A la poursuite de Melkinnvar le Mystérieux, La chasse à l'homme commence...

ashkel, dans les environs de 9h du matin.

Quevven

Le drow n’était éveillé que depuis quelques instants lorsque les gardes revinrent dans la cellule, point d’Alfred ni de capitaine de la garde. Cependant les coups ne vinrent pas. Des voix seulement s’élevèrent, peut raffinées et rustres.

- Ben alors ? T’as bien dormi ? Dit, tu sais quelle heure il est ? Moi j’crois qu’c’est l’moment d’te pendre haut et court sur la place publique non ? Bon, l’chef semble pas emballé par l’histoire et p’tet bien qu’ton copain de cellule t’as sauvé la mise. Mais ça ne te dispense pas d’un « procès ». Le mot dans la bouche du garde semblait être une insulte. "Allez ! Lev’toi mon gars et pas de gestes brusques."

A coté, pour appuyer sa déclaration, les deux gardes tirèrent leurs épées au clair, toujours méfiants des coups tordu que pourrait faire l’assassin.

Talice & Elrin

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Talice, jet d’escamotage : 9(d20)+10+2(objet) = 21
Talice, maitrise des cordes : 3(d20)+4 = 7 contre DD 10 < Echec >
La planchette n’est pas bien attachée.
Elle tombera dans : 5(d6)*10 = 50 minutes

- Humm.. fit le marchand en contemplant les haches de lancer qui lui portait la roublarde, la main lissant sa fine barbe grise. "Vous savez ça n’est pas mon domaine de prédilection ce genre d’ustensiles. Moi j’vends plutôt des outils ou d’autres bricoles et j’suis pas sur que ses objets puissent mettre utile."

Il se tu quelques instant, en regardant la femme devant lui. Il fronça les sourcils puis demanda à voir les armes de plus prêt. N’attendant pas la réponse de Talice, il s’en saisi d’une avant de laisser échapper un soupir d’admiration.

- Et bien, ces choses.. M'ont l’air parfaites pour le lancer. Un peu petites cependant mais bien équilibrées. Le problème c’est que je ne trouverais surement pas d’acheteur ici. Je ne croise que peut de gens de petite taille.. Il parut réfléchir un long moment avant de se lancer. "Cent pièces d’or l’unité. Je ne puis pas faire plus. Sinon peut être que vous accepteriez de les échanger contre l’un des objets que je propose en magasin. Quoique je doute de l’utilité d’une roulotte pour une femme comme vous.."

Revenant à Elrin. "Et vous ? Quelque chose peut être ? Sachez néanmoins que le voyage jusqu'à Athkatla sera des plus difficiles surtout dans les temps qui viennent.."

Branick & Talvrae

Allongé dans « la fosse commune » ou plutôt la salle commune, quoi que le premier nom allait beaucoup mieux à l’endroit, d’une auberge malfamée dans Nashkel -celle la même ou Elrin avait disputé son bras de fer quelques heures plutôt- Branick se réveilla. Ses affaires n’avaient pas heureusement pas disparues.

Difficile de savoir pourquoi il était ici et même lui avait les idées floues. Peut être que la soirée qu’il avait passée était agitée, peut être avait il trop but ? Ou peut être était-ce les limbes du sommeil qui l’empêchaient de savoir exactement ou il était.

Un étage plus haut, emmitouflé dans des couvertures épaisses se prélassait la drow qui avait quitté le temple malfamé pour une chambre de qualité. S’il avait choisi cette auberge après mure réflexion c’était parce qu’on n’exigerait pas de voir son visage si elle payait d’avance. Ainsi elle avait réussi à rester incognito dans une ville ou les elfes noirs étaient lynchés.

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Le dortoir coute 5 PC (qualité médiocre), la chambre de Talvrae coute 1 PO (qualité moyenne)

Ascha

Dehors l’agitation se faisait plus présente, la ville semblait se réveiller. Peut être était-ce l’heur du jugement qui approchait. L’impatience pouvait se lire sur le visage de l’aubergiste qui se trémoussait littéralement sur place..

