Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> A la poursuite de Melkinnvar le Mystérieux, La chasse à l'homme commence...
écrit le : Jeudi 15 Octobre 2009 à 23h23 par Callie Glazebille
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Branick
Vers 15h45.

Le banni avait posé ses questions tout justes après être sorti du bureau du chef de la garde. Les deux hommes le regardèrent, les bras croisés. On ne pouvait pas dire qu’ils dominaient le rôdeur de toute leur taille étant donné qu’ils avaient une carrure relativement similaire. Mais les paroles de leur employeur firent naître un sourire sarcastique sur leurs visages respectifs.

L’un faisait dans le mettre soixante-quinze tandis que l’autre dépassait Branick d’un d’une demi-douzaine de centimètres. Leurs visages étaient anguleux, leurs pommettes saillantes. Leurs cheveux étaient coupés cours sur les cotés, le dessus était légèrement plus long que le reste et ils étaient d’un noir corbeau.

Cependant malgré leur dégaine plutôt similaire et le même air roublard qu’ils arboraient, ils ne semblaient pas frères pour autant. Le plus grand prit la parole tandis que le second approuvait d’un sourire qui s’élargissait de plus en plus.


- Tu nous pas payé pour penser mais pour agir. Parce que tes petits bras n’étaient pas suffisant larges pour venir à bouts de ses criminels. En te suivant d’ailleurs, nous ne sommes plus des membres de la garde. Ça n’est plus Ronan qui nous paye, mais toi. L’autre renchérit. "Bien dit Caldo."

Pour clore le débat Ronan se leva et intima ses anciens employés et ce fichu rôdeur à quitter sa caserne. Et s’il ne s’exécutait pas, il passerait une nuit en prison. Aussi, encore plus ronchon, Branick se retrouvait dans les rues de Nashkel, accompagné de Caldo et Galdo.


Elrin
Vers 21h30.

Elrin, intimidation : 13(d20)-1 = 12 contre Ascha, jet opposé : 16(d20)+2+3 = 21 < Echec >
Ascha n’est pas intimidé.

Il s’en était allé quérir le tavernier sans même attendre de réponse de la part du céleste. De toute façon, Ascha n’avait prononcé mot. Dark était persuadé que s’il n’avait rien dit c’était que ses menaces avaient porté leurs fruits. Mais finalement son silence était plutôt du au fait qu’il savait que quoi qu’il dirait, le ténébreux rejetterait tout en bloc. Aussi pertinents soient ses propos. Le tavernier lui, écouta attentivement les requêtes du rôdeur. Hochant la tête pour chacune des indications.

- Je vous prépare ca pour demain. Par contre... Mon auberge n’est pas une armurerie... De toute façon vous trouverez surement de quoi vous équiper pendant la traversée. Si vous voyez ce que je veux dire. Il fit une pose puis alla chercher une clef. Celle-ci était en acier et arborait le chiffre treize sur sa hampe. Voici la clef de votre chambre. Elle se trouve sur votre droite après avoir monté l’escalier.

Elrin s’en alla alors à la recherche de l'endroit ou il allait dormir. Le premier étage de l’auberge était composé d’un long couloir donnant sur de nombreuses pièces. Ces dernières, au vu de l’espacement entre chaque portes, se révélaient exigües. Impression qui se confirma lorsque le possédé entra dans sa chambre. Celle-ci n’avait de place que pour un lit dans la longueur et un peu de place pour se tenir debout à coté. Après avoir verrouillé la porte, le rôdeur s’offrit un repos bien mérité.


Elrin regagne : 2(niveau)+2(??) = 4 points de vie.

Ascha, Talvrae, Quevven.
Juste après le départ d'Elrin.

Ascha, jet de représentation (Lyre) : 8(d20)+9 = 17 contre Aubergiste, jet de volonté : 12(d20)+ ?? = ?? < Echec >
Aubergiste n’est pas fasciné.

Talvrae, jet de représentation (Chant) : 6(d20)+9 = 15 contre Aubergiste, jet de volonté : 12(d20)+ ?? = ?? < Echec >

L’aubergiste n’est pas fasciné.

Quevven, jet de représentation (Danse) : 18(d20)+3 = 21

Quevven danse superbement.


Décidément, le tavernier était sollicité cette soirée et on peut dire que ses yeux s’écarquillèrent lorsque l’aasimar décrivit sa compagnie comme un groupe de troubadours itinérant. Ce qui était vrai pour deux d’entre eux. Cependant il ne put répondre que par la négative aux questions qu’Ascha lui posa.

- Je suis désolé, monsieur l’artiste. Mais non, plus un mercenaire ici et ma réponse est similaire pour ce qui est des montures. Les seuls chevaux dont nous nous occupons sont ceux des clients. Et ma foi, peut d’entre eux ont un cheval. Si vous voulez leur acheter libre à vous de marchander. Mais ce genre de monture coûte cher et ceux encore plus lorsque vous êtes dans l’urgence et dans le besoin. Les gens gagnent leur vie en se nourrissant du malheur des autres. Il repoussa ensuite les pièces qu’Ascha lui tendait. "Par contre, pour ce qui est de la nuit, on peut s’arranger. Un petit spectacle et vous passerez la nuit aux frais de la maison. Pour les mentaux nous aviserons, mais votre taille n’est pas un problème croyez m’en."

Bien que fatigué, le barde accepta, il expliqua quelques instants à ses deux compères ce qu’ils devaient faire. Talvrae accepta, quoique lasse. Quevven, opposa un peu de résistance, mais après tout, il n’avait plus rien. C’était le barde qui avait ses affaires. Ils s’installèrent, chacun ayant défini son rôle au préalable.

Les doigts de l’aasimar, quoi qu’endoloris par la marche n’eurent aucun mal à se frayer un chemin sur les cordes de sa lyre. Les premières notes furent hasardeuses, mais bien vite le naturel revient au galop faisant profiter à l’assemblé d’une mélodie plutôt banale mais bien jouée. La drow, elle, usa de sa voix, quoi qu’un peu érayée par le voyage, le résultat fut tout à fait convenable, bien que ses formes eurent un rôle non négligeable dans cette affaire. Le plus surprenant vint de la danse du roublard se mariant parfaitement à la musique, comme s’il l’avait connu depuis toujours, son costume destiné à caché ses traits rajoutant encore de la beauté dans ses arabesques.

