Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> A la poursuite de Melkinnvar le Mystérieux, La chasse à l'homme commence...
écrit le : Mercredi 17 Février 2010 à 15h56 par Branick
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Le rôdeur serra les dents pendant toute la durée de la conversation. Lorsqu'il entendit le tavernier le demander de quitter son auberge, il ne pipa pas et sans montrer d'agressivité prit la direction de la sortie. Mais au moment de passer la porte, il jeta à l'homme un regard froid et dur et sortit pour respirer l'air tranquille de la nature, de la vie.

¤ Après ça, je retourne chez moi. Il vaut mieux laisser aux hommes civilisés le soin de toutes ses tâches. Je n'ai pas de rôle à jouer ici, mieux vaut retourner dans les îles Nélanthères, au moins là-bas, j'avais une mission. il faut que je revois mon maître, il y a trop de choses qui demandent des réponses. ¤

Branick tout en pensant marchait de long en large devant l'auberge et attendait les trois hommes. Maintenant qu'ils étaient sûrs de la direction à prendre, il ne fallait plus hésiter et doubler la cadence de marche. Ils avaient de l'avance sur eux mais le rôdeur de Sylvanus se demandait s'ils se doutaient qu'ils étaient poursuivis. Ce message ne signifiait rien, et en le relisant, Branick comprit seulement que ce barde souhaitait, espérait que quelqu'un cherche à faire justice. Pour les personnes ayant accompli quelques méfaits en ville, Branick était sûr de les connaître et en cherchait un particulièrement. Il lui avait fait la promesse de le retrouver et il comptait bien la tenir. Il avait peut être été banni de la confrérie et perdu son honneur et sa légitimité mais n'en restait pas moins un homme dont la parole avait de l'importance. Il préservait se qui lui restait de dignité et surtout cherchait à la regagner en retrouvant un rôle à la mesure de son dieu.

Dès que les hommes sortirent, Branick les regarda en souriant et malgré les blessures de l'un, les deux hommes d'armes étaient des combattants de valeur et malgré des débuts difficiles, Branick se rendait compte que sans eux il n'arriverait à rien. Mais le guerrier à la hache était d'une toute autre trempe et le rôdeur déchu attendait de le voir à l'oeuvre pour donner un jugement définitif. D'ailleurs, il profita de l'occasion pour lui rendre sa hache, qu'il avait mise dans son sac pour calmer le tavernier.

- Bien messieurs, on y va. Nous n'avons que trop tardé et ils doivent avoir une certaine avance sur nous.

Terminant sa phrase en leur tournant le dos, il commença à marcher en direction des Monts Brumeux.



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écrit le : Mardi 23 Février 2010 à 02h26 par Pipo le Ruf
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Pipo s'était cru malin en égrainant ses pièces d'or. Mais la rapidité de l'aubergiste et ses mots comme si il les chassait, résonnèrent dans comme un coup de glas. Ici, il n'était personne, plus qu'un larbin avec lequel les commerçants jouaient pour lui subtiliser les quelques pièces d'or qu'il possédait. Il était tellement sous le choc de cette déconvenue, qu'il ne prêta même pas attention aux plaques officielles des deux miliciens.
En voyant Branick sortir sans dire mot, il ne pu s'empêcher de penser à son ancien capitaine, Reinobrach. A l'époque, quand il rentrer dans une taverne, personne n'aurait osé le rouler de la sorte. On ne se moquait pas d'un membre de l'équipage de Reinobrach sans risquer des représailles.

il repris ses esprits:

¤Le temps passé est révolu, il faut que je sois à la hauteur de la chance que mon capitaine m'a donné en me laissant m'échapper¤.

il pris son manteau, le mis sur son sac, il en aurait besoin plus pour la nuit que pour marcher de jours.

- allez les gars ! Faut y aller! Dit il avec un petit sourire en coin. ce n'était pas qu'il voulait paraître face à l'aubergiste. Mais plutôt l'idée qu'il repartait dans une nouvelle vie, escorté par deux miliciens avec un leader colérique dont il ne connaissait rien, à la recherche d'un barde et d'un homme pris par le démon.