¤ Mais qu'est se que je fiche ici moi ? ¤

Branick s'assit sur son lit et se prit la tête entre les mains. Attendant quelques minutes le temps que les images devant ses yeux redeviennent nettes, il releva doucement la tête et regarda tout autour de lui, complètement perdu. Il ne se rappelait que deux choses la veille : son entrée en ville et sa soirée à boire avec deux demi orques qui avaient fais le pari avec lui qu'il ne parviendrai pas à boire plus de six verres d'un alcool dont il ne connaissait même pas le nom. Et comme un imbécile, il avait tenu le pari, et l'avait remporté et était trop imbibé d'alcool pour se souvenir de récupérer l'argent du pari. S'il se souvenait bien, il aurait du pouvoir gagner cinq pièces d'argent. Mais il s'en fichait comme d'une guigne de cet argent, n'ayant jamais aimé se que bien des humains convoitaient de toutes leurs forces.

Branick n'avait pas toujours été comme ça. Avant d'être banni de Thuldae, il ne buvait pas et surtout ne jouait jamais d'argent. Pour être totalement franc avec lui-même, souvent il ne s'arrêtait même pas en ville, préférant loger dans un village aux alentours voire carrément en pleine nature. Il n'aimait pas la ville, n'aimant pas les gens et ne comprenant pas se qu'ils pouvaient trouver de bien à vivre les uns sur les autres.

Le rôdeur se leva doucement et regarda plus attentivement. Il se trouvait dans un très modeste dortoir qui ne méritait même pas ce nom. Il vit qu'il était torse nu, il avait donc été déshabillé. Cependant, aucune de ses affaires ne lui manquait, de même que son argent. Il prit ses affaires qu'il passa au-dessus de sa tête, puis, une fois complètement habillé et armé de pied en cape, il descendit dans la salle commune. Une fois en bas, il commanda un verre de lait, un autre de jus de fruit, du pain, du fromage et quelques fruits. Il mangea le tout sans être vraiment attentif à se qu'il mangeait, car il venait de tomber sur l'annonce d'un procès et d'une pendaison. N'étant pas intéressé, il se remit à son repas, et attendit que le tavernier vienne lui donner l'addition pour le maigre repas et le mauvais lit. Branick était courbaturé et était encore plus grognon que d'habitude. Et pour montrer qu'il ne fallait aps venir l'ennuyer, il avait posé son carquois plein à côté, posé contre sa chaise, et son épée, sur la table, prêt à la saisir et à en frapper le premier suffisamment insconscient pour l'approcher.

La jeune drow pris son temps en émergent de sa rêverie dans se lit douillet. Ça lui faisait le plus grand bien de pouvoir bien profité de ce repos bien mérité après toutes ses nuits à la belle étoile a profité d'un sol des plus inconfortables... En sortant finalement du lit après avoir méditer sur ses sorts, elle s'habilla en faisant bien attention de bien se couvrir la peau, mettant ses gent et cachant son visage avec sa cape. Après tout elle ne voulait pas partager le sort de l'autre drow en ville, elle avait pas échappée a sa vie de servitudes pour finir pendue par de minables humains dans une bourgades perdues de la surface. Talvrae murmura donc une prière a voix basse à Shar lui demandant de la permettre de rester cacher aux yeux de ceux qui pourrait lui vouloir du mal.

Finalement prête la petite Talvrae descendit dans la salle commune pour se commander un repas. son regard parcourut la pièce à la recherche d'un coin isolé où elle pourrait manger en toute quiétude sans se faire déranger et risquer de se faire démasquer pour se qu'elle est. Toujours peu familière de la nourriture manger à la surface et se doutant que la taverne ne devait pas offrir beaucoup de nourriture à base de champignons, de viande de lézard ou de rothé des profondeurs elle demanda simplement à la serveuse de choisir pour elle.

Quevven s'était réveillé encore plus las que lorsqu'il avait glissé dans sa rêverie quelques temps plus tôt. Il avait revécut le lynchage une énième fois et avait l'impression d'être encore plus courbaturé que pendant la nuit.
Il se leva péniblement et accueillit les trois gardes avec une certaine crainte non dissimulé. Il aurait du mal à encaisser une nouvelle série de coups. A sa grande surprise rien ne s'abattit sur son corps meurtrit.

