Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> A la poursuite de Melkinnvar le Mystérieux, La chasse à l'homme commence...
écrit le : Samedi 12 Décembre 2009 à 00h26 par Callie Glazebille
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Branick,
vers 20h30

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Le voile de la nuit faisait son œuvre si bien que le rôdeur eut beau plisser les yeux, attendre lentement qu’ils s’habituent aux conditions d’éclairage, mais les formes indistinctes à l’horizon restaient des ombres. Parfois il les voyait bouger sans vraiment savoir si c’était l’œuvre de son imagination ou si elles étaient menaçantes. Néanmoins cette scrutation ne fut pas en vain pour autant, car il sut, à la position des étoiles, ou se trouvait sa destination. Et ce, même si les pics brumeux qui d’habitude se dressaient fièrement à l’horizon étaient invisibles. C’est alors qu’ils reprirent la route, en trainant les pieds, progressant à tâtons...

C’est après deux heures de marche à vitesse réduite qu’ils s’arrêtèrent, toujours au milieu de nulle part, grelottant de froid et nul abri se distinguant à l’horizon. Le plan pour la nuit était simple, des tours de garde d’approximativement quatre heures. Caldo, le seul des mercenaires n’ayant reçu aucune blessure se proposa de lui-même pour veiller au cœur de la nuit permettant aussi bien au rôdeur qu’à son camarade huit heures consécutives de repos bien mérité.


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S’installant dans leur campement de fortune, sans feu ni vêtements chauds, Branick ajusta ses vêtements de façon à ce que la brise fraiche qui se levait et en fit de même avec les mercenaires qui finalement trouvaient le rôdeur presque aussi compétent que leur supérieur Ronan. Ils y allaient même de leur merci patron quand le banni finissait ses ajustements. Ce dernier prit alors le premier tour de garde laissant ses subordonné s’enfoncer dans les limbes.


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Le froid fit son œuvre sournoisement épargnant le héro de la veille qui semblait être le favori de Tymora tandis qu’il s’acharnait sur le rôdeur. Cependant les températures ne descendirent sous zéro que pendant quelques heures, ce qui évita surement à Branick la congélation de ses extrémités telles que les doigts ou les orteils. C’est néanmoins frigorifié qu’il se réveilla sous la main encore relativement chaude de Galdo, tandis que son homologue, lui, semblait avoir passé un agréable nuit. Mais il était loin de vouloir retenter l’expérience. La course du soleil dans le ciel légèrement voilé indiquait qu’il était bien dix heures passé, si bien qu’ils n’attendirent pas plus longtemps pour se mettre en route, toujours enveloppés par le vent frais d’hiver. Tous n’avaient qu’un unique objectif, un abri, un feu et un repas chaud.


Pipo le ruf
Aux environs de 10 heures

Alors qu’il projetait de traverser le bois du serpent pour s’extirper de l’Amn qu’il cherchait tant à fuir, ses plans avaient connus un énième changement. Et finalement, entre une route parsemée de bandits de grands chemins et un bois ou vivait diverses créatures plus abominables les unes que les autres, dont notamment un large dragon vert dont le nom était plus qu’imprononçable (Ringreemeralxoth), le choix avait été simple. Pipo avait préféré la première. Celle qui le mènerait à travers les pics brumeux.

Et, aussi étonnant que cela puisse paraître, il avait traversé le chemin sans encombre, à croire que les brigands dont on parlait n’étaient qu’une légende. A dire vrai, il avait bel et bien rencontré quelques personnes au cours des quatre jours qui avaient ponctuer sa marche. Une roulotte entourée de nombreux hommes armés et aux airs un peu trop roublards pour êtres honnêtes. Mais ils semblaient s’acquitter à merveille de la tâche pour laquelle ils avaient été engagés. Aux rênes, il avait pu voir l’un des hommes les plus adipeux qui lui ait été donné de croiser, suant à grosses goutes malgré la température plus que douce et qui avait à ses cotés une jeune fille emmitouflée dans épaisse pelisse. Elle lui adressa même un vague signe de la main tendis que son petit visage arborait ce que le pirate assimilait à un sourire.

Une fois les pics franchis, il n’eut pas à réfléchir bien longtemps avant de choisir de faire escale dans l’auberge qui se dressait à quelques kilomètres de là. Il y était arrivé en début de soirée et avait vite réclamé une chambre au tenancier. Sans discuter plus longtemps l’homme lui avait donné une clef et il lui avait même porté le repas dans sa chambre, avant de le laisser dormir de tout son soûl. Sa petite chambre exigüe à l’étage ne l’empêcha pas cependant d’entendre un certain grabuge dans la salle commune ou un groupe de musiciens semblait s’être donné en spectacle. Mais trop fatigué pour faire quoi que ce soit, il avait préféré oublier les bouffonneries, préférant donner à son corps le repos qu’il méritait.

