A la poursuite de Melkinnvar le Mystérieux, La chasse à l'homme commence...

La nécessité de trouver des réponses au plus tôt quand à l'état de ce compagnon de voyage qu'était Elrin se vit accru avec l'effet produit par le courant magique destiné à apaiser la douleur du rôdeur.

L'Aasimar n'avait utilisé l'approche curative de la magie qu'une fois, la veille, pour réparer les poignets meurtris du drow, qui avait eu une réaction naturelle, il s'était sentit mieux après les bienfaits du sort.
Dans le cas présent, la douleur qui se lisait sur le visage de l'humain était complètement opposée à l'effet attendu, au tel point que le barde-prêtre d'Oghma crut un instant que son dieu ne le laissait pas utiliser sa force comme l'avait souhaité le Cormyrien semi-céleste, il crut même que son dieu lui avait délivré de l'énergie néfaste, destinée à affaiblir le destinataire du sort.
Cette idée sema un profond trouble dans l'esprit du guérisseur. Et si la compagnie de tous ces être de mauvaise compagnie avait fait de lui un traitre à son sang au riche héritage? Si le Dieu de la Connaissance avait reconnu en lui un être plus vil, plus apte à faire le mal, qu'un individu appellé à respecter la Vie?

Il savait que son sacrifice de la magie divine avait deux utilisation, une bonne et une mauvaise, une curative et une destructrice, jamais il n'aurait pensé utiliser la seconde approche de cette affinité divine, inconsciemment, il s'était focalisé sur le soin et non sur la blessure, car c'est ce qui correspondait le plus à son idée de son existence sur Toril.
Mais le doute qui le tenaillait l'amena à penser que son acte d'aide à l'encontre de Quevven, acte qui lui avait semblé bienveillant au premier abord, avait été ressentit comme maléfique par Oghma, qui le punissait ainsi d'avoir laissé libre une créature ayant fait parlé le mal et la mort.
Tout absorbé par ces questionnements, Ascha n'avait cessé son sort, et alors qu'il allait le faire cesser pour arrêter de faire souffrir Elrin, il vit la magie purgative faire son effet, ressouder les chairs.

Oghma soutenait toujours de manière bienveillante son dévot Aasimar.

Cette première idée dévastatrice fut ainsi balayée en un souffle dans l'esprit du guérisseur, mais malheureusement, la paix de l'esprit ne lui semblait pas accessible pour autant, car si le problème ne venait pas de lui, il paraissait évident qu'il venait du seul autre individu mis en relation avec le sort de soin, c'était Elrin ou ce qui s'était fait appelé Elrin, qui réagissait anormalement à la magie bienfaitrice.

Il devait continuer de faire circuler la magie de ses mains à la plaie, le flux ne devait être interrompu, il n'avait pas le loisir de dépenser beaucoup de ses sorts tôt le matin alors qu'une dure journée les attendait.
Alors même que les spasmes se faisaient plus violents dans ce corps humain, il ne devait s'interrompre.

Jamais Ascha n'aurait pensé que son cerveau serait aussi réactif de si bonne heure, mais la réalité semblait croire en l'inattendu, les idées, raisonnements et conclusions défilaient à toute vitesse dans la tête du serviteur de La Connaissance, toute une foule d'éléments en lien avec ce qui se passait se frayaient un chemin pour faire valoir leur possible véracité, mais il ne savait, encore une fois, qu'en penser.

La persévérance de son acte curatif porta ses fruits, du moins Ascha le crut-il, lorsque le soigné posa sa main sur l'avant-bras du Quêteur de Chants, avant de dévoilé un visage apaisé.
C'est sur cette étrange image que le flux divin s'interrompît entre les deux hommes, Oghma avait soutenu son prêtre jusqu'à remettre Elrin quasiment au mieux de sa forme.

Même si Ascha n'avait plus lieu de tenir ainsi le rôdeur, il ne pouvait éloigner son regard des yeux qui le fixaient de toute leur intensité. Un phénomène dépassant toutes les attentes du guérisseur semblait avoir lieu. Il paraissait y avoir de la reconnaissance dans ce regard, et ce malgré les menaces proférées la veille par le rôdeur devant lui.

La voix qui se fit entendre, sortant tout droit de la bouche du même rôdeur, était bien celle d'Elrin, celle qu'il avait les premiers jours qu'Ascha avait passé en sa compagnie, et non celle plus froide, plus distante qu'il utilisait depuis leur passage en ville.

Entendre les dires qui s'adressaient à lui n'aidèrent en rien le barde à comprendre tout ce qui se passait, encore moins à trouver les réponses aux interrogations qui le tenaillaient depuis quelques temps.
C'était bien Elrin qui s'adressait à lui, ce qui signifiait que la veille, lorsque ce prénom était sortit de la bouche du représentant de l'Assemblée, c'était "celui qui avait pris le dessus", qui lui avait répondu.
Elrin était en danger avec lui même, la supplique ne laissait aucun doute, mais qu'est ce que la Cormyrien pouvait bien faire pour lui apporter son secours autrement que comme il venait de le faire?
Il n'eut pas le temps de ce pencher sur cette question, que le retour des spasmes focalisa toute son attention, le visage d'Elrin changeait à nouveau, en même temps que la violence refaisait surface.

L'agression qui suivit fût inattendue pour l'Aasimar, tant pour son aspect physique que verbale, il se trouva pris au dépourvu par le retour de Dark, dont l'existence semblait de plus en plus possible et plausible pour le barde, bien qu'il ne pouvait trouver de mot pour ce qui arrivait à l'ancien employé du gros marchand.

Essayant de son mieux de ne pas recevoir en plein visage ce coup de poing qui lui était destiné, Ascha fit tout ce qu'il put pour s'éloigner du possédé.