Le Ssri-Tel'Quessir accompagna donc sans broncher les trois humains. Son visage ne reflétait aucune émotion et aucun son n'était sortit de sa bouche. Seul ses traits tirés démontraient une fatigue physique mais surtout moral.
Il repensait aux paroles du garde sur le fait qu'il ne serait apparemment pas pendu mais simplement jugé, mais son commun était loin d'être parfait et quelques coquilles pouvaient se glisser dans la traduction des paroles.

¤ Cet humain aurait il plaidé en ma faveur? Si oui, dans quel but! Il a du me croire quand je lui ais dit que je savais où trouver son marchand. Il veut peut être que je vienne avec lui et ses compagnons pour retrouver ce gars? La belle affaire! Quoique, pour les beaux yeux de la drow que j'ai aperçu hier.
Non sérieusement! Mais alors, à quoi bon me juger? Pour satisfaire la populace de gueux de ce trou perdu? AH! Cette migraine qui me vrille les tempes!

Quevven posa ses mains sur ses tempes, les compressa comme pour les empêcher d'exploser et tomba à genoux sur le sol en criant de douleur. Quelques instants plus tard le supplice se termina et comme si de rien était, l'assassin se releva et suivit les hommes. Si l'un des gardes avaient fait attention au visage du drow qui affichait maintenant un sourire carnassier, ils en auraient eut froid dans le dos.

¤ Oui Lloth, j'ai confiance en toi et tu peux être sûr que dorénavant je ne te décevrait plus!¤

Un grand sourire prit place sur le visage de l’Aasimar alors que la femme de l’aubergiste les rejoignait. Il avait toujours ce genre de réaction lorsqu’une personne très attachée à son parlé local croisait sa route, c’était plus fort que lui. Ses précepteurs lui ayant inculqué l’importance du choix des mots, de la formulation de ses phrases, la manière de jouer avec l’intonation de ses propos pour leur faire prendre un sens nouveau, il ne pouvait empêcher ces sourires de se former quand des gens simples venaient contraster avec la subtilité de ses propres dires.
Non pas qu’il se moquait de ces gens si authentiques, au contraire, il savait apprécier leur compagnie, il aimait les entendre utiliser des expressions inconnues quelques lieues plus loin, notant inconsciemment quelques détails de leur franc parler dans sa mémoire, détails qu’il réutilisait à l’occasion pour mieux se faire apprécier de son public et pour le divertir lorsqu’il se produisait dans quelque bourgade campagnardes pour renflouer sa bourse.

Ascha hésita à imiter l’intonation de la cuisinière pour lui répondre, mais il ne tenait pas à ce qu’elle prenne son geste amical pour une insulte, aussi se tint-il au ton employé avec son mari.
-Votre tambouille me convient très bien ma dame, seulement comme je le disais à votre mari, je cherchais quelques nourritures pour un long voyage sous un soleil de plomb, et comme je ne bénéficierai pas de la fraîcheur d’un cellier pour conserver les aliments, votre époux craignait de voir gâchée par la chaleur vos délices culinaires. Je suis sur que vous comprendrez la justesse de sa mise en garde. Il préfère savoir vos plats servis et appréciés ici qu’abandonnés à des animaux une fois leur fraîcheur passée.
Il accentua sa réponse d’un sourire encore plus chaleureux avant de poursuivre.
-Je viens du Cormyr Ma Dame, je viens tout juste de traverser les vastes plaines du nord est pour rejoindre la grande cité côtière d’Athkatla.
Voyant l’impatience qui commençait à se dessiner sur le visage de l’aubergiste, le barde repris une dernière fois la parole à l’encontre de la femme en affichant un air navré.
-Je serais bien volontiers resté discuter de ma provenance avec vous, seulement je dois retrouver mes compagnons de route avant de quitter la ville. Mais ce n’est que partie remise, si je repasse par votre auberge je m’arrangerai pour avoir plus de temps à vous accorder.

Reprenant un ton plus naturel mais toujours emprunt de bonnes manières, Ascha conclut à l’encontre du tenancier.
-Je saurai me rappeler du bon accueil qui m’a été fait dans votre établissement, si mes pas m’amènent à nouveau en ces lieux soyez assuré que je viendrai à nouveau goûter à votre hospitalité. Ce disant il tendit les trois pièces d’argent demandés par l’aubergiste, qu’il remercia du temps pris à lui répondre sur les marchands de la ville.
Enfin il se leva de table et tout en appelant Lutin, il commença à sortir de l’établissement. Après quelques pas au dehors du bâtiment, il se retourna pour regarder l’enseigne, car malgré toutes ses belles paroles sur l’auberge, il n’avait aucune idée du lieu où il venait de déjeuner après s’être reposé.