Ce n’est que vers dix heures du matin que Pipo s’éveilla dans son lit douillet, un sourire sur le visage. Cela faisait des lustres qu’il n’avait pas pu dormir autant. L’homme avait apprit à rester sur ses gardes tandis qu’il tentait de fuir les forces de l’Amn si bien qu’il n’avait jamais vraiment relâché son attention. Et ses dernières nuits n’avaient été que de courtes siestes entrecoupées par des veillées anxieuses. Laissant ses affaires en chambre, conservant néanmoins ses armes et sa bandoulière, il descendit les escaliers de l’auberge après avoir fermé sa porte à double tours. Il se retrouva ainsi dans une salle commune ou peu de gens étaient présent. Il prit un siège, à une table ronde vide de tous occupants et quelques minutes plus tard le tenancier vint lui apporter le même repas standard qu’il fournissait à l’ensemble de ses clients. Une espèce de soupe brulante aux ingrédients indéterminés, mais qui tenait au corps.

Ce n’est qu’une heure et demie plus tard que deux hommes d’armes et un rôdeur, qui semblaient tous les trois exténués, franchirent la porte de l’auberge.


Ascha Cheynn, Elrin et les autres
Aux environs de 8 heures.

Les arguments d’Ascha firent mouche et finalement les deux cavaliers préférèrent la discrétion à la vitesse. Talice alla même marchander au tavernier un peu d’or en l’échange des chevaux qu’ils avaient volés. Cependant le temps pressait et l’amour qu’elle portait pour l’or avait des limites si bien qu’elle s’en tira pour trente six pièces d’or contre les deux chevaux. Elle donna sa part à Elrin tandis qu’elle glissa dans son havresac la sienne.

- Si on perd sa trace, au-delà des montagnes qui se dressent face à nous, mon cher barde, Talice utilisa un ton sarcastique, je t’étripe moi-même.

Le groupe affublé de diverses fourrures s’en alla d’un pas rapide en direction des pics pour rattraper ce satané Melkinnvar.


SUITE RP pour Ascha Cheynn, Elrin, Talice, Talvrae et Quevven.



Le Manuel ? C'est par là !
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écrit le : Samedi 12 Décembre 2009 à 21h44 par Branick
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Branick avait marché jusqu'à se que celle-ci devienne trop harassante pour qu'il puisse continuer. Décidant qu'il ne fallait pas que ses hommes meurent de froid, il fit se qu'il fallait pour qu'ils soient protégés au maximum et leur passa sa cape afin qu'elle leur serve de couverture. Et son temps de garde, sans cape se révéla particulièrement éprouvant. Alors, quand il rejoignit l'endroit de sommeil, il se colla au maximum contre l'autre garde. Mais, la nuit fut très froide et il souffrit beaucoup des basses températures, replié contre lui^même en position foetale. A un moment, il pensa même qu'il avait perdu connaissance pendant la nuit car il n'avait aucun souvenir de rêve.

Au réveil, il eut du mal à retrouver l'usage de ses doigts, car engourdis par le froid de la nuit. Seulement, il fallait repartir au plus vite et il se remirent en marche, marchant vers l'est. Mais le moral de Branick n'était pas au beau fixe. Il était toujours couvert de sang, fatigué, et surtout de mauvaise humeur. il s'en voulait de ne pas avoir fait plus attention à se qui pouvait bien lui manquer pour une telle expédition, c'est à dire de quoi s'éclairer et allumer un feu. Il était habitué à vivre en pleine nature aussi un oubli pareil était il inadmissible et scandaleux. Pour une telle chose, il méritait une punition divine. A cause de ses erreurs, la nuit aurait pu tuer l'un d'eux. Enfin, pour se réconforter, il se dit que les deux soldats n'avait pas géré plus que lui en n'ayant pas de matériel.

Branick ne put déterminer combien de temps ils marchèrent exactement avant d'atteindre cette auberge. Tout se qu'il sut, c'était qu'il était prêt à embrasser son tenancier pour avoir eut la bonne idée de l'installer ici. Il poussa la porte avec empressement et se retrouva dans une salle commune peu remplie. Content, il s'assit à une table où ne se trouvait qu'un homme armé après avoir commandé au tavernier trois repas bien chauds et consistants ainsi qu'une énorme carafe d'eau.