A l'extérieur, il récupéra sa hache qu'il avait oublié, la repositionna à son ceinturon.

il lâcha un

- Merci, j'y prêterai plus d'attention la prochaine fois.

Puis il emboita le pas à Branick d'un pas ferme et régulier

¤Maintenant je dois gagner la confiance de mes partenaires¤



 
 
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écrit le : Mardi 02 Mars 2010 à 16h58 par Callie Glazebille
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es aventuriers s’élancèrent vers l’horizon, laissant derrière eux la ville de Nashkel et cette auberge au tavernier plus opportuniste qu’honnête. Les deux gardes devenus mercenaires par la force des choses se retournèrent, soucieux de quitter à nouveau la civilisation.

Branick lui, continua sa marche comme une flèche tirée avec force, délaissant l’opportunité d’utiliser les chevaux qui étaient resté dans l’écurie. De toute façon il n’aurait jamais eut assez pour les louer et s’il avait décidé de les « réquisitionner » – ou plutôt les voler pour appeler un chat un chat – la chose ne lui aurait surement pas réussi.

Pipo, quant à lui suivait le pas. Il voulait fraterniser avec le groupe, mais ne posait aucune question. Et même si Caldo et Galdo auraient très certainement apprécié ce comportement, ils n’étaient pas enclin à lancer eux-mêmes un sujet de discussion, car les marches de longue haleine ne leurs réussissait pas. Leurs pas étaient lourds et soufflaient souvent. Le poids de leur équipement qui au départ leur semblait aussi léger qu’une plume était maintenant un fardeau dont ils avaient hâte de se débarrasser.

L’armure d’écailles qu’ils n’avaient que rarement quitter commençait littéralement à leur donner des boutons. Le frottement incessant de cette dernière sur leurs vêtements, la crasse pour l’un, un mélange de sang et de sueur pour l’autre, étaient autant de petites choses qui les harassaient.

Galdo, torturé par l’odeur acre de son liquide vital mélangé au sel qu’il exsudait, lui rappelant sans cesse les signes d'un funeste destin, n’avait envi que d’une chose. Rentrer chez lui, revenir à une vie normale, prendre un bain, penser sa blessure. Il se disait qu’une cicatrice était toujours une jolie aventure à raconter à la prostituée du coin ou à la fille qu’il aurait pu séduire. Et peut-être que dans son histoire ce serait lui qui tuerait les deux hobgobelins et non pas son ami.

Vers trois heures de l’après midi, au vu de ce que pouvait en dire Branick en regardant la course du soleil d’hiver dans le ciel – lorsqu’il n’était pas caché par des nuages gris et froids – les deux gardes de la ville réclamèrent ensemble un peu de temps pour se reposer. Leurs traits étaient tirés et étaient révélateur d’une fatigue dont ils n’avaient pu se débarrasser en dormant dans le froid la veille. Une chose s’imposait au rôdeur, ils ne s’aventureraient jamais dans les pics avec la lueur de cette journée. Au mieux ils y seraient la nuit tombée.



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écrit le : Mercredi 03 Mars 2010 à 13h56 par Branick
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- Ok, va pour une vingtaine de minutes de repos au maximum. Et retirez vos armures pendant ce temps là, sinon on a l'impression que vous ne pourrez pas vous relever.

Le rôdeur déchu se retourna et regarda en direction des pics qui n'attendaient que lui. Cette traque avait tout pour le rendre heureux. Il était en pleine nature, le seul endrout où il se sentait vraiment vivant et surtout vraiment efficace, et il prenait plaisir à ce temps froid qui le forçait à repousser les limites de la fatigue et de la souffrance physique. Il vit que tout le monde s'arrêtait alors il déposa son sac, sans toutefois se débarrasser de ses armes, ni de son armure. Lui portait seulement une armure de cuir clouté et cela ne lui posait aucun problème pour une randonnée de ce genre.

- Comme hier, on se posera après la nuit tombée afin de gagner du temps et se rapprocher au maximum des montagnes. Sauf si vous avez des réclamations bien sûr.