Ses pas le menèrent au temple où il avait quitté ses compagnons la veille, mais ne voyant aucun d’eux sur le parvis où ils s’étaient séparés, il se dit qu’ils devaient encore se reposer mais au vu du monde qui commençait à circuler dans la rue, il ne pouvait les laisser prendre plus de temps, aussi passa-t-il les portes du bâtiment de prières où il se renseigna de la présence de ses compagnons en ces lieux. Seulement au dire du prêtre qui lui répondit, ils n’étaient plus entre les murs du temple et Ascha n’était pas certain d’avoir le temps de les chercher dans les échoppes et tavernes de la ville, aussi demanda t-il au serviteur des dieux de leur signaler qu’il se rendait au procès et qu’ils pourraient se retrouver là bas.
Seulement, s’il savait ce qu’il avait à faire au procès, il ne savait pas comment son acte serait interprété et accepté de ses compagnons et des habitants de la ville. Si le groupe devait quitter la ville dans la précipitation pour échapper à la fureur des Nashkeliens déçus de ne pas avoir droit au lynchage du drow, l’aasimar devait au moins les prévenir pour que tous se tiennent prêt. Il pensait notamment à Talvrae dont la présence dans les rues serait surement très mal acceptée. Il espérait la trouver sur le chemin qui le ramenait à la garde, pour lui demander de quitter la ville lors du procès, quand tous les habitants seraient occupés. Après il risquait d’être trop tard pour elle. Pour les deux humains, il s’en faisait moins, il passeraient plus facilement inaperçus que la drow.

Le sévère froncement de sourcils qui apparut subitement sur le visage de la jeune femme coupa court à toute tentative de négociation concernant les armes. Visiblement, soit cet homme cherchait une occasion de profiter de sa crédulité apparente, soit il était encore plus incompétent que prévu. D’un autre côté, au vu de ses fréquentations…

- Il semblerait effectivement que vous ne puissiez émettre une proposition digne de ce nom. Dommage… Mais j’avais oublié que vous ne faisiez que commerce de moyens de transport.

La tueuse se saisit lestement des armes, qu’elle rattacha posément dans son dos, d’un geste rendu sûr par l’habitude. Cependant, elle prit son temps pour finir de nouer l’étoffe, espérant de fait intercepter des informations qui pourraient s’avérer utiles par la suite.
Même si l’idée était loin de la séduire, l’hypothèse d’acquérir une roulotte ou un chariot pourrait se révéler un atout pour poursuivre leur voyage dans des conditions plus agréables que précédemment. Même si pour cela leur propriétaire devait goûter à la froideur de l’acier.
Prêtant une oreille attentive au marchand qui s’adressait désormais à Elrin, Talice acquit la certitude que leur prochaine étape serait Athkatla. En tous cas, l’insistance du ton employé par Fassin à l’encontre du rôdeur semblait confirmer cette hypothèse.

Une fois de plus, un plan simple mais séduisant de par ses chances de réussite commençait à germer chez la Lame. Le concept en était simplissime. Dans un premier temps, se divertir à l’exécution du drow. Ensuite, aller faire quelques menues emplettes à l’armurerie qui serait alors ouverte. Enfin, "persuader" Fassin de leur céder un chariot pour leur voyage en Amn. Rien de compliqué en soit, si ce n’est qu’il faudrait une bonne partie de la journée pour mener ceci à bien. Et chaque instant perdu les éloignait un peu plus de Melkinnvar et du divertissement que constituerait sa lente agonie.