-Lâches-moi! Laisses-moi tranquille, ton corps est guérit de sa blessure, j'ai fait ce que tu m'as demandé!
Il avait prit un ton autoritaire pour cet ordre, il avait déjà réussi à calmer ainsi le ténébreux, à leur insu à tous deux d'ailleurs, peut être qu'il pourrait ainsi se placer hors d'atteinte des poings du rôdeur. Directement après sa tentative de calmer le rôdeur, il enchaina sur une question qui lui brulait les lèvres et qu'il n'aurait peut être plus l'occasion de poser de sitôt, espérant que son ton autoritaire lui apporterais la réponse.
-Et par la Plume d'Oghma, qu'es-tu? Qui es tu?

Pour essayer de me libérer, je ne sais pas trop, attaque non létale? Jets de lutte? Je ne sais pas ce qui correspond vraiment. Tentative d'intimidation sur Elrin/dark.

Pour Branick, la traque en pleine campagne représentait tout se qu'il aimait, tout se pour quoi il avait été formé et entrainé. Les deux heures passées à marcher en avant dans le groupe, à quelques mètres des deux soldats qui n'en menaient pas large pendant la randonnée avec leur attirail sur le dos. D'ailleurs, le rôdeur prenait un plaisir certain à les voir trimer en silence, eux qui s'étaient bien moqué de lui et de sa force. En attendant, c'étaient bien eux et non lui qui souffraient le plus de cette chasse à l'homme un peu hors norme. Et le rôdeur déchu devrait vraiment se faire violence pour ne pas se montrer sarcastique et moqueur à leur égard, sachant qu'il devait les garder pour avoir une chance contre le groupe de cinglés qu'ils poursuivaient.

Mais, ce n'est pas parce que Branick prenait plaisir à se retrouver dans les étendues sauvages et inhabitée, à donner une leçon silencieuse aux deux mercenaires qu'il avait engagé qu'il n'en restait pas moins vigilant. S'il avait pris de l'avance sur les deux soldats, c'était avant tout pour servir d'éclaireur et découvrir de possibles ennuis à venir. Aussi, quand il vit et identifia le hobgobelin, il s'apprêta à donner l'alerte quand un javelot se planta non loin de lui, et qu'un autre trouva le plus court chemin pour s'enfoncer allègrement dans l'épaule de Galdo. Le rôdeur se mit à sourire, voyant enfin une occasion de voir se que valaient les deux grandes gueules et surtout leur montrer se que lui-même valait. Depuis le début, il avait son arc armé à la main et il allait montrer qu'il savait s'en servir. Ayant bien repéré celui qui avait tenté de l'embrocher, le fidèle de Sylvanus étudia rapidement le chemin à parcourir pour être sûr de l'atteindre à l'arc malgré la protection du rocher et surtout en évitant de tomber nez à nez avec le deuxième combattant dont il soupçonnait fortement l'existence sans réussir à le cibler.

Seulement, son regard se posa sur Galdo qui se retrouvait assez mal en point et Branick comprit qu'il devait prendre les choses en main, en tant que chef du groupe. Son seul problème était qu'il n'était pas chef de guerre et qu'il ne se sentait pas réellement prêt et apte à commander deux soldats qui devaient avoir eut dans leur vie des expériences plus périlleuses et terrifiantes que celles-ci.

-Caldo, tu laisses Galdo tranquille et tu essaies de prendre le rocher de l'autre côté, je le prends par la droite, tu le prends par la gauche. Galdo, tu prends la même direction que lui. Et faites attention, il y en a un deuxième alors ne foncez pas comme des andouilles.

Branick se détourna alors des deux soldats et commença à partir sur la droite, se touvant un meilleur coin de tir. Mais il commençait à sentir la sueur couler le long de son front et de sa nuque, la peur et l'inquiétude s'insinuant en lui comme un venin. Il avait confiance en lui mais là, cela dépassait la simple perspective de mourir. Il n'était pas seul, et il devait prendre les bonnes décisions au bon moment pour éviter que cela finisse dans un bain de sang, surtout alimenté par du sang des membres du petit groupe. C'est pour cela qu'il avait prit le risque de parler en commun, pariant sur le fait que les deux créatures gobelines ne le parlaient pas, ou très mal et surtout sur le fait qu'ils trouveraient le deuxième agresseurs et s'en occuperaient à deux.

¤ Sylvanus, donnez moi la force de combattre en votre nom, donnez moi la précision pour les faucher avec mes traits. ¤

Avance de neuf mètres vers la droite du rocher pour trouver un meilleur angle de tir et tire sur le hobgobelin qu'il a détecté.

e souffle haletant par une douleur encore fortement présente, Le ténébreux essayaient tan bien que mal de surpasser l’épreuve. Il n’avait encore jamais ressenti cela, lui qui autrefois ne possédait d’enveloppe charnelle. La douleur si intense lui avait laissé un blanc dans son esprit, qu’il ne pouvait combler, très vite il mit cela sur le compte de la douleur. Laissant le barde tranquille, sans même un regard ni un remerciement, il posa ces mains sur maintenant son ancienne blessure, ne laissant percevoir aucune cicatrice. Elevant une voix mécanique, encore sous le coup du choc.
-(commun) Très bon travaille barde. Je ne pensais pas que les humains pouvaient régénérer leur corps aussi facilement. Je ne savais pas non plus que cela insufflerait également tant de douleur. Mais bon ! S’il fallait en passer par là.

