur lui même et autour du novice avan,t de disparaitre dans les airs. Une bonne nouvelle déjà, Yvhann était bel et bien vivant.

MJ
Narration: Tous

’absence du druide dura moins d’une dizaine de minutes, et quand il réapparut, il adressa à ses trois compagnons un sourire franc et n'entre pas dans les détails.

- Si nos compagnons sont dans les parages, nous le saurons bien assez tôt croyez moi, j'ai fait le nécéssaire mais j'ignore combien de temps cela prendra pour la réponse. C'est une grande inconnue. Mais si ils sont à la poursuite des enfants et que ces gnolls sont en rapport avec eux, nous devrions alors pousser nos investigations un peu plus en avant....

Le druide embrassa du regard ses trois compagnons et en particulier sur Shalan.

- Si Ezédryn le souhaite, qu'il nous ouvre la voie et que nous nous mettions en route sans tarder.

Ce fut Eldadote qui répondit en premier, le visage luisant de sueur, la moniale se contenta de hocher la tête.

La réaction de la jeune femme, son refus d’accepter l’écorce de saule laissait Ezédryn dubitatif.

¤Est-ce qu’elle fait partie de l’Eglise du Grand Saule Sacré ? Aurais-je violé quelque tabou ?¤

Quelque chose titillait sa mémoire. Quelque chose qu’il avait lu sur une maladie qui rendait euphorique ? Ou qui rendait malade à la lumière du jour ?

¤Ah ça m’énerve, impossible de me rappeler… Bah si c’est vraiment important ça reviendra bien à un moment ou un autre¤

Le compagnon humain de la jeune femme, jusqu’ici muet, se décrispa soudain et pris la parole. Cette dernière fut pour « proposer une pause». Et c’est sur ces mots qu’Ezédryn vit le Druide se pencher pour ramasser quelques fougères puis partir derrière un rocher. Ezédryn en resta un instant interloqué : Mais que faisait donc ce type ? Spontanément, il pensait bien à quelque chose et une bonne vieille saillie de l’époque des « Loups Dansants » de « Cap’Thaine » Butch lui venait aux lèvres mais il s’arrêta à temps pressentant que les blagues ayant court dans son ex compagnie de mercenaires ne trouverait que peu grâce aux yeux dorées.

¤ Bah ! Entre la jeune femme qui tient à peine sur ses jambes et lui qui a la courante, on est mal barré… Bon bref passons mais j’espère quand même qu’il va penser à m’enterrer tout ça : Les gnolls ont le flair aussi fin que l’ouïe…¤

Au bout de quelques minutes l’humain sorti de derrière le rocher, un sourire aux lèvres, et proposa de se mettre en route. Bien que ne comprenant pas le commentaire sur une « réponse », Ezédryn ne pouvait qu’être d’accord avec la proposition et bondit aussitôt sur ses pieds. Sortant son arc de son carquois, il entreprit de remettre son sac sur le dos et vérifier qu’ils ne laissaient pas de traces trop évidentes de leur passage.

- Bien ! En route donc, je ressens déjà l’appel des lits du Vieux Crane.

out bon aventurier de Faerun , en particulier ceux venant des Contées du Mitan, devait connaître l’auberge du Vieux Crâne. Comme ils disent, il fait bon boire. Pour Shalan, lui qui venait à peine de quitter la plus belle des îles, il était à mille lieux de connaître un tel endroit et Valombre sonnait un peine un petit écho dans son oreille. La notion de temporalité entre l’humain et lui était de toute évidence différente. Ce qui était logique quand on pense que lorsque l’un passe à la vie d’adulte au bout d’un siècle, l’autre passe à trépas. Attendre trois jours n’effrayait donc pas l’Ar’Tel’Quess.

Alors qu’il attendait la réponse du druide ou celle de la moniale, il observa le manège de chacun. Ses sourcils se plissèrent, preuve de sa perplexité.

¤ Qu’ils sont bizarres ces humains…Ne vaut mieux pas en savoir plus¤

La moniale avait refusé l’aide du forestier récemment rencontré. C’est vrai que c’était un inconnu mais la moniale présentait à toute évidence certains mauvais signes qu’ils pouvaient laisser croire à une maladie. Il devrait la garder à l’œil.

Le serviteur de Corellon se plaça aux côtés du forestier, rangeant sa longue lame dans son fourreau. Il s’arma à son tour de son arc de belle manufacture elfique. Le forestier pouvait être rassuré, il aurait un allié de poids à ses côtes si l’ennemi se présentait. Il s’adressa à lui, d’une voix basse.

- Vous connaissez mieux la région que moi. Et la preuve de votre survie montre que l’intelligence ne vous fait pas toujours défaut. Nous allons donc rejoindre cette auberge au nom étrange…Si je peux aider cette communauté à trouver les enfants kidnappés, je le ferais. Vous avez l’air de vous y connaître dans les soins et les herbes. Cette femme a été mordue par des rats sanguinaires. Son état de santé devrait être surveillé. Bon elle a une tête de bois et un caractère de gnoll, mais si son état de santé s’aggrave elle devrait se faire soigner de gré ou de force…

La dernière phrase fut dite bien plus forte pour que les mots n’échappent pas aux oreilles de la moniale. Ils pouvaient maintenant reprendre la route…