A la poursuite de Melkinnvar le Mystérieux, La chasse à l'homme commence...

La réponse de l’homme gras tarda aux oreilles d’Elrin. Leurs regards se croisèrent l’espace d’un instant. Le rodeur pouvait percevoir clairement l’hostilité de son interlocuteur.
¤ Dark : pour qui te prends-tu misérable insecte !¤
¤ Elrin : calme toi. Sa sert a rien de s’énerver, oubli pas que notre objectif est de retrouver Melkinvar. Ce gars n’est qu’un moyen d’y parvenir.¤
Le silence de Dark acquiesça la remarque du rôdeur.

Un sourire narquois se dessina sur les lèvres de l’humain à l’écoute de la réponse du tavernier. Repoussant du revers de la main son bol vide, il scruta du coin de l’œil les hommes présents dans la pièce. Sortant sa main d’une poche de son manteau de fourrure, il fit tinter quelques pièces sur le comptoir. Levant les yeux vers l’homme gras un sourire aux lèvres :
-(commun) j’ai vraiment besoin de lui parler et je suis persuadé que vous savez ou je pourrai le trouver.

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Tapis dans l’ombre magique, le roublard serrait les dents. Le garde s’était arrêté mais aux sons de ses pas, il n’était pas assez près pour tenter quoique ce soit.
Quevven allait enchaîner sa petite comédie, bien déterminé à amener l’humain près des barreaux quand d’autres pas retentirent dans l’escalier de pierre. L’oreille bien tendue, à défaut d’y voir clair, il semblait compter deux ou trois hommes de plus.

¤ Maudit surfard, péteux et incapable de prendre une décision seul! Que l’obscurité vous saisissent, tous et que Lloth vienne se repaître de vos âmes! … Qui c’est celui là qui vient jouer les bons samaritains? De quoi je me mêle! Mais non, qu’il s’approche plus. ¤

Quevven écoutait l’homme avec attention et essayait de savoir qui s’était. Mais une chose était sûre, c’est qu’il ne s’agissait pas d’un garde de la ville, ils étaient bien trop ignorant en magie. Les gueux de la région ne devaient rien n’y comprendre non plus, de plus comme le disait si bien cet étrangé, la magie était mal vue et même certainement proscrit dans la contrée. Il s’agissait de quelqu’un d’autre, quelqu’un connaissant la toile au moins aussi bien que lui. C’est alors qu’il se rappela le groupe qui faisait tache parmi la populace locale, eux seraient capables de comprendre ce qui se passait.

¤ Oui c’est forcément un de ces aventuriers qui voyage avec une drow en plus. Ah ah! Je vais te coincer! ¤

- C’est comme ça que tu me remercies! Je tue le marchand par ce que tu ne veux pas le faire et au lieu de m’aider, tu m’enfonces! Tu veux récupérer ma part, mais ça va pas ce passer comme ça! Tu crois que ma femme va te laisser faire? Oui messieurs les gardes, vous entendez bien! C’est lui le commanditaire de cet assassinat, demandez aux autres! Y à même ma femme, une drow également!

Quevven espérait avoir été assez convainquant pour que l’inconnu se fasse enfermer avec lui et qu’il puisse le tuer pour s’être mêlé de ce qu’il ne le regardait pas.


Quevven tente bluff sur les gardes

L’ameublement sommaire de la pièce convenait parfaitement aux activités auxquelles le couple allait se livrer. Découper des vêtements n’était pas une tâche des plus difficiles, surtout avec l’équipement approprié. Talice posa une partie de ses affaires dans un coin de la pièce : les haches qu’elle transportait toujours, ainsi que ses gants. Son armure, vu son état de saleté, ferait office de tablier, et la bandoulière maintenait le tout en place lors des mouvements. Elle pourrait également faire office de fourre-tout en cas de nécessité. La jeune femme se sépara également à contrecœur de son arbalète, défaisant délicatement les fixations qui la retenaient sur son avant-bras, ainsi que des carreaux, qu’elle posa au même endroit.
Frottant ses mains engourdis par la fatigue pour y faire affluer le sang, la téthyrienne s’approcha de l’autel, avant d’observer plus attentivement les traits du marchand. Une dernière vérification d’identité s’imposait, elle ne voulait prendre aucun risque.
Satisfaite, elle se dirigea vers la table et choisit un couteau à la lame de taille moyenne, mais suffisamment large. Soupesant l’instrument chirurgical, elle tenta d’en évaluer visuellement le tranchant, son visage se reflétant légèrement sur la surface métallique de la lame.