-Je repasserai probablement plus tard dans la journée…

Faisant volontairement fi des habituelles formules de politesse, Talice espérait déclencher un sursaut d’orgueil chez Fassin, qui pourrait déboucher sur une éventuelle transaction juteuse pour la tueuse.
Elle sortit donc de l’échoppe, passablement déçue par les fruits de son labeur matinal. Une dague disparue, une échoppe fermée et un marchand récalcitrant. Il ne lui restait plus qu’à espérer que le reste de la journée ne demeure pas aussi maussade.
Refermant la porte derrière elle, elle décrocha discrètement la petite affichette de la poignée et s’en alla avec, non sans l’avoir discrètement déposée sur le côté de l’échoppe, de façon à ce qu’elle ne risque pas d’être dérobée durant son absence.
La tueuse fit quelques pas avant de remarquer un changement en ville. Alors que son arrivée matinale dans le quartier s’était faite par des rues désertes et en silence, la ville semblait désormais en passe de se réveiller, et les allers et venues devenaient plus nombreuses.

¤Enfin un peu d’anonymat…¤

Le plaisir de pouvoir évoluer en totale discrétion au milieu de la foule commençait à refaire surface, et la téthyrienne savourait à l’avance cette sensation de totale impunité. Ajustant subrepticement son gant autour de sa dague, elle se mit alors en marche en direction de la place sur laquelle le meurtrier allait bientôt connaître son funeste destin. Cela se révèlerait sûrement plaisant à l’ouïe comme à la vue.

¤Espérons que le public pourra être amené à participer, cela risque d’être amusant.¤

Dans ce genre de manifestation, si les gens du peuple avaient la possibilité d’intervenir, cela dégénérait immanquablement en émeute, chacun voulant prendre part aux réjouissances. Pour éviter cela, il fallait être dans les premiers rangs, là où les préposés piochaient immanquablement les premiers bourreaux bénévoles, avant que la foule en délire ne commence à vouloir lyncher le condamné sans autre forme de procès.

¤Le sang appelle le sang.¤

Cette phrase prenait tout son sens lors de ces exécutions servant d’exutoire à une tranche de population souvent oisive et subissant le joug de l’oppression de la part du seigneur terrien.
Un léger sourire de plaisir anticipé illumina brièvement le visage de la tueuse, alors qu’elle se dirigeait calmement vers la place où se déroulerait le spectacle.

Stoppant son échange avec le marchand à la vue de Talice, le rodeur laissa la scène se dérouler sous ses yeux.
¤Elrin : ce marchand n’a pas l’air de mentir.¤
¤Dark : Aucune idée, ma compréhension des humains est si limité. Si tu veux en être sûr laisse moi faire. Les humains ne comprenne que la douleur.¤
¤Elrin :Pas besoin, il n’a pas de raison de nous mentir¤
¤Dark : si tu le dis¤

Regardant la voleuse, trainant de nouveau son fardeau, il la regarda quitter les lieux. Fixant du regard Fassin :
-(commun) je pense que vous me dite la vérité. Cependant je vous mets en garde marchand. Si vous vous jouez de moi croyez-moi, je vous retrouverai très facilement.
Fixant Fassin de son regard à demi-humain, le rodeur en avait maintenant fini en ces lieux. Rebroussant chemin, il referma la porte de la bâtisse derrière lui.

La ville venait de se réveiller et les rues commençaient à vivre. Balayant du regard les alentours, il semblait régner une certaine agitation.
¤Elrin : pourquoi tout ces gens s’agitent ?¤
¤Dark : Tes semblables vont exécuter un être d’outreterre. Celui que nous avons vu se faire arrêter.¤
¤Elrin : comment es tu au courant de ça ?¤
¤Dark : nous l’avons entendu, mais tu étais trop occupé à rechercher ce marchand. Un long soupir résonnait dans la tête du rôdeur. Quel dommage que ce drow se fasse exécuter par de simple humain. Il aurait pu faire de grande chose, faire couler beaucoup de sang peu être. Un ricanement froid et inhumain retentit.¤
Comme seul réponse, Dark n’eu que les bruits de pas et d’activité liée à la foule qui se rassemblait petit à petit.

Ce mélangeant à la foule qui se dirigeait vers le lieux de l’exécution, il balaya du regard la masse qui se tenait devant lui son regard s’arrêta sur Talice qui se tenait parmi les villageois. Stoppant sa progression à son niveau, le regard vers la foule :
-(commun) Comme tu l’as entendu Melkinvar se dirigerait vers Athkatla. Le problème est qu’il avancerait à cheval. La distance qui nous sépare de lui ne cesse d’augmenter et il est peu probable que nous le rattrapons avant qu’il retrouve Athkatla. Sa va nous obliger à le traquer encore en ville et j’avoue que sa ne me plait pas énormément. Nous n’avons pu rien à faire ici, il est grand temps pour nous de nous remettre en marche.
Croissant les bras, il resta à coté de Talice, les yeux sur la foule d’humain.