La question d’Ascha laissa un large sourire carnassier se dessiner sur le visage déformé du possédé. Approchant petit à petit sa tête vers celui du barde, pour ne laisser que quelques centimètres d’espaces, il reprit de sa voix caractéristique.
-(commun) oh ! Le petit humain commencerait il à comprendre. Le visage amusé il continua. Tu me demandes qui je suis. Un ricanement sortit de sa bouche. Quelque chose que tu ne peux imaginer. Je me nourris de colère, de souffrance de haine, de désespoir. Je ne suis que ténèbres froids, glaciales. Le ricanement se fit de plus en plus présent. S’écartant du barde, aussi rapidement qu’il s’en était approché, il renfila sa chemise. Posant un regard dédaigneux sur le barde, il reprit.
-(commun) Cette situation m’ennuie. Balayant du revers de la main ces dires, il réajusta son cuir, sur son torse, avant de remettre son manteau de fourrure. Resserrant le cuir qui lui ceintura la taille, servant de fourreau à sa lame courte, il rouvrit la porte de la chambre.
(Commun) je pars maintenant, J’ai assez perdu de temps.

Si ascha ne continu pas le dialogue, Elrin redescend et part en direction des pics. Avec une allure normal.

Le poing en plein visage ne lui fit pas autant d'effet que les paroles lourdes de sens qui en suivirent.
Il s'agissait bien de ce que l'Aasimar avait craint, ils étaient deux dans le corps humain qui se tenait devant lui. Il y avait Elrin, son propriétaire légitime, qui souffrait de l'occupation du second, qui s'exprimait désormais à lui par la parole plutôt que par les poings.
¤C'est déjà ça!¤

Mais ce que ce dernier exprimait était bien plus redoutable encore que tous les raisonnements d'Ascha.
C'est être face à lui était un danger, pour le barde, le groupe, et pour le corps possédé.

Même si la présence d'une entité maléfique, car c'est bien ce qu'elle semblait être, pouvait être un avantage certain pour le groupe pour la traversée des Pics, dans le sens où sans l'aide de cette chose, Elrin n'aurait jamais trouvé la force de rallier l'auberge en si piteux état, la résistance que semblait avoir grâce à elle le corps humain du rôdeur était peut être leur billet pour passer de l'autre côté des montagnes et rejoindre les villes côtières. Même avec ça, Ascha n'osait imaginer ce qu'il en serait du propriétaire légitime après tout ce temps passé à subir le mal causé par le nouvel habitant.

Cette situation dépassait l'entendement de l'aventurier Cormyrien, il avait besoin de temps pour assimiler ces informations, pour réfléchir à ce qui lui était possible de faire pour venir au secours du possédé.
Pour cela il devait s'éloigner de celui qui lai avait amené autant de matière pour utiliser de ses connaissances.

Sans avoir besoin de se justifier pour quitter la présence du ténébreux, celui ci se défilait de son côté, sans réellement attendre de réponse de la part de l'Aasimar.
Ca tombait bien, Ascha, n'était pas en mesure actuellement de s'adresser à lui à voix haute.

Le regardant se ré-habiller, puis se diriger vers la sortie de la pièce, Ascha essayait de se passer en revue toutes les informations qu'il aurait put lire ou entendre concernant pareille situation ou pareille créature. Il avait besoin de se baser sur des fais avérés pour aller plus loin dans son raisonnement et chercher ainsi une manière d'aider le prisonnier de son propre corps, Elrin.

Tout à ses recherches de souvenirs, il se releva à son tour pour rejoindre les autres dans la salle de l'auberge. Encore sonné par la situation, et surement aussi par le coup de poing.

Lutin l'y accueillait, tout heureux, rassasié par l'os que lui avait donné l'aubergiste semblait-il. Distrait, Ascha se contenta de lui gratouiller machinalement la tête, alors que l'animal semblait attendre d'avantage de caresses.
-Ne t'inquiètes pas, je te la retrouverais bientôt ton Enola.
¤Notre Enola.¤

Voyant que l'heure du départ était arrivée et que tous étaient rassemblés au rez-de-chaussée de l'auberge, Ascha prit son paquetage, prêt à y aller.
Alors qu'il retournait remercier encore l'aubergiste d'avoir mis ainsi à dispositions ces affaires chaudes, et lui régler par le fait ce qu'il lui devait, supposant que ses compagnons de route s'étaient déjà occupés de leurs parts, un déclic se produisit dans la tête de l'Aasimar, certaines paroles lancées innocemment par l'un ou l'autre des semeurs de mort de Naskell, concernant le fait que du monde serait surement envoyé à leur trousse suit au vol des chevaux, et cela il l'ignorait au meurtre de l'enfant. Cette information avait une bonne raison de revenir à ce moment précis au devant des pensées d'Ascha, ils allaient se remettre en route et quiconque les suivait serait forcé de passer par ici, et alors que le barde cherchait un moyen de venir en aide à Elrin, il voyait ici l'opportunité de guider cette aide jusqu'à eux.

Fort de l'idée qui germait dans ses pensées, il attendit que tous ses compagnons soient sortis pour demander à l'aubergiste s'il possédait un bout de papier sur lequel il pourrait écrire un message.
Espérant que celui ci puisse lui apporter ce qu'il désirait, Ascha posa son sac sur une table, il en sortit sa plume et son encre, ainsi qu'un parchemin, au cas où il n'y aurait que ça comme support d'écriture.
Ca lui faisait mal au ventre de gâcher ainsi une si belle feuille, support de ses écrits futurs, mais la situation le nécessitait. Au besoin il écrirait son message dans un coin et découperait le reste du parchemin pour le réutiliser de cette manière plus tard.