- Assoyez vous messieurs, et profitons d'un bon repas. Espérons que le voyage sera désormais moins pénible que notre départ de Naskel.



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écrit le : Dimanche 13 Décembre 2009 à 18h53 par Pipo le Ruf
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Enfin!... Pipo était enfin arrivé à sortir de l'Amn. Depuis deux mois il errait de village en village, changeant souvent de direction en fonction des informations qu'il glanait à droite ou à gauche: un coup il apprenait que tel pont était surveillé, une autre fois c'était un marché qui risquait de voir une descente de gens d'armes. Chaque information, pouvait être la source pour un nouveau changement de ses plans. En définitive, il avait choisit de quitter l'Amn par le nord et la traversée des "pics brumeux" s'était déroulé sans trop de problème malgré la mauvaise réputation de ce chemin. Il restait un homme de l'ombre et s'accoutumait bien de son statut de renégat.

Maintenant qu'il était dans cette auberge, seul dans sa chambre, il se sentait à l'abri. Le brouhaha des musiciens le rassurait. Il ne put s'endormir tout de suite, peut être à cause de troubadours, surtout à cause de ses questionnements. Pourquoi son capitaine lui avait il donné l'opportunité de s'enfuir? Parce qu'il était le plus jeune? ou parce qu'il était le seul à ne pas pouvoir l'avoir trahi? ou parce que Pipo comprendrait qu'il pourrait plus l'aider de l'extérieur d'une prison que de l'intérieur?. Toutes ces hypothèses impliquait un comportement bien différents. Pipo avait besoin de temps pour la réflexion. Et cette auberge était le bon endroit pour commencer à reprendre les choses en mains.

Quand il se réveilla, il réalisa que pour la première fois depuis des semaines, il avait pu passer une bonne nuit. Quand il descendit prendre un repas énergétique, il n'avait pas encore pris de décision. Il se donnait le temps du repas pour au moins se renseigner sur la situation de la région. L'aubergiste était très occupé et il n'arriva pas à lancer une conversation avec lui quand deux soldats et un rôdeurs rentrèrent dans l'auberge

Sa première réaction fut de baisser la tête et de regarder le fond de sa soupe. Mais en descendant de sa chambre il n'avait pas pris son capuchon, il ne pouvait dissimuler son visage avec ses tatouages. Donc ne pouvant se cacher, il décida de regarder les trois arrivants en face. Pendant qu'ils s'asseyaient à sa table et qu'ils passèrent leur commande, il regardait leurs habits pour en tirer des indices. Les trace de sang et les vêtements déchirés et sa curiosité, le poussèrent à entamer une discussion


- bonjours messieurs! Et bon appétit, vous avez l'air d'être affamés.



 
 
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écrit le : Mercredi 16 Décembre 2009 à 22h44 par Branick
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Branick venait de s'assoir et ne désirait qu'une seule chose, être tranquille. Puisqu'avec les deux soldats de Naskel, il avait réussi à dépasser le stade de l'indifférence voire de la sous estime réciproque, il était prêt à essayer de se lier avec eux. Pas forcément en construisant une amitié, il n'en voulait pas, mais au moins qu'une certaine entente cordiale s'installe entre eux. Et pour lui, un repas chaud était un bon moyen de récupérer et surtout d'être de meilleure humeur, se qui n'était pas encore son cas. Aussi quand les soupes indéterminées, mais chaudes et nourrissantes furent servies, le rôdeur déchu ne s'attarda pas en politesse et se mit à manger avec appétit et délice. Il mangeait le plus vite possible et se passait la langue sur les lèvres ou le haut du menton quand de la soupe coulait de sa bouche.

Aussi, lorsque son voisin se mit à leur parler, l'adepte de Sylvanus se mit à le regarder de travers et à grogner, avant d'avaler sa tambouille et de jeter un coup d'oeil supplémentaire à son voisin, le jugeant et jaugeant de haut en bas. Le fait qu'il soit armé ne lui posait pas problème, lui même l'était et il savait se servir de sa lame.

- Ouaip, fatigués et affamés, faut dire on arrive de loin et on a eu des amis hobgobelins qui nous attendaient sur le chemin.