MJ

Ascha Cheynn

Aux dires d’Ascha concernant le soleil de plomb, la femme du tavernier pouffa.

- Et bien ! Au Cormyr, il fait aussi froid ? Vous trouver qu’il fait si chaud que ça par chez nous ? Ma foi, même si la saison froide semble se faire désirer je ne suis pas sur qu’un soleil de plomb illuminera votre voyage, ou que vous aillez.

Le tavernier de l’auberge du « Rieur sanglier » - à croire que le sanglier en question était l’aubergiste lui-même - remercia le barde pour les piécettes d’argents et ils laissèrent le fils du ciel s’en aller, pensant le retrouver parmi les spectateurs pour la « représentation » à venir.

Suivant la foule qui se dirigeait quasiment dans une seule et même direction le barde arriva vite dans la place du centre ville.

Elrin, Talice

Fassin resta égal face aux déclarations de la roublarde, par contre il montra un peu plus de déférence au rôdeur.

- Je n'ai aucune raison de vous mentir et venir fouiner dans les affaires qui ne me concernent pas n'est pas mon genre. J'aurais trop à perdre si vous voulez mon avis. J'espère que vous le retrouverez assez tôt..

L'homme regarda Elrin partir se retenant de râler de ne rien avoir vendu car il savait qu'il jouait sa vie si jamais il osait aborder ce point avec ce visiteur des plus dangereux.

Ascha Cheynn, Elrin, Talice

La place du centre ville.. Facile de comprendre pourquoi elle s'appelait ainsi car toutes les grandes rues semblaient partir de ce point. Un grand bâtiment qui ne pouvait être que la demeure du pouvoir en place se dressait fièrement sur cette place, quand au milieu figurait une estrade circulaire, en pierre, qui faisait un bon mètre cinquante de haut pour six de diamètre, sur les cotés figuraient des escaliers taillés.

Facile de savoir que c’était ici que le drow allait être exposé à la vue de tous. Déjà la foule gonflait, s’excitant petit à petit face au jugement à venir. Et malgré l'affluence, les trois protagonistes n’eurent pas de mal à se retrouver.

C’est alors qu’un héraut grimpa sur l’estrade, déclamant son texte de façon si officielle qu’on aurait dit qu’il se faisait violence pour ne pas parler le dialecte du coin. Il commença son discours par un sempiternel « oyez, oyez » qu’il jugeait de bon gout, mais ne fit que renforcer dans l’esprit de l’aasimar l’idée que le jeune homme n’était crieur qu’à ses heures perdues.

- Oyez ! Oyez ! Braves gens d’ici peu c’est sur cette place que se déroulera le procès d’un vil assassin.. Des cris s’élevèrent déjà de la foule pour montrer son hostilité face au futur accusé. "D’un vil assassin ayant attaqué un marchand malchanceux au détour d’une ruelle. C’est aussi ici que la cour rendra son jugement et que la sentence sera appliquée."

Dans un brouhaha grandissant, le jeune homme qui avait pour principal motivation le fait de se faire voir par les jeunes femmes du coin se retira dans l’anonymat le plus complet, se joignant aux discussions de la foule comme si de rien était, essayant de trouver une belle qui l’aurait remarqué.


Talvrae, Branick

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Talvrae, jet de déguisement : 13(dé)+7-2(camouflage de la race) = 18
Serveuse, jet de détection : 17(dé)+0 = 17
Serveuse ne remarque pas que Talvrae est une drow.
Branick, jet de détection : 10(dé)+3 = 13
Branick n’identifie pas Talvrae comme une drow.

Le tavernier de l’auberge malfamée de Nashkel semblait s’impatienter derrière son comptoir. Fidèle à l’ambiance de l’établissement l’homme ne tenait plus en place. Impatient d’assister à l’exécution car tout le monde s’attendait à un tel jugement. Le drow avait manqué de subtilité et tout le monde connaissait son acte. Sa culpabilité n’était plus à prouver. D’un ton sec, il déclara autant pour Branick que pour Talvrae qui venait de descendre.