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Je ne sais si ce message aura une utilité.
Je suis Ascha, un barde passé récemment à Naskell,
il semblerait que certains de mes compagnons de route aient commit des délits dans la ville, il est malheureux que je compte la dessus, mais j'espère que quelqu'un nous cherche pour faire parler la justice.
Un de ces compagnons court un grave danger, il s'agit d'un humain qui s'est retrouvé possédé par une chose malveillante.
Je cherche tous les moyens possibles de lui porter secours, mais j'ai besoin d'aide.

Nous partons traverser les Pics Brumeux, j'essayerai de laisser d'autres messages.

Ascha.

Il avait écris plus qu'il ne le comptait à la base, et le temps le pressait, les autres partaient surement là dehors, et il ne voulait pas qu'ils le voient laisser ainsi des miettes de pain à leurs éventuels poursuivants.
Replaçant ses affaires d'écriture dans son sac, il prit la monnaie qu'il devait à l'aubergiste.
-Tenez, pour le manteau et la nourriture. Ascha lui tendit la somme indiquée, puis s'empressa de lui tendre également le bout de papier.
-Si des personnes arrivent de Naskell dans les jours à venir, vous pourriez leur transmettre ceci s'il vous plait.

Puis il sortit de l'auberge, prêt à affronter le froid, le vent, la traversée, ses compagnons aux humeurs changeantes, et surtout prêt à se replonger dans ses recherches d'informations sur ce qui habitait Elrin.

Connaissances mystères, religions, savoir bardique, enfin tout ce que Ascha pourrait se rappeler au sujet de ce qui arrivait à Elrin.

Branick

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Round 1
Caldo et Galdo se déplacent.
Caldo et Galdo se mettent en défense totale.
Branick se déplace.
Branick, jet d’attaque : 3(d20)+5 = 8 contre Hobgobelin 2, CA : 15 < Echec >
Hobgobelin2 charge : 17(d20)+2+2(charge) = 21 contre Branick, CA : 17 < Réussite >
Jet de dégâts : 3(d8)+1 = 4
Branick, reste 4 PdV.
Hobgobelin1 charge : 12(d20)+2+2(charge) = 16 contre Caldo, CA : 14+4(défense totale) = 18 < Echec >

Round 2
Caldo, pas de placement vers l’arrière.
Caldo, jet d’attaque : 12(d20)+3 = 15 contre Hobgobelin 1, CA : 15-2(charge) = 13 < Réussite >
Jet de dégâts : 7(d10)+2 = 9
Hobgobelin 1 est mort.
Galdo se déplace vers Branick.
Galdo se met en réception de charge.
Branick lâche son arc.
Branick dégaine son épée longue et active esquive.
Branick jet d’attaque : 1(d20) < Echec automatique >
Branick lâche son épée.
Hobgobelin 2, jet d’attaque : 3(d20)+2 = 5 contre Branick, CA : 17+1(esquive) = 18 < Echec >

Round 3
Caldo, charge : 12(d20)+3+2(charge) = 17 contre Hobegobelin 2, CA : 15 < Réussite >
Jet de dégâts : 7(d10)+2 = 9
Hobgobelin 2 est mort.

Le groupe trouve sept pièces d’or.
Chaque membre du groupe gagne 100 PX.

Se déplaçant dans la pleine, le rôdeur vit la deuxième créature qui avait lancé sa vicieuse javeline, à peine dissimulé par le rocher derrière lequel il se tenait. Aussi Branick lâcha la corde de son arc laissant partir la flèche qu’il avait encochée dans les nuages à des mètres de la tête de l’heureux hobgobelin qui en profita pour se ruer sur lui, rouvrant une blessure qui n’était pas si vieille que ça.

Les deux hommes, avec leurs armures se déplaçaient bien plus longtemps que lui, mais ils étaient trop abasourdis pour faire autre chose que d’obéir à leur employeur. Caldo se mit devant son compagnon d’arme blessé pour le couvrir, ce qu’il fit à merveille en parant l’attaque de l’autre hobgobelin qui s’était précipité sur eux.

D’ailleurs ce dernier ne fit pas long feu. Un pas en arrière de la part du garde, un mouvement de hanche sec et l’hideux adversaire se retrouva soudain plus désirable, à en juger par la tête qui roulait quelques mètres plus loin dans les hautes herbes. Les deux mercenaires se regardèrent un instant étonné, pensant que les enseignements de Ronan n’avait pour but que de les ennuyer, mais finalement ils étaient devenu forts !

Galdo fier de la réussite de son ami s’avança pour aider Branick, qui lâcha son arc, puis son épée longue, tactique qu’il ne parvint pas à comprendre. Rendait-il les armes ? Essayait-il de le faire mourir de rire ? En tout cas malgré ses idioties c’est avec aisance que le rôdeur esquiva le coup qui lui était destiné. Caldo galvanisé par sa victoire sur son premier adversaire, mit sa propre sécurité sur le coté, courant hallebarde devant vers le dernier de leurs agresseurs, qu’il empala. La pointe de son arme entra dans les chairs comme dans du beurre et sa victime ne tarda pas à s’effondrer après un hoquet de douleur, le sang lui coulant de la bouche.

Les deux compères ne tardèrent pas à faire les poches de ses bandits de grands chemins qui avaient été bien trop idiots d’attaquer alors qu’ils étaient en infériorité numérique. Ils comptèrent sept pièces d’or. Galdo, grimaçant à cause de sa blessure, proposa de lui-même deux pièces par personne et une supplémentaire pour Caldo qui avait occis leurs deux adversaires, bien que ce dernier grisé par ses victoires, un sourire béat sur le visage, avait d’autres intérêts que de simples pièces d’or. Il était un vrai guerrier à présent.

