A la poursuite de Melkinnvar le Mystérieux, La chasse à l'homme commence...

Quevven se laissa enchaîner sans rien dire et commença sa visite guidée de la ville cerné par les gardes. Entravé, il marchait d'un pas lent, le port de tête droit et fier et aucun doute ou peur ne pouvait se lire sur son visage. Il en était déconcertant. Seul une petite pointe de regret pouvait se lire dans son regard sur l'absence d'Alfred qui avait du se voir offrir quelques jours de repos après sa folie de la nuit.
Le drow soupira intérieurement.

¤ Bien dommage que ce brave Alfred ne soit présent! Nous aurions pu jouer encore un peu et semer le trouble dans cette ville monotone et peu enclin à l'amusement. ¤

Une question restait présente dans l'esprit de l'assassin et il y cherchait une réponse. Si, comme il y avait pensé, l'homme de la cellule avait plaidé en sa faveur pour qu'il le suive et lui dévoile où se trouve le marchand! Comment allait il le mener en bateau et combien de temps? Il est clair que Quevven n'avait pas l'intention de rester plus de temps qu'il n'en faut avec ses personnes avant de disparaître dans la nature dés qu'ils auraient le dos tourné.
Il souria. Quelque soit les occasions ou les situations, Quevven restait égal à lui même.

¤ Peut être que je resterais un peu plus si la charmante Ssri-Tel me le demande ou me propose de partager sa couche pour la réchauffer! ¤

Un petit rire franc et sec ponctua sa pensé sous le regard certainement étonné des gardes.

a jeune Drow mangea son repas tranquillement en savourant les quelques bouchés que contenait son assiette. C'était vraiment du vol ce petit plat pour cinq pièces d'argent elle était mieux de bien le savourer.

Une fois qu'elle eu finit elle déposa les cinq pièces demandés sur la table avant de quitter l'auberge en couvrant bien son visage de nouveau. La ville était visiblement en effervescence, toute la population s'activant pour assister au procès qui était maintenant imminent. Talvrae hésitait quand à se qu'elle allait faire. Devrais telle aller apprécier le spectacle comme la populace voire se qui allait arriver et de risquer d'être découverte dans la cohue général. Ou de se tenir loin de tout se brouhaha et de risquer d'attirer l'attention sur elle étant probablement une des rare personne qui irait pas assister au procès.

Elle décida finalement d'aller se risquer dans la foule, elle aurait au moins plus de chance de trouver le reste du groupe. Et elle était au moins assez curieuse de voir se qui allait arrivé a cet autre Drow et peut être elle apprendrait aussi se que cet autre elfe noire fait à la surface. Elle commença à se faufiler dans la foule à la recherche de ses compagnons d'aventures.

Parvenue sur la place, Talice avait commencé à jouer des coudes pour se rapprocher le plus possible de la scène avant que le rideau ne se lève. Quelques badauds avaient du coup fait les frais de sa progression, qui récoltant un pied écrasé avec entrain, ou allant se réveiller le lendemain avec un hématome au niveau des côtes.
Mais ce fut avec un enthousiasme modéré qu’elle accueillit la présence d’Elrin et d’Ascha. Décidément, ce dernier ne cessait d’échafauder des plans en toutes circonstances, et des plus farfelus qui plus est.

- As-tu déjà participé à ce genre de spectacle ? Non, bien sûr… Tout sourire avait disparu du visage de la jeune femme, que la perspective de rater l’exécution irritait au plus haut point. "Sinon tu saurais que ce personnes veulent une mise à mort. Peu importe qu’il s’agisse du drow, ou encore de toi si jamais tu les empêches de l’étriper. Et pourquoi aurait-on besoin de lui ?"

Involontairement, la tueuse avait haussé le ton et accéléré son débit de parole. Se rendant compte de ceci, elle reprit un timbre convenable à la conspiration, se contenant de lâcher entre ses dents tout en désignant l’estrade d’un geste de la tête.