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écrit le : Jeudi 17 Décembre 2009 à 02h33 par Pipo le Ruf
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A la manière dont le chef lui avait répondu, Pipo comprit qu'il était trop curieux. Cette maladresse lui remettait en mémoire quand il était plus jeune, qu'il rentrait de course de contrebande; et que ceux, qui étaient resté à terre, le pressait de questions. Lui aussi, à cette époque, préférait manger tranquillement avant de s'exprimer.

- Oh ! excusez moi de vous obliger à me répondre. Alors que vous souhaitez certainement manger sans que l'on vous dérange!

Pipo se leva:

- Je vais ranger mes affaires et je redescendrais dans un instant. J'espère que vous pourrez avoir le temps de me raconter les mauvaises rencontres que l'on peut faire dans la région. Je ne suis que de passage et j'aimerais bien savoir ce qui pourrait m'attendre.

une fois remis ses affaires dans son sac, il redescendit dans la salle principale de l'auberge. Quatre ou cinq minutes s'étaient écoulées. Il s'assit toujours à la même place. Mais plutôt que de déranger les trois hommes d'arme, il préféra sortir sa pierre à aiguiser et commença un geste lent et régulier sur l'une de ses haches de lancer.

Il attendait patiemment la fin du repas et en espérant que les nouveaux arrivant soient plus causant.



 
 
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écrit le : Mardi 22 Décembre 2009 à 22h46 par Branick
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C'est en grognant de nouveau que le rôdeur déchu vit le guerrier repartir dans sa chambre. Il n'avait encore rien demandé aux deux soldats, car il préférait profiter de cet instant de tranquillité pour manger tranquillement. Il termina sa soupe et regarda autour de lui. Sa méfiance envers les inconnues était tenace et il ne souhaitait pas reprendre de mauvaises habitudes, c'est à dire ne pas tout prévoir, tout anticiper comme il l'avait fait à Naskel. Il allait se lever quand le guerrier revint et pour enfin s'en débarrasser, il décida de lui répondre.

¤ Il est collant celui-là, commence à m'énerver, peut pas me lâcher les braies. ¤

- Je ne suis pas d'ici et je ne connais pas région, mais on peut trouver de tout ici, comme partout. Mais je vous laisse parler de ça avec mes compagnons, ils en sauront plus que moi.

L'adepte de Sylvanus se leva et alla directement voir le tavernier. Il s'assit au comptoir et regarda l'aubergiste travailler pendant quelques minutes avant de lui tapoter l'épaule et de parler d'une voix la plus douce et la plus sympathique possible quand il aurait pu prendre en douce.

- Bonjour. Est se que vous auriez à vendre des couvertures épaisses, des allumes feu, un ou deux briquets en amadou et deux ou trois torches ? Notre patrouille est partie de façon un peu précipité de Naskel et nous manquons de matériel. D'ailleurs, vous n'auriez pas vu un groupe de plusieurs personne avec entre autre un homme de prêt de deux mètres environ, assez particulier selon les témoignages reçus.

Aussitôt Branick se lança dans une description plutôt aléatoire de Elrin et Talice, en priant pour que les traits singuliers du rôdeur sombre soient suffisamment marquant aux yeux de l'aubergiste. Le rôdeur déchu espérait également que le tavernier pourrait lui vendre se qu'il demandait.



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écrit le : Dimanche 27 Décembre 2009 à 11h10 par Callie Glazebille
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Branick, jet de renseignements : 2(d20)+0 = 2

Le tavernier regarda le banni de Thuldae avec un air légèrement méfiant. Il trouvait ce dernier mal aimable malgré son bonjour, très formel, et était donc peu enclin à lui révéler ce qu’il savait. Qui était-il pour se prétendre membre de la garde de Nashkel après tout ? Avait-il une quelconque preuve de ce qu’il avançait ? D’autant que ses compagnons ressemblaient à des mercenaires comme tant d’autres.


- J’ai ce que vous me demandez. J’ai l’habitude de ce genre de demandes vu que la traversée des pics est encore plus ardue en cette saison. Allez vous asseoir à votre table, je vous ramène ça d’ici une quinzaine de minutes. Pour ce qui est des informations concernant mes clients, sachez que je ne les divulgue pas à n’importe qui. Le tavernier était sceptique car le discours de Branick était incohérent.

- Qu’est ce qui me prouve que vous êtes ce que vous affirmez ? D’autant que vous avez déclaré plutôt à l’un de mes clients ne pas être de la région, mais maintenant vous me dites que vous êtes une patrouille de Nashkel... Sans honte l’homme sous-entendait qu’il espionnait ses clients, mais c’était le commun de sa profession. Il fallait laisser trainer ses oreilles partout si l’on voulait arrondir ses fins de mois sur le dos de quelques aventuriers en quête de renseignements.