¤Atelier découpage…¤

Visiblement, le mort ne serait pas enterré avec ses vêtements, excepté s’il fallait les recoudre par la suite. Ce qui voulait dire que ses possessions actuellement sur lui passeraient entre ses mains ou celles de Marcus…
Autant mettre toutes les chances de son côté : vu la corpulence de l’homme, il ne risquerait probablement pas de porter des vêtements trop large pour lui. Cela signifiait donc que ses chausses pourraient se révéler un calvaire à désolidariser des pieds qu’elles enserraient. Elle en profita pour se retourner vers le prêtre.

- Pourriez-vous vous charger du bas du corps ? J’ai bien peur d’avoir quelques difficultés à lui libérer les pieds…

Soulevant un bras graisseux, la tueuse le laissa pendre sur le bord de l’autel, et introduisit la lame du couteau dans la manche du marchand.

¤Le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres…¤

D’un coup sec, elle entailla le tissu, puis reposa le couteau sur le ventre de la dépouille. Saisissant le bout de la manche dans ses mains, elle tira violemment, déchirant le vêtement dans un craquement sinistre.
La curée pouvait commencer.

Le barde explosa d'un rire très sonore qui ne lui ressemblait pas, en d'autres circonstances il aurait sûrement su se contenir mais là, la réaction du prisonnier fut si désespérée qu'elle mit à mal le détachement habituel de l'Aasimar.
-Mon pauvre ami, vous êtes vous seulement entendu parler?
Calmant d'un soupir les restes de son hilarité, il reprit.
-Ce que vous venez de dire est tellement absurde, je n'ai pas put me retenir.
Prenant une voix la plus calme et sereine possible il chercha a plaider sa cause avant qu'un malentendu ne s'installe entre les gardes, le prisonnier, et lui.

-Oui, absurde c'est le mot. J'ai mis pour la première fois les pieds dans cette cité alors que vous réalisiez votre bassesse, j'étais bloqué aux portes de la cité alors qu'on découvrait le meurtre que vous veniez de perpétrer.
Il regarda autour de lui, au cas ou l'un des gardes présent dans la pièce aurait été témoin de son entrée en ville pour confirmer ses dire.

Bien conscient qu'il devrait recommencer à plaider sa cause dès que le chef de la garde les rejoindrait, il chercha a occuper les pensées du drow afin de l'empêcher de continuer à déblatérer ce genre d'accusations infondées.
-Je crois ne pas me tromper en pensant que cette obscurité ne tardera pas à se dissiper, nous pourrons bientôt discuter face à face.

Ascha plaide sa cause avec la diplomatie qui le caractérise.

Quev se doutait bien que l’homme allait tenter de s'expliquer pour se défaire de ce mensonge. Les argument de l’Aasimar ne pesaient pas lourd et il ne devait pas être difficile pour le Ssri-Tel de les mettrent à mal et de faire pencher la balance en sa faveur.
L’important était de mettre le doute dans la tête des gardes. Et le roublard était expert en boniments et adorait semer le trouble dans l’esprit des gens.

- Ha! Ha! C’est toi qui me fais rire. A t’entendre, tu prends les gardes pour des gueux et des paysans, incapable de discerner le faux du vrai! Tu penses qu’ils ne sont pas capables de penser intelligemment? Nous sommes assez intelligent et ces messieurs aussi pour comprendre que je suis rentré avant vous pour donner le change. Tu sais très bien, puisque c’est toi qui me la dis, de rentrer dans la cité sans me faire voir et que vous me suivrez ensuite pour m’aider! Et toi tu me trahis sale chien! Mais je te l’ai dis, ma femme va pas te laisser faire. Messieurs les gardes, enfermez le avec moi et allez chercher le reste, il sont trois encore, il ne seront pas difficile à trouver, une drow fait partit du groupe et elle dissimule sa différence sous voile et foulard. Puisque je dois pourrir en prison autant que nous soyons tous réunis.
Et pour mon sort, tu le sais très bien qu’il va se dissiper, preuve encore que tu me connais et que tu m’as déjà vu m’en servir! Tu t’enfonces mon ami.
Alors arrête ta comédie, tues ces gardes et délivre moi que l’on puisse tous quitter cette cité!