- Explique-moi pourquoi tu te soucies de lui. Nous avons appris quelle était la destination de Melkinnvar, alors pourquoi risquer sa vie pour quelqu’un –elle cracha littéralement ces derniers mots- "que nous ne connaissons même pas de vue ? Es-tu réellement suicidaire ? Si jamais tu t’intéresses vraiment aux membres de ce groupe, tu devrais réaliser qu’une fuite précipitée nous séparera inévitablement. Et ne compte pas sur moi pour voler à ton secours…"

Bien que ses paroles aient pu paraître ambiguës, la Lame souhaitait simplement jouir sereinement du spectacle. Son petit discours ne visait qu’à faire réfléchir Ascha sur certains points, qui permettraient seulement de temporiser le temps que le sang coule.
Un instant de réflexion plus tard, elle ajouta :

- Sache que je crois pouvoir me débrouiller pour obtenir des vivres. Cependant, il me faut auparavant faire une halte en un autre endroit. Si jamais tu comptais intervenir, je ne cillerai pas en regardant la foule t’occire. Car le temps est beaucoup trop court pour envisager un tel plan. La ville entière est ici, et mon contact s’y trouve sûrement. Je ne peux rien faire tant que ce ne sera pas fini.

En réalité, elle ne savait pas le moins du monde si Marcus comptait se rendre à l’exécution. Elle en doutait même, de par les penchants sacerdotaux du prêtre.

¤D’un autre côté…¤

Talice commençait à envisager sous un autre angle, plus lucratif, l’idée du barde. Si toute la ville était ici, la garde également, de façon à prévenir toute émeute et d’éventuels débordements. Et les commerçants semblaient avoir été disposés à fermer boutique le temps de la cérémonie. Et sa visite de Nashkel la veille au soir en compagnie du prêtre lui avait permis de plus ou moins se familiariser avec l’agencement de la ville. Etant donné de plus que la cérémonie ne prendrait pas des heures, les commerçants n’avaient pas du forcer sur les précautions de fermeture de leurs échoppes.

¤Ca pourrait presque marcher, d’autant plus que l’intervention d’Ascha me fournirait un peu plus de temps…¤

Le regard glacé de la jeune femme devint vague l’espace d’un instant, alors que les morceaux de son plan commençaient à s’agencer. S’essuyant négligemment la manche d’un revers de la main, elle prit finalement sa décision.

-Bon, c’est d’accord pour ton idée. Mais j’ai besoin d’une personne avec moi. Elle se tourna alors vers le rôdeur qui les accompagnait. "Elrin, j’ai besoin de tes compétences pour pouvoir gagner du temps. Viens, je vais t’indiquer quelques lieux et choses à me ramener pendant que je ferai de même de mon côté. Je t’expliquerai en chemin. Ascha !.. Rendez-vous au début du coucher du soleil à environ 3 lieux de la ville, par où nous sommes arrivés. Prévient les autres."

Enfin, elle commença à rebrousser chemin, attendant de s’être extraite de la foule pour voir si Elrin la suivait. Le temps pressait, il allait falloir faire vite.

Seul au milieu de la foule assoifée de sang, le rôdeur déchu se sentait de plus en plus oppressé. Savoir qu'autant de monde était présent sur cette si petite place le mettait mal à l'aise, le faisait transpirer abondemment. Il commençait à avoir des vertiges et le fait d'être régulièrement bousculé par ses voisins non demandés ne l'aidait pas à se calmer.

Main serrée sur la garde de son épée longue, au point d'en avoir toutes les jointures blanches, Branick serrait si fortement les dents qu'elles grinçaient en se frottant les unes aux autres. Régulièrement des brouillards lui opacifiaient les yeux et dans ces moments là, il ne voyait plus que du noir et du blanc, surtout du noir. Dans ces moments là, le bruit lui devenait alors infernal et c'est complètement hagard et totalement perdu qu'il tomba à genoux au-milieu de la foule qui, tellement serrée, ne se privait pas pour lui marcher dessus. Après quelques minutes à essayer de se relever, finissant par s'accrocher au pantalon d'un homme gras et bedonnant, Branick lui donna un coup d'épaule pour le pousser sur un autre homme et faire tomber les deux, et profita du petit passage qui se libérait pour quitter cette sensation d'opression, de gêne, de panique. Il ne s'arrêta de courir que quatre rues plus loin et se posa contre un mur, respirant à grands coups afin de chasser sa réaction agoraphobique et permettre à son coeur de se remettre à battre le plus normalement possible. Cela faisait longtemps que Branick n'avait pas été ainsi entouré par une foule, mais jamais il ne se serait attendu à avoir une réaction de rejet aussi forte. Il fallait vraiment qu'il aille se cacher pendant quelques saisons dans la nature perdue comme les dieux savaient si bien y faire.