Pendant ce temps, Caldo et Galdo regardaient Pipo le ruf avec un soupçon d’intérêt dans les yeux. L’un deux lui lança à brule pour point.


- Ca n’a pas été trop douloureux ce, ces... Il désigna sa propre tête avec son doigt, le faisant tourner autour de son visage. "Ces tatouages ?" L’autre lui asséna un coup de coude dans les flancs, avant d’ajouter. "Pardonnez mon ami, il a toujours eut une curiosité mal placée."




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écrit le : Lundi 28 Décembre 2009 à 19h19 par Pipo le Ruf
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Pipo ne marqua pas sa déception à la réaction du rôdeur. Soit l'homme était très soupçonneux, soit il avait de bonnes raisons de ne pas vouloir lier connaissance.
A partir du moment où il se retrouva seul avec les deux soldats, la tension diminua. Pipo continuait à passer la pierre à aiguiser sans laisser rien paraitre. Mais peu à peu, il sentait le regard de ses deux voisins de table; ce regard qu'il sentait depuis des années, depuis qu'il avait été défiguré puis tatoué.

il cherchait un sujet pour engager la discussion quand l'un de ses vis à vis aborda le sujet mainte fois évoqué.Il esquissa un sourire puis jeta un regard aux deux soldats et, enfin posa sur la table sa hachette et sa pierre à aiguiser.


- Ne vous excusez pas de c'te question, j'en ai l'habitude.

A vrai dire ce qui me fût le plus douloureux.Pipo marqua une pause pour bien ferrer ses interlocuteurs. il fallait qu'il obtienne leur sympathie...

- Bon je vous la fait courte: Quand j'étais jeune matelot, nous ne naviguions pas toujours pour des raisons officielles. Vous comprenez ce que j' veux dire?. Bref! les conditions étaient risquées et cela de nuit et dans la tempête. Donc, fatalement, une nuit, nous nous étions échoués sur un îlot perdu après une tempête phénoménale. Au milieu de nul part, j'ai vu mes camarades mourir les uns après les autres.

Le jours où je fus sauvé, des mouettes venaient me piquer la chair en particulier celle du visage. Ces salopards d'oiseaux voulaient me bouffer les yeux. je n'avais que les mains pour me protéger.

Pipo se leva pour montrer les restes de cicatrices que cachaient les tatouages et le dos de ses mains marqué à tout jamais

- Eh bien là! j'ai eu mal!! vraiment mal ! comme quand on t' plante une épée dans la chair et que l'on tourne la lame,En se rasseyant"J'vais pas vous en rajouter. vous êtes des frères d'armes. Vous savez de quoi je parle? Donc vos questions ne me dérangent pas et les pointes de de tatouages n'ont été que de douces piqûres."

Laissant passer une seconde ou deux, puis rajoutant d'un aire coquin et moqueur à la fois. - Mais je dois avouer que j'avais beaucoup bu avant!

Et de partir dans un éclat de rire

- Ahhh ça fait du bien de rigoler. Non?... Bon je ne vais pas que vous parler que d'moi! vous faites quoi dans le coin?



 
 
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écrit le : Mardi 05 Janvier 2010 à 19h58 par Branick
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Branick retourna en table en bougonnant. Sûr et certain, il allait avoir une petite conversation avec le tenancier de cette taverne afin de lui apprendre certaines leçons de savoir vivre. Mais en arrivant et en s'installant à table, il tâche de se calmer, cherchant à ne pas dériver sur les chemins de la colère. Depuis qu'il avait été banni de la confrérie des gardiens sylvestres, le rôdeur déchu ruminait une sombre revanche, se laissant planer dans ses désirs de détruire ceux qui avaient détruits sa vie. Mais ensuite, chaque fois qu'il revenait à lui, il regrettait ses pensées, ses actes et ses sautes d'humeur qui le poussaient à apprécier les pires de ses pensées. Combien de fois avait il rêvé de tomber nez à nez avec un membre de la confrérie et de le frapper jusqu'à se que la lumière s'éteigne dans ces yeux implorants. Et pourquoi pas ensuite envoyer la tête aux autorités de la cité du saule argenté avec un message dans le crâne évidé afin de leur faire comprendre que pour eux, il serait toujours une plaie. Mais il n'avait jamais recroisé de membres et avait plus ou moins oublié cette idée saugrenue et stupide. Seulement, le rôdeur de Sylvanus savait que cette idée le hantait et que s'il se rapprochait de la Haute Forêt ou de l'aire d'influence des Gardiens Sylvestres, il tenterait de mettre son plan à exécution, quitte à devenir complètement mauvais, abandonner la dernière part de bonté en lui. De toute façon, il savait que s'il faisait ça, une fois sa soif de sang et de vengeance apaisée, sa fidèle épée qu'il avait depuis renommé Amertume finirait le travail de la nature. Sylvanus n'était pas un dieu mauvais et il n'était pas du genre à garder ses fidèles trop déviants. Or, la religion était la seule chose qui permettait au rôdeur déchu de garder la tête hors de l'eau, de continuer à se battre pour survivre, ayant laissé sa vie en Haute Forêt. Pour lui, le ban était un signe de Sylvanus qui manifestait son mécontentement. Et ça, Branick devait le changer. Son dieu adoré ne devait pas être mécontent de lui, il ne devait pas avoir envie de s'en séparer. L'illuskien remettait sa vie entière entre les mains du père des arbres et n'avait plus peur de son jugement.