Le roublard pensais avoir été bon sur ce coup là, il avait mis dans sa voix des intonations de peur, de surprise et d’ironie pour agrémenter le tout. Il se permit même un sourire en coin à l’idée que les gardes enferment l’homme dans sa cellule. Quevven avait passé toute son enfance à négocier pour sa famille marchande, ce qui lui avait permit d’acquérir de l’assurance dans ses propos et surtout du savoir faire.

-Et bien, tu ne lâches pas prise facilement toi, prends tu enfin conscience de la désastreuse situation dans laquelle tu t'es fourré? C'est bien, il faut un début à tout.
L'Aasimar puisait dans ses dernières réserves de force pour conserver son calme, son objectif était simple laisser le tueur en dire le plus possible en l'amenant à se discréditer lui même, et il pensait n'avoir aucun mal à lui faire révéler sa tromperie.
Malgré la fatigue qui commençait à se faire ressentir chez le barde, il devait poursuivre, et ce en passant outre de la résultante des deux jours de marches forcés depuis les restes de la forteresse qui l'amenait à plaider sa cause dans un état de lassitude croissante.
A croire qu'il commençait à prendre des habitudes qui n'étaient pas à son avantage, de se fourrer dans des explications des plus importantes alors qu'il n'avait plus de force à dépenser inutilement.

-Puisque tu sembles si bien nous connaître mes compagnons et moi, dis-en d'avantage à notre sujet, qui nous sommes, d'où nous venons, ce que nous cherchons.
-Cette fois, réfléchis bien à ce que tu vas dire avant de faire siffler tes paroles malhonnêtes. Seule une totale vérité pourrait te donner raison, et pour cela tu finira inévitablement par être en accord avec mes dires.
Mais le barde se lassait de la situation, la mesquinerie de son interlocuteur caché par ses ténèbres poussait la patience du Cormyrien à bout. Il redoutait, bien qu'il percevait la suite de la discussion comme inévitable, que le drow persiste dans sa voie en leur attribuant des identités inventées.

Il avait conservé un ton calme bien qu'il bouillonnait intérieurement de perdre son temps dans cet échange futile, alors qu'il était venu voir les gardes dans un tout autre but que de prouver l'absence de liaison entre le prisonnier et lui même. Il avait plus important à faire que de donner réplique au drow, aussi reprit il la parole pour signifier clairement qu'il en avait fini de cette discussion.
-Si tu tiens tant que ça à me mêler à tes sombres histoire, je serais fort intéressé de poursuivre cet échange demain lors de ton procès, où tes paroles malhonnêtes ne pourront tromper personne. D'ici là je te conseille de repenser à tout le mal que tu aurais put commettre dans ton existence avant que la juste sentence pour ton crime de ce soir ne soit appliquée.

Il se tourna alors vers les gardes et pris un ton grave en accord avec les dires qu'il avait maintenant à leur transmettre.
-Pouvons nous remonter maintenant que sa comédie est finie, j'ai des choses bien graves à vous annoncer, et je crois qu'il vaudrait mieux en parler loin des oreilles indiscrètes.
Il se laissa à penser que même si le prisonnier entendait ce qu'il avait à dire, il ne pourrait en profiter au vu de la courte durée de son avenir.

Elrin

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Elrin, jet de renseignements : 15(d20)-1 = 14

A force de persuasion et d’entêtement, ainsi que de piécettes en argent, que le sommelier ne ce gêna pas de prendre, la langue de l’homme se délia. Malheureusement même si l’homme connaissait Fassin, rien d’utilisable sorti de la conversation.

- Ah ! Vous vouliez dire Fassin ? Dit-il feignant d'avoir mal compris. Pour sur que j’le connais, ici personne n’est réellement inconnu. Un marchand, à ce que j’sais. Mais j’vous apprends rien. Il passe pas souvent par chez nous, c’est pas un habitué. Il vend des choses, mais j’suis incapable de m’rappeler quoi, sincèrement. J’sais qu’y’a quelques mois il avait besoins de roues de charrette. Même qu’un gros marchand était v’nu pour ça. Hum.. Pas sur de savoir ou vit l’homme par contre. Sinon, une petite bière ?