Au vu du sourire satisfait du tenancier, les trois acolytes avaient gagné le droit de loger ici sans rien avoir à débourser. Il leur confia une unique clef sur la quelle le nombre vingt-trois était écrit. Cette chambre se trouvait dans le grenier de l’auberge. Elle était plutôt grande, quoique basse de plafond, ce qui gêna fortement Ascha, qui devait avancer la tête baissée. Dans celles-ci, deux lits simples et un tapis. Ainsi que quelques couvertures. Talvrae sauta sans mot dire sur le premier des sommiers. Laissant le choix aux deux hommes la liberté de se disputer celui qui restait.


Ascha, Talvrae, Quevven, Elrin, Talice
Le lendemain.

A l’aube, le coq chanta et l’aubergiste vint frapper aux portes de chacun de trois cout discrets quoique suffisant pour éveiller les aventuriers. Dehors, la rosée avait gelée sur l’herbe et l’air s’annonçait bien plus froid que la veille.



Le Manuel ? C'est par là !
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écrit le : Vendredi 16 Octobre 2009 à 17h31 par Narvarth
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Se donner en spectacle fût éprouvant pour Ascha, la fatigue y était pour beaucoup, mais les appréhensions face à l’intervention a venir de Quevven le perturbaient également. Même si ce dernier n’avait pas vraiment eu le choix quand à la conduite à tenir, Ascha se demandait s’il n’allait pas tout simplement être déplacé dans le spectacle. Le drow semblait doué pour la mesquinerie et les coups tordus, ce qui lui avait valu son précédent emprisonnement, aussi l’Aasimar fût aussi surpris que l’assemblée en présence de le voir aussi bien se débrouiller. De le voir aussi à l’aise, Ascha essaya de pousser encore la qualité de sa propre interprétation, hésitant à interpréter les airs que Talvrae avait partagé avec lui depuis la veillée de leur rencontre, mais la couverture des deux drows aurait pu être compromise, d’autant que le froid peinait à quitter les doigts qui auraient du glisser plus habilement sur la lyre. Ce soir n’était pas un soir pour une représentation exceptionnelle. Ils obtinrent tout trois le minimum de reconnaissance qu’ils auraient pu espérer, le gîte et la nourriture offerte.

A la fin de la danse du drow, les yeux du barde commençaient à se fermer tout seuls de fatigue, aussi lorsque l’aubergiste leur tendit la clé d’une chambre il ne se fit pas prier ; il appela Lutin, malheureusement laissé sans nourriture, et monta ouvrir la porte de la chambre.
Ce n’était vraiment pas d’un grand confort, mais ils n’avaient d’autre choix que de s’en contenter.
Talvrae s’installant déjà sans leur laisser de choix, Ascha s’adressa au drow.

-Je te laisse le lit, pour ce soir, je crois que tu le mérites pour nous avoir autant époustouflés de ta danse. S’il avait d’avantage connu ce nouveau compagnon il se serait surement laissé aller à le blagué, mais il préféra garder ses pensées pour lui, même si elles lui procuraient un léger sourire moqueur. ¤As-tu pris des cours.¤
-Je crois qu’il vaudrait mieux que tu reste ainsi, il désigna l’accoutrement qu’avait le drow, pour quelques temps. Essaye de garder cette allure le temps de quitter l’auberge, sinon je crains que l’aubergiste ne nous laisse pas partir demain sans poser de problèmes.

Laissant les deux drows chercher le sommeil, ou au moins le repos, Ascha s’occupa un peu du chien d’Enola, lui déballant un peu de ce que lui avait vendu l’aubergiste de Naskell. Même s’il en aurait surement besoin avant la fin du voyage, le barde préféra savoir le chien en forme plutôt que de garder la nourriture qui risquait de se gâter.
Puis Ascha confia une mission au nommé Lutin, veiller sur les sacs, le sien et celui du drow, qu’il inspecta brièvement avant de les déposer au côté de l’animal.

L’arbalète à l’intérieur fût la seule chose qui retint son attention. ¤Si nous faisons de mauvaises rencontre le temps de traverser les Pics, je n’aurais pas d’autre choix que de la lui rende, pour notre survie à tous.¤ Ca ne l’enchantait pas, mais au vu du désavantage qu’ils allaient avoir, il valait mieux mettre toutes les forces de leur côté.

Enfin, l’Aasimar se débarrassa de son propre équipement qui vint rejoindre le sac, avant d’aller à son tour s’allonger sur le tapis au sol. Il s’empressa de s’emmitoufler dans les couvertures et sombra rapidement dans un sommeil réparateur. Un sommeil sans rêve, du moins pour une grande partie de la nuit, deux heures avant l’aube il fut réveillé par un lutin qui venait se blottir contre ses couvertures, mais il ne resta pas éveillé longtemps, à peine l’animal installé le barde était de nouveau happé par les songes. Cette fois ci, son imaginaire se trouva être plus productif, il se vit dans un endroit qu’il connaissait bien, les couloirs de l’Assemblée. Ceux-ci lui semblaient plus coloré qu’à l’ordinaire, plus long aussi, il avait l’impression de ne pas en finir à traverser l’un de ces couloirs d’un bout à l’autre, peu à peu les couloirs s’estompèrent, disparaissant dans la brume.
A leur place, ce fut une silhouette qu’il n’avait jamais vu qu’en rêve qui vint prendre place dans le subconscient du barde, le visage présent dans ses pensées était celui qu’il s’était imaginé représentant son père. Ce visage était une création totale de l’esprit du dormeur, bizarrement il semblait modelé différemment cette fois ci, on aurait cru qu’une source de lumière interne le faisait d’avantage briller qu’à l’ordinaire.