Ascha

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Ascha prend 1(d4)+2 = 3 dégâts non-létaux.
Ascha, jet de connaissance (religion) : 19(d20)+3 = 22 contre DD 35 < Echec >
Ascha, jet de connaissance (mystères) : 13(d20)+3 = 16 contre DD 35 < Echec >
Ascha, jet de savoir bardique : 18(d20)+7 = 25 contre DD 35 < Echec >

Ce qui se passa entre le rôdeur et le barde dans la chambre était destiné à rester inconnu de tous, bien que certains étaient sûrs d’avoir entendu des cris. Avec un coup de poing dans la mâchoire en guise de remerciement le possédé s’en était allé tandis que le barde, le goût métallique du sang dans la bouche énonçant un saignement de gencive bénin, réfléchissait sur ce qu'il s’était passé.

Mais son dieu ne lui fut d’aucune aide cette fois-ci. Impossible de ce souvenir quoi que ce soit dans les annales qu’il avait put parcourir et pour cause, Elrin était bel et bien un cas unique. Cependant il réalisa une chose. La marque dans le cou de l’Illuskien, la fraicheur qu’elle dégageait, cela n’avait rien d’humain. Elle exhalait aura de magie noire comme les tréfonds de l’âme du ténébreux qui habitait le pauvre humain. C’était une blessure qui avait nécrosé les tissus, mais ces derniers plutôt que de pourrir concevraient un semblant de vie... ou plutôt de non-mort.

Elrin, Quevven, Talvrae, Talice

Talvrae comme à son habitude était taciturne, tandis que son acolyte lui semblait plus calme sachant pertinemment que tout comportement idiot risquait de raccourcir sa vie, car même les plus fiers drows savaient que par moment il fallait se faire petit le temps de trouver une ouverture. Talice accueilli son partenaire de la même façon que d’habitude, un regard hautain, légèrement mauvais. Lançant une petite pique à l’égard des cris qu’elle avait entendu, demandant même si le barde était encore de ce monde ou non. Elle fut superbement ignorée par le rôdeur trop pressé de mettre les voiles, se dirigeant vers son cheval dans l’écurie. Décidant de le suivre les trois se mirent en branle, suivant le pas décidé d’Elrin.

Ascha

Le barde descendit les escaliers au même moment ou ses compagnons quittaient l’auberge. Lutin lui fit la fête, puis s’en alla trottinant vers son os mâchouillé qui reprit dans sa gueule. Il paradait fièrement avec ce trophée comme si c’était lui-même qui était venu à bout de la créature dont il provenait. Pendant ce temps le tavernier accéda à la requête du barde qui demandait un morceau de papier. Il fit même mieux en lui proposant un carnet de bord déjà utilisé certes mais dont les pages déjà utilisées avaient été grossièrement arrachées. Ca et là, il pouvait apercevoir ce qu’il pensait être des lettres d’un langage inconnu, mais sans les feuillets manquant, le message ne saurait être déchiffré.

- Les aventuriers de passage oublient des choses bien étranges par moment lui confia l’homme. "Je vous donne ce bouquin que j’ai trouvé en rangeant l’une de mes chambres. Malheureusement les passages manuscrits avaient déjà été enlevés. Si bien que la chose ne m’est d’aucune utilité. Il est donc à vous, je vous le donne. Je n’ai même pas su reconnaître se langage mais il faut dire que je ne suis qu’un marchand. Vous le pourrez peut-être, vous."

Laissant son examen à plus tard, le barde griffonna son message sur une demi-page du carnet qu’il avait maintenant en sa possession. Il la déchira sans problèmes et la tendit au tavernier qui la glissa dans son tablier en hochant la tête l’air compréhensif. Lorsque se dernier sorti de l’auberge, le vent froid lui cingla le visage, engourdissant sa mâchoire endolorie. Du coté de l’écurie, à cheval Talice l’attendait, le même sourire sur le visage, Quevven et Talvrae à pied, à ses cotés.

- Encore en vie, à ce que je vois, lui lança-t-elle, sans laisser la possibilité à quelconque réplique. Chose chez la roublarde qui ne surprenait plus personne.

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Le livre contient 119,5 pages sur les 150 normales.

Quand le dernier hobgobelin fut terrassé, le rôdeur déchu poussa un profond soupir de soulagement. Une fois de plus, il avait vu passer la mort de prêt et il se maudit intérieurement pour sa stupidité. Il ne comprenait pas pourquoi il avait lâché son épée peu après l'avoir dégainé mais il s'estimait chanceux d'avoir pu esquiver un coup sûrement mortel grâce à sa seule agilité. Mais se qui l'énervait le plus, c'était le fait que les deux combattants venaient de lui montrer qu'ils lui étaient finalement indispensable s'il souhaitait mener sa quête à bien. Maugréant contre les hobgobelins morts et les deux soldats, Branick s'approcha d'eux, les félicitant pour leur talents martiaux et il reçut les deux pièces d'or sans rien dire. Il y avait au moins un avantage, il possédait entre ses mains de quoi les payer pour trois jours de suite.

-Messieurs je vous félicite encore pour vos prouesses martiales, mais mieux vaut ne pas rester là, d'autres pourraient arriver. Reprenons la route.

Mais, avant de partir, il retourna un peu sur ses pas et sortit du sol la javeline qui avait du lui être destinée mais qui s'étaient plantée dans le sol. Soupesant l'arme, faisant quelques passes d'arme avec, il sourit et décida de la garder.

- Messieurs, si vous voulez rester ici pour dormir, dites le. Mais personnellement, je ne vous le conseille pas.

Seulement, sa blessure le tirait et le faisait grimacer de douleur. Et il savait qu'il avait besoin de soin et de repos pour être au sommet de sa forme et que donc, finalement, se reposer ici n'était aps forcément une mauvaise idée, même s'ils risquaient d'autres visites.