Talice

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Talice, jet de détection : 7(d20)+4 = 11 contre DD 22
Talice ne voit rien de spécial.

Coupant les vêtements de l’homme, la malheureuse roublarde eut la déception de voir qu’il ne portait plus rien de valeur sur lui. A croire que les gardes l’avaient dépouillé. Marcus s’afféra avec un peu plus de technique à se débarrasser des vêtements du marchand et c’est en agissant de conserve que prêtre et roublarde ôtèrent les bottes du défunt. Malheureusement ça n’était pas le début de leurs peines car le cadavre sentait des pieds d’une, et de deux, dans la mort il n’avait put retenir ses sphincters. Il allait falloir lui faire sa toilette.

Alors que Talice s’attendait à un travail pénible et répugnant, l’homme eut la bonne idée de manipuler la toile. Invoquant, psalmodiant et gesticulant, une fine pluie commença à apparaître au dessus de l’homme nettoyant le sang séché et les selles qui le souillaient.

- J’ai horreur de nettoyer les morts, expliqua Marcus avec un sourire. "Laissons l’eau faire ce qu’elle a à faire.' La pluie s’arrêta un instant, suffisamment longtemps pour que Talice et le prêtre retourne le cadavre, puis elle reprit nettoyant le dos de l’homme cette fois.

L’eau qui coulait le long de l’hôtel s’engouffrait dans de petites rigoles conduisant eau et excréments sous l’église, Talice en conclu qu'il devait avoir un sous sol. Comment l'atteindre ? Qu'y avait-il en dessous ?

- Maintenant recousons le. Si vous voulez vous exercer, faites.

Ascha, Quevven

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Quevven, jet de bluff : 10(d20)+6+5(Gardes veulent croire Quevven) = 21 contre Ascha, jet de diplomatie : 8(d20)+12 = 20
Les gardes partagent l’avis de Quevven.

Les arguments d’Ascha n’étaient pas dénués de sens, ni idiots ou simplistes. Dans un cas normal il s’en serait tiré sans problèmes, mais les gardes influençables et influencés prirent les propos de Quevven plus au sérieux que les déclarations du barde.

Les miliciens étaient dominés par la peur du drow et gardaient en mémoire les paroles de leur chef. Il fallait surveiller l’homme, un étranger qui plus est. A croire que le sort s’acharnait contre lui mais l’aasimar se retrouvait dans une position périlleuse, pris en tenaille dans un escalier d’un mètre cinquante de coté..

Déjà les hommes qui l’entouraient dégainaient leurs épées sans pour autant appeler à l’aide. L’un d’eux se permit un rictus avant de dire à l’incompris : "Rends-toi ! Nous sommes trois, tu n’a aucune chance. Nous verrons si tu es innocent ou non et pour te prouver notre bonne fois nous te mettrons dans l’autre cellule. Si tu es si bienveillant, dépose les armes !" Alfred lui restait bouche bée, ne comprenant rien à la situation.

Quevven dans le noir ce délectait de ce qu’il entendait.

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Initiatives :
Ascha : 10
Garde 1 : Déjà joué
Garde 2 : Déjà joué
Garde 3 (Alfred) : Hébété

Rappels au niveau des règles :
Ascha est prit en tenailles, +2 pour chaque attaquant.
Garde 1 est au dessus d’Ascha dans les escaliers, ce qui lui confère +1 à l’attaque contre celui-ci.
Ascha est au dessus du Garde 2 ce qui lui confère +1 à l’attaque contre celui-ci.
Garde 1 est à 4 mètres du sol
Ascha est à 3 mètres du sol
Garde 2 est à 2 mètres du sol

Un sourire s’affichait sur le visage du rôdeur, aux pensées macabres qui lui taraudaient l’esprit.
¤Elrin : ah ! si seulement nous étions que toi et moi crois moi que tu m’aurai dit depuis longtemps tout ce que j’aurai voulu savoir, sale gros porc.¤
-(commun) dis moi, ou je pourrai trouver quelqu’un qui puisse me dire ou il se trouve.

Elrin

- Une p’tite bière ? T’en as pas envi ?