Ascha eut à peine le temps de détailler ce mystère que trois petits coups frappés à la porte ramenèrent son esprit à la réalité de cette auberge aux pieds des Pics. Ascha se frotta les yeux, se gratta le torse où une démangeaison le chatouillait, par-dessous les habits qu’il avait gardé pour la nuit. Il y rencontra comme il s’y attendait un petit duvet de plumes, souvenir de son héritage, qui le différenciait physiquement des humains, mais le contact avec cette plumosité avait quelque chose d’étrange aujourd’hui, plus rêche qu’à l’habitude, comme si le duvet avait épaissi. Il ne pouvait s’en assurer à cause de la présence des deux drows à ses côtés, il avait caché son héritage à ces compagnons qu’il ne connaissait pas suffisamment jusque là, ce n’était pas pour faire tomber le masque maintenant. Il remonta doucement sa main pour la sortir de ses habit, elle effleura au passage la broche du barde, d’une chaleur elle aussi différente qu’à l’accoutumée. Naturellement ses doigts se posèrent sur la gemme-esprit qui y était incrustée, elle diffusait effectivement une chaleur un peu plus forte qu’à l’ordinaire, comme s’il venait de recouvrir à la magie.

Il ne pouvait s’éterniser dans cette situation à chercher à comprendre ces changements, ils allaient devoir bientôt partir s’ils voulaient profiter de la présence si agréable des deux humains pour la traversée. Il se leva donc pour vaquer à se occupations matinales, il profiterait du voyage pour chercher à en comprendre d’avantage. Son inconscient lui fit tourner la tête vers le tapis sur lequel il venait de dormir, pour que son regard se pose sur une plume. Ascha s’empressa de la ramasser, et glissée au creux de sa main, de l’observer, elle était effectivement plus grande que le duvet qui recouvrait habituellement son torse, mais la teinte argentée qu’elle avait ne laissait aucun doute sur sa provenance. Son métabolisme avait vraisemblablement changé, si ça continuait, il ne pourrait bientôt plus cacher sa différence aux autres. L’avenir lui révélerai en temps voulu ce qu’il convenait de faire, il devait pour l’instant s’occuper du présent.

Avant de descendre rejoindre les deux drows qui quittaient déjà la chambre, le barde devait rendre hommage à son dieu, il aurait besoin de son soutien pour la traversée, plus que jamais. Il prit donc sa lyre dans son sac, qu’il prit avec lui, ainsi que celui du drow qu’il enleva à la surveillance de Lutin, et alla s’asseoir dans un coin posant les sacs à ses côtés. Il ferma les yeux, s’abandonnant à la musique, laissant ses doigts glisser naturellement tandis que son esprit se remémorait les paroles nécessaires pour canaliser la magie de la toile, il se repassa en mémoire les gestes des sorts qu’il répétait tous les matins depuis quelques temps, ce fût assez rapide, sa mémoire le soutenait pour se représenter correctement les bons gestes. Ce qui lui fit prendre d’avantage de temps fût l’essai d’Ascha à se rappeler sorts d’un autre ordre, nécessitant l’intervention de son dieu.

¤Oghma, le danger nous guette, et sans ton aide, je crains de ne pas parvenir à traverser ces montagnes, ne laisse pas ton serviteur sans défense, trop de mystères restent non éclaircis en ces terres, je ne peux te rejoindre avant de les avoir découverts. Trop de savoir reste à transmettre, trop de questions restent sans réponses.
Oh Oghma, toi qui Sait, toi qui Connaît tout, aide moi à suivre ta voie, apporte moi ton soutien dans ces épreuves.¤

Priant son dieu avec une ferveur accrue en prévision de la difficulté des jours à venir, le quêteur de chants sentit une partie de sa mémoire chercher à se faire visiter par l’esprit de l’Aasimar. S’abandonnait à ses souvenirs, certaines informations refirent surface dans ses pensées, il avait lu, dans la bibliothèque de l’Assemblée, un ouvrage concernant son dieu et la force qu’il transmettait des fois aux adeptes de la connaissance nécessitant son aide. Et comme s’il intervenait directement dans ses pensées, le Dieu de la Connaissance fit ressurgir les informations nécessaires pour utiliser une forme de magie plus mystique, basique certes, mais d’une grande utilité si elles étaient utilisées correctement par le prieur d’Oghma.
Sans réussir à expliquer d’où lui venait la certitude de pouvoir accéder à ces connaissances, Ascha se concentra sur les diverses possibilités d’assistance qu’il pourrait demander à son dieu lors de la suite du voyage.

Ils auraient vraiment tous besoin de soutien en ce jour, Ascha aurait surement besoin de l’assistance et des faveurs d’Oghma, si ça pouvait les aider moralement ou même au combat, il ne s’en sentirait que plus soutenu par son dieu.
Fort de ce soutien, Ascha cessa sa musique, il rangea son instrument dans son sac, ré-ouvrit celui de Quevven, changea de place l’arbalète et les carreaux qui allaient avec qu’il plaça sur le dessus de ses propres affaires, faciles d’accès au besoin.

Chargé des deux sacs il descendit dans la salle. Ils allaient surement partir très rapidement. Dès qu’il fut à proximité de l’elfe déguisé, il lui tendit ses affaires.

-Tiens, je crois que tu peux les porter toi-même aujourd’hui. J’ai pris la précaution de garder ton arbalète pour le moment. Tu remettras peut être la main dessus si tu me prouve que je peux compter sur ta bonne foi.
Après quoi il se mit en quête de l’aubergiste pour dégotter quelques nourritures avant le départ, et bien sur des vêtements chauds, laissant ses compagnons de sous la surface se débrouiller par eux même.
-Bien le bonjour, alors, qu’avez-vous de chaud à me proposer pour passer les pics ?
Se rappelant qu’il avait utilisé un peu de sa nourriture pour le chien la veille, il en redemanda à l’aubergiste, espérant qu’il aurait ce qu’il faut.
-Vous restes t’il de la nourriture de hier soir pour ce brave compagnon qui va devoir traverser les montagnes avec nous ? Tout en posant sa question, il caressa la tête du chien qui était venu se placer à ses côtés.
-Et pour nous également, ce sera toujours plus facile de marcher avec quelque chose dans le ventre, si vous aviez un petit quelque chose à manger maintenant je le prendrais volontiers, Ascha afficha un large sourire pour accompagner sa demande, je vous payerai bien entendu.