Se relevant, il commençait à tourner au coin d'une rue inconnue, menant à la porte principale d'après ses souvenirs lorsqu'il vit un couple marcher dans la direction opposée à l'exécution en plein air. Pris d'un léger doute et soupçonnant ces deux personnes de profiter de l'absence d'un grand nombre de personnes pour commettre quelques méfaits, il se décida à les suivre de très loin.

e regard fuyant la foule, un sentiment de malaise submergeait le rôdeur de plus en plus. Habituer par nécessité à fuir les regroupements humains depuis plusieurs années, du fait de l’instabilité entre les deux esprits qui habitait le même corps, le rodeur ne s’était encore jamais retrouvé parmi un nombre si important de ces semblables. Et c'est avec la bouche sèche, qu’il tentait de masquer son malaise.
¤Dark : je sais à quoi tu penses. Mais ne t’inquiète pas, je n’ai pas l’intention d’écraser ton esprit et de prendre le contrôle. je n’y gagnerai rien.¤
Elrin ne put s’empêcher de camoufler un rictus de surprise. Il le savait maintenant que depuis quelques temps, depuis d’ailleurs sa rencontre avec le ténébreux dans la grotte, quelque chose avait changé. L’esprit de Dark semblait de plus en plus facile à appréhender, à contrôler. La symbiose entre les deux esprits, qui n’était encore que pure conflit pendant cette décennie, semblait ce mettre en place. Ces pensées déclenchèrent chez Elrin un frisson lui parcourant l’échine. La symbiose naissante entre l’humain et le ténébreux, glaça le sang du rôdeur. Une seule question se répéta sans cesse en son esprit. Gardera-t-il une conscience propre, ou sera-t-il noyé dans une masse ténébreuse perdant toute conscience de soi.

Un choc sur son flanc, le sortit de ces pensées. A l’approche de l’exécution, la foule s’excitait. Réajustant son écharpe le long du bas de son visage, il écouta les paroles du barde qui venait de les rejoindre. Les mots d’Ascha déclenchèrent un sourire sur le visage du rôdeur, dissimulé derrière le tissu rouge.
¤Dark : il faut toujours qu’il la ramène celui là. Comment peut-on penser aussi peu à soi même.¤
¤Elrin : que veux tu que je te dise. ¤
Gardant un œil sur la foule qui l’entourait, il écouta les dires de Talice. Ces mots s’accordèrent avec les pensées d’Elrin et la requête de celle-ci surpris quelques peu le rôdeur.

Laissant Talice s’extirpé de la foule, il s’approcha du barde.
-(commun) nous avons déjà toutes les informations nécessaires. Melkinvar est déjà parti pour la ville portuaire d’Athkatla. Il semblerait qu’il ai plus d’une journée d’avance sur nous et il n’avance pas à pied. Nous devons faire vite si nous ne voulons pas perdre sa trace. Reprenant sa respiration, il reprit. J’ai une information pour toi. Melkinvar n’est pas seule. Il voyage en compagnie d’une fillette, surement celle que tu recherche. Tournant la tête vers le sujet de préoccupation de la foule. Quand à ton idée complètement insensée de venir en aide à ce type oublie çà ! Nous avons toutes les informations que nous avons besoin. Je me joins aux dires de Talice, regarde autour de toi. Ils n’attendent qu’une seule chose ; le sang de ce drow. En interférant dans l’exécution tu risque de t’attirer les foudres de tout un village. Et crois moi, ce n’est pas moi qui te sortira de ce merdier. Et quand bien même tu y arriverais, on fera quoi de ce gars. Tu penses sincèrement qu’il te suivra sagement en guise de remerciement. Elevant la voix, son ton se fit plus sec. Ouvre les yeux bon sang ! Ce gars n’a aucune raison de nous aider. Si tu veux vraiment le sortir de ce merdier, alors donne-moi une seule bonne raison qu’il reste en vie !?