Le rôdeur déchu avait déclamé cette phrase en souriant d'un air entendu. Il se doutait que les deux soldats mercenaires devaient souffrir le martyr à le suivre, eux qui étaient lourdement équipés et qui n'étaient pas habitués à marcher visiblement. Alors que pour le rôdeur du père des arbres, cela ne lui rappelait que de bons souvenirs. Il se revoyait chassant seul ou avec son maître pendant de longues journées, voire de longues dizaines avec seulement son arc, des flèches et une dague. Il avait toujours aimé ces moments, moments de communion et de partage avec la nature. Pendant ces chasses, il ne tuait que par nécessité et il ne gâchait rien. Tout était récupéré : la viande pour se nourrir, la peau pour se vêtir, les os pour fabriquer outils et armes. Quant aux abats, il avait l'habitude de les faire brûler dans son feu de camp, une sorte de sacrifice et de remerciement envers son dieu bien aimé pour les dons qu'il lui avait fait. Le rôdeur déchu n'avait rien contre une personne, souvent des hommes d'ailleurs, qui tuaient une créature sauvage pour se nourrir ou se défendre. Cela faisait partie du cycle de la vie et la principale loi de la nature était que seuls les plus forts survivaient. Mais se qui le mettait hors de lui, c'était bien ces gens qui organisaient des chasses pour la simple envie de s'amuser, ou abattait des pans entiers de forêt dans le seul but de se faire de l'argent ou pour permettre la construction de nouveau bâtiments.

Mais surtout, Branick revoyait les paysages des îles Nélanthères puis ceux du continent sur lequel il avait été formé depuis l'âge de ses sept ans. Tout cela lui manquait, et ses yeux, seule partie visible sous sa capuche de laine bouillie dans un état de saleté assez avancé, exprimaient une certaine tristesse. Son passé avait toujours été lourd, et surtout il n'avait su se qui était exactement arrivé à ses parents. Il ne gardait d'eux que quelques souvenirs diffus et confus, bien trop jeune pour pouvoir se fier à sa mémoire d'enfant. Finalement, sa vie découlait peut-être de ça. La perte de ses parents aussi jeune en avait fait un être froid qui avait perdu ses espoirs. Chassé de la cité du Saule Argenté, il en vint à se poser certaines questions. Pour quelle raison en avait il été banni exactement ? Quel avait été son comportement dans toute cette malheureuse histoire ? Et surtout, qu'allait il faire maintenant ? Il poursuivait un homme qui avait failli le tuer, mais cela ne devait pas lui prendre trop de temps non plus. Que ferait il après ? Songeur, il revoyait dans ses pensées la profonde jungle de Chult, où il avait toujours eu envie d'aller. Ou alors le Cormanthor, la profonde et mystérieuse forêt des Vaux. Seulement, pour cela, il fallait qu'il parte. Il regarda les trois guerriers qui l'accompagnaient et qui se reposaient et souffla un coup. Tant qu'il était avec eux, il ne pourrait faire se qu'il voulait. Soudainement, il était pris par l'envie de partir, de les abandonner tous les trois ici et de descendre vers le sud, embarquer à bord d'un navire et retourner dans les îles de son enfance ou dans la jungle chultienne. Peut être pour s'y installer. Il pourrait alors combattre les gobelins et autres horreurs pourrissant la vie des habitants et étant contre nature, se lier avec un jaguar ou un ocelot comme il le désirait, ou alors, summum du bonheur, un loup sauvage, aussi sauvage que lui. Finalement, le rôdeur déchu avait fait un long voyage par la pensée, et pour une fois depuis longtemps, il savait se qu'il désirait plus que tout. Et il savait qu'il y arriverait. Dans la cité du Saule Argenté, il avait bien été amoureux d'une femme, mais il avait été banni et cet amour avait été mis de côté, pour ne pas souffrir en vain. Il ne savait pas s'il trouverait l'amour dont il avait besoin à Chult, mais il était sûr d'une chose : il y vivrait.