¤ Mais si je tombe sur un gardien sylvestre, je le tue. Comme ça Isorion et la Cité du Saule Argenté ne m'oublieront pas de sitôt. ¤

Comprenant qu'il avait une fois de plus laisser son esprit vagabonder vers le côté sombre de son esprit et pour se changer les idées, se les remettre à leur place et surtout remonter un peu à la surface, il secoua la tête plusieurs fois, comme un chien qui s'ébroue et regarda les deux soldats qui parlaient avec l'inconnu. Clignant plusieurs fois des yeux pour se réhabituer à la lumière ambiante, il se retourna pour regarder le tavernier puis reporta son attention sur le trio à la table.

¤ De quoi parlent ils tous les trois ? Vivement su(on reparte, mais il nous faudrait un compagnon de plus pour la route, et de préférence un en un seul morceau.¤

- Dis moi toi, tout en parlant, il se pencha vers Pipo pour lui signifier que c'était bien à lui qu'il parlait, ça te dit une balade avec nous pour retrouver un groupe de personnes ? Pas payé mais aventure et combats à la clé. Et tu peux te servir sur se que tu trouves en chemin. On partage tout afin de ne manquer de rien, mais après il y a toujours moyen de s'arranger.



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écrit le : Mardi 05 Janvier 2010 à 23h59 par Pipo le Ruf
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Pipo attendait enfin les confidences de ses deux interlocuteurs quand le grincheux rappliqua à la table. sa proposition l'intéressait. ¤Je n'aurais plus à voyager tout seul¤. Mais la manière dont il l'avait traité pour maintenant lui proposer de travailler ensemble, le surprenait. ¤Que signifie cette attitude insultante suivi d'une proposition de travail qui nécessite un minimum de confiance. il ne me propose pas de cueillir des fraises?¤

- Monsieur! Pipo le Ruf Il voulait garder une certaine distance pour marquer le respect sans le froisser vu qu'il était d'un caractère incompréhensible pour Pipo. je vous remercie d'me proposer un emploi aussi directement. En insistant sur le "directement"Mais je suis un homme de la mer. Et donc, avant de vous répondre par l'affirmative j'ai quelques questions à vous poser. Sans lui laisser le temps de répondre il continua
- Premièrement: le système de partage me convient. il correspond à ce que j'ai déjà fait
- Deuxièmement: je voudrais savoir pour qui je travail et surtout qui est le chef. Car, quand j'engage ma parole, l'autre doit aussi donner la sienne et ... Pipo prît sa hache et la planta au milieu de la table... et surtout ne pas la trahir.

Pipo manquait d'information sur ces trois lascars, il fallait qu'il en sache plus

- Et enfin, troisièmement: Je dois savoir plus en détail ce que je dois faire. Je ne suis pas un assassin. Quand j'ai eu à me battre, je l'ai toujours fait contre des personnes armées. Bon parfois, je suis arrivé par derrière Il en profita pour esquisser un sourire au deux autres soldats qui apprécieraient certainement cette petite ironie. Je pense que vous comprendrez que je veuille m'informer....
- Ah oui! J'oubliais: je peux aussi essayer de négocier avec les aubergistes Rajouta t'il en fixant dans les yeux de son futur chef. Car il savait qu'il accepterait et qu'il ferait semblant de croire l'histoire qu'on lui raconterait. Dans le pire des cas, ce serait la vérité. Par contre il espérait que son interlocuteur comprendrait qu'il devait le traiter différemment



 
 
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