- Je fermerais dès que les cors annonçant le début du procès retentiront. Vous êtes prévenus.

La drow s’installa à l’une des nombreuses tables vides et la serveuse qui vint prendre sa commande la regarda d’un air suspicieux sans pour autant remarquer son lien de parenté avec l’accusé. A sa commande, la jeune femme ramena quelques minutes plus tard, surement le plat qu’il y avait de plus cher dans l’auberge, c'est-à-dire cinq piécettes d’argent, une tranche de lard fumé accompagné de deux œufs au plat.

Au rôdeur pour sa tambouille, seule deux pièces du même métal furent réclamé, et encore, cela pouvait passer pour du vol face à la qualité du plat.

Quevven

Les soldats firent grimper le drow, épée au clair afin d’éviter tout mouvement brusques. Ainsi, même ses gros bras craignaient d’être ensorcelés de la même façon qu’Alfred. De lourdes menottes furent passées autour de ses bras et de ses jambes empêchant tout mouvement complexes. Ronan vint contempler le prisonnier avant de lancer à ses hommes, qu’ils allaient commencer la procession à travers la ville. Ainsi, avant d’arriver au centre ville la milice allait parcourir les grandes rues, montrant à la vue de tous l’assassin, le perfide, le « démon ». L’escorte, elle, serait composé du même effectif de la veille, celle qui l'avait amenée à la prison, Alfred excepté.

Le repas ! Enfin s'il était possible d'appeler se qui venait de lui être apporté un repas, contenait à peine de quoi nourrir un bébé gobelin. Branick fulminait contre cet aubergiste qui avait le culot, à la fois de les jeter dehors tout ça pour aller voir une exécution publique et en plus, après une telle annonce, de leur servir une mixture infâme qui ne méritait même pas le nom de repas. Branick connaissait beaucoup de créatures peu regardantes qui se seraient abstenues de manger se qu'il était en train de se mettre dans la bouche, son estomac criant malheureusement famine. Pourtant, Branick n'en tint pas rigueur plus que ça, si ce n'est que quand il finit sa mangeaille, il se leva, laissa cinq pièces de cuivre, comme pour sa chambre, puis quitta l'auberge l'air de rien, n'ayant pas l'intention d'y revenir, seulement de quitter la ville le soir même.

¤ Non mais, pour qui me prend il ce gars là ? Je ne suis peut-être aps trop prêt de mes sous, mais ce n'ets aps pour autant que je suis un imbécile. ¤

Une fois dehors, le rôdeur retira sa capuche quelques secondes afin de respirer l'air pur et frais du matin. Il n'était cependant pas aussi pur que celui qu'il aurait pu respirer en Haute Forêt, ou avant au Chondath, mais il faisait avec, se prévoyant déjà une escale dans une forêt bien touffue ou personne ne viendrait le déranger. Une fois fait ce petit rituel, il remis sa capuche et, épée à la ceinture, arc dans son carquois, carquois sur son dos, au-dessus de son sac, mais sous sa cape, Branick affronta son pire cauchemar et s'enfonça dans les rues surpeuplées et inconnues de la grande ville.

Son intention était de suivre la foule pour arriver jusqu'à la place d'exécution, se qu'il fit, non sans mal. Les gens semblaient tellement surexcités qu'ils se trompaient souvent de chemin, qu'ils discutaient entre eux à haute voix, parfois criant, parfois chantant leur joie de voir quelqu'un perdre la vie pour leur plus grand plaisir. Branick était dégoûté en voyant les gens et en entendant se qu'ils se disaient entre eux. Pour lui, tous devraient avoir leur place au gibet, mais en tant qu'acteur, comme cela, ils pourraient enfin comprendre se que cela fait que de se retrouver devant une foule assoiffée de sang.