Seulement, en attendant, il savait qu'il avait une tâche à accomplir et il fallait qu'il la termine, comme il avait toujours essayé de le faire. Regardant le soleil afin d'estimer le temps qui s'était écoulé, il frappa dans ses mains et dit d'une voix forte que le moment du départ était venu.

¤ Sylvanus, je ferai ta volonté. ¤



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écrit le : Mardi 09 Mars 2010 à 02h00 par Pipo le Ruf
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Pendant une heure Pipo se ressassait les derniers évènements; humiliants pour lui et vis à vis de son nouveaux chef.
¤ la première impression que je viens de donner est mauvaise, et en plus, je me retrouve avec deux miliciens... quelle ironie!¤
Le temps passant, le pas régulier calé sur le rythme de Branick pour paraitre suivre le meneur avec obéissance et efficacité, puis le poids de son sac semblant peser de plus en plus au fur et à mesure que la pente s'accentuait, et enfin la montagne avec son air sain et ses paysages énormes et majestueux à la fois, firent que Pipo se sentait bien pendant la marche. A partir d'un moment, il oublia les derniers évènements. Il était là, au milieu de cette nature et de ce relief splendide, comme enivré par l'effort.
En tant que marin, il était homme de l'horizon et le voilà maintenant dans un monde de la verticalité. Dans ses pensées, cette nouveauté l'amenait à croire à une renaissance, un nouveau point de départ dans sa vie. Mais ses doutes l'amenait à hésiter sur son avenir.

¤ Faut il suivre aveuglément ces missions qui pourraient m'être proposées?¤
Sa réflexion l'amenait à douter de lui même. En effet, dans les deux équipages qu'il avait connus, il avait toujours su se faire respecter par la droiture de ses choix et de sa parole
¤ Pipo ne revient jamais sur sa parole, il assume¤

Perdu entre ses pensées et l'omniprésence des Pics brumeux qui portaient bien leurs noms, il fût tout surpris quand la pause arriva. mais aussi qu'elle était la bienvenue quand il posa son sac au sol.
Ils avaient quelques mètres d'avance sur les deux miliciens. La démarche un petit peu empruntée de Caldo et Galdo, lui fit réaliser qu'il ne portait qu'une armure légère.


- Eh les gars! Je vais vous aider... J'arrive.





 
 
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écrit le : Samedi 13 Mars 2010 à 13h30 par Callie Glazebille
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Les traits tirés des deux mercenaires ne les empêchèrent pas un sourire accompagné d’un soupir de soulagement lorsque Branick concéda à faire une pause. L’empressement de Pipo pour les aider à retirer leurs armures leur ôta un certain poids de leurs épaules, aussi bien physiquement que mentalement. Leur patron avait recruté un homme serviable, conscient que c’était dans la cohésion que le groupe tirait sa force.

Ils le remercièrent vivement puis une fois débarrassé, ils s’allongèrent – emmitouflé dans leurs fourrures - sur le sol froid, étirant leur dos meurtris, regardant un ciel d’hiver relativement peu couvert. Contemplant les nuages dériver lentement, ils remercièrent le marin de concert.


- Merci pour nous avoir aidé à ôter ça, sinon on aurait à peine eut le temps de s’en débarrasser qu’il aurait fallut repartir.
- Et encore merci de nous avoir offert ses vêtements. La nuit sera moins pénible, renchérit l’autre. Ils s’égarèrent ensuite dans une discussion sans grand-intérêt.
- Je te jure, Galdo, avec cette satanée armure, j’ai l’impression d’avoir perdu dix centimètres ! Si ca continue je vais être aussi petit que toi !
- Pff, tu parles, tu me dépasse d’un pouce à peine, je suis pas si petit !
- Un pouce de géant alors ! J’ai bien quinze centimètres de plus que toi.
- Ouais c’est ça, hier t’en avait que dix !
- C’est que je suis en pleine croissance !
Galdo donna une tape dans les cotes de son homologue qui toussa quelques instants. Puis ils éclatèrent de rire.