Continue de marcher si les deux soldats le veuillent, sinon prends le premier tour de garde.

Ascha remercia l'aubergiste pour le carnet, c'était bien plus qu'il n'aurait put l'espérer, il avait maintenant de quoi laisser de messages réguliers, dans l'espoir où la garde de Naskell avait réagit comme le supposait le barde.

Le message griffonné il le sépara du reste du carnet, qu'il rangea avec son matériel d'écriture dans son sac, lequel fut prestement remis sur son dos tandis que le bout de papier prenait place dans les mains de l'aubergiste.
-Au revoir, merci bien pour votre accueil.

Sur ce il prit la direction de la porte, tapotant sur sa cuisse en appelant Lutin afin qu'il aille également prendre l'air, l'os encore dans la gueule, déjà bien entamé par l'appétit vorace de l'animal.

Il fut rapidement aux côtés du groupe, où il fut accueilli par une pique de l'humaine.
¤Tu ne te doutes surement pas à quel point ta remarque est pertinente...¤
Car de ça Ascha était bien convaincu, même s'il ne s'était rien rappelé d'un cas semblable à ce qui arrivait à Elrin, c'était une chose malveillante qui en habitait le corps. Cette présence mettait donc le groupe plus en danger encore que ce à quoi s'était attendu le Cormyrien par rapport à la traversée des Pics Brumeux.
Mais il garda ses pensées pour lui, laissant un vide répondre à Talice, elle allait peut être s'y habituer à force.

Cet arrêt à l'auberge avait apporté deux certitudes au barde, une bonne et une mauvaise, la bonne venait du fait qu'ils étaient mieux équipés que jamais pour la traversée, maintenant ils allaient être moins sensibles au froid qui sévissait dans les environs, et c'était une bonne chose.
La seconde, nettement moins réjouissante venait du fait qu'ils avaient d'avantage de certitudes sur les dangers qui les attendaient.
Le danger planant au sein de leur groupe lié à la présence du possédé était presque relégué au second plan, après les risques de rencontres avec les brigands qui avaient choisi les Pics comme terrain de chasse.

Voyant qu'Elrin, ou la chose qui en occupait le corps, n'était pas parti loin devant ils restaient à cinq aventuriers pour traverser, peut être que le nombre inciterait la mauvaise graine du coin à rester à distance.
Dans le cas contraire, au moins Dark aurait de quoi s'occuper s'il tenait tant à déverser sa cruauté sur quelqu'un.
Dans le cas ou ils auraient à combattre, ils allaient devoir mettre au point une quelconque stratégie pour gagner en efficacité, mais ils auraient tout le temps d'en discuter en avançant.

Pour le moment, les autres semblaient l'attendre, il prit donc la parole pour essayer de mettre le groupe en marche.
-Je pense que nous pouvons y aller, non? Si nous voulons avancer le plus possible aujourd'hui...
Et tandis qu'ils se mettaient à marcher ses préoccupations lui occupaient l'esprit à nouveau.
Ascha savait bien qu'à moins que le possédé en dise d'avantage sur son sujet ou que lui même ne trouve des écrits relatant des situations de ce genre, il n'en saurait pas plus.

Il se contenta donc d'en revenir à sa précédente pensée, celle liée aux éventuelles altercations à venir.
Se décidant à aborder le sujet à voix haute pour obtenir les avis et suggestions des autres, il rompit le silence après quelques minutes de marche.
-D'après l'aubergiste, nous risquons de mauvaises rencontres avant d'arriver de l'autre côté des Pics, et si nous en restons à voyager ensembles, peut être devrions nous essayer de mettre au point une stratégie de défense, au besoin.
Avant d'avoir de réelle réponse, il enchaîna.
-Personnellement le combat n'est pas mon fort, mais je ne suis pas sur que nous puissions éviter une attaque en cas de mauvaise rencontre. Au besoin je pourrais utiliser mon arc, mais ce serait à peu près tout.
Il savait que pour les drows, ils seraient plus à l'aise à distance comme lui, en tout cas il était certain de ça pour Talvrae, Quevven quand à lui pourrait remettre la main sur son arbalète pour défendre le groupe. De ce que le barde avait vu des possessions de ce dernier, il n'était pas équipé pour le combat rapproché.

Espérant que les humains soient plus à l'aise qu'eux dans la proximité, il attendit leurs interventions tout en avançant vers les Pics, la Côte des Epées, Melkinnvar, et Enola.

Branick, aux alentours de 20h.

L’adrénaline du combat et la joie de la victoire fit que les deux compères, même si l’un avait été sérieusement amoché suivirent Branick sans trop ronchonner. D’autant que le vent frais qui peu à peu soufflait laissait à pensée une chute des températures pendant la nuit qui iraient surement en dessous de zéro. Et malheureusement si nul abri ne se présentait à eux et si ces derniers pour dormir n’avaient nulles couvertures pour se réchauffer, alors c’est le froid qui surement mais lentement ferait cesser de battre les cœurs des trois hommes. Et en particulier ceux qui par le combat avait été amochés. Les trois compères marchèrent ainsi pendant deux bonnes heures quand la fatigue les rattrapa. Ils s’arrêtèrent, jetant des regards alentours afin de trouver l’existence d’une quelconque source de lumière, mais nulle ne se dessinait dans quelconque direction que ce soit. Pis encore, la nuit d’encre qui était tombée ne leur offrait plus aucuns repères. Alors dans la pénombre les yeux inquiets des deux mercenaires se tournèrent vers le banni de Thuldae dont seule la silhouette se dégageait lorsque la lune l’éclairait de sa clarté avant de disparaitre de nouveau derrière d’épais nuages. Même ses fiers à bras se sentaient perdu maintenant.