Tournant la tête en direction du chemin que la voleuse à emprunté, il joua des coudes pour s’extirper à son tour de cette masse humaine. Apercevant la silhouette noire de la voleuse, il marcha à sa hauteur.
-(commun) très bien. Que projettes-tu de faire ?¤

A l'interrogation d'Elrin, un sourire malsain passa sur le visage de la tueuse.

- Oh, rien de bien compliqué, même si cela nécessite de faire vite. Et l'intervention potentielle d'Ascha sur la place nous fournira un peu de temps supplémentaire. Nous allons profiter que la majeure partie des habitants de la ville sont à l'exécution pour faire nos courses et organiser notre départ.

Accélérant le pas, la jeune femme commença à expliquer son plan au rôdeur.

- J'ai profité hier d'un contact en ville pour repérer un peu son implantation et nous permettre de voyager de façon plus confortable cette fois-ci. Fassin vend des roulottes et des chariots, non? Tu vas te rendre à son échoppe, en voler un petit avec le harnachement nécessaire pour y attacher une ou deux bêtes. Je te laisse également le choix de décider quelle bête de somme tu va " emprunter ": âne, bœuf ou autre, peu importe.
De mon côté, je vais m'occuper de nous fournir des vivres et un minimum d'équipement qui nous ont fait défaut jusqu'à présent. Une fois que nous aurons fini, nous nous retrouverons devant le magasin de Fassin. Je pense que le plus simple pour toi sera d'amener la ou les animaux sur place pour les équiper, plutôt que de déplacer le chariot ou la roulotte. Je t'y rejoindrai avec le matériel.

Après un instant de réflexion, Talice ajouta, pour elle-même comme pour Elrin.

- Et pas de témoins. Si jamais Fassin arrive entretemps tue-le, il ne nous est d'aucune utilité. Je veillerai de mon côté à ce que personne ne puisse témoigner de nos actions. Puis nous irons ensuite attendre les autres. La seule difficulté sera d'éviter la garde, mais la majorité sera probablement préposée à la surveillance de l'exécution. Des questions?

Elle espérait que le rôdeur serait suffisamment intelligent pour comprendre qu'elle ne faisait pas cela dans le but d'aider Ascha, mais bien de mettre la diversion que l'aasimar allait créer à profit pour s'enrichir et repartir égorger Melkinnvar sur de bonnes bases.

¤Quoi qu'il en soit, je me fiche de ses motivations et de ses interprétations, du moment qu'il s'en tient au plan.¤

- Bien. Suffisamment parlé. Allons-y!

Marchant à coté de Talice, Elrin écoutait les dires de celle-ci. Sans broncher il attendait qu’elle finisse.
-(commun) je comprends ton plan. Pour dire vrai peu m’importe les moyens pour mettre la main sur Melkinvar, le temps que nous l’attrapions. Pourtant j’ai mes limite et bien que n’ayant aucune affinité avec les gens de notre race, je ne ferais pas couler le sang aussi facilement.

Réajustant son manteau de fourrure il reprit.
-(commun) De plus certains points de ton plan sont à revoir. Crois tu vraiment que nous aurons la possibilité de voler des bêtes à l’insu de leur propriétaire, de les ramener chez Fassin pour lui voler une charrette. Et je ne te parle même pas d’atteler les bêtes et de charger les provisions. Tout cela va nous prendre du temps. Et nous serons à la vue de toutes personnes passant dans les environs. Et tout ceci, bien sur si nous ne donnons pas l’alerte et si les gardes nous tombent dessus nous n’aurons aucun moyen de fuir. Je dois l’avouer ton plan est bien trop optimiste et guère faisable. Stoppant le flot de parole, il reprit sa respiration. Nous savons maintenant que Melkinvar ne se déplace pas à pied. Si nous voulons avoir des chances de le rattraper avant qu’il n’atteigne sa destination, avoir en notre possession un moyen rapide de déplacement ne serait pas si mal.

-(commun) oublions la charrette nous avancerions plus vite sans. Le mieux serait de nous procurer des chevaux et de mettre les voiles le plus rapidement possible avec les provisions. Au moins si l’alerte est donnée, nous aurons le temps de disparaitre dans la nature.