La pause que leur avait accordé Branick leur permettait de se détendre enfin et c’est avec tristesse qu’ils durent repartir. Pipo n’hésita pas à les aider de nouveau, ce qu’ils apprécièrent. Puis le groupe se remit en branle. Les actions de la nouvelles recrues avait rompu le mur invisible qui les séparait si bien que Caldo et Galdo l’intégrèrent à leur conversation.


- Tu sais Pipo, en fait, c’est pas l’armure qui pèse le plus.
- Non, ce n’est pas l’armure. Le poids est réparti sur nos deux épaules donc c’est supportable. Ce qui nous gène, c’est notre arme...
- Oui, cette hallebarde. Franchement, dans la ville, ça va, on reste immobile. Elle nous donne de l’allure, elle nous rend imposant.
- Mais dans les grandes distances elle est encombrante. On ne sait pas sur quelle épaule la poser. Comment la porter. C’est que c’est lourd cette chose.
- S’en servir de canne ne me parait pas non plus une bonne idée. Tu vois, elles appartiennent à la ville et pas à nous. On serait bien capable de nous réclamer un dédommagement pour s’en être utilisé comme bâton, ou même pour trancher les hobgobelins de la veille...

Le groupe avançait ainsi, dans un paysage qui semblait figé, une grande pleine avec à l’horizon les pics brumeux. Ces derniers ne semblaient toujours pas s’approcher tandis que la lumière du jour déclinait. Shar jeta son dévolu sur Toril à une vitesse étonnante, les plongeant dans une pénombre relative, vers les cinq heures de l’après midi.





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écrit le : Lundi 22 Mars 2010 à 21h42 par Branick
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Pendant la pause, le rôdeur déchu avait vu et entendu les trois autres hommes commencer à parler entre eux et faire connaissance, parlant chiffons, enfin à leur manière. Il était vrai que les conversations chiffons entre guerriers étaient plutôt centrée sur les hallebardes en ce moment même et cela arracha un sourire et un petit rire à l'illuskien qui les regarda plus souvent qu'il ne le voulut. Puis, quand il se releva et reprit la marche, les trois autres le suivirent mais continuèrent de converser entre eux. Pas une seule fois Branick ne se retourna pour prendre la parole, préférant rester concentré sur le chemin et les environs. Les hobgobelins de la veille lui donnaient des raisons évidentes de se méfier. Il ne connaissait pas la faune et la flore de la région n'y ayant avant quelques jours jamais mis les pieds.

La nuit tomba étrangement rapidement et Branick commença à se poser de multiples questions sur ce fait étonnant. Il était à peine plus de cinq heures de l'après midi et la veille, ils avaient pu marcher bien plus longtemps avant d'être rattrapés par le manteau noir de la jumelle maléfique de Shar. Branick redoubla d'attention et continua la marche. Dès que la nuit s'imposa complètement et que la visibilité était de plus en plus précaire, c'est à dire peu de temps après les cinq heures, Branick déclara qu'il était temps de s'arrêter pour la nuit.

¤ C'est certainement à cause des montagnes proches que la nuit tombe aussi rapidement dans cette région. Il va falloir faire avec, en espérant que ça ne s'empirera pas quand on sera en pleine montagne. ¤

- Très bien, je prends la première garde, ensuite je donne mon tour à Pipo, puis celui-ci sera remplacé par Caldo et Galdo prendra le dernier tour. Et si vos armes pèsent autant messieurs, vous pouvez m'en passer une, je peux vous rendre ce service. Et vous pourrez vous relayer pour porter l'autre. Et en marchant relativement prêt les uns des autres, je pourrai redonner sa hallebarde à celui qui me l'a confiée. Sinon, assurez vous d'avoir bien fermer vos manteaux de fourrure, la nuit risque d'être bien plus fraiche que la nuit dernière.