Les sorts de barde et de prêtre mémorisés par Ascha sont sur la fiche.



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Fiche d'Ascha lvl3
Ascha Cheynn, Narvarth
 
 
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écrit le : Lundi 19 Octobre 2009 à 21h09 par Branick
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Branick fulminait. Il était dans une telle colère devant la réaction des deux hommes d'armes et de Ronan qu'il fulminait. Il était forcé de croiser les bras pour camoufler son tremblement de colère et se mit à marcher vers la porte à passer pour être en direction des Pics Brumeux. Mais tout en marchant, il imaginait mille et une technique pour faire ravaler aux deux gaillards derrière lui leur effronterie. D'ailleurs il se demandait si finalement il n'allait pas les laisser tomber. Comme ça, il pourrait voler un cheval et aller beaucoup plus vite. Même en marchant, il irait vite en étant tout seul, mais avec deux hommes portant une armure d'écaille, ça n'allait pas être facile de les rattraper. Le rôdeur déchu prévoyait de marcher toute la nuit, se moquant de se qu'ils pourraient croiser une fois le voile sombre de Shar étendu sur Toril.

Au moment de passer le corps de garde, le serviteur de Sylvanus se tourna pour voir si les deux rigolos de service étaient toujours avec lui. Il avait très envie de leur envoyer à la figure quelques remarques cinglantes mais il avait besoin d'eux et ne pouvait pas prendre le risque de rejoindre le groupe complètement seul. Il avait senti la mort très prêt de lui pendant son combat contre le rôdeur damné et c'était une expérience qu'il ne souhaitait pas revivre. La froide étreinte de Kelemvor était douce, mais désagréable et Branick ne souhaitait pas le rejoindre tout de suite. Il venait de se donner une mission, et avec l'aide de Galdo et Caldo, le soutien de Sylvanus et l'accompagnement de sa fidèle épée et de son arc, il ne comptait pas échouer. De plus, il avait donné un autre rendez-vous à Elrin pour cette fois-ci un duel à mort, et il ne comptait pas être en retard.

¤ Bon, on est à la poursuite d'un colosse d'environ deux mètres, un fou aux multiples personnalités et une très mauvaise arbalétrier. Voilà qui réduit très largement le champ de recherche. Ca ne fera que la moitié des brigands de ces contrées. Au moins les deux comiques derrières auront des occasions de me prouver que je fais bien de les payer. ¤

Sans même parler, le rôdeur déchu s'engagea dans la campagne, suivant la route de l'est, vers les Pics Brumeux et vers Crimmor. Une fois en dehors de la ville, son pas se fit plus sûr, plus rapide, plus souple et sans même s'en rendre compte, il redevenait un prédateur, un loup en chasse, se faisant le plus silencieux possible pendant la traque de sa proie. Instinctivement, il avait sorti son arc, et sorti une flèche de son fourreau pendu à sa ceinture, la tenant de la même main qui tenait l'arc, prêt à l'encocher et à tirer.

¤ Vous voyez les gars, je ne suis peut-être pas aussi musclé que vous, mais si je vous lâche en pleine nature, vous ne valez plus rien. ¤



C'est dans la paix que la guerre couve...

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Fiche de Branick Moën
 
 
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écrit le : Lundi 26 Octobre 2009 à 11h37 par Zelkior
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alayant du regard le paysage, il ne pouvait apercevoir qu’une brume noire, épaisse. Il marchait depuis un temps qu’il ne pouvait définir, foulant une terre sombre dénuée de vie. Un sentiment de bien être le parcourait, avait il enfin réussit à revenir chez lui ?! Tout semblait identique, il y était, ou du moins il voulait y croire, le plan d’ombre.
Portant sa main au visage, il ne put s’empêcher d’avoir un recul lorsqu’il vit une main humaine. Scrutant son corps avec rage, il reconnut le corps d’Elrin. Laissant éclater sa colère dans un hurlement rauque et inhumain, se dissipant dans la brume opaque l’entourant.
Des rires stridents s’élevèrent tout autour de lui. Des rires se faisant de plus en plus audibles, tournant la tête vers leurs directions, l’homme cherchait en vain leurs provenances. Pris d’une peur grandissante, ces jambes foulaient de plus en plus vite le sol sec. Le souffle haletant, les traits du visage tiré par la peur, les rires se faisaient de plus en plus proches, de plus en plus oppressant.
Des voix s’élevèrent, incompréhensibles, susurrantes en une langue qu’il ne maitrisait maintenant plus. Des masses sombres grandissantes se discernèrent de la brume, scrutant avec des yeux amusés leur ancien congénère devenu maintenant simple humain. Ils étaient là, ils l’avaient enfin retrouvé. Après des dizaines d’années de fuites, ils allaient finalement exécuter leur sentence : la mort.

Un spasme violent le fit sortir de son sommeil, le souffle haletant, son regard se posa sur une petite pièce. Ressentant une douleur aigue provenant de son corps, lui suffisant à se remémorer la situation. Encore en état de choc, il lui fallut un certain temps avant de pouvoir réfléchir
.
-(commun) Etait-ce un … fouillant dans la mémoire d’elrin… rêve ? C’est impossible cela ne peux pas m’arriver. Frappant du poing son matelas avec rage. Alors comment ont-ils pu m’atteindre aussi facilement ?! Je dois retrouver au plus vite ce gros porc de marchand, il me faut ces informations.
Le son à la porte, le sortit de ces pensées. Sortant du lit, il posa son regard sur le sang séché.
¤ Foutu corps d’humain. Le barde a intérêt à tenir sa promesse¤
Sortant de sa chambre, c’est avec une frustration et une colère grandissante qu’il descendit les escaliers. Sans un mot ni un regard pour les gens présents, il alla directement au comptoir.
-(commun) je viens chercher ce que je t’ai demandé hier. Dis-moi ou ton gars a mis mon cheval. Ne prenant la peine d’un merci, il regarda le barde descendre les escaliers. Prenant ces achats il sortit de la bâtisse. Un vent glacial lui cingla le visage, le soleil n’était pas encore levé et c’est dans un pas mécanique qu’il suivit les indications du tavernier, accédant à la bête qui lui servait de monture. Avec dédain il agrippa la longe et asséna un coup sec sur celle-ci pour le faire avancer. Accrochant son équipement sur le dos de celui-ci, il regagna la salle commune non sans avoir attaché la longe de son cheval.