La tueuse demeura un instant silencieuse, méditant le rappel à l'ordre du rôdeur. Étrangement, l'envie d'étrangler l'halruéen s'estompait face à la logique implacable de ses arguments. Cependant,, là encore, un point restait à éclaircir.

- Tu n'as pas tout à fait tort. Malgré cela, explique-moi comment tu comptes "emprunter" suffisamment de chevaux pour la totalité de notre groupe. Je t'imagines bien passer les portes trainant un sérail au bout de ta corde...

Amusée par ses propos, Talice réfléchit un instant, avant de poursuivre un ton plus bas.

- Voici ce que je te propose. Tu voles deux chevaux, un pour moi et le second pour toi. Tu t'occupes de les seller chez Fassin ou ailleurs, peu importe, en réduisant à l'impuissance ceux qui auraient pu te voir. Quels qu'en soient les moyens.

La téthyrienne appuya lourdement ces dernières paroles. Puis, après avoir indiqué l'itinéraire à suivre à Elrin, elle conclut finalement d'un ton implacable.

- Tu as donc bien tout compris? Tu reviens avec tes deux chevaux devant l'armurerie que je t'ai indiquée et tu m'y attends. Pendant ce temps, je m'occupe de ramener des provisions. Nous nous rejoindrons là-bas le plus tôt possible. Une fois ensemble, nous chargerons les vivres et ferons nos emplettes dans cette échoppe. Pas besoin d'un arsenal complet, je pense qu'un simple rajeunissement de notre équipement serait judicieux. Des couchages et de quoi allumer un feu, entre autres, seraient également utiles. je vais essayer d'en trouver en chemin. Au pire, nous vendrons quelques objets de l'armurerie pour nous procurer le nécessaire.

Réfléchissant une dernière fois pour s'assurer de ne rien oublier, la lame en termina.

- Une fois prêts, nous sortirons de la ville et attendrons les autres. Si au coucher du soleil ils ne se trouvent pas eu rendez-vous, tu feras ce que tu voudras. Je continuerai la chasse, mais je n'ai pas une vocation de nourrice. Je considèrerai les autres comme perdus et les laisserai pourrir. Qu'ils aillent mourir comme ils le désirent. Je ne me sacrifierai en aucun cas pour un inconnu, destiné à être lynché de surcroit.

aissant la parole à la théthyrienne, Elrin se contentait de balayer du regard les rues avoisinantes. Réfléchissant quelques instants, le rôdeur trouva les propositions de la jeune femme acceptable et réalisable.
-(commun) Tes suggestions semblent correctes. Je vais essayer de nous trouver deux chevaux. Si tout ce passe bien je te retrouverai à cette armurerie. En revanche si l’alerte est donnée je quitterai la ville rapidement. Si nous nous trouvons dans cette optique j’ai repéré en arrivant la vieille, un endroit plus au Sud pouvant nous servir de point de rendez-vous.

Décrivant la position du lieu, l’halruéen reprit :
-(commun) Tout comme toi, Melkinvar est mon seul et unique objectif. Ce n’est guère dans mes habitudes de voyager en groupe et leur absence ne m’importera peu. Si au coucher de soleil notre groupe n’est toujours pas au complet ou que notre plan échoue, je partirai de mon coté.

Restant quelques secondes proche de Talice attendant une quelconque réponse de sa part, il réajusta son écharpe sur son visage.
-(commun) au fait ! Si tu mets la main sur une lame courte met la moi de coté, j’en aurai besoin.

¤Dark : Alors comme ça on va piller les tiens¤
Un sourire sarcastique résonna dans la tête du rôdeur.
¤Elrin : Avoir en notre possession un moyen rapide de transport nous permettra de prendre de vitesse ce gros lard. Je veux les réponses à mes questions. Et crois moi dès que j’aurai mis la main sur lui, il aura intérêt à répondre de mes attentes. ¤
¤Dark : si je ne mets pas la main sur lui avant …¤
Etouffant ces derniers mots, rendant incompréhensible ces dernières paroles pour le rôdeur, Elrin
S’apprêtait à s’engouffrer dans une des rues adjacentes, à la recherche de l’écurie.