Le sommelier attendit quelques minutes, le temps de laisser Elrin méditer et s’énerver du silence et du temps d’attente. Il scanna la foule du regard, s’arrêtant sur le visage de chaque client. Et lorsqu’il pointa du doigt l'un des habitué, il parut hésiter longtemps avant de se décider.

- Ouais, j’vois p’tet. Là bas. Enri.

L’homme désigné était attablé et entouré de quatre autre gaillards, tous avec le même air, même s’ils ne faisaient pas partis de la même famille. Relativement petits et massifs. Si un mélange entre humain et nain était possible c’était surement l’allure que devrait avoir de tels hybrides. Tous s’étaient rasé le crane comme la barbe. Ils avaient des taches sur les pommettes mais impossible de dire si elles étaient naturelle ou dues à la crasse.. Facile de conclure à des mineurs.

Enri et un autre faisaient face, se tenant main dans la main pour un bras de fer épique. Du coté du futur informateur il y avait deux hommes, tandis que son adversaire n’avait qu’un seul supporter. Ils parlaient fort et pestaient, clamant qui était le plus puissant. Du bar il était facile de deviner l’odeur d’alcool qui se dégageait des pores de leurs peaux. Plusieurs godets vides gisaient ça et la, au vu des résidus mousseux, ils avaient du contenir de la bière, et pas qu’un peu.

- Alors, une bière ? lui rappela le serveur, qui ne devait pas avoir beaucoup de connaissance en technique de vente. Son chiffre d'affaires devait venir d'alcooliques que l'on avait pas besoin de relancer pour qu'ils consomment.

Je tolère ce genre de message car il est difficile de faire 10 lignes lorsque l'on veux poser qu'une question. Mais en contre partie, il ne donne pas le droit à l'XP. Donc évitez les messages aussi courts autant que vous le pouvez.

La fourberie connue et reconnue des Drows faisait ses preuves en cette étrange circonstance, ce qui amenait l'Aasimar à être écœuré de la situation, il avait tenté de faire entendre raison aux gardes qui l'avaient amené en bas en faisant preuve de toute sa diplomatie, qui avait été balayée par les paroles du prisonnier.

La situation lui avait totalement échappé, il en était pleinement conscient, mais maintenant qu'il s'était engagé à faire comprendre aux gardes qu'il n'avait rien à voir avec Quevven, il ne pouvait que s'obstiner dans sa lancée en espérant que cela porte ses fruits suffisamment tôt, avant qu'il ne se retrouve pris dans un sac d'embrouille par la faute du perfide manipulateur caché dans sa bulle de ténèbres derrière les barreaux.

La première étape qui lui venait à l'esprit était de prouver aux gardes ses bonnes intentions. Les propos menaçant que tenaient ces derniers ne lui laissaient que deux possibilités, et il était totalement opposé à faire couler le sang ou simplement faire croître la violence dans les geôles, aussi, sans mouvement brusque, il commença à approcher ses mains des lanières de son sac, dans le but de s'en défaire.
-Je ne peux pas croire que vous croyez ce tissus de mensonges, ne voyez vous pas qu'il vous manipule par sa fourberie?
Un air vraiment dépité s'affichait sur son visage alors qu'il continuait à s'adresser aux gardes.
-N'entrez pas dans son jeu, il se moque de vous, et tout ce que vous ferrez en accord avec ce qu'il dira ne fera qu'empirer les choses. Voyez, je ne tiens pas à lui donner raison, je dépose mes affaires au sol, ce n'est pas la peine de chercher à utiliser vos armes, je refuse de faire acte de violence.

Accompagnant le geste à la parole, il déposa son sac au sol, plaçant ses bras le long de son corps pour ne pas déclencher de réactions inconsidérées des gardes.
-Pouvez vous au moins apporter ce papier à votre chef? S'il vous plait. Ce n'est pas pour éloigner l'un d'entre vous que je demande cela, il s'expliquait avant que le drow ne cherche à en tirer quelques avantages, je tiens seulement à vous faire entendre raison, pour vous montrer que vous faites erreur à mon sujet. je ne bougerais pas tant qu'il ne sera pas ici.
La détermination se lisait sur son visage alors qu'il prononçait sa demande. Tenant à se sortir au plus tôt de cette machination du drow.

Ascha essaye de reprendre le contrôle de la situation avec diplomatie.