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écrit le : Vendredi 09 Avril 2010 à 01h18 par Pipo le Ruf
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Une fois que Pipo posa son sac, il se sentit tout de suite beaucoup mieux. la vue des deux guerriers lui fît peine et tout naturellement il leurs proposa de l'aide pour enlever leurs armures. D'un signe de la tête, Caldo accepta le premier. ses traits étaient marqués et son souffle était long. Pipo l'aida à détacher les différentes sangles après avoir posé son hallebarde.
- C’est lourd comme arme ! je ne me suis jamais battu avec. Je trouve que ce n’est pas assez maniable.
Au moment où il attendait la réponse et qu’il dégageait l’armure, il ne fût passurpris par le poids mais surtout par effluve qui s’en dégageait. Il fît une grimace de dégoût. Caldo s’en aperçu.
- Je comprends que vous en soufriez.
Il avais du mal à supporter l’odeur et pourtant elle lui rappelait quelque chose.
- Caldo, tu sais que ça pu ! Oui oui ça pu ! ça pu comme quand… OOOUIIIII comme quand on ouvre une barrique de morue séchée. Ah oui ! Qu’est ce que ça pu !
En même temps qu’il prononçait ces paroles, il réalisa qu’ elles pouvaient être blessantes. Pipo jeta un regard interrogateur en direction de Caldo, puis se mît à sourire puis éclata dans un grand éclat de rire.

La fin de la pause arriva rapidement et tout le monde repris la marche. pipo essaya de faire parler les deux miliciens pour savoir si ils avaient eu vent d'un avis de recherche le concernant un marin ou à propos d'un homme de l'équipage de Reinocbrach.


¤Peut être que c'est normal nous sommes loin des côtes et l'information se diffuse mal¤
Un petit peu rassuré, Pipo proposa de porter à deux l'hallebarde. Chacun à une extrémité, la charge paraissait plus légère. la bonne ambiance et l'entre aide faisait que la marche semblait plus facile.
Cependant peu à peu, la tombée de la nuit, assombrit les sensations. la nuit paraissait arriver rapidement et les cœurs n'étaient plus à la rigolade.
la fatigue était là, les ordres étaient tombés, les tours de gardes risquaient de ne pas être de tout repos.


¤ Les choses sérieuses vont commencer¤

Pipo installa sa paillasse, sortit une boule de pain, la partagea en quatre et la distribua à chacun
- Mangez, ça ne peu vous faire que du bien
il enleva son manteau, et s'emmitoufla dedans comme dans une couverture. Ce sera plus facile de se dégager si il devait combattre rapidement. il s'endormit tout aussi rapidement, après que son chef lui eu signifié qu'il prendrait le deuxième tour de garde.
Dans un bâillement, il lâcha un:

- Bonne nuit les pirates



 
 
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écrit le : Vendredi 09 Avril 2010 à 14h00 par Callie Glazebille
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Dans la plaine, le froid était mordant à n’en pas douter, mais ce qui l’était d’autant plus, c’était que les fourrures achetées par le marin étaient de bonne qualité. Avec elles, l’hiver semblait moins cruel. Et, une fois correctement emmitouflés dedans, même le vent frais ne parvenait à leur glacer les os.

Caldo et Galdo, heureux de pouvoir enfin dormir, sombrèrent dans un repos sans rêve à une vitesse record. Avant de fermer les yeux cependant, ils souhaitèrent une bonne nuit au pirate et un bon tour de garde à leur chef. Réutilisant les propos qu’avait eut Pipo la journée, l’un glissa à l’autre :
Bonne nuit morue séchée, avec un rire gras. L’intéressé grommela de façon incompréhensible, lui lançant un coup de poing sans animosité dans l’épaule.

C’est dans des conditions bien plus agréable que la veille que Branick entama donc son tour de garde avec pour seule lueur les étoiles et la lune. Autant dire bien peu de choses, mais heureusement les choses se passèrent sans encombres. Et les tours suivants furent du même acabit.

Galdo réveilla tour à tour ses compagnons qui grommelèrent, mis à part Pipo qui sur sa paillasse n’avait eut à souffrir la terre dure. Néanmoins ils se sentaient suffisamment en forme pour reprendre leur route. Après avoir partagé un petit encas et avoir bu quelques gorgées d’eau, ils se mirent en branle en direction des pics.


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SUITE RP



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