S’approchant du comptoir ou se tenait encore le barde, il ouvrit son manteau de fourrure dévoilant une armure de cuir taché de rouge
.
-(commun) A toi de jouer Barde ! Ne me déçois pas. Ponctuant ses dires d’un sourire glacial.



Fiche Elrin < = mise à jour le 23/05/09
 
 
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écrit le : Mardi 27 Octobre 2009 à 16h14 par Narvarth
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¤Ah déjà?¤ Ascha avait bien vu le rôdeur au comportement si étrange descendre dans la salle de l'auberge, mais il l'avait vu s'éloigner d'eux, aussi avait il pensé que l'humain, ou ce qui y ressemblait à s'y méprendre, lui laisserait un peu de temps avant de réitérer sa demande, au moins le temps que l'Aasimar puisse se mettre quelque chose dans le ventre. Mais le blessé ne semblait pas enclin à laisser plus de temps à son soigneur.

¤Il serait mesquin de le titiller si tôt le matin, c'est une chose qui lui a été promise, je n'ai pas vraiment le choix.¤
Concentrant son esprit sur la tâche qui l'attendait, le Quêteur de Chant observa de plus près l'état du blessé.
Seulement l'armure portée sous les vêtements ne lui laissaient pas vraiment de marge de manœuvre, il pourrait faire son flux magique jusqu'à cette plaie sans chercher plus loin, mais ce serait prendre des risques. Après une nuit passée sans aucun soin, la plaie pouvait être salie par quelques bouts d'étoffe ou par de la poussière du voyage, qui laissés dans la chair n'apporteraient rien de bon à l'aventurier. Et même si Ascha était de plus en plus indifférent quand à l'avenir d'Elrin, il ne pourrait se résoudre de bâcler son office au risque d'infliger d'autre souffrances à un être humain pour une simple plaie négligée.


-Il va falloir que je regarde ça de plus près, et sans l'armure, je ne peux pas te soigner sans avoir vérifier que la plaie ne risque pas de s'infecter.

Le barde espérait que son interlocuteur comprendrais, en même temps il n'avait pas vraiment le choix, soit le possédé laissait faire Ascha, soit il prenait de gros risques qui pouvaient à terme l'empêcher de retrouver Melkinnvar.
-Tu as encore la clé de ta chambre? Je pourrai regarder ça calmement.



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Fiche d'Ascha lvl3
Ascha Cheynn, Narvarth
 
 
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écrit le : Mardi 27 Octobre 2009 à 18h40 par Zelkior
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aissant le regard de l’Aasimar examiner son corps, la requête du barde le laissa neutre. Elevant une voix mécanique :
-(commun) Ta requête ne me gêne pas humain. Si ton travail est bien fait alors soit. Suis-moi.

Montant les escaliers le menant à sa chambre, il ouvrit la porte de la pièce ou il avait passé la nuit. Se découvrant de sa fourrure, il entreprit de retirer avec peine le cuir servant de protection, taché de sang et poussiéreux, qu’il déposa d’un geste nonchalant sur le lit. Le cuir retiré, une simple chemise lui couvrait le torse, chemise déchirée souillée de sang, laissant percevoir sa peau à de multiples endroits. Serrant les dents quelques secondes le temps de la retirer, il laissa découvrir à Ascha la plaie lui scarifiant le torse. Mettant au jour par la même occasion les marques ténébreuses du possédées ainsi qu’un torse maculé de cicatrises laissés par les années de fuite face aux congénères de Dark.
Ascha pouvait percevoir que les marques qu’il avait déjà aperçu auparavant sur le bas de son visage, descendaient jusqu’à son épaule gauche, prenant sa source en ce point. Cette marque se différenciait des autres de part sa nature. Source ténébreuse, laissant échapper un léger fumé d’une froide noirceur. Recouvrant une plaie qui malgré le temps ne s’effacera jamais
.
-(commun) fais ton travail !



Fiche Elrin < = mise à jour le 23/05/09
 
 
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écrit le : Mardi 27 Octobre 2009 à 19h45 par Narvarth
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Suivant Elrin, le barde entra dans la chambre qui avait abrité le possédé jusqu'à il y a peu. Finalement, ils ne s'en étaient pas trop mal sortis les deux drows et lui, au moins ils avaient eu un peu plus de place.
Laissant là l'observation de la pièce, l'Aasimar se concentra sur le corps meurtri qui s'offrait à sa vue.

-Hum, c'est pas joli tout ça. Voyons ce qui est faisable.

Puis se concentrant sur sa tache, il ne conserva ses remarques que pour lui, supposant que de réfléchir à haute voix n'allait qu'énerver le blessé.
Heureusement d'ailleurs qu'il avait opté pour cette conversation mentale.

¤Qu'est ce que c'est que tout ça?¤
Ses yeux s'étaient bien vite éloignés de la plaie qui l'amenait à soigner Elrin, il y en avait trop à voir pour se concentrer sur ce seul point.
Immédiatement ce fut une foule de questions qui cherchèrent à dépasser les lèvres du Cormyrien. En une autre occasion, avec un autre interlocuteur, il se serait peut être laissé aller à le poser, mais avec cet individu, il préférait ne pas se fatiguer à l'interroger, doutant qu'une seule réponse lui soit apportée.