- Qu’est ce qu’on fait chef ? Z’avez des torches ou quoi que ce soit pour faire un feu ? Avancer plus longtemps risquerait de nous faire perdre du temps si nous nous égarions… Sans parler des créatures sauvages dont les yeux sont habitués à l’obscurité. Nous risquons gros à continuer plus longtemps.

Ascha Cheynn, Elrin, Quevven, Talice, Talvrae

- Nous savons tous ici que le combat n’est pas votre fort, lança Talice à Ascha. Fière de sa répartie la roublarde se tut laissant au barde le temps de méditer quant à ses propos. Un rictus toujours sur les lèvres elle ajouta, "Nous nous sommes tous vu à l’œuvre dans les souterrains et il est évident que notre compagnie à plus de chance de survivre en tenant ses ennemis à distance respectable plus qu’en les combattants à l’épée. La seule personne dont nous ignorons les véritables talents se révèle être l’animal de compagnie que vous nous avez ramené de Nashkel." Elle désigna le drow déguisé du menton. Celui-ci, siffla et en aurait bien débattu avec la femme s’il avait été pourvu de ses lames, mais tel n’était pas le cas. Aussi se dernier ce fit comme réflexion qu’un jour elle paierait pour le venin qu’elle crachait sans cesse.

- Et encore, poursuivit-elle, il s’est fait avoir comme le premier des idiots par les gardes impotents de cette ville. Toujours est-il, mon cher barde, elle utilisa pour parler de l’aasimar un ton faussement dévot, "que je ne vous veux pas surveillant mes arrières. Une flèche dans le dos est si rapidement arrivée lorsqu’une arme est en possession d’un homme maladroit... Cependant je ne pense pas qu’évoluer dans une faction groupée ou chacun à sa place nous soit bénéfique, nous perdrions en réactivité. Si vous voulez mon avis, la prudence et la discrétion nous éviteraient bien des ennuis. Mais pour cela nous devrions abandonner nos bêtes et assumer le fait que Melkinnvar prendrait encore plus d’avance qu’il n’en a déjà... Le dilemme se pose donc ainsi. Sommes-nous prêt à négliger notre sécurité pour rattraper ce porc, que à ce que cela mette notre vie en jeu ?"

Faisant piétiner son cheval, une fois n'est pas coutume, la roublarde attendait les réponses du rôdeur car il était le seul à ne s'être encore exprimé pour le moment. Elle négligeait sciemment les drows qui à ses yeux étaient loin d'égaler en prestige ce que le commun disait d'eux.

Lorsque les deux soldats devenus mercenaires s'arrêtèrent afin de lui dire leur fatigue et lui demander s'il avait de quoi faire un feu, le rôdeur déchu rougit et se rappela qu'il avait eut l'intention d'acheter tout cela en ville, mais se qui lui était arrivé lui avait complètement fait oublier ces achats importants . Il se maudissait de son oubli, mais pour sa part, en gardant ses habits et en s'enroulant dans sa cape, il n'aurait pas froid, ou pas beaucoup. en plus, il était habitué à dormir dans la nature quelques soient les conditions alors il souriait en voyant que son instinct de survie allait de nouveau être très demandé.

Mais en se retournant, Branick n'apercevait que les silhouettes indistinctes de ses deux compagnons d'armes, mais il connaissait suffisament leur état respectifs, sans parler du sien, pour savoir qu'ils avaient tous besoin de repos. Mais ils ne pouvaient pas s'arrêter car comme l'avait rappelé l'un d'eux, les créatures habituées aux ténèbres pourraient profiter de leur faiblesse et de leur manque de lumière. De plus, sans couvertures, ils risquaient de mourir de froid car celui-ci pouvait être assez mordant. Le rôdeur regarda autour de lui essayant de chercher un abri quelque part, pour qu'ils puissent s'arrêter. Puis, en levant la tête, il vit la lune et un nouveau sourire illumina son visage fermé et grave.

- Attendez, je réfléchis !

Branick regardait attentivement le ciel, les yeux braqués sur la lune puis sur les quelques étoiles qu'ils pouvait voir malgré le temps. A défaut de lumière ou de boussole, il préférait une fois de plus s'en référer à Séluné pour trouver le nord, et par là même, savoir s'ils suivaient bien la route de l'est, vers les montagnes. Seulement, son regard fut également attiré par le ballet céleste et il eut quelques difficultés à revenir dans le présent, mais quand il le fit, ses yeux balayèrent de nouveau le ciel. Puis, il se concentra sur se qu'il se passait autour de lui, sachant se qu'il espérait trouver.

¤ Sylvanus, aides moi et guide moi vers un abri. ¤

Détection pour savoir s'il y a des ennemis aux alentours ( il essaye de les contourner ou les combat si ce n'est pas possible autrement ) ainsi qu'un abri ( va à l'abri et y loges ses soldats fatigués, prenant le premier tiers de garde ) et connaissance de la nature pour retrouver le nord en s'aidant de la lune et des quelques étoiles ( afin de trouver l'est par ce moyen ).

¤Les souterrains¤ Amaranthe, Xeal et Lucius étaient déjà loin. Une fois de plus l'Aasimar eut une pensée pour ce dernier, s'en remettait-il, perdu dans la solitude de la citadelle dévastée? Le temps apaise bien des maux, il était à espérer que ce soit le cas pour cet ancien compagnon Cormyrien.

Malgré l'incertitude des jours à venir Ascha planifiait quelques projets dans sa tête pour son devenir une fois Melkinnvar retrouvé.
Dès qu'il aurait retrouvé sa protégée, le Servant d'Oghma s'assurerai d'avoir son lot de réponse de ce triste individu, puis il reprendrait la route avec la fillette sous son aile.