Talvrae & Ascha

Dans un bruissement de cape, le rodeur et la roublarde s’en était allés. Quelques instant plus tard, à peine une dizaine de secondes, Talvrae apparut aux cotés de l’aasimar. La drow n’avait eut aucun mal à retrouver Ascha Cheynn, montagne culminant à deux mètres, qui dominait la foule de Nashkel. Ainsi les deux plus anciens compagnons étaient réunis de nouveau. Certes la séparation n’avait durée qu’un jour, mais étonnamment dans la tête de chacun flottait une sensation étrange. Etaient-ce des retrouvailles ?

Quevven

Il marcha le long des plus grandes rues de la bourgade pour arriver enfin vers la place centrale. Malgré le monde, une tête dominait les autres et c’est avec plaisir qu’il reconnu son avocat et « sauveur ». On le força à monter sur l’excroissance de pierre pour l’exhiber. Il était suivit de prêt par Ronan. Il essuya insultes et cris, huées et, si les villageois avaient eut de la nourriture à jeter en ces temps froids, fruit pourris.

Talvrae, Ascha, Quevven

Les gardes tirèrent de leurs ceintures des instruments étranges, qu’Ascha identifia comme des glaures. Soufflant dans celle-ci, ils sonnèrent l’arrivée d’un homme bedonnant habillé richement, sans pour autant lui aller. L’unique but de ses vêtements étaient de représenter sa position sociale. Ronan se déplaça alors vers lui, approchant sa bouche de l’oreille de son interlocuteur. Il chuchota des paroles que seuls les deux protagonistes comprirent. Hochant la tête par moment, faisant les gros yeux à d’autres, l’homme jeta un regard étonné vers le chef de la garde, lançant des coups d’œil furtifs vers le meurtrier menotté. Le crieur de tout à l’heure, légèrement décoiffé et moins bien ajusté - peut être avait il trouver chaussure à son pied ? – annonça d’une voix trop forte et légèrement changeante par moment, preuve qu’il n’avait pas encore fini de muer.

- Monsieur le maire sera le juge, impartial et juste. Il décidera de la sentence à appliquer au meurtrier. Rappelons les faits, cette créature des profondeurs a été arrêté après avoir commit un assassina sur la personne d’un marchand ayant à son actif pour seul crime le fait d’avoir eut une bourse trop remplie et d’être passé dans une sombre ruelle.

Dans la foule, on scandait déjà des sentences diverses, allant du simple « A mort ! » aux plus sophistiqués, « Qu’on l’écartèle ! La lapidation ! Qu’il pende au bout d’une corde ! ».

Mais lorsque le maire ouvrit la bouche, se fut pour prononcer un nom, l’invitant à le rejoindre sur l’estrade. Le demi-céleste allait devoir entrer en scène et donner ses raisons à un maire sceptique, puis à une foule enragée.

Branick, Elrin et Talice

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Branick, jet de détection : 9(dé)+3 = 12
Talice, jet de discrétion : 1(dé) +10 -5 (déplacement rapide) = 6 contre DD 12 < échec >
Elrin, jet de discrétion : 5(dé) +9 -5 (déplacement rapide) = 9 contre DD 12 < échec >
Branick a repéré Talice et Elrin
Branick, jet de discrétion : 6(dé)+8 -5 (déplacement rapide) = 9
Talice, jet de détection : 5(dé)+3 = 8 contre DD 9 < échec >
Elrin, jet de détection : 17(dé)+8 = 25 contre DD 9 < réussite >
Elrin a repéré Branick.

Repérer deux personnes s’éloignant quand toutes les autres s’approchent n’était pas difficile et les suivre non plus. Quittant la place publique, Branick regardait les deux personnes s’aventurer dans les rues de la ville sans se douter une seule seconde qu’il avait été repéré.

Elrin traqué depuis bon nombre d’années avait acquit certaines habitudes qui auraient put paraître déplacés, risibles ou ridicules, mais sa paranoïa avait du bon. Et aujourd’hui il en avait encore la preuve. Ainsi ils avaient sur leurs talons un fouineur de première. Un trouble fête qui risquait de faire tomber à l’eau leurs sombres dessins.

Talice, comme son poursuivant, n’avait toujours rien remarqué, trop occupée à élaborer son plan « infaillible ».