-Et bien c'est un vrai champ de bataille là dessous!
Soucieux d'en finir au plus tôt avec cette tâche qui le mettait trop près de l'individu qui avait vraisemblablement cherché à le tuer dans son sommeil la nuit où Ascha avait été hébergé avec sa compagne à la peau sombre dans le monastère, le barde essaya de fixer son regard sur la plaie encore fraîche, mais sans cesse il se retrouvait à observer les autres blessures, preuve d'une vie éloignée des bienfaits de la Toîle, d'après les observations du musicien.
¤Les soins magiques ne lui auraient pas laissé d'aussi vilaines cicatrices.¤

Sa conscience, due à une éducation basée sur le respect des autres, cherchais à rappeler au barde que sa tâche ne consistait qu'à s'occuper de la plaie du torse, mais la curiosité de son côté forçait Ascha à laisser ses yeux se poser sur l'épaule, et sur une toute autre cicatrice.
Et se fut la curiosité qui l'emporta, et ce qu'il avait aperçu du coin de l'œil semblait être assez inquiétant.
Une fois encore, il ne pouvait se permettre de poser les questions qui le tenaillaient, bien que ça lui aurait apporté directement les éléments qui lui manquaient, il ne pouvait se baser que sur des suppositions quand à la provenance de ces marques.

Il les avaient vue en mouvement, de ça il en était quasiment certain, alors que le bas du visage du rôdeur était à découvert, les jours derniers. C'était une chose qui me dépassait.
Éloignant ses yeux du point de départ de ces marques, Ascha en revint sur le torse abimé. Un mal aise le prenait, une appréhension quand à ce qu'il venait de voir, ce n'était pas simplement son esprit qui avait une mauvaise impression, c'était son corps, son sang d'Aasimar, qui semblait chercher à le mettre en garde.

Chassant ses pensées néfastes de son esprit, il s'attela à ce qui lui était demandé, soigner la plaie et redescendre, s'éloigner du rôdeur.
Ascha observa a nouveau la plaie, elle n'était pas plus sale que les autres déjà cicatrisée depuis longtemps. Il n'y avait pas de trace de pu qui aurait pus s'installer dans la nuit. La cicatrisation semblait déjà en cours, ce qui faciliterait le soin.

¤Elle est même trop avancée?!¤
Même si le rôdeur se trouvait être plus robuste qu'il n'y paraissait au premier abord, il était étonnant que la blessure ait cherché à se refermer à ce point en une seule nuit.
¤Il ne tenait qu'à peine à cheval, sa blessure devait être plus sévère que la plaie laisse croire aujourd'hui.¤
Il devait en finir, vite.

La question maintenant était à quel point pourrait il aider cette plaie à se refermer. Il doutait de pouvoir la guérir complètement à moins d'avoir recours plusieurs fois aux faveurs d'Oghma, mais c'eût été de l'inconscience, d'après la rude journée de traversée qui les attendait, le barde ne pouvait utiliser toute l'énergie que la Toîle lui permettait de prélever maintenant.

Repensant à sa méditation du matin, Ascha se dit qu'il y avait peu de chance de rencontrer des passages, dans les montagnes, cachés aux yeux des moins attentifs. Il pourrait requérir à l'énergie nécessaire à l'utilisation de ce sort pour soigner la plaie.

-Ça risque de piquer un peu.

Et sans en dire plus, il chercha à délivrer l'énergie, comptant sur son dieu pour le soutenir.
¤Oghma, aide moi à apaiser ses maux,
Aide cette plaie à se refermer.
Que par ta volonté je réunisse cette peau,
afin que cette blessure puisse bien cicatriser.¤

Dès lors que son sort aurait montré son effet, Ascha redescendrait dans la salle commune de l'auberge pour s'alimenter avant leur départ, et pour régler avec l'aubergiste l'achat de ce qu'il aurait put leur trouver.

Ascha transforme le sort de détection des passages secrets en sort de soin léger.



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Unifier c'est nouer mieux les diversités particulières et non les effacer pour un ordre vain.


Fiche d'Ascha lvl3
Ascha Cheynn, Narvarth
 
 
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écrit le : Jeudi 29 Octobre 2009 à 18h20 par Talice
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Maître-Lame
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Bien trop absorbée par ses propres ruminations et autres pensées on ne pouvait plus désagréables destinées à ses compagnons d’infortune, Talice s’était réfugiée dans un mutisme protecteur pour le restant de la journée.
Seuls quelques mots avaient franchi le seuil de ses lèvres quand elle était arrivée à l’auberge, ce pour quérir la gîte et un couvert frugal pour elle et sa monture.
Peu encline à partager sa soirée et son repas avec le reste de la petite compagnie, et encore moins avec de parfaits inconnus, la téthyrienne avait monté son repas dans sa chambre, profitant du silence relatif de cette dernière pour réfléchir plus posément à sa situation actuelle et ses implications.
La compagnie des autres était à l’heure actuelle trop pesante pour qu’elle puisse avoir les idées claires et mener un semblant de raisonnement cohérent lorsqu’elle le souhaitait.


¤Au moins, je vais passer quelques heures à l’écart de leur présence…¤

Essuyant le fond de son bol avec un restant de miche de pain noir, la jeune femme s’était ensuite calée du mieux qu’elle avait pu sur sa couche. Là, assise dans la pénombre, elle avait enfin daigné ôter ses vêtements, prenant soin de déposer son arbalète et son armure à portée de main, pas loin des sacoches de vivre. Cependant, sa dague avait instantanément rejoint le creux de sa main. Le faible reflet de la luminosité ambiante sur la lame avait eu un effet hypnotique sur la jeune femme, et ce n’est qu’après de longues minutes qu’elle en avait détaché le regard, prenant soin de déposer sa fidèle amie sous son oreiller.

Allongée, les yeux fixant un point distant dans l’obscurité du plafond, les mains croisées derrière la tête, elle s’était allée à quelques menues réflexions quant à son aventure actuelle. Visiblement, il apparaissait inévitable de partager son voyage avec les autres personnes, ne serait-ce que pour une question de sécurité. Il allait donc falloir faire avec cette épine dans le flanc.