Les grimaces du rôdeur étaient très explicites sur ses pensées et ses envies, matérialisées par la présence de sa main sur la garde de son épée, à moins que cela ne résulte en fait de sa tendance à voir le mal partout et à se méfier de tout le monde. Luttant contre son envie de se tailler un chemin dans cette foule assassine à grands coups d'épées dans la viande parfois très bien protégée par la graisse, qu'il voyait, il finit par atteindre la dite place et réussis à s'installer non loin d'une groupe des plus hétérocliques, mais pour lequel il n'eut même pas une pensée, même pas un coup d'oeil.

¤ Ecoutez les les petites gens qui prennent plaisir à savoir qu'un homme va mourir devant eux. Et après on se demande pourquoi je préfère vivre tout seul. Bas la voilà la réponse à cette connerie de question. Au moins tout seul, on sait à quoi s'attendre, alors que là, cette frénésie morbide me dégoûte. Il faudrait leur faire comprendre qu'on ne joue aps avec la vie des gens. Peut-être qu'un jour, se sera leur tour, et se serait vraiment très drôle. ¤ pensait le rôdeur illuskien tout en faisant une série de grimaces au fur et à mesure de son discours et des images très intéressantes mais très personnelles qui lui aparraissaient devant les yeux et fur et à mesure qu'il imaginait se qu'il pourraient bien leur faire subir afin de leur faire comprendre la leçon.

Ses emplettes seraient pour plus tard, dès sa sortie du Rieur Sanglier, la foule empêchait le barde de s'avancer dans une autre direction que la place d'exécution. Il allait forcer un peu le passage en usant de sa silhouette massive, mais une réflexion non dénuée de sens lui traversa l'esprit, à quoi bon rallier une échoppe si le vendeur l'avait déjà quitté pour assister au procès? Suivant le mouvement général, s'assurant que Lutin restait bien à ses côtés, il arriva rapidement au devant de l'estrade, de laquelle il chercha à s'approcher au maximum. Ses pas s'arrêtèrent au bas des marches menant à ladite estrade.

Redressant bien les épaules afin de s'assurer la meilleure visibilité sur les environs, il scruta la foule, non sans avoir rappelé au chien de rester entre ses jambes et de ne pas bouger de sa position.
Il cherchait des yeux ses compagnons de route, mais malgré ses efforts il n'en repéra aucun. Une chance pour lui ,ce fut certains d'entre eux qui le repérèrent et qui vinrent le rejoindre.

-Cette journée commence fort, semble-t-il. Jetant un nouveau coup d'oeil sur les personnes proches, il reprit.
-Talvrae n'est pas avec vous? Il s'était retrouvé éloigné d'eux la veille au soir et ignorait tout de leurs propres agissements depuis lors, aussi avait il espéré les voir arriver tous trois ensemble, pour faire un point sur ce qui allait suivre pour eux. Espérant qu'il n'était rien arrivé à la drow, le barde se dit qu'elle évitait à juste titre la foule et qu'elle les rejoindrait plus tard. Il n'attendit pas plus son arrivée et dévoila aux deux humains ce qu'il avait en tête vis à vis de ce procès, sans trop élever la voix pour rester le plus discret possible aux oreilles de la foule environnante.

-L'assassin qui va être jugé a rencontré ceux que nous recherchons à son entrée en ville, je me suis retrouvé en sa présence hier au soir après vous avoir quitté, il a des informations qui nous seront utiles. Seulement si il est lynché ici et maintenant, nous n'en tireront rien.
-J'ai convenu avec le chef de la garde de débarrasser cette ville de la menace de ce drow, sans qu'ils aient besoin de faire violent ici.
Regardant les deux humains l'un après l'autre, il poursuivit son idée.
-Je vais intervenir en sa faveur et demander à ce qu'il expie sa faute en servant notre recherche. Ma proposition semblait plaire à la garde locale, il me reste encore à convaincre les juges et la foule. Un sourire crispé prit place sur les traits de l'Aasimar bien au courant que la tâche était loin d'être aisée.
-Je vous demande de me laisser faire et de laisser le drow nous accompagner jusqu'au marchand. Si l'ambiance chauffe de trop on pourra se retrouver en dehors de la ville, seulement nous aurons besoin de provisions, et même si mon idée aboutit, il est certain que les gens du cru ne nous laisseront pas, le drow et moi, trainer dans les environs. C'est pourquoi je me permet de demander l'assistance de l'un d'entre vous pour aller chercher de quoi se nourrir pour la suite de notre voyage.