Les projets qu'il avait pour elle seraient laborieux à réaliser, surtout maintenant que le seule personne de sa connaissance, autre qu'Enola elle même, à avoir des informations sur la fillette avat été Aeldorn, trépassé lors de l'attaque gobeline, Ascha devrait s'y prendre autrement pour retrouver les traces d'une éventuelle famille de l'enfant.
Il restait la possibilité de retourner en plein cœur des Arpents et de prier Tymora la Souriante qu'elle mette une fois de plus le barde sur la piste du convoi réduit à néant par le gobelours et ses suivants.
Mais plutôt que de se tourner vers la chance, Ascha préfererait suivre la piste de la Connaissance, avec le soutien de son dieu, en retournant auprès du dévôt de Tyr, il trouverait peut être des indices dans les restes de la bibliothèque. Cela aurait le réel avantage de lui permettre de prendre des nouvelles de son ami.

Bien sur il y avait toujours la possibilité que le poursuivi en sache un peu lui aussi sur l'enfant, sinon pourquoi l'aurait-il prise avec lui.

S'il parvenait à rapprocher l'enfant d'une famille qui saurait prendre soin d'elle et de son compagnon à quatre pattes, il serait libre de ses mouvements à nouveau, et pourrait rallier Lunargent et l'Assemblée pour apporter son aide à la bonne marche de cette association de savants.

Si par contre la fillette en venait à rester seule, il espérait pouvoir la prendre sous sa tutelle, si elle l'acceptait.
L'éventualité de l'amener avec lui chez les magiciens n'était pas à exclure, elle pourrait aider à recopier des textes anciens ou autre travail sans danger que pouvaient offrir les locaux de l'Assemblée.
Si elle savait lire et écrire bien sur, quoique dans le cas contraire, le trajet de retour serait bien assez long pour lui apprendre les rudiments du métier de copiste.

Mais pour mener à bien ces projets, il fallait retrouver Enola pour cela il fallait mettre la main sur le gros marchand, avant cela, il fallait traverser les Pics, et donc avant encore, il fallait se décider sur la marche à suivre pour ladite traversée.

Revenant donc au charmant discours de la roublarde qui avait au moins eu l'avantage de tourner son esprit vers des choses plus intéressantes que ses perpétuelles remarques venimeuses, il se raccrocha à la fin de ses dires, et à l'éventuelle séparation qui pourrait découler de la décision commune des deux cavaliers.

Bien qu'en y réfléchissant, l'idée d'être séparé de Talice, Elrin et leurs mauvais fonds pour quelques temps aurait de quoi ravir n'importe quel individu stable mentalement dans des circonstances de vie ordinaire, dans le cas présent ce furent les désavantages qui prirent le dessus dans l'esprit du Quêteur de Chants.
Non pas que celui ci fût instable mentalement, mais plutôt que la situation exigeait de faire l'impasse sur ses réactions premières et de dépasser les préjugés que le couple d'humains inséraient naturellement dans chaque esprit.

Il était ironique pour Ascha de relever que Talice et Elrin le perturbaient d'avantage que Talvrae et Quevven.

Mais si les humains continuaient maintenant à cheval, il serait encore plus ardu pour les saltimbanques de la veillée passée de passer les Pics et de s'en sortir vivant en cas de combat.
Une fois de l'autre côté des montagnes, il paraissait évident que les cavaliers n'allaient pas plus les attendre, et donc que la piste de Melkinnvar se refroidirait en même temps que passeraient les humains, qui l'avaient encore montré en ville, d'après leur dires, ne laissaient pas de spectateurs de leur passage.

Outre cette difficulté, il était évident qu'ils ne l'attendraient pas pour aller à la rencontre du marchand une fois sa position trouvée, et donc qu'Ascha ne serait pas présent pour obtenir les réponses qui l'intéressaient.
Sans être certain des attentes des humains, concernant le sort de Melkinnvar, il y avait tout à croire que seul un gros cadavre attendrait Ascha à l'arrivée.

Il ne fallait donc pas que les humains s'en aillent seuls, de ça le barde en avait la conviction.
Mais comment les retenir alors que la question de leur devenir étaient sortie de la bouche de Talice dans le seul but de rejoindre les oreilles d'Elrin?

-A deux si vous êtes repérés, à cheval ou non, vous serez une invitation directe aux brigands de passer à l'acte.
Enfin ce n'est que mon avis.

-Une fois dans les contrées Amniennes, la trace du marchand devrait être plus facile à suivre, plus de monde pourrait l'avoir vu passer. Et donc même si nous prenons du retard, la piste ne devrait pas disparaître.

Pour la suite de ses pensées, Ascha préféra tailler dans le vif plutôt que de tourner autour du pot. Il était clair que pour sa propre sécurité il fallait qu'ils restent tous ensemble. Preuve d'égoïsme? Gage de sécurité? Chacun pouvait interpréter comme il le souhaitait, ça importait peu au barde.

-Et je me répète je le sais, mais cinq individus, que vous soyez à cheval ou non, avec nous à pied ça n'y changerait rien, ça intéresserait surement moins les bandits habitants ces Pics, qui s'intéresserait à des voyageurs à aussi piètre allure, qui pourraient passer pour des pauvres gens n'ayant même pas de quoi se payer les mercenaires qui logent généralement dans l'auberge.

-Que ce soit pour le coup du nombre ou de l'allure, en restant ensemble on devrait passer plus facilement les dangers qui nous attendent.

Espérant que son plaidoyer aurait l'effet voulu, il attendu les réponses des divers aventuriers en présence.