Evidemment, s’énerver en permanence n’amènerait rien de constructif, et pourrait même nuire à sa concentration et à l’atteinte de son objectif. Il lui faudrait donc feindre une certaine indifférence vis-à-vis des comportements arrogant, condescendant ou neutre des autres aventuriers. Chose difficile s’il en était.
Le second point auquel il fallait se préparer était donc la probable poursuite qui allait s’engager avec le corps de garde de Nashkel, une fois leurs méfaits découverts. Pour cela, une seule solution était envisageable, la fuite. Il était totalement absurde d’espérer surpasser des hommes armés avec leur petite équipe disparate. Autant agiter les bras en espérant s’envoler.
Pour pouvoir survivre à cette situation, il fallait prendre un maximum d’avance et brouiller les pistes. Et pour prendre de l’avance, il ne faudrait s’arrêter que le strict nécessaire. Ce qui signifiait évidemment de posséder un équipement adéquat pour affronter le voyage qui leur restait à accomplir. Soit un minimum de vêtements chauds. Marcus et ses vivres pourraient suffire en ce qui concernait le ravitaillement, en supposant qu’ils ne rencontrent pas de contretemps fâcheux. Auquel cas leur situation deviendrait rapidement critique.


¤Bah, il sera toujours temps de tuer un cheval et de le découper…¤

Cette question étant réglée, elle avait repensé à la proposition de l’aubergiste quand il leur avait servi leur assiette avant qu’elle ne monte. L’allusion à des mercenaires étant bien entendu insultante, la possibilité de s’équiper un peu plus convenablement n’était pas de refus. Il lui faudrait aborder ce point avec le tenancier à son réveil.
Sur ces dernières réflexions, la fatigue et la tension accumulées lors de la journée avaient eu raison de sa condition physique, et Talice avait sombré dans un sommeil sans rêves.

A son réveil aux aurores, la tueuse était un peu plus encline aux relations sociales, et c’est avec un esprit pour une fois vide de ressentiment qu’elle s’habilla. Elle venait juste de finir de fixer sa sempiternelle arbalète quand elle aperçut l’aubergiste. L’avisant de sa présence, elle lui commanda un verre de lait tiède afin de compenser la rudesse de la matinée qui s’annonçait.
Elle s’amusa du petit manège d’Ascha et Elrin, qui ne dura que quelques instants avant qu’ils ne remontent à l’étage. Ignorant superbement les deux drows, Talice retint l’aubergiste qui venait de lui amener son verre.


- Vous nous avez parlée hier de la possibilité de nous vendre quelque équipement. Pourrais-je vois ce que vous avez en réserve ? Je vous paierai par la même occasion votre dû pour ma nuit et celle de ma monture.

Il était inutile de chercher à s’enfuir sans payer, d’autant plus que le cheval devait être dessellé, et qu’il faudrait ensuite aller chercher les sacoches de nourriture. Une fois n’était pas coutume, le bon sens recommandait d’être honnête, même si cette situation tordait les entrailles de la Lame.



Ma détermination est comme mon acier, froide et inflexible.
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Fiche de Talice
 
 
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écrit le : Vendredi 30 Octobre 2009 à 14h08 par Callie Glazebille
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Branick
Vers 17h45.

Branick avançait dans les plaines, trainant le pas pour que ses deux employés le rattrapent lorsqu’il les distançait, mais le temps jouait décidément contre eux. Le voyage à pied serait bien long pour rallier les pics brumeux, en cette heure avancée de l’après midi. En tout cas, on pouvait dire que la marche rapide avait fait du bien aux grandes gueules que le rôdeur avait engagé car grimaçant et haletant, ils n’avaient plus la possibilité de jouer aux malins.

A peine deux heures de marche plus tard et le ciel ce tintait de cette lumière orange annonçant le crépuscule. La petite compagnie n’avait toujours pas effectué la moitié de la distance qui les séparait des montagnes. Et la nuit allait être difficile vu qu’elles étaient glaciales en cette saison. Dormir dehors présentait bien des risques et nulle auberge n’était en vue dans les plaines mais continuer à avancer dans la nuit noire présentait bien plus de risques.


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Pour en rajouter à leur malheur, le rôdeur, toujours aux aguets repéra une silhouette cachée derrière un rocher, quand une javeline vint se planter à neuf mètres devant lui. L’autre à la courbe arrondie, mais lancé avec force vint se ficher dans l’épaule de Galdo qui hurla de douleur. Caldo sursauta, mais ne lâcha pas sa hallebarde pour autant. Ses jambes tremblaient mais il irait au combat pour protéger son ami qui n’en menait pas large.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Quevven, Talvrae, Ascha Cheynn

Quevven soit trop fatigué pour être belliqueux, soit suffisamment raisonnable pour comprendre que l’on n’attire pas des mouches avec le vinaigre était plutôt docile. Cependant il l’était un peu trop, si bien que cela paraissait suspect, même pour le barde dévot. La nuit fut cependant tranquille et rien ne vint couper la gorge de l’aasimar pendant son sommeil, chose surprenante s’il en est.

Une dizaine de minutes plus tard, en guise de réponses aux questions du barde, l’aubergiste leur apporta une soupe brulante qui tenait au corps pour les réchauffer et leur donner suffisamment de force pour le début de la traversée. Les laissant déguster leurs mets, il leur apporta ensuite trois mentaux de fourrure et ne demanda que deux pièces d’or pour le tout car il en offrait un gracieusement au danseur qui l’avait époustouflé la veille.


- Excusez ma maladresse d’hier soir, j’avais oublié votre saucisson sur pattes. J’espère, tout du moins, qu’il n’a rien fait de honteux dans la chambre.

L’homme s’engouffra dans les cuisines avant d’en ressortir pour donner à lutin un os à ronger sur lequel il restait par endroit quelques petits morceaux de muscles et de tendons. Ce qui fut accueilli par des aboiements gourmands et une queue frétillante de la part de Lutin...


Quevven, Talvrae, Ascha Cheynn, Elrin

Le tenancier était à peine arrivé derrière son comptoir que le rôdeur déboulait dans la pièce, lui réclamant la commande de la veille. Il eut à peine à se baisser et lui tendit un autre manteau de fourrure ainsi que trois paquets d’aliments séchés et emballés dans des parchemins, une fine cordelette maintenant le tout.


- Ca sera deux pièces d’or et cinq d’argent pour vous. Pour ce qui est du cheval, il est à l’écurie vous ne pouvez pas vous tromper. Lorsque le rôdeur refusa le manteau sous prétexte qu'il en avait déjà un les sourcils de l'aubergiste se froncèrent. Puis il rangea silencieusement l'étoffe.

Dehors, l’herbe de la plaine était couverte d’une fine couche de rosée cristallisée par le froid, mais le cheval était en bonne santé à en témoigné la fumée qui sortait de sa bouche tandis qu’il respirait. Le ciel était dégagé mais la température à l’ombre ne dépasserait surement pas les quinze degrés.

Quevven, Talvrae, Ascha Cheynn, Talice et Elrin

Pendant ce temps, Talice était descendue de sa chambre, aboyant ses questions à un aubergiste peu impressionné. Il déclara d’un ton égal qu’il n’avait que des mentaux de fourrure à vendre et qu’ils étaient à un talon d’or et cinq d’argent, la pièce.

- Ce qui vous fera deux d’or au total, si vous prenez le vêtement.

Une fois son cheval préparé, le possédé revint quérir le barde qui avait fini de manger et les deux compagnons s’éclipsèrent dans la chambre d’Elrin, ce qui fit naitre un sourire sarcastique sur le visage de Quevven mais qui, heureusement s’abstint tout commentaires, tandis que Talice elle, sirotait silencieusement son verre de lait chaud.

Ascha Cheynn, Elrin

Ascha, jet de premiers secours : 5(d20)+5 = 10 contre DD 15.
Ascha n’identifie pas la cause de la cicatrisation.
Ascha, lance un sort de soin : 7(d8)+1 = 8.
Elrin est à 20 points de vie.


Les cicatrices qu’arboraient le corps du rôdeur avaient quelque chose de différent avec l’entaille à demi cicatrisée qu’il arborait sur le torse. La cicatrisation avait eut un procédé relativement étrange et c’est comme si des excroissances de chair, plus blanches et plus froides que la normale, s’étaient mise à pousser spontanément à l’intérieur même de la blessure afin de la refermer.

Le demi-céleste posa ses mains le corps meurtri du rôdeur, qui ne montrait pourtant pas de signes d’infection et y diffusa la magie d’Oghma et on peut dire que la chose produisis un effet surprenant. Alors que peut à peux les marques du combat d’Elrin contre Branick s’estompèrent, un cri de douleur sorti spontanément de la bouche de ce dernier, grave et rauque, comme venant de l’outre tombe...





Le Manuel ? C'est par là !
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écrit le : Vendredi 30 Octobre 2009 à 19h47 par Zelkior
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Aventurier
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aissant le barde poser ces mains sur lui, il ne put empêcher un long soupir d’exaspération en sentant la peau de l’Aasimar sur la sienne. Serrant les dents en réponse à sa frustration, il sentit soudain une vague d’énergie positive envahir chaque cellule de son corps, laissant derrière son passage une douleur incommensurable le tirailler de toute part. Laissant échapper un hurlement de douleur, il n’avait encore jamais enduré une telle souffrance malgré son passé. Malgré la cicatrisation de sa plaie, le corps du rôdeur était soumis à des spasmes violents projetant la tête de celui-ci en arrière à plusieurs reprises. Les hurlements du ténébreux semblaient sans fin, les traits déformés par la douleur des larmes commencèrent à se former petit à petit sous les yeux révulsés de Dark. Un violent spasme finale projeta avec force la tête du rôdeur, mettant fin aux hurlements de celui-ci.

La tête toujours en arrière, Ascha sentit une poigne ferme lui saisir le bras. Redressant la tête, les traits du visage du rôdeur n’était plus tirés par la douleur, malgré les larmes qui commençaient à couler le long de ses joues. Plongeant ses yeux dans celui du barde, celui-ci pouvait clairement percevoir des iris clairs le fixer. Les traits du visage du rôdeur s’étaient affinés, donnant une nature plus humaine au rôdeur. Le regard fixe, le barde put voir les pupilles du rodeur se contracter prenant vit devant lui. Soudain le visage figé par la peur, Ascha pouvait lire sans difficulté l’effroi grandissant de l’homme si affaibli qui se tenait devant lui. Agrippant le barde de toutes ces forces, une voix s’éleva dans la bouche du rôdeur. Une voix différente, humaine, une voix effrayée.
-(commun) Aide moi ! Aide moi je t’en supplie. Il a pris le dessus sur moi. Il gagne en puissance, j’ai peur… j’ai peur … je … je ne peux plus le contrôler. Ma cage se resserre petit à petit, je ne pourrais bientôt plus exister. Agrippant les manches du barde de toutes ces forces, il le secoua. Aide-moi !! je t’en conjure… il … veut…

La voix se tut. Petit à petit le barde pouvait voir les yeux du rôdeur se teintés de ténèbres. Laissant petit à petit des iris d’un noir profond. Les traits du visage de l’Illuskien changèrent, laissant un visage sans la moindre humanité. Les hurlements reprirent de plus belles. Un spasme violent secoua de nouveau le rôdeur projetant sa tête en arrière. Lorsqu’il la releva, le hurlement se changea en cris de rage. Serrant son poing, il l’envoya en direction du barde. Laissant parvenir aux oreilles de celui-ci, une voix mécanique :
-(commun) sale petite merde ! je devrai te tuer pour m’avoir fait endurer ça.

Visiblement il ne semblait pas avoir prit conscience de ce qui venait de se passer.

Dark attaque à main nue ascha



Fiche Elrin < = mise à jour le 23/05/09
 
 
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